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Jusqu'aux années 50, l'aménagement des RE étaient considéré plutôt une série de travaux
de génie civil et de génie hydraulique ( la régularisation des crues, la navigation, la
production de l'énergie hydroélectrique, et l'irrigation).
Mais depuis, l'on reconnaît de plus en plus que l'aménagement des RE, comme celui des
autres ressources naturelles, doit avoir pour but d'atteindre le développement national avec
un rendement économique maximum possible.
Création d’institutions pour l'assurance contre les inondations, les sécheresses et pour
réviser la réglementation de l'utilisation des RE sous l'angle du rendement économique.
Récemment, les décisions en matière de gestion de l'eau ont été intégrées dans un cadre
plus large :
-le développement régional
- la protection du milieu (création ou réorganisation des services s'occupant
des problèmes du milieu). Chaque projet d'aménagement des eaux est
examiné par ces services sous l'angle de l'impact de l'aménagement sur le
milieu.
Étant donné que les RBE manifestent une variation dans le temps et dans
l'espace, un aménagement des RE consiste, en général, à régulariser la
variabilité des ressources et contrôler autant que possible, celle des besoins
de façon à les égaliser d'une manière la plus profitable pour la collectivité.
4. Plans d’aménagement :
On peut concevoir un plan d'aménagement hydraulique de deux façons :
1) une liste d'ouvrages (hydrauliques) assortie d'un ordre de priorité ou d'un calendrier de
réalisation pour un ou plusieurs buts définis. La destination est parfaitement définie au
départ (Plan rigide).
2) la définition des règles à suivre et des critères retenus pour satisfaire les besoins de toute
nature au fur et à mesure qu'ils se manifesteront (Plan souple).
- une analyse et une synthèse des problèmes d'eau (pour définir le ou les buts de
l'aménagement),
1 )La pénurie d'eau est importante: Le facteur "eau" devient prédominant. C'est alors un
élément structurant autour duquel doivent s'organiser les choix des utilisateurs ->le plan
doit être précis et rigide.
2) Les ressources en eau sont abondantes: L'eau devient un facteur secondaire.
L'aménagement des ressources en eau dépendent des décisions prises dans l'aménagement
de tout le territoire (cas de peu de population, d'industrie, etc.) ->le plan doit être souple et
orienter les usagers par des critères de choix (normes, tarifs, redevances, etc.). Au fur et à
mesure du développement, les bassins (les régions) passent progressivement au stade où
l'eau est un facteur structurant.
La politique de l’eau doit imposer des règles, normes et critères. Des règles sévères contre
des déchets industriels qui augmenteraient la pollution dans l'amont des rivières, des
critères sur le remembrement, le déboisement ou la reforestation, sur le choix de cultures
(qui ont des conséquences sur le cycle hydrologique), sur l'érosion, sur l'usage du sol, sur la
tarification et le comptage des eaux, etc.
Toute décision doit être basée sur une analyse et synthèse des problèmes d'eau dans le
bassin considéré à partir des données, sur la quantité et la qualité des eaux soigneusement
recueillies par un réseau de stations hydrométriques optimisé.
Dans le cas de déficit en eau, il faut prévoir des mesures comme le transfert de l'eau ou le
recyclage de l'eau, ou imposer des restrictions sur l’usage d'eau. L'état peut intervenir
également en réglant les droits sur l'usage d'eau et en décidant le taux d'actualisation et la
durée d'amortissement des aménagements hydrauliques. Il semble que les décisions doivent
être prises pour des différents cas prévisibles dans le cadre d'une politique d'utilisation des
RE. Cette politique fait partie d'une politique plus générale : la politique de gestion du
territoire
Cependant, avant d'arriver à des décisions, il faut prendre l'avis de toutes les parties
intéressées :
-le grand public (des groupes ayant des intérêts spéciaux tels que les pêcheurs, les
organisations s'occupant de la conservation du milieu et en particulier de la faune sauvage,
les unions de consommateurs, les syndicats tels que les organisations d'agricu1teurs, les
sociétés de préservation du paysage et des lieux historiques, les observateurs d'oiseaux, les
organisations de loisirs, etc.),
-les experts (les ingénieurs, les économistes, les écologistes, les géographes, les
p1anificateurs, les hydrologues, les pédologues, les c1imatologistes, les biochimistes, les
biologistes les hydrobiologistes, etc.),
-les chefs d'entreprises (des petits commerçants et des chefs d'une exploitation agricole aux
dirigeants de grandes sociétés)
La politique de l'eau doit se baser sur des règles assez souples qui peuvent être révisées
périodiquement, par exemple par des plans quinquennaux.
Sinon on pourrait être obligé de modifier les décisions chaque fois qu'une conséquence
nuisible sur la collectivité ou sur le milieu résultant d'un aménagement prématuré.
La législation pour organiser la lutte contre la pollution des eaux est assez récente même
dans les pays développés: Au Maroc la loi 10-95 Principe « Pollueur payeur »
La gestion de la qualité des eaux est basée sur les trois aspects principaux:
1) Comment déterminer la qualité des eaux à conserver dans les ressources en eau?
2) Comment concevoir les meilleurs moyens techniques pour obtenir cette qualité?
3) Dessalement: Il s'agit de traiter les eaux salines (mers, souterraines saumâtres). Les
procédés sont : distillation, é1ectrodia1yse, osmose inverse et u1trafi1tration permettent de
réduire la salinité aux taux acceptables pour l'eau de boisson, cependant ils sont
généralement chers et encore au stade de développement.
4) Recyclage des eaux usées: Les eaux domestiques épurées sont rarement réutilisées à des
fins domestiques surtout pour des raisons économiques et psychologiques. Cependant la
réuti1isation directe des eaux d'égout épurées est largement pratiquée en irrigation et par
l'industrie.
Elle permet une épuration naturelle des eaux polluées dans le sol au moyen des puits
d'injection, ou de terrains d'épandage.
Cependant, les matières minérales subsistent, et l'accroissement de la salinité limite le taux
de réutilisation.
Conclusion
Il existe pas mal de méthodes de protection de la qualité des eaux, cependant dans chaque
cas, il n'y a qu'une seule solution optimale qu'il faut chercher. Les méthodes se basant sur le
bénéfice maximum ou sur le coût minimum ne sont pas faciles à appliquer dans les projets
d'assainissement, car d'une part, les avantages d'un tel projet (accroissement du niveau
sanitaires, amélioration des conditions esthétiques, protection de la qualité de
l'environnement) sont difficiles à exprimer en unité de monnaie, et d'autre part, les
dépenses et les profits des différents agents économiques ne sont pas indépendants, ce
dernier point étant une condition indispensable sur l'évolution du prix (les coûts) dans le
marché libre (des économie externe).
2) Eaux souterraines:
On réserve cette dénomination aux eaux libres du sol (les nappes
souterraines). Leur vitesse est très lente, par conséquent l'écoulement
souterrain n'a pratiquement pas d'action immédiate sur l’exploitation des
nappes. Par contre, l'alimentation des nappes souterraines, leur
transmissivité (la résistance contre l'extraction de l'eau) ont des effets
importants sur l'exploitation.
3) Eau de mer :
Elle est de plus en 'plus utilisée pour les besoins surtout industriels (eau de
refroidissement). Elle peut devenir de l'eau potable par des techniques de
dessalement relativement chères.
4) Eaux usées :
Elles sont rares dans l'utilisation comme eau potable. Plutôt utilisées pour
l'agriculture ou pour la recharge artificielle des nappes souterraines.
Leur rejet sans traitement dans la nature constitue un facteur essentiel de
pollution.
2. Inventaire des RE :
On ne parlera que des eaux de surface et des eaux souterraines les eaux de mer étant en
quantité pratiquement illimitée.
Les eaux de surface:
On peut suivre deux méthodologies différentes : a - Description de l'inventaire par ses
paramètres statistiques. b - Description sous forme des chroniques auxquelles on applique
un modèle mathématique, dit de "simulation".
Préparation des données concernant des apports : Ce travail s'effectue par les étapes
suivantes : - Critique et mise au point des chroniques de débits observés aux stations de
jaugeage - Mise au point des chroniques de séries observées, - Restitution des débits
naturels, - Choix d'une période de travail, dite historique, et homogénéisation des débits
mensuels sur cette période, - Homogénéisation sur la période historique des données
concernant la qualité, - Calcul des apports aux points d'emplacements par l'interpolation
géographique.
On obtient ainsi un échantillon "historique" dans lequel on ne tient compte que des valeurs
réellement observées ou déduites par corrélation avec d'autres données observées ou
interpolées suivant des hypothèses « géographiques ».
Il est parfois intéressant de travailler avec un échantillon d'une taille beaucoup plus
importante (échantillon synthétique).
On utilise parfois des données pluviométriques pour l'extension de la période d'observation
des débits lorsque cette dernière est plus courte que celle de la pluviométrie.
Les eaux souterraines:
Elles contribuent à l’écoulement des cours d’eau sous forme découlement de base.
Pour ce faire on dit : - Soit faire des campagnes de mesures au niveau des sources
pour quantifier les débits. - soit procéder par mesure piézométriques pour la
restitution des nappes. Remarque : s’il y a intervention de l’homme (pompage et
drainage), il faut introduire ce facteur dans le bilan hydrologique pour déterminer les
ressources exploitable. Par ressources exploitables, on entend le débit que l’on peut
retirer sans abaissement excessif du niveau de la nappe et sans nuire à la qualité des
eaux. Lorsqu’aucune contrainte économique ne limite l’exploitation d’une nappe, on
parle de ressource potentielle. Dans le cas contraire, on parle de ressources
économiquement exploitables.
les spécialistes des ressources en eau doivent fournir les renseignements suivants : - Les
dépenses à consentir pour tout amélioration ou tout avantage - Le coût de la substitution
d’autres moyens de satisfaction des besoins de même nature - L’importance relative de ces
dépenses dans la répartition des revenues nationales.
Vu les difficultés pour une prévision réalisable des ressources et besoins dans le futur, on
doit admettre un risque de non satisfaction d’une partie des besoins ainsi, il sera possible
d’imposer des restrictions et de limiter les besoins secondaires.
Lorsque la demande est supérieur à l’offre on parle de défaillance.
Les déficits se mesurent et les défaillances se comptent en jours.
Il est possible d’étudier la répartition statistique des défaillances et la durée des défaillances,
le problème consiste à déterminer les besoins minimums acceptables quantitativement et
qualitativement et à se fixer une probabilité acceptable de garantie de satisfaction et en
conséquence, imposer des restrictions dans la gestion de périodes déficitaires.
Ce sont les besoins en eau qui définissent les objectifs d'un aménagement hydraulique.
Calcul des besoins en eau :
Besoins solvables : Ceux auxquels on peut faire payer directement un prix correspondant
aux dépenses consenties.
Les objectifs d'intérêt général : Ils sont difficiles à déterminer. En France. la loi du 16
Décembre 1964 prévoit comment on doit définir ces objectifs : On fait une enquête auprès
des usagers pour déterminer la quantité et la qualité de leurs besoins en eau. Puis, on fait un
calcul économique et financier, et on détermine les charges pour les usagers. En même
temps l'autorité compétente évalue le montant de l'aide qui devra être apportée aux
investissements. Ainsi, les usagers sont mis au courant des charges approximatives qu'ils
subiront.
D’une façon générale, les objectifs doivent être fixés après un dialogue avec les usagers
concernés qui devront supporter une partie des charges.
Une partie des avantages économiques peuvent être chiffrables pour lesquels les usagers
sont disposer à payer un prix.
Mais, une autre partie des avantages échappent plus ou moins à la perception des usagers
pris individuellement, alors qu'ils peuvent être sensibles collectivement (protection contre
les inondations, conservation des sites historiques et de la vie biologique).
L'expression de l'intérêt de la collectivité, et surtout son intérêt à long terme, et le montant
de l'aide de l'Etat constituent un choix de l'autorité compétente.
Pour faciliter le choix de l'autorité compétente, les spécialistes des ressources en eau
doivent fournir les renseignements suivants :
-les dépenses à consentir pour telle amélioration ou tel avantage,
-le coût de la substitution d'autres moyens de satisfaction des besoins de même nature, -
l'importance relative de ces dépenses dans la répartition du revenu national.
Le risque de défaillance:
Vu les difficultés pour une prévision réalisable des ressources et des besoins dans le futur, on
doit admettre un certain risque de non satisfaction d'une partie des besoins.
Dans un tel cas, il sera possible, par exemple, d'imposer des restrictions, c'est-à-dire, on
pourra interdire ou limiter la satisfaction des besoins secondaires (lavage des rues, diminuer
l'eau d'irrigation, ralentir les activités de certaines industries etc.).
Une décision de restriction doit être précédée par la détermination des quantités d'eau qui
manqueront dans l'offre en fonction de leur probabilité de défaillance (la répartition
probabiliste des ressources en eau).
De l'autre côté, les besoins en eau manifestent des fluctuations aléatoires autour d'une
tendance générale à long terme et une variation cyclique (variation de demande
saisonnière).
Une demande est la traduction d'un besoin lorsque:
Déficit = D – Q > 0 On a une défaillance
Où : D : la demande en eau
Q : l'offre en eau (ressource disponible)
Les déficits se mesurent, les défaillances se comptent. On peut étudier la répartition
statistique des défaillances, des déficits et des durées de défaillance.
Le problème consiste à déterminer les besoins minimums acceptables (quantitativement et
qualitativement) et à se fixer une probabilité acceptable de garantie de satisfaction des
besoins et, en conséquence, à imposer des restrictions dans la gestion pour des périodes
déficitaires.
En principe, on ne tolère pas de défaillance ni restrictions en ce qui concerne les besoins en
eau domestique minimum.
Cependant, on peut admettre que toute la population ne sera pas desservie par l'eau
potable.
En plus, il peut y avoir des cas où, pour augmenter la probabilité de garantir la satisfaction
des besoins de 90% à 95%, le coût des investissements peut augmenter au double voir
même au triple.
Dans certaines industries, un déficit en satisfaction de la demande en eau ne peut pas être
toléré (ex. industrie sidérurgique), mais les autres n’exigent pas une livraison à 100 %.
Un BRB comporte deux aspects : a) Aspect quantitatif, b) Aspect qualitatif. Suivant le résultat
du BRB, on peut envisager plusieurs moyens :
BRB excédentaire : On peut envisager de nouvelles utilisations de l'eau dans
l'unité territoriale considérée
BRB équilibré: Indique la satisfaction des besoins tout en utilisant les ressources
disponibles
BRB déficitaires : On doit envisager soit des restrictions de l'usage d'eau soit
l'augmentation des ressources disponibles.
Les paramètres caractéristiques des organes d'accumulation utilisée dans des modèles de
simulation sont les suivants :
- la cote maximale de la retenue et le volume emmagasiné maximal
correspondant, HMAX, VMAX
- la cote minimale en dessous de laquelle on ne peut plus effectuer de
prélèvement, HMIN, VMIN,
- la cote pour laquelle le volume emmagasiné est nul, HO,
- la courbe de remplissage, V = f (H),
- les cotes d’alerte éventuelles,
- la courbe surface-hauteur, S = f (H) = dV/dH,
Pour un site donné, l'optimisation se fait par les paramètres VMAX et VMIN
(paramètres réglables).
2 – Organes de transfert
Le transfert de l'eau est naturellement assuré par le réseau hydrographique.
On peut transférer l'eau d'un point quelconque à un autre point quelconque
par des travaux de dérivation, canaux, citernes et conduites.
Un transfert est alimenté par gravité ou par pompage.
Les ^paramètres:
- Débit maximal qu'il est capable de transiter: QLIM
- Charge totale nécessaire pour assurer QLIM (dans le cas de pompage)
- Le volume d'eau annuel dérivable (dans le cas de dérivation).
3 – Forages : Ils sont utilisés pour exploitation des nappes souterraines. Les paramètres:
-volume maximal pouvant être stocké dans la nappe (réserve maximale), -
débit maximal pouvant être retiré sans abaissement excessif du niveau de la
nappe (Ressource d'exploitation),
Elles sont caractérisées par des aspects différents de l'utilisation de l'eau et par la qualité de
l'eau exigée:
1) Zone urbaine d'habitation: On consomme essentiellement des eaux ménagères et des
eaux pour la voirie. Malgré la différence de qualité exigée pour l'eau potable et pour l'eau
non potable, on construit en général un seul réseau de distribution.
2) Zone industrielle : Elle se compose d'usines de toute sorte, qui peuvent soit consommer
de l'eau, soit l'utiliser pour évacuer les déchets, soit uti1iser ses propriétés physiques
(refroidissement). Les qualités exigées sont très variées.
3) Périmètre d'irrigation: C'est une aire agricole que l'on peut irriguer par une ou p1usieurs
sources d'approvisionnement, ce qui complique pas mal les consignes de gestion mais
augmente beaucoup la flexibilité de l'approvisionnement, tant sur le plan de la qualité que
sur celui de la quantité.
4) Réseau de distribution électrique: La distribution d'électricité puise ses sources dans la
production hydroélectrique, mais aussi thermique (classique ou nucléaire). La gestion d'un
système d'eau comportant des centrales hydroélectriques dépend beaucoup de la manière
dont sont combinés ces différents types de production (l'interconnexion). La distribution se
fait à plusieurs niveaux (consommation privée, industrielle, administrative, etc.)
correspondant à différentes qualités de livraison (tension par exemple).
5) Aire de récréation: Il s'agit des plans d'eau destinés aux différentes récréations
aquatiques (pêche, ski nautique, navigation de plaisance, etc.). Ce n'est pas une
consommation directe de l'eau, mais elle peut intervenir dans le bilan d'eau par
l'évaporation. Elle peut imposer des contraintes dans un aménagement (maintien d'un
niveau minimal dans un lac ou une retenue artificielle par exemple).
-Soit des droits d'eau traditionnels qu'on est tenu de respecter lors de la mise en place d'un
nouvel aménagement.
8) Les rejets: La plupart des aires d'utilisation, même consommatrices ne consomment pas
en réalité toute l'eau prélevée. Elles en restituent une partie parfois importante et souvent
en mauvais état (pollution). (Par exemple: eaux urbaines - égouts, irrigations - effluents
industriels).
Le "découpage géographique" consiste à tracer sur une carte tous les organes et toutes les
aires d'utilisation envisagés avec les points de prélèvement, puis à délimiter un nombre de
bassins partiels suffisants tels que tous les apports nécessaires au fonctionnement du
modèle puissent être déterminés. Ainsi, on peut disposer des données des apports de
chaque bassin partiel (unité hydraulique), ces données devant être, bien entendu,
reconstituée à l'état naturel s'il y a des prélèvements effectués, transportées à l'exutoire de
chaque bassin partiel, et, homogénéisées, c'est-à-dire, étendues sur une même "période de
travail".
En d'autres termes, chaque bassin partiel doit être déterminé de telle façon qu'on puisse y
effectuer un bilan complet des entrées et des sorties.
Pour la délimitation des secteurs, ou des unités hydrauliques, on commence toujours par le
secteur le plus amont du système. Un barrage, comme un point de prélèvement, doit
obligatoirement marquer la limite aval d'une unité hydraulique, sinon il ne serait pas
possible d'en simuler la gestion. S'il y a des points de prélèvements à l'amont et à l'aval d'un
confluent, le point de jonction de deux cours d'eau est considéré comme un secteur "sans
épaisseur" de superficie pratiquement nulle. On finit la délimitation des bassins partiels en
s'arrêtant au point du système situé le plus à l'aval, pourtant utile pour le modèle.
Si le prélèvement ne se fait pas à partir d'un seul point sur la rivière, mais sur une certaine
longueur (prélèvement diffus ou continu) (par une série de pompages le long du cours d'eau
par exemple), on peut : - - soit augmenter le découpage, ce qui compliquerait le modèle, - -
soit modifier la conception du secteur (en remplaçant tous les pompages par un seul
pompage hypothétique par exemple).
Soit, a1, a2, an, les taux d'actualisation afférents à la 1ère année, 2ème année,………………..,
respectivement, on peut écrire :
1 + Kn = (l+a1) (1 + a2) (1 + an)
où 1 + Kn représente l'équivalent de 1 DH dans n ans.
Inversement, l'équivalent actuel de 1 DH dans n ans peut être trouvé par:
1 / (1 + a1) (1 + a2)...(I + an)
Le taux d'actualisation, ai a des relations avec le taux d'intérêt observé sur les marchés
monétaires et financiers; cependant, ils ne sont pas les mêmes.
Le taux d'actualisation représente la préférence entre le futur et le présent, et il est utilisé
même dans une économie collectiviste où n'existant pas de taux d'intérêts. (Il y a toujours
un choix entre consommation et investissement.)
Avant d'effectuer la comparaison, il faut étudier les liens éventuels qui existent entre les
projets :
(a) Les projets indépendants : La réalisation ou la non-réalisation de l'un n'affecte pas la
rentabilité des autres.
(b) Les projets incompatibles: Les réalisation de l'un exclut celle des autres.
(c) Les projets dépendants : La réalisation de l'un affecte la rentabilité de l'autre, soit
favorablement (projets complémentaires), soit défavorablement (projets concurrents).
Remarque l - Lorsque l'investissement est étalé sur plusieurs années. les dépenses
d'investissement doivent être également actualisées.
Remarque II - Il y a deux autres taux de rentabilité qui sont utilisés pour les buts autres que
celui de comparer des projets. Ils sont les suivants :
(a) Taux de rentabilité marginal : Considérons un projet qui dépend d'une variable de
dimension x, par exemple, un évacuateur de crue. Nous supposerons en outre que cette
dimension peut varier d'une manière continue.
Soit,
εx = une petite variation de x,
εI = le coût d'investissement supplémentaire correspondant à εx,
εBt = la variation correspondante du bénéficie de l'année t.
Le bénéfice marginal actualisé s'écrit :
εB‾ = -εI + Σ t=1n εBt / (1+a)t
(b) Taux de rentabilité immédiat:: Cette notion s'introduit lorsqu’on cherche la date optimale
de réalisation d'un ouvrage.
Considérons un projet de durée quasi infinie comme par exemple un canal. Supposons que
ni la dépense d'investissement, I, ni les bénéfices annuels Bt ne dépendent explicitement de
la date de réalisation de l'ouvrage.
Le taux de rentabilité immédiat est défini par :
Tt = Bt+1/ I
où t = l'année de réalisation de l'ouvrage
Bt+1 = le bénéfice de la première année après la mise en service
l = les dépenses d'investissement
De même,
B‾(1) - B‾(2) = [I /(1+a)²] [T1 - a]
...............................................
................................................
................................................
B‾(t) - B‾(t+1) = [I /(1+a)t+1] [Tt - a]
Il en résulte que, dans le cas où les bénéfices annuels sont croissants5 les taux de rentabilité
immédiats étant de ce fait croissants, l'année optimale de réalisation est la première année
où la valeur du taux de rentabilité immédiat dépasse le taux d'actualisation.
Dans la réalité, I et Bt ne sont pas indépendants de la date de réalisation. De ce fait, il faut
procéder au calcul complet du bénéfice actualisé correspondant à chaque année possible de
mise en service.
d - Le choix du taux d'actualisation:
La détermination du taux d'actualisation constitue un problème difficile vu le nombre des
facteurs qui y interviennent.
En principe, c'est l'Etat qui en décide par des plans quinquennaux. On le fixe en monnaie
constante. Cependant, compte tenu de l'érosion monétaire, la valeur réelle du taux varie
d'une année à l'autre.
Le taux d'actualisation prend en considération l'équilibre entre l'épargne globale et
l'investissement global de la collectivité.
Le taux d'intérêt des marchés capitaux, de son côté, traduit seulement le fonctionnement
des marchés des capitaux. Certes, s'il existait un marché parfait des capitaux, centralisé et
permettant de définir un taux d'intérêt unique, ou pourrait théoriquement concevoir qu'il y
ait égalité entre le taux d'intérêt financier et le taux d'actualisation. En fait, le taux d'intérêt
varie suivant le risque et la nature du prêteur et de l'emprunteur. Le taux d'actualisation doit
donc exprimer :
- l'importance relative des disponibilités globales d'épargne par rapport aux possibilités
d'investissement,
- le degré de préférence de la collectivité entre biens présents et biens futurs.
Un taux d'actualisation faible, résultat d'une épargne globale importante, favorise
l'investissement dans les activités très capitalistique et vice versa. Une activité capitalistique
demande un capital (c-à-d, biens d’équipement, matières premières, main d’oeuvre)
important. Ainsi les industries chimiques sont plus capitalistique que le bâtiment.
Soit,
ig = le taux d'intérêt de bons d'Etat garantis par ce dernier, n’étant greffé par aucun impôt,
s = le taux d'inflation
Alors la différence (ig - s) donne une idée sur la valeur minimale de taux d'actualisation à
retenir à condition bien entendu que s soit assez faible.
Pour le secteur privé, le taux d'actualisation doit être ≥ (ig /(1- t))
où t est le pourcentage des impôts sur les revenus brutes.
Le taux d’actualisation pour la collectivité (social discount rate) devient égal à
A ig + [(1 – A) ig] / (1 – t)
Où A représente le pourcentage des investissements tirés des consommateurs. Le
pourcentage d'intérêt auquel la collectivité s’attend pour un projet publique doit être donc
au moins égal au taux d'actualisation cité ci-dessus.
Remarque – Lorsqu’on compare des projets rendant les mêmes services, on a vu que l’on
pouvait se borner à comparer les dépenses actualisées D‾. On peut alors remplacer D‾ par
l’annuité constante équivalente, d, définie par :
d = D‾ . cn
Lorsque : Dt = Constante = D.
D‾ = I + D gn
d = D + I . cn
3. Problème de prix :
Dans l’étude concrète d' un projet d’investissement les recettes et les dépenses doivent être
évaluées en tenant compte des variations prévisibles des différents prix. On peut faire ces
évaluations:
- Soit en dirhams courants (ou nominaux) correspondant à chaque année, en tenant compte
des variations absolues de chaque prix (càd, il faut majorer le taux d'actualisation du taux
d'inflation pour chaque année),
- Soit en dirhams constants, càd en utilisant le niveau général des prix d’une année de base
(en général, la première année de la période), tenant compte seulement des variations
relatives des différents prix.
En tout cas, il faut s' appuyer sur les informations spécifiques que l'on peut avoir sur le
secteur et la zone géographique concernés.
Supposons que les crédits alloués à un secteur ne permettent pas de réaliser la totalité du
programme établi avec un taux d' actualisation national de 7%. Dans ce cas on peut
envisager l'une des solutions suivantes :
1) Relever le taux d'actualisation jusqu’à un niveau x tel que le coût du programme
correspondant soit égal aux ressources financières.
Le bénéfice actualisé d'un projet s'écrit alors :
B‾ = - I + Σ t=1n [ Bt / (1+a)t] ≥ 0
On classera ensuite les projets par ordre décroissant des taux de rentabilité moyen et on
s'arrêtera lorsque l'enveloppe du budget est épuisée. On éliminera ainsi les projets dont le
taux de rentabilité moyen est compris entre 7% et x.
2) Relever le taux d'actualisation de la première année : La solution précédente suppose que
les difficultés financières sont permanentes. A l'inverse, on peut supposer que la contrainte
financière est temporaire et, à la limite, on ne doit relever que le taux d’actualisation de la
première année en gardant le taux de 7% pour les années suivantes.
Si y est la nouvelle valeur de ce taux qui ne va s'appliquer qu’à la première année, B s'écrit :
B‾ = - I + B1 / (1+y)1 + B2 / (1+y) 1,07 + B3 / (1+y) (0,07)² + ……….. ≥ 0
B‾ = - I + (1,07)/ (1 + y) Σ t=1n [ Bt / (1+a)t] ≥ 0
Tout se passe comme si on réduisait tous les bénéfices annuels Bt dans une proportion
constante égale à 1,07 / (1 + y) , alors que dans première solution, les bénéfices Bt étaient
réduits dans une proportion [1,07 / (1 + x)]t croissante avec t. Ainsi, le.. seconde méthode
défavorise moins les investissements de longue durée que la première.
1) Une entreprise peut avoir des effets profitables ou nuisibles sur les divers agents
économiques et sur la collectivité. Par exemple, si une usine est construite au bord d'une
rivière et y rejette gratuitement ses eaux polluées ; cette installation peut tout en
permettant à l' entreprise une activité rentable, ne pas être rentable pour la collectivité s’il
en résulte des frais de traitement pour les utilisateurs à l’aval.
4) Inversement. Une opération justifiée au niveau de l'intérêt généraI, peut ne pas être
rentable pour une entreprise: Ainsi par exemple, l’Etat peut supporter les frais d'un réseau
routier compte tenu des effets bénéfiques (marchands et non-marchands) que les
communications nouvelles pourront ainsi avoir sur le développement d'une région, même si
ce réseau n'a pas de péage. Tandis qu’une entreprise privée ne le voudra ni en supporter les
frais.
6. Critère de choix spécifique pour l’économie globale:
a- La fonction d'utilité collective :
L'Etat doit avoir des choix économiques tels que les conséquences de ces choix soient les
plus avantageuses possibles pour l’ensemble de la collectivité, d'où la nécessité de définir
une "fonction d'utilité collective" pour représenter et maximiser l'intérêt collectif.
On peut exprimer cette fonction soit à l'aide des prix et des revenus (salaire, rente, profit,
transfert, consommations non marchandes, etc.) individuels, soit à l’aide de consommations
individuelles de biens privatifs et de services collectifs.
La modification économique provoquée par un investissement est ainsi représentée par une
somme pondérée des variations individuelles des quantités de biens marchands et non
marchands (qui ne sont pas vendus au marché et qui ne donnent pas lieu à établir un prix)
consommés ou par une somme pondérée des variations individuelles de revenu à prix
constant. La pondération traduit l'intérêt que la collectivité attache à la variation de revenu
de ses divers membres.
Pour qu'un projet isolé soit retenu, il faudra que la variation d'utilité collective soit de signe
positif. Alors, il suffira de remplacer la variation de bénéfice brut par la variation d'utilité
collective dans les méthodes précédentes pour le classement de divers projets entre eux.
b - Le critère de surplus :
Une difficulté dans l’application de la fonction d’utilité se pose quand il s'agit de la
pondération que les pouvoirs publics désirent donner aux variations de revenus des
différents individus. C'est un "choix politique" et non économique. Par souci de simplicité, on
est amené à donner la même pondération à tous les individus. Ainsi on arrive à la "variation
du revenu national à prix constant" que l'on appelle "surplus".
Le calcul du surplus consiste à recenser tous les agents intéressés par une opération
(consommateurs, producteurs, Etat, collectivités locales) et à additionner les gains – ou
pertes - actualisés ressentis par chacun d’eux et à additionner ces gains et pertes actualisés.
Ainsi fait-on apparaître le bilan global d'une opération pour la collectivité.
Il faut quand même limiter le recensement des agents intéressés aux échelles géographique,
temporelle et fonctionnelle (relations entre secteurs d'activité).
On distingue notamment les composantes du surplus suivantes :
- le surplus des consommateurs,
- le surplus des entreprises,
- le surplus de l'Etat.
On peut prendre en compte un élément représentant l'intervention de l'Etat comme gardien
des intérêts de la collectivité nationale (le rôle tutélaire de l'Etat). Cette intervention se
manifeste souvent par le moyen de taxes ou de subventions. Ainsi, par exemple, la taxation
de l’Etat n’a pas seulement pour objet de procurer des ressources au fisc, mais d'exercer une
influence sur sa consommation.
L'attribution d'une valeur aux biens collectifs constitue un problème difficile. On peut leur
attribuer un prix de vente; mais cette idée appelle les trois observations suivantes:
1) Les usagers ne peuvent pas disposer d'une quantité du bien aussi grande qu'ils le désirent;
parce que leur prix n'est pas un véritable prix de marché, déterminé par la valeur de la
dernière unité consommée ( le coût marginal du bien),
2) Dans le cas où les conditions correspondent à celles d'un prix de marché, le prix de vente
ne représente pas "le coût marginal".
3) Les biens collectifs sont souvent fournis gratuitement.. Pour un prix de vente nul,
l'application stricte de la théorie économique amènerait à dire que la valeur marginale
attachée par les consommateurs à ces biens est nulle, s’il ne peuvent en disposer librement
et en quantité illimité (ce qui n'est d'ailleurs pas le cas), sauf pour l'air et quelquefois l'eau.
3 - On peut partir d'un point de vue strictement économique et faire le bilan actualisé de ce
qu'un être humain aurait apporté à la société s’il a continué à vivre.
4 – On peut utiliser les chiffres d’indemnisation retenus par les tribunaux pour les procès des
accidents. On admet que ces chiffres reflètent une prise de conscience collective sur la
valeur de vie humaine.
Dans la réalité, on tient compte des résultats de tous ces raisonnements et de toutes ces
recherches pour arriver à une valeur "moyenne" d’une vie humaine pour la collectivité.
Mais, il est nécessaire que la valeur explicite/implicite attribuée à la vie humaine ne diffère
pas d’un secteur à l'autre et qu’elle soit au moins égale à la valeur « économique » indiquée
dans (3).
Supposons qu'on ait augmenté le péage à 15 DH et que 50% des automobilistes empruntent
l'itinéraire plus long.
Donc, parmi le groupe des automobilistes 50 % des conducteurs donnent une valeur égale
ou inférieure à 18 DH/h à leur temps.
Ainsi on obtient déjà deux points sur la courbe indiquant la relation entre la valeur du temps
et le pourcentage du groupe intéressé qui donnent au temps cette valeur ou une valeur
inférieure.
Ainsi, on peut arriver à une valeur moyenne du temps par des méthodes indirectes pour des
différents groupes.
On constate qu'en général, la valeur du temps ainsi obtenue est voisine au revenu horaire
moyen du groupe de personnes étudié.
f - Les transferts :
Dans la vie économique, l'Etat n'intervient pas seulement comme producteur et comme
consommateur de biens, il intervient aussi par les transferts de revenus entre les diverses
catégories de la population (fiscalité, subvention, etc.). Cependant, dans le calcul du surplus
global, tous les transferts entre agents économiques (y compris l’Etat) s’annulent : seuls
apparaissent les coûts pour la collectivité, qui représentent des consommateurs réelles de
ressources.
Ainsi, lorsque le prix d'un certain bien est artificiellement abaissé en-dessous de son coût par
une subvention, ou élevé au-dessous de son coût pour la collectivité par taxations
spécifiques, il convient de tenir compte des coûts et non des prix.
Cela ne veut pas dire que le prix des terrains ne doit pas être compté, car il s’agit d'une
véritable consommation de ressources.
Même si le terrain est acquis gratuitement ou acheté à bas prix, il convient de prendre en
compte le prix de marché des terrains. Cependant, puisqu’il s’agit d'évaluer finalement le
surplus de l'Etat. il faut réduire des prix de marché les taxes perçues par l'Etat.
Les transferts de nature financière peuvent influencer la rentabilité des investissements dans
la mesure où ils introduisent une distorsion entre les poids relatifs des coûts
d'investissements et des coûts de fonctionnement.
Ainsi lorsqu'une subvention est attribuée aux dépenses d'investissement alors que les coûts
de fonctionnement ne sont pas subventionnés- ce qui est le cas le plus fréquent - les calculs
de rentabilité de l'investisseur l'amèneront à préférer, pour son propre intérêt, le projet qui
lui coûtera le moins cher compte tenu desdites modalités de financement, lequel n’est pas
forcément le plus économique du point de vue de la rentabilité pour la collectivité.
Il ne faut donc pas tenir compte de ce genre des subventions dans les calculs de rentabilité
pour l'intérêt général de la collectivité.
En supposant que les recettes et les dépenses ne varient pas dans le temps, on peut écrire
pour le bénéfice actualisé de l’opération ayant pour but d’augmenter de q0 à q1 :
B‾ = - I + Σ t=1n [ B / (1+a)n] = - I + gn . B
avec
B = p1q1 – p0q0 - e.
gn = [1 - 1 / (1+a)n] / a = 7,024
B = 50 x 3000 - 60 x 1000 - 30 000 = 60 000 DH/an
B‾ = - 100 000 + 60 000 x 7,024 = 321 440 DH.
Ce calcul se base sur le critère du bénéfice de l’entreprise actualisé, mais il ne tient pas
compte des avantages qui résultent, pour les consommateurs, de l'abaissement du prix de
vente (le surplus des consommateurs).
Le surplus des consommateurs, S, est représenté sur la figure ci-contre par la surface
hachurée. En effet si le prix n’avait pas été baissé de p0 à p1, ils auraient payé p0xq1 pour la
consommation q1.
S = [(q0 + q1) / 2] (p0 – p1) = [(1000 + 3000)/2] (60 – 50) = 20000 DH/an
Le bénéfice actualisé en tenant compte du surplus des consommateurs devient,
B‾ = 100 000 + (60 000 + 20 000) 7,024 = 461 920 DH/an
a) Pour l'Etat :
- la première année : coût de l'élargissement : - l
- en année courante :
Frais d'entretien supplémentaire : - e (en DH /an )
Taxe sur les carburants : s en DH/l : s (C1 - C2) Q (en DH/an)
La somme de ces éléments constitue le surplus annuel qu'il faut actualiser.
On remarque que la prise en compte du surplus de l'Etat revient à considérer le prix de
l'essence hors taxe et à ne pas considérer la diminution du revenu de l'Etat par la taxe.
On peut également supposer que pour les q1- q0 nouveaux passagers attirés vers le train par
la réduction de la durée du trajet, la valeur du temps varie de 8 DH/h pour le premier
passagers à 0 DH/h pour le dernier, soit une moyenne de 4 DH/h et au total:
S2 = (q1 – q0) Δt (T0 + T1) /2 = 6 000 x 0,5 x 4 =12 000 DH/an
Le surplus global est donc :
S = B + S1 + S2 = 872 000 DH/an
Le surplus actualisé devient,
S‾ = - I + S. gn = ( - 5 + 0,872 x 9,108) 106 = 2 942 176 DH