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Essai de Pisciculture

Au moment où, tout autour de nous, se font des recherches


surles ressources aquatiques du Pacifique (Pan Pacific Research
aquatic resources. Honolulu 1925) il semble qu'il soit opportun
de jeter également un coup d'œil sur les nôtres.
Autant il me serait impossible d'énumérer nos innombrables
poissons de mer, autant il m'est facile de nommer nos cinq pois¬
sons d'eau douce.
Les voici par ordre d'importance : le Nato, Y Anguille, le Oopu,
lé Hiua et le Tiahua. (1)
Des specimens de ces poissons seront envoyés au Steinhart
Aquarium, (San Francisco) pour leuridentification. En attendant,
je vais me borner à en dire ce que j'en sais et à en tirer des ré¬
flexions.
Le Nato.— C'est en somme le seul de nos poissons d'eau douce
qui compte. C'est notre truite, dont il a beaucoup des habitudes
sans en avoir toute la qualité. Sa chair est fine et c'est de l'excel¬

lente friture. Bien qu'il se trouve en quantité considérable dans


certains cours d'eau, on ne peut pas dire toutefois que c'est une
ressource du pays. 11 est très rare de le trouver au Marché de

poissons.
Le Nato a son utilité sportive. II est le seul qui mouche et pro¬
cure quelque plaisir à l'amateur de la ligne ou de l'épervier. Bien

qu'il fraie de novembre en février il n'a pas de saison et on le


pêche en tous temps sans en voir diminuer le nombre.
La raison en est, qu'il existe dans nos montagnes inaccessibles
des réserves naturelles, où il se multiplie, et nous ne péchons,
en somme, que le trop plein de ces réservoirs, que nous déver¬

sent les inondations annuelles.


L'Anguille (Puhi). — Il y en a de plusieurs espèces. On pré¬
tend que le lac Vaihiria nourrit une espèce à oreilles très larges.
Dans nos étangs et nos rivières, l'anguille noire est la plus abon¬
dante et la tachetée la plus grosse. II en est qui pèsent plusieurs
kilogs. C'est un mets exquis pour certains, répugnant pour
d'autres; aussi l'anguille n'est pas un article de consommation
courant. Elle a l'avantage de rester un mets décidément tahi-
tien et d'ailleurs fort prisé des gourmets coloniaux, mais elle
a le désavantage d'être un ennemi sérieux des autres poissons,

surtout des nouvelles espèces introduites.

(1) Le Uopa cl le Ava vivent en eau douce ou eau salée, indifféremment,


mais 11c peuvent être dits poissons do rivière.

Société des Études Océaniénnes


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IV0 12.

AVRIL 1926

Anthropologie — Ethnologie — Philologie.


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Histoire —
Institutions et Antiquité
des populations maories.
Littérature et Folklore.

Astronomie —
Océanographie — Sciences naturelles.

Tourisme.

IMPRIMERIE DU
GOUVERNEMENT
A PAPEETE
(TAHJTl)

Société des Études Océaniennes


40 —

Pisciculture

Rectifications. M,n0 Marau m'a fait


remarquer que le poisson

que j'ai désigné sous le nom de tiahua dans le N° précédent s'ap¬


pelle Apiri et nom Tiabua et c'est dit-elle, le Hina devenu adulte.
Voilà qui rend encore ce
poisson plus intéressant, car comment
et pourquoi va-t-il
frayer en mer, pour remonter ensuite nos cours
d'eau par centaines de millions.
Autre rectification : Les hina ne seraient
pas des anguillettes
ou civelles mais les
apiris ci-dessus nommés, car l'anguille (au
moins espèce) naîtrait bel et bien en eau douce.
une

Les filsLévy ont, en effet, capturé dans la vallée de Tipaerui


des anguillettes si menues et
transparentes qu'il est impossible
de les rattacher aux hinas et de croire à leur
origine maritime.
Le Dr Smidt auquel ces minuscules
specimens ont été offerts en
a été
plus qu'étonné, j'allais dire désorienté.
IVos acquisitions.
Grenouilles. Le "Makura", du mois de mars à

apporté 34
grenouilles qui ont été immédiatement lâchées, bien vivantes, en
contre bas des Sources de la
Reine, chez M. le Gouverneur ; or,
on en a
pas revu une seule.
Poisson anti-moustiques. — Nous en avons de deux sortes :
lesguppy ou arc-en-ciel ou encore million fisbes et les gambusia
affinis. Les premiers introduits par M. Guild de Maraa et les au¬
tres envoyés par l'aquarium de San Francisco
(Steinhart Aqua-'
rium)ànotre Société. Ces deux sortes sont minuscules, la fe¬
melle qui atteint deux fois la
grosseur du mâle, n'a guère que 4
à 5 centimètres.
Elle est vivipare et très friande de sa
progéniture, mais il s'en
sauve, sans cela ce ne serait pas le million ftsb.
Il semble que 1 £
guppy se reproduise ici plus vite que le gam¬
busia. Tous les deux sont l'ennemi né du
moustique et c'est sur¬
tout au canal de Panama
qu'ils ont acquis leur réputation mon¬
diale en y détruisant
complètement l'anopheles, le moustique de
la malaria.
On peut se procurer de ces
poissons chez les Membres sui¬
vants de notre Société : MM. le Président et
Vice-Président, Emile
Lévy et Barrier.

Société des Études Océaniennes


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N° 14.

AOUT 1926

Anthropologie — Ethnologie t— Philologie.

Histoire — Institutions et Antiquités


des populations maories.
Littérature et Folklore,

Astronomie — Océanographie— Sciences naturelles.

Tourisme.

IMPRIMERIE DU GOUVERNEMENT

£ PAPEETE (TAHITI)

98 —

Je vous adresse par le même courrier pour être remis au Musée


dePapeete, si vous le trouvez intéressant, un bâton, courbé et
façonné, trouvé dans uneanfractuosité de rocher, située à l'entrée
de la grotte.
Si vous le désirez, je peux également mettre à la disposition
du dit Musée, plusieurs échantillons de stalactites, de stalagmites
et même de piliers en cristal de roche.
Dans le but d'empêcher les indigènes de détruire ces choses
naturelles qui ont déjà subi quelques dégâts à l'entrée de la grotte
j'ai l'honneur de vous demander s'il n'y aurait pas lieu d'en in¬
terdire l'entrée, sans une autorisation, qui pourrait être délivrée
par l'Agent Spécial.
COLLOMBAT.

Les Anguilles,

Papeete, le 22 juillet 1926.

Monsieur le Président de la Société des Etudes Océaniennes.


Cher Monsieur,

J'ai lu avec grand intérêt dans le dernier Bulletin dela Société


le résumé des observations du Professeur Schmidt de Copenha¬
gue ; c'est ce qui méfait vous donner les renseignements suivants
qui pourront, peut-être servir aux savants qui se spécialisent sur
la reproduction des anguilles.
D'un bassin neuf construit chez moi à Mamao et que j'ai été
obligé de vider au bout de trois mois, j'ai retiré trois anguilles
mesurant cinq centimètres de long et pas plus d'un millimétré
de circonférence.
Ces anguilles étaient transparentes et rougeâtres ; elles n'ont
pu venir que dans des racines de lys d'eau pris dans l'étang de
Monsieur Brander près de l'Usine à sucre.
Je laisse à des personnes plus autorisées que moi le soin de
conclure.
Veuillez agréer, Cher Monsieur, mes bien cordiales salutations.
Emile LÉVY.

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