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Fibre Optiqueet Multiplexage1
Fibre Optiqueet Multiplexage1
Sommaire
Introduction générale
De nos jours, les réseaux ont une très grande importance dans notre utilisation quotidienne.
Que ce soit pour le travail ou le loisir, le réseau permet l’échange d’informations vitales dans
notre société de communication actuelle. La course aux débits est le moteur d’une dynamique
Etude de la fibre optique et du multiplexage optique
inaltérable. L’apparition de nouvelles technologies permettant des débits toujours plus élevés et elle
entraîne l élaboration et la mise sur le marché d’applications toujours plus gourmandes en
ressources. La fibre optique s’inscrit dans cette mouvance et apporte des améliorations
considérables en terme de débits, mais pas uniquement. En effet la fibre optique est plus fiable,
plus performante et a un coût de revient moindre que les câbles cuivrés.
La transmission optique, technologie qui a fait son apparition dans les années 70, se
généralise depuis une dizaine d’années dans les réseaux se concrétisant sous la forme de fibres
optiques.
De plus, la modularité de cette approche permet également de fournir des services adaptés
aux besoins des utilisateurs, en même temps que de renforcer la fiabilité du réseau.
En 2004, 55 millions de kilomètres de fibres ont été déployés par les opérateurs dans le
monde, et ce phénomène se poursuit chaque année.
Les technologies optiques se sont imposées grâce à leurs capacités à transporter des
données à haut débit, à leur flexibilité d’allocation de ressources et à la simplicité de leurs interfaces par
rapport à la technologie SDH (Synchronous Digital Hierarchy).
Les transmissions optiques sont devenues incontournables pour répondre aux développements
croissants des usages à travers les réseaux.
L’exploitation et le contrôle des équipements de multiplexage des longueurs d'onde
permettent de mettre en œuvre des capacités de transmissions hors de portée jusqu'à ce jour.
Cette mémoire se comporte de trois chapitres. Dans le premier chapitre, nous allons étudier les
différents types de la fibre optique et les caractéristiques de cette fibre. Dans le deuxième chapitre, on
va situer les différents types de multiplexage, et les techniques utilisées dans le multiplexage optique. Et
enfin dans le troisième chapitre on va parler du multiplexage optique utilisé en TUNISIE TELECOM.
1. Introduction :
2. Définition :
Une fibre optique, est un fil de verre très fin qui a la propriété de conduire la lumière en utilisant des
lasers modulés à la place du courant électrique, elle est utilisée comme support de transmission
d’informations. Elle offre un débit d'informations nettement supérieur à celui des câbles coaxiaux et
Etude de la fibre optique et du multiplexage optique
supporte un réseau « large bande » par lequel peuvent transiter aussi bien la télévision, la téléphonie, la
visioconférence ou les données informatiques.
Le signal lumineux qu’elle transporte est capable de transmettre une grande quantité d’informations, à
très haut débit.
Une source lumineuse (laser) appliquée à un des accès de la fibre est modulée au rythme du signal à
transmettre. Ses caractéristiques en matière de transmission permettent des débits élevés sur de longues
distances.
Une fibre optique dédiée aux transmissions longue distance est un « barreau » très fin (par
exemple:125 µm) en verre extrêmement pur, qui lui confère la propriété de se comporter comme
un guide de lumière sur plusieurs centaines de kilomètres.
La fibre ,comme indique la fig.1 ,enveloppée d’une couche de plastique, est constituée d’un cœur
et d’une gaine en verre, d’indices de milieu différents .Un phénomène de réflexion totale permet ainsi
à la lumière de se propager le long du cœur de la fibre.
Figure2. mode de propagation du signal dans une fibre multimode à saut d’indice
3.1.2. La fibre à gradient d’indice:
L’indice de réfraction change progressivement grâce aux couches de verre successives qui ont
des indices de réfraction différents. Le signal lumineux se propage de façon plus égale (telle une onde
sinusoïdale) et l’on réduit ainsi la dispersion modale. La section du coeur étant moins importante, le
signal lumineux se disperse moins et est donc moins déformé à la sortie.
Le diamètre du coeur est de 50 à 100 micromètres pour un diamètre total de la fibre de 125
micromètres.
Le coeur est constitué de plusieurs couches de verre ayant chacune un indice de réfraction
légèrement différent de la précédente. Ainsi, le rayon lumineux n’est pas brusquement réfléchi
Etude de la fibre optique et du multiplexage optique
lorsqu’il rencontre la gaine, mais sa trajectoire est déviée progressivement à chaque fois qu’il traverse
une nouvelle couche. Ceci permet de diminuer la déformation du signal.
Figure3. mode de propagation du signal dans une fibre multimode à gradient d’indice
3.2. La fibre monomode :
Le coeur mesure moins de 10 micromètres pour un diamètre total de 125 micromètres.
Compte tenu de la faible section de cette fibre, seul la lumière laser est ici exploitable. Le fait que le
coeur soit si fin va obliger le signal lumineux à se propager en ligne droite.
Grâce au diamètre très réduit de cette fibre, le transport du signal lumineux est imposé. La dispersion
modale est donc quasi nulle et le signal n’est pas déformé.
De ce fait, il ne rencontre pas la gaine et n’est donc pas perturbé. La déformation du signal
dans ce type de fibre est quasi inexistante. La figure représente le mode de propagation du signal dans
une fibre monomode.
Figure5. Diamètres, indices de réfraction et modes de propagation du signal des trois types de fibres.
A terme, les chercheurs espèrent obtenir des fibres aux diamètres équivalents à ceux de la
fibre optique en verre, à savoir 62,5 micromètres pour le coeur et 125 micromètres au total.
Les domaines d’utilisation des fibres multimodes sont donc principalement les LAN et réseaux
de campus.
Les fibres monomodes, elles, sont dédiées aux MAN et WAN.
5. Caractéristique de la fibre optique :
5.1. Performances :
Le signal propagé subit de faibles atténuations et n’a pas besoin d’être fréquemment réamplifié.
Il est possible d’effectuer des transmissions de données à très hauts débits (actuellement à
l’ordre de tétra bits par seconde).
Les signaux transmis sont insensibles aux perturbations électromagnétiques.
Il est possible de multiplexer spectralement plusieurs types de données sur une même
fibre, on y transmet simultanément plusieurs canaux ayant chacun sa propre « couleur » (ou
longueur d’onde, ou encore « lambda ») .
Les câbles de fibres optiques sont plus faciles à manipuler, ils peuvent supporter des tractions
importantes et sont plus légers et plus souples que ceux en cuivre.
Maintenant que nous avons décrit les principales caractéristiques des média transporteurs de
signaux optiques, nous allons étudier les principaux avantages de l'utilisation de la fibre optique par
rapport aux câbles cuivrés.
ce qui est loin d'être négligeable lorsqu'il s'agit de prendre en compte les problèmes et les coûts
d'installation.
En ce qui concerne le coût des câbles, il y a deux facteurs à prendre en considération: la
distance et le débit. En effet, le prix au mètre d'un câble cuivré est bien plus faible que celui de la
fibre optique, mais si l'on considère le prix d'un bit transitant sur le réseau, alors ce prix est
plus faible sur fibre optique que sur câble cuivré. De plus le coût d'une liaison n'est pas limité
au prix du médium utilisé, mais il doit prendre en compte le coût d'installation et les frais d'entretien et
de réparation. Sur ce point, la fibre optique est encore la plus intéressante car elle est plus facile à
installer du fait de son poids et de son volume moindres, et elle est plus facile à entretenir car
elle ne souffre pas d'oxydation comme le cuivre.
En revanche, la connectique utilisée de part et d'autre de la fibre optique est assez onéreuse, les
convertisseurs d'énergie électrique/lumineuse et l'inverse, à placer aux extrémités sont dans la plupart des
cas assez chers.
De plus, lors de l'apparition de technologies permettant des débits plus élevés, les câbles
cuivrés doivent être changés pour pouvoir bénéficier de ces améliorations, alors que la fibre optique
est capable de supporter de très grandes augmentations de débits. En effet, ce sont les émetteurs
et récepteurs des signaux qui transitent sur la fibre qui limitent le débit, et non pas la fibre elle-
même. De ce fait, pour augmenter les débits, il suffit de changer les émetteurs et récepteurs par
des modèles plus performants, et ce sans avoir à enterrer de nouvelle fibre. Certains experts
estiment que les fibres utilisées aujourd'hui devraient suffire pour les vingt années à venir, ce qui
représente de substantielles économies puisque sur la même période, les installations cuivrées
doivent être changées plusieurs fois pour pouvoir suivre l'augmentation des débits fournis.
Un autre facteur qui permet de réaliser des économies tient à la fiabilité plus élevée de la
fibre optique par rapport aux câbles cuivrés. En effet, la fibre optique est insensible aux
interférences électriques et elle présente une grande résistance aux interférences radios et
électromagnétiques. De ce fait, la fibre évite les dépenses dues au blindage que le cuivre
nécessite, mais ce n'est pas le seul avantage. En effet, au fur et à mesure que le signal voyage
sur la liaison, il se dégrade. Le coût des répéteurs placés sur la liaison afin de régénérer le signal
vient augmenter d'autant plus le coût de l'installation. Or ,comme le signal transmis sur fibre
optique subit moins de dégradation que sur le cuivre, la distance entre les répéteurs peut être
augmentée de façon considérable. De la sorte, on diminue le nombre de répéteurs nécessaires sur
Etude de la fibre optique et du multiplexage optique
une liaison donnée et on réalise d'autant plus d'économies lors de l'installation et de la maintenance de
celle-ci.
L'inconvénient de la fibre est qu'il s'agit d'une technologie encore jeune et sa mise en
oeuvre nécessite un important investissement, mais sur le long terme elle possède un réel intérêt,
et ce en partie grâce au multiplexage WDM qui lui permet notamment de supporter des débits de
plus en plus important sans nécessiter de changement.
6. Atténuation :
du cœur, entraînant ainsi des pertes de lumière. A peu près indépendantes de la longueur
d’ondes, ces pertes augmentent très vite lorsque le diamètre de la fibre diminue (9 µm pour
une fibre monomode).
Enfin, les fibres sont toujours utilisées par tronçons de longueur finie raccordés par des épissures
(soudure laser). Chaque épissure peut provoquer une perte de raccordement.
La figure montre à la fois les progrès réalisés en trente ans sur la diminution de l’atténuation
spectrale d’une fibre et l’atténuation actuelle dans les fibres modernes en silice. Elle montre en même
temps les pertes expliquées plus haut et les fenêtres de transmission judicieusement choisies pour les
transmissions optiques. L’atténuation minimale de 0,22 dB/km est très proche du minimum théorique
pour la silice.
l’étalement temporel subi par les signaux est de l’ordre de 17 ps/km. Pour que les données
transmises puissent continuer à être interprétées correctement par les récepteurs lasers situés aux
extrémités des liaisons, il est nécessaire de positionner tous les 100 km environ un module de
compensation de dispersion, qui est constitué en général d’une bobine de fibre spéciale qui est
capable de provoquer une dispersion chromatique négative
La dispersion chromatique se manifeste par un élargissement des impulsions au cours de leur
propagation, comme le montre la figure 8, (la fibre se comporte donc comme un filtre passe-bas).
n2 l’indice non-linéaire :
Etude de la fibre optique et du multiplexage optique
1. Introduction :
Avant l’apparition de la fibre optique, tous les réseaux de communication étaient câblés avec des fils
de cuivre ou câbles coaxiaux.
Puis l’installation de la fibre optique pour les réseaux téléphoniques s’est développée. Aujourd’hui, le
besoin en bande passante est une réalité et les câbles traditionnels ne suffisent pas à répondre à la
demande.
La bande passante potentielle d’une fibre optique, définie comme la fenêtre sur laquelle l’atténuation
reste suffisamment faible pour permettre la transmission, est énorme 15 THz autour de 1,3 µm et autant
autour de 1.5 µm. Théoriquement, même en utilisant un code binaire, les débits qui peuvent être transmis
sont donc extrêmement élevés. Néanmoins, l’utilisation de cette capacité théorique se heurte à
divers problèmes, ne serait-ce que la dégradation due à l’interférence entre symboles provoquée par la
dispersion de la fibre, qui devient de plus en plus importante lorsque le débit augmente, et le traitement
électronique avant modulation et après détection. C’est pourquoi au lieu de transmettre une seule
onde optique à la fois, l’idée est de partager le débit numérique à transmettre Db entre N porteuses
optiques à différentes longueurs d’onde transmettant chacune un débit Db/N.
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Mais le coût d’installation de nouvelles fibres optiques reste élevé, il est donc nécessaire d’exploiter au
maximum les fibres existantes: d’où le multiplexage.
Le multiplexage est une technique qui permet de faire passer sur un canal les signaux venant de n
canaux, c’est-à-dire la transmission de plusieurs signaux simultanément dans la même fibre.
L’organisation du groupe primaire ou groupe de base utilisé en téléphonie est basée sur un
multiplexage fréquentiel. Ce dernier consiste à regrouper 12 voix téléphoniques de 4000 Hz chacune
(3000 Hz utilisables plus 2 espaces inter-bandes de 500 Hz) ce qui donne une largeur de bande de 48
kHz répartie entre 60 et 108 kHz.
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On trouve également un bon exemple de l’utilisation de FDM avec ADSL (Asynchronous Digital
Subscriber Line). ADSL est né de l’observation qu’une ligne téléphonique possède une bande passante
d’environ 1 Mhz dans laquelle seule, une largeur de bande de 4 Khz est utilisée pour les communications
téléphoniques. Il reste donc une bande passante importante disponible pour un autre usage. C’est un
multiplexage en fréquence qui va permettre son utilisation.
Multiplexage des fréquences en ADSL :
Une bande de 4 kHz est réservée pour la téléphonie classique (POTS : Plain Old
Telephone Service)
Une bande est réservée pour le flux de données usager vers réseau. (Upstream Data : Voie
montante).
Une bande est réservée pour le flux de données réseau vers usager. (Dowstream Data :
Voie descendante)
L’ensemble de la bande passante s’étend sur 1,1 MHz.
Le canal dédié au téléphone est séparé des canaux dédiés aux données par un filtre passe-bas
(Splitter) passif. Le filtre envoie également l’intégralité du signal au modem ADSL (ATU-R :
ADSL transceiver unit-remote). Celui-ci est doté d’un filtre passe-haut qui élimine le canal dédié
au téléphone. Le signal est ensuite traité par la technologie DMT pour être transmis à
l’équipement informatique via une liaison de type Ethernet 10BaseT ou ATM25.
Le multiplexage TDM permet de regrouper plusieurs canaux de communications à bas débits sur un
seul canal à débit plus élevé, elle consiste à affecter à un utilisateur unique la totalité de la bande
passante pendant un court instant et à tour de rôle pour chaque utilisateur.
Cette technique consiste à affecter à chaque utilisateur un quantum de temps pendant lequel il disposera
de l’intégralité du débit binaire.
C’est alors le temps, et non plus le spectre, qui est partagé entre les différents utilisateurs. Chacun
d’entre eux disposent d’une tranche temporelle pour émettre et les différents signaux sont mis ensemble
pour être transmis sur une porteuse optique unique. La figure, illustre le principe de multiplexage
temporel optique.
On retrouve ce type d’utilisation sur les canaux T1 aux Etats-Unis qui regroupent par multiplexage
temporel 24 voies à 64 kbit/s en une voie à 1,544 Mbit/s ou sur les canaux E1 en Europe qui regroupent
30 voies analogiques en une voie à 2,048 Mbit/s.
Les canaux T1 ou E1 peuvent être multiplexés entre eux pour former des canaux à plus hauts débits, etc.
Cette hiérarchie des débits est appelée hiérarchie numérique plésiochrone ou PDH (Plesiochronous
Digital Hierarchy).
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Cette technique présente toutefois un inconvénient dans le cas de PDH. L’accès ou l’insertion d’une
information dans un canal E4 oblige à démultiplexer l’ensemble du train numérique.
Remarque :
La norme PDH a été mise au point principalement pour répondre à la demande de la téléphonie (voix).
Cette technique est capable de multiplexer et de transporter des éléments binaires de débit inférieur en
les transmettant à débits supérieurs. Le multiplex élève les débits inférieurs à une valeur supérieure par
injonction d’éléments binaires de justification, avec une indication de leur présence dans la trame
résultante.
Inconvénients :
La précision des horloges étant insuffisante pour garantir un transfert fiable des données.
Un brassage des différents intervalles de temps est nécessaire pour basculer un ensemble de
communications d’un lien physique à l’autre.
La norme SDH signifie Synchronous Digital Hierarchy (hiérarchie numérique synchrone) et il est
normalisé par les normes G707, G708 et G709 de l'UIT-T. Les trames SDH sont représentées sous
forme de matrices et sont transmises toutes les 125 microsecondes. Etant donné que le cycle de
transmission d'une trame a une durée fixe, la seule façon d'augmenter le débit de la communication est
d'augmenter la taille de la trame émise. C'est pourquoi il existe plusieurs niveaux de trames de taille fixe
appelés STM (Synchronous Transport Module) et dont le niveau STM-1 (155 Mb/s) représente la trame
de base.
Les trames SDH permettent le multiplexage de plusieurs canaux de communication, tout en assurant la
synchronisation de ces communications. De nombreux mécanismes complexes sont mis en oeuvre pour
assurer la bonne transmission des données ainsi que le contrôle de la liaison. Cependant nous ne
pouvons pas les aborder ici.
Plusieurs signaux générés indépendamment dans le domaine électronique sont convertis vers le
domaine optique en utilisant des diodes lasers de différentes longueurs d’onde (modulation sur
porteuse optique)
Les signaux résultants sont ensuite multiplexés et couplés à une fibre optique. Dans le récepteur, un
démultiplexeur sépare les différentes longueurs d’ondes qui sont ensuite reconverties vers le domaine
électronique au moyen de photodiodes. La capacité d’un système WDM peut être augmentée en jouant
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soit sur le débit de chaque canal, soit sur le nombre de canaux. La figure montre le schéma de principe
DWM avec trois longueurs d’ondes.
Cette technique de multiplexage optique a été rendue possible grâce au développement
d’amplificateurs optique qui eux aussi possèdent une très grande bande passante, et qui permet une
régénérescence purement optique des signaux.
La technologie WDM est dite dense (DWDM) lorsque l’espacement utilisé est égal ou inférieur à 100
GHz. Des systèmes à 50 GHz (0,4 nm) et à 25 GHz (0,2 nm) permettent d’obtenir respectivement 80 et
160 canaux optiques.
Un asservissement des lasers en température est nécessaire pour éviter toute déviation des
longueurs d’ondes.
Les systèmes DWDM commerciaux espacent les longueurs d’onde d’environ 0.8nm (100 Ghz), 0.4nm
(50 Ghz) voire même 0.1nm (12.5Ghz). Il est ainsi possible de combiner 160 longueurs d’onde optiques
et plus.
Aujourd’hui, il est possible d’atteindre des débits pouvant aller de 10 à 200 Gbits/s. En effet, il existe des
systèmes proposant de 4 à 80 canaux optiques à 2,5 Gbit/s par canal.
Un système à 16 canaux de 2,5 Gbit/s (soit 40 Gbit/s) permet l’acheminement de 500 000 conversations
téléphoniques simultanément sur une seule paire de fibre optique.
Km et jusqu'à environ 80 Km, ce qui est généralement suffisant pour les besoins des réseaux
métropolitains.
La recommandation internationale (Interfaces optiques pour systèmes multi-canaux avec amplificateurs
optiques) a défini un panel de longueurs d’onde autorisées dans une fenêtre de transmission 1530-1565
nm. Elle normalise l’espacement en nanomètre (nm) ou en Gigahertz (GHz) entre deux longueurs d’onde
permises de la fenêtre : 200 GHz ou 1,6 nm et 100 GHz ou 0,8 nm.
Plus l’espacement est faible, plus il y aura de longueurs d’onde simultanément en propagation.
Les transpondeurs, qui sont des émetteurs / récepteurs laser. Ils sont capables de convertir
les signaux provenant d’une interface Client en une longueur d’onde WDM. La valeur du lambda
émis est soit fixée en usine par le constructeur, soit réglable.
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Un modulateur qui permet d’imprimer une information sur un signal physique, est une fonction
essentielle de tout système de transmission.
Les multiplexeurs permettent d’injecter plusieurs lambdas dans une seule fibre.
Une fonction de démultiplexage est également couplée à cet équipement, afin de séparer en
fin de ligne les différentes longueurs d’onde qui ont été transportées dans la fibre.
Les amplificateurs sont indispensables pour compenser régulièrement l’affaiblissement de
la puissance lumineuse des canaux. Les plus puissants, appelés boosters, sont insérés en début
de ligne afin de gagner en distance de transmission.
Tous les 80 à 120 km, on dispose également d’amplificateurs de ligne installés
dans des shelters, petits locaux techniques dédiés. Les amplificateurs de ligne permettent
d’amplifier tous les lambdas à la fois.
Enfin, avant le démultiplexage des lambdas et leur réception en fin de ligne, une pré-
amplification est effectuée, de manière à ce que la puissance lumineuse des canaux soit
suffisante pour que les données puissent être exploitées par les transpondeurs.
Des modules de compensation de dispersion sont également placés dans les
shelters pour réduire l’étalement temporel du signal provoqué par la fibre.
La conception traditionnelle d’un PHASAR permet l’obtention des performances désirées grâce au
contrôle de quelques paramètres comme le nombre de bras du réseau de guides reliant les deux star-
couplers (coupleurs en étoile).
La diaphotie des dispositifs peut être contrôlée et par exemple dans nos dispositifs être de l’ordre de 30
dB, avec un réseau d’une quarantaine de bras .Le premier star-coupler distribue une énergie lumineuse
en phase sur tous les guides.
La longueur des stars coupleurs est telle que le faisceau est suffisamment élargi pour alimenter tous les
bras. La différence de longueur des bras va induire des différences de phase qui vont conduire à une
focalisation sur une sortie du second star coupler localisée selon la longueur d’onde. Toutes les phases
Etude de la fibre optique et du multiplexage optique
menant à la réalisation par écriture du circuit sur nos couches organo-minérales peuvent ainsi être
affinées.
En parallèle nous avons étudié des circuits WDM utilisant également un réseau de guides déphaseurs,
mais combinés avec des guides très larges (multimodaux) à la place des coupleurs en étoiles. La
longueur de ces guides multimodaux est telle que des interférences constructives et destructives
(multimode interference : MMI) apparaissent à cause des différences de vitesse de propagation des
modes. Ces effets se traduisent non seulement par une distribution non uniforme en sortie (une
succession de pics), mais encore par une distribution de phases.
A priori, cette deuxième forme de circuits devrait permettre d’atténuer les pertes d’insertion, les
dispositifs MMI ne distribuant de l’énergie lumineuse qu’aux connexions avec les guides unimodaux.
Mais l’inconvénient majeur est qu’il n’est plus possible d’augmenter le nombre de bras déphaseurs pour
diminuer la diaphotie : le nombre de bras est a priori égal au nombre de longueurs d’ondes. il est difficile
de dépasser 7-8 dB entre la sortie prévue pour telle longueur d’onde et ses voisines.
Les circuits à interférence multimodales sont généralement conçus de façon symétrique : chaque
guide large est pourvu d’autant d’entrées situées (plus ou moins près de l’axe) que de sorties. Ces circuits
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ajoutant leurs déphasages (en k p/N, N : nombre d’entrées/sorties) au déphasage des bras unimodaux, le
choix d’une entrée introduit une souplesse d’attribution des sorties aux longueurs d’onde. De plus, il n’y
pas d’ordre apparent du type longueurs d’onde fonction croissante de la position (mesurée par rapport à
un bord) des sorties.
On remarque que le changement d’entrée provoque une permutation des longueurs d’onde en sortie :
possibilité de créer des codes spectraux cycliques
5.3. Les filtres :
Un autre principe de démultiplexeur employé, est illustré par la figure, ils utilisent des filtres optiques
ne laissant passer qu’une seule longueur d’onde, les autres étant réfléchies.
Figure. Principe du multiplexeur avec une fibre à réseau de Bragg (FBG, Fibre Bragg Grating)
Un réseau de Bragg photo-inscrit dans le cœur d’une fibre optique consiste en la variation périodique,
selon l’axe de fibre, de l’indice de réfraction de cœur de la fibre n c. Cette modulation d’indice réalise un
filtre en longueur d’onde. En effet, les longueurs d’onde situées autour de la longueur d’onde de Bragg,
λBragg, vérifiant la relation suivante (Loi de Bragg) :
Une modification permanente de l’indice de réfraction est induite par exposition à un faisceau
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laser UV.
Une modulation périodique de l’indice de réfraction permet l’échange d’énergie entre les modes
se propageant dans la fibre optique.
Permet la réalisation de composants spectralement sélectifs.
Il devient notamment possible avec les réseaux de Bragg d’insérer et/ou extraire des longueurs
d’onde en fonction des besoins. C’est la fonction OADM (Add and Drop Multiplexer) ajoute au
réseau de la flexibilité dans la gestion de lambdas.
5.5. Le prisme :
Rayonnement dans un prisme :
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Il devient notamment possible d’insérer et/ou extraire des lambdas en fonction des besoins.
Sur le schéma, le lambda c est dédié à un site raccordé au nœud représenté, tandis que a et
b transitent par le nœud sans conversion vers l’électrique, avant d’être réinjectés dans la fibre.
Des solutions reconfigurables d’OADM (ou ROADM) existent également, on peut alors
facilement modifier les canaux à utiliser sans agir physiquement sur l’équipement.
Une autre fonction avancée est appelée OXC (Optical Cross-Connect), ou brasseur optique.
Elle permet de commuter des lambdas ou des fibres en faisant correspondre les lambdas
arrivant dans chaque port d’entrée de l’OXC à un port de sortie.
Electrique : l’OXC est alors appelé O-E-O car on convertit les signaux lumineux
en signaux électriques avant la commutation.
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7. Les Amplif
plificateurs opt
optiques :
Comme nous l’avons vu, les informations sont transmises sur de très longues distances. Elles sont
soumises à de multiples effets décrits plus haut qui dégradent le signal (atténuation, élargissement,
déphasage..). C’est pourquoi tout au long de la ligne des répéteurs sont positionnés afin de régénérer le
signal (R), de le remettre en forme (2R) voir de le re-synchronisé ou récupérer le rythme (3R). La
plupart des lignes déjà installées possèdent des répéteurs purement électroniques. Le signal est donc
converti (optique-électrique O/E) remis en forme, re-synchronisé, etc. Et reconvertir électrique-
optique (E/O). Ce type de répéteurs emploie des circuits électroniques ultra rapides, donc très
coûteux et complexes à mettre en œuvre, pour pouvoir gérer le nombre de canaux qui croît
régulièrement pour augmenter les débits de transmission, surtout à de telles vitesses de
fonctionnement. Les systèmes actuels utilisent dorénavant, des répéteurs purement optiques,
facile à mettre œuvre et permettant d’effectuer cette tâche à la « vitesse optique ». La remise en forme
et la régénérescence du signal, sera faite par un amplificateur optique à l’aide d’une fibre dopée à
l’erbium, la re- synchronisation par l’emploi de fibre de compensation.
Les amplificateurs à fibre dopée ont été introduits dès 1964 et commercialisés au début des années
1990. Il s'agit de morceaux de fibres optiques de longueur variant de quelques centimètres à quelques
dizaines de mètres dans le coeur desquelles ont été ajoutés des ions de terre rare. Le dopant le plus
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utilisé est l'erbium qui permet d'obtenir du gain sur la fenêtre de spectrale dite C (Pour central
wavelengths) qui couvre les longueurs d'onde de 1528 à 1563 nm. Lorsqu'un signal laser de longueur
d'onde plus faible (980 ou 1480 nm) dit signal de pompe est envoyé dans la fibre, les dopants passent
dans un état de plus haute énergie dit excité. Le passage d'un photon dans la bande de gain stimule les
ions excités à relâcher des photons de même longueur d'onde et on retrouve le phénomène
d'amplification par émission stimulée. La nature de la radiation (relaxation d’ions) fait que la
dynamique de ce milieu est généralement plus lente que celle des amplificateurs à semiconducteur.
Cependant le gain est quasi indépendant de la température.
Utilisant un mécanisme de transfert de puissance entre une pompe optique et le signal dans une fibre
dopée à l'erbium, ces amplificateurs ont permis de contrôler sans conversion opto-électronique la
puissance des signaux transmis et de compenser les pertes subies lors de la propagation. De
conception relativement simple et disposant de performances en termes de bruit proches du minimum
théorique, ils furent d'abord exploités pour accroître la portée optique des systèmes mono-longueur
d'onde par simple substitution aux régénérateurs électroniques, mettant du même coup fin aux espoirs
fondés sur l'application de la réception cohérente. Mais la véritable révolution est venue des avantages
que cette technologie pouvait procurer en association avec le multiplexage en longueur d'onde (WDM
Wavelength Division Multiplexing).
Les premiers travaux sur les AOSC ont démarré au début des années 80, à partir du moment où les
lasers à semi-conducteur fonctionnaient en continu avec une fiabilité acceptable. Leur structure
de base est peu différente de celle d'une diode laser. Contrairement aux lasers à semi-conducteur, il
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n'y a pas de miroirs aux extrémités mais un revêtement anti-reflets est déposé sur les faces afin
de diminuer les réflexions de la lumière vers l'intérieur du circuit.
La lumière incidente entre dans le circuit, elle est amplifiée et sort par l'autre extrémité pour être
couplée dans la fibre. Voici quelques caractéristiques : un gain élevé jusqu'à 30 dB, une puissance de
saturation en sortie de 5 à 10 mW, une bande passante de 5 THz à λ = 1550 nm…
Avec l'accroissement des canaux dans la fibre, la bande spectrale offerte par les amplificateurs
optiques à fibre dopée à l'erbium, limitée au maximum à 40 nm, peut s'avérer être un facteur
pénalisant. Ce constat a relancé les études sur de nouvelles méthodes permettant l'augmentation de la
bande spectrale.
De nouveaux amplificateurs optiques tels que les amplificateurs Raman prennent une part non
négligeable dans les systèmes de télécommunications. Ils sont basés sur le principe de la diffusion
Raman, qui est un effet non linéaire à deux photons dans lequel un photon de pompe est absorbé et un
photon de plus faible énergie est émis en même temps qu'un phonon. Ce phénomène peut être
spontané s'il n'y a pas de photon signal, ou stimulé par la présence d'un photon signal. Ainsi,
dans le cas de l'amplificateur Raman, l'onde incidente, dite onde de pompe, stimulée par l'onde
signal, va créer une autre onde signal et un phonon. L'amplification est alors réalisée.
Comme pour les autres amplificateurs optiques, l’amplificateur Raman a besoin d'une source
externe, une source optique. Des lasers YAG sont le plus souvent utilisés dans ce cas, ils émettent une
longueur d'onde inférieure à celle du signal. L'avantage principal de ces lasers est d'être accordables
sur une très grande plage de longueurs d'onde. Le gain obtenu peut atteindre quelques dizaines de
décibels, mais une saturation qui s'accompagne d'une forte dégradation du rapport signal sur bruit
(l'émission spontanée continuant à être amplifiée) peut apparaître. La limite en puissance est due à
la génération d'une onde autre que l'onde signal lors de la diffusion Raman.
Dans le livre des records, en 2004, Alcatel a franchi la barre mythique des 10 Terabit/s, en
multiplexant sur une fibre Alcatel TeraLight 256 canaux opérant chacun à 40 Gb/s, sur une distance
de 100 Km. Cette transmission sans erreur a été réalisée en associant des amplificateurs hybrides
Etude de la fibre optique et du multiplexage optique
Erbium/Raman.
Par ailleurs, Alcatel a réussi à transmettre 3 Terabits/s sur une distance de 7 300 Km, en multiplexant
300 canaux opérant chacun à 10 Gb/s, grâce à des amplificateurs optiques dopés à l'Erbium (EDFA)
large bande.
CHAPITRE3 :
LE DWDM EN TUNISIE TELECOM
TUNISIE TELECOM utilise la technologie Huawei système « BWS optique 32O G version V 300
ROO4 » pour la transmission optique DWDM.
Ce multiplexage optique est utilisé après un multiplexage électronique SDH qui nous permet d’avoir
des longueurs d’onde de différentes capacités.
1 – Les armoires :
1-1 Description de l’équipement :
Les armoires présentent les interfaces pour l’emplacement des fibres optiques et des câbles.
Pour configurer le multiplexage terminal optique (OTM) avec la capacité de transmission de 320 G
bit/s, il faut avoir 2 armoires avec 4 châssis .
L’armoire peut contenir un châssis, une boite d’alimentation, a DCM frame and hub frame
Etude de la fibre optique et du multiplexage optique
2 - Châssis :
2-1 - Description de l’équipement :
Les châssis sont divisés en 4 parties :
- la partie supérieure est consacrées à la connexion des interfaces externes et les
connecteurs.
- La partie au milieu est utilisée pour l’insertion des cartes.
- La partie inférieure contient la surface du câblage des fibres.
- Enfin, on trouve le système de ventilation.
Etude de la fibre optique et du multiplexage optique
-
2-2 – Panneau d’alimentation:
Il est situé au plus haut niveau dans l’armoire, il donne une tension pour l’équipement à travers les
interfaces, aussi ce panneau peut contrôler la tension, la température et les accès externes et il permet
de déclancher une alarme en cas de variation de tension ou de température.
2-4-Les cartes :
Ils sont situés à la surface châssis. On trouve plusieurs catégories des cartes :
Etude de la fibre optique et du multiplexage optique
- LWS : elle accepte un signal STM-64 et le transmettre avec EFEC ( anchanced Forword error
correction) encoding et vice versa .
Elle joue le rôle d’un transmetteur et receveur d’une longueur d’onde et la conversion avec le
EFEC.L’implantation de EFEC donne une excellente qualité de transmission sans l’utilisation d’un
régénérateur électrique
OCU : il permet la conversation de 4 STM-16 en une seule STM-64 et enfin sa conversion en G692
avec vice versa.
LWC : c’est une unité de conversion, elle accepte un signal STM-16 et le transmettre et recevoir
avec FEC pour l’obtention de G 692 et vice versa. Cela donne une très bonne qualité de transmission
en une longue distance sans l’utilisation du régénérateur électrique.
Etude de la fibre optique et du multiplexage optique
LDG : elle peut multiplixer 2 Gigabit de l’unité de l’Ethernet en une seule STM -16 et vice versa.
LWX : elle reçoit client side allant de 34Mbits/s jusqu’à 2,5 Gbits/s et le convertir en signal G 692 et
vice versa.
LWM : dans le (client side) LWM reçoit un signal STM-1 , ou le signal STM-4 ou le signal STM
-16/ en utilisant le module du transporteur optique et le convertie en UTU-TG et vice versa.
Etude de la fibre optique et du multiplexage optique
D32 : elle permet de démultiplexer le signal optique en 32 longueurs d’onde dans le module
électrique elle permet de contrôler la température du démultiplexeur et de se communiquer avec le
SCC.
Etude de la fibre optique et du multiplexage optique
M16 : elle permet de multiplexer 16 signaux optiques dans une seule fibre.
D16 : elle accepte un signal optique et le démultiplexer en 16 longueurs d’ondes différentes.
MR2 : elle se compose de deux modules :
- module optique : c’est un OADM optical add/drop multiplexer, il permet d’insérer ou extraire 2
canaux avec 100 GHz d’espace ;
- module électrique : permet de détecter la température du carte et de se communiquer avec le SCC.
OBU :C’est un amplificateur utilisé pour OADM et pour l’amplification de signal perdu dans
l’opération d’insertion et d’extraction.
WBA :
C’est une unité de d’amplification du booster optique utilisé pour 16 canaux.
WPA : c’est une unité de préamplificateur optique, elle préamplifie le power optique et utilise 16
canaux du système.
RPC : c’est une pompe de laser qui permet de générer le laser pour l’amplification de raman, elle est
utilisée pour les bande-C. Le module de contrôle et de communication contrôle le fonctionnement de
la pompe et sa température et protège les lasers généré par la pompe en cas de condition anormal en
utilisant le (ON/OF) aussi elle permet la communication avec le SCC.
VA4 : elle présente 4 canaux optiques atténués et variables, elles sont utilisés dans la plupart des cas
dans l’équipement de OADN, elle calcule l’atténuation et envoie les informations vers le SCC.
Etude de la fibre optique et du multiplexage optique
VOA : elle représente un seul canal optique variable et atténué qui permet la régulation des power
signaux optiques et elle alerte le power optique de chaque canal puis elle calcule l’atténuation.
FIU : ce sont les interfaces où ils sont connectés les fibres optiques ; ils permettent d’assurer la
liaison entre les équipements et le NMS.