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LE

CONTREVENTEMENT

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Introduction…………………………………………………………………p4

Chapitre I : les systèmes de contreventement

I- Le contreventement par voiles :…………………………………………p6

II- Le contreventement par portiques :…………………………………...p6

III - Le contreventement par noyaux :…………………………………....p7

Chapitre II : le contreventement par voiles

I - Définition :……………………………………………………………….p8

II- Les types de contreventement par voiles :…………………………….p9

III - Contreventement par éléments ne présentant pas de rigidité à la


torsion :
1- Contreventement par refends parallèles (une seul direction) :………p10
1-1 Modélisation du problème :…………………………………………...p10
2-1 Etude de cas :…………………………………………………………...p11
3-1 Recherche de centre de flexion:……………………………………...p12

4-1- Répartition de l’effort extérieur entre les différents refends ……...p16


5-1 Distribution des contraintes normales :…………………………….....p17
2- Contreventement dans les deux directions :……………………………p19
1-2 Répartition des efforts :………………………………………………...p19
2-2Quelque cas particuliers :………………………………………………p23
IV- Méthode pratique de calcul……………………………………………p24
1- Détermination du centre de torsion ……………………………………p24

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2- Effort repris par chaque poteau ………………………………………..p25

1-2 Effort engendrées par translation …………………………………….p25

2-2 Effort engendrées par la rotation :…………………………………....p26

Chapitre III : Contreventement par noyaux

I – Définition …………………………………………………………….....p28
II- Rigidité de torsion :…………………………………………………. p29
1- Section ouverte…………………………………………………………..p29
2- Section fermée à parois minces :………………………………………..p30

3- Section rectangulaire……………………………………………………p31

4- Etude d’un cylindre……………………………………………………...p31

III - Centre de flexion et répartition des efforts : ………………………..p33


Chapitre IV : Contreventement par portique

I- Définition :………………………………………………………………..p36
II – Types de portiques :……………………………………………………p36
1- Classification selon le type de nœud :…………………………………...p36

2- Classification selon la composition ……………………………………..p37

1-2 Portiques simples ………………………………………………………p37

2-2 Portiques multiples ……………………………………………….........p37

III- Distribution des efforts horizontaux :………………………………...p39

1- Décomposition d’un bâtiment en plusieurs portiques élémentaires …p39

2- les efforts repris par chaque portique élémentaire ……………………p39

IV- La position du centre de torsion :…………………………………….p40

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V- Les sollicitations dans les portiques :…………………………………..p41

1- Poteaux :………………………………………………………………….p41

2- Poutres :…………………………………………………………………..p41

1-2 Méthodes exactes :……………………………………………………..p42

2-2 Méthodes approchées :………………………………………………...p42

VI – Etudes des portiques en acier :………………………………………p42

1- Utilisation des portiques en aciers :…………………………………….p42

2- Palées de triangulation :………………………………………………...p44

3- Une structure auto contreventée :……………………………………...p47

Bibliographie……………………………………………………………….p49

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La forme des bâtiments est l'élément le plus important car elle peut éviter des
désordres graves voir la ruine totale de l'ouvrage même si les règles de calcul
( NV65 ou RPS 2000 , etc ) ont été respectées.
La forme devrait être aussi simple, symétrique et régulière que possible pour
éviter des contraintes dues à la torsion qui reste bien souvent un facteur majeur
de ruine. Il est souhaitable que les variations de rigidité soient progressives en
plan et en élévation.
Les bâtiments en forme de L entraînent des concentrations de contraintes
locales dans les angles qui peuvent être très néfastes.
La position du centre de gravité devrait être la plus bas possible avec une
distribution uniforme des masses.

Le choix du système porteur et de sa disposition ; un choix judicieux va


permettre de minimiser les coûts de la protection parasismique qui pour un
ouvrage neuf ne devrait pas excéder 5% du prix du gros œuvre.

Celui qui fait le plus de victimes dans le monde reste encore l'ossature
poteaux poutres en béton armé avec un remplissage en maçonnerie de briques ou
de parpaings. Sa fragilité est accrue surtout quand le ferraillage est insuffisant,
quand le rez-de-chaussée est transparent pour installer des petits commerces et
quand il n'y a pas de noyau de contreventement. C'est malheureusement le plus
répandu car très économique, on le rencontre fréquemment en Algérie, au
Maroc, en Turquie, en Espagne, au Portugal, en Inde et même en France…

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Structure à ossature poteaux poutres


avec remplissage en maçonnerie.
Cisaillement des poteaux du rez-de-chaussée
transparent et effondrement en mille-feuilles.

Le contreventement permet d'assurer une stabilité horizontale et verticale de la


structure sous l’action d’efforts horizontaux à savoir séisme, vent, etc.

Ca nous amène à se poser des questions sur les systèmes de contreventement,


leur composition, leurs méthodes de calcul, etc.

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Le contreventement d’une construction est constitué de l’ensemble des


éléments structuraux qui concourent à sa résistance aux actions autres que
gravitaires, principalement horizontales telles que le vent, les séismes, la
poussée des terres.

Le contreventement peut être réalisé par :

 Voiles
 Noyaux
 Portiques

I- Le contreventement par voiles :

Il est généralement très rigide ce qui présente l’avantage de limiter à des


valeurs très petites les déformations imposées aux éléments non structuraux
(remplissages, cloisons, fenêtres,….).

Fig 1 : Coupe transversal d’un bâtiment avec voiles en façade

II- Le contreventement par portiques :

Il est beaucoup plus souple que le contreventement par voile, il impose donc
des déformations importantes aux éléments non structuraux, ce qui peut
compromettre leur tenue, par contre, il a une meilleure ductilité et il conduit à
des efforts sismiques plus faibles.

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Fig 2 : Portique à deux étages

III - Le contreventement par noyaux :

Il est souvent utilisé pour les immeubles de grande hauteur. Les noyaux qui
correspondent aux cages d’escaliers ou d’ascenseurs peuvent être combinés avec
des éléments de contreventement situé en façade.

Cage d’escaliers

Fig 3 : Coupe transversal d’un bâtiment comportant une cage d’escalier

Les systèmes de contreventement doivent être conçus pour résister, non


seulement aux efforts horizontaux, mais aussi aux moments de torsion qui sont
dus à :

 Les excentricités « théoriques », c'est-à-dire les écarts entre centre


d’inertie et le centre de torsion aux différents niveaux du bâtiment
 Les excentricités « accidentelles » résultant, par exemple, de la
dégradation de certaines raideurs pour les éléments dont le comportement
devient inélastique ou d’une distribution particulière de surcharges.
 Les déphasages dans l’excitation sur l’étendue de la fondation du bâtiment
pour les ondes sismiques dont la longueur d’ondes sont comparables aux
dimensions de la fondation.

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I - Définition :
Vus en plan, les murs en béton ont la plupart du temps une géométrie basée
sur des assemblages de panneaux rectilignes. Par exemple, un mur en forme de
L (en plan) est constitué de deux panneaux rectilignes solidaires au niveau de
l'arête du L.
Généralement, un voile est fondé en pied de bâtiment et monte verticalement
dans le bâtiment, avec éventuellement des changements de section à certains
niveaux.
Les cas de chargements possibles sont :
 Compression sans flexion
 Une charge verticale dans le plan du voile en plus de l’action du vent
perpendiculaire à sa surface (flexion verticale, flexion horizontal).
Les refends pleins transmettent également les charges verticales aux
fondations. Dans la pratique, compte tenu de l’hypothèse d’élasticité linéaire, les
différents effet de flexion, torsion, compression sont étudiés séparément.
L’effet des charges verticales est généralement estimé d’une manière simple
.les résultats ainsi obtenus sont suffisamment proches de la réalité et un calcul
plus fin, tenant compte des différentes phases de la construction (fluage ,retrait),
ne s’impose qu’au niveau de l’exécution pour des structures exceptionnelles .
En ce qui concerne les sollicitation horizontales, le problème est le suivant :
connaissant les efforts extérieurs, déterminer leur répartition entre les différents
éléments de contreventement qui peuvent être étudiés comme des systèmes
isolés. Les contraintes sont obtenues par les formules habituelles de la résistance
de matériaux.

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II- Les types de contreventement par voiles :

Le contreventement par voiles peut être :

 Interne : refends internes, cage escaliers, noyau central

Fig 4 : Voiles intérieurs cages d’escalier , d’ascenseur, noyau central

 Externe : Voiles de façades ( Pignon )

a ) Voiles de pignon – coupe horizontal b) Contreventement en X

Fig 5

On peut considérer deux types de voiles

 Voiles simples rectangulaires (droit ou en I ) d’épaisseurs e et de hauteur


h

 Refends composés de plusieurs voiles simples en forme de T U L H Z


assemblé de façon à former un ensemble rigide.

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Fig 6 : Formes de voiles

 Remarque : la rigidité à la torsion augmente dans le sens de la flèche

III - Contreventement par éléments ne présentant pas de rigidité à


la torsion :
1- Contreventement par refends parallèles (une seule direction) :
1-1 Modélisation du problème : Deux refends internes

Py

a b

Fig 7 : a – Coupe longitudinal d’un bâtiment sous l’effet du vent, b – Coupe


transversal

Ce cas se rencontre fréquemment dans les bâtiments d’habitation d’une


dizaine étages. Le déplacement de l’ensemble est constitué d’une rotation et
d’une translation si la force extérieure w n’est pas appliqué à une demi distance
des 2 voiles. On peut négliger la rigidité à la torsion des voiles.

On peut modéliser le schéma de la figure7 et on se retrouve en présence d’une


poutre horizontale ( la façade ) sur deux appuis élastique ( les deux voiles ),
soumise à une charge répartie Py .

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Py

Façade

2 Refends parallèles
Fig 8 : Façade soumise à une charge uniforme de vent et appuyé sur deux
refends
2-1 Etude de cas :

b b

X
O

py

Fig 9 : Contreventement par refends parallèles

Soient n voiles parallèles d’inertie Ii .Chaque voile à son axe situé à une distance
donné par rapport à un repère O x y.

Soit l’abscisse xi l’abscisse de la force extérieure Py

Pour un effort PY parallèle à Oy, le déplacement du plancher en un point


donné peut se décomposer en une translation parallélle à Oy et une rotation
autour du point O.
On cherche la répartition des efforts crées par la charge horizontales py(z)
entre les différents refends.

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Py(z) : la charge horizontal P est dirigé dans la direction de Oy à un z donné


L’étude est menée en modèle continu avec les hypothèses particulières
suivantes :
 Les refends sont d’inertie constante et sont encastrés à la base dans un
fondation rigide ( Présence d’encastrement parfais).
 Les refends ne se déforment pas en distorsion. ???????
 La rigidité à la torsion pure les refends est négligeable.

Notation
Le bâtiment étant étudié dans la direction Y.
H
 ( z )   p( z )dz : effort tranchant à la cote z
z
vi (z ) : flèche du refend i
Ti (z ) : effort tranchant sollicitant le refend i
( EI )i : rigidité flexionnelle du refend i
i : implantation du refend i dans le système OXY

3-1 Recherche de centre de flexion:

Compte tenu des hypothèses, la relation déformation effort du i-éme refend est :

d 2 vi(z)
On a : EI *  M ( z) d 3 vi
dz 2 ( EI ) i * 3  Ti( z ) (1)
dM ( z ) dz
 T ( z)
dz

L’équilibre des efforts à la cote z s’écrit, avec les conventions de signes


adoptées :
Ti( z)   ( z)(2) Par projection sur OY
  T ( z)  b ( z)
i i (3) Pour les moments autour de OZ
L’hypothèse sur la rigidité des planchers se traduit par :
vi  V  i
(4)

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Y
tg ( θ) = V’/λi , θ est petit donc θ = V’/λi

V’
vi 
X
V
O

i
Fig 10 : translation + rotation du refend

La relation déformation – effort tranchant devient alors :

d 3 (V  i *  ) d 3V d 3
De ( 1) et (4) on obtient : EI  Ti ( z )  EI * (  i * )  Ti( z ) (5)
dz3 dz3 dz 3

On introduisant la relation (5) dans l’équation d’équilibre n° (2) on a :

d 3V d 3
Ti( z)   ( z)   EI * ( dz 3
 i *
dz 3
)  Ti( z )

d 3V d 3
dz 3
 ( EI )i  dz 3   ( EI )
i i   ( z )
(6)

On introduisant la relation (5) dans l’équation d’équilibre n° (3) on a :

d 3V d 3
3  i
 ( EI )i  3  i 2 ( EI )i  b ( z )
dz dz (7)
Si la résultante de la charge appliquée passe par le centre de flexion, l’effet de
torsion est négligé ceci implique :

  ( EI )
i
(8) i 0
On effectue un changement de variable par les paramètres suivant :

 i
 ( EI )i
 ( EI )i
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ri  i  
a  b 
En remplaçant ( 8) dans (6) :
d 3V
dz 3
 ( EI ) i   ( z )
(9)
En remplaçant ( 8) dans (7) :

d 3
3 
( ( EI )i * (ri   ) 2 )  (a   ) *  ( z )  b ( z )
ri = λi –α , dz

ri = λi parceque α = 0 suivant la relation n° (8)


d 3
dz 3
r i
2
( EI ) i  a ( z )   ( z )
(10 )
Lorsque la sollicitation extérieure est rapportée au centre de flexion, les
effets de la flexion et de la torsion peuvent être étudier indépendamment l’un de
l’autre.
Remarque : dans ce qui procède, les refends n’ont de rigidité que dans
le sens OY donc le centre de flexion n’est défini que par son abscisse.
Exemple d’application :
Un bâtiment est contreventé par trois refends parallèles suivant, le schéma ci
a 3e a 3e
3a  4a
après :   12 12  0,7a
8a 3e 2a 3e

Y 12 12

3a a
3a
e
3a

a
e
e
a
X
 2a (z)
Fig 11

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On effectuera une translation suivant OX de +0,7a et on étudiera les deux


systèmes suivants :
Y

(z) Fig 12 : Cas de la flexion seul

Et on aura à étudier la torsion seul (voir figure 12 ).

1.3a(z) X
Fig 13 : Cas de la torsion seul

4-1- Répartition de l’effort extérieur entre les différents refends :


1-4-1- Répartition des efforts horizontaux entre les voile"proportionnellement
aux inerties" :
Une autre conséquence de l'identité des déformées pour les voiles d'une même
file est que la répartition des efforts horizontaux externes entre les voiles d'un
bâtiment fléchi va se faire "proportionnellement aux inerties".

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Les guillemets sont là pour indiquer que les choses sont en pratique un peu
plus compliquées que cela, mais cette vision simplificatrice aide à fixer des
ordres de grandeurs lors de l'étude d'un bâtiment.
Imaginons par exemple deux voiles plans voisins, alignés et de même épaisseur,
l'un deux fois plus large que l'autre : le premier reprendra environ 8 fois plus
d'efforts que le second.

On suppose que l’axe OY coïncide avec le support du centre de flexion et que


par conséquent r i ( EI ) i  0

2-4-1 Effet de flexion :


d 3V
dz 3
 ( EI )i   ( z)
(9)
vi  V (Pas de torsion puisqu’on étudie dans un premier temps) :
d 3 vi Ti 1

dz 3 ( EI ) i (1)
De l’équation (1) et (9) on aura :

( EI ) i
Ti 1   ( z)
 ( EI ) i (11)

Donc, en flexion pure (sans torsion) les efforts tranchants sollicitant les
refends sont proportionnelles aux rigidités.
3-4-1 Effet de la torsion :
d 3
3  i
r 2 EI )i   ( z )
dz (10)
vi  ri (pas de flexion puisqu’on étudie la torsion seul dans un deuxième
temps)
d 3vi T2
3
 i
dz ( EI )i (1)
De l’équation (1) et (10) on aura :

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ri ( EI )i
Ti 2   (12)
 ri2 ( EI )i
Le couple de torsion ς est repris par la flexion des refends. d’où le nom de
torsion fléchie à ce type de sollicitation .On vérifie bien que la somme des
efforts tranchants provenant de la torsion fléchie est nulle puisque :
Avec l’hypothèse qu’on se trouve dans l’axe de centre de flexion on a :
r i ( EI ) i  0 Ti  Ti1  Ti2   Ti   Ti1

5-1 Distribution des contraintes normales :


Avec les conventions de signes adoptées, on définira le moment sollicitant le
refend i par :
H
M i    Ti ( z )dz
z (13)

Et le moment extérieur par :


H
m( z )    ( z )dz
z (14)
De même on posera :
H
B( z )    .dz
z
B est appelé le bi moment.

C’est le produit d’un moment par une longueur. Ses propriétés seront étudiées
ultérieurement, mais on peut dés maintenant le définir comme l’intégrale du
couple de torsion fléchie (couple de torsion repris en flexion c’est à dire
équilibré par des contraintes normales).

La loi de NAVIER-BERNOULLI de la section plane permet de calculer la


contrainte normale dans l’élément (i).
Mi y
i 
I i (15)

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- A partir de 15,16,17 on a :
- Contraintes dues à la flexion seule
H
y ( EI )i yEi
i     ( z )dz  m( z )
I i Z  ( EI )i  i
( EI )
- Contraintes dues à la torsion fléchie :

H
y ri ( EI )i yri Ei
i 
Ii Z  ri2 ( EI )i  ( z)dz   ri ( EI )i
2
B( z )

y yri
i   .m  .B
 i  i i
( I ) ( r 2
I )
On voit sur cette expression que la contrainte due à la flexion plane se
distribue suivant une loi linéaire alors que la contrainte de torsion fléchie est

proportionnelle au double de l’aire PGi d’où le mot « sectoriel »rencontré


dans tous les problèmes de flexion – torsion.

Fig 14 : Contrainte de flexion

Gi 

Fig 15 : Contrainte de torsion fléchie

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2- Contreventement dans les deux directions :


1-2 Répartition des efforts :
Pour simplifier, nous supposerons que tous les éléments de contreventement ont
leurs axes principaux parallèles aux axes OXY .les hypothèses précédentes sont
conservées :
 éléments d’inertie constante sur toute la hauteur, encastrés dans une
fondation rigide.
 Pas de déformation en distorsion et torsion négligée

Fig 16 : refends dans les deux directions

Xi .
Yi X

b y

Soient (EIX)iet (EIY)i les rigidités flexionnelles ,TXi et TYi les efforts tranchants,
vXi et vyi les déformées du i-éme élément de contreventement.
Les relations déformation- effort, s’écrivent par similitude avec (1):

d 3vxi Txi d 3v yi Tyi


  
dz 3 ( EI y )i (16) ; dz 3 ( EI x ) i (17)

Les relations d’équilibre s’écrivent :


T xi (z )  0  Projection sur OX

T yi ( z)   y  Projection sur OY

 ( T xi yi  yiTxi )  b y  Moment/O

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La compatibilité des déplacements (rigidité des planchers) s’exprime par :


v xi  Vx   yi
(18)

v yi  Vy  xi
(19)

A partir de (16) , (18) et la première équation d’équilibre on a :


d 3 vxi d3
  (EI )i * dz 3  Txi( z)  0  (-(EI)i * ( dz 3 (vxi  yi * )))  0
d 3Vx d 3
 3
dz
 ( EI y )i  dz 3  yi ( EI y )i  0
(20)
A partir de (17) , (19) et la deuxième équation d’équilibre on a :
d3
 3 (Vy  xi *  ) *  ( EI ) xi  y
dz

d 3V y d 3

dz 3  ( EI x ) i  dz 3  xi ( EI x ) i   y
(21)

A partir de (16) , (17) et la dernière équation d’équilibre , on a :


d 3V y d 3Vx d 3
3  xi
  ( EI x ) i  3   yi ( EI y ) i  3  (2 xi ( EI x ) i  2 yi ( EI y ) i )  b y
dz dz dz

si on fait un changement d’axes défini par la translation (,)


xi ( EI x )i
 ( EI ) xi


  ( EI
yi y )i
 ( EI ) yi
et on fait un changement de variables avec les paramètres suivant :

rxi  xi   ; ryi  yi  


  (b   ) y

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Ex   ( EI x )i ; Ey   ( EI y )i
E   (rxi2 ( EI x ) i  ryi2 ( EI y ) i )
Si la résultante de la charge appliquée passe par le centre de flexion, l’effet

de torsion est négligé ceci implique :   ( EI )


i i 0
d 3Vx
A partir de (20) et avec l’hypothèse précédente on a : 
dz 3
 ( EI ) yi  0 donc :
d 3V x
Ey *  0 (22)
dz 3
d 3V y
Ex *   y (23)
dz 3
d 3
 3 ( (rxi   ) 2 * ( EI ) xi   (ryi   ) 2 * ( EI ) yi )  
dz

d 3
 3 ( (rxi) 2 * ( EI ) xi   (ryi) 2 * ( EI ) yi )  
dz (24)

d 3
E 3  
dz (25)
ryi ( EI y ) i
Txi  .
 E (26)
A partir de (17) on a :

d 3Vyi d 3Vy d 3
Tyi  ( EI ) xi *  ( EI ) xi ( 3  3 * xi )
dz 3 dz dz
 y 
Tyi  ( EI ) xi * (  rxi * )
E * x E * w

( EI x ) i r ( EI ) xi
Tyi  . y  xi .
E * x E * w
(27)

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 Remarque : On constate que bien que la sollicitation soit parallèle à OY


les refends travaillent suivant OX : ils reprennent une partie du couple de
torsion.

Le cas de trois refends plans : les trois efforts se déterminent à partir des trois
équation de la statique.
On peut déterminer les efforts tranchants en écrivant l’équilibre des moments
successivement autour des points A, B, C.
2-2 Quelque cas particuliers :

Deux refends parallèles :

r1 r2

I1
I2


a
Fig 18
r2  a
T1  
r1  r2 (28)
r2  a
T1  
r1  r2 (29)
(r1I1  r2 I 2 )

On retrouve l’expression des réactions d’appuis d’une poutre sur deux appuis
simples.
Deux refends dans deux directions perpendiculaires :

Centre de
torsion
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Le système est instable.

En effet  yi y i xi (EI x )i ]  0
[ r 2
( EI )  r 2
(30 ) d’où  

IV- Méthode pratique de calcul :


1- Détermination du centre de torsion :
Soit la structure représenter dans la figure 17.
y
y
(2)
(2)(((kkdkkk (3)
xo
(1)
O
yo
x
P

e
Fig 19

Afin de simplifier l’étude, les refends rectangulaires dont un côté est nettement
plus grand que l’autre seront considérés comme linéaires. C'est-à-dire l’inertie
par rapport à leur propre centre de gravité sera :

b * h3
Ix  , Iy  0
12

Les refend en forme de profilés (refend 2) pourront être pris en considération,


soit en décomposant celui-ci en refends linéaire indépendants, soit dans on
ensemble.

 Remarque :Dans le cas ou le refend en U joue un rôle prépondérant, il


convient de le prendre dans l’ensemble et dont déduire les rigidités à la
flexion Ix et Iy par rapport à ces propres axes passant par son centre de
torsion .

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Les rigidités transversales Ixy des refends sont nulles, et de ce fait le centre de
torsion peut être considérées comme le centre de gravité des moments d’inerties
des refends.

Par rapport aux axes principaux (Ox) et (Oy) , on a :

n n

 Ixi * xi  Iyi* yi
x0  i 1
y0 i 1
(31)
 Ixi  yi

Avec : n c’est le nombre de refend, Ixi et Iyi , inerties du refend i par rapport à
un axe passant par le centre de gravité de celui-ci et parallèle respectivement aux
axes (Ox) et (Oy) de calcul.

Xi et yi sont les coordonnées du centre de gravité du refend i par rapport aux


axes de calcul.

 Remarque : Dans le cas ou on se retrouve aces des refends inclinés on les


remplace par deux refends fictifs perpendiculaires et donc parallèles aux
axes.

2- Effort repris par chaque poteau :

Comme on a vue dans les paragraphes précédents, on peut étudier la


translation à part et la torsion à part.

1-2 Effort engendrées par translation :

Tous les refends subissent le mêmes de déplacement horizontal et de ce fait


l’effort repris par chacun est proportionnelle à son inertie.

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En étudiant la translation seulement ,on ramène l’effort horizontal P au centre


de torsion C de coordonnées (xo,yo). y

P
Fig 20

P * Ixj
Un refend quelconque j reprend un effort : Ryj  n
(32)
 Ixi
i 1

Dans le cas ou l’effort P serait dirigé suivant l’axe (Ox) chaque refend
Px * Iyj
reprendrait un effort : Rxj  n
(33)
 Iyi
i 1

2-2 Effort engendrées par la rotation :

On va étudier l’effet de torsion à part. Le couple de torsion est égale au produit


de l’effort horizontal P par sa distance du centre de torsion.

Le déplacement de chaque refend est proportionnel à l’angle de rotation.

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L’effort repris par chaque refend j est :

Ryj  K *  * xj * Ixj
Rxj  K *  * xj * Iyj

D’après l’équilibre de l’ensemble on :  Ryi * xi   Rxi * yi  P * e (34)

En remplaçant (32 ) et (33 ) dans (34 ) on aura :


 K *  * xi 2
* Ixi   K *  * yi 2 * Iyi  P * e

P * e * xj * Ixj
Ryj 
 xi * Ixi   yi 2 * Iyi
2

(35)
P * e * yj * Iyj
Rxj 
 xi * Ixi   yi 2 * Iyi
2

 Remarque :

- L’effort que reprendra chaque refend sera une sommation de l’effort


engendré par translation et de l’effort engendré par rotation.

- Dans le cas ou les refends présentent des ouvertures, on utilise les même
méthodes déjà vue mais en substituant les refend réelles par les refends fictifs
( il y a aura des distinction entre des ouvertures faibles grades , une seul file,
plusieurs files).

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I – Définition :
Plus on s’éloigne des refends simples plus on se retrouve avec des éléments
présentant une résistance à la torsion importante ( la forme en L, en U, etc).
Généralement dans les bâtiments, les éléments qui présentent une résistance à
la torsion importante c’est les cages d’ascenseur et les cages d’escaliers.
Du fait de la torsion du bâtiment, chaque plancher d'étage subit une rotation
dans le plan horizontal, qui provoque la mise en flexion des voiles
(particulièrement des voiles périphériques) autour de la zone centrale du
bâtiment :

Fig 1
Lorsque ce voile est soumis à une torsion, ses panneaux constitutifs
fléchissent : le voile oppose ainsi une résistance propre à la torsion, due à la
flexion de ses panneaux constitutifs.
Cette résistance propre à la torsion est renforcée par le fait que les panneaux
du voile sont liaisonnés entre eux à leurs extrémités : ils s'appuient les uns sur
les autres dans leur mouvement de flexion.

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II- Rigidité à la torsion :


Dans les cas traités précédemment la rigidité à la torsion pure a été négligée.
Les éléments soumis à la torsion sont généralement circulaires ( axe pleins ou
tube à paroi minces ) dans les systèmes mécaniques et prismatiques dans le cas
des structures.
1- Section ouverte à paroi mince :
En fait, pour les contreventements à profil ouvert, elle a pour expression :
k 3
K Le
3 (1)
Avec :
L = longueur développée de la torsion
e = épaisseur
k= coefficient correcteur dépendant de la forme

k Type de profilé
1 Cornières
1.1 Fer en U et T
1.25 Double T

C  K * G ( la rigidité torsionnelle)
Mt
 ( angle de rotation avec Mt le moment de torsion)
C
max  G *  * e ( G : module d' élasticité transversal , max : contrainte de cisailleme nt max)

G est calculé à partir du coefficient de poisson υ et le module d’élasticité


longitudinal noté E .

L1

L2
L= L1+ L2

Fig 2 : Exemple de contreventement à profiler ouvert

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En première approximation, il est légitime de négliger la torsion pure des


éléments de contreventement à profil ouvert et ce, d’autant plus que le bâtiment
est bas. Pratiquement on pourra toujours négliger la rigidité torrentielle des
profils ouverts devant celle des profils fermés.

2- Section fermée à parois minces :

Les contraintes sont tangentielles aux contours internes et externes et les


hypothèses sont :

- e est faible devant les dimensions de la section

- La distribution des contraintes est uniforme dans une section donnée

On sait que la rigidité à la torsion pure d’un profil fermé unicellulaire est donnée
par la formule de Bredt-Leduc :

Mt Mt ds
 
4* S2 *G e
ds 
4* S2 *e*G
Mt 4 * S2 * G
on peut mettre cette équation sous la forme :   avec C  et on a C = K*G
C ds
e

2 e(s)
K
ds
 e (2)
 double de l’aire formé par la ligne moyenne.
Dans le cas ou l’épaisseur e est constante et l la longueur du contour on a :
Mt * l 4 * S2 * e
 avec K  (3)
4* S2 *G *e l

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3- Section rectangulaire : B

A A

Mt h B Fig 3
A   : dépend du rapport
 *h*b 2
b
Mt Mt h
B   ou C  C1 * h * b3 * G et K  C1 * h * b3 C1 dépend de
 *h*b 3 3
C1 * h * b * G b

Quelques valeurs de α , C1 et β sont données dans le tableau ci-dessous :

h/b 1 1.5 2 3 4 ∞
α 0.208 0.231 0.246 0.267 0.282 0.333
C1 0.141 0.196 0.229 0.263 0.281 0.333
β 0.208 0.270 0.309 0.354 0.379 0.449

Dans la section carrée on se retrouve avec :


3 * Mt
 3
avec C  1/3 * h * b3 * G d' ou K  1/3 * h * b3 (4 )
h*b *G
4- Etude d’un cylindre :
 Les hypothèses suivantes :
 Le matériau est homogène, isotrope et élastique.
 Les sections planes restent planes après déformations.
 Les rayons tracés dan une section restent rectiligne après
déformation.
 Les déformations sont petites.
 Les déformations sont proportionnelles aux contraintes.
Soit une éprouvette de section circulaire de rayon R et de longueur l
sollicité en torsion on découpe dans celle-ci un cylindre coaxiale de rayon r < R
et de longueur dx.

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Fig 4

On note par α l’angle de rotation de la section passant par l’axe de symétrie de


l’éprouvette et dα l’angle de rotation par rapport au l’axe de symétrie de cylindre
(de rayon r et de longueur dx).
Si γ l’angle de cisaillement et ε la contrainte de cisaillement qui est
proportionnelle à γ :

  G. (5)
d
Lorsque on pose :  
dx

Donc :   G.r.
Avec G le module d’élasticité transversale.
On appliquant le principe d’équivalence on a :

dM t  rGds (6 )
Donc à partir de l’équation 6 :

M t   Gr 2ds  G  r 2 ds
s S
Par conséquent :

M t  GI P (7)

R 4
Avec I p  (moment d’inertie polaire)
2

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MtR
On a donc de l’équation 7 : G
Mt
et  max 
 .I p Ip
La torsion pure telle qu’elle a été définie se rencontre rarement dans les
structures du Génie Civil mais on rencontre assez fréquemment des pièces
soumises à la fois à la flexion et à la torsion. Ceci produit chaque fois qu’une
charge concentrée agissant sur la structure.

III - Centre de flexion et répartition des efforts :

Comme précédemment, nous supposerons les divers éléments de section


constante et encastrés rigidement au niveau des fondations (z=0). Les
déformations par la distorsion ne seront pas prises en compte.

Pour simplifier, nous supposerons que les axes principaux d’inertie sont tous
parallèles entre eux et parallèles a OXY.
Txj
y

λyi
Tyi

τy

λxi
Fig 5
 Remarque : on aura à suivre les mêmes étapes déjà vue dans la
répartition des efforts dans le cas de refend dans les deux directions
mais la différence c’est qu’on doit ajouter la rigidité torsionnelle
(G*K) en plus de la rigidité flexionnelle (E*I).

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Les relations déformations – efforts s’écrivent :


d 3vxi d 3 v yi dvi
( EI y )i  Txi (8) ; ( EI )
x i  T yi (9) ; (GK ) i  Ci (10)
dz 3 dz 3 dz
Les conditions d’équilibre s’écrivent :

T xi ( z)  0

T yi ( z)   y
 ( xi Tyi  yiTxi  Ci )  b y

Centre de flexion : lorsque la résultante des efforts extérieurs passe par le


centre de flexion ( ,  ) le bâtiment ne subit pas de torsion et donc tous les Ci
sont nuls. On montre facilement que les coordonnées de  sont données par :

    ( EI xi x )i
 ( EI ) xi

 
  ( EI yi y )i
 ( EI ) yi

Répartition des efforts : une translation des axes au centre de flexion permet
d’écrire les équations d’équilibre sous la forme :

T xi ( z)  0

T yi ( z)   y

 (r T xi yi  ryiTxi  Ci ) 
on effectue un changement de variables avec les paramètres suivant :
rxi  xi  
ryi   yi  

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  (b  a) y
(5)
En appelant Vx et Vy les composantes du déplacement de  les relations de
compatibilité s’expriment par :
v xi  Vx  ryi
v xy  Vx  rxi
i   ( 11)
En portant ces relations dans les équations d’équilibre et en tenant compte des
relations déformations- efforts, on aboutit au système :
d 3Vx
 ( EI y ) i dz 3  0
( 12)
d 3V y
 ( EI x )i
dz 3
 y
(13)
d 3 d
  (rxi ( EI x )i  ryi ( EI y )i ) 3   (GK )i
2 2

dz dz (14)
En posant :
Ex   ( EI x )i ; Ey   ( EI y )i
E   (rxi2 ( EI x )i  ryi2 ( EI y )i )
GK   (GK )i
Le système donnant les déplacements s’écrit facilement :
d 3Vx
Ex * 0
z3 (15)
d 3V y
Ey    y (16)
dz 3
d 3 d
 E  GK 
dz 3 dz (17)
Les équations de flexion et de torsion sont indépendantes. L’équation de torsion
montre que la torsion est reprise :

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 d’une part en torsion pure de St Venant :


d
GK * (18)
dz

 d’autre part en torsion fléchie :

d 3
 E
dz 3 (19)

Les efforts sont alors donnés en utilisant les équations de compatibilité :

d 3V x d 3
Txi  ( EI x ) i  ryi ( EI y ) i 3
dz 3 dz (20)
d 3V y d 3
Tyi  ( EI y ) i  rxi ( EI x ) i 3
dz 3 dz (21)
d
Ci  (GK )i
dz (22)
Il est donc nécessaire de résoudre l’équation différentielle du second ordre
donnant l’angle de torsion et par conséquent connaître les conditions aux limites.

Celle – ci sont obtenues en tenant compte de :


 la nature de l’encastrement (rigide, élastique …)
 l’absence de contrainte normale de flexion au sommet.
Avec les hypothèse admises plus haut, ces conditions se traduisent par :
Par :

vxi  v yx  i  0 Pour z=0


dvxi dv yi di
  0
dz dz dz

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Donc : Vx  Vy    0
dV x dV y d
  0 Z=0
dz dz dz
Au sommet
M xi  M yi  0 2
d 2vxi d v yi
Donc :
2
 2
0
dz dz
et par conséquent compte tenu des conditions compatibilité :
d 2Vx d V y d 2
2

  2 0 (23) pour z=H


dz 2 dz 2 dz
 Remarques :
 En ce qui concerne l’action du vent, il faut utiliser avec prudence la notion
de construction abritée par une autre construction, car cette dernière peut
être démolie .

 Rechercher une structure de contreventement dont l’excentricité soit la


plus faible possible et essayer de respecter la symétrie.

 Pour le calcul au séisme il faut rester dans le cadre des bâtiments réguliers
si non on va se retrouver avec le centre de torsion en dehors du bâtiment
ce qui est vivement déconseillé en calcul parasismique.

 On préférera les tubes fermés, cages d’escaliers ou d’ascenseurs avec


linteaux au droit des ouvertures.

 On évitera de disposer des éléments rigides aux extrémités du bâtiment


pour limiter la contrainte s de traction due au retrait.

 Dans le cas des voiles tout concourant la résistance à la torsion est nulle
même si le centre de torsion est situé au point de concours des voiles,
l’équilibre est instable.

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 Les formes complexes de bâtiment (s’il y a une droite joignant 2 points


quelconques du bâtiment coupe le contour extérieure) , sont à éviter parce
qu’ils peuvent engendrer des moments de torsion non négligeables en plus
ça coûte chère .

 Si on se retrouve devant l’obligation de choisir un bâtiment de forme


complexe, Il convient de le transformer en forme simple en prévoyant des
joints de ruptures .

 Les bâtiments courants ne sont pas réguliers ! Les voiles changent de


section, ils sont reliés par des linteaux, etc. Le comportement des
bâtiments courants, soumis à des actions de vent ou des séismes, est
complexe, mais les notions vues précédemment continuent à être utiles
pour comprendre leur fonctionnement.

 Les éléments de stabilité verticaux sensible à la torsion, doivent être


disposé suivant deux directions non parallèle et dans trois plans au moins.
Dans la mesure du possible on doit veiller à une répartition homogène à
chaque niveau, au moins trois contreventement autour du bâtiment. Ainsi
les efforts agissant suivant les deux axes principaux du bâtiment peuvent
être repris ( direction x et y ) par 2 éléments : le troisième crée avec l’un
des deux premiers un couple résistant à la torsion

Mmm

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I- Définition :

Un portique est une structure située dans un même plan vertical et constituée
d’éléments appelés barres, c’est-à-dire dont deux dimensions sont petites par
rapport à leur longueur.

Le portique le plus simple est un élément de structure composé de deux


poteaux et d’une poutre. Deux de ces éléments permettent de supporter un
élément de toiture ou un plancher.

Pour comprendre l’idée du contreventement, imaginons un cube construit avec


des allumettes. Il se déforme lorsque vous poussez sur un coin. Pour éviter cette
déformation vous pouvez intercaler un élément diagonal sur trois des côtés.
II – Types de portiques :
1- Classification selon le type de nœud :

On peut classer les portiques en deux catégories :

 Les portiques à nœuds déplaçables, le contreventement sont assurée par


des éléments raides tels que les voiles de contreventement, murs en
maçonnerie.

Voile Palée de contreventement

Fig 1 : Portiques à nœuds déplaçables

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 Les portiques à nœuds déplaçables reprenant directement les efforts


horizontaux.

 Remarque : les portiques en béton armé à nœuds déplaçables sont peu


utilisés, car le contreventement est assuré de façon onéreuse et avec des
déplacements pas toujours compatibles avec les déformations que peuvent
supporter sans désordre les remplissages ( se référer à l’article B.8.1,2 du
BAEL ).

2- Classification selon la composition :

1-2 Portiques simples :

Les portiques simples sont des portiques composés d’un seul étage.

Fig3 : Exemples de portiques simples

2-2 Portiques multiples :

Contrairement au portique simples les portiques multiples se composent de


plusieurs étages et on les décompose en plusieurs portiques élémentaires pour
déduire la partie de l’effort repris par chacun d’entre eux.

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Fig 4 : Exemple de portique multiple

Dans les conditions, ou la solution portique est onéreuse, on constitue souvent


des pans verticaux de contreventement dont la rigidité est assurée par des
triangulations ou des remplissages.

F1

F2

F3

Fig 5 : Exemple de portique avec remplissage en maçonnerie

La figure 5 qui représente un bâtiment à trois étages et dans laquelle on a placé


des remplissages en maçonnerie.

On a alors on ce qui concerne les forces horizontales, un système triangulé


dont les diagonales comprimées sont constituées par des bielles de maçonnerie.

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III- Distribution des efforts horizontaux :

1- Décomposition d’un bâtiment en plusieurs portiques élémentaires :

Un bâtiment est composé de plusieurs portiques dans l’espace appelée


portiques élémentaires. Chaque portique est étudié comme un système à deux
dimensions et on se retrouve avec des portiques de rives et des portiques
intermédiaires.

2- les efforts repris par chaque portique élémentaire :

Les portiques élémentaires sont parallèles entre eux et suivant la direction de


l’effort horizontal considéré.

En admettant l’hypothèse de l’indéformabilité des planchers chaque portique


élémentaire subit le même déplacement. De ce fait chaque portique ou plan de
contreventement reprendra un effort proportionnel à son inertie.
l

Pi

I1 I2 I3
P
(Plan de contreventement i )

Fig 6 : Décomposition d’une structure en plan de contreventement

Soit la structure représenté dans la figure 6 . Les efforts horizontaux seront


repris par les portiques 1, 2 et 3 avec I1 , I2 et I3 les inerties de ces portiques.
T * Ii
On note par Pi l’effort repris par chaque plan de portique : Pi  n
(1)
 Ij
j

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Avec n le nombre de plans de contreventement.

Dans le cas de la figure 6 et si on suppose que I1=I3=I2/2 on a :

P * I1 P P * I2 P
P1  P3   P2   (2)
I1  I 2  I 3 4 I1  I2  I3 2

Lorsque la résultante générale de l’effort horizontal ne passe pas par le centre


de torsion, les planchers sont soumis à une rotation autour de ce même point
d’où la nécessité de connaître sa position.

IV- La position du centre de torsion :

y0
x

xo

Fig7 : Emplacement du centre de torsion

X0 et y0 sont les coordonnées du centre de torsion C dans le repère OXY

n n

 Ixi * xi  Iyi* yi
xo  i 1
n
yo  i 1
n (3)
 Ixi
i 1
 Iyi
i 1

Ixi et Iyi représentent les inerties des divers poteaux par rapport à un axe
parallèle à xx et yy et passant par le centre de gravité de l’élément.

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V- Les sollicitations dans les portiques :

Puisque les portiques sont un assemblage de poteaux et poutres, déterminer les


sollicitation dans un portique ça se ramène à leur détermination au niveau des
poteaux, poutres.

1- Poteaux :

Dans le cas ou la raideur des poutres est supérieure au 1/5 de la raideur du


poteau le plus raide on peut admettre que les poteaux des étages courants sont
encastrées au niveau de chacun des planchers et articulées à mi hauteur de
l’étage.

Les efforts horizontaux agissant sur une file de poteau (plan de


contreventement)

Se répartissent proportionnellement à l’inertie de chaque poteau, sauf pour les


poteaux de rive ou leur inertie est multi lié par un coefficient égale à 0.8

I1*0.8 I2 I3 I4*0.8

Fig 8 : Effort Tranchant sur poteaux

2- Poutres :

Pour l’évaluation des moments et des efforts tranchant dans les poutres, il y a
plusieurs méthodes approchées et exactes.

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1-2 Méthodes exactes :

Elles comportent les méthodes de la RDM (3 moments), méthode des foyers,etc.

2-2 Méthodes approchées :

Ces méthodes distinguent le cas des charges modérées et le cas des charges
élevé (méthode de Caquot).

VI – Etudes des portiques en acier :

1- Utilisation des portiques en aciers :

Les portiques métalliques sont très utilisés pour les constructions industrielles,
plus rarement pour les bureaux et les habitations.

Avantages Inconvénients

- Légèreté - Déformation plus grands sous


charges appliquées
- Préfabrication facile surtout en
atelier - Sensibilité au feu

- Faible encombrement - Risque de corrosion élevé

- Montage rapide sur chantier - Barres comprimés sensible au


flambement

Les portiques en aciers peuvent être auto contreventé (assez déformable sous
l’effet de vent ou séisme), soit contreventé par des diagonales métalliques ou des
voiles en béton armé ou non armé.

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Fig 9 :Portiques en Construction Métallique. sur une structure en voiles en


béton armé :

Fig 10 :Portiques en Construction Métallique. sur une structure en voiles


en béton armé :

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Fig 11 : Structure en Construction Métallique au dernier niveau d'une


structure en voiles béton armé :

2- Palées de triangulation :

C’est le moyen le plus économique et le plus simple pour les bâtiments de


faible hauteurs.

Pour s’opposer à la déformation, cette solution utilise une ou plusieurs barres


métalliques formant une triangulation dans une partie de l’ossature dans le plan
vertical.

Les palées de triangulation peuvent être réalisé par des profilées ( cornières) ,
tubes,etc ( voir figure 14,15 et 16 ).

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Fig 12 : diagonale tendue, diagonale comprimée

Il faut noter que le vent par exemple change de direction et en présence d’une
seul diagonale (écharpe) cette dernière tendue peut être comprimée une fois et
tendue une autre fois.

Les barres ne sont soumises qu’à des efforts normaux de traction ou


compression et forment ce qu’on appelle des palées de stabilité.

Ces palées peuvent transmettre les efforts horizontaux sur un ou plusieurs


étages.

Fig 13 : Exemples de palées de triangulations :

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Fig 14 : barres de triangulation par cornières

Fig 15 : barres de triangulation par un fer plat sur gousset

Fig 16 : barres de triangulation par tubes

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 Remarque : L’ossature métallique peut être stabilisé par es tubes


verticaux réalisé en béton, c’est cages servent à abriter les circulation
verticales (escaliers, ascenseurs).

Les poutres et dalles de plancher doivent être rendue solidaires du noyau

3- Une structure auto contreventée :

Trois procédé permettent d’avoir une structure auto stable et auto contreventé :

- L’encastrement à la base des éléments verticaux porteurs

- L’association d’éléments linéaires ou bidirectionnelles articulées

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Techniques de l’ingénieur – Volume C – Partie C 3290

www.acierconstruction.com
Conception et calcul des structures de bâtiment - Henry Thonier -

( Tome4 – Tome 3)

Cours de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées- Morgan Laredo

Béton armé – Tome 3 – J.Perra , J. Tusset , J.L. Bosc

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