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Objectif du TP:
On a étudié les principales caractéristiques techniques d’une pompe
centrifuge. On analysera les variations de la hauteur manométrique
totale ( H m), on analysera le couplage en série et en parallèle de deux
pompes centrifuges.
1/Remplie le tableau:
On apporte les modifications nécessaires sur l’installation pour faire
fonctionner les deux pompes en parallèle. Le débit est réglé grâce à la
vanne de réglage. On relève les différentes valeurs de pression de
refoulement (Pr) et d’aspiration (Pa) pour chaque pompe :
A- En série :
n(1 /min ) m3 Pa 1¿ Pr 1 ¿ Pa 2¿ Pr 2 ¿ H mt 1 H mt 2 H mt ( m)
Q( )
h
17.06 -0.28 0.68 0.23 1.04 11.25 9.72 20.97
12.93 -0.19 1.1 0.85 2.04 13.99 12.97 26.96
2984 8.55 -0.13 1.1.44 1.35 2.87 15.86 16.37 32.23
4.3 -0.10 1.65 1.65 3.4 17.93 17.93 35.86
0 -0.02 1.79 1.81 3.66 18.85 18.45 37.3
B- En parallèle
n(1 /min ) m3 Pa 1¿ Pr 1 ¿ Pa 2¿ Pr 2 ¿ H mt ( m)
Q( )
h
18.3 -0.14 1.35 -0.15 1.3 16.88
13.63 -0.12 1.52 -0.13 1.5 17.65
2984 9 -0.11 1.63 -0.12 1.63 18.14
4.54 -0.10 1.68 -0.09 1.66 18.24
0 -0.03 1.76 -0.04 1.75 18.25
P r−Pa V 2r −V 2a
H mt= + +∆Z
ρ.g 2g
Qv 4 Qv
V r= =
Sr πd r 2
Q v 4 Qv
V a= =
Sr πd a 2
m3
Q →( )
h
Q m3
→( )
3600 s
En série :
H mt = H mt 1 + H mt 2
En parallèle :
H mt = H mt 1 = H mt 2
Commentaires :
On peut dire que les valeurs expérimentales sont en accord avec la
théorie. L’erreur relative à la théorie est de l’ordre de 10 % pour
l’ensemble des mesures. On constate qu’a débit nul, la HMT
expérimentale (18.25 mCE) est inférieure à la HMT théorique 18.7
mCE. Cela se justifie par les pertes de charges du fluide dans les
canalisations. De plus, comme les pertes de charges dans chacun des
deux réseaux de pompes ne sont pas identiques, le réseau va s’auto
équilibrer pour rendre cette condition vraie. Cet auto équilibrage se
traduit au niveau du réseau par une modification des débits des pompes
que l’on remarque nettement pour des HMT proches de 18 mCE. On a
par exemple pour HMT≈18 mCE un débit théorique de 8 m3/h inférieur
au débit expérimental 5 m3/h.
Critique :
Le débit avec deux pompes en parallèle n’est jamais égal à la somme des
débits de chacune des pompes fonctionnant seule. Or, le graphique
montre que les débits obtenus (théorique et pratique) ne divergent plus
quand la hauteur manométrique chute en dessous 17.95 mCE. Cette
incohérence peut se justifier par les incertitudes des mesures pour de
forts débits.
Remarque :
On remarque que les caractéristiques H=f(Q) théorique et parallèle des
pompes en série sont très proches. En effet, l’ensemble des points
expérimentaux ont une erreur relative à la théorie inférieure à 10%, d’où
le fait que certains points expérimentaux sont invisibles sur le graphe.
Pour une vision plus claire des valeurs. Cependant, la comparaison des
valeurs expérimentales comme l’analyse du graphe confirme bien ce
résultat satisfaisant.
Critique :
Puisque les résultats obtenus tout au long de nos expériences ne sont pas
aberrants mais concorde plutôt bien avec la théorie, on peut déduire qu’il
n’y a pas eu phénomène de cavitation de la pompe. La cavitation de la
pompe n’est donc pas responsable du faible rendement de la pompe
comme on l’a supposé.
CONCLUSION :
Ce travail pratique nous a permis de caractériser des pompes centrifuges
installées sur un circuit fermé. On a pu préciser l’influence de
paramètres clés tels que la hauteur manométrique, Nous avons
expérimenté deux types de couplages de pompes (en série et en
parallèle) et juger expérimentalement de l’intérêt de ces modes de
fonctionnement. Notons qu’en pratique, au lieu de monter les pompes en
séries on utilise une pompe dite multicellulaire qui comporte plusieurs
roues montées sur le même arbre.