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Terminaux Telephoniques PDF
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1. Généralités................................................................................................. TE 7 610 - 2
2. Conception d’un poste téléphonique ................................................. — 2
2.1 Informations échangées entre l’autocommutateur et le terminal
téléphonique ................................................................................................ — 2
2.2 Conception par fonction.............................................................................. — 4
3. Spécifications ........................................................................................... — 8
3.1 Spécifications d’accès et de téléphonométrie........................................... — 8
3.2 Spécifications d’agrément .......................................................................... — 8
3.3 Spécifications d’environnement................................................................. — 9
3.4 Installation intérieure française .................................................................. — 9
4. Évolution du poste téléphonique ........................................................ — 9
4.1 Historique ..................................................................................................... — 9
4.2 Principales innovations ............................................................................... — 10
5. Impact des nouveaux services sur les terminaux........................... — 12
5.1 Nouveaux services ...................................................................................... — 12
5.2 Protocole et exploitation des informations par les terminaux ................ — 12
5.3 Évolution du logiciel.................................................................................... — 13
6. Les nouveaux postes de France Télécom ........................................... — 14
6.1 Le contexte du marché ................................................................................ — 14
6.2 Historique ..................................................................................................... — 14
6.3 Gamme France Télécom en 1999 ................................................................ — 14
6.4 Ergonomie.................................................................................................... — 15
7. Évolution des terminaux RNIS ............................................................. — 15
8. Conclusion ................................................................................................. — 16
Pour en savoir plus ........................................................................................... Doc. TE 7 610
e poste S63 est demeuré pendant prêt de vingt ans « le poste téléphonique ».
L Il offrait et offre toujours les fonctions nécessaires et suffisantes pour mettre
en relation deux abonnés et leur permettre de converser.
L’évolution de l’électronique et l’intégration ont, à partir des années quatre-
vingt, favorisé la naissance de nouveaux téléphones qui, dans un premier
temps, s’attachaient à faciliter l’établissement de la communication grâce à la
mise en œuvre d’un clavier, de la fonction bis, des mémoires et d’afficheurs indi-
quant le numéro composé. France Télécom et les différents industriels de la télé-
phonie se sont ensuite appliqués à améliorer la qualité des communications et à
réduire les coûts.
Depuis quelques années, l’objectif est de faire évoluer les services et les équi-
pements pour satisfaire le besoin affiché par la clientèle. La mobilité à l’extérieur
du domicile ou du bureau a favorisé le développement des répondeurs et du ser-
vice de transfert d’appel qui géraient l’absence, puis celui des portables. Pour ce
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1. Généralités Il faut rappeler que les postes sont étudiés pour garantir un fonc-
tionnement dans les diverses configurations de raccordement.
Les échanges d’informations avec les autocommutateurs et la
■ L’objet de la téléphonie étant d’assurer le transport de la parole à qualité de transmission offerts à l’usager doivent, notamment en
distance au moyen de signaux électriques, cette fonction est assu- toutes circonstances, respecter les données du plan de transmission
rée côté émetteur par transformation de l’énergie acoustique en et les recommandations du CCITT : les nouveaux postes électro-
énergie électrique et côté récepteur par transformation inverse. niques constituent donc, à cet égard, un progrès déterminant facilité
Cette double transformation est le premier rôle du poste télépho- par l’utilisation de nouveaux composants de plus en plus conformes
nique (tableau 1). aux normes internationales (ETSI) y compris pour les environne-
ments électriques et radioélectriques.
■ Le poste téléphonique doit donc se comporter comme un émet-
teur adapté à la ligne de transmission au départ et comme un récep-
teur également adapté à la ligne de transmission à l’arrivée. C’est le
deuxième rôle du poste téléphonique (tableau 1). 2. Conception d’un poste
■ Enfin, pour établir une liaison entre deux postes téléphoniques, il
est nécessaire qu’un certain nombre d’informations de signalisation
téléphonique
soient échangées entre le poste de départ et l’autocommutateur de
rattachement, de même qu’entre l’autocommutateur et le poste
d’arrivée. Les organes de signalisation du poste permettent d’assu-
rer ces échanges, troisième rôle du poste téléphonique (tableau 1).
2.1 Informations échangées
entre l’autocommutateur
■ Dans cet article seront étudiés successivement : et le terminal téléphonique
— les organes transformateurs d’énergie : les transducteurs,
— les organes d’adaptation à la ligne de transmission,
— les organes de signalisation. L’établissement d’une communication téléphonique se décom-
pose en deux phases :
— la phase dite de signalisation, qui consiste à établir les con-
nexions entre deux abonnés ;
Tableau 1 – Fonctions de base du poste téléphonique — la phase de conversation proprement dite.
Rôle Organe Fonction réalisée La figure 1 donne l’exemple d’un abonné A qui veut entrer en
communication avec un abonné B.
Émetteur Transformer énergie
microphone acoustique en énergie
premier électrique
2.1.1 Phase de signalisation
Récepteur : écouteur Transformer énergie électrique
ou haut-parleur en énergie acoustique
2.1.1.1 Prise de ligne
deuxième Circuit S’adapter à la ligne
de transmission de transmission L’abonné A décroche son combiné : c’est la prise de ligne. Le poste
Crochet Signaler un changement d’état est en permanence alimenté par une tension continue (fournie par le
commutateur au commutateur commutateur) d’une valeur moyenne de 48 V. Le décrochage du
ou prise de ligne de rattachement (décrochage combiné provoque la fermeture du contact CC (crochet commuta-
sans décrocher ou raccrochage du combiné) teur, figure 4) et établit une boucle de courant continu.
troisième
Clavier Exprimer au commutateur le Le central téléphonique détecte ce courant continu et, par consé-
de numérotation numéro de son correspondant quent, enregistre le décrochage de l’abonné A ; il émet ensuite la
Dispositif Signaler au demandé tonalité d’invitation à numéroter vers le demandeur.
de réception d’appel qu’un appel lui est destiné
2.1.1.2 Numérotation
L’abonné A compose le numéro de son correspondant à l’aide de
son clavier. La numérotation émise vers le central téléphonique se
Sigles utilisés
fait la plupart du temps sous forme de fréquences vocales. Ce type
de numérotation a progressivement remplacé la numérotation dite
DTMF Dual Tone Multi Frequency signalling. décimale qu’utilise les postes à cadran type S63.
OSI Open System Interconnection « Modèle
d’architecture ». ■ Principe de numérotation par fréquences vocales (DTMF)
GSM Global System for Mobile communication. Ce type de numérotation (figure 2) est apparu en France à la fin
PABX Private Automatic Branch eXchange (autocommutateur des années soixante et s’est généralisé avec le développement des
d’entreprise). postes à clavier.
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Envoi de la tonalité
Réception de l'invitation Invitation à transmettre
à transmettre
Analyse et recherche
du numéro demandé
Mise en liaison
des deux correspondants
Basses 770 4 5 6
fréquences 852 7 8 9
941 * 0
Exemple : le chiffre 1 correspond à la combinaison de la Temps
fréquence basse 697 Hz et de la fréquence haute 1 209 t1 t2
t1 temps d'ouverture de ligne (66 ms en France)
Figure 2 – Codage des numéros du clavier téléphonique t2 temps de fermeture de ligne (33 ms en France)
Il y a autant d'ouvertures de la ligne que d'unités
dans le chiffre composé.
Chaque caractère est codé sous la forme d’un mélange de deux
fréquences (une fréquence haute et une fréquence basse). Les Figure 3 – Numérotation décimale : exemple pour l’envoi
valeurs de ces fréquences ont été choisies de manière que chaque du chiffre 3
combinaison comporte le minimum de risque de ressembler à la
décomposition de la voix.
Trois fréquences hautes et quatre fréquences basses offrent la 2.1.1.3 Sonnerie
possibilité de coder les 12 touches du clavier. En réalité, les termi-
naux peuvent générer une quatrième fréquence haute qui permet Lorsque l’abonné A a composé le numéro de son corres-
l’émission de quatre codes complémentaires « A, B, C, D » utilisés pondant B, le central téléphonique sur lequel l’abonné B est relié
comme acquittements pour les nouveaux services (§ 5.2). commande l’envoi du « signal de sonnerie » (figure 1). C’est, en
■ Principe de la numérotation décimale France, une tension alternative de fréquence 50 Hz et de valeur effi-
cace 80 V. Cette fréquence peut varier de 16 à 50 Hz selon les pays.
C’est le premier principe de numérotation qui a été utilisé avec
l’apparition des centraux automatiques. Cette numérotation se fait Pendant la phase d’appel de l’abonné B, le demandeur A reçoit la
par des ruptures du courant continu qui traverse le poste (figure 3) : tonalité de « retour d’appel ».
— une rupture (ouverture de ligne) correspond au chiffre 1 ;
— deux ruptures correspondent au chiffre 2 etc. ; Pendant la phase de sonnerie, la tension efficace de 80 V est
— dix ruptures correspondent au chiffre 0. superposée ou non à la tension continue d’alimentation de 48 V.
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Clavier
Combiné
Crochet
de commutation
CC
Condensateur
d'isolement
Circuit d'interface
Circuit de prise
Circuit de
de ligne
de ligne
transmission Circuit
Protection
audiofréquence de
Sonnerie
numérotation
Transducteur
électroacoustique
Aimant
2.1.1.4 Arrêt d’appel
Circuit
Le décrochage du combiné du poste de l’abonné B a pour consé- magnétique
quence de laisser passer dans le poste la composante alternative Timbre
plus la composante continue. Noyau
Enroulement
La détection de la valeur moyenne de ce courant par le central
téléphonique lui permet de repérer le décrochage de l’abonné
demandé B. Figure 5 – Principe de la sonnerie du S63
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A Récepteur
Circuit de sonnerie principal
C1 R1 4 3 A
D1
DZ2
Bobine
6 1 d'induction
B
C2 DZ1 Transducteur
électroacoustique 5 2 B
Récepteur
suppplémentaire
Figure 6 – Circuit de sonnerie d’un poste téléphonique
Figure 8 – Transformateur différentiel pour poste S63
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Boîtier Boîtier
métallique métallique
Électrode avant
Fermeture isolante
élastique Membrane
Boîte xxxxxx
isolante Poudre de charbon
(grenaille) Pièce
Borne polaire
de sortie Électrode arrière
xxxxxx Bobine mobile
Figure 11 – Microphone à charbon
Aimant
Nord Pièce polaire
permanent
Palette
B A
Figure 13 – Transducteur électrodynamique : principe
C de fonctionnement
Sud
Diaphragme acoustique
Rondelle
Figure 12 – Récepteur de type électromagnétique : principe métallique
de fonctionnement
Tissu
protecteur
Plaque métallique
d’une position d’équilibre. L’ensemble est disposé entre les bran- arrière
ches d’un aimant permanent en forme de fer à cheval : Tr Film électret
— l’extrémité A de cette palette est fixe et constitue un axe de métallisé
pivotement ;
— l’extrémité B est libre et se trouve disposée dans l’entrefer de Rondelle
l’aimant. isolante
Parcouru par le courant électrique, le bobinage donne naissance à
un champ magnétique d’induction variable qui polarise la palette Boîtier Carcasse
métallique plastique
selon la même loi de variation. L’extrémité libre de la palette se
trouve donc polarisée tantôt positivement, tantôt négativement. Elle
Figure 14 – Microphone à électret
est en conséquence soumise à des forces d’attraction et de répul-
sion de la part des pôles nord et sud de l’aimant suivant les varia-
tions du courant électrique. Son mouvement est transmis par
l’intermédiaire d’une tige BC au sommet d’un diaphragme acous- ● Efficacité :
tique de forme conique. Ce mouvement restitue la conversation — pour une utilisation en écouteur, elle est donnée à 1 kHz ; elle
téléphonique initiale. est comprise entre 100 et 130 dB pour 1 V (0 dB = 2 · 10−5 Pa) ;
— pour une utilisation en microphone, elle est définie par rapport
2.2.6.3 Transducteurs pour postes téléphoniques à 1 V/µbar ; elle est généralement comprise entre − 80 et − 70 dB par
électroniques V/µbar (0 dB = 1 V/µbar, 1 µbar = 0,1 Pa).
Plus appropriés aux processus industriels, les transducteurs de ● Impédance : module à 1 kHz : entre 150 et 800 Ω .
types électrodynamique, électret ou piezoélectrique sont
aujourd’hui utilisés au détriment du microphone à charbon et de 2.2.6.3.2 Microphone à électret
l’écouteur électromagnétique.
Ce microphone (figure 14) se compose d’une membrane circu-
laire, type Teflon FEP, métallisée sur une des faces et chargée électri-
2.2.6.3.1 Microphone et écouteur électrodynamique quement (épaisseur comprise entre 10 et 15 µm), pincée entre une
■ Le principe du fonctionnement d’un transducteur électrodyna- rondelle isolante et une rondelle métallique conductrice, reliée au
mique (figure 13) repose sur la création d’une force électromotrice boîtier métallique. Cette partie constitue une des électrodes du
dans un conducteur qui se déplace dans un champ magnétique. Ce microphone, l’autre étant composée d’une plaque métallique direc-
principe étant réversible, les capsules électrodynamiques seront uti- tement reliée à la grille du transistor à effet de champ Tr.
lisées indifféremment en microphone ou en écouteur. Le champ électrique ainsi créé entre les deux électrodes produit
Le champ magnétique est créé au moyen d’un aimant permanent, une différence de potentiel directement proportionnelle à la dis-
et des pièces polaires, renfermant le circuit magnétique. tance interélectrode et, donc, à la pression acoustique ayant engen-
drée une variation de distance.
■ La membrane fixée sur sa périphérie à la carcasse en plastique
est mue par la bobine mobile baignant dans l’entrefer. ■ Un transistor à effet de champ Tr est directement intégré dans le
boîtier de manière à diminuer l’impédance du microphone à électret
■ Les deux principales caractéristiques d’une capsule électrody- d’environ 100 M Ω à 100 Hz, à une impédance comprise entre 1 et
namique sont les suivantes : 10 k Ω . Une alimentation extérieure est donc nécessaire (comprise
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Intensité du courant
dans la ligne (mA)
Support conducteur
Pastille
piézoélectrique
Carcasse plastique
60 60
Boîtier métallique
50
45
42
Figure 15 – Transducteur piézoélectrique
26
entre 2 et 10 V), à travers une résistance de charge R (supérieure à
1 k Ω ). 20
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5 6 5 6
Câblage 1 Bleu
7 8 7 8 côté poste
2 Jaune
3 Blanc Dispositif
8 fils antitintement
Entrée de poste : Câblage intérieur Autre prise 4 Sonnerie
prise n° 1 5 11
a principe 17
6
7
Sur plot 1 (ou 5)
de la 1re prise 8 Électronique
2,2 µF Fiches Cordon du poste
Sur plot 3
liaison 5-11 et strap 11-17 réservé sur les postes d'ancienne
20 kΩ
Sur plot 5 (ou 1) technologie à la mise en série d'une sonnerie supplémentaire.
Sur les postes électroniques, l'association des sonneries
supplémentaires ne peut s'opérer qu'en parallèle, d'où la
En l'absence de terminal raccordé à l'installation, ce module permet suppression du strap 11-17.
de procéder aux essais de la ligne (essais et mesures à distance).
Plot Signal
b module d'essai à placer sur les plots de la 1re prise 1 Fil de ligne B
de l'installation : 2 Antitintement 1re ligne
– plots 1, 3, 5 pour la 1re ligne, (1, 3, 5, 2)
– plots 8, 6, 4 pour la 2e ligne 3 Fil de ligne A
4 Inutilisé avec les postes électroniques
5 Inutilisé avec les postes électroniques
Figure 17 – Câblage des prises 6 Fil de ligne A
2e ligne
7 Antitintement (8, 6, 4, 7)
8 Fil de ligne B
3.3 Spécifications d’environnement Figure 18 – Câblage de la fiche 8 plots
3.4 Installation intérieure française Un adaptateur à la prise 8 plots permet d’extraire les plots asso-
ciés aux 2 lignes (4 plots par ligne).
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4.2.1 Répondeurs
minal opère, lors de son initialisation, un contrôle des zones utili-
Le marché des téléphones-répondeurs a connu un développe- sables.
ment rapide au début des années 90. ● Les répondeurs « numériques » présentent d’énormes avanta-
ges vis-à-vis des solutions à bandes magnétiques :
■ Les premiers modèles utilisaient comme support d’enregistre-
— réduction du coût ;
ment des cassettes à ruban magnétique. Les limites de cette
— amélioration de la fiabilité du fait de l’absence d’organe méca-
technologie proviennent des ensembles mécaniques complexes et
nique ;
coûteux qui souvent la rendent peu fiable. Les différentes opéra-
— compacité, amélioration de l’esthétique ;
tions de lecture et d’écriture des annonces et messages sont mal
perçues par les utilisateurs qui les jugent trop lentes. — suppression des temps d’attente de rebobinage ;
— facilité d’écoute et d’effacement sélectif des messages.
Le tableau 2 résume les opérations nécessaires au traitement
d’un appel. ■ Certains fabricants de terminaux font appel à des solutions stan-
dard qui sont vendues sous forme de « kit » et qu’il est facile
d’interfacer dans des architectures classiques de terminaux
(figure 19), en se connectant sur le bus interne. Ces sous-ensembles
Tableau 2 – Opérations nécessaires au traitement comportent évidemment l’ensemble du logiciel de traitement de la
d’un appel d’un téléphone-répondeur à cassettes fonction répondeur :
— compression/décompression du débit ;
Opération Traitement — analyse des signaux DTMF pour la réception des commandes
à distance ;
lecture de l’annonce avance lente — analyse des tonalités (faux appel pour le raccrochage).
avance rapide et recherche
de la fin du dernier message
enregistrement du message avance lente 4.2.2 Terminaux sans fil
« marquage » de la fin
de message
retour rapide en début de bande Le principe des terminaux sans fil consiste à déporter, via des
liaisons radio, les interfaces de commande (clavier) et de communi-
cation (écouteur, sonnerie, microphone) d’un terminal, sur un com-
biné mobile compact alimenté par batterie. La partie fixe, souvent
■ Les progrès accomplis dans le domaine de l’intégration de appelée base, assure les fonctions d’interface vers le réseau de télé-
mémoires à grande capacité sont à l’origine de la conception des communication.
répondeurs-enregistreurs numériques qui ont depuis tendance Plusieurs types de liaisons radio existent aujourd’hui ; elles cor-
à supplanter les machines à cassettes. respondent à des normes. En France, deux d’entre elles sont princi-
● Ces répondeurs mettent en œuvre des processeurs de traite- palement utilisées :
ment du signal qui, grâce à un algorithme de compression de la — CT0 (Cordless Téléphone 0) ;
parole, permettent de stocker plus de 10 minutes de parole sur une — DECT (Digital Européen Cordless Téléphone).
mémoire de 4 Mbits. Nota : il existe une norme CT1 principalement utilisée en Allemagne.
Le processeur réalise une compression de débit à environ 7 kbit/s
et détecte les silences afin d’optimiser le temps d’enregistrement 4.2.2.1 Technologie CT0
(compression des « blancs »). L’évolution quasi permanente des
algorithmes de traitement du signal contribue à limiter l’altération La technologie CT0 utilise la modulation de fréquence dans la
de qualité due à la réduction de débit. Si, aujourd’hui, une dégrada- bande des 26 MHz et 41 MHz. Ces liaisons transportent les signaux
tion est encore audible pour les débits voisins de 7 kbit/s, elle est à de parole, mais aussi les commandes nécessaires à la signalisation
peine perceptible pour un codage à 9 kbit/s. (activation de la sonnerie, prise de ligne, numérotation...).
Le stockage de l’information se fait, soit dans des mémoires vives La partie réception est conçue suivant le même principe qu’un
(RAM, Random Access Memory), soit dans des mémoires program- récepteur radiophonique et comporte un double changement de fré-
mables (flash-EEPROM Electrical Erasable Programmable Read quence (10,7 MHz et 455 kHz).
Only Memory). Ces dernières assurent une sauvegarde des informa- ■ La figure 20 donne le synoptique d’un combiné. La partie fixe
tions en l’absence de toute alimentation. « base » est conçue suivant la même architecture et échange ses
Dans les deux cas, il s’agit de mémoires « audio » qui présentent informations avec le circuit de transmission qui lui-même assure
des zones défectueuses et ne peuvent être utilisées pour stocker des l’interface avec le réseau de télécommunication. On notera que,
données informatiques. Pour s’affranchir de cette contrainte, le ter- pour chaque élément (base et combiné), l’émetteur et le récepteur
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Émetteur
Amplificateur multiplieur
d'émission de fréquence Duplexeur Combiné
modulation
Microphone F1 1 2 12 24
Récepteur
Synthétiseur changement
3 de fréquence
démodulation F8 1 2 12 21 24
2
1
Sonnerie
Quartz ou
Oscillateur Amplificateur
de
Microcontrôleur réception Base
■ Les bandes de fréquences allouées pour ces terminaux sont divi- 1,88 à 1,90 GHz ;
sées en canaux. Pour la France, 15 canaux sont définis, chaque canal
la largeur d’un canal est : 1,728 MHz.
précisant un couple de fréquences :
1er canal : 26,3125 et 41,3125 MHz ■ Le protocole d’échange met en œuvre la notion de multitrame et
se compose de 4 niveaux calqués sur le modèle OSI (Open System
15e canal : 26,4875 et 41,4875 MHz Interconnection) :
— niveau 1 (OSI) : couche physique ;
■ Au début des années 90, la plupart des terminaux commercialisés
étaient des « monocanal », c’est-à-dire que, par construction, ils ne — niveau intermédiaire : couche « Medium Access Control » ;
pouvaient fonctionner que sur un seul canal. Aujourd’hui, ceux que — niveau 2 (OSI) : couche liaison de données ;
l’on trouve sur le marché sont des multicanaux. — niveau 3 (OSI) : couche réseau.
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4.2.2.3 Évolutions Top Message est le service de messagerie centralisée que France
Télécom propose à ses abonnés. Il offre au niveau du réseau les
Des études et des développements de terminaux sont actuelle- fonctionnalités d’un répondeur, et informe le titulaire de la boîte
ment en cours ; ils visent notamment à assurer une compatibilité vocale d’un dépôt de message.
« fixe-mobile ». Certains constructeurs vont introduire sur le marché Cette notification peut se faire en direct par l’émission d’un mes-
des terminaux « bimodes » qui, en intégrant les deux protocoles sage de données vers le terminal téléphonique de l’abonné ou de
GSM et DECT, pourront être utilisés dans la rue et au domicile. façon différée. Dans ce dernier cas, l’abonné est avisé de la présence
de messages, grâce à une tonalité spécifique qu’il perçoit lorsqu’il
décroche son terminal.
Réseau
5.2 Protocole et exploitation
des informations par les terminaux
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Valeur du paramètre
Type du paramètre Longueur Date (30 31 30 31 31 Type du Longueur
Checksum
Date (01) du paramètre 39 34 35) paramètre du paramètre
Date (08) « 01 janvier 19 h 45 » N° (02) N° (0A)
Chaque paramètre comprend trois champs (type, longueur, valeur) codés sur 1 ou plusieurs octet(s) en hexadécimal
Exemple :
– pour la date
le type est codé à (01) par définition
– la longueur est égale à (08) car il y a 8 éléments à transmettre (JJ MM hh mm)
– la valeur est composée de la date, par exemple 01/01 19 h 45
3
Alimentation
auxiliaire
Figure 25 – Interface de réception des données 1 signal d'appel à 440 Hz informant l'abonné
2 signal bi-fréquence (2 130 Hz et 2 750 Hz) informant le terminal
sage. Le protocole ne prévoit pas de message d’acquittement ni de 3 réponse du terminal (signal DTMF « D »)
rediffusion ; seul un checksum transmis en fin de message permet 4 message d'identification transmis en V 23
au terminal de contrôler la cohérence des informations.
Lorsqu’un terminal équipé de cette fonction (récepteur V23) reçoit Figure 26 – Réception de l’identité en phase de conversation
le signal de réveil, il abaisse son impédance afin de favoriser l’adap-
tation de la ligne, traite les informations utiles, vérifie la cohérence
de ces informations et affiche le numéro.
même manière, il ne doit pas détecter à tort cette information dans
Les terminaux peuvent exploiter les informations reçues différem- les signaux de parole émis par le combiné ou reçus du correspon-
ment, selon les options retenues par le constructeur : enregistre- dant.
ment de l’appel dans un journal, mise à l’heure de l’horloge...
Il est recommandé que le terminal ne sonne pas lors de la récep-
tion du signal de réveil, afin de ne pas déranger l’abonné lors de la
réception d’une notification de dépôt de message qui peut se pro- 5.3 Évolution du logiciel
duire à n’importe quel moment, y compris la nuit.
La figure 25 donne un schéma de l’interface de réception de don-
nées.
Les efforts accomplis ces dernières années en terme d’intégration
■ En phase de conversation, les informations transmises sont ont portés leurs fruits et il existe aujourd’hui, au catalogue des prin-
identiques. Le terminal étant déjà activé, le réseau ne transmet pas cipaux fournisseurs, un ensemble de composants adaptés au déve-
de signal de réveil. Il vérifie cependant que le poste téléphonique loppement des différents types de terminaux.
dispose des moyens nécessaires pour traiter l’information. Celui-ci
doit, dans ce cas, émettre le code « D » en DTMF. La mise en œuvre de nouveaux services a peu d’influence sur
l’architecture hardware des terminaux. Par contre, elle favorise le
La figure 26 illustre l’échange entre réseau et terminal. développement de nouvelles fonctionnalités et entraîne des déve-
La principale difficulté pour le terminal consiste à distinguer, dans loppements logiciels importants qui constituent la majeure partie du
le flux de parole, le signal 2 annonçant l’arrivée d’un message. De la travail des développeurs.
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Domaine Domaine
privé public
Réseau
R S T U V téléphonique
Interfaces commuté
Connexion
Terminal circuits
Adaptateur
existant
Connexion Transpac
PABX TNR TL TC
paquets
Terminal
RNIS
Commande Réseau
CCITT 7
Ligne numérique
d'abonné
Commutateur
d'abonnés
— TNR - G qui offrent, en plus de l’accès S, deux interfaces analo- 7.3 Conclusion
giques « Z » sur lesquelles peuvent être raccordés tous types de ter-
minaux.
Les nouveaux développements réalisés au niveau des TNR-G et
■ Les installations de petite et moyenne capacités sont rac- des terminaux RNIS/DECT devraient permettre de relancer le mar-
cordées au réseau par des accès de base dont le nombre peut avoi- ché et de toucher la clientèle SOHO et résidentielle qui recherche
siner jusqu’à 6 ou 8 accès (interface T) et sont équipées d’un petit une solution adaptée en terme de téléphonie et d’accès rapide à
PABX. Internet.
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