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Johanna (ou Jo) : C’est la seule femme du groupe. Agée de 22 ans, elle est
de taille moyenne, 1 mètre 75. Elle a les cheveux bruns, et des yeux
bleus, tirant vers le vert. Peu musclée, elle n’en est pas moins l’une des
plus intelligentes du groupe. Elle préfère contourner les problèmes plutôt
que de les percer.
David (ou Dav) : Agé de 21 ans, il mesure un bon mètre 80. Il a les
cheveux noirs et les yeux marron. C’est sans aucuns doutes le plus
intelligent du groupe, et il excelle en informatique. Il ne fait pas beaucoup
de musculation. Il a cependant des « connaissance » haut placées.
Florent (ou Flo) : Il a 22 ans, et il est de petite taille, 1 mètre 65. Il est
brun, et il a les yeux verts. Il est très intelligent, mais peu sportif. Il est
très souvent en retard au travail, mais il a des connaissances très
approfondies en paléontologie. Avant de rentrer dans le groupe, il avait
travaillé avec David sur un projet secret.
Clément (ou Clem) : Agé lui aussi de 22 ans, il mesure 1 mètre 93. Il a les
cheveux noirs comme ses yeux, qui semblent vous transpercer quand il
vous regarde. C’est un bon sportif, et il est très intelligent. Un peu rigolard,
il aime provoquer Jeremy.
Cédric (ou Céd) : Agé de 24 ans, il mesure 1 mètre 91. Il a les cheveux
châtains clair, et les yeux bleus, presque gris. Musclé mais également très
agile, il a, comme Jeremy, combattu en Irak. C’est là ou il a connut son
compagnon, avant de devenir tireur d’élite. Il fut rapatrié en même temps
que Jerem, et pour la même raison que ce dernier. Il est sportif est très
intelligent.
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PROLOGUE :
Je relisais pour la énième fois ces quelques lignes. Là, c’est moi, Johanna,
qui écrit. J’achève l’œuvre d’un ami, Cédric. C’est d’ailleurs lui que je
regarde en ce moment. Il est allongé sur un lit d’hôpital depuis quatre
jours maintenant. Il ne respire qu’à peine, et il est inconscient. Il a de
multiples bandages, qui recouvrent ses jambes, son torse et son visage.
Les médecins sont sceptiques. Il a peu de chances de survies. Mais tant
que son cœur battra, je peux espérer qu’il se réveillera. Depuis le début, il
a été chanceux, pourquoi est-ce que cela ne continuerait pas? Mais vous
ne savez pas ce que l’on a vécut, Cédric l’a écrit, je vais vous laissez lire
ce qu’il avait écrit juste avant notre retour. Moi, je ne fais que relater les
derniers jours.
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CHAPITRE 1 :
Une étrange découverte
Sur une pente abrupte, dépourvue d’arbres et baignant dans une chaleur
atroce provoqué par un soleil de plomb, un groupe de sept paléontologues
que je dirigeais travaillait. Aujourd’hui, jour pour jour, nous avions passé
trois mois sur un chantier de fouilles. Chaque jour était un combat, et
chaque nuits étaient difficiles. La journée, nous travaillions sans nous
arrêter, durant quinze heures. Nous mangions peu, mais assez pour être
en forme. La nuit, nous ne dormions que quelques heures, à trois ou
quatre dans deux tentes 2 places. Nous étions serrés, nous n’avions pas
de matelas de camping, et nous dormions mal.
Nous étions donc arrivés en ce lieu trois mois auparavant, avec l’espoir de
trouver des fossiles. La pluie nous avait cloués durant trois jours dans nos
tentes, avant que le beau temps ne réapparaisse. Les fouilles avaient
reprises, déplaçant des kilos de terre et de cailloux par semaines. Et puis
peu à peu, le moral du groupe était tombé. Mais par amour du métier de
paléontologue, nous avions réussi à continuer les recherches. Il ne nous
restait que peu de temps avant le retour du froid. Nous étions mi-
septembre, et il nous fallait déterrer, plâtrer et acheminer au moins un
fossile pour ne pas avoir perdu du temps. Mais malgré tout, la chaleur
était encore présente en ce 19 septembre. Nous grattions une nouvelle
fois la terre quand Jeremy, le grand gaillard du groupe, nous appela :
-Oh !!! Venez voir !!! Je crois que nous sommes arrivés au bout de nos
peines !!!
-Regardez comme les orbites des yeux sont grandes !!! Dit Flo. Il doit être
immense !!!
-Bon, pas de temps à perdre. Jeremy, David, Jo et moi nous allons déterrer
se crâne. Les autres, continuait vos recherches dans les alentours.
Ordonnais-je.
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Le groupe se scinda en deux. Ceux que j’avais cités m’accompagnèrent
jusqu’à la camionnette pour prendre des burins, et des brosses douces.
Tout le monde parlait en même temps. La découverte de Jerem avait fait
renaitre la bonne humeur dans le groupe. Après quelques heures passées
à déterre la première face du fossile, qui se révélait immense, nous
allâmes chercher le plâtre. A peine avions nous commencer nôtre travail,
que David dit :
Tout le groupe approuva, et nous nous mimes a gratter le sol aux environs
du fossiles. Quand la nuit commença à tomber, j’ordonnais à tous de
s’arrêter pour manger rapidement. Nous entrâmes dans les tentes au
moment ou les gouttes de pluies commençaient à tomber.
-Je l’avais bien dit, il va falloir tout refaire !! Dit David de sa tente.
-Mais non !! Répondis-je de la mienne. Le plâtre a sécher en partie, c’est
déjà ça.
-Il n’empêche que le reste va s’écouler. Remarqua Flo qui était dans la
même tente que moi.
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-Oui, et si jamais le froid persiste, le reste du plâtre ne séchera pas.
Surtout qu’il ne nous reste qu’un mois au maximum. Continua Jo, qui se
trouvait à coté de Florent.
-Ne parlez pas de malheur, je détesterais être venu là pour rien !!! Dit
Jeremy.
Nous nous mîmes tous au travail. Il y avait beaucoup plus de boue que je
ne l’avais pensé sur le crâne fossilisé. A peine avions nous réussit à
dégager la surface, que déjà la matinée s’achevait. La précision dont nous
devions faire preuve pour ne pas abimer le magnifique fossile nous
ralentissait. Les autres n’avaient rien trouvé. Nous remontâmes pour
manger rapidement, avant de reprendre notre travail. A trois, le plâtrage
du fossile ne nous prit pas longtemps. Une fois la première face achevée,
nous commençâmes à détacher le fossile de la roche, avec précision. Cela
nous prit deux heures, le temps que le plâtre ne finisse de sécher. Puis, à
petit coup de burins, nous fîmes tomber le crâne sur le sol. Le fossile
tomba lourdement sur le sol, du coté de la couche plâtrée. Puis, nous
terminâmes de plâtrer la deuxième face du crâne.
Quand nous eûmes finis, nous rejoignîmes les autres, pour nous joindre à
leurs recherches. Vers quatre heures de l’après midi, un cri me fit tourner
la tête. Johanna nous appelait, en faisant de grands gestes. Elle venait de
trouver différents fossiles, à quelques mètres du crâne. A première vue,
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cela semblait être des fragments de côtes, mais ils étaient d’une taille
inouïe !! Mais nous devions nous dépêcher. Nous déterrâmes ainsi des
ossements plus ou moins grands. Durant cette délicate opération, Jo,
Jerem, Clément et moi n’arrêtions pas de discuter. Le moral du groupe
était remonté au plus haut niveau.
A six heures du soir, Yohann appela le laboratoire du muséum pour qu’il
nous envoie un hélicoptère, chargé d’acheminer, là-bas, le crâne ainsi que
les plus gros fragments de côtes, car nous ne pouvions les transporter
dans la camionnette. Ce drôle de « moyen de transport », comme le fit
remarquer Florent arriva, deux heures plus tard. Par des moyens dont je
vais vous épargner les détails, nous arrivâmes à mettre les fragments de
côtes dans l’hélico. Ce dernier décolla, et s’arrêta à une dizaine de mètres
du sol. Là, un immense « filet », si on peut appeler ça comme ça fut lâcher
de sous la carlingue de l’hélicoptère. Il tomba à nos pieds, mais il était
tenu pas un crochet se trouvant à l’emplacement même d’où il était
tombé. Nous enroulâmes le filet autour de l’immense crâne, en nous
assurant qu’il ne risquait ni de tomber, ni de bouger. Puis David fit signe
au pilote que tout était bon. L’hélico s’éleva dans les airs. Le filet se tendit,
mais résista, ce qui était tout à fait normale, car il avait été conçut pour
supporte le poids d’un T-Rex tout entier. Puis, l’hélicoptère s’éloigna, pour
ne devenir qu’un tout petit point à l’horizon, avant de disparaître
totalement. Nous mangeâmes rapidement, avant d’aller nous coucher. Le
lendemain, je les réveillais tôt, avant de leur dire :
-Bon, j’ai prévu de partir dans trois jours, le temps pour nous de charger
tout le matériel, et de sécuriser la zone. Nous avons tout notre temps.
-D’accord. Dit David. Mais tu ne veux pas continuer les recherches ??
-Non, répondis-je. Car nous avons, au mieux un mois devant nous, et nous
avons fait de belles découvertes. Je suis pressé d’étudier ce fossile, pas
vous ??
Tout le groupe hocha la tête. Nous avions fait une bonne « récolte »
comme avait dit Florent. Nous attarder n’aurez rien donné de plus.
Nous commençâmes donc à charger le matériel dans une petite
camionnette. En fin de matinée, tout avait été rassemblé. Pour une fois,
nous prîmes notre temps pour manger. Nous poussâmes même jusqu’à
prendre un peu de repos. Puis, vers deux heures de l’après-midi, nous
commençâmes à charger le reste des ossements dans une deuxième
camionnette, un peu plus grande que la première. Nous prenions toutes
les précautions nécessaires pour ne pas les risquer de les abîmer. Le soir
arriva vite. Nous finîmes de charger les fossiles, avant de nous coucher, de
bonne heure.
Le lendemain, nous nous réveillâmes vers huit heures, ce qui, pour nous,
paraissait très tard. Nous mangeâmes rapidement, puis nous nous
remîmes au travail. Mais alors que je sécurisais la zone tout autour du
chantier grâce à des banderoles, je me pris le pied dans ce que je croyais
être une racine. Je me relevais, et m’époussetais :
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-Tu devrais regarder un peu mieux Flo, dit Yohann. Céd n’a pas trébuché
sur une racine.
Aussi surpris que Florent, je regardais par terre. En effet, cela n’avait rien
à voir avec un végétal, c’était un fossile.
-Bon, David, Jeremy et Yohann, vous allez vous occuper de la griffe, les
autres et moi on va continuer de baliser le terrain.
Les groupes se formèrent. Vers huit heures, nous avions finit de baliser le
terrain. Nous rejoignîmes les autres, qui achevaient le plâtrage de la
griffe :
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Nous nous endormîmes rapidement. Il était alors minuit.
Le lendemain, David me réveilla, à 5 heures du matin :
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-Moi ? Pas du tout voyons… Enfin, peut être un peu mais bon…
-Allez, remettons nous au travail. Coupais-je.
David arrêta le programme sur cette image, et Clem nous montra une
cavité profonde et droite, qui partait de l’arrière du crâne, et qui s’arrêtait
nette à cause d’un petit objet :
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une bonne couche de terre, puis plâtrer dès sa découverte avait il put
recevoir une balle ? Ce fut David qui réagit le premier :
-Je vais chercher cette balle dans les fichiers de l’armée. Expliqua David.
-Attends, interrompais-je. Agrandis l’image s’il te plait ?
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-Donc selon toi, dis-je pour couper le silence, un homme muni d’un sniper
aurait fait un retour en arrière, et il aurait tué ce dinosaure ??
-C’est ce que je pense en effet. Répondit-elle.
-Peut être quand retournant observer les autres fossiles, nous trouveront
de nouvelles balles ? Dit Jeremy.
-Tu as raison, retournons dans la salle. Dav tu peux éteindre et fermer la
salle ?
-Pas de problème répondit il. Il faut déjà que j’éteigne le PC.
-Ok merci. Nous, allons-y.
-Yohann allume un ordi, nous on va profiter du temps qu’il nous reste pour
enlever le plus gros des morceaux de plâtre dans la salle. Décidais-je.
A peine avions nous commencé que David rentra en coup de vent dans la
salle. Il avait dût courir, car il semblait légèrement essoufflé. Peu après,
Yohann nous appela de l’autre pièce :
-Non, il n’y a rien qui puisse laisser suggérer qu’il s’est prit des balles.
-A part c’est quelques éraflures, elles sont intactes. Dit Clément.
-Et rien ne prouve que ce soient les balles qui sont la cause de tout cela.
Trancha Jeremy.
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une petite salle, surveillée par des gardiens. Je les saluais rapidement,
avant de sortir de la pièce par une seconde porte, qui donnait sur le
muséum. Un monde fou se pressait dans cet établissement. Tous venaient
admirer les seigneurs de la terre d’il y a 65 millions d’années. Je montais,
accompagné de deux touristes français, dans un ascenseur :
-Allô
-Oui Cédric ? C’est Erik. Tu es où
-Devant ta porte !! Dis-je en ouvrant cette dernière.
-Je déteste quand tu me fais ça Céd. Dit le directeur en raccrochant.
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-Alors ce fossile ?
-On est en train de l’étudier. Dis-je en soupirant.
-Qu’est ce que ça donne ?
-On a eu quelques surprises mais sinon on sait qu’il est énorme, que c’est,
à première vue un carnivore, et qu’il aurait une griffe identique au
Deinonychus, mais beaucoup plus grande.
-Très bien.
-Bon, il faut que je te laisse je vais rejoindre mon équipe. Dis-je.
-Si tu me cherches, dans une demi heure je vais descendre à l’entrée !!!
Me dit-il alors que je sortais de son bureau.
-D’accord… Dis-je sans me retourner.
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-Vu comment tu cries tu serais plutôt autre chose, du genre animal. Rigola
Johanna.
-Bon, assez rigolé. Coupais-je. Avançons.
Florent Prit un petit air boudeur, ce qui déclencha un fou rire de la part de
Johanna. Et le rire est une « maladie » très contagieuse. Toute l’équipe se
mit à rigoler, sans arriver à s’arrêter. A force de taper sur une table, David
finit par se faire mal à la main, ce qui déclencha un nouveau fou rire.
Enfin, l’accalmie revint. A force de rire, Jo et Florent avaient les larmes aux
yeux.
David compara donc les côtes du dinosaure trouvé à celles du
Deinonychus, et refit ses calculs. Puis, il annonça :
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