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S RI SWAMI S IVANANDA
YOGA DE 000
LA KUNDALINI
PR,I; PAC E D 'A"' DR .l: VAN LYSEBETH
'J i'(itT ill (ur m (' il l'occidcu-
luh - bénéticiant d'u ne clien-
Ii-l,' ('("Clspi'n', Sri Swa mi Si-
vunandn ubn ndonuc Il lui
n' r s I"oigt' clt, qua ran te l lll !'>
pour st' ('Cl II ~ l('r(' r ('lI lii 'n'-
nH' 1l1 :1lI Yoga . Il s'i ustnlh-
tl"f1ho rcl dans la ju nqh- h inm -
laY(' llIh' uti n d.· p r utlq m-r
Ullt' uscèsc rigoureuse. t'I
(Tt~t' cusuin- :1 Hishik cs h IIl1
us hrn m . COll i n' )('S ort ho-
c1 o :\ l's sour-leux de pn~ s(' r \" t' I '
la IlIlrd i- d t, la tra dit io n,
Sivumuulu !"( ' fuit 111I PI"II -
pa g-1Ulili s j(' û lt'- d u Yo ga . Il
meurt il 77 a ils, après avoir
('ail plus dl' troi s ce nts
livres .
André Van Lys e bcth r a ppo rte dans la re vue ,, \"uJ:a» IIU t'
l'adnee Iavor! dl' Swarni St vananda lota it : " Un e o nce d t' pr a -
t ique vau t m ie u x qu e des ton nes de th éur he, » E n éc r iva nt
Yoga dl' la K un dulini, Sivananda n'a pas m anq ué à l't'Ill'
r èg le. Tout sun livr e e- t un e inv ltatlon pr essa nte adres s ée
il su n lecte u r p u u r q u' il ~ '-l'i1I t.> to n lui cet te én er gie ca c h ée .
la kun dalin i qui dt, Cha k ra e n Cha kru duit le cond ui r e il la
dim en ..inn co s mi qu e el il l'u ni on aH(' Il' m eill eu r dl' lu i-
m ême. vlni cet te in vitat io n est uccurnpugn ée d'expli eatiuns,
d' ex emp le dl' demon..t rution s perm ettant à l'ad ep te d t' pr u-
J,:"rt'!'O"'t'f .. ÎI n' me n 1 .. ur ret tv ' "llil ' r nyuh- q u' est l'évei l dt· la
m l'H' Kumlafini .
:.111 SW AMI SIVANAN DA
YOGA DE
I .lA KUNDALINI
f'r Mace d' A nd ré Van Lysebeth
lrodui t de l' anglai s par Dennis Boyes
'J" édition
e p lsA
EDITEURS
p;u foi" des années avant d 'être introduits peu à peu dans la science
<;';K rée du yo ga (dIe l'est e n effet), Swa mi Siva naoda acce pta it n'I m -
por te qUÎ dans son ashram et en seigna it le yoga à tout vena nt,
Pour les orthodoxes, ces pr océdés devaient en tra îne r une baisse
inévita ble du niveau des ade ptes el, à longue éché ance, conduire
à la liquidation des tradit ion .., à la fin du yoga a uth entique, du yoga
à 100 %. Indi lTt rent a ux critiq ues, Swami Siva na nda enseignait.
écr ivai t, pu blia it toujours .
Peu à peu. l'ashram gra nd it non seulement en surface, mais aussi
en renommée. On venait de bien loin pou r rencontrer le Matt re à
Rishikevh, Et, co mble de déch éance, Swami Pr op agandan anda acc ep-
tait jusq u'à des occide ntaux - voire des occide nta les ~ - dans so n
ashra m. Même d es europée ns, même des am éricains ! Dans l'occ ident
matérialiste, le yoga deva it nécessaireme nt dévier , s'a baisser jusqu 'à
n 'être plus qu 'u ne petit e gymnastiq ue hygiénique, sans plu s. Une
véritable trah ison du yoga et des gra nds Rishi s.
Et Swam i Siva nanda travaillait to ujou rs, Infat igabl e, en tre nte
ans il a signé plu s de 300 ouvrages sur tou s les sujets possib les
co ncerna nt le yoga, la philosophie, le veda nta ou la m édecine nato -
relie, A l'as hram de Rishik esh il y avait même une imprimerie ! Il
encou rageait tou t un chacun à pratiquer le yoga et, com ble d es
com bles, à r en seigner, à former de petits groupes pa rtout da ns le
monde. C' est ainsi que le résea u de la Di vine Lite Society , qu'i l
avai t cr éée en tre-temps, cou vrit bientô t tou te la pla nète d e gro upes
souvent res treints mais plcin s de bon ne volont é, animés du désir
d 'apprendre et de iransmeu re aux a ut res le messag e d e Sw am i Siva -
nand a. qu i devint ainsi la loc omotive du yoga moderne. Sans lui.
l'heure d u yoga en Occ jdent, cet Occident maté rialiste qui risque
cependa nt de devenir le lie u de la renaissa nce du yoga le plus tot al,
cell e heu re n'au rait peut -être pas sonné, ni surtout si vite. Qui a
raison ? Swarru Sivana nda ? Les orthod oxes tradi nonn alistcs ? Pour-
quoi pa s les deux ! ...
Ca r les orthodoxes n'ont pas tort , eux non plus . Le pe tit ~ yoga
de pap a - tel qu'il est pr ati qu é par tan t d 'occident au x, est bien loi n
d'ê tre du vrai yoga. D 'accord . le harha yoga à b ut hygiénique n'est
qu 'un e carica tu re du yoga intégral. C' est bien vr ai, Souvent même
le }'1lgJ. est entièrem ent détach é de ses racine s profondes. celles qu i
mè nent l'être hu ma in aux so urces de son être tl du cos mos. Le
y('~a de vient une thér apeutiqu e". Le yoga est déformé, mal in terpr été
ct dénaturé. " Nous t'a vion s prédit ~ auraient-ils le dr oit d'a ffirmer
maint ena nt . Oui. ils avaien t. CUl( aussi, raison . C 'est vra i, bien des
Iivrcs ..ignés par Swam i Siva na nda éta ient plutôt une vulgarisation
sommaire. Non que Swa mi Siva na nda I ût inc apable d'écri re des
textes d'u n niveau plus élevé. JI a écrit des co mmentaires des a pho-
PJl. L" ENl ATION ,
rnroes de Pa ~njali . de la Bha gavad Gita . d es Brah rna Sulras qui
~alcnt I~ meüleurs et rév èle nt un e con na issa nce a ppro Col'k.lie de
1au th entique pensée de I1nde et du yo ga .
,le pr ésen t o uvrage. est certa inement l' un d es meilleurs qui so ient
!>o~ IS d e..',] plume .Certl k d e Swa mi Sivanaoda. Pendant des mtü ë-
narres, s ai est vrai que le nom • Kund alini e est l'uo d M pus 1
,
fré quemment uti isé dans le.. t ra i l~ )' ogi ques cl assiques, la nature
proCond e. de. r force cosmique et les tec hniques deslin&$ A l' évC Iil er
cette
d emeuraten t la ousemer u secretes et rése rv ées a ux initiés. A uré o lé
de m}'sltr~•• Kund~lini - a ttira it les curiosit és occiden ta lel'i notam~
men t, q UI de~e~ra lent cependan t inutisfa i te1o. Dans le p résen t
o uvr a,g e, ~wam l SI~a na nda revête d une manière claire el ac ce ptable
par 1 Occid ent ratio naliste, ce qu e celte; énergie peut être et fidèl
à so~ adage • ~ne o nce de pratique vau t m ieux qu e des to n'nes d:
th éorie - Il pu blie les t« hn iq ues d estiné e!; à éveiller ce d yna mi sme.
.le tradu~teur a pr éféré s~rre r le text e anglais d'aussi pr b que
possible, au rtsque acc epté d'inclu re d es ph rases peu • litté raires _.
Il a respecté le sty le très di rec t de Swami Sivananda qui n 'hésite
pa s à .se ~é pét e r pour m ieux fa ire pé nétrer les idées es sentielles
dans .1 espnt du lect eu.r. Ce I.i vr~ n'a ja ma is pr étendu exposer la
doctrine dans sa total it é, mais JI donne un e vision pano rarm
inJispen~ ble A tou.le élude C.uturt et je tte les bases d 'une: prati:~:
des techniques décri tes sans ns q ucs graves pour l'a depte . Il d em
.
srr np1emeut à d Ire
'
a u lecte ur : • Don ne pra tiq ue . ! eure
A la mtIDoire de
o ~t ère divine Kundali ni, énergie cos m iqu e cachée en l'h omme !
T u es Kali. Ourga, Adis hakti, Rajarajeswari, Tripur asund ari, M abe-
lak sh rni, Maha Saraswan ! Tu as rev êtu tou s ces noms et Iou les en
fo rmes. Tu t' es mani fest ée dans t'u nivers en ta nt que prana , é lectri-
cité, force , mag nét isme. co hésion, fo rce d e grav ité. l'univers tou r
entie r est contenu en toi. Sa lut, ô mère de ce mond e ! A ide-m oi à
ouvrir le Susbumna N ad i afin que tu pui sses mon ter le long des
Cha kras jusqu'au Sah asrara Chak ra pou r que je me (onde en toi
et en Siva ton épo ux '.
Le K undalini yoga a po ur dom aine la K und alini Shakti, les six
centres de l'énergie spirituelle (Sha t Chakras), r éveil de la Kundalini
Sha kti de son éta t latent jusqu 'à son uni on avec le Seigneur Siva
dans le Sah asr ara Ch akra a u sommet de la têt e. C'est une science
précise co nnue a ussi sous le nom de laya yoga. t es six centres so nt
pén étrés ICh akra Bheda ) pa r la Kund alini da ns sa mont ée jusq u' au
som met d u cr âne. • Kund ala s veut d ire • enroulé _. Sa forme est
sem bla bje à celle d 'un serpent enroulé sur lui-même, d 'o ù le nom
de • Kundalini _,
Tout le monde admet q ue les actions de t'h omme on! pou r but
d'obteni r 10: bo nheur. Le bUI ult ime de l'ho mme doit être alors
d'a tteindr e un bo nheu r suprê me, Infi ni, éternel, ininterr om pu . Cc
bon heur ne J'CUI se trouver que dan s son propre Soi (l' At ma n).
Par conséque nt, c'es t en soi qu 'il faut che rch er, pou r attei ndre cett e
Fétici t é éternelle.
La fac ulté de penser n'existe qu e chez l' être humain. Seul
l'hom me peut raiso nner, réfléchir, exercer son jugement. soupeser
le pou r et Je contre el en tirer . .les conclus ion s. C'est la raison pour
menl , I'auenuoe souten ue, la méd itati on , etc. Quand le men tal arrive
à c e niveau, g râce au yoga de l'action (Ka rma Yo ga ) et a u yoga
de la co nnaissance (J na na Yoga ) qui Je détach e du monde et des
passions, la vcie d u yoga est alors o uve rte li. la réali sat ion de
l'Ulti me Véri té En fait . très peu de personnes so nt c apa bles de
pratiquer les formes supérie ures du yoga. l a grande majorité des
gens de vra ie nt rechercher leur ëvoluuon par la vo ie de s yogas d e
l' action ct de la dévotion.
Selo n une certaine école de pensée, il y a q uatre branches princi -
pales de )oga Le Man tra Yoga Irépétition d e form ules sacrées ),
le Ha tha Yoga (pos tures cl purific ations internes). le Laya Yog a qu i
n'est a utre q ue le K unda lînî Yo ga (La ya signifie dissolution) et Je
Raja Va g", (Yoga roya l n ec ses h uit étapes). Il existe une autre
cla v..ifica tion : I nana Yo ga {yoga de la connaissance], Raja Yo ga.
La ya Yo ga, Hath a Yo ga e t Ma ntra Yoga . Ces cla ssifica tions so nt
fo ndé es s ur l'idée qu'il y a c inq as pects de la vie spirituelle.
O n compte 'iept voies dans le Yo ga : les pu rifica tions du co rps ,
les po stures yog uiques (Asa nas) , le retrait des sens pour a'inrériori ser
IPratyah a ra l, le contrôle de la respiration et de Fénergje lPranayama),
la méd itation ( Dhya nal et l'extase (Sa mad hi] qui comprend l'extase
imp arfaite (s.:a vika lpa ) d an s laquelle le dualisme persiste et l'extase
parfaite t Nirvi kalpa) , expérience mo niste non d ue lle du • J E SUIS
BR AHMA N . (A II A M BRAHMASMII qui ne prod uit pas la hbé-
ra tio n I Mo h ha) mais qui es t la libération elle-mê me. L'ex tase d u
La ya Yoga est imparfaite , celle d u Raja Yoga est parfaite. l es
quatre premiers processus so nt d 'ord re physique, les trois dem ie"
so m d 'ordres mental et su pra me nta l. G râce à ces se pt vo ies, l'a de pte
acquiert certaines qualités : pureté, persé v érance, force, co nsta nce ,
légèreté, réa lisa tion et détache me nt q ui mèn ent à la Libér a tion .
l e yoga a ux huit étapes (Asbta nga ou Raja Yo ga ) co m pre nd
cinq de s pratiq ues cl-d essus (pos tures, res pira tio ns, recu eilleme nt,
méd ita tion et extase) a insi q ue les t rois su ivantes ; maî tri se de soi
(Ya ma) grâce à la chastet é, à la méditation et à la non-vio lence
(Ahimsa). pui s pr atique de rites religieux, ch ar ité et d évotion e nve rs
Dieu t Niyarn a ), e t enfin co ncentration du me ntal sur un po int
(Dharan a ).
L'homme es t un m icroc osme. T out ce qui existe dans l'un ivers
existe éga leme nt e n l'h omme. T ou s les élém en ts de l'u nivers a insi
q ue l'éne rgie suprê me (Shiv a-Sha kti] sont en lui. Le c orps peut être
d ivisé en deux pa rties principales : d'une part la tête, le tro nc et
les mains, d 'a utre pa rt les jambes. Chez l'homme, le ce ntre du corps
se trouve entre ces de ux extr émité s. c 'est -à-d ire à la ba se d e la co lonne
vertébra le où les jambes prenne nt leur dépar t. La co lonne ver tébrale
parcourt le tro nc et lui donne so n m aint ien . Elle est l'axe d u c o rps .
Les jambes et les pieds so nt grossiers et moin s pénétrés de co ns-
INTRODUCTION
dans l'êt re et dans ses activités, plut ôt qu'en rejetant ces dernières
cornrre non spiriluelles, illusoires o u com me obstacles sur la Voie.
Si le corps ct ses acti..ités sont mal compris, ils peuve nt être des
obstacles et des occas ions de ch ute ; mais ils peuve nt être aussi des
moyens de progrès. A in.~i , lorsq ue les activités so nt accomplies dans
un bon ét at d 'esprit (Bhava), elles proc urent la Joie ; lorsque ce
Bhava est prolongé et répété, il don ne à la longue celle expérience
divine qu'est la Libération. Q uand on voi t la Mère en toute choses ,
on réa lise enfin qu'elle les dépasse.
Ces principes g énéraux trouve nt leur app lication la plus courante
dans la vie d u monde avant d 'entrer dans la vé ritabl e voie du yoga.
Néa nmoins, le yoga d écrit ici est aussi une app lication d e ces mêmes
principes ; c'est dans ce sens q u'il d onne la Jouissa nce et la Libë-
ration (Bhu kti et Mukti).
Par le processus infé rieur du H atha Yoga, le yogi cherche à
acquéri r un corps parfait qu i, en rnëme temps. permettra au mental
de fonct ionner. A son tour, un mental par fai t se ra pprocbe de la
transe exta tique (Samadh.i) et se co nfo nd avec la coesciecce pure.
Ainsi, le Hatha yogi cherche à rendre son co rps sain, fort comme
l'acier et d élivr é de tou te so ujîra nce ; il cherche à pro longer sa vie.
Maître de so n cor ps, il est m aitre de la vie et de la m ort. Sa fonne
radieuse joui t de la félici té de la jeunesse. Il vit aussi longtemps
qu 'il le désire en se réjouissant des formes. Sa mo rt est une mort
voulue (Iccha -M rit yu). Il disparaît en accom plissa nt le ~ gestes ex p rès -
sifs et merveilleux de dissol utio n (Samhara M udra ). On pourrait
objecter que les Hatha yogis to mbe nt malade s et me urent La disci-
pline complète comporte des risq ues et de gra nde! difficultts ; on
ne doit la pou rsu ivre que sous la di rection d 'un mahre compétent
Une prat iq ue qui n'est pas supervisée et qui échoue, peut mene r DOn
seulement fi. la m alad ie mais fi. la mort Celui qui veut co nquéri r
le seigneur de la mort prend le risque de mo urir plus rapidement
en cas d 'échec. Bien entendu , ceux qui tentent de suivre ce yoga
n'arr!...ent pas tous fi. la réussite. Ce ux qui écho uent subissent les
infinnilés des hommes o rdinaires et celles qu e des pratiq ues maI
effectuées pou r lesque lles ils n 'étaient pas prêts ont provoquées,
Ceux qu i réussissent arr ivent fi. d ifférents degrés. On peut prolonger
sa ...ie jusqu'à cent ans et plus. En théorie, ceux qui se sont perfec-
tionnés (Siddha) m aîtrisent le plan terrestre. T ous les homm es ne
possèdent pas la même capacité ; celle-ci varie scion leu r volonté,
leur santé et les circo nstances. De plus, tous ne sont pas prêts ni
capables d e suiv re les règles sévèr es nécessaires à la réuss ite. La vie
modern e n'offre généralement pas l'occasion d 'effectuer un entr ai-
nement auss i complet. T ous les hommes ne désirent pas une telle vie
et cer tains pensent que le résulta t n'en vaut pas la peine, Certains
peu..'ent so uhaiter se débarrasser de leur cor ps aussi vite que pos-
IS TROOt: OION 21
sible. Au \Si il est plus facile d 'atteindre la libé ration que de co nqu érir
la mort. La libération peut être atteinte par une absence d 'égoïsme,
pa r le d étachemen t d u monde et par une d iscipline menta le et m or ale.
Mais il est encore plus difficile de subjuguer la mort. et celui qui
le fait tien t la vie d ans une main et, sïl est un yogi acco mpli , la
libération d ans l'aut re. Il a la joie et la libération. Il est l'em pereur
qu i est maît re du monde et possesseur de la Fé licité qu i dépasse tous
les mond es. C'est pourq uoi certains Math a yogis ont dit qu e to us
les aut res yogas sont inférieurs au Hatha Yoga.
Le H atha yogi qu i cherche la libération le fa it grâce au La ya
Yoga ou au Kundalini Yoga, qui proc ure à la fois la Jouissance et
la Libér ation Chaq ue fois qu 'il fai t m ont er la Kundalini à un
cen tre supéri eur, il a l'expérie nce d'un degré correspo ndan t de Félicité
et il o btie nt des pouvoirs particuliers. Lorsque la Kundalini s'unit
fi. Shiva dans le centre (chakra) du cerv eau . le yogi expérimente la
Félicité suprême, laquelle, dans son essence. est sem blable à la
Libér ation.
L'Energie est polarisée sous deux formes : l'énergie statique o u
potentielle (la Kundal ini) et l'énergie dynamique (le Pran a). Derri ère
tout e activité il y a un fond statique.
Le cen tre stati que d ans le corps hum ain est la Puissance fon da -
men tale d u Serpe nt (la Ku ndalini) dans le m uladhara cbak.ra (le
support-racin e). C'est ce pou voir qui constitue le suppo rt sta tique
(Ad hara) d u co rps enti er et de tout es ses forces pran iques d yna-
m iques. Ce centre de puissance est une fo rme gro ssière de la Cens-
cien ce (chit] : dans son essence il n'est que Co nscience : en so n
apparence, c'est le Pouvoir qui n'est qu'une m anifestation de cette
Conscience. De même q u'i l existe une d istinction ap pare nte entre
la Conscience suprême non man ifeste et so n po uvoir ac tif (Shakti),
de même lorsque la Conscience se manifeste en ta nt qu'én ergie, elle
possède le doubl e aspect d 'éne rgie potentielle et ci nétique .
E n réalité cen e distinction n'existe pas. Pour la vision du par fait
yogi, le devenir n'est qu'une apparence (Abbyasa), a lors qu'il sem ble
réel pour ce lui qui chemine encore d ans les dom aines inférieurs et
qu i s'ident ifie à ce qui est le non-soi. De ce point de vue, le Kundalini
Yoga exprime la vérité Védantiq ue qui rep résent e le processus du
m onde co mme une polarisation de la Conscience eüe-m ëme. Cette
polarité qui existe dans le corp s est détrui te pa r le yoga, car celui-ci
mod ifie l'équilibre de la co nscience co rpor elle. Celle der nière n'est
qu'un résultai du maint ien de ces deux pô les. Le pôle d 'énergie
pote ntielle est mis en mo uvemen t, grâce à quoi les forces d ynamiques
qui en d épendent sont allirécs vers ce pô le potentiel et montent
pour s'unir à la Conscience silencieuse d ans le chak ra supérieur.
L'atome découv ert pa r la science il y a peu d e temps a déjà cessé
d 'être une unité ind ivisible de la matière. Au milieu du système
VOG" Of '" KL'S D"lIN I
l , I.f's lrois G unu !tOnt les tr ois a'pects ,je la n;llur e huma ine .
Tam U -iUna : rengou rJ.i ~men l . l'inertie , la par« se CI la pesanteu r Qui
earal;ttrivnt l'homme inftrieu r ; Rajas' I una : l'a ctivité, l'ambition , la
~ssion Ct l'espri t d 'oml ~ pl'1'le de l' hom me plus t vci llé : Sallva' l una : la
clam, le calm e , la It l èrelé el la ~~ni~ de l'h omme Iprüuali!c!,
ISTROO VCT ION 23
pour lui. Les fonctions men tales se replient da ns leur lieu fondamental
qu'est la Conscience.
Comment le corps est-il soutenu ? T out d'abord , bien que la
Kundalini Sha kti soit le cen tre statique du corps dans son ensembl e,
chaque partie du corps et chacune des ce llules qui le cc nstiruen t
possèdent leurs propres centres statiq ues qui les soutiennent. Ensuite ,
les yogis eux-mêmes ont émis la théorie suiva nte : la K und alini
mon te et le corps est sout enu par un • nect ar D q ui se ré pand d ans
l'or ganisme grâce à l'union du Soi et de l'é nergie (Shiva et Shakti)
au niveau de Sahasra ra Chakra.
Ce • nectar . est une émission de puissance résultant de cette
union.
Seule une partie d e l'énergie potentielle se transform e en énergie
cinétique ou dynamique, mois la réserve de l'énergie est infinie même
au niveau de Mu ladh ara - ce qu i fait qu'elle demeure inépu isable,
Ce n'est donc qu'un transfert d-une forme d 'éner gie en une au tre.
Néanmoins, si la puissance (Shakti) enroulée sur elle-même (à l'im age
d 'un serpen t) da ns le cen tre énergétique de base (Muladhara) se
• dé roule 1 complètement, il en résulterait la disso lution des troi s
corps : gro ssier, subtil et causal.
De ce fait, il y aurait une libération au prix de la dissolution
du corps (Videha-Mukti), car le suppor t statique de base aurait
com plètement cédé. Le co rps d evient froid comme un cadavre lorsque
la Shak ti le quitte, ce qui n'est pas dû à u ne privation d'énergie
statiq ue dans le Muladhara, mais à une conce ntration de l'énergie
dynamique, laquelle normalement se d iffuse à travers le co rps en tier,
Ainsi l'énergie dynamique, qui n'est rien d'aut re que les cinq pra nas,
se re tire du co rps et se di rige vers son or igine, Norm alement, l' aspect
dynami que de l'énergie sc manifeste cn tant qu e le prana pour se
répandre dans les tissus corporels. Une part ie du prana dyn amiq ue
agit dans le centre de base ou Mula dhara jusqu'à ce que ee centre
de vienne . satu ré _, ee qui réagit sur l'ensemble d u prana dyn am ique
afin de le retirer des tissus corporels pour le di riger le long de la
moelle épinière (Shushumna nadi). L'aspect d ynamiq ue et di ffusé de
l' énergie se concentre alors le long de Shush.um na nad i. Mais l'éner-
gie qui mont e ne représente pas toute la Shakti ma is seulement une
partie qui s'élance comme l'éclair pour atteind re enfin le Soi suprême
[Pa rama -Shiva stha na ).
Ici le Po uvoir Cent ra l qui maintient la co nscience individ uelle
se confond dans la Conscience su prême. Qu and la Kun dalini Shakti
dort dans le M uladhara, l'homme est éveillé au m onde ; quand elle
s'éveille pour s'unir avec la Conscience statique du Soi, alors l'homme
• do rt . pou r le monde mais s'éveille à la lumière de to utes cho ses,
Le fa it cap ital est le suiva nt : quand la Ku ndalini Shakti est
éveillée, elle cesse d'être un pou voir stat ique qui soutient la conscience
INTR ODUCT ION
Pend ant la méd itat ion , vous co ntemplerez des visions d ivines,
toutes vos sensations seront divinisées : l'od orat, le go üt, le toucher .
la vue et r ouie, Vous entendrez les sons d ivins de Anahata " D ieu
vous ins truit directement. T o ut ceci est le signe que la Kundalini
est en train de s'éveiller. Lorsqu'il y a d es ba ttements dans le M ula-
dhar a Cha kra (près du pér inée entre l'organe génital et l' anus),
lorsq ue les cheveux se dresse nt, lorsque Uddiya na, Ja landhara et
M ulaba nd ha se font involontairement, sachez q ue la Kundalini s'est
évei llée ".
Quan d le souffle s'a rr ête sa ns effort, quand vous sente z des cou-
rants de prana (énergie) qui montent jusqu'a u centr e crânien. quand
vous expérime ntez la félicité, quand vo us répétez automa tique ment
le • D M ", qu and il n'y a plus de pen sées te rres tres dans le mental,
sachcz que la Kundalini s'es t éveillée.
l orsq ue, dan s votre méd itation, les yeu x se fixent d an s L'es pace
entre Je, sourci ls (Triku ti), lorsque vous sentez des vibrat ions pra-
niques dans les différentes pa rties internes du corps, lorsque vous
sente z des secou sses comme des ch ocs électriques, sachez que la
Kundalini es t devenu e active, Si, pend ant votre méd itation , vous
avez la sensa tio n de ne plus avoir de co rps, si vos pa u p iè~ le
ferment el ne veu lent plus s'o uvrir ma lgré vos efforts, et si des
ondes • électriques . courent le lon g de vos nerfs, sachez que la
Kundalini s'est éveillée.
Lo rsque d ans vo tre médit ati on , vous vous sentez inspiré et doué
de vision, qua nd la nature vous r évèle ses secrets, qua nd tous vos
d outes d isparaissent et qu e vou s com pre nez cla irement le sens des
1. Les sord de Anahala sont ceux entendus par le yosi au _Di vea~
du ehaba du cœur. Il yale célèbre son • D M ", mais on dtcnt ausSi
des sons semblables l ceua d'une ûûte, des eloches. ete.
2. Voir le chapitre sur les mudras el les bandhu .
YOGA. ee LA. K:UNO.....INI
Po ur cene r~pi ralio n . l'a tti tude ps)ch iq ue ( Bha vana) est plus
impo rta nte que te r ythme de J ïn ~rira ti o n , de la r étentic u c t de
rexpira lio n.
A ~~ yeL- "' u u~ ddn\ la pose d u lot us (Pad ma s.ana ) o u la pos ture
pa rf"ite l ~ id d ha\.a na)', lace .à t'est o u a u no rd .
Aprk s'ê tre proeem é mentaleme nt aux pieds de lotus du
maure IS:lI-G uru l, offrez une pri ère à la louange de D ieu e l d u
maitre, r oi" commencez cett e res piration q ui aboutit facileme nl l
I"én il de la Kundalini.
Inspirez profond ément, sa n~ fair e aIK: UD. br uit. se ntant q ue b.
Kundalini dormante da ns le muladhara ch alr.ra est en tra in de
s' éveiller el q u'elie mo rne de ch aba en ch akra. A la ûn de lïn\pî.
rauon. épro uvez 1... sen catio n [ Bha...an a l que la K unda lmi a a ttei nt
le Sah ;J\rara Chah a. Plus vo tre "i"uali!03.tio n de la montée de c hakra
en eh:lh a e~t vive, plus ra pide sera vo tre pr ogrès dan s cell e voie
vpmruelle.
Re te nez le ~o llme pendant q uelques instan ts, en r épéta nt mc ma -
lemcnt votre mantra préféré. Concen trez-vous sur le Saha sra ra Cha-
kra. Sentez que la grace de la mere K und a lini est en trai n de dissiper
l'o bwur rté et l'ignorance q ui enve loppent vo tre âme. Semez-vous
e nnë reme n t in ond é de lumiè re, de pouvoir ct de sagesse.
Ensuite, ex pirez lentement, sentan t q ue la Kundalini descend
graduellement de Sa ha sra ea, d ' un cha kra à l'a ut re jusq u'à Mula dhara
Ch ak ra.
I{ épélc/. ce t exercice plusie urs foi~ .
On ne sa urait t rop louer celle me rveilleuse resp iratio n. Elle est,
sÎ l'on veut , la bag uette ma gique q ui per met d 'a tteindre la perfectio n
très ra pid em en t.
0...'1 ~1~lonS subl imes se prése ntent dev ant "Œil intéri eur de
l'adepte. De nouveaux mondes. pleins de mervei lles et de charmes
inde5Criptibles deviennent accessi bles au yogi. Celui-ci obtient la
co nna mance. la puissance et la féhcité di vines, et cela de plus en
plus au fur et à mesure q ue la Kund alin i mon te d e chakra en chakra.
Chaque cha kra s'épanouit dans tout e sa gloire, éme ttent une lumièr e
divine, révélant des phénomènes jusqu'alors cac hés. et qui restent
touj ou rs cac hés aux hommes d u monde.
Lorsqu e la Kundalini s'élève d 'un cbak ra à un autre, le yogi,
lui aussi, s' élève d 'une étape dans l'ascension yogi que ; une neuvelle
page du livre divin lui est rév élée. Plus la Kundalini mon te, plus
le yogi peogresse ven le bu t de la perfection spi rituelle. Lo rsq ue la
Kurtdalini arrive au sixième centre, ou Ajna Cha kra, le yogi acquiert
la vision de l'aspect person nel dt: la Di vinité (Saguna Brahman), et
quand elfe parvient au cent re supérieur de Sahasrara Chak.ra, le yogi
perd son ind ividualité dans l'ccëae de Sat-Chit-Ananda, c'est-ê-dire
fuistence-Consctence· Félici té abso lues pou r re trouver son unité avec
le Seigneur ou J'Ame: suprême. Il n'est plus un homme ordi naire,
même pas un simp le yogi, mais un sage pleinement illuminé qui
a conquis le royaume des cie ux illimités ; il a vaincu l'illus ion :
c'est un Muk ti ou libér é-vivant qui a traversé l'océa n dt: l'ignoran<:e
et le monde des rena issances ; c'est un surhom me possédant l'autor ité
et la ca paci té de sau ver les Ames qui lutt ent dans le mende relatif.
Le s écritures chan tent ses louanges pour glori fier son acco mplisse.
ment . l es êtres célestes l'en vient, m ême Brahma, Vishnu et Shiva ' ,
O .anll le Kundalîni ) oga, l'énerlie IShl kti) qui cru el qui soutient
le co rps en tier es t, en réalité, unie au Soi, le Seigne ur (Shiva ). Le
)ogi invite la Shak li à le prbC'nter l so n Seigneur, L'éveil de la.
Kundalini el so n union au Soi provoque r 4!tat d'extase lSamadhil
Cl l'expérience spirituelle (Anubhava),
C'n t la Kundalini qu i donne la con naesaoce (Jnana), car elle
n'CSI rien d 'aut re que ce la. la Kundl lini elle-même, une foi ~ 4!veil ~
par un yogi, acco mplit pour lui l'illumination (jnana) ,
la Kundalini peu t ëtre b'eillh par des moyen s et dt) méthodes
variés : le Raja Yoga, le Hatha Yosa, etc . L'ade pte du Kuodalini
YOBa soutient que cetui-ci est supérieur l n'importe quel le au tre
m éthode et que l'extase lsamadhi ) ainsi obt enue es t plus parfaite.
En vniei la raison :
Dans le yoga de la médit ation (Dhya na Yoga). l'ex tase a lieu
par le d étachement d u monde et par la concentration d u men ta l
qui doit aboutir au surgissemem de la co nscience pure, sans en tra ves
ni limitati ons. Celte libérati on ou • d évoilemenr e de la co nscience
dl! pend de la force méd itative de l'adepte ct de son degr4! d e déla '
La di étltiqlU yogique
1 V,," 1.. ,1,' IIlIl[Ulll l,lu. I,a u[ (pltlle 22) dc) lI t1i ~ IlUII,iI : Sltlh l .
111 1'''' cl l i"ll a~
2. 1.. f" n llln. I'''lI .le III ml'm ull e ; d ' wle l' ''' 1 ""L1r Ile ra PflCler ln
t l;A I. . . !l',h lllll (' r I l"'H"l kt ~ , d'lIutle p;o.rt p< lIU -e: rll"'JXlc:r l'IlIul'oo
el 1'1ll" ..I'....lr.. d.. llL" wlc u h JeC llf .le 110"' prucull:r 10 t>onhcur.
1 Ah nlC'nllh u n "lUI I:tHl"'Cut urluut à Il vie dana Wl m onul h • .
Ce u. qUl lI uallle nl \Iui \'Clit prupoctjOPDCf leur lIi" "erllalioa à !cUI l cel·
.,jttl .
t'M (. I. I M INAI Mi".<; 47
l r uits prod uisent bea ucou p d 'en ...rgie d lol ns le co rps. U n réll l "~ d e:
fru its et de lai t facilile la concemrauon L'orge, le blé et l, lail
Ia vonse nr la lon gé'Vill! el a ugme ntent la fo rce e l la sa nté,
Com me bo iswns, la jU$ de Iruits o u de l'e a u mt'bnléc: .à d e:
la mél a"C, '\(1II1 exceuenu. VOlU po uvez prendr e aussi do beurre
mt' Iangé à d o s ucre c a ndi e t da a ma ndes t rem péet da ns l'e au C~
a limenls ra lra khi'!..' ient l'organ isme .
,\ fil~h ara •
I>" ll~ 1... ( ; /t,r, ,,,,.J,, Sm,,/,ild ' 1111, il e~1 tlli ' llle Ic\ Ill ...li'tllC\
)' ''~ I<j UC!> Il .- tl <l i ~' c lI l j;illl.lis t ll.' "'l1 li1IClln'.·)< C/1 Iliv.-r, en t lé .. u
l'1·U.I" 1I 1 l.l ~ . lI\U Il d l" j,lUlt's 1.. 1" illl'-IIII'S c l l'a lll.lIl1 l1e 5. >n1 lei
IIwilleu l<'s s.u." n. Ik l" r l:" IIII11CI,,·c r. f\l;u 'l " .ul l'd a d é pe nt! .Ie 1..
Il'IlIJ"<" l lur.. d.· l't' nd l o il I h" i'l d oI us, i .1.- r.. s'l n lé Ile l'in.Ii \li.lu .
1-'11 ~ ~ lI t l ;I' " l e sou l le... hl' ur.-, " u Il b it h ..is 'l u i ( tlllvien u.'n i à la
1111"11 11;1 1"'11 1 " l s'I U" Il' . lilll:,1 ,'s l 1!l .l m! , il V;IIII IIlicll Jl n r p as l' ra -
IHlm·r p,..n. b nl b j"IIII I1' I", rn ,ti \ p lulôl le m olli n , cl Ic l oi r.
( )n rll:' d ,' vr:\ll l'as 1'1:, h 'lUt'1 l.. rsII" '" l'cs lu l1l:ll: 1...,1 d lar~ é . Il csl
JlltflL'l ;,hk d ,' l" I' IIIllc 1111 IMin JlI.s II' oI va n l. Eu rcva nd.... il n 'e ~ 1 p u
1. 1 r ~'llI l tr c ..lIlrr l' dl e nlhh .. 5 in.Ju'l lle .... .J i . l . m~ hl " Iille ....
H. I " uh .~ U u lIul'" <'11.1<' l "t ~1 ni .
l l In" ,r Ulfr d U 'I'f ue . ur le r u• • .
"
1 ~ "I "III ,lIkl é d e rll e ntJrc u n halll tou r de , " ilc après \llli pral iquei.
1 c Il'n l ""... 1.. reine d e l 'a i.'lCo ir pour pralit(llC' r Ic: y" ga l i le m C'ola l
• •1 "Kilt n u W \l O U'lo . vez he.aUt:u op d l" ~llK· I ~ .
I ~ ... (I:",uÇUO'l d l" Rl<.IÎn, de: 18 .. n' , .JOIII k e(lf "", ni enco r e c-n
' ''IIIOoI l" ,n cl par c.m s&lllelll h lll(ilc:, ne d lliven l P'" s'e xerce r Irop
• 1.. "u .Jh'lIla . Le ur tIf B~ ni"ne llC' pourr ", p.u , upr ur lcr Le, elleh ti n
fl ''' U ~ C!> )'oJ{lqun ' . En e urre, chez ln IcllnC''I le rnental n t dis pené
Cl l''' u , !a ble, donc la concenuauon Jilheik à m. in leni r. O r, (IIlur
1" .II'luer t:ft eurcica. )'tlli4 UCS, il b u l une: cu~ n l r .. non profo nde
c l uuen se.
1/ n 'n i ras pl'.~bk nun plu, d e , ..irC' un bon Ira vilil , pi rilue l
1.' I"'lu 'un n i \lieu .. cl "lue La V i lll h l~ .. é l~ ' u n' u nlte pa r d es trlK'"....
Uluilln, l"inqu M!lud e ct lIlUU CI enn u i, m" nd aim . 1.01 pr a li.,ue d u )'o ga
üem.••Mie de la viulilé , dl" l' lL'nc l Ble C't d l" 1.. torce. e n l p lu r ceta
"lI.... 1.. ffiC'Î lleu re pbiode v su ue ent re ::!II c l 40 i1 n' Ceu .. q ui JOn i
fUl h c l wÎn~ peu llen t co m mencer Le ) " 1(" l ~ Olnl.
1 l ' Al'dlla \")1 l't'nnKie 'lui fait fonc tionne r la , t'Kw n 1tb. llllllilla ie ;
elle Ù lCCUfIt' a U), j de s Ionction s d'ex c ré tion . ( "e , 1 pourquoi o n l'Ilppelle
.l'l'nerille de scendante s p..r ra p!"'..r t Ill! Pra n.. 'lUI c.r • l'é ne rgie asœn -
.Ia nle . l' a r Il'" 1'1"...·e".., .Iu YUla, il arrive ' lue l' Ar a lia cl le l' ra nlll
' ·un l'>..e n l pour mon te r le J., nl de la lIlo èllc I! pinit re.
2. I.a vuie de la li: tuhlit lini.
.1 J) ilft'renh n"lIl ' de D ie u.
r,,(l rMI N"' I II ES
moin dre dans le Kali Yuga (l'Age de fer) que dans le Satya Y uga
1l'âge de la v érité), mai! il y en aura toujours dan! le monde po ur
metru ire des adeptes. Ces êtres de plénitude cherchent to ujours des
ade ptes quah flés.
Le maitre est Brahm an lui-même ; il est lsbwara ; il est Dieu.
U ne par ole de lui est une parole d e Dieu. TI n'a pas besoin d e
par ler ; sa présence même vous inspire. vous enco urage et VOU5
él ève. Vivre dans sa compagnie est une éducation spirituelle. Ll"S
mo ts qui sortent d e sa bouche sont les Véd as " les écritures de
v érité. Sa vie m ême n 'est qu'une inca rnation des Véd as. Le mai tre
est vo tre guide ou votre instr ucteur spirituel. Il est votr e vrai pè re,
mère, frèr e et ami. li est l'incarnation de l'a mo ur et de la rniséncorde.
Son sou rire discret ra yonne de lumiè re, de joie, de connaissanc e e t
,le paix. Il est une bénéd iction pour l'hu m a nit é souffra nte. Ch aq ue
fois qu'il parle, c'est pour enseigner les U panishads ". Il connan la
voie spirituelle, de même que les obstacles et pièges sur cet te voie.
I! en avert it ses d isciples, et parfois il éca r te ces obstacles. Il transmet
la fo rce spirituelle à ses adeptes et sa grâce leur est prodiguée. 11 peut
aussi prendre sur lui -même les effets d u d estin (prarabdha) d e ses
d isciples. Il est un océa n de miséricorde. En sa présence, les tracas.
les misères, les tribu lations el influences néfastes du mond e d ispa -
laissent
C'est lui qu i transfo rme le petit « je . (Jiva) en le Soi (Brahma n).
C'est lui qui enlève les impressions (Samskaras) anciennes, vicieuses
et fau sses des disciples pour éveiller ce ux-ci à la connaiss ance du
Soi. C'est lui qu i él ève l'âme individu alisée (Jiva) bors de la gang ue
du corps et des imp ressions latentes (Sam skaras), qui écarte les voilee
de l'ignorance (Avidya), du doute, de la peur et d e l'attachement ,
qui éveille la Kundalini et qui ouvre l'œil intérieur de l'intuition.
Le martre ne d oit pas seulemen t parler de Brahman, mais il
d oit aussi connaître Brahrn an . La simple étude de livres ne peut pu
fa ire un martre. Seul celui qui a étudié les Védas et qui a une
con naissance directe d u Soi (Atma n) par expé rience peut être consi-
déré com me un maître. Si vous pouvez trouver la paix dans la
présence d 'u n Mah at ma (gra nde âme ou sage), et si tou s vos doutes
di spara issent, alors vous pouvez le prendre pour manre.
Un ma ître peut éveill er la Kundaliui chez un d isciple par un
simple regard, toucher, par ole, ou uniquement par la pensée {San-
ka lpa). li peut transme ttre la spirituali té à un adepte tout comme
o n peu l donner une orang e à quelqu'un. Lorsq ue le maître donne
l. Eaitures ~ de l'Inde.
2. Autres 6crirW'et JaeTm.
.. VOGA Or. lA 1: UHDAUIIlI
un l'\•• ulf l · " IOn ët ëve , Il donne a ulSi Ion pou vo ir cl u ne wnuboD
de d .ul ~ pod islh k ri lumine uN: lSa llwtc Dhu a).
l e maure l!pro uvc ICI adepte. de dilltr rn les IIUI ni~'re• . C.crta iu
t lh'n n'..rriveOl pa ' " c..m plrndre c l per de RI leur co nfiance en lui.
! U II'" il, n'o m aucun bintfîce. C ClU qu i acce pte n t ln t prcuves
h n i \~111 pa r e n sor nr IVre: lucdl. l -e. n.~ns (lt!riodi"un bitl par
le IBll lf f' ' .. ni iIl'-\C'Z u ÎKc;,onll . Ja d j, . en r umens étaiem fort \lv t rel.
Un ~ I u r . lc U,e Cior. " hRill h dema nd a . q uel"luU d jsâ ples d 'n nl.der
un ~ r lUxt arbre l'u i, de Ml ;Cler . 1. flle cn bat, l ur lu rt~ hn tsee u-
c o up de diK'irln wme fe\lb muet s, m"il l'un dOux donl la l oi t u it
pu iu .lnle C'S I rntllllt! l u r l' ar bre pour ICI jeh" Ta pîdcmenl " cn 1.
IcH e. Il • I II klllltn u ct l'f ultlt par J. lIUIin invil lble ok O nr ."hn4llh.
Irnrnh h &h::me nl . il • e u 1. u!aliution d u Soi. II n'I vail aU(; UD a lta _
dM'mrnl a u COfr- , illnn que ln aUlrn t!lèYc. no n wulltmenl n'avilicnl
PA' 1.. fui , m-i, lb Ila iltni d.ll M l'ilnoTaDCc (Ajmn.. ) cl 1';"ll4I..hemcnt
( Mllh ll.).
Il , ;& bea ucou p de d i~u""oru ,ur la nhnsi lt d 'u ll mallrc.
Cc llai m II ffirDle nl " \lCC insil lllnce qu ' un man re n'Ci l floI.l d u 10 1.11
nkC" ,!\a ire pilur 1" rt!lIliu lilln d u Soi cl le dt!vdo ppc mcnl I piriluel.
Il. \OIlIM' nncnl qUIt l'on pltUI plO, rnler . piri lUC'llc-mcnl ven l'ilJu-
min..lio n un iquc mcnl pdr !lC'1 proprn etf o rll. Il . citen t de s pU Ll lei
dei kr ihultl, ar, ulnC' nle nl Cl uiao nnenl O 'aulres pitDOllnn pi t!-
le n.knl a \lr<: "ula nl .1'in,i4Iano;c Cl dc IOf("e q u'a l..:un pru~rn , piri lud
n'c. l JK tUlble l'oUI r hum nle , 'jl n'oblieDI pou Iii Il'd ..c cl l'in..lr uclio n
d 'un rruroil re. cl crLa quclle quc $<Iil lOtI înreUigclk;c 0l.I la fo rcc na:
laq uelle il Iull e pou r "'Iivre la voie ' piril uclle.
Mainlen.llli o u ... rez k . )'e UI el re ga td e z ;"ltcnIJU'lTlItnl l:e q ui
!olt p;o.~ d.w , 1.. 1.11 k , .JHDla IRM de Iii ... ie. Ml!me un c Ul\inier •
he1.uin d 'un J'fnfn 'C'lI r. Il Ira vaitle !W UI les in,lnx:liu n. d 'un chd
JlC' n.J,ull q uc l lll~\ a nnln el Il dui l lui o ht!ir e n \C' lIen.I,1II1 llKU!able
• ~il n pr.. fn 'eIU. Il ap prend h, ules Il'li In: hn iqlln d.. la ..ul..ille. li n
jeu ne a V' II:..1 a ~ ...uin de' l'a i.le c l d u clln'oC'll, d 'u l! a.......a l plu .
n pit llllc nil Uu i lud .a lll C il lIJal hIUl.l ll lI U~ o u e n m&it:'l,:ine a hfo",jn
d 'u lT Ilt" k lo.·;c:llt . ni' ln,lme le, é lu.ha nh: cn !l.C;iclM:e, en mu..i'l.ue, en
,Uh (lrlUlIlle. S'i l cn n i .. i n~i 1.I(\quI I s'a Kil de 1.. cu nna iU.HKe i>u.li.
nai re. " um hie ll da...a nlalle I" n 'Iu 'il , 'aKil de la ...uie spiriluelle inli ·
ticu te ! ()uallli ... nli~ i les d.Hls Illle JUIlIlIe' épdi si>e cl qlle VU UII tCIM:on ·
I t ltl, ph/sle un " helllins q ui '>C' (:fUi!lo('lIl, "' 0 11.-\ ne U~el p ,u 'l.udle
t1il r çl iull pre lUhe. V U II' ...O Il S seulel pe rd u, cl VO liS a ÎIIlt'tiltl lrou ...er
un Il"ude fN ,"r ... 111.11 munlrn le b<Jn c hemin, Il " 1 d UIle uni ...e m Ue-
mcll l 1" lmis q U'Lin pru fe\ \Cur c lilIIlJtle nl esl nb.:eh a Üe dan s Ioule.
les brand ies dc la cu nna iliJlall.:e. nc: m"me, le proll rh sJliril ueI cl
1. M. nl, a : formule nClie dUlll le. vibrl tion. \liil:'t11 It. o U\lrir cer·
" "la U ' ll ltea pt )'. b ' '11W1. I .e • (l M • CIl le pl u. OI!lèble dn mlnllli
"
11111111.1 ne peu t l ire o bten u u n. I'ai de el les comcill d 'un maltre
'l. ull liti ~. C CI I une loi dc la n/llure. Pou rquoi nier cele, ami. el IIOD
lIppli..:ation da RI 10 doma ine ce la . pitilua lill! "
1.. co nnaiaahI:C . pi li tud le ItII t un e qu estion dc lra nam iuion de
nl4ill c à di lll,:iple Clturu pa rampa ra) . Eludiez la Drihad•. ,anya'" U p.a.
m....ad C'I VOUIO acq uerrez une cumptthc m illD pm fonde d e cc ' ail
( iaudaplldllchar)'1 InllW1lil la çu nnaj"5lIrtCC! du Soi à IlIn d ilCiple
(iuvin d lU:ha rya ; G ovindlll:har)'a .t. lOUn di~i plc Shllnh tacha. ty. ;
. du i..çi à "ID d iliCi ple Qora l hnalh ; Gn.....hna lh l N ivr ithinalh ;
Ni...ri lhinalh l Jnana De v. Tota puri transmit la Ul nna iuance l Ra ma -
" , ithna Cl celui<i à Vivehnanda. C' e. t le d oc teur Annie 8cunl qui
01 f ormé Sri KriUinanlurû , C 'h l AUllaVlIk,. q ui illumi na le roi
Ja na.... C'éla il Gora" hnil lb qu i /1 don n é for me à la dcslin6e .piri.
luelle de Raja Bh. t lriha ti Ce~1 le .ei,neur Kl ith flll qui a /lid i
Arj una el Ud d ha va l , 'élablir da", la voie . pitil uclk alot' q ue kU I1
c\prill éta ient cu nf Uli cl perlurbés.
Le d iw:iple cl le maill e devraient vivre eDSt'mbie comme un
pè re t l liOfl fils, o u comme m.ui cl fe mme, da m une ,ela tion d e
,i ~rill! cl de dé...o uen, L'ade pte devra it . '<mir UDe llllilude léuplive
con" l'en.eilnc:rncnl d u mar tre. Ak>n se ulemen t il u bliendlll de lui
ht!néfiu .pirilud . Auhemcnl il n ')' a iI","un capoi r r uur III vie .pici·
loc lJe de l'ilhe et w nal ul e inférieure IA.urique) . esler. iochan~.
Il ('.\ 1 la me nla ble que l'en >iCignetnt' nl Kula ile lIcl udlC'JTk:'nl a ppli -
q uI! en InJ e ne Mlil pa s fa "'o la blc lIU dé vclo ppc:nlltnl . piriluc l tks
élève•. L 'e,pril da; t!ludianls ell e n...ahi .Je Iluliuns Rla Ur iilli' IQ , 1.cI
adcplltS, de nOlii jc.) UIIi, ne co nn..ù.senl plU.'i 1.. VIllie Id a ûun e otlCl
mai lle cl di!ioCipk. Elk n 'e"l Jl'>s ~um me la rcla lilln e nlie plOfeSlitUl
cl t!lève d a M le, 6.:ule!t. t a rdJ.liun ,pirilltelle CIl Jout i1 ulle c hu le .
H ie J eOla nde .Ju rn pa::1 ; elle e.l s;lcté e, lIiville. li\CL lIan, ln Upa.·
Ilisha ds . Uan s le lemps, les c:he rt:he ulli (Urahm ac:ha rin, ) IIC prbcn ·
141e nl IIU t1\;lilfe d illns un e a ltilude d 'h umililé profun.Jc c l ..i l ~l e ,
t
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a
Il. LE YOGA
DE LA KUNDALINI :
à
-
THÉORIE
r
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-
59
les Nadu 1001 des canaux subt ils fails d e substance as tral e dans
lesquels circu lent des courants psychi qun. Le mol sanskrit . Nad i ,
v ienr de la raci ne • nad. qui veut dire • mouvement ' . C 'est le
Io n).: de: ces N ad is que se d éplace la fo rce vitak o u l'éner gie praniquc.
Ces can au ]. étant constitués de m atière s ub tile, il n'est pa\ poss ible
d e les voir à l'œil nu. AllSSi ne peu t-e n faire des expériences de
taëo ratoire à Ic:ur suje t. Ces Nadis ne so nt pas les ne rfs ou les vais-
seauv sa nguins que l'on connall par la science biologique. IL.. sont
tolJ./emenl d ilTeren lS.
L'orga nisme tout entier est rem pli d ï nnombra bles N adi s.
."idnn les auteurs il y en au rait entre 72 000 el 3.50 000. l orsqu'on
conte mple la struc ture interne d u corps, on est émerveillé. Car
l'.uchilecle en est le Seigneur ass ist!! par des aides qualifiées (M aya
Prakriti. Viswa Kar ma, etc.).
les Nadis joue nt un rôle primo rdial da ns le yoga. La Ku nda-
hni, en s'éveillant, se d irige le: long d u Shushumn a Nadi, mais cela
n'est pos.~ ible: que lorsque les nadis o nt été purifiés. Le prem ier pas
da ns le K undalini Yoga est do nc la puri fication des nadis . Aussi
une co nnaissance détaillée d es Nadis et des Chakra s est absolum ent
necessaire. Leur situation, fonctions, etc ., doivent être bien étudiées .
Ces cana ux subtils prod uisent leu r effet sur le corp s physique,
car ils o nt, ainsi qu e les Chakras et le Pla na, des m anifestations
el des fonctions grossières. Les nerfs et les plexus nerveux sont
inlimement liés avec ces éléments subtils. Il faut bien comprend re
cela, Du lait q ue les centres physiques sont lits aux centres as traux,
les vibrations prod uites dans les centres ph ysiques par les pratiques
Y(li Îques ont leur répercussion sur les centre! as tra ux.
Les pln us co nnu, par la science (plexus cervica l, coccygien,
.<1 l'0 0 4 Dt! lA I( UNDA.UNI
sac ré, ea rdia q ue, etc_.J, corr esponden t . dei plu us (o u cenuea do
fo rce vit llle) qui se 'Ioiluent d ans k l nad is. Ca • pluua. IODt
con n us 'WU.. k nom d e 1 )0 11.1'10 1 (padma o u c.hakru). D a ins true·
(ion s d l!laill6e"i sur ('Q lotus sero nt d onn«s pJWl loin.
Tous ln Nadi$ pr ennent leur oriei nc À l'endroit ota le Sbu-
sbumna N adi 1 ('''il lié a u Mul ad ha nt. Cllakra 4Kandal. Il es t d il q ue
Ct! endron 'IC tro uve à B mm au-dessus de l'anus. Pa rmi tous I~
Nadis quatorze son t trè., importan ts. Ce sont : Shush nmna, Ida,
l' int:a 1a. Ga ndha ri, H astajihva, Kuhu , Sara , wat i, Pueha, Sllnlhini.
Payas..... ini , v e rcnt. A lam bnu~ ha. Vîshvodhar a et Yau lVini.
Parmi ces qu ator ze Nad is, Ida , Pingala ct Shushum na lont
~n l ic L"i . ct le ShU!lh umna Nadi ni Je pri ncipal. Ces! ic Nadi
auquel les yogis portent Je plus d'anernio n, ca r IOUS ka autres NadiJ
en dl!pe nd ent. D aD"i les pages qui VODI sui vre noui donnero ns u ne
description d ~l aill~ d e chaque N<idi, et de set fooclio ns dans l'éveil
d e la K urM b lini pou r qu'elle mu nie de Cbaba ee (baba,
1. Le SbUlbUDlDa Hadi esl le c:&naI pri ncipal qui prend ncioe dans
le c.artre t oerattique de bue (Muladhara).
61
Katrda
Le syslèmc nerv eux cen tra l compr r nd &c ee rveeu ct la. moelle
épinih e. le bulbe rachid ien relie le cervea u" la moelle épîMre.
t e centre vita l d an le bulbe n~hidîcn esl int imeme nt lié aux fODC·
tion.. involon taires d e la re'tpirllilon cl de: la déglutition . La moe ll e
érinih e es t ..uuëe e ntre le hau t du ca na l rachidie n el la ëe unëme
vert èbre cocc ygienne . A ce nive.. u elle s'amincÎt pa r le tilum ter-
min ..l .
l a Jl1OC'lIe é rj n~re est cons tituû de la substance nc rveulliC pisc
ct bl..nche. 1... eubsts oce bl.nchc se IlOuve autour de la l ubsta nce
grM. EUe esl constilu6e de nerfs m6d ulbirc:s. alon que la substa nce
IrÎloC curn prcnd de. ce lJul", cl dea fibr ea nc rveUICI. la mocUe épi nitre
n'ear ra' cu mprimt'e uu serrée d"ns le can..1 rachid ien . mais ..f!ulÔI
• en su\pen'lÎon . Iltlllr ainsÎ d ire, t o ut co mme le: ce rvea u d ans la
bott e cr ânienne . La OIodl<: épiniè re est nou rrie r at lu ménin ges ct
le liquide c éphalo-r achidien d. rn leq uel sont suspe nd us k cervea u
cl 101 nltacllc. Cc liquide r roùlle le .ys(~ mc nerveu... Oc r'ln, la
mœne ér initre es t r ro téllte p" r une sUMtaoce Braue q ui l'enloure .
EUe n i d ivi..u en dcoua par t~ symtll iques ~r da tissu, c& an lé-
rieure cot pU!llér icure. Au milieu le trou ve le ca nal m60JulJaire. C'est
d..n'l U ' ca nal que: \oC trou ve le ClI.nal ..ubtil pr incip" l. le Sh ushumna
NOIdl, ..,Iué en lte le Mulad hau c l le S.. hOl " "''' Cllal.1l1. 1.... Kund:alini.
éveillte. pa_\ 'iC le lunl{ de cc nad i jusqu 'Il. une. ouvert ure . IUrahm a-
r..ndh ral lI U 'Io m mel d u crâne.
1,,1 IlllacHco t pinière n'nl pa.. loI! pll.rée du l,;Cr"Vea u ; d ie rwlonge
l-dl.li·çi l oU\ l~ Ile, h cr âni coO\ cl rachid iens. aiOli que les oraa llC$
ICOPU.J 'M; IC'url , urm" irn , d lKnlih . cin:uh loires et re,sM raloi rC1o. &<Jnl
lil!! col çunl rôlés rar la maaclle trini~ re . Celle d ern ~re l 'o uvre dans
le qU.l. ultme \'en trM: uJc du ceo ea u au niveau du bulbe rachidien_
I:nwile cl ie mon te au troillitmc ",enlria.: ule. puis a u cinq uih nc dl,m
le ~co n'ea u , Enfin elle ani n l U IoOmIDCt de Lo tt tc : Sahau.,.. O"..n .
'J
. I.. h lc- , ce- qu i rePf N n te 1.. phu ha ute é tape d u )'OIa [ Uum a t i
A ' llu l \a vou, " { >Ut .\~,.eL pour mbJiler q lLll.nd le Shushuruna
N ll '''1 en lI~ tion ' , "00 1 a ure z d" m l!dlla lio M merv eilleus es
1 Uf\l jll: les N a dis ...ml pkim d 'im pulelb, le .outfle ne peUl. pas
e n tre r dMI" te Sh l13h u m na N ad l. C'es t (K1Ufq uoi il bul pratiquer
d es r t"<l >i u li nl~'1 ynllique.. U' u na yamal efi n d e pu r j ûer r~ Nadl..
II I\(" I.. u l ,.s confondr e an r'hdi. Ida ct "i n ~ ..L. 11\1('(: la. c h.loea
IIcr" C'lI"," ,ympalh iqun "'''OS je ur fol m e grtw..,ièl e. Ce ' u n i oJC'JI
n Oll u, sub h h q ui \li hil:ulC'nl r~n C'f "i e , ub li&e (Su t.m ma l'r llnll).
1)am I~ CII I I "II ph ysique , CQ N ad is COffC':'l l"u OI!rn l lIppro .im" liveme:nl
,u u d l ll h ~ lia lic he: d oJ roil e: syrllpa lbi 4 un . .
Id .. N aJ I co. n fllC'fl.:e iUl In lÎcule d rn il C't r ini a b a u I nl i~"u k
((..... hC' U. ' Cf)l: o n Uco nl k Shu\humna N adi a u ni \lc llu d u Mul. dIla r.
1 1 r ~u", u mll. n I C'II ~u.,," I.,,",que te.. deU l l... n l>f"l I n (ll f n ll
,j e ( &\ ,,' ( 1 t ... lC'.
2. Alllllllllliquc:mcnl, ccllr deloCriplion n'ni (l'lI lo ut .. 11111 u a.:le :
W' IlJr. lit. ch. h," i )'IlIr-1hi<juel It>fl llf'ni 1. Çl.IOllne ftrlt b.-. lr
THE ORIE
"
Chakn J'l'Ul h .rlllc l à ce t 1'1"''''011 U ll n' l'tk!. Ce ne reoc o n u e Je.. " oi s
n_dis nt . o nnoe ...Hl' &e no m d e M uLtll T,i..en i o u eoco re HIlI.hma
Gr antlli III.eud d l" B ll"u l en UUl\ N lid is lie renc oonenr d e nou\luu
dml l!!'1 ( h....,.... d e A n.. h llia el A jn..
Id a N ild l a houtjt à ta n arine ~OI lIdlC cl 1' ;111:,,1,. à 1.1 11;\11I 1<"
droit e. 1.1.1 ' "OI ppd le a u.." • lune e t( l l..n.Ir .1 N.u lll d l· in t:...I.• • ~ " .
lei! . I ~u , ) ", N ad ll . 1.1.. ""frak:h il r i 1"lIIl1al a l....h a u l1 r . I·IIIII·II.••1•.:tlC:
1.. n.. «uuure . IJ .. ,........hJc UIIC: f"lIIlC' i nr' II"' hlue ft n u n ll~ ; l ' IIIil .. l..
ffi 1" 1I1!C' C'I d e I."nk: 1II......,u llI)c:. IJ .. e l "lll ~"t.. re p r é....n le nl IC'
temps , l"n.li s ' Ille: Slou"'lIImll .. 1.. 11 . li, p" l.. ill e le IC'mp' . 1 e )'''1(1
commit n ll'u rr J e ~,I m"l l ; 11 a bwube "..n t ne lJlle d "II'o le "'11I -
"h lllllll.1 N...li, l'IIi .. b maintien t ;111 "lUlll IH ,,' 1 d u œâue pmu d éfier
k k lllp, ~" nl à .In e t.. 11I" 11. 1 e: •·.. I.l'h le y" gi Sr i ("h.II1<1 Dr ", J e
!\I .• h.. ra,hu.. .. t ... ilt 1.. 11\."' 1 plu ,ieu ll f.. i.. rn J il i((e.. nl '\.t,n t oc lj lC'
" li 1·' oI n....I.. n.. 1." Sh u"'lll mn... Il é l;ul l:(lll\c nlp. "(;lln <le Sil J na na
1 ~t:\ .Ie: ,"' I.. nJ i, l >.I e~ J e l·oUlu . Il .." ..it le: l'.ltlH.if Je l:. lIlu ô lrr ln
.m im..u. U ü \la t:c' I(l âo;e " u i pl ..liqun YlIg iq lles . 11 a refltlu \1 .,,11" à
"',i 111.. 11;>. 1><:" , d lr vau..:h"ll l UII ligIe.
..
SM/ara .~oldhIUlU
1. e a l-À d" e I{u..nd Il narine 'il uda c r"pre p1L101 que la droile.
2. ('"a l·À·dire l{uaDd la ~ne droilc ra pirc P(lIlI que 1.1 'I.UI:be.
(N d 1.I
J. Vuir Ic ~hllplue III .
67
TIIEORIE
cice s sl'/<. lotk ment deatinh l 1... p Urlfiea liun da N adia et ... l'é veil
de la .... lIl11blini . UDC conn.iUllllCc p lus sec ret e q ue III JJl:ic llLAl du
souffle, lin ami (.Iul fidèle! qu e la ltCience du aoulfle, "uilà ce qui
n'a j amais é lé vu ni en tend u. Da ami. a.c rencontrent ,grlce au
pouvoir .Ju il)Ullle. La f K ~ cl Lit. n!pu llttion ~un l oblenun pa r
le pouvo Îr du lOu llle. G rëce a u pou voi r d u kl ultlc , la conn4llÎ!oSlloce
du pass é, du prbenl C'I de i'nrnir. /IiNoi que lou, In a u ue. pou'l'oin,.
sont a.... ul~ . ta Ib um mc AUcin l le l'l UI h..ul ét&l .
Sa ns Il)C1In d oute, la pr a tiq ue I y,tim. tiq ue el ré lulièrc du
Swara Yu, . pw curc d n bt nttKes meneilleuJ., cn (a M itOI le IOUffle
parcnunr hl narine 'lIwo.'he pendanl le juur el III d roit e penl,b .nl
la nuit. Un !iuull1e IUré.lé n t ca u~ de (k)fTlbnusn m .l.i1dÎea, aJon
qu 'un lou mc bteD en unite donne une vie Junlluc el u inc.
Vuimcol. je you.. le di. , ma cben ami... pcatiquez cela. Pl . li·
-.UCl..1C' dt. a ujourdb ui. Rejelel 1", pa raJJC', l'ind olenu el l'lnutie
hahlluclln. Ab. nd onnez le ba u rdale. FI II" qud q ue chose , Avant
de cummenœr vul re praliq ue, pOcz k SeiIMur Shiva qui a rt vt"
cen e mt' rveilleu~ lCiencc d u ."uffle en cha nLIIlI : • Om Namaw -
.... ya . (. O m, le nom div in '), Priu le d it'u Oanu h. qui dl!truil
l illl~ ln ohlolad,.. au r 1. voie.
1. CD M'111 le. dllh' ren lell manifealal illllI du Prltllil ehcl: l·humme.
l't ner,;e ll. ui renl re ItVl'C l'air . l't nerjlie tj,ui !lOri anc: l'a ir, ('t!nelllie cm -
pluylc: puur Ics c:Jt:cr~ lion . . , etc.
2. IJnc: t en lure ü Clte: l'Il InJ e.
TIlEORIE
."
t ète. Ce ~ lot'I'l l h d .IU l,;Orrelol'tl nde ni l d n Ipl~l" Il.u La ' ' : Uhub ,
Blnrvah, !'a lll •• h, M;aJu. b na , T apt el Sa.lya l ot u l , I.Q C h ...... ' Je
Muladhara :t Vj"hüddhll Will les cenu es d es cinl.J ~ lt n a.:lll ' terre.
ea u, feu, lUi cl t lber.
Vo ici le" noms d 'llul rn Chiabus : I\Jh alll . AmuI.., An. ,Iod" ,
Lalit a, Il.•I..... a lla. 8 rah m aJ .... a ra. lband r a , U il'd t a . K. .rllalllula .
Gu lhalla.. lo.:uLdipa . KLlDt.bli. ( ,..I.sbddd.h.l. K.Jb J a.da . K llla.lh lll a l .s.
Karar~ K al " bha!;l n. I..a la rua. M ith<a L\olha . M. na.. . . Talana ,
Mahapadma. N iud tuo ra , N ,m tl.lla, l'D OJ.o Sallolo Tri\lcni . UrJ hwa -
ra udhra, V" jr ilo etc,.. II ~J. " lo bo:au..:uup d 'a ul m Ch.ab lll ac:..· UIl-
claire s . CC l la i n~ lIa th li )'u t[is dise nl q u 'il uiale vinat-et-un CtUIl.rllS
secondair es el treize (b"h", p ri lM:ip.LU.. O 'a uln:1 }Olti, wulienlk'1l1
l'existence J e quar a nte -neu f (bah.._. unJi, .. ue la yu gi., J u lem (lOl
j adis cflw:iKIl" ie n l 4uII y en 'l' ai l cent 4Ui1Cilnle ·'1u.lue , 1c L ."... n"
Chakra .....ec loCI duuze ptl.illn w uget a l locaJi~ l ia bue du p;.1"i'l ;
le M..na~ ctu kra avec ~ si .. ptlllict esl tuuitemt1l1 hl! a ua K un -
tiens . " Ul rhc:l el a u. \'o yall~a dan. l'u lf. 1 On in'Iruclitln.. d é-
taill ées vont l u c donoée, IUC ch1ll4ue Oulra d ..n' ln l:h" PII' C.. .
suivant s.
IlIte kll, e de: r " lphabcl ....1l..... rÎ I \.lIr cha&:une d 'elks_ e n )ell . cs
" " " ('''' 'IIICIII ln. ... ihr;l lio n\ 'l ue: prud ui!lCn l b ptl.slcs. (l1.qlle Je u' e:
1.'IIIIe le M IlOlra ' J c 1., d~C'üC' Kund al in i . I.es Icll . M. clislenl .Jan..
k ... , N'I.• k 'l SOU" une: fu, me la tcnte. rn.Ji , d l" IlCu\ cnl liC m ..llll f" lcr
... k Uh vibra liu n\ sU II I ' C!>.'I'-·n lies ptfl<blll la cUIlt.:r lllfll, liu ..
1 c lIumb re de pHab I;U, k t ('ha l",a, " a rie . I.e Mul."lhala
l',, ,,t.,l.- <j ll al.r~ ~ I ale ... SWllIJishth"ll" si• • M.mipura d u , " " ,th.sl.s
.1",1/1' , Vi, h uJJ h" loCi/.c cl Ajll.il Je u. T nules le" Cill<j ll,lIIll' I..lt, rs
, ;.II\Cll le\ 'IC Uu u\,c nl !>ur k s d n 4uanlc pl!1"k s_ 1 c n "mh u~ . k 1',11;alcs
' IH tHl ( '!L;lha e!>1 d ~ le llll i o~ p"r le nnmhre c l 1.1 p"'liti"l1 t.1e... N"Ji1
' jui St: IClau' n lrr lil d ,ua" le vt>i...inllt[e d u Ch,,"'a 1..: Ch,lh" d u nn e
ILiLlp re.\ \i uli d '~lfe un lul u... d UIII ln IlI!ld le, M' lIl le" N.sJI\ ·. Ln
11Iall l "" el le ur.. Jlél.. tCl; J'C1l.kn l VC'f'l II: ba s IIIPMlue la KUllI.lali ni
1. Ce n,nC le, d l ll ~ll'nh nivellu!t de la l'uwlCir nce .Ia n.. . l'~ lfe : le
, ,,t><eOllOl.'ICIlI, 1·Ill.. . liru' l, lit. (Oll...." ence Vi llt.le. lUlule, melilaie. inldJ eçludle:,
""' POl .k iii vtril". d e,
1. I .e• • (Wc. lu • .. . nt tmmt . l'''' ,le:, rallllik ali on ' nlldli pk, J o
.llllt ' ..nla Nlldi•.
1 l JII lU.n lra n i u...e fum lUle Itlt,;fêe. WMI &Oll e tic (lfihe . t pt'Ite: :
o t lM m.-ni paJI1' ~ hum. : OM le bijou J"n. Je lulUll du IIumt>nl.
4 Ce n'eli q ue par 1.- I.-t.:ullt! Je lit c1lllrvoyance que le. l:h. kru
l ..... vtnl f u I' pc:r~UlI .
JO YOOA DI! 1.... I. lJ"IIAl 1'"
sance intuitive el malt rise par fa ite d e'! se nll. AlWIi connaît-il ICI
Illund e ~ astntli l . I.a passio n, la colère , l'a ttac hemen t, l'orgueil, la
1"II'usic et .. tltr l" ~ impurl"lés 10 1\1 ctlmp l~ tl" mt" n l an6l nlis. le )loai
II Hilll" à cUIl4uér ir la murl (M ril yunj aya ).
M <JlI Î pu , a C hah a
A nahata Chalra
lI iJJllulJh a C JUlAra
AJrM Cha"a
le Ajna ClIaba est locali~ coi re les sourcils dans le Shush umna
N.tdi. L'e ndroit Il:.ppelle T riku ti. Les di vi n i t~ qui y pr 6iid ent SODt
r . ramashiva (l'a spect suprême du d ieu Shiva) qui y prend la forme
d'u n cygne, ct la d éesse Hakini. Le son sacré du Cha kra est le DM
1Pran ava). Là sc tro uve le Ii~gc d u mental. Les p!talel d u centre
Itln t t orm ëes pa r de ux Nadjs q ui sc situent sur let cÔtts d u Clakn..
1 cs vib ra tion s de ces Nadi s sont repr ésent ées par les lettres sam-
n ites ham et ksham. Dans ce centre, sc tro uve le • nœud de Shiva t .
I.a couleur de ce Cbakra est celle d e la pleine lune (bla nche). Les
l (lO S ct I'éoergie sacrés (Nada cl Shakti) sc trouvent d ans ce centre
.insi que le Bindu ". '
Le centre correspondant dans le corps est le ple xus C8VemeU1.
LI loca l... ·
fc.nl le 1& rKiM
"c 100rpne !r,,,,,ane
, 1. ' K "'M"il.1 de Au n jw. u
"M ai n.I.1
el l''nui. (10","'1. cnlre
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A 1. b, w de 1... n...I.JII" , S,h41l11
1. coIonrw "n · ..1 nu nrpw.
' t br. le • l'en- d ,ah...
.1.... 1 .Iii 4,.
• 11:..00, •.
A 1. ~<,oe de A l'npacc
LE C O EU R
1. JOli" q ui sc tre uve
( Ka n. ham ul. emr e les de ull
S1h. n.a. w utC'ill
(Bhrumadh ya)
16 2 1000
KaIn. Kham.
1 c, II>
Garn . Gn.1m .
~v ~·c ll~.
Chmn.
Chham.Jam. unscrites
Jham. Jn.......
Tarn. Tham.
Rond Rond
8/,.
Volonl~.
C o uic d~~on.
dê U'rm,nll ion
M a he<; ""ar a Sad ui~.
~aJ;I,j ~. en ou Shambllu
l :.Inl QUc Nad.
O,ndu r upa
H .kini
H. m am
A illa Chah a
" cerveau
1 .11. InllJoct iulI I.u ü a le de Hlllh nmralk1bra est l'. oritk:c "' ivio •.
C'~s l 1" demeure de rame humaine. Il t-, I co nn u llalcme lll SIl II S le
nom de III • d il i~mc porte ou ouv er tu re 1 (l>aJi ot mad wllra ). Sit ué à
l'endroit c re ux d u sUfllmt'1 du l'l Ane 'illi CIIW:SPOnd à III Io nt.me lle
a nlüit'urr che.t le nouveau-n é, il sc trouve la jointure de!! \ IS parié -
à
Les ad eptes d u yoga devra ien t avo ir toutes les q ua li t~ lIattv iqltn 1
et être d ébarrassés des impuretés . Une base solide po ur la vie yo~ i'l UC'
doit être éta blit par la Ir éq uemanon des sages (531sang ), la sohtude,
la d iscipline a lime ntaire, )es bo nnes mani ères, l'amllioration du
ca ractère, la ch aste té, le renonceme nt, etc. Po ur un pro grès ra pid e
w r la vo ie. l'aid e d 'un maître q ui r a déP. pa rcourue nt ind l..pen -
sable, Les pa ys a u climat fra is e t te m~ré so nt les meilleurs po or
la pratique spirit uelle.
Les N ad is so nt des can aux as tra ux da ns lesq uels l'énera i e pra ~
niq ue ci rc ule ve rs les d ifférent es parties du c o rps . Ida, Pinga l" e l
Shusbum na sont les plus im po rtan u des inno m bra bles Nad iS!.
Tous les Nad is o nt leur origine da ns le Ka nd a. Celui -ci u t
..itué en tr e la raci ne de l'organe génital et l' anus. Le Sh ush umna
Na di ett situ é da ns la col o nne ver lébrale. au nivea u d u cllnal radli-
d ieD. A l'intérie ur du Sh ush umna Nad i se tro uve u n N adi llppc:lé
1. Si'r én ilé mentlle, légèreté. lum inosité. transpa~nœ, lucid ilot, pra '
~ clai res el posin ...a .
'2
C'nrulIlt< ..ur lui -mê me twill fois cl demi. Lorsque la Kuod alini
S·é Vl' llk. il SC produil un sim emenl analogue li celui d 'un serrent
f ra ppé uvee un bât on . Pu is, elle m on te ver s les a ut res C hak ra .. en
pa \~a " l pa r le Hrahma Nad i o u Chuta. Ainsi la Kundal ini s'a r~ lIe
a us~i IIhujangini qui veut dire • puissance d u serrent _. Lev troi..
spir;lb du serrent rep résen tent les troi, (i una .. de la natu-e ' :
San " a, Kajas cl Ta mae, cl la demi -spirale rep rése nte 1C'i d iûërenres
m....h flcation.. (Viktilis) de la nature.
l a Kundali ni est la dëesse de la pa role ; elle est Jou t e par tom .
Chi elle qui, une fois éveillée par le YUlli, ach ève po ur lui so n
illu mi nati on . C 'est elle qui d onn e la libé ration cl la con nai..sance
ca r elle est cela en r éalité. Elle est la so urce de toute félicit é. Elle
est conscience pure . Elle est D ieu . Elle est Pr an a-Sha kli. force su.
pr ème. la m ère d ivine, Je feu. le 8indu ct le son {Nada] ". C ClIt
unique ment gr âce l celte énergie que Je monde peut exister. La
er ëau..m , l'existence ct la dis sol unon 'le d éroulent en d ie. L('$ vib ra-
tions so nore! so n t pmduitcs rar sun ~nC'rllie qu i agit sur le pra na
IUbtil. I.onquc VO UI chantez un so n de Iaçon co ntinu, le mantra
• O M • par exem ple, vou s pou vez senti r di stinc tem er u qu e les vibr a-
ti.., ", com mencent, en vérit é, a u niveau du Muladhara Chukra. Tou tes
les parllCll du corps fon ctionnent grâce ~I U Jt vibrat ions du sun. 1.:1
Kuno.lal ini ma intient Iïnt~8r i ll! de l'âme individ uelle grâce à son
lncrllie subtik . Dam cha que bra nche de travail spirituel, la dt cs'IC
Kuno.lalini t'lt l'objet d 'ad oration IOU5 une for me ou !IOU" une autre.
1 il Kund al ini est donc liée au Pr an a subtil, cl celui-c i est à 50n
tour li t aUJ. N ad is ct aux Ch atrall subtils. 1." Nadis su btil.. sont lib
Il l'espri l el ce lui-ci est hé a u cor ps toul entier, VOUI avez. 5anl
'cs
dou t..·. ..,,, tend u dire qu e J'esp rit pl!nHrt' d ilnll to ules ce lluJn du
corI"". l e rran a esl la force mot rice de l'organi sme. Il est d ynam iqu e,
L'ine r ~ i l' Itatique cst mise en mouvem ent par la ",rlltiq ue du respi·
rali olls vogiques (Pra nayamu) ct d 'aul rt ll tcc hniq u ~ . Ai nsi, elle
devit'nl dy na m ique. C~ deUil fo nction s, Ilaliq ue et d ynamiq ue• • m l
les furmes • endormÎe _ t t • l!veillh _ de la Kund alini,
LJo J\.un.blml peu l l ire éntl ltc par lin Pra n.. ~ a m u , ..sn A unu
cl d es M W ru d u lI ot lhO! "fOg A ; par 1", co ncemra non ct r en .ralnement
d u menlJo I du lC a ja Ynga ; pa r la d ëvonon cl le parfait OI ba nd o o de
\\li .lin.. le IIh.... ti Yu ga . rar,.. dl Krlminalion et le J i\l;crnc mctll
dd n.. le Jn an., YII8" ; p if les m ,lIIl '" " J " Il'S le T un tr, Y .lll a ; e l e nfin
par 1.. grân ' du nutrre. L'é.. . eude- la K und ali n i cl so n un ion a u Soi
dan $ le S;lh..~ ra ra Cha "a pr oduisen t l'él a l de l'e xtase tSam adhi l et
d e la lib ér at ion ( M ul li). Le SillllaJ tu n'e st pJ S ~l\.\jb lc sa ns l' éveil
d e I.t K und..Jini.
Pour qu el\.{ue\ pers.mlles, n 'im poli e laquelle de e n. mélh uJe.
sulhril pour I!vcilk r la Ku n.blini. Mais la plupa rt doiv en l com biner
plusic un lrl.·hn iq ucs. Ce la d épe nd d u pro grès q u' a la it l'ilde ple sur
le che min spi ril ud t e maî tre d '~ rne ra le nivea u du disciple el il
i nd i Q u~r. un e m éthode appruprih Qui tvei liera sa ns d irticullk la
K und alini, el cd" en un minimum de lem ps. C 'est un peu co mme
le medecin Qui pre,.;r il a u malade un méd ica ment a p pro('lri~ 1 u.
malad ie. Un médi came nt uniq ue ne peut pas gut rir lou~ les m aua,
l >c même , une seule ml!thode de lu ni! spirituel ne peut co nvenir
• tous.
Hellucou p de gens , de nt ., jn urs, Qui s'imag ine nt s'lire dtjl
cClm('llèfcmcn t pu ritit s, 1C: trompen t en c hoisissant une m éthode ct
nt ~l i llent beaucoup de JH ,i nl.~ importan ts da ns la Sad ha na. Ce 'IOnt
de, I\mn pallVl'cs el da ns l'illu sion . Les ëtëves rajasiques, qlli aime nt
sï mpu..ef, c hllisi"" ent quelq ues exe rcices selon leur fllntaisie, les
meuenr un pe u e n pratiq uc c t de Iaçon irrt'Ilulière ; puis, ils Ilha n-
dUllnelll la pr<t lique au moindr e obstacl e .
Lorsque la Kllnd . lini n i ëveiltëe, le Pran a munie da n, le
" rilhma N,ul i prcRdnl e vec lui le me ntal el le feu (Afi: nil . Vo us a urez
1 les laire monte r ju' t.jll'à Saha 'ifa fa Ch a h a a vec: l"ilKJe d 'une tech -
niq ue ~p6:ia li~e , lelle Je: M a ha bhéda nu le ~a ktj Chala n '.
Une Itli, la Ku nd . lini ëve rüée , il ne fa ut pas la laissè r re p oser
maUii 1.. laire mon te r ju-.qu'à Sah a..rar a. Lorsque 1", Kuntb.li ni se
tro uve a u nivea u d 'un Chakra, l'tlève resse nt une cha leur intel\.'iC !
l'cnd ro il dun né. t'ui, '01 Kund otlÎni munte et le! Cbakrilli a u-de.v.o..us
semblent fruids cl sa ml vic.
Voici '-{ucl'-{ ue, sillnes '-{ ui ind iq ue nl l't veil de lil Kundalini :
l'j\'fes..~e d ivine ct la I t lici lt spiritue lle; l'app.lIilinn de puu vllil!
)logiq ues ; l'a b..ence de co lè re, J e ('llt'lsilln et de hain e ; le maifllien
d 'Un é ta l d 'tq uilibre mcnt al ; " amuur cOlimique ; les visiollA u lfalca
et un co ura){e ..uprf- me, l..on.q uc la Kund alini do rt, l'homme r !t
plcine mellt co nw;:ien l d u monde et de l'e nviro nneme nt, mais qu and
elle , ·t va lle, Ct t hllmme n'a plu, cunnaiuance du monde ex térieu r.
Il n'a plu! de cOIISl.:ience co rporel le. Il alle int un tlal de non -mental.
Ln Kriyus '
1. Le Dhuuti Kriy a
2. u lxut/ lCriya
3, Le Nell K,iya
4. Le Nauli Kriya
ce n tra le. c 'es t-à -due a u nivea u des mu scles g r a nd ~ droits d e l'ebd o-
me n. Cc!;, p rud uit une so rte de • t ube. m uscula ire qu i so n a u
mili eu de l'a bdome n : c 'es t le Madh Yllrna N IlUIi , Mainten ir celle
pos ition a ussi longtem ps qu 'die ne prov oque pa ~ d e g êne. S'e n trat -
ner à ce ne ph a-se d e Na uli pembnl quelques joUrli.
Trenvi èmr pllù.ff' : n' tra cter ve rs l'arrière toul le c ôté d ro it J e
l'abdomen en laissant libre tv ul le c ôt é ga uc he. Ainsi le • t ube •
mu sculaire se d éplace ven h gauc he : c 'est le Va rna Na uli. Puis,
rétrac te r tvu t le côté gauche d e la paroi a bdo mina le en la issan t les
mu-e tes du côté d rtlit so rt ir pour Io rme r le • tube e. Voilà le
Dakshina Nauh. E n s'e ntruf na nt a insi pr ogressivement, lm app re nd
à manip ule r les m usc les ga uc hes, d roi ts el cen tra u x de l'abd omen.
O n remarq uera a uui co mm en t ce • lu be . muscula ire se m ble ro uler
d 'un côlé à l'a ut re e t vice ve rol" . Pra tiquer ce tte ph ase pe nd ant u ne
semaine.
Q l /Illri h ll r pll<l.lf' : Maimeua nt le • tu lle • musculaire a u ce ntr e
d e l'a bd omen , e t appu yan t seccess lveme n t MU la c uisse l audlC pliis
sur 1.1 dr oit e a vec 1,1 main corres pon da n te , fa ire ro ule r le • tube •
len tem en t d e la gauc he ve n la droite, puis d e la d ro ite à la ga uche,
de nMn it re à p roduire u n mou vemen t ~ bd tl Ul i n ,1 1 ci rc ula ire. P ra ti-
qu er cel.r plusicurs fo is de la d roit e ve n la ga uc he, e t plusieurs fll i ~
d a ns le ~e ns oppo sé. Les mu scl es d oi vent être m an ipulés en u n
mou vement ci rc ulai re lent. Lo rsque YuUS sert'/. plus a va ncé d ans 1.1
tech nique , VO ll-S po urrez a ug me nter la vitesse. mais o n ob tie nt tOIlS
les bé n étices d e l'ex ercice r nëme lorsq u'il est p ra tiqu é lentement el
progressivement. La pha:.c fina le d e Naul i K ri YIl prend l' urcet
d 'un e ba ralle en fo nctionnement, à CIl U~ d es m uscles abd omina u x
qui ~uuj1, la fo rme d 'u n . lu be . tournent d ' un côté à l 'autre.
l es d ébut ant s ressentiron t un e l é g~re d ouleur a bd o minale pen--
d ant It"!I p re miers essa is, mai s il n' y a a uc u ne r ais on d 'avo ir pe ur ni
d'arr êter la prat iq ue. l a d o uleu r di sp ar allra a u bout de d eux ou
lro i, jlllll"'li. Lorsqu'un ét udi a nt yog i ava ncé d émontre le N llllti Kri ya,
ln observa te urs sont lrb étonnés d e voir tous les mouvements que
l'on pe u r e ffec t ue r avec les m usc les a bdomina ux.
P,lur Id p ra lillue d e D ak.shin a N auli, le!> débutanlll d o iven l le
pe ncher léj!:tremcn t vers le côté ga uche afin d e ren trer e n arr ière
la mo itié j!:au c he de l'aMomen . Au co n lrai re, pUllr fai re le Vama
Na uli, ils Juiven l !loi: pe rll:her un pe u "elll la dr o ite. D ans le Madh ya-
ma Nlluli. u n p rnjeHe les mu scle s a bd u mina Ull e n av a nt en ré trac tant
Yelll l'ar rière les d eux cÔtés.
Ce t e xc rc ice est Irès dilti l'ile à réa liser po ur ce ult q ui so nt co r·
pule nts. l .l ln qu 'un a d u mal fi po r te r so n pro p re ve n lrc. cc n'nt
q u'un rêYe d e vu ulo ir l éussir le N auli K ri ya. Ce l.t ne veu t pas d ire
'{u'ils ne t1 uiyen t pas eS!layer, mai s Krad ue llemen t e t Ienlc'ment. Pour
t o UIo S" IlIIIo"'1o
5. Le Trataka Kriya
.. hKt" tr Ic' 'oleil leva n t, p uis. a p rh u ne pnt iqu e protttCS, lve. Ils
;u ri venl àI fa lre l la lil&a sur Je su lell ~me il mid i. G r!« il ut
e xerc ice k~ YOlli.. o btien ne nt 4 ucl "lUCS p<.uvoin f")'l: h i411CS pa rti-
,'ulicn l~idd h i .., 'I o u t le monde n "c,' pa' upable d e suin t cene
VI,ie spm tuel le. t .es ne uf premiers eu tl:lCC" I:unvtr nn('nt " luu l le
mo nde ; il\ '110 1 'dm a uc u n J a n ~er , Le de rnie r exe rcrce ne d uil pas
l ire p'illl...tft ' d O.. I'..Rtr du n I Ulde ' rn e..pe rt .
" lfln l< /i",,, JII' I~ 1"r<1I" I.. <1 I( r;)'., . l .ttf'lq llC' vo u. p raliqltCz dans
"l"re rik e fN rvt'e à 1.1 mt'd11"li"n, a \~ ~ eZ ·H'U\ d ..nt vot re p"'lure
fl vorile, p.u e eemple la .\i.Jdha '<lha .. u la " adma\..na '. A d 'aulln
tlll.mt nl\ dt la l" ' Ul ntt. H'U' r"U \ CL J'falu.lltCr le: T u la.... dan_ la
po ~li ll n det....ut j'lI d aov n'rm por te 'lIl('!Ie ptO\ilio n a'\ \I \C'. On reut
m..'me le pr;lli4 UC'r p:nd,ml la " rmfJ('n ade. l .of'loqUC' V"II\ rnanhcz
dl, m ln fltC \ . ne rel ardez Dl il! d roue ni il! • •ilk hc . Rt lt. rdc z plut61
le bou t dt' votre DeZ ou Vll\ pte-th . lka ~l>U p de rt4 "-lnnn ne
rt garde nt pa t le \l'Ioage de leur intl'rlot:ult ur. Elin on l llUuvé le
))t'inl sur jequel nUI leur ~llHd J'C nda nl 4 U'e11n J'drlent. On n'a
bc'tOin d 'a ucu ne pos tu re spécialt pour pral iquer ce ne Sad haM.
I.ur"'lut \'ou\ rtIl rde~ une: imillC. c'nl &e T rlla" l Kriya.
l.o.'tIq ue: V!lU \ Ieemez ln yeu a pou r Yilualiser men talePll'nt rimal e,
, 'ni la mtd,talion avre fOfPll' cl au ribub 1S.,una ()h Yl na l. Lorsque
, ua m6JJltZ su r Jn I Uribuls de: Uie u. lel. que romnipt'~fJl.·e.
l'um.nipoteJK."C. I'ornmecie nce , la puret~ , la perfection, elc.. le num
tt la forme de l'objet que vou, u ez d tat i. pou r I'eaercjce de
Tulah VIMIt di lparallre automatiquement cl VOUI arr iverez l la
Iht'dilltion abs lnile lans forme ni I ttributs (Ni r, uRa Uh yana).
Au dtbut, la pf'l tique de Trl taka doit du rer deua minutes.
A rdt q uelq ue tem pe, augmenter avec prudence la dune de l'eaer-
Clee. Ne soyez pu impatien t Une ar r 1icatiun . radue lle et ~Iu l ière:
, \ t nkeu air e. Ca r il ne sert • rien d e It'Irder un point rnlme
pend an t trois heure' de l uite, Ji Je menl al nt en train de val abond er.
CUI uule~nt en , uivant ca cOMCils que " on reut pro.rn~r dam
cette voie et acq u érir de nombreux pouvoin psychiq ues.
Il n'y a r as lieu de .'i nq ui ~ter l i vou. n' arriv u r-s l her
\luire rellard de manière sta ble mal,ft pllMieufi tent ali ves. VnU~
p'''IYez fermer les yeux tl re. arder un roint imll,i naire l itui enl re
Ie:ll KJu rcil, .
Ce ua dunl ICI capillaires lanltuiDl oc ulaires lonl affaiblis
de-raient rratiquer le Tral ah , le. yeti .. fermts. l ur n' jmrurte quel
r" nt ima.inaire ou r&l, interne ou Ule:rnc . Il ne ' aut ('Il. fatiguer
If'\ yeua rar une pratique frop prolon.h. LurJquc vous YOUI u ntez
fa llgut , fcr mcL t,·s yeux e t maintene z .... otte a nennon dirig ée sur
l'o bj'''l d e v« rre Tratak a. Pendant "lue Vll US ê tes ussis po liT fa ire le
Tr ur.•ka , ho ugcl le Illom s possib le .
Le L rutaka nméhore 1<1 v ue. He.IIIl'o ur de pe rsonnes q u i so ut-
t ra ien t de trou bles oculair es Hil l o b tenu d'immen ses bén éfices ~ râcc
à lui F u re v.mch e , si '! 1Jl'1' llÙ IO dé pa sse ses p rop res mo yen s et
ICg;l(d c le so k . l , ,,ns 1IlW a ide l'Olllpden t.., il r isque .Ie p ruv cq ue r
e n h u d ,' gruvvv ks ju llS. J" lIlT [aire Je Tra ta ka " ,l'l i Tt', il (" Il l lin
ma ître a u r r~s de sCli. Celui-c i I~ u l alo n VOliS mdrquer une nuile
q ue l'on a ppliq ue su r Lt tèt e pour é vuer les e nn uis e l rafra îchir
l'orgunivme . Ainsi, il est bo n d 'a ppliqu er d u miel su r le.. ye ux pe n-
d a m la nuit , lor sq u'ou s 'enr ruin e à rega rder le so leil.
Penda n t la prnnque J e Trnta ka , rn hjl'l choisi cha nger u so uven t
d 'aspec t. L'ade pte aura bea uco up d 'autr es visio ns, el les e xpé r iences
va rient sd nn les personne s. O n a pa rfo is peine à croire les expé-
riefll"l: s raco ntées par a ut rui, telleme nt d ies pe uvent êt re: étra nges.
Le Tratak u ..cul ne peut procurer à celu i q ui le prati que tou s les
pou voi rs (Sidd hiSJ. Apr ès av oir co ntrôlé et sta bilisé le ment al , vous
a ure z à tra va ille r sur lui pa r d es method es prescrites, si vo us vo ulez
acqu érir l'CS pouvoir s. Ain si, les pou voirs ob tenu s par l'e lle pr atique
pe uve nt être tota lemen t ditl ére ms se lon les adeptes. T o ut dépen d de
re nrotnement q ue l'o n don ne ail menlai, a près t'av oir s lahilisé.
De je unes ad eptes q ui se prennen t po ur de gra nds yogis , n égligent
de h:J1es prat iqu t's, e n dema ndant d'un air moqueur si elles cons-
tituen t en elles-m êmes la lib éra t ion . Il est évide nt qu e la pratiq ue
elle -m ême n'est pas la hb éra tion , mais ces di tté rentes p ra tiq ues sont
de stin ées à prépa rer la libéra tion , Une perso nne pourrait atteind re
ce hUI grâce à une méthod e quelconqu e , d 'au tres per so nnes I'attein-
d nmr gr ûce li d 'au tres mét hod es. G ardez to ujo urs ce poi nt à J'esprit.
Sino n, vous risq uez de négliger toutes les mé thodes . Vo us serez ma l
guidé d VtJ U~ ma nq uerez le but si \fU US négligeL la Sad huna .
G râc e li Tratakn, la vue peut s'a mélior er li td poin t q ue ceux
pou r q ui les tun eucs é taie nt indi spen sa bles pe uve nt , à la lon gue ,
s'e n pas vcr. La volo n t é se Io ruüe. La disper sion des fac ultés cesse.
L'esp rit d evie nt (er me e t 'O ta hie. La clairvo yance, la lectu re des
pensées d 'aut ru i, la guér iso n ps ychiq ue ct a utr es Sidd his sont obtenus
très facilement.
Il b ut hien com pre nd re q ue Ics diff ére n tes br an ches du yoga
co mme le Bha kti, le Jna na , le lI atha el le Ka rma Yoga, e tc., ne
son t 1":1 '0 (l u tout incompa tible s les unes av ec les a utres. Ne nél:ligez
pas le T ratuk u Kriya pour la s im ple raison q u'il sc trouve dans les
éc rits s ur le ll at hu Yoga. M ême si vo us ê tes un adepte de Jn an a
ou de Bh:lkli 1 Yo ga, rie n ne vo us e mpêche de pr a tiq uer le T rat aka.
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IO! VOl.'" ee LA KUHU"' L1NI
U ne fo i.. q u'o n \a il contr ôler IC's finn vibra tions d e Prana qui
so nt li l'œuvre d ans le p!>Yl:hiq ue, aluni on connalt le secret po Ul
su bj uguer Il: Pra na universel. Le yogi q ui acq~ ie r t ces co n n a i "'\a nc~
ne craint plu.. au cun pouv oir , ca r il a la maltnsc de t llut e~ les mana-
Ies tauons du pou voir ..b n.s l'univers. Cc qu'on appelle h ab lt~d lem cnl
la forc e de la perso nnalité n'est rien ..r autre qu 'un e capacité natu-
relle de lï odi\lidu pour d/ plo yer Mln Prana. Cenames personnes sont
plus puissa ntC'i, pl us fa ~ ina nl es c t plu" mûcentes q ue d 'aut res. C'es t
gr âce au Pra na q ue le yogi utilise co n'iCiemmen t le contrôle de
y volon t é.
A)'an l acq uis une bonne connaissa nce de l'empl acemen t d es
Nadis cl dt"> fonc tions des ditl érent s Pranas, 0 0 devrait commencer
à pu rifier ces Nadis. U ne perso nne qu i observe tes rtglet d e l'éthique
(Yarna cl Niyama ), q ui évite la com pagnie des autres en deho rs d ~
études cl du tra vail, qu i prend pla isir à la vérité et auJ. verlu s, qUI
a subjugué la co lère, qui s'cngage II U service de son instructeur
spiritue l cl Qui s'est hien in..truit dans toutes les pra liqu es religieuses,
celui-là devrait sc ret irer en un end roit solitaire pour la pratique
du yoga.
La purilit:a liun des Nadis tNadi Shuddhi) n t u,n proc~s.u très
im porta nt pcnd an l 1" premières étapes du yoga . SI les N ad is co n-
tiennen t dC5 uupuretés, l'ascension de la Ku ndalin i d ans. le ~h.u.
sbun ma Nad i est seneusement reta rdée. La puret é des N adis Iac ilite
l'a sc.e neion de la Kuodalini. t.es Pra na yam as purifient rapideme nt
le~ N :IlJ i ~ , cl cela co nsmuc la base du yoga. C'es t le fondement
m ême el le commencement du yoga.
De même qu 'on peul a r rête r 100'0 les rouages d 'un e machine
en urr êtan t le rou age principal, de même un peul contrôler les Io nc-
tio O\ ~l r):a n iQ ues el le Pr a na subtil ct I" Yl:hiq ue en contrôlant sim-
plemcnt le so utlle . C e..t la raison po ur laquelle les Prana yam as so nt
pre'ol,:rils po ur IJ. malt rise d u Prana .
l e Pra na co n..m ue la su bsta nce du menta l. En con tr ôla nt le
Pra na o n co ntr ôle le mental ainsi que l' énergie seJ.uelle CVce rya),
car I~ Pra na, l'é nergie 'ielluelle el le ment al d ériven t d 'une seule
cl même sou rce. n e mime, si l'o n ccm rôle le men tal , le souille
s'a rrête aulnrnaliqueffil.'nl, c 'est-à -dire que le Prana a élt ma ttrisé.
Il Clisle u n ..yct èr ne ner veux d ans le corps astra l com me il en u iste
d ans le COf P , jlh ysique, Le système ner ve ux d u co rps ph ysique est
c o nstitué de t'ra na gll lssier ISthllola l, alors que le s)'slème nerveux
d u cllrp' a' tr;1I e~ t cnnslitué d u Pra na subtil (,Sub tuna). Il eJ.iste
une reb li" n élro ile enlIe ces deux l' rana... de telle so rte q u'il,
agi\s.:nl r un sur r aul re.
l' ,,, le c..m lcille de r ao.: le rC'ipirato ire. on pcut arr iver à contciller
elfl<>"' acement les d itférenles fundions o.: ucpo relles. O n arr ive facile·
ment ct r apiJ~·men l !I. I:lIOUÔlel ct à développe r le cor ps, r ârne et
l DGA SADHAIU Il)
U S PraNl}lam as
1. De fl!licilé. de puretl.
104 YOGA Of! LA kUNDAUNJ
1. Le Sukha PUrlIaka 1
2. Le Bhturrika Pranayama
O :s expulsio ns respiratoires rapides, forcées et successives ;
lcllcs IO nl les caractéri stiques principales de cet exercice. Le mot
l. Le Swami .Ioil faire alh1.'lion ici il l'C"ndrnit ili lut danl le Muladhar a
Clallra ou let Irois nadi~ . ida, pin, ala et . hu.h umna ee rencontrent.
106 YOGA DE LA KUND,U INI
4. Le Uiiay; Pranayama
5. u Plavini Pranayama
du ~ Ilg .. q UI J'<'111 Ilot rer '!ollr t'e a u pend.uu J .. ll/ e h<: 1If C"l d 'altilh .
Au....i celu i qu i pra llqu c cr i r U H:il:e peul ·il vivre 1'11I..ieur.. jouI'
un.. a utre n" urr ilu le t.Itlo(" l'au . 1: t'!C\ e .....11 r ,Uf IIIIt'r "lemenl C IlfT l lOr
. 'i l buvait de l'e au , r OIll l'en \',, yer d.r r rs I'e..' .. m;,c. te t I l t ll: lI ~ se
JOnfle un J'C u. e l 'li \'l ' U' le t.•pel d l'" . 1 "' RI ~ . un 'io n r a rlicull C't s'en
dé(l a ~e , Une pr ati q ue f::r aduelle e l l Ile Il'Ide. AUl'ii r ail le d 'un guide
bie n ve rvé dan 'i /.1 science d l''1 l' r;l!I;I)'a ll1:1'i (·..t-ette n écevsaire. L'élève
le rempln r e.lnnl ;,c J 'a ir peu à peu en l'av alan t. Une (n i'l );1 pra .
tiqu e te rmin ée . l'air dnit être l'11Illpli:I('II.c nt éhrniné . Ccc i ee fait
plH la pratiq ue J e LJddl ya na lIa odha el le hoq uce.
7. La guérison li distance
Les deu x ( iuna, 'Lamas cl Ra j;l\ ' cons titue nt une so rte de voile
d'igno rance enve top panr l'cs prit. Cc voile CNt retiré par la p ratique
du Pra na yam a. U ne fuis o.:c voi je e nlevé, la vérita ble na ture de
l'âm e est réa hsée. La su bctance de lespru (C hitta] est, en elle-m ême,
consu euée de pa rtic ules Sauwiques', mai s elle est envelo ppée par
le Raja, et le Tamas. de la même maniè re q u'un feu est enveloppé
de f umée. Il n'exist e pas d'e xerc ice Jllm pur iliant que le Pr an a yarn a :
il donne la pure lé, el la lumi ère de Id c o n na icea nce hrille. Chez le
yugÎ, les effets d u d cctin q ui recouvre nt et cachen t la con na issance
et Je disce rnement so n t annulés par la prat ique d u P ra na yama. A
cause du pouvoir hallucin an t du désir, l'essen ce de l'h o m me, qui
est, en réali té, lumi neu se, est submergée cl l'individu se la isse aller
l U vice . Mais Grace au Prana yama, les effets du destin qui cache nt
Il lumi ère el Iiguten l le yugi à la na issa nce, so nt att énués et finale-
ment dé truits,
• Le men tal est prépa ré pou r la co ncentra tio n . ; YU,l;'u Su tra
de Pat anjali ( Il-53). Le menta l peu t être concentré avec ellicacité
dès que le voile q ui c ac hai t la lumière Mil en levé. Le me ntal d evient
tout à fait slable, 1 comme une flamme dans un endroit oû il n 'y
• pas de brise • : l'éncrgje pe rturb at rice il été élim inée,
Le mot Pran ayama e't pa rfois uu lisë po ur signifie r à la fo is
l'inspirati on , la rétenti un ct l'expiration du so uttle. Parfo is également
on utilise ce mot po ur désito:ner ru ne de en pha~ res piratoires .
Lo rsqu e "é nergie pr anique se d irige d ans l'élémen t-espace ", 1.
res piration se ralerun. A ce moment il esl Iucile de l'arr êter complè-
temen t. L'acti vité men tale sera au_ssi ralent ie par la pratique du
Pra nayama. et il en rés ultera le d étach ement IVairap:ya ).
Le cor ps dev ient mince , fort el sain, L'e xcès de ~ rai ,se es t
t liminé, le visage devien t rayonna nt. le, yeux brille nt co mme d e'
diam ant s. Celui qui le pratique devient très beau . Sa voix d evient
do uce et harmonie use . Les so ns inté rieu rs psyc hiq ues (Anaha ta ) le
manifest en l et le YUl(i les en tend disunctemem. Il se libère d e routes
sortes d e maladies , Il s'établit da ns l'ab stinence lBrahm acharya ).
L'é ne-gie sex uelle est calmée el stab ilisée. La cha leur dig estive (l a-
Ihar ahni ) est augmentée. L'adepte se perfectionne \ i bien d ans l'a bs ti-
1. L'inertie cl l'aO:livitt,
2 C'estâ-dtre de vibra liom lumin euses. harl11orJieu\C\ ct pai'lt>les.
J. ""18. Tart....a : terme ~&a tC' rn en l ulllI"" I" r'll.lu ·" n parte lit' 1.
consc en ce pure, Iilenueu5C, ..ns forme, •• ns limilet, lucide cl paislhle.
1III YUljA DP- lA K UMD~I
nence que son t'..prit n'e st plu.. troublé - mê me si une (te voulait
I'cmbruce r . L'ap~1i 1 "'1 bu n. l .c!lI Ha di, sont pur ifiés. La d i..penion
IVlk ..hc pat c"l ëurmn ée ct le me nla l devient coecentr ë. Les G unu
Ita ja.. ct Tama.. sont d~t ru i l'. Le me nlal est pr~pa r~ à la conoeo ·
trauon I n har a na ) cl à la médita tion (D hya Da). Ln eacrë tio œ œr-
J"lfdlt".. dimin ut'nl. Une pr aliq ue r~~ulière ëveiëe la fo rce spirituelle
ior ëneure ct la lum iè re spirilud lc : r espril de vien t pais ible ct bee -
re ux. 1: ••dep te dC'vien l un t... rd bvare to. c'est-à-dire un yogî c hez qui
la tor ce ceauclle se d lri~ ver s le h..ut . To u.. les pouvoirs pychiq ua
""'nt ull h'nus. m<l i, seul.. In adq'IC'Ii a vancis o btiend ront tous (:e1;
eë n ëüce
l'c ndant lo us les e xerc jces, un peul répé ter un nom sac re
comme Ra ma, Shiva. la Gayat ri, o u n'importe qu el au tre Mantra.
Si l'on n'a pas de Ma ntra, o n peul r épéte r un c hiff re q uelco nq ue .
Néanmoins, ln Mantras • Gayatri . o u • O M • "-Int ln meilleu rs
pour le Pranayama. Au d~ bul . il Iaut r~glll :lt io;c r la d urée de I'inspi-
ra tiu n, de l'u pirillion el de la r ëtennon e n ~ fo mbnl \lU une un i!t
de lem r~. Mais le ra ppo rt e ntre les durées s'~ labl i t a uto ma tiq ue me nt
Iorsqu '.. n pra tiq ue les troi s phases respiral oires a u..si Ienleme nt q ue
possib lt' sa n.. épeou ver de gê ne. Lorsque l'o n est plus avancé da m
1. pral " lue . ce n'est plus la pein e de compter ln unit k de temps.
Le Il...n ra pport s'établit spont anéme nt grAce à lbabitooe, Les po u-
mom \. -us diro nt qua nd VOU\ au rez term ine le nombre vou lu de
Pr a na )'amas.
JI ne fa ut pas prat iquer les P ra na yama a jU'>q u'l la fati gue . Pen-
dant cl a près la pra tiq ue, il fa ut to ujoun q ue l'esprit soi t jo yeux ct
viJII:ourc ul . Après la pratiqu e o n doit se senti r totaleme nt fa frakhi
el re vit d li~ . Au '\."i n'est-il pa" bo n de s'ast rei ndre à trop de r~gles
Irtgles J e conduite, ac tes philanthro piques, e tc.).
Nt' pas pre ndre un bain immédiat ement a prb la sëeoce de
l'r a na ) dma ; $C reposer pendan t une demi-heure, Lo rsq u'o n trampirc
rt nda nl la praliq ue, il n'est pas nécessai re de s'euuyer a vec une
..rvie uc . il est prtfér ab le de sc masser le corps e n f ro lla nt la
' I<.n"pir:.titln sur la peau . Ne pas s'eltJ!'O"C r a ult co urants d 'a ir
h niJ .. :, cc mo mt'nt-Ià.
Il f .ut to ujours in..pi re r cl e ll. pirer l rh lenteœem. sans prod uire
a ucun ....n. sa uf da n.. If" Pran ay a mu co mme Rhasl rilr.a et Kapal bha ti
où l'un éme t un son le plus disc re t possi b le.
Il Ile fa u t pas s'a tte nd re à des bén érices après avui r pr a nq u é
te s l' riln.lya mas se ule men t deux ou trois min ule s penda nt un jo ur
ou tlt'll' . Il faUI a u moins quinze minutes de pratique jou rn aliè re
au début pendanl q uelque tt'm ps. Ainsi il n'est pas bon de nule r
d' lUi <,lI,l' n:ice à un a ul re lo u, les jo urs .
" ;,L.njali n'insi ste pas sur la pra liq ue des diffl!rentes Jo rtel< de
PI·Rua p lDas. Il dil sim plement : • Eltpirez le nlt'ment. puis in..pirel.
fot rt'tcll.-z le souff le. Vou s a Urel un men ta l sta ble, I!qui libr~ el
rRlJnfo. • Ce so nl les Ilatha )"t1Kis q ui o nt dév eltlppé les l'rana )'amas
dfo m .ll1i i..re uplicite ct prupt...~ des eucices var ié' pouva nl ctlOYt'nir
il tOIlS.
1 t' J ébu tant devrait pratiquer l'inspi ral io n t't J'expiration seules
pNld:ml 4Uel"lUe.. jo ur s, sans retenir le so uffle da n'l leJ poumo ns,
L'foxpÎl'lllion doit êt re bie n lent e, c,llme ct prol o nltée ; "a d urée est
lfo .1..11 1> 1.:- de c;t'Ilc de l'in "p iralio n.
,\ \i' lIIC si l',,n pr ;ltiq uc les Pra n'lya m,.s dan s leur aspec t tlémen·
1:'tÏl'fo ..1 prép:H<lh'irt', dans n'impor te quell ... J"t"'IUft' assi..... o u d ebuu l,
il fo sl ...·. I;tin que quelqucs !>t'nélices '\.C kW nl ..t'lIh r. ~b i .. si lin le,
11 2 YOOA DI! LA J:UNDAUI'II
Les Asanas
vers. D;m s Jes textes lac rts a n ribun au die u Shiva , hu it mill e quatre
cenis pl KltU« sont décrues. Parmi elles. q uatre v in , l QUatre SODt
con ~idl! rén comme Jes meüt eur ee. Parm i CCI quatre vingt q ua tre,
trente-deux sont trk im purtan tes et très utiles. Certain es postures
se pr atiquent dan . la pos itio n debout, co mme la T ada sana (l'arbre),
la T rÎlwn'I\a". Il'an Klc l, la G acudasa na (J'aigle), e tc. O'AUUes sont
exécut ëes dans la posi tio n assise, comme la Paschlmct ta nasana (la
pi nccl , 1.. Padnuuna Ile lotus pose), cie. O 'autrn enco re se fo nt
en élan! couché, comme la U nana podau.Da. la Pavannukla u na, etc.
On pos t ures co mme la Sirshasilna (le poirier), la Vrih hasan a ( le
scu,piun). etc.. sont pratiqu ées avec la tête cn bas cl les jambes CD
r ait .
l).tOi le. Icmp5 pn lOb , les Asanls étaie nt pratiqua dan s lei
villages ; les peuples éraient forll el sailli, el il, vivaienl de lo ngues
années. On devrait introd uire les Ala nas dans les écoles el les ccl-
I ~ge '. La ilYmnastique co rpor elle ordina ire ne dt!velorpc que les
muselet supe rficiels d u corps; irAce" celt e mt!thode. on peut devenir
beau et m usclé. Mais les Au nas aflissent en profondeur. sur let
, landes endocrines. In plnus nerveu x el les o r, ancs internes; elles
vi ~n l l la fois le déve lopremenl physique el spirituel. Des instrec-
lions dl!lai lll!es co ncer nan t la tec hni q ue des qua tre vini t quatorze
pos lures principales ont élt! do nnt!n dans mo n livre . VOla AsanaJ ,.
Il co nt ient aussi beauc oup d 'iUustn tioM. Ici je vais donner seulement
quelques -unes des pos tures, ce lles qui sont utiles pour la pratique de
la conce nltalion et la m&lit.l.lion. celles qu i tav orÎltnt l'éveil de la
Ku ndal ini.
aprb l'.
la tëte, la nuque ct le tro nc doivent être en lia ne, c'e st-à-d ire que
1. ccloeee vert ëbrale ne doi t pu être courbée plus que IC' co u rbures
normales. Ceux qui commencent 1 pratiquer le lapa ct la mëd ita tioa
de trente ou quarante ans Ile sont pas capables, en g én éral,
de l 'asseoir en Padma , Siddha ou Swastikasana pend an t un tern pa
luffisamment long. Beauc oup de gens s'auoienl dans n'importe
Al,rb ;&y ... r p"'~'t , ur k ....1 une: c"uve rlur e phëe en qu alr e. $C
rncn ,c ~ gentlu , ru" Cnlldal:e r -.n d" IR b el le, ffiC' IUe J'lor lefre,
Ain..i q ur ln . vanl·br a ' 1''''IoCr C'1I..uilC' le "..m m el dc la lèle entre
IoN <J""UI flMin, enl relacc!n cl ..." uleYe r kt j;&fl\~ IenlC'ffiC'nl JU'"lu'l
cc qu 'C' 11n 'OIe nl Ye,h&:ilk.. M .•mtenir 1:C'lIe f" 'I!>l ure pendanl ci nq
......·..1..1"".. a u J t bul Cl a U~ IIK'lI ler lA <J urc!e gra<J urlleffiC'nl dc q uin u
..n:.. nJn &:11;"116(' V III.OIne. J U ~ u ·.\ J""'U\ " " 1.. lIla inlCnu l'C'nJan l \ inet
~ IICll le' nlllllll," " III.. 1'1.........· 1 le n,rp" k lllcnk"IIL C""UI 4u i .... ni fnrts
C'I \.1 111 ' pc"v('nl jl:a lJc r la ""''''Iure l',",,,,J ..III UIIC' J ellli -hC'lII e en un
I"'\""" C' .le ,kUl toU Irtli.. fil"" 1 " "''''"lfe d 'Olt t ir<: PI,lti411c!e len le·
RK'n l Il n 'y a a ll•.: llfl C .:ra mlc ~ aYtlir <o;i .. n d le lem l"" .. n rc:ut
J'I.. l i" l~ r I:elle' A'''na deu ", t,li.. J\J, l"ur , le m;lt in clic ,nit. E n
pren ;uil cC' ttC' f" ,sl urC' il f;11I1 t Vller tiC'.. mllu velJll"llh , :1\"1.';.. 16 . Thn.
1.. ......... m è llK', rhf'II Cr " 'IIJ" II1\ Ir nlem "nl el ('-Ir ln ndJin n , jama is
P;H 1;1 b" ud le.
LI Si"h:tuna I>o:'u t t)l;.Ic: me lll l Ite e'lI.tc ulle en pl;a\'a nl IC', ma ina
ulr k ",. 1, Je rart et J '"nlrc Jc: 1" "' le, de m,l nihe ~ ("e 'lu e ln
fn, b po inl s d 'a ppu i formen t un trian gle. Celte tec hniq ue co nvent
mieux a ux pe rson nes corpulemes. Si leur sens de l' équilibre ts,l 00n.
l'f'I personnes peuvent evsayer la rorcmii:rc méthode Idoig u emr e-
la ck ). A u d ébu t, o n peut de ma nde r à un a mi de tenir ses ja~s
jusqu' . cc qu 'e lles soie nt bien sti!bln. On peu l au oç,oç,i s'a rd er en
pr-atiquant c elle post ure près d 'un mur. Li! Sishasa na procu re , ne
se nsation de joie Cl de bie n être. Après I'exercke. il C'\I coœeüté de
prendre ci nq minu tes de lI:JlOS ' , roui, de boire une tasse de lair. Il
e xtsee dei personnes q ui ma int iennen t ce tte Asan a de ux o u tltlis
heures de suite.
le s bëeéâces :
Les béo~ces
Voici une pos ture qui est plus d iffic ile l réa liser que la Sarvan-
galana, ca r elle demand e une certaine force physiqu e (voir photo 3
p. 113).
S'aaeaouiller par terre mais avec les orteils re tournés pour que
leur face pla ntaire touche le so l. Soulever le pos térie ur, joindre les
aVllDt-bra.a, et poser sur le so l la paume des mains, les deux auri-
C&Il&ires aa.nt en contact ct les d oigts étant dirigés vers les pieds.
ttc peDCbcr en avant et placer l'abdomen sur les bras qui so nt à
l'horizontale alors que les av an t-bras sont vertica ux. Ainsi on s'usure
un support ferme et sta ble pour pouvoir soulever les jambes et le
Irone et les placer en l'air à l'horizontale. L'abdom en s'a ppuie sur
Icoa bru et les co udes.
Lea dtbutants ont souv ent d es difficultb à garder l'équilibre UDC
lois que les pieds quittent le sol. Pour prévenir d es coups sur la
Ifle en. CU de cbu te, placer un coussin par terre devan t soi. Si 1'0 0
llouve dit6ci.le d'étend re les deu x jam bes vers l'arrière tout de suite,
commencer en étendant l'une d 'elles, puis J'autre. Mais si J'on pench e
le corps CD avant en baissant la tête vers le sol, les pieds s' élèveront
. utomatiquement et on peu t alors étendre les jambes très facile-
n)Cnt, Lonque la posture est bien prise, la tête , le tronc. les fesses,
les cuisles. les jambes et les pieds se trouvent en une ligne droite et
hurizontale, autrement dit par allèle au sol. Cette pose est très bdIc
l rcprdcr.
Une fois la techniq ue de cette Asana bien co m prise, avec un
122 YOGA DE LA ltUNDAI .".
l..es b6Difica :
Cette A sana augmente l'appé tit en stim ulant la chaleur dig estive.
EU(" ~rit la maladie, éveille la Kundalini ct provoque un Ioectica-
1l("lOrllt rt, ulier de Cha ndra nadi (le canal subtil lunaire qui aboutit
à la narine gauche). Dans les m ythologies hind oues la lune es t
suuée au-dessus de la racine du pal ais. Cette lune laisse tomber dei
ge nnes d'un nectar qu i so nt gâché es car elles se mélangent à la
chaleur J &Str ique, La posture de Matsyendra empêche ce nectar
d'être brQlé,
Cette postu re maintient l'épine dorsale souple et donne un bon
1011S Sl1g(" aux or ganes abdominaux. La lombalgie et le rhumatisme
musculaire du dos sont guéris. Les racines nerveuses rachidiennes
et 1(" Jy.~ e nerveux sympathique sont to nifiés , car ils reçoivent un
bon apport sanguin. C'e st une pos ture qui s'accorde parfaitement
avec la pasctlimottanasana.
l..ea b6Difices :
Si l'on s'assied d am cette post ure pend ant quinze minules aprM
... repas. h nourrilure est très bien diglrée. Ceux qui soutfrenl de
1:'4 YOG A OF. LA KUNOAUN I
Exercices
Les Mu dras et les Band has sont des a tt itudes co rpo relles pa rti.
culières po ur r éveil effect if d e la K undalini . D a ns l'écrit sac ré, le
Gh éranda Sam hira, o n trou ve la descnpnon de ving t-cinq Mue ras
ct Bandhas. Les dou ze suiva nts en sont les plu s im po rta nts :
1. le M ura Randha
2. le Jalandhara Band ha
3. le Uddiya na Bandha
4. le Mah a Mudra
5. le Ma ha Band ha
6. le Maha Vedha
7. le Yoga Mud ra
H. le Vip ar eet ak arani Mud ra
9. le Kh ech ar ! Mudra
10. le Va jroli Mudra
11. le Shakti Chala na Mudra
12. le Yoni Mudra.
Beauco up des exercices sont intimement liés les un s aux aut res.
Da m certains il s'agit de com biner de ux ou tr ois Ba nd has et Mud ras ;
cela sera évident lor s de leu r descriptio n. Beau co up de personnes
n'a rrivent pas à co mprend re les techniqu es exact es des Mud ras et
des Ba ndhas co mme elles so nt déc rites dans les textes du Hath a
Yoga , De ce fa it, elles n'en éprouvent pas les bé néfices.
Les e xercices yogiq ues pr a tiq ués régulière ment et co rrecte ment
doiven t sans a ucun do ute procurer à l'ade pte tou t ce q u' il reche rche.
• Il n 'existe rien dan s ce mo nd e q ui a mène a u succès plu s que
les Mudras. •
Les Mueras el les Ba ndhas so nt théra peu tiqu es dan s le cas de
I Z8
1. û Mu la BaM It"
l e talo n ga uch e étant a ppuyé co ntre l'or gane génita l', placer
le talon dr oit à l'end roit juste au -dessus de cet organe, puis contracter
le sphincter t musc je c.rçu!.:toirel de Linus. en aspiran t vers le haut
rApana Va yu ' . Ccc i s'appelle Mula Bandba. L'Apana Vay u, qui
est respon sable de l'éjacul ation ct l'excrétion, a natu rellement ten-
dan ce à descendre. Pa r la pr atiqu e de Mu la Bandh a, l'Apana Va yu
est obligé de se tourner vers le haut du co rps. Oc cett e ma nière,
I"Apa na Vay u est uni au Pr ana (énergie vitale). Le Prana ct l'Apana
unis se d irigent dans le Shusbumna Nadi . C'est à cc mome nt que
le YOl/i atteint la perfect ion dan s le yoga. La Kund alini s'n-eille..
le YOiÎ boit le nectar d 'immortalité . Il sc r éjouit de la présence de
Dieu dans le Sa has rara Cha k.ra. Il obtient des pouvo irs ct les attributs
divins. tels la sa gesse, le reno ncement. la paix, l'amour, c ie, l ODqUC
I"Apa na est uni au Prana. on entend d istinctement les so ns psy.
chiques int érie urs Iles sons de A nah ata ). Ces deu J, so rtes de Prana
s'unissent au son ~ Na d a J ct to us les tro is se d irigenl vers le sommet
du crâne (Bindu}: le yogi attei nt la pe rfect ion dans le yoga. Ce tte
plus haut e étape ne peut pas être atteinte la premiè re fois. On doit
pratiqu er le Mul a Bandha pendant une longue périod e.
La perfection dans la pr ati que des Pranaya ma s s'ac quiert avec
r aide des Bandhas et des ~udras. L'entrafneme nt dans le Mul.
Bandha permet un pa rf ait con trôle séminal , d on ne de la vigueur
nerve use tD hatu Pushtil, soulage la constipation et augme nte la
chaleu r d igestive. Duran t la pr atiq ue de la co ncentration, de la médl-
tatien. des Pr an ayamas ct de toutes les autres activjlés yogiques, ou
peut ajouter le Mul a Bandha.
J. IL Ilddiyana Bandha
4. Le M oha M udr Q
S. Le Maha BaTldh a
6. Le Maha Vedha
7. Le Y oga Mudra
S'asse oir d ans la Padmasana. Placer les paumes des mains sur
les tal ons, Expir er lentement en pliant le corps en ayant jusqu'à ce
que le front touche le sol. Si l'on garde la pose pend ant un certain
temps, on peu r respir er normalemen t. Puis rev enir à la position
verticale en inspirant
Au lieu de placer les m ains sur les talons . on peut aussi passer
les m ains en ar rière du corps en pren an t le poignet gauche dans
la m ain droite. Celte pose élimine toutes so rtes de désordres abdo-
minaux.
8. Le V iparitakarani Mudra
S'a llonger par terr e sur le do s. Soulever les jam bes directement
à la vert icale et soutenir le co rps en plaçant les mains sur les hanches.
Garder les coudes sur le sol. Maintenir cette posture de mani ère
immobile. le soleil demeure à la ra cine du nombril et la lune à la
racine du palais '. Le processus par lequel le soleil se diri ge vers
le haut et la lune est vers le bas s'appelle Viparitakarani Mud ra. les
positiom du soleil el de la lune sont ren versées. le premier jour.
mainteni r le Mudra pendant une minute. Augmenter grad uellement
la d urée jusqu 'à tro is heu res. Après une pratique de six mois les
rid es et les cheveux gris d isparaissent Le yogi qui pratique ce
Moo n. pendant trois heu res rous les jours ne craint plus la mort.
Eta nt don née l'augment ation de la chaleur digestive grâce à ce
M ud ra, ceux qui le pratiquen t penda nt de longues d urées devraient
prendre de Il'gères co nsommations co mme le lait, tou t de suite après
le Kriya.
9. lL K hechan M udra
Voilà un exercice yogique d e très gra nde impo rta nce dans le
Hath a Yoga, U n entra îneme nt d ifficile est nécessaire pou r atteindre
le succès dans ce Mudra. Il existe très peu de personne s expertes
da ns le Vaj rol i Mudra.
L'adepte doit passer un ca théter ' spéc ial dans l'urètre jusqu'à.
\ ingt-cinq centimètres . Puis il doit as pirer de l'eau à. l'intérieu r de
la vessie. Aprh avoir pratiqué cela , certains yogi! arrivent à. aspirer
du lait, puis de Ibuile et même du miel. A la fin, ils aspirent du
mercu re le loog de l'u rètre. Plus lard ils arr ivent à as pirer ces
liquides d ans l'urètre même sans l'aide de cathét er. Ce Mudra est
une aide puissante dam l'abs tinen ce sexuelje. Le premie r jour il
la ut intr od uire le cathéter d ans l'ur ètre de deux cenumêrres seu-
leme nt ; le deuxième jour, de quatre ce ntimè tres ; le tro isi ème jour,
de six ce ntimèt res, et ainsi de suite. S'exerce r progressivement jus-
qu'" ce qu 'on puisse in troduire le cathéter dans l'urèthre de vingt.
cinq centim ètres. Le passage devien t d e pl us en plus libre. Raja
Bharthr uhari pouvait Cai re ce M udr a à merveille.
Mëme une seule goutte d e semence ne peut quitter ce yogi qui
pra tique le Vaj roli Mudra. G râ ce à cet exercice. le yogi peut même
réaspi rer à l'intérieur de la semence qui aurai t co mmencé à so rt ir.
Le yogi qui préserve sa semence pou r la transfo rmer en énergie
spirituelle vainc la mort. Un e odeur ag réable se dégage de son corps .
T rilingaswami de Bénarès étai t un expe rt da ns cet exercice. Le
Swami Kuvala yananda de l'Insti tu t de Lonavla enseigne ce Mudra.
le Va jroli Mudra est a ussi con nu sous le nom d e • Yoni
Mudra e. Néanmoins la description de Yon i Mudra sera d onnée
séparément.
le but de Vajroli Mud ra est de perm ettre au yogi de s'éta blir
parfai teme nt dans la chasteté (Bra hmachary a). Très souvent, lor squ e
les ade ptes pratiqu ent ce Mudra, ils dirigent leur esprit Inconsciem-
ment sur les cent res sexuels, ce qui les empêche de ré ussir. Lorsqu 'on
lit la descript ion de cc M udra, o n comprend clairemen t qu 'une
abstinence stricte est abso lument nécessaire, Pour la pratiq ue de
Vajroli Mud ra il n'y a aucune nécessité de rap por ts sexuels. Parfois
Des instructi ons dét aillées sur la co ncent ratio n vont être données
p lus loin .
Autres exercices
les sid dhis (pou voirs)
t.aya Yoga
INasi ka gra Drishti), ou sur l'endroit ent re les sourc ils (Brumad hya
IJ ri~ ti l, ou encore par la méditation sur les cin q élém ents ou sur
les formules sacrées (m antras) comme • Soha m e, • Ah am Brahma
A ~mi . , • T at T wam Asi . ', ct par beauco up d 'au tres méthodes
aussi.
el sur le sa ng. Paf la lo i d'assoc ia tio n d'id ées, des ima ges d 'au tres
Ir uits peuvent se présenter à l'esprit. le men ta l peu t se laisser
distra ire par d'au tre s idées biza rre.., e t comme nce r à vagabonde r
co mm e d 'ha bitude. pa\\an t en rc..' ue to utes so rtes de ch ose s q u'on
a J'in ten tio n d e {aire. Il faut donc tente r de mai ntenir sa ligne de
pensée e l agi r en sor te q u'elle ne soit pas in ter ro mpue. Il ne fa ut
acc epter a uc une pe nsée q ui ne soi t pas liée étroiteme nt a u sujet d u
mom ent. l e men tal a ura la ten tati on de re prend re ses vief ues
o rniè res el il fau d ra lutt er d ureme nt a u dé but M a is lo rsqu'o n
parviem à une pleine concen tratio n. un immense senti ment de joie
jaillit en soi,
16. De më me que su r le plan ph ysiqu e il existe d es lo i.. de
gravitation, de co hésion . etc. de même il existe des lois bien dl!tinies
sur le plan men tal, comme la loi d'association, de relati on, de
c o ntigulté, etc. Ceux qui pratiquent la conce ntr ation doi vent parfai ·
tem ent comprend re ces lois. Lorsque l'esprit pense à u n objet, il
peut penser à ta ules les qualités et diff érentes parties de l'o bjer ;
lo rsqu'i l pense à une cause, il peut aussi penser aux effets d e cette
cause.
17. Lorsq u'on lit plusieurs Cois avec concentrat ion la Bhagavad
Gua ou la Bibl" on découvre de no uvelles id ées à chaque fois .
la concentrat ion donne la pl!nl!tration d 'esprit el lïntu ition. U sens
ésot érique et subtil des écri tures jaillira dans le champ de la cons -
cience. On comprend ra facileme nt et profond ément les d ifférentes
doc trines philosophiques.
18. Lorsq u'on se concentre sur un objet. il ne s'agit pas de
lutter avec le menta l. Cela provoqu erait d es tension s dans le corps.
ce qu 'il Cau l évite r à tou t prix. Il va ut m ieux pense r d oucement à
l'objet de manière con tinue. Il est très difficile de pra tiquer la
D harana quand on a fa im ou qu 'on souffre d 'une maladi e aiguê.
19. l orsq ue des émotions sursisse nt pendant la concen tration,
ne pas s'en occuper mais co nserver une atti tude im passible. A insi
les émotions s'en iro nt plus vile. Il est inutile de lutter pour les
éca rter, car cela ne Cait que les ren forcer , tou t en Catiguanl la
personne. Rester d onc indifférent. Pou r se libérer des émoti ons,
le véd antiste utilise la formu le : • Je suis le t émoin (Sakshi) des
modifications d u ment al. Je n'en suis pas affecté • . Le Bhakta se
met à prier tout sim plement, et de l' aide vient de D ieu.
20. Le men tal doit être e ntraîn é à se co ncent rer sur des objets
variés, grossiers et subtils, el de ta illes diff ére ntes. A force de s'exercer
il se for mera en soi une habitude puissante, et au momen t où l'on
s'assiéra pour la co ncentration, l' attitud e co nvenab le viendra aussitô t
et facilement.
21. Quand vo us lisez un livre, lisez-le avec concentration. Il
n'es t d 'aucu ne u tilit é de le feuilleter. Lisez une page, fermez le livre
'"
ct co ncentr ez vo us sur ce que vous venez de lire. Cbercbez dC5
corrélat ion.. avec l'enseignemen t d u Gita, des Upanishad" cie.
:!2. Pour un dé butan t la pratique de la co ncentration semble
en nuyeuse et fatigante. Il aura à cre user de nouveaUJ. sillons dans
le menta l et d ans le ce rveau. Apr~ quelque tem ps, d ison s deux ou
tro., mois. il y trouve un gran d intén!t. Il jouît d 'u ne nouvelle
wrl de bon heur. la concentration est la ..cule m an ière de le
d éb rrasser des misères et des tr ibulations. Le seul devoir d e Ib omme
e"it de parveni r à la concentration et grlce 1 ceje-ci d 'atteindre la
bëautcde tinale : la réalisati on du Soi. la charité. les rites et les
sacr iûces (Ra jasuya Vajna ) ne sont rien comparés 1 la concentration.
:!J. Lorsq ue des dësirs surgisse nt dans le mental , ne pu )' I UC·
cee .ber, mais les rejeter dès leur a pparition. Ainli gr âce 1 une pra-
tique pl"OIressi"'e, les désirs peuvent ëu e d iminués. De ce fa it, les
mouv ements du me ntal VODt diminuer eUJ. aUSlli.
24. Il faut se débarrasse r de tou tes sortes de Caibleues mentaJes ,
des ~upenti tions. des idées pl"6conçues, des IOUvenin, etc. AJon KU-
Iemen t on peu t se concentrer.
IV. LES GRANDS
HOMMES
153
Sri Sad asiva Brahrnan, le célè bre yogi, habitai t à N erur, près
de Karur, dan s la r égio n de T richi nop all y. Il Il vécu il y li quelqu e
cen t cinquante ans. Il es t l'auteu r de A trnu Vi/as, Brohma S utra.r
et de plusieurs a utres. ouvrages.
Un jou r il entra dans le Samadhi, l'Extase supr ême, sur les
bords de la nvi ëve Ce uven, et les remous de b rivière le recouvrirent
pe u " peu de boue. D uran t plus ieu rs mois, so n co rps res ta enterr é,
jusq u'" ce qu e d es pa ysans ven us travailler la terre. le blessent à la
tête avec uo outil de tra vail. Du sa ng commença à co uler. les pa y ~ns
en furent très éto nnés . Ils pioch èren t la terre qui en veloppait Sad asiv a
Brahman, et, lorsq u'ils eurent terminé, le yogî sortit du Samadhi :
il se mit debout et partit.
Un a utre jour, quelques pe rso nnes ar mées de b âton s vin ren t
pour fra pper le yogi . ~h is à peine ava ienl-elles soulev é leu n bras
qu'e nes fu ren t incara bles de bo uger. Elles res tèrent paral )'~es, sem-
bl a bles à des statues.
Pend ant un temps, le yogi parco urut le Pil)'S co mme un vaga-
bond. Il ne por tait alors a ucun vêteme nt, Dan s cet éta t de nudité,
il em ra dans le temple d'un Perse. Ce lui-ci se fâcha à un tel po int
qu'ü coupa la main de Sadas iva Brahman avec son po igna rd . Le
yogi pa rtit en na nt, (.·e qui fit penser au Perse que Sadasiva Brahman
d evait être un gra nd sain t. Il prit don c la main de Sada siva Brahma n
e t pa rtit à la recherc he du sage. Il le retrou va seulement trois jours
p lus tard ct lui dit : • Seigneu r, dans ma folie j'ai m util é vot re
bras. Je vous dem and e votre pardon ". Sadasiva tou cha simpleme nt
la partie ble ,~ et a ussitôt une nouvelle ma in a pparut. Puis le saim
pardon na au Perse et le bénit.
154 VOGA DI': L A KUNDALl S I
,}nan a D t .,
T rilinga S M.'ami
G orlJ k. h n<llh
Sri G or akhnath était un grand yogi comme Sri Jnava OcY. Dans
le village de Cha ndragiri sur les bords de la rivtère Godavari , ha bl-
lait un 8 rah mine du nom de SUra;. Sa femme s'appelai t SaraswaÛ.
Ils n'avaient pas d'enfant. U n jour le yogi Matsyendra na lh vînt chez
eux pout mendi er, ct Saraswati le reçu, avec foi, en lui offrant une
très bo nne nourriture. Puis elle se mit 1 pleu rer deYl Dt lui. à C3U-~
de sa stérilit f ct le yogi Ma tsye nd rana th lui donna WJC pincée de
ce ndre sacree n ec la bénédiction pour avoir UD enfant Plus tard,
Sa ra. wati acco ucha d 'un fils. MatsyC'Ddrana lh revin t tcrsqce le gar -
çon eut douze ans et le prit avec lui. Pui s il en voya le garçon l Bad ei
NaraYl n pour qu 'il mène uoc vie austère (T apas). L'histoire raconte
que l'en fant fu t te nté par di fférentes appari tions, mais qu 'il m istl
3 W. tentations , el obti n t par la 5UÏte des Siddhis extr aordinaires. Le
yogi Matsyendranath tra nsmit to us ses pouvoirs au , arçon q ui était
d evenu son disc iple, GoraUmath.
Ainsi Sri Gorakhnath se rendit 1 l'Age de douze ans 1 Badri
Narayan pour mener une vie d'austérit é pend ant douze ans. le ga r-
ço n ne mangeai t pas ct semblait vivre de t'air . fi possédait d es pou .
voirs yogiqun exception nels. Il avait, comm e son martre. Ja pœsl-
bili té d 'entrer dans le corps d 'un autre (Ka maroo pa Siddhi), Une
autre fois iltransfonna une partie d 'une mon la&J1C en or et la ramena
A so n état hab ituel. U n autre jour, il urina sur une roche et ce lle-ci
se tra nsforma en or .
U n jour qu 'il se trou vai t sur les bords de la rivière G odavari, il
étala des feuilles par terre devant les villageois, et soudain les feuilles
sc couvriren t d 'aliments variés ct luxueux scion les goQLS d e chacun .
T o ut le monde prit son repas , A la meme occas ion, lentement. il sc
ra petissa pour pre ndre finalement la fonne d 'Un m oustique (Anima
S id dhi).
Gr âce à son prop re pouvoir yogiquc, il s'es t réduit en cendres
p uis est revenu à sa fo rme originale. Aussi cc yogi pouvait marc her
d ans le ciel (Akasagant anam ). Ainsi il acco mplit beaucoup de sld-
d b is. Raja Bhar trihari I!'tait son disci ple,
YOGA DE. LA K\JHDALlN1
YORi Bhusunda
Parmi les yogis, le yogi Bhusunda est l'un de ceux qui a fai t
l'expéri ence de la vie étem elte (Chiranjivis). Il était un mettre da ns
la science de Pran ayana. On ra conte qu'il b âtit un nid d 'oiseau gigan-
tesque sur la crête sud de Kal pa Vrik sha , située au somme t de la
montagne Maha-M ëru. Il vécut dans ce nid . Il connaissait le passé,
le présent et l'avenir, et pouvait rester assis dans l' état de Samadhi
pendant de longues he ures. Il n'avait plus aucun d ésir. JI avait obtenu
la pa ix et la connaissance supr êmes. JI était là et il l'est encore , jouis-
sa nt de la f élicité d u So i. Il avait une co nnaissance com plète des
cinq so rtes de techni que s de concent ra tion. La pratique assidue d e
ces techniques l'a vait rendu indérendant des cinq ~I~ments. Meme si
toute la terre deva it être brûl ée, il s'élèvera it dans l'espace grâce à
la concent ration sur l'ea u (Apas Dhor an a ). Si des ou ra gans terribles
devaient tout detruire, il se trouverait d ans l'espace (Aka!Jla) grâce à.
la conce ntration sur le: feu CAgni D harana ). Si to ut le monde était
noy é par un déluge, ce yogi pourrait ûoner sut l'ea u grâce à sa
concentration sur l'air {Va yu Dhar ana].
Tirumoo la Naya nar étai t un gra nd yogi qui hab itait à Kailas.
Il possédait les h uit siddhis principaux par la grâce de Na nd i q ui
éta it un adorateur de Shiva . Il était r ami de Agastya Muni . Il q uitta
Kailas pou r venir vivre à B énarès. Plus tar d il alla â Chida mbara m
ct Tiruvaduturai près de Madras. Il resta pend ant quelque tem ps
d ans le temple de Tiru vad at urai afin d 'ador er le Seigneur Shiva . Un
jour il alla dans. un jardin sur les bord s de la rivière Cauveri. el vit
par terre le cada vre d 'u n fermier, JI s'aperçut que tout es les vaches
qui étaie nt autour d u cad avre pleuraient amèrement. Cela to ucha le
cœur de Tirumoolar qUÎ avait de la peine po ur les vaches. Il déposa
so n corps q uelque pa rt, puis il entra dans le cad avre du fermier.
Celui-ci reprit la vie, tou t en éta nt hab ité par l'esprit du yogi, Il prit
soin des vaches penda nt la journée et, à la n uit, les renvoya à leu rs
étables respectives.
La femme du fermi er , qui n'etait pas au courant de la mort de
son mari, invita T iru moo la chez elle, mais il refusa : il voulait retou r-
ner à so n propre corps. Il le chercha mais il fu t incapabl e de le trou-
ver , ca r il avait d isparu de l'end roit où il l'avait laissé, Soudain le
yogi com prit que c' était l'œuvre d u Seigneur, alors il garda le corps
du fe rmier . Plus ta rd, il alla à Avaduturai où il s'assit sous un arbre
au c ôté ouest d u tem ple pou r écrire un livre de grande valeur, int i-
u uë T irum antram , d ans la langue Tami l. Ce livre contient troi s mille
ven q ui exposen t renseignement essent iel des Védas.
Mo.nsoor
,wiIarepa
Na pol éon Bona parte étai t un homm e qui a van beaucoup c ëve.
lcppé la conce ntr atio n. Son succès était le r6ullat de ce pouvoi r d e
conce ntration.
Il §Ouffrail de plusieurs malad ies : ép ilepsie, ra Je nti~ men l du
cœur, ulcères de l'estomac, etc., et sa ns ces maux, il aura it fait preu ve
d 'une pui'lsaRCe plus gra nde enco re, Il POUUil do rmir quand
il le voulait. Il commençait à ronfler dès qu 'il se menait au lit, Au ssi
se réveillait·il exac tement à l'h eure qu 'il s'éta it fixée. Ceci est une
sorte de Siddhi . Il n'était ni dispersé ni indécis. Il avait d éveloppé à
un très haut degré la ca pacité qu 'a l'esprit de se ten ir ftx ë à un seul
po int Œ kagrata ). Les yogis fon t exactemen t la même chose.
Napoléon pou vait isoler n'importe q uelle pensée de son ce rveau,
y réfléchir aussi longtemps qu'il voulai t, puis la renvoyer lorsq u'il
a va it terminé.
Il do rmait p rofond éme nt. même penda nt la guerre; la nui t, il
n e se so uciait de rien. Tout ccci était dO à sa ca pacité de se conce rt-
trer. La ccncentranon peut accomplir n'im porte quo i. Sans la concen-
tra tio n de l'esprit, rien ne peut être accom pli.
MM . G ladstone et Balfou r possédaient une bonne concentration
uni au Soi. Les êtres et les forces avec lesquels on est au contact pen-
d ant la pre mière péric-ta de sa Sadhana appartiennent au monde
astral. les fo rmes lumineuses représentent des divinit és des plans
me nta ux et d 'aut res plans supérieurs. Ces divinit és descendent pour
bénir (Daman) et encourager les adeptes . Parf ois ces fo rmes lumi-
ne uses représentent aussi d ifférentes sortes d'é nergi es (Shak. tis). Soyez
rec on nai ssant envers ces manifestations et prat iquez un cu lte d 'ed o-
ration men tale dès qu 'elles se présenten t devant vous.
Néa nmoins, il ne faudrait pas perdre son temps à contem pler
ces visio ns. Ce ne serait que de: la curiosité, Les visions sont de deux
sor tes : subjectives et objectives, c'est-à-d ire soit des créations de son
propre mental, soit des réal ités appartenant à des plans subtils de la
matière. Toue l'univer s est fait de plans de matière a..-ec différents
d egrés de densit é. Les vibrati ons rythmées des éléments subtils (Tan -
ma tras), à des degrés vari és, do nnent naissance à la for mation des
différ ents plans. Les êtres et les fo rces de ces plans peuvent être vus
pen dant les visions. Dans certa ins cas, les objets vus dan s la vision
son t imaginai res, comme une cristallisation d'une activit é intense de
la pensée . Il s'agit de bien dé velopper son discernement.
US éIérruntaw: (Bhutas)
méd ita tion et s'i ls désirent a ller plus loin , ils sero nt obli gés de se
retircr~ dan s la solitude, en se co upant tot alement des activités du
monde. Le travai l devient un obstacle à la méditati on pou r des
ade p tes ava ncés d a ns le yog a.
I! est préférable de vine seul. T eni r un age nda spirituel et y noter
toutes ses ex périences. Lo rsq u'o n a fai t vœu de si lence , ne pa s é bau-
cher de s ges tes et émett re des so ns a fin de co mmuni q uer. Cela aura
les m êmes effets que si l'on pariait, et fait perdre autant d 'énergie.
Co nserver cette énergie et f utiliser po ur le Japa {la pri ère) et la médi-
tati on.
Les ade ptes qui essayent de suivre la voie du renoncement
(N ivritti M arga ) devienne nt, en général et après quelque temps, pares -
seux, car ils n'o nt pas appris comment util iser l'énergie menta le, Très
souvent , ils ne suivent pas complètement les instru ctions de leur
maître et ils n'arrivent pas à mainten ir une di sciplin e de tous les
jours. Hien entendu , il ~ peuvent obtenir un détachement (Va iragya),
m ais ils n 'a uron t pas d 'expériences d 'o rd re spi rituel. Finaleme nt, ils
n'accom plissent aucun progrès spirituel.
Ceux qui veuleut s'isole r pour suiv re la voie d u renoncement,
devra ient observer le silence total, tou t en disciplinant leur sens, leur
ment al et leur corp s petulant qu'ils fréq uenten t encore le monde ordi -
naire. Ils devraien t sc nrratncr à une vie d ure et difficile, man ger une
no urri ture simple, marcher pieds nus dans le ven t, la pluie, etc, Alors
seulement ils pourro nt supporter la vie rigoureuse d 'un ascète . Ils
doiven t ignor er tout e fai blesse.
Dan s le cas où les circonst ances empêcheraient l'adep te d 'obser-
ver le silence, il devrai t au moins éviter d e par ler longuement, et sur-
tout de parle r afin de se meure en valeur vis-à-vis des autres. Eviter
str ictement toute discussion vaine et se retirer de la socié té le plu s
possible, garda nt juste les contacts indi spensabl es. T rop parler n'est
qu'un gaspillage inutile d 'énergie. Lorsque ce tte énergie est pré servée
grâce à la discipline du silence, elle se tr ansforme en énergie supé-
rieure (Ojas Shakti), ce qui est une aide puissan te dans le travail spi-
ritue l.
Un adepte devrait toujours rester seul. C'est un fa cteur impor-
tant en ce qu i concerne l'évolution spirituelle. Il est très dan gereux
de fréq uenter des perso nnes m ariées. La so litude est ce qu 'il y a de
mieux,
Toutes les énergies d oivent être soigneusement préservées. Après
s' être retirés dans la solitude pendan t une cou rte durée, les adeptes
Je do ivent pas abandonner leurs pratiques pour revenir à la vie ord i-
saire. Les résultats obtenus par cinq ans de dure ascèse d ans la soli-
tude sero nt anéan tis irréméd iablement en l'espace d 'Un mois par la
fréquen tat ion des gens du monde. Beauc oup de per sonnes dans de
EXPÉRIENCES ET CONS Eil S 171
telles situations se sont plain tes devant moi d 'avoir perdu tou te POS-
sibilité de concentration.
Une fois qu 'un yogi a attein t la perfection d ans le yoga, il peut
revenir à la vie de tous les homm es à cond ition de ne pas être affecté,
si peu que ce soit, par les vibra tions négat ives et hostiles d u monde.
Aucun mal n'est il. cr aindre, si l 'on fréquente des personnes qui
s'ad onnent elles aussi aux disc iplines de yoga. On peut discuter del>
aspects variés de la phi losophie . Il est même excellent de se trouver
dans la présence de per sonnes spirituellement supérieures et qui ont
déjà expérimenté l'Exta se de la transe sam adhique. Beauco up
d'adepte s revien nent à la vie ordinaire avant d 'atteindre la perfection
dans le yoga ; ils donnent des démonstration s de leurs pouvoirs secon-
daires afin d 'obtenir la cé lébrité et de satisfaire leurs désirs. Ces
hommes sc sont dég rad és à un niveau inférieur à celui des hommes
ordinaires.
T out doit être fait graduellement. Il est très difficile pour quel-
qu'un qui étai t hab itué à la vie du monde de se re tirer dans une soli-
tude complète. Pour un débutan t, il est très douloureux et difficile
de rester en réclusion. Il faudrait s'y habituer progr essivement pa r
la pratique du silence le plus souvent possible.
L'e ndroit qui favori se votre concentration d 'esprit est celui qui
convien t à vos exerc ices yogiques. 11 ne sert à rien d 'errer d 'un end roit
à un autre.
Ceux qui suivent la voie du Karm a yoga do ivent être dësinr ëres-
sés et sans égoïsme. Ils ne doivent pas attendre une récompense o u
une app réciation pour le trava il qu'ils acomplissent (Nlshkam ya). Ils
doivent gar der leur égalité d'espri t aussi bien dans le succès que d ans
l'échec.
A partir du moment où le mental de vient pur (Chitla Shuddi), il
faut abando nner les actes philanthropiques et se retirer dans la soli -
tude pour s'adonner à la méditation uniquement.
La plupart des difficultés que l'on rencontre dans la vie courante
sont du es à un contrôle in suffisant sur le mental. Par exemple, si
quelqu'un fait du mal à une personne, celle-ci ressent une envie
im m éd iate de se venger. C'es t la loi de l'anc ien testament : • ail po ur
œil et dent pou r dent _. Mais toute réaction négat ive démontre que
l'esprit n 'est pas sous con trôle. La colère fait perdre beaucoup d 'éner-
gie à celui qui la subit ct rend impossible un état d 'esprit équi libré.
La colère est à la racine de beaucoup d 'autres impuretés. Dominer
sa co lère , c'est la transformer en une énerg ie si puissante qu'elle
pourrait soulever le mon de entier.
Rien qu 'une légère surcharge de l'esto mac per turbera la médi -
tation. Le mental est directement lié aux nerfs gastriques. T rop man-
ger rend l'adepte somno lent. Il fau t s'entr aîner à une modération
alim entaire.
172 VOG A DE LA KUNDALl!'i1
la journee. res ter l!\'eilh! ta rd la nuit. l'excès dam les ra pports sexuels,
tr op de co ntact' avec ln fou les ' , la r étention des urines et des
ma n ëres f«ales', l'absorption d 'une nourrüure malsaine et I'escës
de travai l intellectue l. Lorsqu'u n yogi est a fftctl! d 'u ne maladie due
à r une d es causes ci -dessus. il imagine que ce sont les pratiques
~ ogiques q ui ont provoqué cette mala die. Cela reprttente le premier
obstacle d ans Je yoga. 1
paresse. la tend a nce à chercher une jouissance senso rielle, les notioDS
fau ....es. la mauvaise compréhension, I'in stabihté, et cc qui provoque
la d istraction sont to us des obstacles. •
(Yoga Sutra 1-30).
1. En . ng1.is :
• Un homme dont le mental est du monde 1 •
• A worldly minded man 1 .
2. Ceci ~'I pplique surtout eux moines en Inde qui avaienl pri s
n abitude de I.e d éplacer d'un endroil l un a utre.
3, China veut IU$.'lIi dire • subconscient _.
178 YOGA DE LA KUNDALI SI
le corps de la Kun dali ni. Passant li. travers le Lalana Cha kra ' , la
Kund alini atte int le Ajna Cbakra ', où la fo rme supérieure du d ieu
d estructeur (Parama Shiva), la déesse du temps et de la m ort (Siddha
K ali) et tout ce qui appartient au domaine de Ajna Cha kra sont r éso r,
bés dans le corps de la Kundalini. L'espace ou l'Ak asha, d ont les
vibrations ressemblen t au son • H ang D, sc résorbe d ans l'esprit
(Ma nas Chakra), lequel à son tour se résorbe dan s le corps de la
K undalini . Le Ajna Chak ra est aussi co nnu sous le no m de • nœud
du seigne ur . (Rudra-G ranthi). Une fo is que ce Chakra a été percé
par la K und alîn i, celle-ci s'uni t alors spontanéme nt au Soi sup rême
(Pa ramashiva). Pend an t que la Ku ndalini monte du lotus à de ux
pétales (Ajna Chakra), le So n primo rdiaJ (Nada), Je so n sacré de Om
(Pranava), ete. sont résorbés dans le co rps de la Kundahni .
A insi, dans sa progression ascendante , la Kundalini résorbe en
elle-mêm e les vingt quatre éléments (Tattwa s) ou faculté s, comme n,
çant avec les éléme nts gross iers puis de plus en plus sub tils. E lle
s' unit ensuite et devien t une avec le Soi suprême (P aram ashi va). D e
ce tte union s'éco ule un nectar ' q ui inonde le co rps humain (Kshu,
d rabrah ma nda). C'est alors que le yogi oublie to ut de ce monde pour
s'abîm er d ans une félicité in effable.
P ar la suite, voici ce que fait l'adepte: il médite sur le Ma ntra
de l'air qui est la vibration . Yang . ' comme s'il était présent da ns
la narine gauc he. Puis il inspire par la nar ine gauche (qui co rrespo nd
à Ida Nadi) ' en répé ta nt le Man tra . Yan g . seize fois. Ensui te il
garde ses poumons pleins en bouchant ses narines. pendant soixante
quat re répétitions du Mantra. Enfin il expire par la narine d roite
(Pingala Na di) en répéta nt le Mantra tren te deu x fois. Penda nt la
rétent io n du souffle et l' expiration, il se re présen te . l'h omme noir du
péché . (Papapurusha] en train de s'effacer dans le cô té gauche d e la
cav ité abdomina le. ( Le 1 Papapuru sha e peut être visualisé comme
un petit homm e noir et co léreux dans le côté gauche de l'abd om en.
Il a la taille d 'u n pouce ; ses yeux et sa barbe sont rouges ; il tient
à la m ain une épée et un bouclier. II tient toujours sa tête basse. TI
est l'ima ge du mal).
Ens uite J'ade pte com mence à méditer sur le Mantra . Ran g .
d ont la co uleur est rou ge et qui sc situe dans le Man ipura Chakra '.
Pen d ant qu 'il inspire par la nari ne gauche, il répète le Man tr a
1. Au niveau du palais.
2. Situé entre les sourcils.
3. lumière, félicité, paix, etc.
4. « Yang. : son sacré, à ne pas confondre avec les principes Yin
et Ya ng.
5. Revoir le chapitre Il concernant les Nadis. Le Ida Nadi est le
c.lnal subtil lunaire.
6. Au niveau du nombril.
''''
VIXi A DE L A K UNDALlN'1
• Rang . seize fois. puis il ferme ses nar ines. G ardant les poumo ns
pleins. il répète ment alement le Man tra soixa nte qu atre fois. Pendant
ce Jap a. l'ade pte visua lise le corp s du • petit homme noir . cn train
d 'être br ûlé et rédu it en cendre. P uis le yogi expire pa r la nari ne
d rutle en ré péta nt me nta lemen t le Ma ntra tre nte de ux fois.
le yogi co ntinue ses pratiq ues en méditant sur le Mantra de la
lun e . T hang • . Il inspire par la narine gauc he (Ida Nadi), répétant
men ta jemen t le Manl ra • Thang . seize fois. Puis il reuem r ait dam
ses po umo ns pend ant la ré péti tion d u Man tr a soixante qua tre fois.
En suite il expire par la na rine d roi te (Pinga la) en r épétant le Ma ntra
trent e deux Cois. Pend ant l'inspiration, la rétention el l'exp iration, le
)'ogi visualise la fo rm atio n d 'un nouveau corps cëlesre ' à. partir du
nectar qUÎ s 'écoule d e la lune.
D'une man ière semblab le, en util isant le Mantra 1 Vang s, la
formatio n de ce nou veau corps co ntinue. En utilisant Le M antra
1 La ng ", cette formation est fortifiée et achevée. En fin, grâce: a u
Ma nrra 1 Soham ., l'ad ept e d irige l'âm e ind ividualisée (J ivauna ) dans
le cœur. De ce lte manière la K und alini, q ui a jo ui de so n uni o n a u
Soi su prême lPa ramashi~'a ), commence so n voyage de retou r. Lo rs--
qu 'elle repa sse par ch acun des Cha kras, tout ce q u'elle avait réso r bé
en e lle-m'::me se dé~al!'e de nouv eau de la Kunda lini po ur reprendre
dan s le Chak ra .
Ainsi la K unda lini revient a u Mu /ad ha ra Chakra, et toutes les
ent ités déc rues dans le. Ch ak ras se trou vent là où elles étaient ava nt
I'évei! d e la Kundali ni.
Il eet bo n de tenir un a genda spirituel d ans leq uel o n ma rquera
chaque mois ses expériences et ses pra tiq ues afin de vé rifier so n pro-
grès. Si l'on désire un pro grès spirituel ra pide il est importa nt de to ut
noter da ns l'agenda . La tr a nsforma tion de la na tu re h umaine
dem a nde un rra ...a il spirituel rigou reux . En deho rs des q uestio ns q ui
se trou ven t da m l'a gend a spirituel à la fin d e ce livre, il fa ud ra it
é ta blir un e co lo nne ou inscrire les rema rq ues suiva ntes :
l , Le co rps glorieux.
2. L n ja pa mata est un lo ng collier fait avec des semences d'a rbres
qui pou ssent au Népal et ailleurs. Ce collier est utilise! pour compter le
nombre de fois que le yogi répète son mantra, comme les ch rétiens
avec leur cha pelet.
exeéanaœs ET CONSEtL."
'"
- Comment est ten ue cette pièce ?
- Lisez-vou s la Bhagavod Git a (écriture sacrée de l'I nde ) et
est -ce qu e vous comprenez bien so n se ns?
VI. YOGA-KUNDALINI
UPANISHAD
NOTE DE L'EDITEUR
Introduction
1. E";o,~ ..t, en eoP ail. Sivanillnda YeUt dire que le rosi ne perd
pu un certain • , oGt . (rua) (\q d'losa. U lUJCQl la félia l!! et l'am oUT
1an1 le fond lb dlosa.
111)4 YOGA OE LA K UNDALI NI
De ces deux form es, Prana et Vasana , l' adepte en yoga devrait
con trôler la première grâce à une alimentation modérée, aux Asan as
et à Shakli Chalana.
a Gautam a ' J Je vais expliquer le sens de ces trois d isciplines.
Ecoutez atten tivement.
Le yog i devra it absorber une nour riture douce et nutritive, Il
ne d evrai t remplir que la m oitié de son estomac. Un quart sera
rése rvé à l'ea u, et le dernier qua rt devrait rester libre. Voilà ce qu 'on
en tend par la m odération alimentaire
Ici se tro uve une d escrip tion de ces de ux pos tu res impo rta ntes.
No ue re nvoyo ns Je lecteu r a u cha pitre III : Asanas.
Le ) ogi qui est sage de vrai t d iriger la Kundalini de Mul adh ara
Chaha à Sa hasrara Cha kra, a u so mmet de la tête. Ce processus
s'apr<'IIe Sha kti-Chalan a.
La Kundalini devrait passer par le Svadish tha na O aha. le
Manipura Chakra au niveau du nom bril. les anaha ta Chakra a u
niveau d u cœur, le Vîshuddha Cha kra au niveau de la gorge, cl le
Ajna Cha kr a a u ni veau de l'espace entre les sourcils.
Po ur stimuler la Kund alin i d eux choses sont nécessaires : la sti-
mulation du canal subtil centra l (Saraswa lÎ Nadi } et le contrôle du
Prana ou du so uille.
u Samswaü Chatana
C'est de celte manière que la Kund alini entre dans l'embo uchu re
du Sushum na N adi.
En mème temps que la Kundalini, le Prana ent re lui aussi dans
le Sushumna Nadi.
L'adepte d ilate la région d u nom bril en com pri mant sa go rge
avec son menton. Ensu ite J'adepte seco ue le Sara swa ti Nadi et envoie
le Prana jusq u'a u thora x. Par la contrac tion de la go rge, le Prana
s'élève au-dessus d u thorax.
Le Sa ras wa ti Nadi est doué de vibrations sonores. D devrait
être stimulé ou animé tous les jours.
Le simple fait de seco uer le Saraswati Nadi guér it J'adepte de
l'hydropisie. des malad ies de l'estomac et de la rate, et to ute autre
malad ie prenan t so n origine d ans l'estomac.
L' élëve doit choisir un endroit pur , beau ct prop re, où il ne sera
dérangé ni par le fro id, ni par le chaud , ni par l'h umidit é. D ans ce
lieu l'élève trouve un emplacem en t agréa ble pour s'asseoir, ni trop
haut ni tro p bas. Il s'assied sur ce siège en Padm asana, puis il secoue
le Saraswa ti Nadi jusqu'à ce qu 'il co mmence à vibr er , Il inspire l'air
lentement par la narine droite, aussi lentement que possible sans
éprouver de gêne. Puis il expir e par la narin e gauche. mais seulemen t
après avoir purifié le crâne en for çant le souffl e en haut vers la tête,
Cea d étruit les quatre sortes de maux que peut pro voquer r ait
rV~ y u ), les vers intestinau x sont également d étrui ts. Celle réten tion
desra it être pratiquée sou vent.
19 8 't'OGA DE LA KUNOIl.L1NI
La r étention de Sita/j
1. Voir le chapitre III ; cette respiration n'es t rien d'au tre que le
Bhu trilr.a Pranayama.
2. Par la narine solaire, qui stimule l'énergie vitale comme fait
l'a1ouille d'or de l'acupuncteur.
YOOA- KL'NDALis l UPANISH AD 199
L'adepte d u yoga d oit savoir comment pratiq uer les trois Ban-
dhas : M ula Bandlta, Ud di yana Bandha et Jalo ndhara Band ha .
Le M ula Bandha 1 : le souffle ( A pan a) qui a tendance à des -
cendre est obligé de mo nter grâce à la contractio n du sphincter anal.
L'A pana dans son mouvement ascend ant att eint le fe u, cc qui
augmente la chaleur et finit par un ir l'Apana, le feu et le Prana
{souffle qui tend .l monter).
Ce feu (Agni) devient uês chaud et c'est celte chaleur qui est
responsable de l'é veil de la Kundalini.
Celle-c i fa it un bruit de sifflement ct se redresse comme un ser-
pent qu'on bat d 'une branche d'arbre. De celle manière . elle entre
dans le trou du Brahm anadi ou Susbumca Nadi. C'est pour cela que
le Mulaban dha est reco mmandé co mme une pra tique quotidienne
aux yogis.
Le Ud diyana Bandha : le Prana mont e d ans le Shushumna Nadi
grace .l ce Band ha, d 'où le nom :. • Uddiya na •. lorsque Je Pr ana
attei nt le niveau du nom bri l, il dissout les impuretés ct les malad ies
qui pr enn en t leur origine à cet endroit. Ce bandha doit être pratiq ué
fréquem ment.
le Jalandhar a Bandha 1 : ce Bandh a empêche que trop de 'IOuftle
(Va yu ) monte à la tête.
le Pran a s'achemine à travers le Brabm anadi (le canal subtil
central) lorsque le cou est contracté par l'ap pui du menton contre
le ste rn um. Dans cette posture le yogi d evrait stim uler le Saras wa ti
Nadi et contrôler le Prana.
1.01 K und a lini s'achemi ne alors a u cœu r d u Sah a vrar a Cha kra .
Elle a b:Hxt nnne les h uit Icrmev de h Na ture H'r .l l..rÎtÎ I la terre.
l'eau . le fe u, l'air. l' éther , le me nta J. lmrellcct et l'ego.
Ap rc.. a vo ir pris dan s S(Jn é treinte l'œil. le ment a l. 10: Pra na. cie..
la 1\undalini va à la. rencontre de Shiva 1Je SOÎ ~ e l. pr enant Shiva
au ..~ i dans 'iiln é trei nte , elte se d i\ sout a u ni..ca u de Sah."ear a Ch ak ra.
Ain'ii k liq uid e sérninall Rojas-Shulla l "lui ,,'t lhe. '\oC di rige ..'ers
Shiu en mime te mps que le sooûlc su btil (.\ b r u l o u \'3)'UI. Le Pr ana
e l r Ap a na continuent d 'e ", js'er mais de viennent éga ux et ~qur hbré<i .
Ca r les Prana.. sont présent.. en tou tev ch ose-. , ra nde.. el petites,
d~ri pl i bl ~ et indescriptibles, ai n..i "lUt: le fe u e..1 toUjOUT' prése nt
d an.. l'or '. l e sotltfte ainsi SC' disscut ' .
N~, ensembje de la même source, le Pran a el l'A pana ~ dis .
solv em en présenc e de Sh iva dans le Sa havrara Cha h a. Etant arriv és
à un éta t d 'tq uilibre. il.. ne sont plus sUjets ;l U X mou \'C'mcnts mon-
lanl' et descendan ts.
Alors le yogi SC' r éjouir, car le Prana ,'~ t;a le ('t s'étend, et It's
fonctions q u'il soutenait s'a tténue nt (' 1 sc réduise nt à res sentiel : le
me nta l SC' réd uit el n'existe que socs fo rme de l égh~ impressio ns
inoffensives ; la parole demeure seulement sous la forme el par la
(onction d e la mémoi re.
Tous les souffles vita ux à cc mo ment s'é talen t à tra vers le corps
du l"ogi . comme un morceau d'or chau tf~ su r le feu dans un creu..et.
Fend ant If' Sam adhi, IOU' l'SI l'Aplriml'rltt f'ft ' ont qUl' co nscience
s' élèvent dan s l'esprit, par exe m ple l'il lusion par laqu elle on prend
une cord e pour un serpent.
Le yogi devrait réaliser l' unicité de toutes choses, de l'âme indl-
vidualisée jusqu 'au Tém o in (T ur iya}, d u microc osme jusqu 'a u m acro-
c osme, du Soi ct de l'é tat non-manifesté, d u So i qu i se révèle en soi-
m êm e ct de la Co nscience qu i se trou ve cn chaq ue être.
Le Samadhi-yoga
1. L'image du serpent.
203
La connaissance de Khechari 1
1. Ce texte est t orc émenr obscur, du fait que seul celui qui mérite
de recevoir la connaissance de k échari, doit la comprendre.
2. Le mot sanskrit • Melana _ veut dire : • joindre _ ou • unir _.
Aucune a utre explication n'est donnée dans le livre. Aussi je conserve
le mot • Melana », comme l'a fait Sivananda .
2<J4 YOGA DE LA l( UNl)ALl NI
Ù K hechari M antra
J. Ceci ne doit pas être pratiqué sans les instructions d'un maître
compé tent.
YOGA DI!. LA I:UNDAt 1""
D~ cette façon , par une pratique progren ive penda nt Irois iIIn."
la lan gue em ve l se place r 1 b racine d~ cheveux. Obliquement d ie
a ttein t ln ex pari~tiIIUX sur le c ôt é du er âee, ~ I lorsque l'.d~ple dirige
u la ngue ven le bas elle atteint la raci ne de La go rae.
Dans l'espace d 'une autre pé riode d e trois a re. la langue atteint
t t occupe le Ilrahmarandhra '. San, d oute elle s'arrê te à c d endr oit-là.
G rad uellement, elle ouvre la • gra nde porte e qui se trouve d ans la
lite.
L'ad ep te devrait r épéte r les loix parties du Kbechari Bija Man tra
e n les prono nçant n ec: six intona tions différe ntes. L'adepte doi t faire
cel a, s'il veu t obtenir tous les SiJ dhis.
ln motn'emenls IKar.an)au) dCli doigts et des mains, qui .accom·
pa gnem 1.. pron oncia tion d u Mantra, doivent être pra tiqu6 gra due l-
lerrenr. Ces mo uvements ne doi \ent ja mais être pra tiqués tous en
mê me temps, ni tOIlS au dêbut, d,ul:lI cc cas K cor ~ de: l'adepte s'use-
rait rapidement . 0 meilleur dl$ sages, cela doit être accom pli peti t
1 retit.
Lorsque I.J la ngue attein t le Hrahmarandhra par le chemin ext é-
rk ur, I'adepte devrait remet tre sa lan gue en place ap rà avoir retir é
le • verrou • d e 8 rahma, le Dieu créateur. Le • verrou . de Bra hma
ne pe ut pu être maîtri sé, même pa r ln d ieux .
Ap rè<> avoi r pra tiq ~ cela a vec le bout d es doigls penda nt trois
ans, le yogi dev rait d iriger sa langue ven l'i ntérieur, EUe en tre d ans
l'or ifice appelll!: Brab mad waea. C~t • cc moment-là que le yogi fait
su brr à sa lan gue des mouveme nts semblables à ceux d 'une bara tte :
cela s'a ppellt' • ~,b th an a _, en sa nskrit.
!I.tème sam la prat ique de Malhillnill, quel ques yogis sa lC~ anet-
pnt le SidJ hi, h perfection. De mtme, celui q ui coo nah et qui pra ·
tique Se Khcchari Millnlra atteint le Siddhi sans eonaanre MathaDa.
~f a i~ cel ui qu i emploie à la fois la répétition d 'un Manlra et les
mouv ements de la l.anlue cue ille les fruits de ses pratiques ra pide·
ment.
l e )"Clgi d evrait dimi nuer son souffle dans son cœu r e n altacha nt
à <oc<> n~ r i nes u n fil d 'Of", d 'argenl ou de fer. Ce fil métalli que ser a
lié à un autre fil de colon q ui a ët é tre m pé dans d u l'lit. S'asseyant
wn ~ une pos ture conforta ble, ~ yeux bien co nce ntrés à l'en dr oit
entre les sourcils, le yop prat iq ue alors Matha n. très lentement.
En l'e space de six mois, la pra tique de Mathana devient aussi
ndurdle que le sommeil chez les enfa nu. n n'est pas recommand~
de pratiquer Mathana tout le lem ps, mais seulement une fois par
"""-
1. Ln on ûce qui se trouve dan. le IOmmel de: la Il le.
·"OG A · ~t.."""DA Ll S J l'I'AN IS HAD 207
Co mme la lum iè re à l' inte rieur d 'un récipient, le Soi 'le tro uve
à limërieur d u co rps : c'est ainsi q u'on doit penser cette réali té.
Le Soi o u Arma n qui se tro uve d ans le co rps a le'> dimenvions
d 'u n pouce. C'est une lum ière sa ns fumée. Cet A ltm an l'si sa ns
Co r me. Il brille d ans le corps. Il est non-différ encié et immo rtel.
lC"S t rois premiers 31>pt.'CIS de la co nscience co rresponde nt, e n
l 'ho mme, à ses co rps physique. su btil el causal. Les tro is aspects sui-
varna correspondent au x trois corps de l' univers.
D ans sa Io rm a non, l'ho mme a l'appa rence d 'Un œu f ', tout
comme l'u nivers pa raî t da ns la forme d 'un œuf.
Pend an t les trois éta ls d'éveil, de t h e ct de sommeil profond . Je
Soi de la sa gC'1i ~ qui ha bite dans le corps se tro uve dans l'i llusion
à cause de l'ignorance (Maya).
Mais à la suite d 'inn ombrables naissances et, grâce aux e ffets
d'un destin (Karma ) bénéfiqu e. le Soi co mmence à vo uloir reven ir à
son ~lat o rigi nel.
La rec herche commence. Qui sui..-je ? De quelle ma ni ère me
suis-je laissé prendre à cette existence mondaine ? D an s l'état de
sommeil profon d, qu 'elit-ce que je devie ns ? Qu'elil Cl" • je . q ui
s 'eng age dan s les a ffaires d u monde pendant les d eux a utres éta ts
d 'é veil et de rive ?
t 'ou bli du Soi es t le r é..ultat d 'un man que de sagesse. Cet oubli
est d étruit a vec l'a ide de pensées sage s, de la même man ière q u'une
grande q ua nt ité de co lo n est vile br ûlée pa r le feu .
L' étincelle d u Soi se situe dans t' éther (Akas ha) du cœu r. U
o btient , a vec la destr uc tio n de la sagesse terrestre, la Vijna na, la
sa gesse d ivine. Ce lle-ci , lo rsq u 'e lle s' éveille, se d iffuse par tout a vec
la ra pidi té d ' un éclair, elle brûle les deux gai nes ( Kos has) ; la gai ne
de la con na issa nce (Vij nanamaya) et la gaine me ntale (M anom aya].
A partir d e ce mom ent, il n' y a plus q ue le Soi Lui-m ême q ui brille
en l'h om me.
Cel ui qui co ntemple de ce tte ma niè re doit être co nsid éré jusqu 'à
sa mo rt co mme éta nt un libér é-vivant (Jivanmukta ).
Vidtha M uid; 1
Le So; non-duel
p lus en plus. Essa yer d e dompter le men tal par la for ce , c'est co mme
si l'on essa yait d 'at tacher un éléphan t sauvage avec un fil de soie,
Un maî tre ou un instructe ur est indispe nsable à ceux qu i veulent
pratiqu er un yoga spirituel. L'asp irant sur Je chemin yog iq ue devra it
être hum ble. simple, aimable, raffiné, tolérant, bo n er m iséricordieux.
Si c' est la curios ité ct le décir d 'obteni r d es po uvoirs psychiq ues qui
r animent. il ne po urr a ja ma is arriver au succès d an s le yoga. Le
yoga ne consiste pas à s'asseoi r en ta illeur pendant six heures de
s uite, ni d 'arrêter les battements du pou ls ct d u cœu r, ni de se laisser
ente rrer pendant un mois.
L' égoïsme. l'impertinence, l'orgueil, la luxure, le désir de renom -
mée, l'affirmation de soi. l'entêteme nt. la supé riorité, les désirs sen-
suels, la mauvaise com pagnie, la paresse, la gou rm andise, l'excès de
travail ct de bava rd age sont qu elqu es-uns des obsta cles sur la vo ie
du yoga. L'adepte doit admettre ses fautes sponta nément Lors qu'il
est libéré de to utes ses mauvai ses tendances, l' U nion ou le Samadhi
viend ra auto matiquement
Le d isciple de vrait obse rver les règles de bo n ne cond uite, les
abstinences ct les bon nes actions. Il devrait s'asseoir co nfortablemen t
en Pad masan a ou en Siddhasana, restrein dre son souffle, retirer K S
sens de l'ext érieur, contrôler ses pen sées, se concentrer, médi ter afin
d 'atteind re l' Union avec le Soi suprême (N irvi ka lpa Samadhi ou
As.amprajn ata ).
Pui ssiez-vous bri ller comme un yogi parfait grâce à la pratique
d u YOBa. Pui ssiez-vous jouir d 'u ne félicité éternelle.
Yoga II
le yogi devra it bien analyser ses mot ivations, scru ter SC3 pen -
stes el se poser des questions sur la vraie natu re des choses. Il ne
do it pas se laisser prendre au faUll: scint illement du monde ; et lorsque
c'est n écessaire pour aide r autr ui il doit pouvoi r se priver de so n
confort personnel. Il doit sc ra ppeler toujo urs sa nat ure essentielle
ct divine. Voilà le processus d u yoga.
Le Yoga idéa l
Ce r tai ns ade ptes de yoga pen sen t que se ul cel ui qui a le po uvoir
de s'envoler, de m archer sur l'eau et d 'accom plir d'a utres miracles sem-
bla bles, pe ut être appelé un yog i. C'est une trhle err eur. Eire pai -
sible. calme e l jo yeux : avo ir une intense as pira tio n po ur réa liser
D ie u, rend re son esp rit dévoué au serv ice des a utres et se co ntr ô ler
soi-mê me , tel es t le vra i yoga . Se déplacer d an s J'es pace n'esl pas du
yoga. Po urq uoi vouloir voler comme: un oiseau apm avoi r obtenu
la naissance humaine 1 Il fau t avoi r un cœur toujours prêt à servir
n 'im porte qui . Le seul désir du yogi devrait êt re de posséder to utes
les d ivines vert us. Voilà d u yoga ,
Le yogi devrait avoir co mme idéal d 'être bon et d 'accomplir de
bo nnes a ctio ns. Il do it toujou rs être prêt à partager ses biens avec
d 'aut res,
Il devra it avoir une bonne co nnaissance des éc rit ures, une dévo-
tion pour so n maî tre, les sai nts et les sages. Même t' état sup rême d e
Nirvika lpa Samad hi n'est pas nécessaire. Pourq uo i vouloir se no yer
et se perdre dans l'A bsolu 1 Pourquoi ne pas garde r un voile m ince
d 'indi vid ualitt! pour pouvoir servir dans le mond e et aider les a ut res
(N ityas iddha) 1 Il est possible de posséder des qualités divines et d e
se dé place r sur cette terre co mme un être divin. Les pouvoirs peuvent
venir sponta nément, mais il ne faut pas les cherche r. Il vau t m ieux
c ultiver en soi de nobles vertus et se libére r d e la haine et de la
méchance t é. t e yogi peu t, par son exemple, in fluencer les au tres et
les élever.
Il faudrait répandre le messa ge des sages ct Rishi s, mener une
vie d roite, ador er Dieu da ns la mère, dans le pere, dans le maî tre et
d ans l'invit é, Il est bon de donner, mais il faut d on ner avec h umi lité ,
bonne volonté ct amo ur.
Il n'y a pas qu'un Alman éternel, qu'une Conscience universelle
qui habite le cœur de tous.
218 YOGA PE LA E.UPo-oALIHI
Le yoga est l'art d' unir l'âme individ uelle à l'Ame suprême,
d 'un ir l'énerg ie de la Kund alini à Shiva d ans le Sahasra ra Chakra .
Pa r conventi o n, to utes les prati q ues q ui facilitent l'acco mp lissement
de cette unio n s'appelle nt yoga.
L 'enseig nement de la Védan ta d it q ue la réalisa tio n du Soi est
acco mplie en pe rça nt le voile d 'igno rance co nst itué par les cinq
gaines ; le corps phy siqu e, la gaine vitale, la gaine mentale, la ga ine
in tellectuelle et la gai ne de félicité. Ce lte d erni ère est le de rnier voile
d'ignorance q ui m asq ue le Soi.
No us con sidé ro ns un org ane corpo rel co mme é tan t e n bonne
san té lo rsq ue nou s ne sommes pas co nscients de cet o rga ne . L'oreille,
par exemple, est en bonne santé lo rsq ue no us ne nou s apercevo ns
pas de so n existence. Lorsqu'il y a un e do uleur dan s l'oreille, alors
nous devenon s conscients de l'organe . Ainsi, afin de tra nscender les
cinq gaines, celles-ci doiven t être ho rs de l'attein te de I'afûiction. Le
yoga peut nous aider à pa rveni r à ce t état.
Les techniq ues de purification d u H atha Yoga et les Asanas
assu rent la sa nté du corps e t le dé barr assent de ses défauts, Les exer-
cices de Pran a vama revitalisent la ga ine vitale. La pratiq ue de Pra-
tyah ara (le rec·ueille me nt et le co ntrô le des ra yon s du men tal pour
les empêche r de s'e xtérior iser) et de Dhara na (la co ncentration) for-
tifie 'a gaine mentale . La pratique de la médita tion fa voris e une
heureuse unio n de l'inte llect et de l'i nt uition ; l'in telligence d u yogi
devient intui tive, L'éta t de Samadhi illumine l'âm e et rév èle le Soi,
car, cans cet ét al le voile d'ign orance est élim iné. Voilà le yoga, le
système parfait d 'une auto-culture complè te.
D s' agit de bie n comprend re que personne ne peut e ntre prend re
ce neble travail spir itue l sans a voir prépar é son instrument. Les
règ le<de bon ne cond uite (Yama e t N iyam a) s'occupe nt de cela, Ce lui
qu i n'a pas co ntrôlé ses sens, q ui n 'est pas honnête, aimable, pur et
Y QGA- K UN l lA l .lN I UJ'A N rS H ATl 221
Le yoga est l'u nio n avec l'in fini grâce à la méd itati o n e t au
Sama dh i.
U n yogi es t libéré du desti n ( Ka rma) ou lo i des causes et des
effets, d es naissances et de s mo rts, d es liens d u men ta l ct du co rps .
U n yogi a un paria it contrôle su r ses fo rces vn a tes et sur so n
me nta l. Il peut sc déma térialiser à vo lonté.
Un yogi se d iscipline c orporellemen t et ment a lem ent. Il médite
sur le Mant ra sacré de DM.
Le yoga illum ine. régénère et aide le yogi à atteindre la perfec-
tio n.
D u moment que j'o n éveille sa con science su périe ure. tous les
problèmes disparaissent. Il n 'existe dans le mond e que l'amour, la
paix. l'harmonie, J'unité et le bonheur.
ger la vie humaine '. Au ssi, il est recomma ndé de pr atiqu er les exer-
cices de P ra na yam a régulièremen t.
Un la pin, q ui resp ire très ra pidemen t, n 'a pas une durée de vie
très lon gue. Pra tiq uez d on c une respira tion r ythm iq ue et profond e.
Da ns le yoga se trouve nt des mé tho des détai llées po ur nettoyer
le tube d iges tif Ile D haut i Kr iya } et l'estom ac, Ces méthodes so nt
aussi simp les et a ussi efficaces q ue le ne tto yage des de nts. Il y a a ussi
des méthodes (le T ra tak ) q ui fo rtifient la vue et qui nett oient le nez
(le Ne ti Kriya).
Ceux q ui souffrent d ' un exc ès de poids, de constipation et de
d yspep sie bénéficiero nt to ut spéc ialeme nt de la pratiq ue du yoga,
La pr a tique d u yoga accé lère l'evolution de l'hom me . Ce q u'il
peut acquéri r penda nt des centaines de vies , il peut l'ac qué rir en une
seule vie g râce a u yoga , et atteind re l'éma nci patio n finale. Il peut
avoir u ne pa rfait e santé et une vie lo ngue. Il peut ra ma sser en une
seule vie les expériences de plu sieu rs cent aines de vies.
Ce lui qui pratique le Basti K riya (le ne ttoyage du rectum ) ne
sou ffre ja ma is de constipa tion o u d 'a utres désordres abdominaux.
La pe rfection da ns fe yoga
Épilogue
Glossaire
Cha ndea Nad i - La circu lation de l'én ergie négative o u lun aire
(C' est un autre nom pour Ida.}
Chia - co nna issan ce
Chi Ua - con science
D an a - charité
D arshana - bénédictions
Deh a - corps physique
D hara na - concentration
D hauti - exercice qui netto ie l'estom ac
D iksh a - initiati on
D osha - fau te ; impu reté
D rishti - vision
D uhkha -- misère ; do uleu r
D vesha - hai ne; répu lsion
G rihastha - chef de famille
G ranthi - nœud
Gulma - gastri te ch ro nique
Guru - gui de spiri tuel, maltre
locha - désir
Ida - Le nadi qui allonge le côté gauche de Sushu mna
Indriyas -- - sens
l ada -- Sans vie. me rte
l ads Kri ya - exercice physiq ue
l apa - - répétition d 'u ne fo rmule sacrée ou Mantra
laya - maîtrise
Jiva - âm e individuelle
Jn ana-In driyas - Les cinq orga nes des sens : J'oreille, la peau , J'ail,
la langu e, le nez
K aival ya - Isolement
Kam a - d ésir, pa ssion
K anda -- origine de tous les nadi s
Karm a-ind riyas -- Les cinq organes d'action : la parole, les mains,
les jam bes, J'organ e génital et l'anus.
K arm a ..- action, devo ir
Kaya -- corps
Kaya Sampat -- per fection corpo rell e
Kr am a - ord re
Kripa - grâce
Kri ya -- exercice, acti on ph ysique
Kr odha -- col ère:
Kumbhaka - - rétention du souffle
La ksh ya -- objet de la concentrati on
La ya - dissolution
Ma dh yan a .- milieu. centre
Man aoa - concentrati on o u la r éflexion
M an as - mental
Mandala - région
Mantra - paroles sacrées
MalSaryl -- envie, jalousie
M aya . .• illusion, voile de J'ignorance
GLOSSAIRE 231
Sattva - purete!
Sattvique - ce q ui es t pur
Sattyam - vérité ; Dieu
5batti - pouvoir. énergie
Sh a l Karmas - Les six exercices purificateun du Hatha Yoga
D hanti, Basti, Neti, Nauli, Trataka, Kapalbhati
Sidd has - yogis perfectionnés
Siddhi - perfection ; les pouvoirs psych iques
Sparsha - le toucher
Sradd ha - foi
Sra vana - écoute des enseignements saens
S lhula - grossie r : p hysique
Sulh a - bonheur ; con fort
Sulshma - ast ral. sub til
Surya Na d! - autre nom pour pingala
Sutra -- aphori sme
Swara sadhana - régulat ion d u souffle
Tam as - inertie
T aUv3 - éléme nt
T itiksha - patience
Trataka - concentration du regard sur un point d on né
Trik ala·Jnani .- celui qui cormalt le passé, le présent et l'ave nir
Trishna - désir ardent
Tushti - sati sfaction
Unma ni Avastha - état de non-mental des yogis
Uttama - per so nne qu alifiée
Vairagya - - renonciation; détachement
Vajra - stable; fe rmé
Vat - parole
Vasa nas - impressions la tentes
Virya - énergie sexuelle
Vrittî - fonction d u mental
Yarna - premi ère étape du yoga : règles de co nd ui te
Yoga - éta t de conscience supérieure ; l'union avec le Soi
Yogi - celui qui p rat ique le yoga
Yukti - - sens commun
TABLE DES MATIÈRES
P r. ér xc e 7
INTRODUCTION
1. PRELIMINAIRES
II I. YOG A SA D H AN A
L E PRANAYAMA 100
Qu 'es t-ce que le Pran a ? 100
Les cinq P ra nas _ _. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
Les Pra na yamas _. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
Les Nadi Shuddi Pranayam as 103
1. Le Suk ha Purvaka 104
2. Le Bhastrik a Pranayama 104
3. Le Suryabheda Pr anayam a 105
4. Le U jjay i Pr an ayama 106
5. Le Plavini Pr a nayam a 106
6. La guérison pranique __ _. . . . . . . . . . . . 107
7. La guérison à distance _. . . . . . . . . . . 108
L'i mp ortance du Pr anayam a , .. , . ...... . . . ... 109
Les bénéfices d u Pr a na yama , 109
Inst ruc tio ns su r le Pranayama 110
L ES A SANAS 113
L'i mportance des Asan as 113
1. La Pad masana (La pose d u lotu s) 114
2. La Sidd hasan a (La pos ture parfa ite) '. 115
3. La Swastika sana (La pose pro spère) 115
4. La Sukhasan a (La pose facile) 115
5. La Sirshas ana (La pose su r la tête) 116
6. La Sa rva ngasana (La ch andelle) 118
7. · La Ma tsyasan a (La pose du po isso n) _. . . . . .. ... . 119
8. La Paschimottanasana (La pince) 120
9. La M ayur asan a (La pose du paon ) 12 1
10. La Ardha Mat syend rasana (La torsion) 122
I I. La Va jrasan a (La pose d u diamant) 123
12. La Oord hva Pad masana (La pose du lotus soulevée) 124
In str uction s sur les Asanas . _ _. . . . . . . . . . . . 124
236 YOOA DE LA KUNDALINI
V. EXPERIENCES ET CONSEILS
EPILOGUE _ _. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228
- -- -- - - BON - - - -- - -
(à envoyer à EPI s.a. Editeurs. 68. rue de Babylone.
75007 Paris. qui transmettra)
Rue; _ _ _ _ _ n" .
Dcnnis Boyes
Yo ga et ésotérisme
Le yoga du sommeil éveillé
Maud Forget
Yoga. route de la joie
Suryakanta
Le bonheur par la conscience de soi. Y oga de l'occident
A CHEVÉ D'IMPRIMER
DURANT LE DEUXIÈME TRIMESTRE 1975
POUR LE COMPTE DE EpI S . " . ÉDITEURS
PAR L'IMP RIMERIE LABALLERY ET C li
58500 CLAMECY