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Fiche de synthèse – IAS 27 Normes de consolidation

PERIMETRE DE CONSOLIDATION

Entités incluses dans le périmètre de consolidation


Entités contrôlées exclusivement
Définition du contrôle exclusif
Pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise afin de tirer avantage
de ses activités.
Preuves du contrôle
- Présomption de contrôle si détention de plus de 50% des droits de vote
- Autres moyens de preuve (accord avec d’autres investisseurs, pouvoir de diriger les politiques
financière et opérationnelle en vertu des statuts ou d’un contrat, pouvoir de nommer et révoquer
la majorité des membres des organes de direction, pouvoir de réunir la majorité des droits de
vote dans les réunions des organes de direction).

Entités contrôlées conjointement


Définition du contrôle conjoint
Le contrôle conjoint est un accord contractuel de partage du contrôle d’une activité économique,
et qui n’existe que lorsque les décisions financières et opérationnelles stratégiques correspondant
à l’activité requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle (les
coentrepreneurs).
Preuves du contrôle
Existence d’un accord contractuel en vertu duquel deux parties ou plus conviennent d’exercer une
activité économique sous contrôle conjoint, assurant qu’aucun autre coentrepreneur n’est en
position de contrôle unilatéral.

Entités sous influence notable


Définition de l’influence notable
Pouvoir de participer aux décisions de politiques financière et opérationnelle de l’entité détenue
sans toutefois exercer un contrôle exclusif ou conjoint.
Preuves de l’influence notable
- Présomption d’influence notable si détention de plus de 20% des droits de vote
- Autres moyens de preuve (représentation à l’organe de direction, participation au processus
d’élaboration des politiques, existence de transactions significatives, échange de personnels
dirigeants, fourniture d’informations techniques essentielles).

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Exclusions du périmètre de consolidation
Exclusions relatives à la perte de contrôle d’entités

- Pertes de contrôle de filiales et d’entreprises associées : perte du pouvoir d’en diriger les
politiques financières et opérationnelles en vue de l’obtention des avantages dégagés par ses
activités.
- Perte de contrôle conjoint : peut intervenir lorsque l’entreprise détenue est en restructuration
légale ou en faillite, ou lorsqu’elle est soumise à des restrictions sévères et durables qui limitent
de façon importante sa capacité à transférer les fonds au coentrepreneur.

Exclusions spécifiques aux entreprises associées et coentreprises répondant à la


définition des actifs non courants et groupes d’actifs détenus en vue de la vente (IFRS 5)

Exclusion du périmètre de consolidation des entités sous contrôle conjoint ou sous


influence notable détenues par des entités de capital-risque, des organismes de placement
collectif, des trusts ou des entreprises assimilées.

Droits de vote potentiels


Pour déterminer le contrôle, calcul du pourcentage de contrôle sur la base des droits de vote
détenus et des droits de vote potentiels actuellement exerçables ou convertibles.

Pour déterminer si les droits de vote potentiels permettent d’obtenir le contrôle, examen de tous
faits et circonstances qui ont une incidence sur l’exercice de ces droits de vote, sans tenir compte
des intentions de la direction de l’entité détentrice et de sa capacité financière à les exercer.

Entités ad hoc
Définition
Une entité ad hoc est une structure juridique distincte, avec ou sans personnalité morale, créée
pour réaliser un objectif précis et bien défini, faisant intervenir en général un « sponsor » et une
source de financement.

Consolidation
La consolidation d’une entité ad hoc est obligatoire si la relation entre l’entité ad hoc et l’entreprise
indique que l’entité ad hoc est contrôlée par l’entreprise.

Preuves du contrôle
Exemples de circonstances indiquant qu’une entreprise contrôle une entité ad hoc.
- Activités : en substance, les activités de l’entité ad hoc sont menées pour le compte de
l’entreprise en fonction de ses besoins opérationnels.
- Prise de décision : en substance, l’entreprise dispose des pouvoirs de décision pour obtenir la
majorité des avantages de l’activité ou, en mettant en place un mécanisme de « pilotage
automatique », elle a délégué ces pouvoirs de décision.

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- Avantages : en substance, l’entreprise a le droit d’obtenir la majorité des avantages des
activités de l’entité ad hoc et par conséquent peut être exposée aux risques liés à l’activité de
l’entité ad hoc.

- Risques : en substance, l’entreprise conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la


propriété relatifs à l’entité ad hoc ou à ses actifs afin d’obtenir des avantages de ses activités.

METHODE DE CONSOLIDATION

Entité consolidante

Entités sur lesquelles


Entités contrôlées Entités contrôlées
une influence notable Autres entités
exclusivement conjointement
est exercée

Méthode de Méthode de
consolidation consolidation

Evaluation
- selon la norme IAS
39 Instruments
financiers,
Intégration proportionnelle - ou selon la norme
Intégration Mise en
OU
globale
Mise en équivalence
équivalence IFRS 5 Actifs non
courants détenus en
vue de la vente et
activités
abandonnées.

Intégration globale
Trois étapes
- Combinaison ligne à ligne des éléments d’actifs, passifs, capitaux propres, produits et charges
des états financiers individuels de la mère et de la filiale.
- Détermination du pourcentage d’intérêts du groupe et ventilation des capitaux propres et du
résultat de la filiale entre le groupe et les intérêts minoritaires.
- Elimination des titres consolidés par contrepartie des capitaux propres de la filiale revenant au
groupe.

Cas des intérêts minoritaires négatifs


Si les intérêts minoritaires sont négatifs, il convient d’imputer l’excédent des pertes sur intérêts
minoritaires et les éventuelles pertes futures aux intérêts majoritaires sauf si les minoritaires ont

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une obligation irrévocable de compenser les pertes et ont la capacité financière de le faire.
Si la filiale dégage par la suite des bénéfices, ils seront imputés aux majoritaires à hauteur des
pertes antérieurement imputées pour le compte des minoritaires.

Intégration proportionnelle
Deux étapes
- Cumul des comptes en incluant dans les états financiers du coentrepreneur la quote-part des
actifs et passifs, des produits et des charges dont il est responsable au titre de la coentreprise.
- Elimination des titres consolidés par contrepartie de la quote-part de capitaux propres de la
coentreprise.des titres consolidés par contrepartie des capitaux propres de la filiale revenant au
groupe.

Deux présentations possibles de la quote-part de chacun des actifs, passifs, produits et


charges de la coentreprise
- Regroupement ligne par ligne avec les éléments financiers similaires du coentrepreneur.
- Présentation sur des lignes distinctes dans les états financiers du coentrepreneur.

Mise en équivalence
Principes
Pas de cumul des comptes des postes du bilan et du compte de résultat
Au bilan de l’entité consolidante
- Enregistrement initial de la participation au coût d’acquisition et intégration de la quote-part des
résultats revenant à l’investisseur au cours des exercices futurs,
- Ajustements de la valeur comptable de la participation en contrepartie des capitaux propres de
l’investisseur en fonction des distributions de dividendes par l’entreprise associée et des
comptes de capitaux propres issus des opérations de réévaluation d’immobilisations corporelles
et des écarts de conversion, et des augmentations ou réductions de capital, ainsi que des
changements du taux de participation de l’investisseur dans l’entreprise associée.
Au compte de résultat de l’entreprise consolidante
- Enregistrement de la quote-part de l’investisseur dans les profits et pertes de l’entreprise
associée dans son compte de résultat.

Capitaux propres négatifs des entreprises associées


Si la quote-part de l’investisseur dans les capitaux propres consolidés de l’entité mise en
équivalence est inférieure à zéro :
- valeur comptable de la participation ramenée à zéro,
- prise en compte des quote-parts de pertes dans la limite des intérêts de l’investisseur dans
l’entreprise associée,
- prise en compte de pertes supplémentaires si l’investisseur a contracté des obligations
légales ou implicites ou a effectué des paiements pour le compte de l’entreprise associée.

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Dépréciation des titres mis en équivalence et des actifs inclus dans l’investissement net
- Lorsqu’une entreprise associée encourt des pertes, il est nécessaire d'identifier la perte de
valeur éventuelle par application de la norme IAS 39 Instruments Financiers. En cas de perte de
valeur, la dépréciation de la participation est évaluée selon la norme IAS 36 Dépréciation
d’actifs.

La valeur d’utilité est égale :


- soit à la quote-part de la valeur actualisée future estimée de l’entreprise associée (flux de
trésorerie générés par les activités de l’entreprise associée + produits liés à la sortie in fine de la
participation),
- soit à la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés correspondant aux dividendes à
recevoir de la participation et à sa sortie in fine.

Toute perte de valeur éventuelle de la participation est imputée sur les titres mis en équivalence.

Titres exclus du périmètre de consolidation : évaluation et comptabilisation


Titres de filiales, entreprises associées A la date de déconsolidation,
ou coentreprises pour lesquelles la classement considéré comme initial
société détentrice a perdu le contrôle, selon la norme IAS 39, en :
l’influence notable ou le contrôle - actifs financiers évalués en juste
conjoint valeur en contrepartie du résultat, ou
- actifs financiers disponibles à la
vente, et ce, pour la valeur comptable
des titres.
Puis évaluation à la clôture à leur juste
valeur avec variations comptabilisées,
respectivement, en contrepartie du
résultat ou des capitaux propres (IAS
39).
Titres d’entreprises associées ou de Evaluation et comptabilisation selon
coentreprises détenues en vue de la les principes de la norme IFRS 5
vente (IFRS 5 Actifs non courants détenus Titres évalués au plus faible de :
en vue de la vente et activités - leur valeur comptable, et
abandonnées) - leur juste valeur nette des frais de
cession.
Titres d’entreprises associées ou de Comptabilisation selon la norme IAS
coentreprises détenus par des 39 en actifs financiers évalués en juste
entreprises de capital-risque, valeur en contrepartie du résultat.
organismes de placement collectif ou Evaluation à la clôture à leur juste
entreprises assimilées valeur avec variations comptabilisées
en contrepartie du résultat (IAS 39).

Cas particulier – Détermination du pourcentage d’intérêts d’une entreprise


associée
Calcul du pourcentage d’intérêts d’un groupe dans une entreprise associée
Pourcentage d’intérêts du groupe dans une entreprise associée
=
Pourcentages détenus par l’entreprise mère et ses filiales
(en excluant tous ceux détenus par les intérêts minoritaires des filiales)

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Pas de prise en compte des pourcentages détenus par les entreprises sous contrôle
conjoint ou sous influence notable.

Prise en compte des états financiers consolidés de l’entreprise associée lors de


l’application de la méthode de la mise en équivalence
Lorsqu’une entreprise associée détient des participations dans des filiales, des entreprises
associées ou contrôlées conjointement, il doit être pris en compte les états financiers consolidés
de l’entreprise associée (en incluant la quote-part de l’entreprise associée dans les profits, les
pertes et l’actif net de ses filiales, entreprises associées ou contrôlées conjointement).

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TRANSACTION INTRA GROUPE

Principe général
Les opérations intra groupe doivent être éliminées en consolidation, permettant de supprimer tous
profits et pertes réalisés au sein du groupe (ajustements des comptes d’actifs et passifs et des
comptes de produits et charges).

Cas des coentreprises


vend un actif
Le coentrepreneur à une coentreprise

Prix de vente > Valeur comptable


Elimination du profit / perte intra groupe limitée au
pourcentage d'intégration de l'entité contrôlée
conjointement.
Comptabilisation du profit / perte réalisé(e) avec les
autres coentrepreneurs en dehors du groupe consolidé
Prix de vente < Valeur comptable

Existence d’un indicateur de perte de valeur, d’où


nécessité de réaliser un test de dépréciation et
comptabiliser une provision du montant de la perte
latente (principe de prudence) incombant au
coentrepreneur

vend un actif
Le coentrepreneur à une coentreprise

Prix de vente < Valeur comptable


Elimination du profit / perte intra groupe dans la
coentreprise, limitée au pourcentage d'intégration
de l'entité contrôlée conjointement.
Comptabilisation du profit / perte latent(e) au moment
de la cession à un tiers en dehors du groupe
Prix de vente > Valeur comptable

Existence d’un indicateur de perte de valeur, d’où


nécessité de réaliser un test de dépréciation et
comptabiliser une provision du montant de la perte
latente (principe de prudence) incombant au
coentrepreneur

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Cas des coentreprises - Apport non monétaire réalisé par un coentrepreneur en
échange d’une part de capitaux propres dans une coentreprise
Rappel du principe
Apport d’actifs non monétaire du coentrepreneur à la coentreprise en échange d'une part
dans les capitaux propres de la coentreprise comptabilisée soit selon la méthode de la mise
en équivalence, soit selon la méthode de l'intégration proportionnelle.

Comptabilisation du profit ou de la perte sur l’apport à hauteur du pourcentage de détention


des autres coentrepreneurs

Exceptions (SIC 13)


Si risques et avantages inhérents au droit de propriété de l’actif non transférés à la
coentreprise
OU
Si profits ou pertes ne peuvent être évalués de manière fiable
OU
Si la transaction n'a pas de substance commerciale

Comptabilisation du profit ou de la perte sur l’apport à hauteur du pourcentage de détention


des autres coentrepreneurs

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Cas des entreprises associées
vend un actif
L'investisseur et ses filiales à une entreprise associée
consolidées

Prix de vente > Valeur comptable


Elimination du profit / perte intra groupe.
Comptabilisation du profit / perte réalisé(e) dans la
limite du pourcentage d’intérêts des autres
investisseurs dans l’entreprise associée
Prix de vente < Valeur comptable
Existence d’un indicateur de perte de valeur, d’où
nécessité de réaliser un test de dépréciation et
comptabiliser une provision du montant de la perte
latente (principe de prudence) incombant à
l’investisseur

vend un actif
L'investisseur et ses filiales à une entreprise associée
consolidées

Prix de vente < Valeur comptable

Elimination du profit / perte intra groupe.


Comptabilisation du profit / perte latente au moment
de la cession à un tiers en dehors du groupe

Prix de vente > Valeur comptable

Existence d’un indicateur de perte de valeur, d’où


nécessité de réaliser un test de dépréciation et
comptabiliser une provision du montant de la perte
latente (principe de prudence) incombant à
l’investisseur

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VARIATIONS DE PERIMETRE
Entrées dans le périmètre de consolidation
Première consolidation d’une entité contrôlée exclusivement (intégration globale)
Application de la norme IFRS 3 Regroupements d’entreprises
Selon la méthode de l’acquisition (juste valeur) qui requiert plusieurs étapes :
- Identification de l’acquéreur
- Détermination de la date d’acquisition
- Evaluation du coût d’acquisition des titres
- Identification des actifs, passifs et passifs éventuels de l’entreprise acquise
- Comptabilisation des actifs, passifs et passifs éventuels de l’entreprise acquise
- Comptabilisation du goodwill ou de l’excédent de la quote-part d’intérêts de l’acquéreur dans la
juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels acquis par rapport au coût
d’acquisition
Première consolidation d’une coentreprise par intégration proportionnelle
Mêmes principes que pour la première consolidation d’une entreprise intégrée globalement
Première consolidation d’une entreprise associée ou d’une coentreprise (mise en
équivalence)
Application des principes de comptabilisation de la norme IFRS 3
Comptabilisation de la différence entre le coût d’acquisition et la quote-part de l’investisseur dans
la juste valeur des actifs et passifs, et des passifs éventuels de l’entreprise acquise
Si le goodwill est positif à inclure dans la valeur comptable de la participation
(pas d’amortissements ultérieurs)
Si le goodwill est négatif - à exclure de la valeur comptable de la participation
- à inclure dans le résultat de l’entreprise associée de la
période de l’acquisition pour la détermination de la
quote part de l’investisseur.

Sorties du périmètre de consolidation


La date de sortie d’une entité antérieurement consolidée est la date à laquelle l’entité mère cesse :
- d’avoir le contrôle exclusif d’une filiale,
- d’exercer un contrôle conjoint sur une entité contrôlée conjointement,
- d’exercer une influence notable sur l’entreprise associée.

Incidences de la sortie de périmètre sur le résultat consolidé :


Constatation au compte de résultat consolidé depuis le début de l’exercice jusqu’à la date de sortie :
- de la totalité des produits et des charges si intégration globale,
- de la quote-part des produits et des charges revenant au coentrepreneur (si intégration
proportionnelle),
- de la quote-part de résultat des entreprises associées (si mise en équivalence).

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Calcul et constatation du résultat de cession dans le compte de résultat consolidé :
Résultat de cession dans les comptes Résultat de cession dans les comptes
individuels consolidés
= Prix de cession = Prix de cession
- Coût d’acquisition des titres - (Valeur comptable des actifs – Valeur
comptable des passifs, y compris les écarts de
conversion constatés en capitaux propres – si
entité étrangère IAS 21 Effets des variations de
cours en monnaie étrangère)
- Ecart d’acquisition net à hauteur de la part
cédée

Constatation de l’écart de conversion figurant en réserves de consolidation dans le compte de résultat


consolidé.
Les titres non consolidés sont comptabilisés après leur sortie de périmètre en actifs financiers selon la
norme IAS 39 Instruments financiers.

PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

Dates de clôture à retenir


Date de clôture des comptes consolidés = Date de clôture des comptes de la société
consolidante
Dates de clôture des comptes des filiales et entreprises asssociées :

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Principes de présentation au bilan
Selon les principes de la norme IAS 1 Présentation des états financiers.
Points spécifiques traités par les normes IAS 27, 28 et 31
Point spécifié par
Présentation au bilan
les normes IFRS
Présentation des intérêts minoritaires (incluant
Intérêts minoritaires leur part de résultat de l’exercice en cours)
séparée des capitaux propres de la société mère
Participations dans des entreprises Titres à faire apparaître sur une ligne distincte en
associées actifs non courants séparément des autres actifs
Inclus dans la valeur comptable des titres de
Goodwill relatif aux entreprises
participation et non présenté comme un élément
mises en équivalence
identifiable

Principes de présentation au compte de résultat


Selon les principes de la norme IAS 1 Présentation des états financiers
Points spécifiques traités par les normes IAS 27, 28 et 31
Point spécifié par
Présentation au bilan
les normes IFRS

Présentation sur trois rubriques distinctes :


le résultat net total,
Intérêts minoritaires la quote-part des intérêts minoritaires dans le
résultat net total,
la quote-part du groupe dans le résultat net
global.

Quote-part de résultat des entités mises en Présentation séparée de la quote-part de résultat


équivalence après impôt des entités mises en équivalence.

Principes de présentation du tableau de variation des capitaux propres


Selon la norme IAS 1 Présentation des états financiers, la quote-part de l’investisseur dans les
variations de capitaux propres de l’entreprise associée est comptabilisée directement en capitaux
propres.

Principes de présentation du tableau de flux de trésorerie


A présenter selon les principes de la norme IAS 1 Présentation des états financiers et IAS 7 Tableau
de flux de trésorerie.

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INFORMATIONS A FOURNIR EN ANNEXE

Informations relatives au périmètre de consolidation et aux filiales


Nature de la relation entre la mère et une société intégrée globalement dont la mère ne détient
pas, directement ou indirectement par le biais de filiales, plus de la moitié des droits de vote.

Mention des raisons de la non consolidation d’une participation du fait de l’absence de contrôle de
l’entité mère sur la filiale alors que l’entité mère détient, directement ou indirectement par le biais
de filiales, plus de la moitié des droits de vote, potentiels ou non.

Date d’établissement des états financiers d’une filiale quand ceux-ci sont utilisés pour la
préparation des états financiers consolidés et qu’ils sont établis à une date différente ou pour une
période différente de celle de la société mère, et la raison pour laquelle on utilise une date ou une
période différente.

Nature et étendue de toutes restrictions significatives portant sur la capacité des filiales à
transférer des fonds à la société mère sous forme de dividendes, de remboursements d’emprunts
ou d’avance en trésorerie (contrats d’emprunts, contraintes légales par exemple).

Pour les entreprises qui contrôlent conjointement ou qui exercent une influence notable et qui
préparent des états financiers dits individuels :
- mention du fait que ces états financiers sont individuels et, si non requis par la réglementation,
des raisons pour lesquelles ces états financiers sont préparés,
- présentation de la liste des participations significatives dans des coentreprises et des
entreprises associées (indication du nom, du pays d’origine ou de résidence, du pourcentage
d’intérêts et si différent du pourcentage de droits de vote détenus), et
- description de la méthode utilisée pour comptabiliser les participations listées.

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Informations relatives aux entités contrôlées conjointement
Liste et description des participations d’un coentrepreneur dans des coentreprises importantes.

Mention de la quote-part d’intérêt détenue dans des entités contrôlées conjointement.

Mention de la méthode choisie (Intégration proportionnelle par regroupement des éléments,


Intégration proportionnelle ligne à ligne, ou Mise en équivalence).

Indication des éléments suivants lorsque le coentrepreneur constate ses intérêts dans la
coentreprise selon la méthode de la mise en équivalence ou selon la méthode de l’intégration
proportionnelle ligne à ligne :
Montants globaux respectifs des actifs courants, actifs à long terme, passifs courants, passifs à
long terme, produits et charges se rapportant à ses participations dans des coentreprises

Indication, séparément du montant des autres engagements, du montant global des


engagements suivants au titre de ses participations dans des coentreprises :
- tout engagement en capital pris par le coentrepreneur au titre de ses participations dans des
coentreprises et sa quote-part dans les engagements en capital pris conjointement avec d’autres
coentrepreneurs ; et
- sa quote-part dans les engagements en capital pris par les coentreprises elles-mêmes.

Indication du montant cumulé des passifs éventuels suivants, séparément du montant des autres
passifs éventuels, à moins que la probabilité de perte liée ne soit pas envisageable dans un futur
proche :
- tout passif éventuel contracté par le coentrepreneur au titre de ses participations dans des
coentreprises et sa quote-part dans les passifs éventuels contractés conjointement avec
d’autres coentrepreneurs,
- sa quote-part dans les passifs éventuels contractés par les coentreprises elles-mêmes, pour
lesquels il est conjointement solidaire,
- tout passif éventuel né du fait de l’obligation solidaire de couvrir les passifs éventuels contractés
par les autres coentrepreneurs.

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Informations relatives aux entreprises associées
Juste valeur des participations dans des entreprises associées pour lesquelles il existe un cours
public de cotation.

Information financière résumée concernant les entreprises associées.


Total des actifs, passifs, revenus et résultat net.

Mention des raisons pour lesquelles on a conclu que l’investisseur exerce une influence notable
sur une entreprise associée, alors même qu’il détient, directement ou indirectement par le biais de
filiales, moins de 20% des droits de vote potentiels ou non de l’entité.

Mention des raisons pour lesquelles on a conclu que l’investisseur n’exerce pas d’influence
notable sur une entreprise associée, alors même qu’il détient, directement ou indirectement par le
biais de filiales, plus de 20% des droits de vote potentiels ou non de l’entité.

Date d’établissement des états financiers d’une entreprise associée quand ceux-ci sont utilisés
pour la méthode de la mise en équivalence et qu’ils sont établis à une date différente ou pour une
période différente de celle de l’investisseur, et la raison pour laquelle on utilise une date ou une
période différente.

Nature et étendue de toutes restrictions significatives portant sur la capacité des entreprises
associées à transférer des fonds à l’investisseur sous forme de dividendes, de remboursements
d’emprunts ou d’avance en trésorerie (contrats d’emprunts, contraintes légales par exemple).

Si un investisseur cesse de constater sa quote-part dans une entreprise associée, mention de


cette quote-part de pertes nettes non comptabilisées à la fois pour la période et de façon
cumulée.

Mention du fait qu’une entreprise associée n’est pas comptabilisée selon la méthode de la mise
en équivalence, parce que la participation est classée comme détenue en vue de la vente, selon
la norme IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

Information financière résumée concernant les entreprises associées, soit individuellement, soit
regroupées, qui ne sont pas comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence.
Total des actifs, passifs, revenus et résultat net.

Mention de la quote-part de l'investisseur dans le résultat des entités associées et de la valeur


comptable des titres mis en équivalence.

Mention de la quote-part de l'investisseur dans les activités abandonnées des entités associées.

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Selon IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels, mention :
- de sa quote-part de passifs éventuels de l’entreprise associée, pour laquelle il est solidairement
engagé avec les autres investisseurs ;
- des passifs éventuels qui découlent du fait que l’investisseur est individuellement responsable
de tout ou partie des passifs de l’entreprise associée.

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