Cette recommandation fondamentale, au coeur de la démarche de conception inté-
grée, se décline alors en trois recommandations plus précises et plus pratiques : Ne pas définir trop précisément et trop vi .100 ... 141010 l’objet d’une attention particulière. Si l’objectif est d’arriver à un projet intégré, c’est à dire un projet de transformation de l’espace (SPATIALITE), il faut mettre au centre de la conception du projet les savoirfaire permettant de travailler sur l’espace : architectes, paysagistes, urbanistes, en privilégiant une approche globale sur la base de scénarios d’aménagements et non pas une approche par ouvrages à réaliser. Mettre à disposition de l’équipe de conception les études préalables et la synthèse de celles-ci. N
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lourdes de recueil de données à l’équipe de conception.
Veiller aux relations entre les prestataires des études complémentaires et l’équipe de conception. Il n’est pas recommandé de confier tout ou partie des études préalables à l’équipe de conception. En effet, d’une part ces études sont nécessaires à la maîtrise d’ouvrage pour construire les objectifs du projet avec ses partenaires et le PROGRAMME, cadre de la conception. D’autre part, l’intervention de l’équipe de conception risque d’orienter trop tôt ces études sur des solutions. Enfin, ces études peuvent nécessiter des compétences très pointues ou être disproportionnées par rapport aux études à mener pour la conception du projet, ce qui risque de déséquilibrer les prestations confiées au concepteur en donnant trop d’importance en temps et en rémunération à ces études préalables. La maîtrise d’ouvrage doit synthétiser ces études et les mettre à disposition de l’équipe de conception. Le niveau de détail et la précision de ces études doit permettre le démarrage de la conception. En revanche, il est possible de confier à l’équipe de conception les compléments éventuels aux études préalables nécessaires pour vérifier la faisabilité de leurs propositions