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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT

SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE

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Année académique : 2019-2020
Institut Universitaire d'Abidjan

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FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES


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Département : Sciences juridiques


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Option : Droit général


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LICENCE 2B5 / GROUPE 2

PROJET D’INFORMATIQUE

Etudiants :
TOURE Junior
VODY Joëlle
YAO Ahou
YAO Amenan Yasmine
YAO Kouamé Professeur :

YO Monseguela M. AMICHIA
TITRE 2 Groupe 2

TITRE 2. LA CONQUETE COLONIALE


Stimulés par de fortes suggestions, notamment par la pétition des
commerçants de Saint-Louis du Sénégal en 1854 de colonies armées
envahissent les terres africaines d’où sortira le grand empire qui établit ses
fondements.

CHAPITRE 1- Les missions d’exploration


Afin de relier les possessions françaises du soudan à la Côte et de
devancer le concurrent et rival Britannique, plusieurs explorateurs vont se
lancer dans l’inconnu, tant à l’ouest, au nord qu’à l’est. « Déjà, (…) Caillé
avait-il, par son récit de 1860, levé le voile qui couvrait le Soudan et
Tombouctou et, une génération plus tard, les aventures de Mage et Quintin
(1868) avaient-elles défrayé la chronique, sans compter le retentissement du
voyage de Barth publié en français en 1861, mais les espaces côtiers du Golfe
de Guinée restaient encore largement entourés de mystères ». Les différentes
missions effectuées à cet effet vont de pair avec la conclusion de nombreux
traités d’établissement.

Section 1- Les missions


Les missions, afin d’agrandir et de relier l’ensemble des possessions
françaises en Afrique, se dirigent dans tous les sens.

Paragraphe 1- Les missions de liaison Soudan-Côte de Guinée


A. La mission Treich-Laplène
Treich-Laplène parvint à consolider quelque peu l’influence française
dans l’arrière-pays d’ASSINIE et de GRAND-BASSAM. Il signe avec le Béttié
un « traité d’établissement »

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TITRE 2 Groupe 2

B. La mission Binger
L’expédition de Binger, partie de Bamako, le 3 septembre 1887, visite
les Etats de Samory, atteint Kong le 20 février 1888, visite le Mossi, le
Gourounsi, Bondoukou, puis atteint Grand-Bassam le 20 mars 1889. C’est une
des expéditions des plus importantes de par la longueur du parcours 4000 km et
surtout par les résultats scientifiques obtenus. Et par son impact politique et
commercial dans les régions traversées.

Paragraphe 2- Les missions le long du littoral côtier


L’objectif de ces missions était de reconfirmer les traités signés durant la
période antérieure. Surtout que des chefs locaux auraient signé d’autres traités
avec les Anglais. Il fallait pour la France de renouer avec les populations.

A. La mission Bidaud
Le but de la mission de Bidaud était de parcourir la côte de Grand-
Lahou jusqu’au Cavally, afin de confirmer et au besoin de renouveler les traités
passés antérieurement par les chefs du pays côtier avec la France. Mission
réussie.

C. La mission Quiquerez et De Segonzac


La mission récolte de nombreux traités de commerce et d’alliances au
nom de la France. Mieux, elle remonte le Cavally, atteint les sources du San-
Pédro. Mais la forêt et les autres difficultés du chemin ne permettent pas à la
mission d’aller plus loin. Quiquerez y laisse même la vie. Mais auparavant, les
deux explorateurs auront dressé de la région et des rivières traversées une carte
détaillée.

Section 2- Les traités d’établissement


Sur le littoral de la côte occidentale de l’Afrique, du 09 février 1842
date de la signature du premier traité avec le roi Peter de Grand Bassam
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TITRE 2 Groupe 2

jusqu’au 11 avril 1894 date probable du dernier traité passé avec les différentes
tribus M’Batto, la France aura signé pas moins de quarante traités. Ceux-ci
visent à conférer une légalité à la présence européenne en Afrique en donnant
l’illusion que cette présence résulte de la volonté des rois africains. En réalité, «
écrit dans une langue incompréhensible pour les rois africains, ils s’adressaient
aux puissances européennes rivales en compétition pour la conquête de
l’Afrique. Ils ne recouvraient donc pas les caractéristiques des traités à savoir
l’expression effective de la volonté des parties en présence. C’est par
conséquent par abus de langage qu’on les désignera de " traités" »

CHAPITRE 2- Les conditions de la conquête


Le militaire est prépondérant dans la phase de pénétration et la
pacification en tant qu’il frayait le chemin au civil. Il devait en principe avoir la
vigueur du corps, l’équilibre des muscles et des nerfs, la capacité de résister aux
chaleurs torrides. Bref, il fallait constituer des armées pour la conquête et, au
besoin, recourir à des guerriers pacificateurs de la trempe d’Angoulvant.

Section 1- Les armes de la conquête


Les Troupes coloniales étaient un ensemble d'unités militaires
françaises stationnées dans les colonies et mises sur pied, à l'origine, pour
assurer la défense des ports et des possessions outre-mer autres que l'Afrique du
Nord. Composées au début d'unités métropolitaines, la coloniale désigna
rapidement les troupes recrutées dans les colonies. Avant 1870 ce sont les
troupes de marine qui s'intéressent aux colonies et exploitent les ressources de
recrutement indigène, encadrées par une fraction de soldats blancs.

Les troupes coloniales sont officiellement nées en 1900, lorsque les


troupes terrestres dépendant du ministère de la marine (et dénommées troupes
de marine) furent transférées à l'autorité du ministère de la guerre. Elles gardent
toutefois leur autonomie et leurs particularités.

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TITRE 2 Groupe 2

Section 2- Les guerriers pacificateurs. L’exemple de Gabriel


Louis Angoulvant
Gabriel Louis Angoulvant est né le 8 février 1872 à Longjumeau. Il
est nommé lieutenant-gouverneur de la Côte d’Ivoire le 18 février 1908, après
avoir occupé différents postes en Annan, au Tonkin, en Côte des Somalis, en
Inde. Il prend fonction en Côte d’Ivoire en mai 1908 et gardera la tête de la
colonie jusqu’en décembre 1916. Il achève sa carrière comme gouverneur de
l’AOF et de l’AEF en 1917 et en 1918. Il prend sa retraite en 1920. Il se lance
dans les affaires et meurt le 16 octobre 1932 à Paris.

Les idées d’Angoulvant sont développées dans ses lettres circulaires


aux administrateurs de cercles et chefs de services et dans son ouvrage, La
pacification de la Côte d’Ivoire, Méthodes et résultats ; publié en 1916 aux
éditions Larose. Angoulvant se livre d’abord à une critique en règle de la «
conquête pacifique » avant de plaider pour un changement de méthode qui met
l’accent sur l’emploi de la « force tactique ».

Section 3- Les résistances à la conquête coloniale


Il faut distinguer entre les résistances aux conquêtes qui s’analysent
comme des réponses immédiates à la pénétration militaire et les révoltes contre
les exactions et les contraintes administratives de la période ultérieure. Les
mouvements nationalistes refusent le présent, oscillent de l’exaltation du passé
mythique de grandeur à l’espoir d’un futur vengeur.

Ces mouvements d’envergure variable, apparaissent comme les derniers


assauts de l’Afrique indépendante. Ce sont tantôt des mouvements organisés,
soutenus par des formations politiques fortement structurées, dirigées par des
chefs énergiques, au sens politique développé, s’appuyant sur des armées
régulières. Ce sont tantôt des mouvements qui, au contraire, n’offrent aucun
front commun, apparemment désorganisés et déchirés par les rivalités.

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TITRE 2 Groupe 2

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TITRE 2 Groupe 2

TABLE DES MATIERES


TITRE 2. LA CONQUETE COLONIALE............................................................................................................... 1
CHAPITRE 1- LES MISSIONS D’EXPLORATION................................................................................................. 1
SECTION 1- LES MISSIONS............................................................................................................................. 1
PARAGRAPHE 1- LES MISSIONS DE LIAISON SOUDAN-CÔTE DE GUINÉE..........................................................1
A. LA MISSION TREICH-LAPLÈNE...........................................................................................................................1
B. LA MISSION BINGER.......................................................................................................................................1
PARAGRAPHE 2- LES MISSIONS LE LONG DU LITTORAL CÔTIER......................................................................2
A. LA MISSION BIDAUD......................................................................................................................................2
B. LA MISSION QUIQUEREZ ET DE SEGONZAC.........................................................................................................2
SECTION 2- LES TRAITÉS D’ÉTABLISSEMENT................................................................................................... 2
CHAPITRE 2- LES CONDITIONS DE LA CONQUÊTE........................................................................................... 3
SECTION 1- LES ARMES DE LA CONQUÊTE...................................................................................................... 3
SECTION 2- LES GUERRIERS PACIFICATEURS. L’EXEMPLE DE GABRIEL LOUIS ANGOULVANT............................3
SECTION 3- LES RÉSISTANCES À LA CONQUÊTE COLONIALE............................................................................4

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