Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Pour commander une machine électrique donnée, il est nécessaire d’utiliser son
modèle mathématique en tenant compte de certaines hypothèses simplificatrices.
L'approche actuelle de modélisation des machines électriques est basé sur la théorie
des deux axes qui transforme un système triphasé en un système biphasé équivalent, ce qui
réduit la complexité du modèle et permet l'étude des régimes transitoires.
dont le nombre de pôles est égal à celui du stator, est excité par un bobinage parcouru par un
courant continu ou par des aimants pour produire une force magnétomotrice dite d’excitation
F0. Dans le cas de la machine synchrone à aimants permanents, l'inducteur est remplacé par
des aimants, ceci présente d’une part l'avantage d'éliminer les balais et les pertes rotoriques et
d’autre part la réduction de l’encombrement en éliminant la source d’excitation. La surface
interne du stator est cylindrique, et les enroulements sont placés dans des encoches .
Chaque enroulement est réalisé de manière à créer une force magnétomotrice sinusoïdale
dans l'entrefer. Les forces magnétomotrices créées par chacun des trois enroulements sont
déphasées d'un angle électrique. En alimentant ces enroulements triphasés par des courants
triphasés, on crée un champ tournant circulaire.
La machine à induction lisse, où les aimants utilisés sans pièces polaires (machines de
structure dite SPP) sont disposés au niveau de l'entrefer sur un moyeu ferromagnétique
(voir figure 1d). Aux fuites magnétiques prés (le coefficient de fuit est de l'ordre de
1.03 à 1.05), l'induction Be dans l'entrefer est celle de l'aimant Ba. Les aimants composés
des terres rares peuvent créer ainsi une induction dans l'entrefer de 0.60 T à 0.08 T,
suivant la nature de l'aimant et du rapport de son épaisseur à celle de l'entrefer (en
général il est de 5 à 6 fois).
Axe d Axe d
Axe q
Axe q
a) b)
S N
S N N S
Moyen S
c) asymétrique
d) N
La machine à pôles saillants, où les aimants sont montés entre des pièces
polaires (Machines dites de structure APP). Un exemple de réalisation est montré dans la
figure (1 a,b) avec des aimants insérés dans un paquet de tôles magnétiques spécialement
découpées . Un pont saturé d'une épaisseur de l'ordre de millimètres sépare les pôles. La
machine a pôles saillants dite <<à concentration de flux>> est montrée sur la figure (1 c) où
les aimants sont alors logés entre les pièces polaires et leur aimantation est transversale.
Dans le cas de l'alimentation en courant, la commutation peut être naturelle (le courant
doit alors être en avance sur la tension. Pour faciliter ce mode de fonctionnement, la
machine doit être sur excitée). En même temps la commutation peut être aussi forcée. Par
exemple, au démarrage, les f.e.m ne sont pas suffisantes pour permettre l'extinction des
thyristors.
La commande d'un moteur synchrone peut se faire aussi à partir d'un convertisseur
statique alimenté par une source de tension continue constante. Les onduleurs de tension
permettent d'imposer aux enroulements statiques de la machine des tensions d'amplitude et de
fréquence réglables en agissant sur la commande des interrupteurs du convertisseur statique
(GTO , transistors bipolaire , MOSFET , IGBT , etc. ). Dans les années 90, le transistor
IGBT à complètement relancé la construction des onduleurs nécessaires à l'alimentation
des moteurs à courant alternatif asynchrone et synchrone. Facile à commander, sa grille étant
assimilable à un circuit de charge d'un condensateur, il présente les principaux avantages
d'un transistor bipolaire et il se prête aussi particulièrement bien à la mise en parallèle. Pour
réaliser un onduleur triphasé classique alimenté par une source de tension continue (munie
d'un filtrage capacitif) et dont le récepteur est une charge alternative qui se comporte comme
une source de courant (le stator d'une machine alternatif est inductif), on a besoin de 6
interrupteurs bidirectionnels en courant. Il faut aussi disposer donc de diode rapide et
performante, montée en parallèle inverse avec les transistors IGBT. Cette configuration
permet d'imposer aux moteurs des courants présentant une faible distorsion harmonique et
conduite ainsi à l'élaboration des systèmes d'entraînements à base de moteurs courant
alternative à hautes performances. La technique dite (Modulation de Largeur d’ Impulsions
MLI) ou (Pulse Width Modulation, PWM, dans le jargon anglo-saxon) sont utilisées. Ces
stratégies de commande des onduleurs s'appuient sur les performances en fréquence de
découpage permises par les composants électroniques utilisés.
L'étude de tout système physique nécessite une modélisation. Ceci - ci nous permet de
simuler le comportement de ce système face à différentes sollicitations et d'appréhender ainsi
les mécanismes régissant son fonctionnement.
5.4.1 Description
Les aimants de la machine sont disposés sur la surface du rotor, il s'agit d'aimants
de terre rare de très grande résistivité, ainsi les courants induits dans le rotor sont
négligeables
Sb Rd
Vb
Ib θ
f
Ia Sa
Va
Rq
Ic
Sc
V c 0 0 R c I c Φ
c
Ra = Rb = Rc
d
V s R I s Φ s (5-2)
dt
Φ s L . I
s s f (5-3)
Avec:
sin θ
2π
f f . sin
(θ -
3
)
(5-4)
4π
sin (θ - )
3
cos θ
Φa L Ms Ms I a
Φ b M L Ms I b
f cos (θ 2π )
s (5-5)
3
Φ c Ms Ms L I c 4π
cos (θ )
3
θ : Angle électrique
En remplaçant l'équation (5-3) dans (5-2) on aura :
d L s d I s dΦ
V s ( R ) I s L s ω (5-6)
dt dt dθ
J dω p ( C em C r ) Fω (5-7)
dt
Avec :
F : Coefficient de frottement.
J : Moment d'inertie.
La transformation directe de Park est définie par la matrice Tθ . Aux vecteurs
originaux Vabc , I abc , abc , la transformation de PARK fait correspondre les vecteurs
X d X a
X q Tθ . X c (5-8)
X X d
o
X a X d
X Tθ 1 . X
q (5.9)
b
X c X
o
1
Tθ et T θ Sont les matrices de passage direct et inverse, elles sont données par :
2π 4π
cosθ cosθ
3
cosθ
3
2 2π 4π
Tθ . sinθ sinθ sinθ (5-10
3 3 3
1 1 1
2 2 2
cos θ sin θ 1
2π 2π
T θ 1 cos θ sin θ 1 (5-11)
3 3
4π 4π
cos θ sin θ 1
3 3
Dans le cas d’un système équilibré la ligne des 1/2 pour [T ()] est éliminée de même pour
dI d
Vd R . I d L q dt L q ω I q
(5- 13)
V R . I L d I q L ω .I ω
q q q
dt
d d f
d d d q
P (t) = R (Id + Iq) + I d
dt
Iq
dt
Iq d Iq q ω (5-15)
C em p ( d Iq q I d ) (5-16)
L’alimentation de la MSAP est constituée de deux étages qui sont connectés l’un à
l’autre par un circuit intermédiaire constitué d’une inductance et/ou condensateur. Alimenté
par un réseau triphasé, le premier étage est un redresseur et le deuxième étage est un onduleur
de tension. La source d’alimentation triphasée est supposée symétrique avec une tension
imposée à amplitude et fréquence constantes. Le redresseur et le filtre de tension doivent être
dimensionnés convenablement afin de les associer à l’onduleur de tension alimentant la
MSAP.
La figure (3) Illustre le schéma synoptique d’une MSAP à vitesse variable et de son
alimentation.
Réseau MSAP
triphasé
Un Onduleur de tension triphasée dont les composants semi – conducteurs contrôlables sont
des transistors ou des thyristor GTO, est le cœur de l’organe de commande de la MSAP. Il
peut être considéré comme un amplificateur de puissance, et il est constitué de trois bras avec
deux interrupteurs pour chacun. Chaque interrupteur est monté en parallèle inverse avec une
diode de récupération. Pour assurer le continuité des courants alternatifs et éviter le court –
circuit de la source, les interrupteur K1 et K4, K2 et K5, K3 et K6 doivent être contrôlés de
manière complémentaire.
Le schéma structurel d’un onduleur triphasé est illustré par la figure (4) :
La MLI sinus triangle est réalisée par comparaison d’une onde modulante basse
fréquence (tension de référence) à une porteuse haute fréquence de forme triangulaire. Les
instants de commutation sont déterminés par les points des intersections entre la porteuse et la
modulante, figure (4). La fréquence des commutations des interrupteurs est fixée par la
porteuse. En triphasé, les trois références sinusoïdales sont déphasées de 2 / 3 à la
même fréquence f.
E/2
K1 K2 K3
VaN
0
VbN
VcN
Sa Sb Sc
MLI MLI MLI
Porteuse
ua
ub
uc
variable, il est nécessaire d’alimenter cette machine à fréquence variable. Pour éviter le «
décrochage » de la machine, il faut à tout instant que la pulsation des grandeurs statoriques
soit telle que =Ω ∗