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CONSTRUCTION METALLIQUE

Eurocode 3
INTRODUCTION

L’usage du métal revient aux âges les plus reculés de l’histoire, mais
à part le domaine de la guerre ce matériau n’est que timidement
utilisé dans les autres domaines

Le développement de l’industrie et la technologie a mis en


disponibilité ce matériau sous des formats et des formes adaptable à
tous les usages.

La construction est l’un des premiers domaine qui en profite;


d’abord pour franchir les grandes portées puis venir en aide à d’autres
matériau; ainsi pour se généraliser et devenir un élément qui se trouve
pratiquement dans tous les corps du bâtiment.
BREF HISTORIQUE
Le fer est utilisé dans plusieurs domaines, selon les différents époques
de l’histoire:
Au 5eme siècle avant J-C en Grèce on utilise des clameaux
métalliques pour fixer les grands blocs de pierre, cette méthode est
reprise plus tard par les Romains.
BREF HISTORIQUE
En 532-537 après J-C en construisant Sainte SOPHIE a Constantinople,
des barres de traction sont utilisées à la place des imposants voûtes.
BREF HISTORIQUE
Il est pratiquement impensable de réaliser des constructions
Gothique (style architectural d'origine française développé au Moyen
Âge en Europe occidentale ) sans faire appel à ce mâtereau.
BREF HISTORIQUE
IRON BRIDGE : 1779
BREF HISTORIQUE
PONT DES ARTS: 1801
BREF HISTORIQUE
TOUR EIFFEL : 1889
BREF HISTORIQUE
EMPIRE STATE BUILDING: 1931
BREF HISTORIQUE
GOLDEN GATE : 1933
GENERALITES
INTRODUCTION
Jusqu’à 1993, la conception et le calcul des constructions métalliques
étaient régis par différentes réglementations :

• Les règles de calcul des constructions en acier, dites règles CM 66.


• Le titre V du fascicule 61 du cahier des prescriptions communes.
• Les normes NF.
• L’additif 80

Depuis 1993, une nouvelle réglementation européenne est entrée en


vigueur et impose, en remplacement de ces divers et précédents
textes, un code unique : l’Eurocode 3
AVANTAGES DE LA CONSTRUCTION
MÉTALLIQUE
• Résistance mécanique : résistance élevée à la traction permettant
des portées et hauteurs importantes ;
• possibilité d’adaptation plastique pour une plus grande sécurité ;
• Industrialisation totale : préfabrication d’un bâtiment en atelier et
montage sur chantier ;
• Durée d’exécution des travaux réduit ;
• Les constructions en acier sont, en général, plus légères que celles
en béton armé;
• Transport aisé grâce au poids peu élevé ;
• Possibilité de modification et de recyclage d’un bâtiment.
INCONVÉNIENTS DE LA
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE

• Prix élevé (concurrentiel avec le béton armé pour les grandes


portées) ;

• Mauvaise tenue au feu ce qui implique des mesures de protection


onéreuses ;

• Entretien régulier du à la corrosion du métal.


LE MATERIAU ACIER
L’acier
L’acier est essentiellement une combinaison de fer et de carbone. On ne le
retrouve pas à l’état naturel ; il résulte d’une transformation de matière
première tirée du sol.
Les conditions matérielles de cette transformation entraîne dans sa
composition la présence, en très faibles proportions, d’autres éléments
(phosphore, souffre) considérés comme impuretés. Suivant la qualité de l’acier
que l’on veut obtenir, il est possible d’abaisser le pourcentage de ces impuretés
au cours de l’élaboration.
Mais l’acier peut également contenir d’autres éléments (silicium, manganèse,
chrome, nikel, tungstène…) introduits volontairement en vue de modifier sa
composition chimique et par suite ses caractéristiques physiques et
mécaniques.
Les éléments additionnés permettent d’obtenir des qualités différentes
classées sous forme de « nuance »
LE MATERIAU ACIER
Les procédés d’élaboration de l’acier
Des matières premières à l’acier liquide:

Les matières essentielles entrant dans la composition de l’acier sont


les minerais de fer et la ferraille.
LE MATERIAU ACIER
Les procédés d’élaboration de l’acier
Des matières premières à l’acier liquide:
LE MATERIAU ACIER
Les procédés d’élaboration de l’acier
De l’acier liquide au demi-produits:

A la fin de l’opération d’élaboration de l’acier, par quelque procédé


que ce soit, les scories sont déversées dans une cuve et l’acier est
recueilli à l’état liquide dans une poche garnie de réfractaire. A partir
de ce stade, la mise en forme en vue du laminage final peut se faire
suivant deux schémas différents : la coulée continue et la coulée en
lingots
LE MATERIAU ACIER
Les procédés d’élaboration de l’acier
De l’acier liquide au demi-produits:
LE MATERIAU ACIER
Les procédés d’élaboration de l’acier
Des demi-produits aux produits sidérurgiques :

Les formes des produits sidérurgiques finis laminés à chaud sont classées
suivant deux
familles :
- les produits plats : plaque (épaisse), tôle (mince), feuille ou bobine ;
- les produit longs, comprennent les profils de petites sections : rond, carré,
rectangle, trapèze, T, L, U, tube (sans soudure) ; les profils lourds : poutrelle
(I,H), palplanche, rail, fil machine..
Leurs dimensions et caractéristiques sont normalisées et répertoriées sur
catalogues.
LE MATERIAU ACIER
Les procédés d’élaboration de l’acier
Des demi-produits aux produits sidérurgiques :
LE MATERIAU ACIER
LE MATERIAU ACIER
PRINCIPAUX PRODUITS UTILISES
COMME ELEMENTS DE STRUCTURE
Produits laminés
PRINCIPAUX PRODUITS UTILISES
COMME ELEMENTS DE STRUCTURE
Produits laminés
PRINCIPAUX PRODUITS UTILISES
COMME ELEMENTS DE STRUCTURE
Produits laminés
PRINCIPAUX PRODUITS UTILISES
COMME ELEMENTS DE STRUCTURE
Produits laminés
PRINCIPAUX PRODUITS UTILISES
COMME ELEMENTS DE STRUCTURE
Produits laminés
PRINCIPAUX PRODUITS UTILISES
COMME ELEMENTS DE STRUCTURE
Produits laminés
PRINCIPAUX PRODUITS UTILISES
COMME ELEMENTS DE STRUCTURE
Produits laminés
PRINCIPAUX PRODUITS UTILISES
COMME ELEMENTS DE STRUCTURE
Produits laminés
PRINCIPAUX PRODUITS UTILISES
COMME ELEMENTS DE STRUCTURE
Produits laminés
PRINCIPAUX PRODUITS UTILISES
COMME ELEMENTS DE STRUCTURE
Produits dérivés et soudés
PRINCIPAUX PRODUITS UTILISES
COMME ELEMENTS DE STRUCTURE
Produits dérivés et soudés
CARACTERISTIQUES DES PROFILES
COMPORTEMENT MÉCANIQUE DE L’ACIER
Essai de traction
Il s’agit de l’essai fondamental qui fournit les grandeurs caractéristiques directement
exploitables dans les calculs de dimensionnement.
COMPORTEMENT MÉCANIQUE DE L’ACIER
Essai de traction
COMPORTEMENT MÉCANIQUE DE L’ACIER
Propriétés mécaniques
COMPORTEMENT MÉCANIQUE DE L’ACIER
Nuance
COMPORTEMENT MÉCANIQUE DE L’ACIER
Nuance
DESIGNATION SYMBOLIQUE DES ACIERS
DESIGNATION SYMBOLIQUE DES ACIERS
DESIGNATION SYMBOLIQUE DES ACIERS
TERMINIOLOGIE
CALCUL DU VENT
CALCUL DU VENT
Généralités
On admet que le vent a une direction d’ensemble moyenne horizontale, mais qu’il peut
venir de n’importe quel côté. L'action du vent sur un ouvrage et sur chacun de ses
éléments dépend des caractéristiques suivantes :

• Vitesse du vent.
• Catégorie de la construction et de ses proportions d’ensemble.
• Configuration locale du terrain (nature du site).
• Position dans l’espace : (constructions reposants sur le sol ou éloignées du sol) .
• Perméabilité de ses parois : (pourcentage de surface des ouvertures dans la surface
totale de la paroi).
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Les actions dues au vent se manifestent par des pressions exercées normalement aux
surfaces (qui, pour des constructions basses sont souvent admises uniformes). Ses
pressions peuvent être positives (surpression intérieure ou, tout simplement, pression)
ou négatives (dépression intérieure ou succion).
On définit par pression dynamique, la pression qu’exerce le vent sur un élément placé
normalement par rapport à la direction de l’écoulement d’air, lorsque la vitesse du filet
d’air qui frappe l’élément vient s’annuler.

La pression s’exerçant à prendre en compte dans les calculs est donnée par :

W= 𝑞10 × 𝐾s × 𝐾m × 𝐾h × 𝛽 × 𝛿 × (Ce- Ci)


CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent

W= 𝑞10 × 𝐾s × 𝐾m × 𝐾h × 𝛽 × 𝛿 × (Ce- Ci)

Avec :
• q10 : pression dynamique de base à 10 m
• Kh : est un coefficient correcteur du à la hauteur au dessus du sol.
• Ks : est un coefficient qui tient compte de la nature du site ou se trouve la
construction considérée.
• Km : est le coefficient de masque.
• 𝛽 : est le coefficient de majoration dynamique.
• 𝛿 : est un coefficient de réduction des pressions dynamiques.
• Ce et Ci sont les coefficients de pression extérieure et intérieure
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Pression dynamique de base q10

C’est la pression qui s’exerce à une hauteur de 10 m, pour un site normal,

La distinction est faite entre la pression dynamique normale (pouvant être


atteinte plusieurs fois au cours d’une année, et que la construction est sensée
pouvoir supporter sans encaisser de dommage), et la pression dynamique
extrême (exceptionnelle, pouvant occasionner des désordres mineurs dans la
construction sans entraîner sa ruine complète).
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Pression dynamique de base q10

Carte Marocaine de répartition régionale des Maximum de vitesses de vent


CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Pression dynamique de base q10

Le rapport de la pression dynamique extrême à la pression dynamique de


base normale est égal à 1.75. D’où :

v2
•Pression de base extrême : q ext =
16.3
q extreme
•Pression de base normale : q10 =
1.75
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient correcteur du à la hauteur au dessus du sol Kh

La variation de la vitesse du vent avec la hauteur h dépend de plusieurs


facteurs : le site, la vitesse maximale du vent et le freinage dû au sol.

ℎ+18
Pour h compris entre 0 et 500 m : 𝐾h = 2.5 ×
ℎ+60

La hauteur h est comptée à partir du sol.


CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient de la nature du site Ks
A l’intérieur d’une région à laquelle correspondent des valeurs déterminées des
pressions dynamiques de base, il convient de tenir compte de la nature du site
d’implantation de la construction. Les valeurs des pressions dynamiques de base
normales et extrême définies ci-dessus doivent être multipliées par un coefficient de
site Ks.
Les coefficients de site Ks sont donnés par le tableau suivant en fonction de la nature
du site (protégé, normal ou exposé).
Le tableau suivant donne les valeurs correspondantes à chaque région et pour chaque
site:
Région I II III IV

Site exposé 1.35 1.30 1.25 1.20

Site normal 1.00 1.00 1.00 1.00

Site protégé 0.80 0.80 0.80 0.80


CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient de masque Km

Il y a effet de masque lorsqu'une construction est masquée partiellement ou


totalement par d'autres constructions ayant une grande probabilité de durée. Une
réduction d’environ 25% de la pression dynamique de base peut être appliquée dans
le cas où on peut compter sur un effet d'abri résultant de la présence d'autres
constructions. Mais pour des raisons de sécurité on prend généralement Km = 1.
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient de dimension 𝛿

Le vent est irrégulier, surtout au voisinage du sol, et ne souffle pas avec la même
vigueur simultanément en tous points d’une même surface ; la pression moyenne
diminue ainsi quand la surface frappée augmente.
Les pressions dynamiques exercées sur les éléments de la construction sont réduites
d’un coefficient δ fonction de la plus grande dimension (horizontale ou verticale) de la
surface offerte au vent, et de la côte H du point le plus haut de la construction.
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient de dimension 𝛿

Abaque du coefficient de dimension δ


CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient de majoration dynamique β
Dans la direction du vent, il existe une interaction dynamique entre les forces
engendrées par les rafales de vent et la structure elle-même.
La connaissance du mode fondamental d'oscillation de la structure dans la direction
de vent étudiée est primordiale pour la prise en compte de ce phénomène. Plus la
structure sera flexible (grande période d'oscillation) et plus les amplifications des
déformations, et donc des efforts dans la structure, seront importantes.
Pour tenir compte de cet effet, il faut pondérer les pressions dynamiques de base
par un coefficient « d'amplification dynamique » β.

β = θ (1 + ξ.τ)
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient de majoration dynamique β

β = θ (1 + ξ.τ)
Avec :
• θ : Coefficient global qui est en fonction du type de construction
( θ = 1 hors usage d’habitation )
• ξ : Coefficient de réponse qui est en fonction de la période T du mode fondamental
d’oscillation de la structure.
• τ : Coefficient de pulsation déterminé à chaque niveau de la structure en fonction
de sa hauteur H au-dessus du sol.
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient de majoration dynamique β
Détermination de ξ
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient de majoration dynamique β
Détermination de τ
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient de pression extérieure Ce
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient de pression extérieure Ce
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient de pression extérieure Ce
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient de pression extérieure Ce
Parois verticales
CALCUL DU VENT
Avec γ0 : coefficient donné par le diagramme suivant en fonction des dimensions de la
construction
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient de pression extérieure Ce
Versants de toitures

Les coefficients de pressions extérieures de la toiture peuvent être calculés par les
formules empiriques suivantes

 Vent normal aux génératrices

Versants au vent Versants sous vent


CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficient de pression extérieure Ce
Versants de toitures

 Vent parallèle aux génératrices


CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficients de pressions intérieures Ci

Le coefficient de pression intérieur "Ci " est déterminé en fonction de la direction


du vent et des perméabilités des parois
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficients de pressions intérieures Ci
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficients de pressions intérieures Ci
Parois verticales
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficients de pressions intérieures Ci
Versants de toitures

Le coefficients de pression intérieures " Ci " pour la toiture est le même que ceux
des parois intérieures fermées.
CALCUL DU VENT
Détermination de la pression de calcul du vent
Coefficients de pressions intérieures Ci
CALCUL DU VENT
Exemple de calcul au vent d’un hangar industriel
CALCUL DU VENT
Exemple de calcul au vent d’un hangar industriel

Données :
Longueur : 40 m
Largeur : 16 m
Hauteur totale : h = 7.5 m
T=0,075 h^(3/4)

Lieu d’implantation du hangar : Casablanca

Nature du site : Normal


Construction : Non masqué
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
INTRODUCTION

La ruine d’un élément de structure peut être due par atteinte des propriétés limites du
matériau, c’est la ruine.
L’EUROCODE 3 a instauré une classification des sections transversales, en fonction des
divers critères suivants:

• Elancements des parois,


• Résistance de calcul,
• Capacité de rotation plastique,
• Risque de voilement local,
• Etc.
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
CLASSIFICATION DES SECTIONS TRANSVERSALES

Selon le mode de ruine l’EC3 a défini quatre classes de sections. La section de classe 1
(la plus performante bonne utilisation des capacités du matériau) à la section de classe
4 (moins efficace, une bonne partie de la section est hors usage).

Le tableau suivant défini les différentes classes de sections transversales.


RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
CLASSIFICATION DES SECTIONS TRANSVERSALES

Remarques :

Les différentes parois comprimées d’une section transversale (âme ou semelle) sont
souvent de classes différentes. La classe de la section sera, en ce cas, la classe (la plus
défavorable).
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
CLASSIFICATION DES SECTIONS TRANSVERSALES

Exemple : Définir la classe des profilés suivants

• Poutre IPE 400


• Poteau HEA 260
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
CLASSIFICATION DES SECTIONS TRANSVERSALES

Les profils laminés courants (I ou H), sollicités soit en compression seule, soit en flexion
simple, les tableaux suivants donnent directement les classes.
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
CLASSIFICATION DES SECTIONS TRANSVERSALES

Les profils laminés courants (I ou H), sollicités soit en compression seule, soit en flexion
simple, les tableaux suivants donnent directement les classes.
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
METHODE D’ANALYSE

Le fait de déterminer la classe d’une section permet d’avoir des renseignements sur son
comportement et sa résistance et donc permet de choisir la méthode de calcul adaptée.
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A EFFORT AXIAL DE COMPRESSION
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A EFFORT AXIAL DE COMPRESSION
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A EFFORT AXIAL DE COMPRESSION

Avec = 1,0 et = 1,1


RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A EFFORT AXIAL DE COMPRESSION
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A EFFORT AXIAL DE COMPRESSION
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A EFFORT AXIAL DE COMPRESSION
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A EFFORT AXIAL DE COMPRESSION

Exemple 1 : Dimensionner le poteau suivant pour qu’il reprend l’effort N ED

Données :

• Nuance S235
• Famille HEA
• N ED  900 KN
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A EFFORT AXIAL DE COMPRESSION

Exemple 2 : Vérifier la résistance au flambement du poteau suivant

Données :

• HEA 160
• S235
• Poteau bi-articulé
• L = 3,06 m
• E = 210 Gpa
• N ED  400 KN
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A EFFORT AXIAL DE COMPRESSION

Exemple 3 : Dimensionner le poteau suivant pour qu’il reprend l’effort N ED et résiste


au flambement.

Données :

• Famille HEA
• Nuance S235
• Poteau bi-articulé
• L = 3,06 m
• E = 210 Gpa
• N ED  240 KN
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A UN MOMENT FLECHISSANT
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A UN MOMENT FLECHISSANT
En l’absence d’effort tranchant, la résistance de calcul d'une section est égale aux
expressions suivantes (en fonction de la Classe de la section transversale) :
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A UN MOMENT FLECHISSANT

Avec = 1,0
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A UN MOMENT FLECHISSANT
Exemple : Dimensionner la poutre suivante

Données :

• Famille IPE
• S235
• L=4m
• qu = 13,32 KN/m
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A UN EFFORT TRANCHANT
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A UN EFFORT TRANCHANT
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A UN EFFORT TRANCHANT
Exemple : Vérifier la résistance au cisaillement du poutre de l’exemple précèdent.
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A UN MOMENT FLECHISSANT ET
EFFORT TRANCHANT
Dans le cas, le plus fréquent, où le moment fléchissant qui agit sur une section
transversale est associé à un effort tranchant, la combinaison de ces deux sollicitations
dépend de leur intensité relative.

En effet, pour les petites valeurs de l'effort tranchant, la réduction de la capacité


portante de la section est si faible qu'elle peut donc être négligée.
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A UN MOMENT FLECHISSANT ET
EFFORT TRANCHANT
RESISTANCE DES SECTIONS
TRANSVERSALES
SECTION SOUMISE A UN MOMENT FLECHISSANT ET
EFFORT TRANCHANT
Exemple : Dimensionner la poutre suivante

Données :

• Famille IPE
• S235
• L=4m
• qu = 14,09 KN/m
• qs = 10,08 KN/m
LES ASSEMBLAGES
LES ASSEMBLAGES
INTRODUCTION

Une structure métallique est un ensemble de pièces individuelles assemblées


LES ASSEMBLAGES
INTRODUCTION

Un assemblage est un dispositif qui permet de réunir et de solidariser plusieurs pièces


entre elles, en assurant la transmission et la répartition des diverses sollicitations entre
les pièces, sans générer de sollicitations parasites,

Il existe deux possibilités d’assemblage :


LES ASSEMBLAGES
INTRODUCTION
LES ASSEMBLAGES
LES ASSEMBLAGES BOULONNES

La technique d’assemblage boulonnés autorise une grande rapidité de montage


sur le chantier et ceci à un coût très économique.

Deux types de boulons sont couramment utilisés :

 Les boulons ordinaires


 Les boulons HR pour lesquels l’effort de serrage empêche le glissement entre les
pièces assemblées. On les appelle aussi boulons précontraints.
LES ASSEMBLAGES
LES ASSEMBLAGES BOULONNES

Les boulons sont constitués de :


• Une vis
• Un écrou hexagonal.
• Eventuellement 1 ou 2 rondelles.
LES ASSEMBLAGES
LES ASSEMBLAGES BOULONNES

Désignation des vis selon les normes internationales ISO


LES ASSEMBLAGES
LES ASSEMBLAGES SOUDES

Le soudage est un procédé qui permet d’assembler des pièces par liaison intime de la
matière, obtenue par fusion ou plastification.

Le soudage présente, par rapport au boulonnage, plusieurs avantages :


• il assure la continuité de matière, et, de ce fait, garantit une bonne transmission
• des sollicitations ;
• il dispense de pièces secondaires (goussets, attaches, etc…) ;
• il est de moindre encombrement et plus esthétique que le boulonnage.

En revanche, il présente divers inconvénients :


• le métal de base doit être soudable ;
• le contrôle des soudures est nécessaire et onéreux ;
• le soudage exige une main-d’œuvre qualifiée et un matériel spécifique.
LES ASSEMBLAGES
LES ASSEMBLAGES SOUDES
PROTECTION ET ENTRETIEN
PROTECTION ET ENTRETIEN
INTRODUCTION

L'acier tend à se dégrader superficiellement lorsqu'il est soumis à des milieux


corrosifs : atmosphères humides, condensation, eaux et sols…
PROTECTION ET ENTRETIEN
INTRODUCTION

Pour l'acier, la forme de corrosion la plus courante est la corrosion uniforme, ou


généralisée, qui se traduit par la formation de rouille. Ce produit, composé d'oxydes
plus ou moins hydratés, ne se forme qu'en présence d'oxygène et d'eau à température
ordinaire. Cette corrosion est dite aqueuse et c'est la forme la plus fréquemment
rencontrée en construction métallique.
PROTECTION ET ENTRETIEN
PROTECTION PAR PEINTURE

L'emploi des peintures est le procédé le plus couramment utilisé pour protéger
l'acier contre la corrosion. Comme beaucoup d'autres, la technique des peintures a
fait de grands progrès. En conséquence, on obtient une durée de vie beaucoup plus
longue avant la première période d'entretien.
PROTECTION ET ENTRETIEN
PROTECTION PAR PEINTURE

Un système de peinture de l’acier de construction comprend :


• Une ou des couches primaires : constituer une base d’adhérence pour les couches
ultérieures.
• Une ou des couches intermédiaires : contribuer à l’épaisseur totale du revêtement.
• Une ou des couches de finition : résister à l’influence de l’atmosphère

Le système de peinture s’applique sur une surface préparée. Plus une peinture est de
bonne qualité, plus la surface doit être préparée.

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