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Faculté de Technologie
Département d’Electronique
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b.hadjaissa@lagh-univ.dz
13 mars 2019
Contents
1 Introduction 3
3 Interfaces d’entrées/Sorties 26
3.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.2 Types des signaux d’Entrées/Sorties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.3 Modules d’Entrées TOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
1
APIs, Description et Programmation
5 Conclusion 84
6 Références bibliographiques 85
Introduction
• Les interfaces intelligentes d’E/S basées sur microprocesseur ont étendu le traite-
ment distribué.
• Les interfaces spéciales incluent les PID (proportionnelle, dérivée et intégrales), les
réseaux, les bus CAN, les bus de terrain, la communication ASCII, l’ordinateur hôte
et les modules de langage (par exemple, BASIC, Pascal).
3
APIs, Description et Programmation
Comme les avancées matérielles, les avancées logicielles, telles que celles énumérées
ci-dessous, ont conduit à des automates plus puissants :
• Les petits automates ont reçu des instructions puissantes, qui élargissent le domaine
d’application de ces petits automates.
• Des langages de haut niveau, tels que BASIC et C, ont été implémentés dans certains
modules de contrôleur pour offrir une plus grande souplesse de programmation lors
de la communication avec des périphériques et de la manipulation de données.
• Les diagnostics et la détection des pannes ont été étendus à partir des diagnostics
simples du système, qui diagnostiquent les dysfonctionnements de l’automate et celle
du processus.
• Les calculs en virgule flottante ont permis d’effectuer des calculs complexes dans
des applications de contrôle nécessitant un calcul statistique, un équilibrage...etc.
• Etc.
1. La première partie est une introduction sur les automates programmables indus-
triels, leurs architectures, leurs fonctionnement, et les différentes caractéristiques
des APIs...etc.
3. La dernière partie sera consacrée à la programmation des API. Dans cette partie on a
présenté les fonctions les plus utilisées tels que les fonctions logiques, temporisation,
comptage, régulation...etc. Chaque fonction sera montrée en trois langages Ladder,
FBD et LIST.
D’autre part, à la fin de chaque chapitre on propose une série d’exercices qui balaient
l’ensemble de cours étudié.
Ce chapitre est une introduction aux automates programmables (API) ainsi qu’à ses
fonctions générales, à ses formes matérielles et à son architecture interne. Les automates
sont largement utilisés pour toute une gamme de tâches d’automatisation dans plusieurs
domaines tels que les processus industriels de fabrication, processus chimiques, les appli-
cations domestiques ...etc.
2.1 Définition
Les automates programmables ont de nombreuses définitions. Toutefois, ils peuvent être
considérés en termes simples comme des ordinateurs industriels dotés des interfaces d’En-
trées/Sorties et des fonctions spécialement conçues. La figure 2.1 illustrée le diagramme
conceptuel d’un système à base d’API
6
APIs, Description et Programmation
Aussi, il peut être défini comme une forme spéciale de microprocesseur qui utilise une
mémoire programmable pour stocker des instructions et mettre en œuvre des fonctions
telles que la logique, le séquencement, la temporisation, le comptage et résoudre
les opérationsarithmétiques aussi que la fonction de communication afin de contrôler
des machines et des processus industrielles.
Les concepteurs des APIs ont préprogrammé les automates pour que le programme
de contrôle puisse être entré d’une façon simple, plutôt d’une forme intuitive du langage.
Les entrées (capteurs tels que les commutateurs,etc.) et les sorties (moteurs, vannes, etc.)
du système sont connectées à l’automate chacune identifier par son propre adresse, figure
2.2.
Plus de ces modules, on trouve des modules spécieux d’E/S (carte PID, carte de
comptage rapide ...etc.), ce type des cartes dotés des microprocesseurs, afin de simplifier
les taches et soulager le module CPU.
SCADA F&G, HMI, serveur OPC ...etc. Il concerne des actions telles que la vérification du
périphérique, l’acquisition de données, la synchronisation entre les systèmes et la gestion
de la connexion.
Le temps de balayage, appelé aussi le temps de scrutation (Scan Time), est le temps
total mis par l’automate entre deux lectures des entrées.
La distance entre le CPU et les interfaces E/S peut varier en fonction du contrôleur
et varie généralement entre 1500 et 3000 mètres. Les moyens de communication utilisés
généralement sont des câbles à paire TORsadée, twinax, coaxial ou à fibre optique, en
fonction d’API et de la distance.
même, il existe d’autres codes de correction des erreurs comme le code de Hamming...etc.
Les typiques diagnostics incluent l’état de la mémoire, l’état du CPU, l’état de la bat-
terie de sauvegarde et l’état de l’alimentation éclectique. Certains contrôleurs possèdent
un ensemble de relais d’erreur pouvant être utilisés dans un circuit d’alarme pour signa-
ler une défaillance (SF : System Fault). Le processeur contrôle le relais de défaillance et
l’active quand une ou plusieurs conditions de défaillance spécifiques se produisent.
Les relais d’erreurs généralement fournis avec le système fonctionnent comme un minuteur
de surveillance appelé un chien de garde ; c’est-à-dire que le CPU envoie une impulsion à
la fin de chaque cycle de fonctionnement indiquant un bon fonctionnement du système.
Si une panne survient, le processeur n’envoie pas d’impulsion, le chien de garde détecte
l’absence d’impulsion ce qui excite le relais d’erreurs (défaillance).
• Le rapport Qualité/Prix.
Les micro-automates sont utilisés dans les applications contrôlant jusqu’à 32 E/S. Les
micros sont suivis par la petite catégorie d’automates, qui commande de 32 à 128 E/S.
Les automates moyens (64 à 1024 E/S), grands (512 à 4096 E / S) et très grands (2048
à 8192 E/S).
Les zones qui se chevauchent A, B et C dans la figure (2.16) reflètent les améliorations
apportées, en ajoutant des options, aux fonctionnalités standard des automates program-
mables.
2.7 Exercices
Choisissez la bonne réponse parmi les quatre choix suggérés, justifier votre réponse :
• A. Microprocesseur.
• B. Micro contrôleur.
• B. Lire les entrées TOR, les entrées analogiques et la mise à jours des sorties.
• A. D’annuler le cycle.
• B. De retarder le cycle.
• C. De reprendre le cycle.
11. Si une entrée rapide survient en période d’exécution du programme, sans le privilège
d’interruption, cette entrée va être prise en considération :
• C. Jamais prise.
12. Si une entrée rapide survient en période de lecture des entrées,sans le privilège
d’interruption, cette entrée va être prise en considération :
• C. Jamais prise.
13. Si une entrée rapide survient en période de mise à jours des sorties,sans le privilège
d’interruption, cette entrée va etre prise en considération :
• C. Jamais prise.
14. Si une entrée rapide survient en période d’exécution du programme, avec le privilège
d’interruption, cette entrée va être prise prendre en considération :
• C. Jamais prise.
15. Si une entrée rapide survient en période de lecture des entrées,avec le privilège
d’interruption, cette entrée va être prise en considération :
• C. Jamais prise.
16. Si une entrée rapide survient en période de mise à jours des sorties,avec le privilège
d’interruption, cette entrée va etre prise prendre en considération :
• C. Jamais prise.
17. L’échange de données, entre un API local et ses interfaces d’E/S distants, doit être
effectuer :
• A. Est illimitée.
19. Les meilleurs technologies des câbles de communication, entre un API et ses inter-
faces distants sont des câbles :
• A. Twinax.
• B. Coaxials.
• C. Fibres optiques.
• D. Paires torsadées.
• B. Protocole de communication.
• C. Diagnostic.
• B. Protocole de communication.
• C. Diagnostic.
• B. Protocole de communication.
• C. Diagnostic.
• B. Le défaut system.
• C. Le diagnostic.
• D. Le défaut d’alimentation.
• A. Initialiser l’automate.
26. La norme IEC 1131 est une norme qui définit les :
• B. Schémas électriques.
• C. Automatismes industriels.
Interfaces d’entrées/Sorties
Les modules d’entrées/sorties (I/O) dans un API sont des interfaces entre le system
(CPU) et le monde extérieur(processus). Leurs buts est pour permettre les connexions
des dispositifs d’entrées tels que les capteurs et les dispositifs de sortie tels que des mo-
teurs. Le présent chapitre donne un aperçu sur les différents types d’entrées/sorties, leurs
connexions électriques et quelques interfaces spécieux utilisées dans un API.
3.1 Définition
Un module d’entrée (En :Input module) est un circuit électronique qui permet la conver-
sion d’une valeur analogique en une valeur numérique (CAN) exploitable par le processeur
de la carte CPU. De même, un module de sortie (En : Output module) est un circuit élec-
tronique qui permet la conversion des données numérique, venus depuis la carte CPU, en
données analogiques exploitables par le processus. Cependant, le processeur de la carte
CPU doit avoir des entrées et des sorties numériques avec un niveau de tension entre 0 et
5V.
26
APIs, Description et Programmation
figure (3.1.a).
Figure 3.1: Type des signaux :(a) Tout ou Rien, (b) Numérique, (c) Analogique
En réalité, il y a deux formes d’entrées TOR ; soit sous forme des bits simples, qui
contrôlent une entrée codée sur un bit, soit sous forme des bits multiples, qui contrôlent de
nombreuses entrées. Ce dernier est appelé modules multibits, recevant plusieurs entrées,
tels que les commutateurs à molette utilisés dans les interfaces de registre (BCD),où le
transfert de données qui est représenté par le mot (word).
Le schéma fonctionnel d’un circuit d’interface d’une entrée TOR de type AC est présenté
par la figure (3.3). Les circuits d’entrées varient considérablement selon les fabricants
d’API, mais en général, les interfaces TOR de type AC fonctionnent de la même manière
que le circuit présenté dans la figure (3.3).
La figure 3.4 montre les schémas de connexion des entrées TOR de type AC :
Le schéma fonctionnel d’un circuit d’interface d’une entrée TOR de type DC est présenté
par la figure(3.5). En pratique la majorité des entrées TOR sont de type DC, ce type de
carte travail avec les types de connexions source ou récepteur.
Figure 3.6: Connexion des entrées TOR(DC) :(a) capteur source/carte réceptrice,
(b)capteur récepteur/carte source
NB. Lors de la connexion des capteurs avec les cartes TOR, l’utilisateur doit prendre
en considération le courant minimal et maximal spécifié que le capteur et la carte d’entrée
est capable de recevoir (récepteur de courant) ou de générer (source de courant).
Les cartes d’entrées de type TTL permettent aux contrôleurs (CPU) d’accepter uni-
quement des signaux provenant des capteurs compatibles TTL (5VDC), tels que les
commandes à semi-conducteurs et des instruments de détection (capteurs photoélec-
triques...etc.).
La figure (3.7) montre la connexion électrique d’un capteur TOR de type TTL
Les cartes d’entrées multibits à registre/BCD améliorent les méthodes d’interfaçage des
entrées avec l’automate programmable grâce à l’utilisation d’interrupteurs à molette stan-
dard. Ce registre, ou configuration BCD, permet d’entrer des groupes de bits , c’est à dire
des bits sous forme parallèle.
La figure (?? schématisée la connexion électrique d’un capteur TOR de type BCD
Sorties TOR
-Les alarmes
-Relais électromagnétiques
-Ventilateurs
-Cornes
-LEDs
-Démarreurs
-Solénoïdes
-Vannes TOR
-Vérins
-Distributeurs
-Afficheur 7 segments
-Etc.
Les cartes de sorties AC, comme les cartes d’entrées, varient considérablement selon les
fabricants d’API, mais le schéma fonctionnel présenté à la figure (3.9) décrit leur configu-
ration générale. Cette configuration montre les principales sections d’une carte de sortie
AC, ainsi que son fonctionnement.
Les cartes de sorties DC contrôlent les charges de type DC d’un fonctionnement TOR.
Cependant, le circuit qui affect la sortie est variable en fonction de la puissance, de la
rapidité , du rendement et du prix, tel que le contacte d’un relais, triac, transistor, IGBT
...etc.
La figure (3.11) montre les schémas de connexion des sorties TOR de type DC :
Comme dans les cartes d’entrées DC, les cartes de sortie DC peuvent avoir des confi-
gurations comme source de courant ou récepteur de courant.
Ce type des cartes de sortie TTL permet à un API de piloter des périphériques de sor-
tie compatibles TTL, tels que des afficheurs sept segments, des circuits intégrés et des
périphériques travaillant avec une tension de 5V DC.
La figure (3.12) montre les schémas de connexion des sorties TOR de type TTL :
Les cartes de sortie de type BCD multibits établissent une communication parallèle entre
le processeur (CPU) et un périphérique de sortie, tel qu’un afficheur sept segments ou
un afficheur alphanumérique BCD...etc. Cependant, ce type de carte de sortie peuvent
également piloter que des petites charges DC avec des exigences de courant faibles (<0,5
ampères)
La figure (3.13) montre les schémas de connexion des sorties TOR de type BCD :
Les cartes de sortie de type contact permettent aux périphériques de sortie d’être com-
mutés par des contacts de relais normalement ouverts ou normalement fermés. Ce type
de sortie fournissent une isolation électrique entre la partie puissance (charge) et la partie
commande (CPU).
La figure (3.14) montre le schéma fonctionnel des sorties TOR de type relais :
Les cartes Bypass sont des cartes de contournement de contrôle, ce type de carte donne la
possibilité de commander la sortie TOR par deux méthodes, soit par une commande venu
de l’API ou bien par une commande manuelle. Aussi, ces cartes permettent une flexibilité
Ce type de carte permet de converti les signaux analogiques, venus depuis les capteurs
analogiques, en des signaux numériques exploitables par la carte CPU de l’automate.
La figure (3.16) illustre la séquence numérique survenant lors de la lecture d’un signal
d’entrée analogique. Le carte (AI) transforme le signal analogique, par l’intermédiaire d’un
convertisseur analogique-numérique(CAN), en un mot de 12 bits qui sera stocké dans la
mémoire image d’entrée. La valeur analogique stockée dans la mémoire image d’entrée
sera au format BCD ou binaire.
NB. Chaque entrée de la carte analogique fournit des circuits de filtrage et l’isolation
des signaux pour protéger la carte contre le bruit de champ. D’autre part, l’utilisateur doit
également envisager une protection contre les autres parasites électriques lors de l’instal-
lation par l’utilisation des câbles blindés (Shield). Ces câbles réduisent les déséquilibres
d’impédance de ligne et maintiennent un bon rapport de réjection de mode commun des
niveaux de bruit, tels que les fréquences des lignes d’alimentations.
Comme les entrées analogiques, les cartes de sorties analogiques sont généralement
connectées à des dispositifs de contrôle via des transducteurs (voir Figure 3.21). Ces trans-
ducteurs amplifient, réduisent ou modifient le signal de tension en un signal analogique
qui, à son tour de contrôler l’actionneur de sortie.
Comme les sorties TOR, les sorties de type analogique nécessitent l’ajout de Bypass
(voir la Figure 3.24). Ces derniers, placées entre la carte analogique de l’API et l’élément
commandé, garantissent la production ou le contrôle continus dans diverses situations
de processus anormales. Ce type des cartes sont très utiles pendant le démarrage des
processus, le remplacement des sorties analogiques et la sauvegarde des sorties analogiques
en cas de défaillance.
3.8 Exercices
Choisissez la bonne réponse parmi les quatre choix suggérés, justifier votre réponse :
• C. Deux états
• A. Sortie TOR
• B. Sortie analogique
• C. Entrée TOR
• D. Sortie analogique
3. Pour quoi on met un circuit de détection de seuil dans les cartes d’entrée :
• B. Pour l’isolation
4. La différence entre une connexion source et réceptrice d’un capteur est dans le :
• B. Type de capteur
• C. Type de la carte
• D. Type d’automate
5. La différence entre une connexion source et réceptrice d’une carte d’entrée est dans
le :
• B. Type de capteur
• C. Type de la carte
• D. Type d’automate
6. La différence entre une connexion source et réceptrice d’un actionneur est dans le :
• B. Type de capteur
• C. Type de la carte
• D. Type d’automate
7. La différence entre une connexion source et réceptrice d’une carte de sortie est dans
le :
• B. Type de capteur
• C. Type de la carte
• D. Type d’automate
• A. D’entrée
• B. De sortie
• C. D’entrée et de sortie
• D. D’entrée ou de sortie
9. Une carte d’entrée de type multibits est utilisée pour des entrées de type :
• A. BCD
• B. TTL
• C. Standard
• D. BCD/TTL
• A. La rapidité
• C. Le parallélisme
• D. La liaison série
• A. Sortie TOR
• B. Sortie analogique
• C. Entrée TOR
• D. Sortie analogique
• A. Tension
• B. Courant
• C. Puissance
• D. Énergie
• B. De bypasser l’API
• A. La tension d’entrée
• B. Le courant d’entrée
• D. Le nombre de bits
• A. Série
• B. Parallèle
• C. Mixte
• D. Bus de données
• C. Économiser l’énergie
• D. D’autre
• A. D’amplifier le signal
• B. De normaliser le signal
• C. De convertir le signal
• A. D’amplifier le signal
• B. De normaliser le signal
• C. De convertir le signal
20. Quel sera le contenu du registre de donnée après l’exécution de l’instruction multibit
illustrée à la figure (3.27) ?
b) Recherchez les mêmes valeurs pour une carte d’entrée avec une résolution de 10
bits.
b) Recherchez les mêmes valeurs pour une carte d’entrée avec une résolution de 10
bits.
23. Un transducteur connecte une carte de sortie analogique à une vanne de régulation
de débit capable d’ouvrir de 0 à 100% pour un débit maximale. Le pourcentage
d’ouverture est proportionnel à un signal de 0 à +10 VDC à l’entrée du transducteur.
Trouver la relation entre le pourcentage d’ouverture de la vanne, la tension de sortie
de transducteur et les bits de la carte de sortie si on incrément de 10% (c’est-à-dire
10%, 20%, etc.). sachant que le CAN de la carte d’entrée est de 12 bits.
52
APIs, Description et Programmation
numéro 0 et les adresses des autres racks sont numérotées 1, 2, 3, etc. Chaque rack peut
avoir un certain nombre de cartes et chacune contient un certain nombre d’entrées et /
ou de sorties. Ainsi, les adresses peuvent être de la forme illustrée à la figure (4.1). Par
exemple, nous pourrions avoir une entrée avec l’adresse I : 012/03. Cela indiquerait une
entrée, rack 01, module 2 et l’entrée 03.
Pour le constructeur allemand Siemens SIMATIC S7, les entrées et les sorties sont
réparties en groupes de huit. Chacun de ces groupes est appelé un octet et chaque entrée
ou sortie d’un groupe de huit est appelée bit. Les entrées et les sorties ont donc leurs
adresses en nombre d’octets et de bits, ce qui donne un numéro de module suivi d’un
numéro de terminal, et un point (.) Séparant les deux numéros. La figure 4.2 montre
l’adressage d’une entrée/sortie dans un automate Siemens. Par exemple, I0.1 est une
entrée au bit 1 dans l’octet 0 et Q2.0 est une sortie au bit 0 dans l’octet 2.
Le Ladder a été créé et normalisé dans la norme CEI 61131-3. Il est encore aujourd’hui
souvent utilisé dans la programmation des automates programmables industriels, bien
qu’ayant tendance à être délaissé en faveur de langages plus évolués, et plus adaptés aux
techniques modernes de programmation, tels que le ST par exemple, ou encore le Grafcet,
plus adapté à la programmation de séquences. Aussi l’avantage de ce langage et dans sa
puissance en point de vue diagnostic.
La figure (4.3) présente quelques symboles utilisés dans le langage Ladder
La figure (4.14) montre un exemple réel, du programme sous API Siemens S7 , d’un
démarrage direct d’un moteur avec des lampes de signalisation d’état du moteur (Marche,
Arrêt).
Généralement tous les APIs sont dotés de ce type de temporisateur dont le fonc-
tionnement est présenté dans la figure (4.15)
La figure (4.16) montre une application de temporisateur de type TON dans trois langages
de programmation Ladder, FBD et LIST.
Dans cet exemple, si on appuyer sur le bouton start dont l’adresse I0.0, le moteur(Q1.2)
ne démarre qu’après 5 seconde,(figure 4.16 ).
Dans cet exemple on veut assurer le refroidissement d’un moteur pendant son état de
marche, et même après son arrêt, dans ce cas là, le processus de refroidissement va continue
à marché après l’arrêt du moteur pendant 5 minutes. Le programme de fonctionnement
sur l’API en trois langages est montré dans la figure (4.18) :
Ce type de temporisation est utilisé pour produire une sortie de durée fixe à partir
d’une entrée. La figure (4.19) montre le diagramme d’échelle pour ce type de temporisateur
qui donnera une sortie de out 1 pour une durée fixe prédéterminée de temps quand il y a
une entrée a 1, après cette temporisation la sortie devient 1.
Le type de temporisateur RTO est très similaire au type TON et TOF, à l’exception
du fait que la valeur cumulée(TV) est conservée même si les conditions des entrées sont
à l’état zero.
de bouteilles (I0.0), une fois le nombre atteint 6, le compteur donne l’ordre pour emballer
ces 6 bouteilles (Q1.0)
Dans certaines applications on a besoin de répéter une séquence plusieurs fois, par
la suite il continu la séquence, dans ce cas là on exploite le fonctionnement du décompteur
CTD. La figure (4.26) montre un tel exemple où la séquence est répétée 5 fois (I0.0), à la
fin le décompteur active la sortie qui représente la réceptivité pour la prochaine étape.
Dans ce type de régulation, on peut distingué deux autres types, le type de régulation
on-off, figure (4.27.a) , et le type on-off à hystérésis figure (4.27.b), dans les deux cas le
contrôleur est essentiellement considéré comme un interrupteur qui fournit un signal de
sortie marche/arrêt selon la valeur de l’erreur.
La structure de ces types de contrôleurs est assez simple du point de vue program-
mation sur l’API, tout simplement il suffit d’utiliser des comparateurs afin de réguler le
paramètre physique. Dans cet exemple on veut contrôler la température d’un four élec-
trique industriel, à une consigne de 500˚C, par les deux types de contrôleurs on-off et
on-off à hystérésis.
Exemple : régulateur on-off
La figure (4.28) montre le programme de régulateur on-off :
Avec :
• PV : La mesure du processus ;
• SP : La consigne (référence) ;
• Kp : L’action proportionnel ;
• Ti : L’action intégral ;
• Kp : L’action dérivée ;
Le but de cet exemple est d’implémenter un régulateur de type PID dans un API,
dans ce cas là, la figure (4.31) présente le schéma de régulation du niveau d’un bac de
stockage :
4.4 Exercices
Choisissez la bonne réponse parmi les quatre choix suggérés, justifier votre réponse :
1. Décidez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). La figure 4.33
montre un diagramme Ladder pour lequel :
(i)Le contact d’entrée est normalement ouvert.
(ii)Il y a une sortie lorsqu’il y a une entrée.
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
2. Décidez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). La figure 4.34
montre un diagramme Ladder pour lequel :
(i)Le contact d’entrée est normalement ouvert.
(ii)Il y a une sortie lorsqu’il y a une entrée.
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
3. Décidez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). La figure (4.35)
montre un diagramme Ladder pour lequel :
(i) lorsque seul le contact I0.0 est activé, il y a une sortie.
(ii) lorsque seul le contact I0.1 est activé, il y a une sortie.
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
4. Décidez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). La figure (4.36)
montre un diagramme Ladder pour lequel il y a une sortie quand :
(i) Les entrées I0.0 et I0.1 sont activées.
(ii) L’entrée I0.0 ou l’entrée I0.1 est activée
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
5. Décidez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). La figure (4.37)
montre un diagramme Ladder pour lequel il y a une sortie quand :
(i) Les entrées I0.0 et I0.1 sont activées.
(ii) L’entrée I0.0 ou l’entrée I0.1 est activée.
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
6. Décidez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). La figure (4.38)
montre un diagramme Ladder pour lequel il y a une sortie quand :
(i) L’entrée 1 est momentanément activée avant de revenir à son état normalement
ouvert.
(ii) L’entrée 2 est activée.
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
• Deux interrupteurs sont normalement ouverts et les deux doivent être fermés
pour qu’un moteur fonctionne.
• L’un ou l’autre des deux interrupteurs normalement ouverts doit être fermé
pour qu’une bobine soit alimentée et actionné un actionneur.
• Pour des raisons de sécurité, les machines sont souvent établies pour s’assurer
qu’une machine ne peut être exploitée que par l’opérateur en appuyant simul-
tanément sur deux interrupteurs, l’un par la main droite et l’autre par la main
gauche. Il s’agit de veiller à ce que les deux mains de l’opérateur se trouve
sur les interrupteurs et ne peut pas être dans la machine quand il fonctionne.
Donner en langage Ladder une telle exigence.
10. La figure (4.41) montre un programme Ladder, dans le lequel des diagrammes mon-
trant les entrées et les signaux de sortie se produirait avec ce programme ?
(b) Un moteur doit démarré lorsque deux boutons-poussoirs (NO) sont activés et
restent en marche, même si le premier des deux BP s’éteint, mais pas si le deuxième
BP s’éteint.
(c) Une pompe doit être allumée si l’interrupteur de démarrage de la pompe est
allumé ou si un interrupteur d’essai est actionné.
12. Décidez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). La figure 4.42
montre un programme en langage LIST pour lequel il y a une sortie quand :
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
13. Décidez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). La figure 4.43
montre un programme en langage LIST pour lequel il y a une sortie quand :
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
14. Décidez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). La figure 4.44
montre un programme en langage LIST pour lequel il y a une sortie quand :
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
15. Décidez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). La figure 4.45
montre un programme en langage LIST pour lequel il y a une sortie quand :
(i) La sortie est activée lorsque l’entrée I0.1 est momentanément activée.
(ii)Pas de sortie quand l’entrée I0.2 est activée.
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
16. Décidez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). La figure 4.46
montre un programme en langage SFC pour lequel il y a une sortie quand :
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
17. Décidez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). La figure (4.47)
montre un programme en langage SFC pour lequel il y a une sortie quand :
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
18. Pour le programme Ladder décrit à la figure (4.48), lequel des programmes SFC
représentera-t-il ?
19. Déterminez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). Pour le pro-
gramme SFC, la figure (4.49), la sortie Q1.2 se produira si la sortie Q1.1 a été
réalisée et :
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
20. Déterminez si chacune de ces instructions est Vrai(V) ou fausse (F). Pour le pro-
gramme SFC de la figure (4.49), la sortie Q1.3 se produira si la sortie Q1.2 s’est
produite et :
(i) La sortie Q1.3 est activée.
(ii) L’entrée I0.3 a été réalisé.
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
21. Déterminez si chacune de ces instructions est Vrai(V) ou fausse (F). Pour le pro-
gramme SFC de la figure (4.49), la sortie Q1.3 se produira si :
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
22. Déterminez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F), figure (4.50).
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
23. Déterminez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F), figure (4.50).
Le temporisateur démarre si
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
24. Déterminez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F), figure (4.50).
Lorsque l’entrée I0.0 est vrai, la sortie Q1.2 est commutée : (i) Pour le temps lequel
le temporisateur a été préréglée. (ii) Désactivé pour le temps lequel le temporisateur
a été préréglée.
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
25. Déterminez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F), figure (4.51).
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)F (ii)F
26. Déterminez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F), figure (??.
Lorsque l’entrée I0.0 est activée et I0.1 est désactivée, il y a une sortie sur Q1.2 :
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
27. Déterminez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). Pour le pro-
gramme Ladder illustré dans la figure (4.52), lorsque le compteur est réglé sur 10,
la sortie Q1.0 est actionnée chaque fois avec :
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
28. Déterminez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). Pour le pro-
gramme Ladder illustré dans la figure 4.52 :
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
29. Déterminez si chacune de ces instructions est Vrai (V) ou fausse (F). Pour le pro-
gramme Ladder illustré dans la figure (4.52), lorsque l’entrée I0.0 est activée :
• A.(i)F (ii)F
• B.(i)V (ii)F
• C.(i)F (ii)V
• D.(i)V (ii)V
Conclusion
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6
Références bibliographiques
4. SIEMENS, SIMATIC, Function Block Diagram (FBD) for S7-300 and S7-400 Pro-
gramming, Reference Manual, 2010.
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