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PERSONNAGES :

Johanna (ou Jo) : C’est la seule femme du groupe. Agée de 22 ans, elle est
de taille moyenne, 1 mètre 75. Elle a les cheveux bruns, et des yeux
bleus, tirant vers le vert. Peu musclée, elle n’en est pas moins l’une des
plus intelligentes du groupe. Elle préfère contourner les problèmes plutôt
que de les percer.

David (ou Dav) : Agé de 21 ans, il mesure un bon mètre 80. Il a les
cheveux noirs et les yeux marron. C’est sans aucuns doutes le plus
intelligent du groupe, et il excelle en informatique. Il ne fait pas beaucoup
de musculation. Il a cependant des « connaissance » haut placées.

Florent (ou Flo) : Il a 22 ans, et il est de petite taille, 1 mètre 65. Il est
brun, et il a les yeux verts. Il est très intelligent, mais peu sportif. Il est
très souvent en retard au travail, mais il a des connaissances très
approfondies en paléontologie. Avant de rentrer dans le groupe, il avait
travaillé avec David sur un projet secret.

Clément (ou Clem) : Agé lui aussi de 22 ans, il mesure 1 mètre 93. Il a les
cheveux noirs comme ses yeux, qui semblent vous transpercer quand il
vous regarde. C’est un bon sportif, et il est très intelligent. Un peu rigolard,
il aime provoquer Jeremy.

Yohann (ou Yo) : Il a 19 ans, et il mesure 1 mètre 65. Il a les cheveux


bruns et les yeux de couleur bleu. C’est le plus jeune d’entres nous, et le
dernier à avoir intégré le groupe. Autrefois extrêmement sportif, il est, de
ce fait, assez musclé. Très intelligent et sérieux dans son travail, on ne sait
jamais ce qu’il pense.

Jeremy (ou Jerem) : C’est le plus âgé et le plus grand du groupe. Il a 29


ans, et il mesure 1 mètre 97. Il a les cheveux bruns et les yeux marron.
Comme tous ceux du groupe, il est très intelligent, mais également très
musclé. C’est un ancien militaire, qui a été rapatrié d’Irak depuis deux ans.
Il a également pratiqué, durant son adolescence, le football américain.

Cédric (ou Céd) : Agé de 24 ans, il mesure 1 mètre 91. Il a les cheveux
châtains clair, et les yeux bleus, presque gris. Musclé mais également très
agile, il a, comme Jeremy, combattu en Irak. C’est là ou il a connut son
compagnon, avant de devenir tireur d’élite. Il fut rapatrié en même temps
que Jerem, et pour la même raison que ce dernier. Il est sportif est très
intelligent.

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PROLOGUE :

Si tu es seul dans le monde où nous sommes allés, tu es un mort en sursis.


Si tu sens le sol trembler, arrêtes toi, et tu survivras peut-être.
Si tu vois un « raptor », grimpe sur l’arbre le plus proche et tu resteras en
vie.
Mais si tu vois un Deinocheirus, suicide toi, tu mourras plus vite, et sans
souffrir. Bien sur, tu pourras toujours monter sur un arbre, cela te
permettra de regarder une dernière fois le paysage du crétacé avant que
le dinosaure n’abatte l’arbre et te déchiquette.
Si vous êtes plusieurs, vous aurez une infime chance de tous revenir au
temps « présent »

Je relisais pour la énième fois ces quelques lignes. Là, c’est moi, Johanna,
qui écrit. J’achève l’œuvre d’un ami, Cédric. C’est d’ailleurs lui que je
regarde en ce moment. Il est allongé sur un lit d’hôpital depuis quatre
jours maintenant. Il ne respire qu’à peine, et il est inconscient. Il a de
multiples bandages, qui recouvrent ses jambes, son torse et son visage.
Les médecins sont sceptiques. Il a peu de chances de survies. Mais tant
que son cœur battra, je peux espérer qu’il se réveillera. Depuis le début, il
a été chanceux, pourquoi est-ce que cela ne continuerait pas? Mais vous
ne savez pas ce que l’on a vécut, Cédric l’a écrit, je vais vous laissez lire
ce qu’il avait écrit juste avant notre retour. Moi, je ne fais que relater les
derniers jours.

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CHAPITRE 1 :
Une étrange découverte

Sur une pente abrupte, dépourvue d’arbres et baignant dans une chaleur
atroce provoqué par un soleil de plomb, un groupe de sept paléontologues
que je dirigeais travaillait. Aujourd’hui, jour pour jour, nous avions passé
trois mois sur un chantier de fouilles. Chaque jour était un combat, et
chaque nuits étaient difficiles. La journée, nous travaillions sans nous
arrêter, durant quinze heures. Nous mangions peu, mais assez pour être
en forme. La nuit, nous ne dormions que quelques heures, à trois ou
quatre dans deux tentes 2 places. Nous étions serrés, nous n’avions pas
de matelas de camping, et nous dormions mal.
Nous étions donc arrivés en ce lieu trois mois auparavant, avec l’espoir de
trouver des fossiles. La pluie nous avait cloués durant trois jours dans nos
tentes, avant que le beau temps ne réapparaisse. Les fouilles avaient
reprises, déplaçant des kilos de terre et de cailloux par semaines. Et puis
peu à peu, le moral du groupe était tombé. Mais par amour du métier de
paléontologue, nous avions réussi à continuer les recherches. Il ne nous
restait que peu de temps avant le retour du froid. Nous étions mi-
septembre, et il nous fallait déterrer, plâtrer et acheminer au moins un
fossile pour ne pas avoir perdu du temps. Mais malgré tout, la chaleur
était encore présente en ce 19 septembre. Nous grattions une nouvelle
fois la terre quand Jeremy, le grand gaillard du groupe, nous appela :

-Oh !!! Venez voir !!! Je crois que nous sommes arrivés au bout de nos
peines !!!

Immédiatement, tout le groupe accourut vers lui. Johanna arriva la


première, et lâcha un cri d’exclamation. Quand j’arrivais à mon tour aux
cotés de Jerem, je vis un crâne d’une espèce inconnue se dessiner sur la
roche. Jeremy avait creusé la roche à l’endroit où au début de l’année, il y
avait eu un glissement de terrain, et il était tombé sur ce gigantesque
fossile, même si nous n’en apercevions qu’une petite partie :

-Regardez comme les orbites des yeux sont grandes !!! Dit Flo. Il doit être
immense !!!
-Bon, pas de temps à perdre. Jeremy, David, Jo et moi nous allons déterrer
se crâne. Les autres, continuait vos recherches dans les alentours.
Ordonnais-je.

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Le groupe se scinda en deux. Ceux que j’avais cités m’accompagnèrent
jusqu’à la camionnette pour prendre des burins, et des brosses douces.
Tout le monde parlait en même temps. La découverte de Jerem avait fait
renaitre la bonne humeur dans le groupe. Après quelques heures passées
à déterre la première face du fossile, qui se révélait immense, nous
allâmes chercher le plâtre. A peine avions nous commencer nôtre travail,
que David dit :

-Je ne sais pas si on devrait le plâtrer tout de suite.


-Autant faire ce qui est faisable tout de suite. Répondit Johanna
-Oui, mais les nuages là bas ne présente rien de bon. Renchérit-il
-Ne t’inquiète pas, ils sont encore loin, le plâtre devrait avoir le temps de
sécher si nous allons vite. Tranchais-je.

A six heures, nous avions terminé de plâtrer le crâne.

-Et ben, ce n’est pas trop tôt. Ronchonna Jeremy


-Peut être, mais tout nos efforts sont récompensés ! S’exclama Clément,
qui s’était rapproché.
-C’est sur, des mois et des mois de recherches pour trouver un crâne
fossilisé d’une nouvelle espèce, ça vaut le coup !!! Enchaina Yohann.
-Bon, et bien pour tuer le temps… Commençais-je
-Il faut un bon magnum. Me coupa Jeremy.
-C’est qu’il est presque drôle le militaire !!! Rigola Clem.
-Toi, il y a des fois où j’ai des envies de meurtre !!!!
-Te gènes pas « crâne rasé ». Le charria Jo.
-Arrêtes de m’appeler comme ça. Je déteste. Soupira Jerem.
-Les enfants s’il vous plait on aimerait travailler !!!! Intervins-je.
- Tais-toi !!! Répondirent en même temps les trois interpellés.
-Mais quel groupe de barjes !! Je me demande ce que je suis venu faire ici.
Soupira Yo
-Je disais donc que pour finir la journée, nous allons chercher aux
alentours d’autres fossiles. Repris-je.
-Voilà une idée constructive et intéressante !! Dit Dav’
-J’en ai marre qu’on se foute de ma gueule ! Dis-je en souriant.
-Commence à faire de plus en plus froid ici !!! Remarqua Johanna.
-Raison de plus pour bouger ! Dis-je.

Tout le groupe approuva, et nous nous mimes a gratter le sol aux environs
du fossiles. Quand la nuit commença à tomber, j’ordonnais à tous de
s’arrêter pour manger rapidement. Nous entrâmes dans les tentes au
moment ou les gouttes de pluies commençaient à tomber.

-Je l’avais bien dit, il va falloir tout refaire !! Dit David de sa tente.
-Mais non !! Répondis-je de la mienne. Le plâtre a sécher en partie, c’est
déjà ça.
-Il n’empêche que le reste va s’écouler. Remarqua Flo qui était dans la
même tente que moi.

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-Oui, et si jamais le froid persiste, le reste du plâtre ne séchera pas.
Surtout qu’il ne nous reste qu’un mois au maximum. Continua Jo, qui se
trouvait à coté de Florent.
-Ne parlez pas de malheur, je détesterais être venu là pour rien !!! Dit
Jeremy.

De l’autre tente, jaillit une voix :

-Dites, au lieu de parler de malheurs, vous feriez mieux de dormir !!!

Au même moment, la pluie se fit plus importante, et il fut obligé de crier


pour qu’on entende la fin de sa phrase. Le silence retomba dans notre
tente, et le sommeil gagna finalement toute l’équipe.
Le lendemain, je fus le premier à me réveiller. Il ne pleuvait plus, et c’était
déjà ça de gagner. Sans bruit, je me glissais hors de la tente, et observais
le chantier, qui se trouvait en contrebas. Dans certains replats, il y avait
encore des flaques d’eau. Je descendis prudemment jusqu’à l’endroit où
nous avions trouvé le fossile le jour d’avant. Il était à peine visible, car la
boue, en s’écoulant, et en séchant l’avait presque totalement recouvert.
Comme le craignait Flo, le plâtre s’était écoulé, en laissant par endroit, de
longues trainées blanches sur le sol. Je levais la tête, et observais le ciel. A
l’ouest, des nuages gris cachaient l’horizon. Mais le vent les emportait au
loin. Je regardais ma montre, et vit qu’il n’était que six heures. D’ailleurs,
le soleil n’était pas tout à fait levé. Je remontais la pente avec quelques
difficultés à cause de la boue, et réveillais rapidement mes compagnons.
Florent grogna un peu, mais il finit par se lever. Nous mangeâmes en cinq
minutes, avant de redescendre sur le chantier de fouilles, tandis que je
leur expliquais :

-bon, la boue a légèrement recouvert le fossile, et le plâtre c’est,


apparemment écoulé. Nous devons donc refaire l’opération. Jo, Clem et
moi on s’en occupe. Les autres, continuaient à chercher d’autres fossiles.
Cela m’étonnerait que ce crâne soit seul.

Nous nous mîmes tous au travail. Il y avait beaucoup plus de boue que je
ne l’avais pensé sur le crâne fossilisé. A peine avions nous réussit à
dégager la surface, que déjà la matinée s’achevait. La précision dont nous
devions faire preuve pour ne pas abimer le magnifique fossile nous
ralentissait. Les autres n’avaient rien trouvé. Nous remontâmes pour
manger rapidement, avant de reprendre notre travail. A trois, le plâtrage
du fossile ne nous prit pas longtemps. Une fois la première face achevée,
nous commençâmes à détacher le fossile de la roche, avec précision. Cela
nous prit deux heures, le temps que le plâtre ne finisse de sécher. Puis, à
petit coup de burins, nous fîmes tomber le crâne sur le sol. Le fossile
tomba lourdement sur le sol, du coté de la couche plâtrée. Puis, nous
terminâmes de plâtrer la deuxième face du crâne.
Quand nous eûmes finis, nous rejoignîmes les autres, pour nous joindre à
leurs recherches. Vers quatre heures de l’après midi, un cri me fit tourner
la tête. Johanna nous appelait, en faisant de grands gestes. Elle venait de
trouver différents fossiles, à quelques mètres du crâne. A première vue,

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cela semblait être des fragments de côtes, mais ils étaient d’une taille
inouïe !! Mais nous devions nous dépêcher. Nous déterrâmes ainsi des
ossements plus ou moins grands. Durant cette délicate opération, Jo,
Jerem, Clément et moi n’arrêtions pas de discuter. Le moral du groupe
était remonté au plus haut niveau.
A six heures du soir, Yohann appela le laboratoire du muséum pour qu’il
nous envoie un hélicoptère, chargé d’acheminer, là-bas, le crâne ainsi que
les plus gros fragments de côtes, car nous ne pouvions les transporter
dans la camionnette. Ce drôle de « moyen de transport », comme le fit
remarquer Florent arriva, deux heures plus tard. Par des moyens dont je
vais vous épargner les détails, nous arrivâmes à mettre les fragments de
côtes dans l’hélico. Ce dernier décolla, et s’arrêta à une dizaine de mètres
du sol. Là, un immense « filet », si on peut appeler ça comme ça fut lâcher
de sous la carlingue de l’hélicoptère. Il tomba à nos pieds, mais il était
tenu pas un crochet se trouvant à l’emplacement même d’où il était
tombé. Nous enroulâmes le filet autour de l’immense crâne, en nous
assurant qu’il ne risquait ni de tomber, ni de bouger. Puis David fit signe
au pilote que tout était bon. L’hélico s’éleva dans les airs. Le filet se tendit,
mais résista, ce qui était tout à fait normale, car il avait été conçut pour
supporte le poids d’un T-Rex tout entier. Puis, l’hélicoptère s’éloigna, pour
ne devenir qu’un tout petit point à l’horizon, avant de disparaître
totalement. Nous mangeâmes rapidement, avant d’aller nous coucher. Le
lendemain, je les réveillais tôt, avant de leur dire :

-Bon, j’ai prévu de partir dans trois jours, le temps pour nous de charger
tout le matériel, et de sécuriser la zone. Nous avons tout notre temps.
-D’accord. Dit David. Mais tu ne veux pas continuer les recherches ??
-Non, répondis-je. Car nous avons, au mieux un mois devant nous, et nous
avons fait de belles découvertes. Je suis pressé d’étudier ce fossile, pas
vous ??

Tout le groupe hocha la tête. Nous avions fait une bonne « récolte »
comme avait dit Florent. Nous attarder n’aurez rien donné de plus.
Nous commençâmes donc à charger le matériel dans une petite
camionnette. En fin de matinée, tout avait été rassemblé. Pour une fois,
nous prîmes notre temps pour manger. Nous poussâmes même jusqu’à
prendre un peu de repos. Puis, vers deux heures de l’après-midi, nous
commençâmes à charger le reste des ossements dans une deuxième
camionnette, un peu plus grande que la première. Nous prenions toutes
les précautions nécessaires pour ne pas les risquer de les abîmer. Le soir
arriva vite. Nous finîmes de charger les fossiles, avant de nous coucher, de
bonne heure.
Le lendemain, nous nous réveillâmes vers huit heures, ce qui, pour nous,
paraissait très tard. Nous mangeâmes rapidement, puis nous nous
remîmes au travail. Mais alors que je sécurisais la zone tout autour du
chantier grâce à des banderoles, je me pris le pied dans ce que je croyais
être une racine. Je me relevais, et m’époussetais :

-Tu ne sais plus marcher Cédric ? Me dit ironiquement Florent.

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-Tu devrais regarder un peu mieux Flo, dit Yohann. Céd n’a pas trébuché
sur une racine.

Aussi surpris que Florent, je regardais par terre. En effet, cela n’avait rien
à voir avec un végétal, c’était un fossile.

-C’est ce qu’on appelle une chute heureuse. Dit Jo


-Cela m’a tout l’air d’une griffe fossilisé. Dis-je.

J’enlevais un peu de terre avec mes mains. Le reste du groupe nous


rejoignit.

-Jeremy tu peux ressortir le matos ? Demandais-je.

L’ancien militaire courut vers la petite camionnette, ressortit quelques


burins ainsi que des brosses douces…

-Bon, David, Jeremy et Yohann, vous allez vous occuper de la griffe, les
autres et moi on va continuer de baliser le terrain.

Les groupes se formèrent. Vers huit heures, nous avions finit de baliser le
terrain. Nous rejoignîmes les autres, qui achevaient le plâtrage de la
griffe :

-Cette griffe fossilisée devait bien mesurer dans les quarante


centimètres de longueur !! S’exclama Yohann
-Ce dinosaure, s’il s’agit du même devait faire la loi durant son époque. Dit
Clément.

Nous nous couchâmes sans manger. Si la faim nous rongeait le ventre, ce


n’était rien à coté de la fatigue. Le sommeil nous prit de suite.
Nous nous réveillâmes très tard ce jour là. A dix heures, nous terminions à
peine de déjeuner.
Puis, Florent, Jeremy, Yohann et moi rangeâmes les tentes et les
couvertures dans la petite camionnette, tandis que Johanna, David et
Clément vérifiaient que les fossiles ne bougeraient pas.
Enfin, à 15 heures, le départ fut donné. David, Yohann et Flo montèrent
dans la grande camionnette que je conduisais, tandis que le reste du
groupe montait dans l’autre véhicule, que conduisait Johanna.
Le voyage fut long. Vers 21 heures, nous arrivâmes dans les banlieues de
New York. Puis, deux heures plus tard, je garais la camionnette dans le
parking réservé à ce qui travaillait dans les laboratoires. Tous ensembles,
nous déchargeâmes les fossiles et le matériel. Les ossements furent
entreposés dans une salle sécurisée et étanche, faisant partie du
laboratoire. Puis, nous changeâmes de salle, pour nous retrouver dans une
sorte de dortoir, fait pour accueillir les personnes désirant dormir sur leur
lieu de travail. A part nous, il n’y avait personne. Nous n’avions que des
matelas et des couvertures, mais cela semblait être le luxe, à coté des
nuits passées à dormir sur le sol, avec pour seule séparation, la toile de la
tente.

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Nous nous endormîmes rapidement. Il était alors minuit.
Le lendemain, David me réveilla, à 5 heures du matin :

-Céd, viens m’aider à transporter le crâne dans la salle spécialisée.


Chuchota-t-il pour ne pas réveiller les autres.
-D’accord, j’arrive. Répondis-je sur le même ton.

Je m’habillais rapidement, et descendais dans l’entrepôt des fossiles. Le


crâne était au fond, protégé, au cas où, par une simple bâche. Dav’
l’enleva et souleva légèrement, tant bien que mal, le crâne pour que je
puisse y glisser ce que nous appelons un « transporteur ». C’est une sorte
de petite remorque à quatre roues, avec des cloisons amovibles. Pour
mettre le fossile à l‘intérieur, nous dûmes enlever les cloisons. Puis, nous
allâmes chercher les fragments de côtes et la griffe, que nous mîmes à
coté du crâne, et nous remîmes les cloisons en place pour que les
ossements ne tombent pas durant le trajet. A deux, nous poussâmes le
transporteur jusqu’à un ascenseur proche. La salle se trouvait deux étages
au dessus. L’ascenseur était lent, à moins que ce ne soit notre impatience
qui était trop grande. C’était sans doute un peu des deux.
Enfin, les portes s’ouvrirent. Nous étions maintenant dans un véritable
labyrinthe. De larges couloirs blancs s’entrecroisaient, à tel point que si
nous ne connaissions pas les lieux par cœur, nous nous serions perdus.
Nous finîmes par arriver devant une grande porte blindée. A coté de la
porte se trouvait un appareil semblable à ceux que l’ont trouve à la caisse
dans les grandes surfaces. Avec seulement une dizaine de lettres en plus.
Je glissais une carte dans la fente et tapait mon code composé de douze
chiffres et huit lettres placés aléatoirement. La porte s’ouvrit, et nous
entrâmes dans une autre partie du laboratoire. Nous fîmes quelques pas,
avant de nous arrêter devant une autre porte. Cette fois-ci, il me suffit
juste de passer ma carte devant un détecteur pour l’ouvrir.
Nous entrâmes dans une grande salle, ou il y avait plusieurs ordinateurs.
David alluma la lumière. Pendant ce temps, j’ouvris une autre porte, qui
donnait sur une salle plus petite, ayant pour ce meuble une grande table.
Dav me rejoignit, en fermant la porte derrière lui. Après quelques efforts,
nous étions arrivés à hisser le crâne et les autres fossiles sur cette table.
Nous allâmes chercher quelques outils pour dégager les fossiles du plâtre.
A peine avions nous commencer, que Johanna nous rejoignit, avec un
visage radieux :

-Salut !! J’étais sûre de vous trouver là. Comment ça va ?


-Très bien et toi ? répondit David.
-Super bien. Par contre, je suis impatiente de savoir ce que pourra nous
révéler se fossile.
-Comme nous tous certainement. Dis-je. Comme tu vois, nous sommes en
train de le dégager du plâtre.
-Bon bah je vais vous laissez faire ça et puis vous viendrez me chercher.
Dit-elle en plaisantant.
-C’est ça c’est ça… Ce sera tout ? Rétorquais-je ironiquement.
-Bah si vous pouvez m’apportez un café en plus ce sera parfait.
-Tsss… Fainéante va ! Dit David en souriant.

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-Moi ? Pas du tout voyons… Enfin, peut être un peu mais bon…
-Allez, remettons nous au travail. Coupais-je.

Nous nous remîmes tous au travail.


Vers huit heures, Jeremy et Clément nous rejoignirent. A cinq, le travail
avança vite. Nous avions enfin dégagé tout les fossiles quand Yohann et
Florent nous rejoignit :

-J‘ai dû réveiller ce paresseux ! Plaisanta Yo


-En même temps il n’est que neuf heures !!! Protesta notre ami.
-Nous ça fait près de quatre heures que l’on est réveillé. Dit David en
souriant.
-Bon le fossile est totalement dégagé. Allons dans l’observatoire.
Ordonnais-je.

Nous revînmes dans la première salle, et Dav s’installa devant un


ordinateur qu’il alluma, tandis que je fermais la porte qui communiquait
entre les deux salles :

-Tu peux lancer le programme David.

Ce dernier s’exécuta. La deuxième salle fut plongée dans le noir total. En


fait, une multitude de rayons infrarouges parcouraient la salle. Puis, sur un
grand écran, le crâne fossilisé ainsi que les fragments de côtes
apparurent. Nous pouvions donc les observer en entier et en 3D. Ce
programme représentait même les cavités du crâne.
Mais alors que nous étions en train d’observer l’immense gueule, Clément
s’exclama :

-Attendez !!! Regardez ici !!!

David arrêta le programme sur cette image, et Clem nous montra une
cavité profonde et droite, qui partait de l’arrière du crâne, et qui s’arrêtait
nette à cause d’un petit objet :

-Vous ne trouvez pas cela bizarre ? Dit-il.


-Si répondis-je. Dav arrête le programme s’il te plait.
-D’accord… Voilà, vous pouvez entrer dans la salle.

Jo et Jeremy m’accompagnèrent. Je retrouvais sans mal la cavité. Elle


devait être profonde de quatre centimètres. Johanna me passa une longue
pince, pour que je puisse extraire du crâne ce qui obstruait le creux :
-Euh… Je crois qu’on a un petit problème. Cela m’a tout l’air d’une balle
dis-je en me retournant vers mes collègues.
-Fais voir ? Me dit Jeremy. Oui, c’est bien une balle. Elle est tout aplatie
d’ailleurs !
-Mais… Comment a-t-elle put arriver là ? Dit Jo.

Les autres nous rejoignirent dans la salle. Personne ne parlait. Cette


découverte nous faisait froid dans le dos. Comment ce fossile enfoui sous

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une bonne couche de terre, puis plâtrer dès sa découverte avait il put
recevoir une balle ? Ce fut David qui réagit le premier :

-Apportez-la dans le laboratoire 17.9 !! J’y vais tout de suite.

David et les autres sortirent de la salle, tandis que j’enfermais la balle


dans une boite hermétiquement fermée, que j’éteignais l’ordinateur, et
que je fermais toutes les portes, en laissant un mot pour que les prochains
scientifiques qui entreraient dans la salle ne touchent à rien. Puis, la balle
en poche, je m’engageais dans les couloirs sans aucunes hésitations.
Le laboratoire 17.9 était une salle où se trouvaient cinq ordinateurs d’une
puissance incroyable. Quand je rentrais dans la salle, Dav était installé
devant l’un d’eux. Yohann sortit la balle de la boite, et la passa dans un
scanner, pour que l’image de celle-ci apparaisse à l’écran :

-Je vais chercher cette balle dans les fichiers de l’armée. Expliqua David.
-Attends, interrompais-je. Agrandis l’image s’il te plait ?

Le paléontologue s’obtempéra. Le programme permettait de reconstituer


fidèlement la balle :

-Commence à chercher dans les armes de types sniper. Dis-je. J’ai


l’impression qu’elle correspond au profil des balles que j’utilisais en Irak.
Et le percuteur laisse les mêmes marques, bien qu’elles soient un peu
effacées.
-Tant mieux, on cherchera moins longtemps comme cela. Dit Florent
-Mais il doit bien y avoir une marque sur cette balle non ?
-Non, seulement sur les douilles. Répondit Jeremy. Mais avec ce profil, on
aura la marque.

Après quelques recherches, Dav trouva la marque et annonça :

- Seulement deux snipers utilisent couramment ce genre de balles.


-Le Barret 50 a commencé a utilisé ces nouvelles balles l’année dernière.
Intervins-je.
-Exact. Dis David. L’autre sniper étant le Dragunov.
-Il parait que ces balles ont révolutionnées les fusils de précision. Dis-je.
Apparemment elles accroissent la précision.
-Quoi qu’il en soit, intervint Johanna, je suis sûre d’une chose.
-Quoi donc ? Demanda Clément.
-Nous avons trouvé ce crâne enfoui sous trois mètres de terre. Nous
l’avons ensuite plâtré, et ramené ici. Or le plâtre était intact. Cela veut
donc dire que cette balle a été tirée à l’époque où ce dinosaure vivait. Du
moins, c’est mon raisonnement.

Le silence retomba. Si la théorie de Jo était incroyable, elle n’en était pas


moins la seule possible. Personne n’osait la contredire. Mais c’était
presque impossible que cette balle soit tirée il y a plus de 65 millions
d’années :

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-Donc selon toi, dis-je pour couper le silence, un homme muni d’un sniper
aurait fait un retour en arrière, et il aurait tué ce dinosaure ??
-C’est ce que je pense en effet. Répondit-elle.
-Peut être quand retournant observer les autres fossiles, nous trouveront
de nouvelles balles ? Dit Jeremy.
-Tu as raison, retournons dans la salle. Dav tu peux éteindre et fermer la
salle ?
-Pas de problème répondit il. Il faut déjà que j’éteigne le PC.
-Ok merci. Nous, allons-y.

Nous sortîmes rapidement de la salle pour nous rengager dans le dédale


de couloirs. Après quelque secondes, nous repoussâmes la porte de
l’observatoire. Comme je l’avais demandé, rien n’avait été touché :

-Yohann allume un ordi, nous on va profiter du temps qu’il nous reste pour
enlever le plus gros des morceaux de plâtre dans la salle. Décidais-je.

A peine avions nous commencé que David rentra en coup de vent dans la
salle. Il avait dût courir, car il semblait légèrement essoufflé. Peu après,
Yohann nous appela de l’autre pièce :

-Tout est bon, on va pouvoir commencer.

Nous revînmes dans l’observatoire, en prenant soin de fermer la porte


derrière nous. De nouveau, l’autre salle fut plongée dans l’obscurité. Puis,
les fragments de côtes se dessinèrent sur le grand écran. Après quelques
minutes d’observation, Johanna soupira :

-Non, il n’y a rien qui puisse laisser suggérer qu’il s’est prit des balles.
-A part c’est quelques éraflures, elles sont intactes. Dit Clément.
-Et rien ne prouve que ce soient les balles qui sont la cause de tout cela.
Trancha Jeremy.

Un silence gêné s’installa. Nous ne savions ni quoi penser, ni quoi faire.


Finalement, je décidais de me rabattre sur la routine :

-Et si nous assemblions le squelette, au moins pour avoir un aperçut du


dinosaure ?
-Ca, c’est une bonne idée !! Approuva Johanna.

Nous sortîmes les fossiles de la salle grâce au « transporteur », pour les


emmener Dans un autre bloc de l’immense laboratoire du muséum :

-Bon, partez devant, je dois d’abord prévenir le directeur que nous


sommes bien revenus, j’ai oublié de le faire ce matin.

Les six autres scientifiques ne posèrent pas de questions. Je partais donc à


l’opposé de leur direction. Après quelques minutes passées dans les
couloirs, j’arrivais enfin devant une petite entrée de service. Je fis
rapidement le code, avant de pousser la porte. Je débouchais alors dans

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une petite salle, surveillée par des gardiens. Je les saluais rapidement,
avant de sortir de la pièce par une seconde porte, qui donnait sur le
muséum. Un monde fou se pressait dans cet établissement. Tous venaient
admirer les seigneurs de la terre d’il y a 65 millions d’années. Je montais,
accompagné de deux touristes français, dans un ascenseur :

-Vous allez quel étage ? Leur demandais-je poliment.

D’abord surpris de me voir parler français, ils me répondirent presque en


même temps :

-Au quatrième monsieur. Et vous ?


-Tout en haut dis-je en pressant deux boutons.
-Mais… Vous travaillez ici ? Car le 7ème étage c’est bien les locaux
administratif non ?
-En effet. Je suis paléontologue, et je travaille avec un groupe. Je connais
bien le directeur, alors du coup Les recherches que je fais sont pour lui.
-Mais… Commença la femme, c’est légal ?
-Bien sur Madame. Répondis-je en souriant. Je suis en quelques sortes son
salarié.
-Ah.
-Et vous cherchez quoi ? Demanda l’homme.
-Et bien des fossiles, comme tous bons paléontologues. Répondis-je.
Cependant, il m’arrive parfois de faire des expériences ou des recherches
pour mieux comprendre comment vivait ces reptiles. Ah… Je crois que
c’est pour vous.
-Merci Monsieur… A bientôt peut être. Dit la femme.

Les portes se refermèrent. A l’étage juste au dessus, quatre autres


personnes rentrèrent. L’immense ascenseur s’arrêter à tous les étages
maintenant. Je me surpris à penser :

*Pourquoi les locaux ne sont ils pas au rez-de-chaussée ???*

Enfin, j’arrivais au dernier étage. Au moment où les portes s’ouvrirent,


mon téléphone portable sonna. Un rapide coup d’œil sur l’écran m’informa
que c’était le directeur. Je m’avançais vers son bureau, qui était isolé par
rapport aux autres. Je m’arrêter sur le seuil de la porte et décrochais :

-Allô
-Oui Cédric ? C’est Erik. Tu es où
-Devant ta porte !! Dis-je en ouvrant cette dernière.
-Je déteste quand tu me fais ça Céd. Dit le directeur en raccrochant.

Je rentrais rapidement en refermant la porte derrière moi :

-J’étais sur que tu allais m’appeler.


-Je m’inquiète toujours pour mes employés. Me répondit-il avec un large
sourire.
-Et bien voilà, nous sommes rentrés.

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-Alors ce fossile ?
-On est en train de l’étudier. Dis-je en soupirant.
-Qu’est ce que ça donne ?
-On a eu quelques surprises mais sinon on sait qu’il est énorme, que c’est,
à première vue un carnivore, et qu’il aurait une griffe identique au
Deinonychus, mais beaucoup plus grande.
-Très bien.
-Bon, il faut que je te laisse je vais rejoindre mon équipe. Dis-je.
-Si tu me cherches, dans une demi heure je vais descendre à l’entrée !!!
Me dit-il alors que je sortais de son bureau.
-D’accord… Dis-je sans me retourner.

Je n’attendais pas l’ascenseur, et décidais de prendre l’escalier. Je


descendais les marches quatre à quatre, et en cinq minutes, j’arrivais de
nouveaux dans la salle de surveillance. Puis, continuant de courir, je
m’engageais dans les couloirs. Finalement, je m’arrêtais devant une porte
blindée, que j’ouvris grâce à ma carte et au code. D’un seul coup, le
couloir s’élargissait, et de temps à autres, il y avait quelques portes.
Chaque entrée correspondait à une salle. Dans ces pièces, ont assemblés
les fossiles, ou bien on faisait des montages informatiques… Est pour faire
cela, nous avions besoin de salles immenses, pour pouvoir monter de
grands dinosaures, comme par exemple des T-Rex. Les Brachiosaures, et
les autres dinosaures herbivores de même taille étaient montés dans
d’autres muséums ou laboratoires, spécialisé dans ce genre de montages.
Je continuais de courir, avant de m’arrêter devant une large porte, que je
poussais. Les autres étaient déjà installés autour de deux ordinateurs.
David avait commencé à faire des calculs.

-On va tenter de se baser sur l’apparence du Deinonychus. Dis Yo. Ca


devrait le faire car pour l’instant, les mesures coïncides toutes ensembles.
-Ca y est, on a terminé !! Dirent en même temps Flo et David, sans relever
la tête des ordinateurs.
-Tu as comparé les côtes David ? Demanda Johanna.
-Ah… Non c’est ça que j’ai oublié.
-Et bien fait-le. Dit-elle en souriant.
-Vos désirs sont des ordres. Répondit Dav’.
-C’est ça fout toi de ma gueule en plus. Rigola Jo.
-Moi ??? Me moquer de toi ?? Je n’oserais pas voyons !!
-Hem… Coupa Jeremy. Je ne voudrais pas vous déranger mais si on
pouvait avancer ce serait sympa.
-Mais bien sur monseigneur. Reprit David sur un ton moqueur.
-Lui ??? Un seigneur… Intervint Clément. A part des imbéciles je ne vois
pas de quoi il pourrait être le roi.
-Je serais toi je ne parlerais pas trop. Dit Florent en souriant.
-Ah !! Son petit paysan le protège. Dis-je.
-Toi je crois que tu veux mourir. Me rétorqua-t-il.
-Qui pourrait le tuer ? Toi ??? Laisse moi rire dit Yohann en rigolant.
-Mais non… Si c’est mon « petit paysan » c’est moi qui dois le protéger. Dit
Jeremy
-Je ne suis pas ton serviteur !!!! Reprit Flo.

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-Vu comment tu cries tu serais plutôt autre chose, du genre animal. Rigola
Johanna.
-Bon, assez rigolé. Coupais-je. Avançons.

Florent Prit un petit air boudeur, ce qui déclencha un fou rire de la part de
Johanna. Et le rire est une « maladie » très contagieuse. Toute l’équipe se
mit à rigoler, sans arriver à s’arrêter. A force de taper sur une table, David
finit par se faire mal à la main, ce qui déclencha un nouveau fou rire.
Enfin, l’accalmie revint. A force de rire, Jo et Florent avaient les larmes aux
yeux.
David compara donc les côtes du dinosaure trouvé à celles du
Deinonychus, et refit ses calculs. Puis, il annonça :

-En me basant sur le Deinonychus adulte, ce dinosaure mesurerait plus de


9 mètres de longs, et 6 mètres 20 de haut.
-Il est énorme !!! S’exclama Yohann.
-En plus, on ne sait même pas s’il est adulte !!! Renchérit Clem.
-Toutefois, je pense qu’il s’agit bien d’un Dromaeosaure. Avançais-je.
Malgré le peu d’ossements que l’on a trouvé de lui, tout coïncide avec le
Deinonychus. Les côtes identiques, même griffe et même dentition de
carnivore, mais tout en trois fois plus grand !!
-Pour une fois je suis d’accord avec toi. Approuva Jerem.
-Je me demande à qu’elle vitesse il courait. Dit Florent.
-Moi, je suis bien plus intriguée par cette balle. Avoua Johanna.
-Si ta théorie est exacte, nous n’en serons jamais rien. Répondis-je.
-Si sa théorie est vraie, c’est qu’un homme est revenu en arrière. Et s’il est
revenu en arrière, c’est que nous pouvons le faire. Affirma Flo.
-Tu voudrais construire un « machine à remonter le temps » ? Dis-je
ironiquement.
-Oui, je suis persuadé que nous en sommes capables.
-C’est vrai qu’on pourrait le faire. Dit Jo
-Bon, et bien si vous y croyez tant que ça, je veux bien vous suivre.
Intervint Yohann.
-C’est vrai que nous sommes assez intelligent pour nous lancer dans ce
genre de projet. Dit Clément.
-J’approuve entièrement votre idée. Dit alors David.
-Moi je m’en fous un peu. Je veux bien vous aider. Coupa Jeremy
-C’est pas possible !!! M’exclamais-je. Je suis en train de rêver !!! Vous
vous imaginez l’argent que ça va nous couter ? Mais ce n’est pas le pire, si
on y arrive, il faudra se méfier de tout !!!!
-Allons, toi un ancien sniper, tu aurais peur ? Demanda Florent.
-Ca se voit que tu n’y es pas allé en Irak. Là bas tu dois te méfier de tout le
monde.
-C’est vrai que l’Irak n’est pas de tout repos mais nous n’allons pas là-bas.
Dit Jeremy.
-Les dinosaures sont bien plus dangereux que n’importe quels autres
terroristes !!!
-Bon, de toute façon, on ira là-bas avec ou sans toi. Trancha Johanna.
-Bon, bon… J’abdique. Dis-je.

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