Vous êtes sur la page 1sur 10

HIERARCHIE DE CONTRÔLE DES RISQUES

Définition du risque

 Un risque est la probabilité qu'une personne subisse un


préjudice ou des effets nocifs pour sa santé en cas
d'exposition à un danger. Cette notion peut également
s'appliquer à des situations où il y a perte de biens ou
d'équipement.
 Les risques sont exprimés sous forme d'éventualité ou de
probabilité d'une maladie ou d'une blessure, alors que
les dangers évoquent les conséquences possibles.
Définition du danger

 Un danger est toute source potentielle de dommage, de


préjudice ou d'effet nocif à l'égard d'une chose ou d'une
personne dans certaines conditions dans le milieu de travail.
 Fondamentalement, un danger peut entraîner un préjudice
ou des effets nocifs (aux personnes sous forme d'effets sur la
santé, ou à l'organisation sous forme de pertes de biens ou
d'équipement).
 On confond parfois le danger avec le préjudice réel ou l'effet
sur la santé qu'il a causé.
 Par exemple, la bactérie qui cause la tuberculose est
considérée comme le « danger » ou « l'agent biologique
dangereux ».
Hiérarchie de contrôle

 Hiérarchie des contrôles : Les dangers seront contrôlés selon la


hiérarchie suivante :
Elimination des dangers
 L’élimination du risque est le premier et le meilleur des contrôles que nous
pouvons mettre en place. Cela signifie que nous avons identifié et retiré le
danger.
 Le but recherché dans cette approche est de supprimer le danger de l’espace
de travail. Ainsi, toute condition dangereuse présente sur le site devra tout
simplement être éliminée et laisser place à ceux qui permettent de travailler en
toute quiétude.
 Mais, nous savons que cette solution n’est pas forcément pratique. Cette
méthode est la plus évidente à faire mais la réalité de l’activité nous montre
parfois que la source de danger en question est indispensable au le bon
déroulement de la tache . Alors, si nous ne pouvons pas ÉLIMINER le danger,
quelle alternative pouvons-nous envisager ?
 La meilleure solution suivante est le remplacement du danger avec quelque
chose de moins dangereux.
Substitution

 Cette méthode stipule de remplacer l’équipement dangereux par un autre qui


l’est moins. Par exemple, une machine peut être indispensable à la réalisation
d’une tâche et peut s’avérer être source de bruits insupportables, de
radioactivité ou de vibrations potentiellement nuisibles à son utilisateur. Le
remplacement vous permettra de proposer à la direction un équipement
capable de faire exactement le même travail et qui soit moins dangereux que
le premier.
 Mais en peu de temps, cette méthode devient à son tour difficile à réaliser en
raison du cout qu’elle peut engendrer et de la logistique qu’elle exige. De plus,
de nouveaux dangers peuvent se présenter lors de l’utilisation du nouveau
matériel. Une activité supplémentaire sera d’identifier ces nouveaux risques et
de les contrôler.
 Si vous ne pouvez ni ÉLIMINER ni REMPLACER le danger, la solution suivante sera
de réduire le risque avec tout simplement de l’ingénierie.
Ingénierie
 Cette méthode nous dit simplement qu’il faut faire des modifications,
fabriquer des pièces supplémentaires, mettre en œuvre une technologie
de contrôle, bref… toute idée d’addition de matériel ou de technologie
permettant de contrôler le danger. Par exemple, vous pouvez envisager de
faire une soudure sur un matériel afin de renforcer sa stabilité au sol ou
encore une cabine protectrice contre les dangers liés à la rotation.
L’opérateur aura donc une protection physique qui lui évitera d’entrer en
contact direct avec la machine. D’autres technologies peuvent aussi être
utilisées, telles des alarmes de proximité, les caméras de surveillance, …
 Nous pouvons reconnaître que plus nous descendons sur la hiérarchie des
contrôles, moins les contrôles sont efficaces.
 Bien que les caméras permettent à l’opérateur de voir où il ne le pouvait
voir auparavant, des angles morts subsistent. De plus, ce genre de contrôle
ne tient pas compte des facteurs humains, tel que la fatigue.
 Votre prochaine mission sera donc de créer un cadre réglementaire pour
l’exercice de la tâche.
Administrative
 Mesures administratives : mesures qui modifient l'exécution du travail, y compris
l'échéancier des travaux, les politiques et autres règlements, ainsi que les autres
pratiques de travail telles que les normes et les procédures opérationnelles (qui
portent sur la formation, la tenue des locaux, l'entretien du matériel et l'hygiène
personnelle) formation, méthodes de travail, procédures, surveillance préalable de
la santé, permis de travail, …
 Ces mesures de prévention comportent de nombreuses limites, car le danger n'est
pas éliminé ou réduit. Les mesures administratives ne sont généralement pas la
meilleure solution, puisqu'elles peuvent être difficiles à mettre en œuvre et à
maintenir et elles ne sont pas une manière fiable de réduire l'exposition.
 autres mesures de limitation des dommages: premiers secours, plan d’urgence,
 signalisation: indication du risque résiduel
 Restreindre l'accès à une zone de travail
 Réserver la tâche pour les personnes compétentes ou qualifiées pour faire le travail.
Equipement de protection
 C’est la forme la plus basique de protection car elle est directement sur
votre personne et dépend de nombreux facteurs pour être efficace. Porter
tous les EPI possible ne vous sauvera pas d’un camion-benne en excès de
vitesse. Il pourrait aider à vous rendre plus visible, mais si vous n’êtes pas
dans le champ de vision du conducteur, vous vous exposez à de sérieux
risques. Chaque fois que vous identifiez un danger, pensez à la hiérarchie
des contrôles.
 Cette méthode figure au bas de la liste, pour une bonne raison.
L'équipement de protection individuelle ne devrait jamais être le seul
moyen utilisé pour réduire l'exposition sauf dans certains cas bien précis,
car l'ÉPI peut « faire défaut » (cesser de protéger le travailleur) sans
avertissement. Par exemple, des gants, des vêtements et des cartouches
de respirateur peuvent « briser ».
QUESTIONS ?

Vous aimerez peut-être aussi