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BENSACI Wafa PDF
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Thème
Wafa bensaci
Résumé
ﺍﻟﻤﻠﺨﺺ
" ﺍﻻﺿﻄﺮﺍﺏ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺘﺤﻠﻴﻞ ﺍﻟﺘﺼﻤﻴﻢ ﻭ ﻣﺤﺎﻛﺎﺓ ﺍﻻﺷﺘﻐﺎﻝ ﺍﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺋﻲ ﻟﻠﻨﻈﺎﻡ ﺍﻟﻜﻬﺮﻭﺿﻮﺋﻲ ﻭﻓﻖ ﺍﻻﻟﻴﺔ ﺍﻟﺮﻗﻤﻴﺔ,ﻓﻲ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻌﻤﻞ
.ﻭﺍﻟﻤﻼﺣﻈﺔ " ﻟﻈﻤﺎﻥ ﻣﺘﺎﺑﻌﺔ ﺍﻻﺳﺘﻄﺎﻋﺔ ﺍﻻﻋﻈﻤﻴﺔ ﺍﻟﻤﻔﺮﻏﺔ ﻋﻦ ﻁﺮﻳﻖ ﺍﻟﻤﻮﻟﺪ ﺍﻟﻜﻬﺮﻭﺿﻮﺋﻲ
MSX 60 ﻓﻲ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﺘﺤﻠﻴﻞ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺎﺧﺬ ﺍﻟﻨﻈﺎﻡ ﺍﻟﻜﻬﺮﻭﺿﻮﺋﻲ ﺍﻭ ﺍﻟﻤﻮﻟﺪ ﺍﻝﻛﻬﺮﻭﺿﻮﺋﻲ ﺫﻭ ﺍﻝﺹﻧﻒ
ﻧﺘﺎﺋﺞ ﺍﻟﻤﺤﺎﻛﺎﺓ. ﻓﻮﻟﻂ17.1 ﺍﻣﺒﻴﺮﺏﺟﻬﺪ3.5 ﻭ ﺗﻴﺎﺭ ﺫﺭﻗﻴﻤﺘﻪ، ﻭﺍﻁ60 ﺍﺳﺘﻄﺎﻋﺔ ﺍﻋﻼﻩ ﺍ, ﺍﻟﻤﻨﺘﺞ ﻓﻲ ﺍﻟﺸﺮﻭﻁ ﺍﻟﻨﻈﺎﻣﻴﺔ ﻝﻟﺘﺠﺮﺑﺔ
. ﺍﻟﺬﻱ ﺩﻝ ﻋﻠﻲ ﺍﻟﻤﺮﺍﻗﺒﺔ ﻓﻲ ﺍﻟﺴﻴﺮ ﺍﻟﺪﻳﻨﺎﻣﻴﻜﻲ ﻝﻟﻨﻈﺎﻡ ﺍﻟﻜﻬﺮﻭﺿﻮﺋﻲMatlab/Simulink ﺍﻟﻤﺘﺤﺼﻞ ﻋﻠﻴﻬﺎ ﺗﻤﺖ ﺑﻮﺍﺳﻄﺔ
.ﺍﻟﻤﺤﺎﻛﺎﺓ,ﺍﻟﺘﺼﻤﻴﻢ, MPPT ﺁﻟﻴﺔ ﺍﻟﺘﺤﻜﻢ, ﺍﻟﻤﺤﻮﻝ ﺍﻟﺮﺍﻓﻊ, ﻧﻈﺎﻡ ﺍﻟﻚﻫﺮﻭﺿﻮﺋﻲ: ﺍﻟﻜﻠﻤﺎﺕ ﺍﻟﻤﻒﺗﺎﺣﻴﺔ
Résumé
Dans ce travail, on a analysé la modélisation et la simulation du fonctionnement
électrique d’un système photovoltaïque (PV) adapté par une commande numérique
« perturbation et observation » assurant la poursuite de la puissance maximale fournie par
le générateur PV. Dans notre analyse, on a conçu un système PV où le générateur PV est le
module MSX60 produisant, dans les conditions standards de test (CST), une puissance
crête de 60W, un courant optimal de 3.5 A et une tension optimale de 17.1V. Les résultats
de simulation obtenus sous Matlab/Simulink montrent la performance du contrôle dans le
comportement dynamique des systèmes photovoltaïques.
Abstract
n this work, we analyze the modelisation and the simulation of the electric
operation of a photovoltaic (PV) system adapted by an numerical control « perturbation
and observation » ensuring the tracking of the maximum power provided by the PV
generator. In our analysis, we conceived a PV system where the PV generator is the panel
MSX60, this panel gives under the test standard conditions (CST), a power peak of 60W,
an optimal current of 3.5A and an optimal voltage of 17.1V. The simulation results under
Matlab/Simulink show the control performance and dynamic behaviour of photovoltaic
system.
Keywords :
PVsysteme, Boost converter, MPPT command, Modelisation, Simulation
Liste des symboles
PV: Photovoltaïque.
GPV: Générateur Photovoltaïque.
FF: Facteur de forme.
MPPT: Maximum Power Point Tracking.
P&O: Perturbation et Observation.
DC: Courant Continu (Direct Current).
AC: Courant Alternatif (Alternative Current).
Sommaire
Introduction générale 01
03
I-1 .Introduction
I.2. L’effet photovoltaïque 03
I.6. Conclusion 14
Sommaire
II.1. Introduction 16
II.4. Conclusion 28
III.1.Introduction 29
III.7. La Charge 48
III.9. Conclusion 53
Conclusion générale 54
Bibliographie 56
List de figure
Figure (II.11) : dP 26
Signe de pour différentes zones de fonctionnement
dV
La production d'énergie est un défi de grande importance pour les années à venir.
Les besoins énergétiques des sociétés industrialisées ainsi que les pays en voie de
développement ne cessent de se multiplier. Cette production a triplé depuis les années 60 à
nos jours. La totalité de production mondiale d’énergie provient de sources fossiles.
La consommation de ces sources donne lieu à des émissions de gaz à effet de serre et donc
une augmentation de la pollution. En plus la consommation excessive de stock de
ressources naturelles réduit les réserves de ce type d’énergie de façon dangereuse pour les
générations futures.
Les énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne, l'énergie solaire, l’énergie
biomasse et l’énergie hydroélectrique, sont des solutions prometteuses pour concurrencer
les sources d’énergies de masse telle que l’énergie fossile et nucléaire.
On entend par énergie renouvelable, des énergies issues du soleil, du vent, de la chaleur de
la terre, de l’eau ou encore de la biomasse. A la différence des énergies fossiles, les
Energies renouvelables sont des énergies à ressource illimitée.
Le rayonnement solaire est repartie sur toute la surface de la terre, sa densité n'est pas
grande et ne cause aucun conflit entre les pays contrairement au pétrole. Les systèmes
photovoltaïques semblent bien s’imposer comme moyen de conversion de l’énergie solaire
en énergie électrique. Un tel système se compose d'un champ de modules et d'un ensemble
de composants qui adaptent l'électricité produite par les modules aux spécifications des
récepteurs.
Page 1
Introduction générale
Page 2
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
Chapitre I :
I.1. Introduction
Cette énergie solaire est disponible en abondance sur toute la surface terrestre, et malgré
une atténuation importante lorsqu'elle traverse l'atmosphère, la quantité qui reste est encore
assez importante quand elle arrive au sol. On peut ainsi compter sur 10 000 w/m² crête
dans les zones tempérées et jusqu'à 14 000 W/m² lorsque l'atmosphère est faiblement
polluée [1-3].
Le terme « photovoltaïque » vient du Grec et qui signifie Lumière, il est composé de deux
parties : « photos » (lumière) et du nom de famille du physicien italien (Allessandro Volta)
qui inventa la pile électrique en 1800 et donna son nom à l’unité de mesure de la tension
électrique, le volt.
Page 3
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
Lorsqu’un matériau semi-conducteur est exposé à la lumière du soleil, les atomes exposés
au rayonnement sont "bombardés" par les photons constituants la lumière; sous l’action de
ce bombardement, les électrons des couches électroniques supérieures (appelés électrons
des couches de valence) ont tendance à être "arrachés":
Par contre, dans les cellules photovoltaïques, une partie des électrons ne revient pas à son
état initial. Les électrons "arrachés" créent une tension électrique continue faible. Une
partie de l’énergie cinétique des photons est ainsi directement transformée en énergie
électrique: c’est l’effet photovoltaïque [4].
La fabrication des cellules s'effectue à partir de lingots de silicium. Ces lingots sont
découpés en fines couches de type P ou N en y diffusant du brome ou du phosphore.
Page 4
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
Une cellule solaire est alors obtenue en constituant une jonction de deux zones de type
opposé (jonction PN).
Une cellule photovoltaïque donc est un dispositif qui permet de transformer l'énergie
solaire en énergie électrique. Cette transformation est basée sur les trois mécanismes
suivants : Absorption des photons (dont l'énergie est supérieure au gap) par le matériau
constituant le dispositif ; Conversion de l'énergie du photon en énergie électrique, ce qui
correspond à la création des pairs électrons/trous dans le matériau semi-conducteur ;
Collecte des particules générées dans le dispositif [4].
Afin de collecter les particules générées, un champ électrique permettant de dissocier les
pairs électrons / trous créés est nécessaire. Pour cela on utilise le plus souvent une jonction
P-N [4].
Page 5
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
Ces résistances ont une certaine influence sur la caractéristique I =f (V) de la cellule [1]:
Où I sat est le courant de saturation, K est la constante de Boltzmann (1,381 10-23 J/K), T est
la température effective des cellules en Kelvin(K), e est la charge de l’électron (e=1,6 10-19
C), n est le facteur d’idéalité de la jonction (1< n<3), I pv est le courant fourni par la cellule
lorsqu’elle fonctionne en générateur, V pv est la tension aux bornes de cette même cellule,
I ph est le photo-courant de la cellule dépendant de l’éclairement et de la température ou
bien courant de (court circuit), R shu est la résistance shunt caractérisant les courants de
fuite de la jonction, R ser est la résistance série représentant les diverses résistances de
contacts et de connexions [3].
Page 6
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
C’est le courant pour lequel la tension aux bornes de la cellule ou du générateur PV est
nulle. Dans le cas idéal (R ser nulle et R shu infinie), ce courant se confond avec le photo-
courant I ph dans le cas contraire, en annulant la tension V dans l’équation (I.1), on obtient:
𝑒𝑒(𝐼𝐼𝑐𝑐𝑐𝑐 ∗𝑅𝑅𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 ) (𝐼𝐼𝑐𝑐𝑐𝑐 ∗𝑅𝑅𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 )
𝐼𝐼𝑐𝑐𝑐𝑐 = 𝐼𝐼𝑝𝑝ℎ −𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 �𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 � � − 1� − (I.2)
𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑅𝑅𝑠𝑠ℎ 𝑢𝑢
Pour la plupart des cellules (dont la résistance série est faible), on peut négliger le terme
𝑒𝑒(𝐼𝐼𝑃𝑃𝑃𝑃 ∗𝑅𝑅𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 )
𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 �𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 � � − 1� devant I ph . L’expression approchée du courant de court-circuit
𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛
est alors:
𝐼𝐼𝑝𝑝 ℎ
𝐼𝐼𝑐𝑐𝑐𝑐 ≅ 𝑅𝑅
(I.3)
�1+ 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 �
𝑅𝑅 𝑠𝑠ℎ 𝑢𝑢
C’est la tension V co pour laquelle le courant débité par le générateur photovoltaïque est nul
(c’est la tension maximale d’une photopile ou d’un générateur photovoltaïque).
𝑃𝑃𝑃𝑃 𝑒𝑒𝑉𝑉 𝑉𝑉
0 = 𝐼𝐼𝐶𝐶𝐶𝐶 −𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 �𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 � 𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 � − 1� − 𝑅𝑅 𝑃𝑃𝑃𝑃 (I.4)
𝑠𝑠ℎ 𝑢𝑢
C’est le rapport entre la puissance électrique maximale fournie par la cellule P max (I opt ,V opt )
et la puissance solaire incidente. Il est donné par :
𝑃𝑃𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 𝐼𝐼𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑉𝑉𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜
𝜂𝜂 = = (I.6)
𝑃𝑃𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑃𝑃𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖
Avec P inc est égale au produit de l’éclairement et de la surface totale des photopiles. Ce
paramètre reflète la qualité de conversion de l’énergie solaire en énergie électrique.
Page 7
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
On appelle facteur de forme FF, dit aussi facteur de courbe ou facteur de remplissage (fill
factor), le rapport entre la puissance maximum fournie par la cellule P max (I opt ,V opt ) et le
produit du courant de court-circuit I cc par la tension de circuit-ouvert V co (c'est-à-dire la
puissance maximale d’une cellule idéale). Le facteur de forme indique la qualité de la
cellule ; plus il s’approche de l’unité plus la cellule est performante, Il est de l’ordre de 0.7
pour les cellules performantes ; et diminue avec la température. Il traduit l’influence des
pertes par les deux résistances parasites R ser et R shu . il est défini par :
𝑃𝑃 𝐼𝐼𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑉𝑉𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜
𝐹𝐹𝐹𝐹 = 𝐼𝐼 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = (I.7)
𝑉𝑉
𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑐𝑐𝑐𝑐 𝐼𝐼𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑉𝑉𝑐𝑐𝑐𝑐
Elle est donc à son maximum lorsque le soleil est au zénith et nulle la nuit.
Mais, très souvent, les besoins en électricité ne correspondent pas aux heures
d'ensoleillement et nécessitent une intensité régulière (éclairage ou alimentation de
réfrigérateurs, par exemple). On équipe alors le système de batteries d'accumulateurs qui
permettent de stocker l'électricité et de la restituer en temps voulu [4].
Page 8
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
La figure (I.3) représente la courbe I =f (V) d’un module photovoltaïque typique dans des
conditions constantes d’irradiation et de température.
L’irradiation standard adoptée pour mesurer la réponse des modules photovoltaïques est
une intensité rayonnante de 1000 W/m2 et une température de 250C.
Il est important de noter que certains régulateurs solaires réalisent une adaptation
d’impédance afin qu’à chaque instant on se trouve proche de ce point P m [4].
[2, 3, 5, 6].
Page 9
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
Page 10
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
circuit ouvre. Quand la température augmente la tension de circuit ouvert diminue. Par
conséquent la puissance maximale du générateur subit une diminution [3].
Page 11
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
Pour produire plus de puissance, les cellules sont assemblées pour former un module (ou
panneau).
Un module de 36 cellules en série (Type GTO136 - 80/2) est suffisant pour obtenir une
tension compatible avec la charge. Pour avoir plus de tension, il faut assembler Ns modules
en série, par contre pour le courant généré, un nombre Np de modules en parallèle permet
d’en ajouter, les diodes de protection série et parallèles protègent le circuit contre le retour
de courant [6].
L’association en série des cellules délivre une tension égale à la somme des tensions
individuelles et un courant égal à celui d’une seule cellule [6].
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Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
L’association en parallèle des photopiles délivre un courant égal à la somme des courants
individuels et une tension égale à celui d’une seule cellule [6].
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Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
Pour avoir une satisfaction en courant et en tension, on est obligé d’utiliser un groupement
mixte, c’est à dire Série-Parallèle [6].
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Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
I.6. Conclusion:
Dans le chapitre prochain, on présentera une étude sur les convertisseurs DC-DC
(hacheurs) et leurs commande MPPT pour chercher le point où la puissance du générateur
photovoltaïque est maximale.
Page 15
Chapitre II Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT
Chapitre II :
Les convertisseurs DC-DC et la commande
MPPT
II.1. Introduction
Cette adaptation pourra être réalisée par l’insertion d’un convertisseur DC-DC
(hacheur) contrôlé par un mécanisme de poursuite «Maximum Power Point Tracking»
(MPPT) [1, 2, 7, 8].
Le but de ce chapitre est l’étude des quelques types convertisseurs DC-DC, utilisés
dans les systèmes photovoltaïques. Comme l’hacheur dévolteur, l’hacheur survolteur et
l’hacheur mixte (dévolteur-survolteur). Ainsi, on décrive la commande MPPT des
convertisseurs DC-DC.
On présente dans ce chapitre, quelques méthodes MPPT basées sur contre réaction
de puissance, comme l’algorithme d’incrémentation de l’inductance et méthode de
perturbation et observation.
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Chapitre II Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT
La technique du découpage, apparue environ dans les années soixante, a apporté une
solution au problème du mauvais rendement et de l'encombrement des alimentations séries.
Dans une alimentation à découpage (Figure II.1), la tension d’entrée est "hachée" à une
fréquence donnée par un transistor alternativement passant et bloqué.
Il en résulte une onde carrée de tension qu'il suffit de lisser pour obtenir finalement une
tension continue [7].
D’un point de vue circuit, le hacheur apparaît comme un quadripôle (figure II.2), jouant le
rôle d’organe de liaison entre deux parties d’un réseau. On peut le considérer comme un
transformateur de grandeurs électriques continues [7].
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Chapitre II Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT
La régulation de la tension de sortie à un niveau constant est réalisée par une action sur le
"rapport cyclique", défini comme la fraction de la période de découpage où l’interrupteur
est passant (figure II.3). L’interrupteur est un dispositif semi-conducteur en mode tout-rien
(bloqué – saturé), habituellement un transistor MOSFET. Si le dispositif semi-conducteur
est bloqué, son courant est zéro et par conséquent sa dissipation de puissance est nulle. Si
le dispositif est dans l'état saturé la chute de tension à ses bornes sera presque zéro et par
conséquent la puissance perdue sera très petite [7].
𝟏𝟏
• T est la période de commutation qui est égale à 𝒇𝒇𝑺𝑺
.
s
Il existe plusieurs types des convertisseurs DC-DC. Parmi les quels, on présente le
principe des trios types des convertisseurs à découpage (dévolteur, survolteur et mixte),
utilisés fréquemment dans les systèmes photovoltaïques pour générer les tensions et les
courants souhaités ainsi que pour l’adaptation des panneaux solaires avec les déférentes
charges [1, 2, 7,8].
cyclique du commutateur.
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Chapitre II Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT
Pour cela nous devons faire la représentation du circuit équivalent par les deux états du
commutateur et de tirer par suite le modèle mathématique reliant les variables
d’entrée/sortie. La figure (II.5) montre les schémas des circuits équivalents d’un
convertisseur dévolteur dans les deux cas : l’interrupteur fermé pendant dTs et
l’interrupteur ouvert pendant (1-d) T S [1, 2, 7, 8].
(a) (b)
En appliquant les lois de Kirchhoff sur les deux circuits de la figure (II.5), on obtient les
systèmes d’équations suivants :
⎪ 𝑑𝑑𝑉𝑉𝑜𝑜 (𝑡𝑡)
𝑖𝑖𝑐𝑐2 (𝑡𝑡) = 𝐶𝐶2 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑖𝑖𝐿𝐿 (𝑡𝑡) − 𝑖𝑖𝑜𝑜 (𝑡𝑡) (II.1)
⎨
⎪ 𝑉𝑉 (𝑡𝑡) = 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝐿𝐿𝑖𝑖 = 𝑉𝑉 (𝑡𝑡) − 𝑉𝑉 (𝑡𝑡)
⎩ 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝑜𝑜
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Chapitre II Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT
𝑑𝑑𝑉𝑉 (𝑡𝑡)
⎧ 𝑖𝑖𝑐𝑐1 (𝑡𝑡) = 𝐶𝐶1 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑡𝑡)
𝑖𝑖
⎪ 𝑑𝑑𝑖𝑖 𝐿𝐿 (𝑡𝑡)
𝑖𝑖𝑐𝑐2 (𝑡𝑡) = 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑖𝑖𝐿𝐿 (𝑡𝑡) − 𝑖𝑖𝑜𝑜 (𝑡𝑡) (II.2)
⎨
⎪ 𝑑𝑑𝑖𝑖
𝑉𝑉𝐿𝐿 (𝑡𝑡) = 𝐿𝐿 𝐿𝐿 = −𝑉𝑉𝑜𝑜 (𝑡𝑡)
⎩ 𝑑𝑑𝑑𝑑
Pour trouver une représentation dynamique valable pour tout la période Ts , on utilise
généralement l’expression suivante [7] :
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑
〈 〉 𝑇𝑇𝑠𝑠 = 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑+𝑑𝑑𝑑𝑑 (1 − 𝑑𝑑)𝑇𝑇𝑇𝑇 (II.3)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐷𝐷𝐷𝐷𝐷𝐷 (1−𝐷𝐷 )𝑇𝑇𝑇𝑇
En appliquant la relation (II.3) sur les systèmes d’équations (II.1) et (II.2), on obtient les
équations qui régissent le système sur une période entière :
𝑑𝑑𝑉𝑉 (𝑡𝑡)
⎧ 𝐶𝐶1 𝑖𝑖 𝑇𝑇𝑠𝑠 = 𝑑𝑑𝑇𝑇𝑠𝑠 (𝑖𝑖𝑖𝑖 − 𝑖𝑖𝐿𝐿 ) + (1 − 𝑑𝑑)𝑇𝑇𝑠𝑠 𝑖𝑖𝑖𝑖
⎪ 𝑑𝑑𝑉𝑉 (𝑡𝑡) 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑜𝑜
𝐶𝐶2 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑇𝑇𝑠𝑠 = 𝑑𝑑𝑇𝑇𝑠𝑠 (𝑖𝑖𝐿𝐿 − 𝑖𝑖𝑜𝑜 ) + (1 − 𝑑𝑑)𝑇𝑇𝑠𝑠 (𝑖𝑖𝐿𝐿 − 𝑖𝑖𝑜𝑜 ) (II.4)
⎨
⎪ 𝑑𝑑𝑖𝑖
𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑𝐿𝐿 = 𝑑𝑑𝑇𝑇𝑠𝑠 (𝑉𝑉𝑖𝑖 − 𝑉𝑉𝑜𝑜 ) + (1 − 𝑑𝑑)𝑇𝑇𝑠𝑠 (−𝑉𝑉𝑜𝑜 )
⎩
𝑜𝑜 𝑑𝑑𝑉𝑉 (𝑡𝑡)
⎧ 𝑖𝑖𝑜𝑜 (𝑡𝑡) = 𝑖𝑖𝐿𝐿 (𝑡𝑡) − 𝐶𝐶2 𝑑𝑑𝑑𝑑
⎪ 1 𝑑𝑑𝑉𝑉 (𝑡𝑡)
𝑖𝑖𝐿𝐿 (𝑡𝑡) = 𝑑𝑑 (𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑡𝑡)−𝐶𝐶1 𝑖𝑖 ) (II.5)
⎨ 𝑑𝑑𝑑𝑑
⎪𝑉𝑉 (𝑡𝑡) = 1 (𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑖𝑖𝐿𝐿 (𝑡𝑡) + 𝑉𝑉 (𝑡𝑡))
⎩ 𝑖𝑖 𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑜𝑜
Comme pour le convertisseur dévolteur, l’application des lois de Kirchhoff sur les circuits
équivalents du convertisseur survolteur (voir figure II.7) des deux phases de
fonctionnement donne [7] :
(a) (b)
⎪ 𝑑𝑑𝑉𝑉𝑜𝑜 (𝑡𝑡)
𝑖𝑖𝑐𝑐2 (𝑡𝑡) = 𝐶𝐶2 𝑑𝑑𝑑𝑑 = −𝑖𝑖𝑜𝑜 (𝑡𝑡) (II.6)
⎨
⎪ 𝑑𝑑𝑖𝑖
𝑉𝑉𝐿𝐿 (𝑡𝑡) = 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑𝐿𝐿 = −𝑉𝑉𝑖𝑖 (𝑡𝑡)
⎩
⎪ 𝑑𝑑𝑉𝑉𝑜𝑜 (𝑡𝑡)
𝑖𝑖𝑐𝑐2 (𝑡𝑡) = 𝐶𝐶2 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑖𝑖𝐿𝐿 (𝑡𝑡) − 𝑖𝑖𝑜𝑜 (𝑡𝑡) (II.7)
⎨
⎪ 𝑉𝑉 (𝑡𝑡) = 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝐿𝐿𝑖𝑖 = 𝑉𝑉 (𝑡𝑡) − 𝑉𝑉 (𝑡𝑡)
⎩ 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝑜𝑜
En appliquant la relation (II.3) sur les systèmes d’équations (II.6) et (II.7), Comme
pour le convertisseur dévolteur, on trouve le modèle approximé du convertisseur survolteur
[7] :
𝑑𝑑𝑉𝑉 (𝑡𝑡)
⎧ 𝑖𝑖𝐿𝐿 = 𝑖𝑖𝑖𝑖 −𝐶𝐶1 𝑖𝑖
𝑑𝑑𝑑𝑑
⎪ 𝑑𝑑𝑉𝑉 (𝑡𝑡)
𝑖𝑖𝑜𝑜 = (1 − 𝑑𝑑)𝑖𝑖𝐿𝐿 −𝐶𝐶2 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑖𝑖 (II.8)
⎨
⎪ 𝑉𝑉 = 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑖𝑖𝐿𝐿 + (1 − 𝑑𝑑)𝑉𝑉
⎩ 𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑜𝑜
Page 21
Chapitre II Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT
(a) (b)
⎪ 𝑑𝑑𝑉𝑉𝑜𝑜 (𝑡𝑡)
𝑖𝑖𝑐𝑐2 (𝑡𝑡) = 𝐶𝐶2 𝑑𝑑𝑑𝑑 = −𝑖𝑖𝑜𝑜 (𝑡𝑡) (II.9)
⎨
⎪ 𝑑𝑑𝑖𝑖
𝑉𝑉𝐿𝐿 (𝑡𝑡) = 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑𝐿𝐿 = 𝑉𝑉𝑖𝑖 (𝑡𝑡)
⎩
Page 22
Chapitre II Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT
𝑑𝑑𝑉𝑉𝑖𝑖 (𝑡𝑡)
⎧ 𝑖𝑖𝑐𝑐1 (𝑡𝑡) = 𝐶𝐶1 = 𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑡𝑡)
𝑑𝑑𝑑𝑑
⎪ 𝑑𝑑𝑉𝑉𝑜𝑜 (𝑡𝑡)
𝑖𝑖𝑐𝑐2 (𝑡𝑡) = 𝐶𝐶2 𝑑𝑑𝑑𝑑
= 𝑖𝑖𝐿𝐿 (𝑡𝑡) − 𝑖𝑖𝑜𝑜 (𝑡𝑡) (II.10)
⎨
⎪ 𝑉𝑉𝐿𝐿 (𝑡𝑡) = 𝐿𝐿
𝑑𝑑𝑖𝑖 𝐿𝐿
= 𝑉𝑉𝑜𝑜 (𝑡𝑡)
⎩ 𝑑𝑑𝑑𝑑
Page 23
Chapitre II Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT
Ces méthodes sont basées sur des algorithmes de recherche itérative pour trouver le
point de fonctionnement du module solaire pour que la puissance générée soit maximale
sans interruption de fonctionnement du système. Elles ne sont pas basées sur des valeurs
de références prédéfinies ou à partir des paramètres opérationnels, mais sur la
maximisation permanente de la puissance générée par les modules photovoltaïque PV.
La puissance extraite du module est calculée à partir des mesures de courant I et de tension
V du module et la multiplication de ces deux grandeurs PPV = I PV * VPV .
Ces mesures sont utilisées par diverses méthodes qui poursuivent le MPP réel de la ragée
[2,8].
Cette dérivée est nulle au point de puissance maximale, positive à gauche du point MPP et
négative à droite [4, 8].
P = IV (II.12)
dP
La dérivé partielle est donnée par :
dV
dP dI
= I +V (II.13)
dV dV
1 dP I dI
= + (II.14)
V dV V dV
I dI
On définit la conductance de la source G = et l’incrémentale conductance ∆G = .
V dV
Page 24
Chapitre II Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT
Puisque la tension V du panneau est toujours positive, les relations (II.15) explique que le
point de puissance maximale MPP est atteint si la conductance de la source G égale
l’incrémentale conductance ΔG de la source avec un signe moins, et qu’elle est à gauche
de ce point lorsque la conductance G est supérieure à l’incrémentale conductance ΔG et
vice-versa, comme suit :
dP I dI
dV > 0 si V > − dV
dP I dI
= 0 si = − (II.15)
dV V dV
dP I dI
< 0 si < −
dV V dV
dP
La figure (II.11) présent le signe de pour différentes zones de fonctionnement
dV
dP
Figure (II.11): Signe de pour différentes zones de fonctionnement
dV
Les tensions et courants du panneau sont monitoires, de telle manière que le contrôleur
peut calculer la conductance et la conductance incrémentale, et décider de son
comportement. Cet algorithme implique un nombre important de calculs de dérivées [4].
Page 25
Chapitre II Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT
Comme son nom l’indique, la méthode P&O fonctionne avec la perturbation de la tension
V pv et l’observation de l'impact de ce changement sur la puissance de sortie du panneau
photovoltaïque.
sont mesurés pour calculer P pv (k). Cette valeur de P pv (k) est comparée à la valeur P pv (k-1)
calculée au cycle précédent.
Si la puissance de sortie a augmenté, V pv est ajustée dans la même direction que dans le
cycle précédent. Si la puissance de sortie a diminué, V pv est ajustée dans la direction
opposée que dans le cycle précédent. V pv est ainsi perturbée à chaque cycle de MPPT.
Quand le point de puissance maximale est atteint, V pv oscille autour de la valeur optimale
V op . Ceci cause une perte de puissance qui augmente avec le pas de l’incrémentation de la
perturbation. Si ce pas d'incrémentation est large, l'algorithme du MPPT répond
rapidement aux changements soudains des conditions de fonctionnement.
D'autre part, si le pas est petit, les pertes, lors des conditions de changements
atmosphériques lents ou stables, seront inférieures mais le système ne pourra pas répondre
rapidement aux changements rapides de la température ou de l'éclairement. Le pas idéal est
déterminé expérimentalement en fonction des besoins [8].
Page 26
Chapitre II Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT
L’algorithme précédent réagit comme si cette augmentation est produite par l’effet de
perturbation précédente, alors il continu dans la même direction qui est une mauvaise
direction, ce que l’éloigne du vrai point de puissance maximale.
Ceci cause un retard de réponse lors des changements soudains de fonctionnement et des
pertes de puissance [8].
Page 27
Chapitre II Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT
II.4. Conclusion
Page 28
Chapitre III Modélisation et simulation du système
Chapitre III :
Modélisation et simulation du système
III.1. Introduction :
Le contrôle de la puissance, ainsi que la modélisation et la simulation ont été effectués sous
le logiciel MATLAB/Simulink.
La figure (III.2) est représenté le schéma synoptique d’un système PV alimente une
charge résistive (R S ) :
Page 30
Chapitre III Modélisation et simulation du système
Le module fait intervenir un générateur de courant pour la modélisation d’une diode pour
les phénomènes de polarisation de la cellule, une résistance série Rs représentant les
diverses résistances de contacts et de connexions et une résistance parallèle R P
caractérisant les divers courants de fuites dus à la diode et aux effets de bords de la
jonction.
Le générateur photovoltaïque est représenté par un modèle standard à une seule diode,
établit par shockley pour une seule cellule PV, et généralisé à un module PV en le
considérant comme un ensemble de cellules identiques branchées en série-parallèle.
Page 31
Chapitre III Modélisation et simulation du système
Page 32
Chapitre III Modélisation et simulation du système
Dans ce cas, on a choisi un modèle simple ne nécessitant que les paramètres donnés par le
fabriquant, la caractéristique I-V de ce modèle est donnée par (chapitre I-équation (I.1)):
Page 33
Chapitre III Modélisation et simulation du système
Si l’on suppose que la résistance parallèle (shunte) est infinie (R P =∞), l’équation (III.1)
devienne :
𝑉𝑉𝑝𝑝𝑝𝑝 +𝑅𝑅𝑅𝑅.𝐼𝐼𝑝𝑝𝑝𝑝
𝐼𝐼𝑝𝑝𝑝𝑝 = 𝐼𝐼𝑝𝑝ℎ −𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 �exp
( ) − 1� (III.2)
𝓃𝓃𝓃𝓃𝑇𝑇
Où 𝐼𝐼𝑝𝑝𝑝𝑝 est le courant fourni par la cellule PV et 𝑉𝑉𝑃𝑃𝑃𝑃 est la tension au bornes de la cellule
PV.
La résistance série influe largement sur la pente de la courbe des caractéristique (I-V) au
voisinage de 𝑉𝑉𝐶𝐶𝐶𝐶 .
L’équation de la caractéristique I=f(V) (III.1) non linéaire est résolue par des méthodes
d’itération simple. Généralement la méthode de Newton-Raphson est choisie pour la
convergence rapide de la réponse. La méthode de Newton-Raphson est décrite comme suit:
𝑓𝑓(𝑥𝑥 𝓃𝓃 )
𝑥𝑥𝓃𝓃+1 = 𝑥𝑥𝓃𝓃 − (III.5)
𝑓𝑓′(𝑥𝑥 𝓃𝓃 )
Où 𝑓𝑓′(𝑥𝑥𝓃𝓃 ) est la dérivée de la fonction𝑓𝑓(𝑥𝑥𝓃𝓃 ), 𝑥𝑥𝓃𝓃 est la présente itération et 𝑥𝑥𝓃𝓃+1 est
l’itération suivante.
En remplaçant dans l’équation (III.5), on calcule le courant (I) par les itérations [10] :
𝑉𝑉 𝑝𝑝𝑝𝑝 +𝑅𝑅 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 .𝐼𝐼 𝓃𝓃
𝐼𝐼𝑐𝑐𝑐𝑐 −𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 �exp � �−1�−𝐼𝐼𝓃𝓃
𝓃𝓃𝓃𝓃 𝑇𝑇
𝐼𝐼𝓃𝓃+1 = 𝐼𝐼𝓃𝓃 − 𝑉𝑉 𝑝𝑝𝑝𝑝 +𝑅𝑅 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 .𝐼𝐼 𝓃𝓃
(III.7)
𝑅𝑅
−1−𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 �� 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 �exp
( )�
𝓃𝓃𝓃𝓃 𝑇𝑇 𝓃𝓃𝓃𝓃 𝑇𝑇
Les équations précédentes ne sont valables que pour un mode de fonctionnement optimal.
Pour généraliser notre calcul pour différentes éclairements et températures, nous utilisons
le modèle qui déplace la courbe de référence à de nouveaux emplacements [11].
Page 34
Chapitre III Modélisation et simulation du système
𝐺𝐺
𝐼𝐼𝑝𝑝ℎ = 𝐼𝐼𝑐𝑐𝑐𝑐 �1000 � (III.9)
3
𝑇𝑇 𝑛𝑛 𝑞𝑞.𝐸𝐸𝑔𝑔 1 1
𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 (𝑇𝑇) = 𝐼𝐼𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 �𝑇𝑇𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 �. � 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 � �𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 � 𝑛𝑛𝑛𝑛 � . �𝑇𝑇 − 𝑇𝑇 �� (III.10)
𝑇𝑇 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
Les résultats de simulation du générateur photovoltaïque représentent par les figures (III.6)
à (III.9). Ces figures représentent les caractéristiques Courant-Tension et Puissance-
Tension pour différents températures et différents éclairements.
Les figures (III.6) et (III.7) ci-dessous montrent que la tension à vide d'un module
photovoltaique (une cellule solaire) diminue avec l’augmentation de la température du
module PV (de la cellule). Le courant de court-circuit, par contre, augmente légèrement
avec la température du module PV (de la cellule solaire).
Page 35
Chapitre III Modélisation et simulation du système
Les figures (III.8) et (III.9) montrent l’influence de l’éclairement sur les caractéristiques
courant-tension et puissance-tension. A une température constante, on constate que le
courant subit une variation importante, mais par contre la tension varie légèrement. Car le
courant de court circuit est une fonction linéaire de l’éclairement alors que la tension de
circuit ouvert est une fonction logarithmique.
G=1000W/m2
4
3.5
0°C
Courant du module (A)
25°C
2.5
50°C
2
75°C
1.5
0.5
0
0 5 10 15 20 25
Tension du module (V)
Page 36
Chapitre III Modélisation et simulation du système
25°C
50
Puissance du module (W)
50°C
40 75°C
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Tension du module (V)
3.5
Courant du module (A)
800W/m2
3
2.5 600W/m2
2
400W/m2
1.5
0.5
0
0 5 10 15 20 25
Tension du module (V)
Page 37
Chapitre III Modélisation et simulation du système
1000W/m2
60
Puissance du module (W)
50 800W/m2
40
600W/m2
30
400W/m2
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Tension du module (V)
On remarque que le courant optimal est très sensible à l’éclairement. Par contre la tension
optimal varie très peut avec l’éclairement et diminue légèrement avec la température.
A partir la figure (III.12), on peut remarquer que la puissance maximale est très sensible à
l’éclairement.
La résistance optimale, figure (III.13), est très sensible à l’éclairement en particulier pour
les faibles éclairements.
Page 38
Chapitre III Modélisation et simulation du système
En examinant les caractéristiques obtenues, nous pouvons conclure que des fortes
variations du niveau de l’éclairement provoquent des variations relativement importantes
du courant optimal. Alors que, les variations relatives de la tension optimale restent faibles.
20
0°C
18
25°C
Tension optimale du module (V)
16
50°C
14
75°C
12
10
0
0 200 400 600 800 1000 1200
2
Eclairement (W/m )
Page 39
Chapitre III Modélisation et simulation du système
0°C
3.5 25°C
50°C
75°C
Courant optimal du module(A)
2.5
1.5
0.5
0
0 200 400 600 800 1000 1200
Eclairement (W/m2)
60 50°C
75°C
50
40
30
20
10
0
0 200 400 600 800 1000 1200
2
Eclairement (W/m )
Page 40
Chapitre III Modélisation et simulation du système
18
0°C
Résistance optimale du module (ohm)
16
25°C
14 50°C
12 75°C
10
0
0 200 400 600 800 1000 1200
Eclairement (W/m2)
Pour une étude en régime continu, en éliminant les dérivées des variables dynamiques,
dans le système d’équations (II.7) du chapitre précédent, et en remplaçant ces signaux par
leurs valeurs moyennes. Le système d’équations devient :
IL = Ie
� Is = (1 − d)IL (III.11)
Ve = (1 − d)Vs
𝑒𝑒 𝑉𝑉 𝑉𝑉𝑝𝑝𝑝𝑝
𝑉𝑉𝑠𝑠 = 1−𝑑𝑑 = 1−𝑑𝑑
� (III.12)
𝐼𝐼𝑠𝑠 = (1 − 𝑑𝑑)𝐼𝐼𝑒𝑒 = (1 − 𝑑𝑑)𝐼𝐼𝑝𝑝𝑝𝑝
𝑅𝑅𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑅𝑅𝑝𝑝𝑝𝑝
= (1 − 𝑑𝑑)2 ⟹ 𝑑𝑑 = 1 − � 𝑅𝑅 (III.14)
𝑅𝑅𝑠𝑠 𝑠𝑠
Puisque le rapport α est vérifié l’inégalité 0< d < 1, le convertisseur ne joue le rôle d’un
élévateur que si la charge R S remplit la condition suivante :
RS > R pv
(III.15)
Dans les conditions optimales et pour une charge R S donnée, la résistance interne du
panneau (R pv = R opt ) et le rapport cyclique (d = d opt ) obéissent donc à l’équation:
La relation (III.16) montre que, pour une puissance incidente P, la puissance optimale
transférée à la charge ne pourrait être maximale que pour un rapport cyclique bien défini
(d opt ) (point PPM).
Page 42
Chapitre III Modélisation et simulation du système
Page 43
Chapitre III Modélisation et simulation du système
0.8
Amplitude
0.6
0.4
0.2
0
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01
Temps (S)
Les résultats de simulation du convertisseur survolteur représentent par les figures (III.17)
à (III.19). Ces figures représentent les tensions d’entrée et de sortie d’hacheur survolteur
ainsi le courant de sortie d’hacheur. Ces résultats montrent que la tension de sortie
d’hacheur survolteur est superieur à celle d’entrée. Donc l’hacheur survolteur effuctue
correctement son role.
Page 44
Chapitre III Modélisation et simulation du système
35
30
25
Tension (V)
20
15
10
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (S)
35
30
25
Tension (V)
20
15
10
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (S)
5
Courant (A)
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (S)
Ce point de fonctionnement varie car les conditions de travail varient ou/et la charge varie
à tout moment. C'est pourquoi, souvent, on n’opère pas au MPP, et la puissance fournie à
la charge est inférieure à la puissance maximale [9].
Page 46
Chapitre III Modélisation et simulation du système
Elle peut déduire le point de puissance maximale même lors des variations de l’éclairement
et la température. Sur la figure (III.18), on a représenté le schéma synoptique de la
méthode de perturbation et d’observation.
Page 47
Chapitre III Modélisation et simulation du système
III.7. La Charge :
Page 48
Chapitre III Modélisation et simulation du système
L’hacheur survolteur fournie une tension à sa sortie superieure à celle fournie par le
générateur photovoltaique. Et la commande MPPT adapte le générateur PV à la charge:
transfert de la puissance maximale fournie par le générateur PV.
Page 49
Chapitre III Modélisation et simulation du système
30
25
20
Tension (V)
15
10
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (S)
4.5
3.5
3
Courant (A)
2.5
1.5
0.5
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (S)
Page 50
Chapitre III Modélisation et simulation du système
80
70
60
50
Puissance (W)
40
30
20
10
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (S)
40
35
30
25
Tension (V)
20
15
10
0
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01
Temps (S)
2.5
1.5
Courant (A)
0.5
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (S)
70
60
50
Puissance (W)
40
30
20
10
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (S)
Page 52
Chapitre III Modélisation et simulation du système
III.9. Conclusion:
Page 53
Conclusion générale
On a étudié, dans un deuxième temps, quelques types convertisseurs DC-DC, utilisés dans
les systèmes photovoltaïques. Comme l’hacheur dévolteur, l’hacheur survolteur et
l’hacheur mixte (dévolteur-survolteur). Ainsi, on a décrié le mécanisme de la poursuite
pour l’extraction de la puissance maximale sous différentes conditions de fonctionnement.
On a présenté les méthodes MPPT basées sur contre réaction de puissance, comme
l’algorithme d’incrémentation de l’inductance et la méthode de perturbation et observation.
Cette dernière méthode est utilisée dans ce travail cause de sa simplicité, et son exigence
seulement des mesures de tension et du courant du panneau photovoltaïque
Page 54
Conclusion générale
Comme perspective nous proposons de développé notre système pour des puissances assai
élevée en utilisant cette méthode « perturbation et observation ».
Ainsi, l’utilisation des techniques d’intelligence artificielle comme la logique floue, les
réseaux de neurones artificiels et les réseaux neuro-flous pour la commande du
convertisseur.
Page 55
Bibliographie
[2] S. Issaadi, « Commande d’une poursuite du point de puissance maximum (MPPT) par
les Réseaux de Neurones », Mémoire de magister, Ecole Nationale Polytechnique, Alger,
Algérie, 2006.
Page 56
Bibliographie
[11] B. Gori, « modélisation et simulation d’un système PV adapté par une commande
MPPT analogique », Mémoire d’Ingéniorat, université Ouargla, 2011.
Page 57