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Etude d’une poutre en

flexion simple

Connaître la déformation ainsi que les différentes


propriétés intrinsèques aux matériaux est essentiel et
indispensable à leur utilisation. Pour cela, on étudie ici
une poutre en flexion simple, soumise à deux systèmes de
mise en charge, un système d’encastrement et deux
appuis simples

CANOT MAUDE
DANIEL Luc
MEYER Vivien
DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE

Le TP à pour but d’étudier la résistance des matériaux, tel qu’une poutre en flexion simple.
Les premières expériences ont pour but de vérifier le principe de superposition, c'est-à-dire, si la
déformation due à deux charges différentes sur la poutre est équivalente à l’addition des deux
déformations mesurées.

Le montage expérimental de la poutre utilise un encastrement à une extrémité et un appui


simple à l’autre. Un système de mise en charge permet d’appliquer deux chargements, exerçant sur
la poutre des forces ponctuelles.

F1 F2

a
b

On utilise un capteur optoélectronique dit « palpeur », d’une précision de 1/1000 ième de


millimètre, ainsi que des anneaux dynamométriques afin de vérifier les charges.

On applique alors à deux endroits différents et à tour de rôle une force F inférieure à F max,
pour après pouvoir connaître la variation de la déformation. On réalisera ensuite une dernière
mesure avec les deux charges combinées.
ETUDE PRELIMINAIRE

Si on veut rester dans le domaine d’élasticité de la poutre, il est tout d’abord nécessaire de
déterminer une charge maximale à ne pas dépasser. On néglige ici l’influence de l’effort tranchant
pour s’intéresser seulement au moment fléchissant. On a :

−M f M f représente≤moment fléchis sant autour de l ' axe z


σ max= z
∗y max où z

IG z
I G représente≤moment quadratique autour de l ' axe z
z

Fab ( a+2 b ) (2 a+3 b)


M eo = 2 et M c = a ² bF
( 2(a+b) ) 2(a+ b)²

Ici, le moment quadratique autour de l’axe z, IGz est égal à

b h3 −10 4
I Gz= =8.53 ×10 m
12

On cherche F max tel que σ max=240 MPa pour une barre en acier.

Dans le premier cas, on a choisi de prendre les valeurs suivantes :

a = 20 cm b = 60 cm

Mc ( 2 a+3 b ) × a
= =0.17
M e0 ( a+2 b ) ×(a+b)

En considérant que Meo ≥ Mc, on prend alors Meo pour calculer F, tel que :

M e 0=0.13 125 F
0.13125 F
σ max= −10
×4 ×10−3
8.53 ×10
F max=390 N
RESULTATS EXPERIMENTAUX

Lors de la première installation on réalise deux séries de mesures différentes, la première en charge
croissante et la deuxième en charge décroissante. Les résultats obtenus à x=45 cm sont les suivants :

flèche (mm)
charge (daN) croissant Décroissant
5 -0.625 -0.642
15 -1.916 -1.906
20 -2.561 -2.553
Incertitude de la flèche : Δf = 0,01 mm Incertitude de la charge : ΔF = 1,65N
25 -3.211 -3.193
30 -3.850 -3.841
On peut en déduire qu’il n’y a pas d’influence sur la prise de mesure à la charge ou à la
35 -4.487 -4.487
décharge car les pentes de chaque courbe ne diffèrent quasiment pas.

ETUDE PRELIMINAIRE AVEC UNE SECONDE CHARGE

a= 54 cm

b=26 cm

Mc ( 2 a+3 b ) × a
= =1.18 d’où M c > M e0 On utilise alors la valeur de M c pour obtenir la charge
M e0 ( a+2 b ) ×(a+b)
maximale.

M c =0.14 F max et on obtient F max=365.57 N


RESULTATS EXPERIMENTAUX

On réalise une série de mesures uniquement en charge descendante pour x=45 cm.

Charge (daN) Flèche (mm)


5 1.495
10 3.057
15 4.639
20 6.251
25 7.924
30 9.628
35 11.291

La charge montante calculée précédemment permettait de vérifier la loi linéaire régissant le système,
ce qui explique que l’on ait pu réaliser les mesures uniquement pour une charge descendante.

On va placer les deux charges simultanément sur la poutre d’acier. Pour cela on prend la moitié de la
charge maximale arrondie pour chaque force et on considère une pré-charge de 50 N puis on vient
tangenter la poutre avec le palpeur.

On obtient donc : F 1max =200−50=150 N et F 2max =150−50=100 N

La théorie implique que l’on devrait obtenir :

F 1 a< f < F 1 b

+ F 2 c < f < F2 d

5.09< f <5.3 5

f d c b a

F1

F2
F

Par lecture graphique on obtient : a=0.0126 b=0.013 c=0.032 d=0.034 et f=4.66mm

Il y a un écart qui est du à des erreurs de manipulations ou de précision des instruments de mesure.

VERIFICATION DU PRINCIPE DE RECIPROCITE DE MAXWELL-BETTI

On mesure dans un premier temps la flèche f 1 résultant de l’application d’une force F 1 en position de
F 2 puis réciproquement lorsqu’on impose F 2.

Le principe de réciprocité de Maxwell-Betti implique que l’on doit obtenir :

F 1 f 1=F2 f 2

Avec une incertitude  sur F=± 1.6 N et sur f =± 0.005 mm

On prend une pré-charge de 50 N et on obtient expérimentalement f 1=3.097 , f 2=3.255 pour


F 1=F2=300 N

Un léger écart est du à la précision du positionnement du palpeur lors des mesures, mais on constate
que le principe de réciprocité de Maxwell-Betti est vérifié.

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