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Sur les congruences de cercles qui ont deux diamètres focaux, par M. René LAGRAKGH
(à suivre) .'
]OI
,
Sur l'évolution de la Mécanique des quanta, par M. René DUGAS (à'suivre). i/|3
Sur un théorème fondamental du calcul des probabilités, par M. Jacques CrriPELON.. 161
Sur les systèmes mécaniques dans lesquels figurent des paramètres fonctions du
temps, par M. Henri Mimunt (à suivre) 173
SUR
{suite)
CHAPITRE V.
LES CONGRUENCES G> DONT LA CONGRUENÇE DES AXES EST DONNÉE,
On est ainsi conduit à résoudre une équation linéaire aux dérivées partielles du
premier ordre de X, ne contenant pas l'inconnue elle-même; et les valeurs de v
associées à chaque intégrale X sont fournies pas une quadrature comportant
une fonction additive arbitraire du même paramètre essentiel que e3, comme
nous l'apprenait déjà le théorème du paragraphe 20.
Ces conclusions se simplifient encore lorsque la congruençe (A) est plane,
comme nous allons le voir immédiatement.
r
Les centres des cercles ne peuvent être confondus en un seul point puisque A
ne peut avoir un point focal double fixe. S'ils appartiennent à une même
courbe, on peut choisir dxo 2 de façon que ~
soit nul; (4) se réduit à ^-^ = o,
qui exprime qu'il faut et il suffît que p soit une fonction, d'ailleurs arbitraire,
deQ:
Enfin, supposons que les centres G dépendent des deux paramètres de (A).
Associons, à .chaque point G du plan, l'axe A du cercle F centré en ce.point.
On peut se donner arbitrairement cette correspondance, et rechercher le
rayon p à l'aide de l'équation (4). On peut déduire de ce champ d'axes liés
(C, A) deux familles de courbes. L'une est constituée par les lieux des points G
qui sont tangents, en chaque point, à l'axe associé à ce point, et s'obtient en
résolvant une équation différentielle du premier ordre. L'autre famille est
formée par les lieux des points C associés à une même direction de A. La
donnée du champ (C, A) est d'ailleurs équivalente à celle de là première famille
de courbes\ à chacune desquelles on associera une valeur constante d'un para-
mètre v, et l'on prendra d(x> 2 — dv. Il vient ainsi ^==o, etdC = dB est de la
forme
Or le second membre de (6), aussi bien d'ailleurs que celui de (4), est égal au
produit mixte
infinitésimal construit sur les deux vecteurs y-j<ico1, -T-J<£CO2S affectée du signe
correspondant au sens de parcours amorcé par le premier de ces vecteurs (').
Dans ces conditions, choisissons dans le plan une courbe Q = Q0, et une
deuxième courbe fixe (E) quelconque, différant cependant d'une courbe
6 const. Sur la courbe variable G const., considérons l'arc EC limité à la
= =
courbe (E) en E et à la courbe de paramètre v en C. Quand 6 varie de 0o à G,
cet arc balaie une aire O, fonction des deux paramètres G et t>, définie algébri-
quement comme il vient d'être précisé. La dérivée seconde „„ , représente le
même produit mixte (7), et l'équation (6), qui s'écrit
( 1) Seules les courbes 8= const. jouent un rôle essentiel dans cette question, et l'on peut
choisir autrement les courbes Jcoî=o; par contre, les courbes p = çonst. sont celles qui
représentent le mieux le champ (C, A).
LES CONGRUENCESDE CERCLES. IOO
En désignant par d(x>' du l'élément d'arc de la courbe (A), X est donc une
—
fonction arbitraire de u, qu'il est commode d'écrire
où UA est une autre fonction arbitraire de u, puisque y*f n'est fonction que de u.
Ces équations (10) et (n), qui résolvent entièrement la question, s'inter-
prètent géométriquement de façon bien remarquable. (10) exprime tout
d'abord que les cercles T orthogonaux à un même plan osculateur de la
courbe (A) sont dans un même plan nr perpendiculaire à la tangente de (A).
Ce plan, défini par la fonction arbitraire U, admet l'équation vectorielle
et enveloppe, quand u varie, une surface développable (a). (<r) ne peut être
cylindrique,, puisque (A) est gauche; elle peut encore être définie comme la
surface développable la plus générale dont le cône directeur est supplémentaire
de celui de (A). La génératrice rectiligne a de (a) est définie par (12) et l'équa-
tion dérivée
normale au plan osculateur de (A), elle le perce en un point E situé sur l'inter-
section t de ce plan avec xs. t est le lieu des centres C des cercles F situés dans
ce plan ts, et l'on a
IOÔ '.. RENÉ LAGRANGE.
tandis aue
par conséquent,
et (n) s écrit
Cette équation exprime que les extrémités des diamètres de ces cercles, qui
sont parallèles à u, sont elles-mêmes sur celui de ces cercles dont le centre,est E,
et dont le rayon varie d'ailleurs de manière quelconque avec le plan w. Nous
pouvons donc énoncer le
THÉORÈME.
— On obtient la congruençe CD, la plus générale en construisant
dans chaque plan tangent m à une surface développable {G), non cylindrique,
tous les cercles T qui ont pour diamètres les cordes, parallèles à la génératrice rec-
tiligne a de (a), d'un cercle Vvr centré'tangentiellement sur'a.
Pour que les axes de cette congruençe constituent une congruençe donnée (A),
il faut et il suffit que les cônes directeurs de Ça) et de (A) soient supplémen-
taires et que W soit centré sur le plan focal de (A) qui correspond à la généra-
trice O".
L'arête de rebroussement (S) de Çà) est une courbe gauche dont les points
correspondent biunivoquement à (A) de manière que'le plan osculateur en un
point de l'une quelconque de ces courbes soit perpendiculaire à la tangente au
point homologue de l'autre. Si S désigne le point de contact de a avec (S),
(i 4) est équivalent à
qui expi'ime que les diamètres des cercles F, qui sont perpendiculaires à SG,
sont des cordes d'un même cercle de centre S. On peut donc substituer à la
considération de la surface (cr) celle d'une courbe (S) correspondant à (A) par
orthogonalité des tangente et plan osculateur, et construire, dans chaque plan
osculateur xs de (S), un cercle W centré au point de contact S, ainsi que la
parabole P de foyer S dont le sommet est le pied de la tangente à (S), sur le
plan osculateur correspondant de (A). Les cercles F du plan trr, dont les dia^-
mètres sont les cordes de W qui enveloppent P, engendrent la congruençe -CD-,
la plus générale dont la congruençe des axes est caTactérisée par (A).
;;
LES iCONGRtfENCESDE CERCLES. lÔ^
24. Lorsque la congruençe (A) possède l'un des caractères que nous avons
désignés par les numéros 2, 2', 3, 3', replaçons-nous dans les conditionsréalisées
aux paragraphes 5 et 7, le sommet B du trièdre T étant en un point focal A
de A. '..;..., •
"
'..,.''
Si ce point focal est double, (A) satisfait donc aux conditions (II), et la
i .
congruençe (F) associée est caractérisée par les équations (CD^), que l'intro-
duction de Finconnuev à la place de p: permet d'écrire
qui exprime que le plan représenté par l'équation (16) coupe l'axe A au centre
de F. Autrement dit, quand A engendre sa développable, le plan caractéristique
de la sphèrefLpasse par le centre de Y.
C'est ce qui a lieu quand (A) est une surface. Rappelons que les conditions
(II) supposent que Ae, ez soit le plan tangent à (A), et que dio 2 = o corresponde
à la direction es: Sur cette surface, les lignes <fo) 2 —o sont asymptotiques;
choisissons, pour les courbes du>' = o, leurs trajectoires orthogonales. Il vient
'.alors ':.. ?- ' ' '
' .'
c'est-à-dire que, en outre des conditions (II), tous les 'E'r sont nuls à l'exception
de P et £' qui sont tous les deux égaux à 1. Grâce à cette simplification, la
I 00 RENE LAGRANGE.
L'inégalité y,, y^o que contiennent les conditions (II) paragraphe S exprime
donc que d(ûA ne peut être une différentielle totale exacte, ce qui est naturel,
sans quoi les lignes asymptotiques Jco2=o seraient également géodésiques,
donc rectilignes, et ne donneraient pas naissance à une vraie congruençe (A).
Supposons maintenant que la variété focale (A) soit une courbe. Replaçons-
nous dans les conditions déjà réalisées au paragraphe 15, en changeant simple-
ment a en — -+- a. Il vient
2 "
.
de sorte que les seuls coefficients 'ij'- non nuls sont \\== — sina, H^^cosa, et
que d(x>- est la différentiellede l'arcv de (A). Les axes A issus d'un même point A
devant être dans un plan tangent à (A), a ne peut être constant, et l'on peut
prendre sa différentielle pour base d^ du calcul; dans ces conditions, on voit
tout de suite que y^ =1, ce que confirme d'ailleurs la condition d'intégrabilité
E^/i EJ/2 =-o. Ceci posé, la première équation (i5) s'écrit
—
Vl=0,
et exprime que les cercles dont les axes passent par A appartiennent à une
Y
même sphère"L centrée en A. En désignant par V une fonction arbitraire de v, on
peut poser
25. Il ne nous reste plus qu'à traiter le cas où le point focal A est simple, en
supposant que soient réalisées les conditions exprimées par les formules (III)
du paragraphe S. Les deux développablcsengendrées par A correspondent aux
déplacements d(Mr= o, elles équations (<®3) du paragraphe T, que nous repro-
duisons sous la forme
La résolution en est immédiate quand A' est à l'infini, c'est-à-dire quand les
cônes formés par les axes A de sommet A sont parallèles. D'ailleurs on voit
alors que X est une fonction arbitraire V de v, v étant lui-même donné par la
auadrature
PAR M. J. COURNOT.
(suite et fin)
-LK NlTB.TJRi.TION.
58o°, cette solution donne naissance à des éléments de solution solide Fc'N qui
s'isolent sous forme d'aiguilles.
On observe donc dans les couches nitrurées les solutions solides pures et les
mélanges de solutions solides, depuis lemélangesolution Fe"1 N-f- solution Fe2N,
jusqu'au fer pur; la région eutectoïde, qui se colore très fortement sous l'action
des réactifs, a reçu le nom de braunite.
lité. Il faut noter d'ailleurs que l'addition des éléments spéciaux relève la
température de l'eutectoïde d'une quarantaine de degrés. Pratiquement, on se
maintient vers 510°.
Le temps de nitruration évolue autour de soixante heures, suivant le genre
de pièces traitées; pour soixante heures, la pénétration est de omm,5 sur les
aciers à i pour 100 d'aluminium; elle est naturellement un peu plus forte sur
ceux à o,35 pour ioo d'aluminium, et la dureté superficielle est moindre.
Le diagramme sur lequel se base le procédé est encore ici assez imprécis; les
auteurs ne sont pas d'accord sur le nombre et la nature des combinaisons et
l'acier {fig.- 17); lorsque le chauffage est maintenu un temps suffisant, la diffu-
sion devient totale et l'on atteint la filiation de solution solide jusqu'à
100 pour 100 de fer; « l'accrochage » devient optimum Çfig. 18).
Si l'on se trouve en présence de deux solutions solides superposées, que l'on
arrête l'apport d'aluminium et continue à chauffer, la couche extérieure dure
et fragile disparaît peu à peu en nourrissant la solution solide intérieure qui se
développe; c'est cette dernière qui est intéressante en raison de sa solidité ; elle
permet, grâce à la teneur élevée en aluminium de sa surface extérieure, la
L'ETUDE DES PHENOMENES DE CEMENTATION. 12 1
bonne tenue à l'oxydation à chaud ; il se forme une pellicule protectrice
d'oxyde.
On voit que l'on trouve ici, très nettement la mise en pratique des théories
de diffusion précédemment énoncées.
Fig. 17. — Aspect micrographique d'une cémentation limitée d'acier par l'aluminium (x 200).
ÉTAMAGE.
LA FONTE MALLÉABLE.
Il existe deux procédés bien distincts de malléabilisation delà fonte ; dans les
deux cas, on part de fonte blanche (dans laquelle le carbone est totalement à
l'état de cémentite Fe 3 G):
i° La méthode moderne, méthode américaine, qui consiste en une simple
transformation physicochimique, sans apport extérieur ni perte d'aucun élé-
ment; un chauffage très prolongé et conduit de manière bien déterminée et
précise, permet la transformation totale de la cémentite en l'état stable fer -f-
grâphite; tout le carbone passe donc à l'état de graphite se présentant sous
forme de fins nodules éparpillés dans une matrice de ferrite; l'ensemble est
malléable; cela nJa rien d'une cémentation.
2° La méthode ancienne — complètement abandonnée aujourd'hui— ou
méthode européenne, donnant la fonte de Réaumûr, était au contraire une sorte
de cémentation négative; nous en rappellerons donc ici le principe pour
mémoire : les pièces, en fonte blanche, étaient placées, en caisses lutées, au
milieu d'un mélange d'oxyde Fe 2 O3 (hématite rouge) neuf et d'oxyde usagé
ou de chaux (pour en atténuer l'activité); on maintenait pendant une soixan-
taine d'heures une température de 9800 environ ; le carbone des régions super-
ficielles de la fonte diffusait alors vers la surface où il était brûlé par le cément
/. É. P., 3« s. (n° 2.) 17
I2Ô J. C0URN0T.
oxydant; (la fonte doit être initialement blanche parce que, lors de la montée
à température, la mise en solution de la cémentite dans le fer y est plus facile
que celle du graphite, d'où indirectement une migration plus aisée du carbone
vers la surface); la surface de la fonte passait ainsi à l'état ferritique; à une
plus grande profondeur, on observait un peu de perlite, puis à coeur, une sorte
de fontemalléable américaine assez grossière en raison du peu de soin apporté
au réglage des variations thermiques. Le cément non eii service était partielle-
ment régénéré par des arrosages quotidiens à l'aide d'une solution de chlorure,
d'ammonium.
On voit que cette fonte malléable européenne, ou fonte de Réaumur, se pré-
parait par une sorte d'anticémentation, le carbone superficiel étant diffusé hors
de la surface vers une réaction extérieure.
LES SOUDURES.
Nous nous bornerons à citer le fait; le développement d'un tel sujet nous
entraînerait trop au delà du cadre normal de ce mémoire. Il existe encore
d'autres traitements (coulée double ou triple, placage, bimétal) qui font eux
aussi intervenir les actions de cémentation.
L'ÉTUDE DES PHÉNOMÈNES DE CÉMENTATION.
III. — LA
CEMENTATION RU CUIVRE PAR L'ALUMINIUM.
5 pour 100 de chlorure d'ammonium est réalisée avant traitement; notons dès
maintenant qu'il n'a pas été trouvé trace de fer dans les couches superficielles;
le cément agit uniquement par l'aluminium contenu.
i° Cémentation du cuivre électrolytique ; influence de la température. —- Nous
avons d'abord opéré à partir de cuivre électrolytique ; des éléments de cathode,
de 10™ d'épaisseur, ont été traités, pendant 9 heures, aux températures
de 6oo°, 7000, 8oo° et 9000. Voici ce que nous avons observé :
— à 6oo° {fig. 21), couche de 8/ioomm formée de a-f- éutectoïde et d'une
très mince bande de a côté cuivre; par endroits une zone extérieure très mihcé
apparaît, sa grande fragilité rendant très difficile son maintien au cours du
polissage;
(1)'Ges chauffages ont été exécutés, dans ses fours de laboratoire, par M. Méker, que
nous remercions très sincèrement.
L'ÉTUDE DES PHÉNOMÈNES DE CÉMENTATION. 129
Fig. 21. — Aspect micrographique d'une cémentation de cuivre clectrolytique par l'aluminium;
traitement de 9 heures à 600» (x 5o).
Fig. 22. — Aspect micrograpliique d'une cémentation de Fig. 23. — Aspect micrographique d'une cémentation de
cuivre électrolytique par l'aluminium; traitement de cuivre électrolytique par l'aluminium ; traitement de
g heures à 7000 ( x 5o). 9 heures à 8oo° (x 5o).
Nous avons également étudié une diffusion à 10600, c'est-à-dire à une tempé-
rature où l'horizontale intercepte seulement dans le diagramme un court seg-
[32 J. C0URN0T.
Fig. 25. — Aspect micrographique d'une cémentation de cuivre électrolytique par l'aluminium;
traitement de 2 heures à g5o0; partie lisse de l'échantillon (x 5o).
20 Action des gaz dans cette cémentation. — Nous avons, dans un traitement
L'ÉTUDE DES PHÉNOMÈNES DE CÉMENTATION. .33
de 7 heures et demie à 85o°, protégé l'une des faces d'un échantillon de cuivre
électrolytique par une feuille de papier filtre simplement appliquée sur elle, le
Fig. 26. — Aspect micrographique d'une cémentation de cuivre électrolytique par l'aluminium;
traitement de 2 heures à 95o°; coin de l'échantillon (x 5o).
Une autre expérience a consisté à mettre dans le fond d'une cassette une
faible épaisseur de cément et à placer dans ce cément seulement la base
d'une éprouvette de 5omra de hauteur totale; 15°"" plongent dans le cément,
Fig. 27. — Aspect micrographique d'une cémentation de cuivre électrolytique par l'aluminium;
traitement de 2 heures à 1060° (x 5o).
On voit donc que l'action des gaz est indéniable, mais que le contact du
cément solide provoque seul une diffusion rapide en raison de l'intensité supé-
rieure et du renouvellement de l'effet gazeux.
Fig. 28. — Aspect micrograpliique d'une cémentation de cuivre électrolytique par l'aluminium;
traitement de 7h3o à 85o°; région initialement protégée de l'échantillon (x 5o).
l'oxyde de cuivre qui forme un eutectique avec le cuivre pur dans le voisinage
de celui-ci. L'aspect de la cémentation par l'aluminium devient alors assez
différent de celui initialement décrit du cuivre électrolytique. La figure 3o
Fig. 29. — Aspect micrographique d'une cémentation de cuivre électrolytique par l'aluminium;
traitement de 7h3o à 85o°; région non protégée (x 5o).
donne cet aspect d'un cuivre oxydulé cémenté 4 heures à 960° en présence du
cément en poudre; la pénétration est de i3o/ioomm, les régions extérieures sont
très poreuses et effritées. En cémentant dans des conditions identiques du
cuivre électrolytique et du cuivre oxydulé, on constate de plus que la diffusion
est un peu ralentie (environ 5 pour 100) dans le second cas.
Fig. 3o. — Aspect micrographique d'une cémentation de cuivre oxydulé par l'aluminium;
traitement de 4 heures à 95o° (x 5o).
Fig. 3t. — Aspect micrographique d'une cémentation de cuivre oxydulé par l'aluminium;
couche diffusée (x 5o).
oxydulé {fig. 3i), dans lequel la diffusion a été conduite jusqu'au cuivre;
l'épaisseur de cémentation, décelable au microscope, est de iram environ. La
micrographie {fig. 32) montre, à un grossissement supérieur, au centre de
l'échantillon où l'effet de l'aluminium n'a pu encore se faire sentir, l'oxydule
coalescé sous forme de petits grains de i/ioomm à 2/ioomm de diamètre; au con-
traire sur une profondeur de 4ram environ de profondeur à partir de la surface,
L'ÉTUDE DES PHÉNOMÈNES DE CÉMENTATION. l3o,
on note l'aspect de la figure 33 : les grains d'oxydule ont fait place à de petites
cavités d'où l'alumine a été éjectée par le polissage.
Le phénomène est aisément contrôlé par la variation de la dureté Brinell; en
opérant avec une très petite bille, de imm,2 de diamètre sous une charge de
Fig. 32. — Même échantillon que celui de la figure 3ij globules d'oxydule visibles à coeur (x 200).
iookf?,on trouve des nombres Brinell de 68 dans la région oxydulée de coeur et
de 58 dans la zone annulaire désoxydulée par l'aluminium; cette dureté de 58
est d'ailleurs exactement celle du cuivre électrolytique pris à l'état recuit; la
diffusion de l'aluminium, qui n'est décelable ni au microscope ni par un chan-
gement de coloration, est donc très faible, sans quoi elle serait révélée par une
élévation de dureté, la solution a devenant rapidement plus dure avec l'aug-
mentation de la teneur en aluminium; néanmoins, cette très faible diffusion
>4o J. COURNOT.
CONCLUSION. -
d'une manière univoque, les typ sont dits états fondamentaux du système.
La représentation de chaque état est donc donnée par une série de
nombres ap, coefficients des ty,,.
Pour représenter une observable a, on développe en série le symbole a<hq
{<\>g étant l'un des états fondamentaux)
chaque observable esl ainsi représentée par une matrice à deux indices.
Si a est représentée par cr.pq et |3 par 8/;y a -f- fi est représentée par apq -f- G/>?,
eu. par ca.pq et enfin, par définition,
144 RENÉ DUGAS. .''.-[
On retombe sur la règle d'Heisenberg :
Si l'on désire que les <E> et t|; fondamentaux (qui ne sont plus dorénavant,
en général, imaginaires conjugués) donnent la même représentation, il faut
que a' = a • alors,
' SUR L'ÉVOLUTION DÉ LA MÉCANIQUE DES QUANTA.. 1.45
. ,
pouf que ceci soit vrai quelle que soit l'observable, il faut :
On a alors :
les matrices dans une représentation orthogonale sont donc hefmitiquës (c'est
le cas des matrices d'Heisenberg).
Casdes états fondamentaux formant une suite continue. — Alors
Avec ces notations, on peut représenter états et observables lorsque les états
fondamentaux forment une suite continue. On a ainsi :
dans le cas général où les états fondamentaux forment une suite continué dans
une multiplicité d'un nombre quelconque de dimensions, on aura :
le symbole -z— (J> est déterminé à une phase près égale à i-f— d* où F est une
fonction arbitraire dés qk ainsi qu'il résulté de l'indétermination générale des
représentations où les q,. sont diagonales.
L'opérateur -r— linéaire et applicable à tout <b à ainsi, d'après l'axiomâtiqûe
de Dirac, le caractère d'une observable. Il est à noter que l'on a fait usage des
opérateurs en mécanique ondulatoire avant l'apparition de la théorie de Dirac,
mais nous ne pensons pas que cette introduction ait été rationnellement
justifiée et c'est la raison pour laquelle nous l'avons jusqu'ici réservée.
Schrôdinger a démontré qu'en choisissant convenablement la phase de la
représentation, on pouvait écrire :
En effet, toute fonction fÇpia qk) lorsqu'il exisle des variables pk canonique-
ment conjuguées aux qk peut s'écrire f(q/;, —— y- ) Si l'on applique cet opé-
rateur au représentatif symbole <b. dans une représentation où les qk sont
diagonales, on obtient, en écrivant l'équation aux valeurs propres de f<b,
c'est-à-dire f{qk)ty = f'ty,
équation équivalente (en l'appliquant à l'état E<1> ou E est une observable arbi-
traire ne dépendant pas explicitement du temps) à :
~ ~Â~,
Wt 1 ) = ^ la'i> —~ ~ti ) (q'i I ) (q'h valeur au temps t de l'observable q),
SUR L'ÉVOLUTION DE LA MÉCANIQUE DES QUANTA. I 51
aura :
avec la même fonction <p. C'est dans ces conditions que l'on peut parler sans
ambiguïté de l'opérateur La même restriction valant pour les Observables,
-y--
la forme de la fonction {q',t\'it\q,t) ne doit pas dépendre dé t quelle soit la
variable E, à l'instant /.
Au contraire, les matrices d'Heisenberg correspondant à une représentation
fondée sur un système complet d'observables a qui commutent et qui sont des
constantes du mouvement. Heisenberg se borne au cas ou H ne dépend pas
explicitement de t. En ce cas, Ii égal à l'énergie totale du système commute
avec les a ; il sera donc représenté par une matrice diagonale :
immédiatementintégrable par :
dans le second membre apparaît la fréquence ——-. = —r— régie par la loi
de Planck.
Un élément diagonal (a'|E|a') ne dépend pas de t ce qui montre que la
valeur moyenne d'une observable arbitraire E est constante pour un état
fondamental de la représentation.
Les phases d'une représentation d'Heisenberg étant totalement indépen-
SUR L'ÉVOLUTION DE. LA MÉCANIQUE DES QUANTA. îpo
dantes du temps et, par suite, arbitrairement modifiables, on rappelle qu'en
vertu d'une proposition générale rencontrée plus haut, chaque symbole d'état
fondamental d/(a') peut y être multiplié, sans altérer la normalisation par
(ï_'/(a/), fonction arbitraire de module unité, auquel cas tout élément représen-
tatif d'observable {a' | E | a") se trouve lui-même multiplié par :
Il est évident, sur l'équation {a), que pour rendre l'élément (a' | E | «") indé-
pendant de t et retomber ainsi sur une représentation Schrôdinger, il suffit de
fnïri» •
t peut en effet jouer le rôle d'un simple paramètre au regard des symboles
d'états fondamentaux d/(a')-
Les phases relatives d'une représentation d'Heisenberg par rapport à une
représentation de Schrôdinger construite avec les mêmes observables a et où,
par suite, l'hamiltonien H est représentable par une matrice diagonale sont
27îlH'<
donc e~ ll '
.
Ce changement de phase suffit donc à passer de l'une à l'autre représenta-
tion et il est ainsi démontré d'une manière rigoureuse que la mécanique ondu-
latoire et la mécanique des matrices sont équivalentes.
Cette équation représente une infinité d'équations linéaires par rapport aux
inconnues Sia, éléments de la matrice de transformation.
Pour interpréter physiquement ce résultat, on admet que, d'une manière
générale, j Sa-b- |2 représente la probabilité pour que a ait la valeur a' (à suppo-
ser qu'il existe une expérience susceptible de donner ce résultat) lorsque b a
certainement la valeur b'. Ceci admis, la règle du produit des matrices
montre que, quel que soit c, Snc est une fonction linéaire des éléments de la
transformation S„&. Ceci permet de définir ] S„| 2 comme une amplitude de pro-
babilité en choisissant convenablement la transformation a —v b. On peut poser
en particulier
à l'éauation
=
Si l'on fait alors a q et que l'on se place dans une représentation dont les
phases permettent de poser
équation qui n'est autre que celle de Schrôdinger. On est amené ainsi à consi-
dérer la fonction d'onde dj de l'équation de Schrôdinger comme ayant la signi-
fication d'une .amplitude de probabilité, en renonçant à tout autre image
physique.
Il convient d'ajouter que l'on a été conduit au postulat sur la signification
des | Sab |2 par l'étude de la résonance entre deux atomes ayant une fréquence
commune, pouvant alors échanger de l'énergie et effectuant de ce fait des tran-
sitions d'états stationnaires,
Or, l'énergie du système, qu'il est aisé de calculer par exemple pour t = o,<se
réduit à
donc la Condition des quanta, pour l'état stationnaire d'ordre n, peut s'écrire
7. #. P. 3e s. (n° 2.) 21
158 RENÉ DUGAS. ' ' ' ' '
.
d'où
Les valeurs propres de l'énergie ne coïncident donc pas avec celles que pré-
voit la théorie de Bohr. Il y a en dehors des quanta de Sommerfeld, des demi-
quanta.
Les fonctions propres de l'équation de Schrôdinger qui sont de la forme
-."
-21
Ce ~ H„(^) forment un système orthogonal aisé à normaliser,
I
Posons :
Il est évident qu'à l'exemple de 3t, A ne peut prendre que des valeursdiscrètes.
Ecrivant la dernière équation dans une représentation où A est diagonale, il
vient, en désignant par A', A",
... les valeurs propres de A,
donc enfin, ou bien A" = A' — 2 n'est pas une valeur propre de A et alors A'=o
du fait de (A'|P -f-i'Q | A")^o ou bien A"==A'—2 est une valeur propre
de A quel que soit A'. C'est évidemment la seconde hypothèse qui est
acceptable.
Si l'on veut que P et Q soient réels comme l'exige leur signification
physique, P2 + Q2 est nécessairement ^> o et alors A est supérieur à —1.
Donc, en définitive, les valeurs propres de A sont o, 2, 4, 6,
., + 00 et
celles
de 3C sont 1, 3, 5, 7,
..
. . .,
+00.
On a d'autre part, à l'aide de la formule générale
(A suivre.)
SUR UN'THÉORÈME FONDAMENTAL
DU
(') PAUL LÉVV, Calcul des Probabilités, 1925, p. 192 à 200. '. - "
)6a JACQUES CHAPELON.
Elle est définie et continue pour toute valeur finie, réelle de x. L'intégrale
étant uniformément convergente, on peut intégrer sous le signe d'intégration,
rlonc. •
(') M. Gli'vènkd â d'ailleurs montré que là deuxième proposition peut être établie sans
supposer l'uniformité de la convergence de la fonction caractéristique; mais en supposant
toutefois que sa limite est la fonction caractéristique d'une loi J?- qui est alors la limite
dé L. Voir V. GLIVENKO, Giorndle deW ïst. It. degli Alt., ig36.
Enfin, après que ce travail a été rédigé, M. Paul Lë'vy à bien voulu me communiquer
qu'en supposant que l'a fonction caractéristique de L tend vers une fonction o, uniformé-
ment au voisinage de l'origine, il a démontré que celte fonction © est la fonction caracté-
ristique d'une loi de probabilité i? et que cette loi de probabilité £ est la limite de L.
{-) G'estj précisée; la formule (2-3)-, p-. iGj-, lieu ciléj de M-. Paul Lévy-. On ne démon-
trera pas la formule (3) : elle résulte de la démonstration même de M. Paul Lévy.
CALCUL DES PROBABILITÉS. 1
63
est
car les deux membres sont nuls pour a?, = x2 et la dérivée des deux membres
par rapport à x2 est la niêihè.
Ensuite
Or, l'expression (7) est égale au second membre de l'équation (6). En fai-
sant 71 = 1, puis 71 = 2 dans ce second membre, multipliant le premier résultat
par.— et retranchant du second, on obtient en définitive la relation
d'où
De même
de sorte que
i° Si x's et oe's+i sont les abscisses respectives, soit d'un point By et d'un
point A,-, soit de deux points A,-, soit d'un point A; et d'un point By, k3 étant un
entier convenablementchoisi, on a, si k~^> k:i :
= =
courbe y F(x) comportait un segment d'ordonnée j' pv), on prendrait
( 1) Si la
comme point d'intersection un point unique de ce segment.
(-) On peut toujours s'arranger pour qu'il n'y ail pas de point A,- entre By et B'.-.
';-" CALCUL DES PROBABILITÉS. ' 169
de telle sorte que les paires de points By, B',- étant tout au plus en nombre -,
la somme des intégrales relative aux segments de cette deuxième catégorie
sera inférieure à — •
v
Alors, en tenant compte des inégalités
#
que Fk{x) tend vers F{x), fonction monotone bornée par o et i dont ©(a;) est
l'associée de Fourier.
On supposera Fk{x) et F (a;) non décroissantes.
Reportons-nous à la relation (8) où on remplace f{y) par <p/.(y) et F {y)
par F,,.( y) :
et par suite
Mais si l'on a
où gifx) est une fonction à variation bornée, pour toutes valeurs bor-
nées de.#.| et de x«, c'est que le centre d'inertie d'une portion quelconque
de l'axe des x, chargé d'une distribution de masses de densité gk{x), tend vers
le milieu de {xA.-,, x2) quand k augmente indéfiniment, et par suite, la fonction
gj;{x) diffère peu d'une constante Ck. La grandeur de cette constante peut
d'ailleurs varier avec l'indice k de telle sorte qu'il n'y ait pas délimite pour Gk,
ni par suite pour gk{x). Mais, dans le cas actuel, les fonctions FkÇx) et FÇx)
étant bornées par o et par i, les constantes Ck doivent lendre vers o et par suite
où [j., et y.., sont respectivement des valeurs moyennes de gk{x) dans les inter-
valles {x.t, x.)H-8), {x.2 — 8, x.f).
Or ''" ''' ' ! '
-
\*% JACQUES CHAPËLON. — CALCUL DES PROBABILITES. ]
que £<C 7 f\o{x2 — x,) et on pourra donc trouver kt tel que si k^k^, on ait
I. — Intérêt du problème.
(0 WEBER, Gans Reperlorium der Physik, Leipzig, Teubner, 1916, fid I, n° 270,
p. 535.
: ' • - ...
"..'-, .
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-23:.'.,
176 : HENRI MINEUR.
Mais dépuis quelques années l'étude des systèmes où figurent des para-
mètres variables apparaît comme de plus en plus nécessaire à la résolution de
problèmes posés par l'Astronomie.
Le premier de ces problèmes est l'étude de la mécanique des masses
variables"Ç*)-, mécanique qui doit être celle des étoiles; j'ai à ce propos utilisé
une méthode dont on trouvera la généralisation au début de ce travail;
D'autres problèmes relatifs aux cordes vibrantes, au mouvement du gyro-
scope^ âù mouvement de rotation de deux planètes ont été étudiés par Krail (2).
Enfin récemment Bart J. Bok (3), a tenté d'étudier le mouvement d'un amas
d'étoiles sous l'influence de son champ de gravitation propre et de celui de la
Voie Lactée, et sous l'influence des passages d'étoiles;
Dans ces études, exception faite de la mécanique des masses variables, les
auteurs ont appliqué les résultats connus relatifs aux invariants adiabatiques;
cette méthode ne donne que des renseignements sur l'évolution du système,
mais ne permet pas de fixer exactement celle évolution. De plus dans son
travail, B, J.'Bok'a reconnu {loc-. cit. p. 28) que la méthode des invariants
adiabatiques était inapplicable au cas qu'il étudiait.
On devait s'y attendre en effet car, même dans le cas le plus favorable, celui
où le théorème de Burgers est applicable, les invariants adiabatiques connus
sont au nombre de n, alors que le mouvement élémentaire du système est défini
par 271 quantités.
De plus là théorie dès invariants adiabatiques ne s'applique qu'aux systèmes
dans lesquels les pàfàmètres varient lentement. Dans diverses applications, en
particulier dans l'étude du mouvement dé la terre autour âb son centre dé
(0 HENUI MINEUR, La mécanique des masses variables. Le problème dès deux corps
{Annales de VEcole normale Supérieure, 3e série, vol. V, p. 1, janvier ig33).
( 2) KÉALL, Trasformazioniadiabatiche nei sisïemi vibranti nell inlormo di con/igu-
rasioni stabili di equilibrio {Rêndic. dei IÂncéi, vol. X1IÏ, série 6, fasc. \% juin ig3i);
lÎRkmifJinvariante adiabaiico nêl moto lîbero dei giroscopi {Rêndic. dei Liiicei, vol.
XIV, p.: 179, août ig3i); KRALL, Tnfluenze adiabatiche délié marée nel moto kepleriano
dî due 'àorpi cetësli girôscopi '{Rêndic. dei Liiicei, vol. XIV, fasc. 56, sept. ig3i);
KitALLj Ihtohio églièffetCi mihtotici délie marée sût nïolo dei corpi celesli (Rendie.
dei Lùicèi, vol. XV, fasc. 3; février, xg32 et vol. XV, fasc, 5, niars 1932); KRAEI;, Mêle
lontane dei moto di un sistema planetario {Rêndic. dei Lincéi, vol. XV, fasc. 6,
avril 1932).
(0 fi. J. BOK, The siubûity vf mo'vihg cïusters {Harvard Collège Qbsërvalôry CirSu-
liïrs,ri? 384; p; ï$ févi\ ig34);
178 HENRI MINEUR.
H, fonction de Hamilton, est une fonction des qt, desp;, et d'un certain nombre
de paramètres a^,a2, intervenant dans le système (1), comme des
. . ., ar,
données du problème (masses des corps, données numériques relatives aux
liaisons, coefficients intervenant dans l'expression des forces). Nous appel-
lerons mouvement élémentaire le mouvement du système lorsque les a; sont
considérés comme constants.
Soit
Mise en équation. — Pour cela représentons les 271 quantités qA, q2, . . ., qn;
pi, . . ..pn au moyen des formules (2), où a,,, a2, . .., a2n sont des fonctions
du temps que nous prenons comme nouvelles inconnues.
Ce procédé n'est autre que la méthode classique de la variation des cons-
tantes appliquée au cas actuel.
Les inconnues nouvelles a,, a2„. vérifient le système
. . .,
par -f- -T^-> faisons la somme des deux équations ainsi obtenues, et la somme
l8o HENRI MINEUR. ' : " :
' '
;'
par rapport à i du résultat, on obtient :
Ry a pour expression :
Les 27i équations du système (6) résolues par rapport à —ffi —ffi •> —j-n >
da.
,
donnent les expressions de ces quantités en fonction des a4, a2,
T?,, a2, ...,a,., -jy-,
dar -n
-jy-, R,, . . . ,Rnet
-r» de
i t.
. . .,
les expressions des —jf les a par des constantes et les as, -^4 el Ry par leurs
expressions connues en.fonction du temps. On a ainsi des valeurs de première
approximation des a par de simples quadratures.
sont indépendants du temps, il n'en n'est pas de même des [ocyoj. Pour le
montrer, employons la notation suivante : soit F{t, q, p, a) une fonction
quelconque des t, des q-t, des pt et des as; si l'on remplace dans cette fonction
les qL et les pi par les expressions (2), on obtient une fonction de l, des <y.k et
des as que nous désignerons par F,, {t, a, a).
Un calcul simple montre que :
La quantité (-5—) n'est pas nulle, car s'il en était ainsi as ne serait pas un
paramètre du système. En général cette quantité dépend des a et les [a,-, o,]
dépendent du temps.
n'intervenant pas dans les expressions des q; et p(, autrement que. paf l'inter-
médiaire de cette quantité vl + a,.
J.'É. P., 3e s. (n°2.) 24
]Q2 ' HENRI MINEUR.
Dans ce cas
est appelée une longitude ou une longitude moyenne, v est son moyen mouve-
ment et a, est la longitude moyenne de l'époque zéro.
En général, v dépend des autres constantes d'intégration a£ et des as; suppo-
sons pour simplifier l'écriture que v ne dépende que de <z2 et de a,, et que ces
deux quantités n'interviennent dans aucun autre moyen mouvement.
Les qi etpi se présenteront donc sous la forme
On voit d'après ces formules que les [a,, af\ et les Ry contiendront des termes
en t qui par intégration donneront des termes en t2 dès la première approxima-
tion, ces termes rendront très mal commode l'approximation obtenue.
On évite ces termes en remplaçant la longitude moyenne de l'époque zéro oc,
par une nouvelle quantité <y.\ définie par l'équation
L'équation
devient par exemple en remplaçant en même temps -p1 et -p^ par leurs expres-
sions
e'est-à-dire
En particulier on a •
III. — Applications.
En posant q = 0, on a
c est-à-dire
e = const., A'1 1'= const.,
ne reste aue
on aura pour A
=
en posant ^ — /,p>o
Adoptons par exemple les chiffres suivants qui sont d'un ordre de grandeur
convenable
v*. o. |- f- Ç- *..-.
.
o A °
6 (position (élongation (position
d'équilibre) maximum) d'équilibre)
i dl
idl ~ ° H" q"
-
SUR LES SYSTÈMES MÉCANIQUES. 187
c'est-à-dire à
Soient d^;p,,Q, les angles d'Euler qui définissent la position de oxyz par
fapport à oEx, Y),, t, et <1>, <p, 6 les angles d'Euler qui définissent la position
de oxyz par rapport à o'E, Y], t.
Le mouvement élémentaire est facile à obtenir si on le rapporte à o'Et, Y],, '(,.
Soient p, q, r les composantes de la rotation instantanée suivant oxyz; la
troisième équation d'Eulef donne
On a donc
On a d'aulfe part
on en déduit
Les angles d'Euler d;,, s,, 0, de oays par rapport à o|,, Y]M '(, sont donG
SUR LES SYSTÈMES MÉGANIQUES. 1
8g
définis par
puis en portant ces valeurs dans les formules qui donnentp.b, po siphon obtient
les valeurs de ces quantités
TABLE DES MATIÈREScontenues dans les G\ premiers Cahiers, formant 45 Volumes, suivie
d'une Table analytique et (l'une Table générale par noms d'auteurs, ln-4"-- 10 fr,
IIe .Sï.RTIÏ.