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Utilisation des techniques alternatives en

UNIVERSITE D’ARTOIS
LA VILLE ET SON assainissement
ASSAINISSEMENT
MASTER2 BI BETHUNE HISTORIQUE
Pourquoi un assainissement alternatif ?

Atteintes des limites de l’assainissement classique


 Gestion de débits plus importants
 Augmentation des diamètres des canalisations
LES TECHNIQUES ALTERNATIVES  Développement de l’urbanisation
Conséquences de l’assainissement classique
EN ASSAINISSEMENT PLUVIAL  Inondation
 Pollution
 Nappes non alimentées

Emploi des techniques alternatives se rapprochant au


INTERVENANT: Marc VALIN mieux du cycle naturel de l’eau
les techniques alternatives 1 les techniques alternatives 2

Les techniques alternatives en


Des principes simples à observer pour la
assainissement pour la gestion des eaux
gestion des eaux pluviales
pluviales
Ces principes sont préconisés
En zone urbaine
dans le référentiel « La ville et
son assainissement ». Les contraintes des zones urbaines pour
– Déconnecter les eaux pluviales l’assainissement au sens large sont
des réseaux essentiellement :
– Retenir l’eau au plus près de la – Faible disponibilité spatiale
goutte d’eau et favoriser
l’infiltration – Réseaux urbains saturés
– Intégrer l’eau dans l’urbanisme – Contraintes d’hygiène forte
– Prendre en compte la gestion
dans la conception des
ouvrages.
les techniques alternatives 3 les techniques alternatives 4

Les bassins de retenue :


Les bassins de retenue
Dimensionnement hydraulique

CADRE REGLEMENTAIRE INT de 1977 , T = 10 ans Principes de Variation de débits

Base de dimensionnement fonctionnement en l /s

L’instruction technique relative aux réseaux Au niveau des principes, ces Debit de pointe
Ecrétement de l’hydrogramme
ouvrages sont à considérer
d’assainissement nous donne la base de selon trois fonctions :
dimensionnement des ouvrages de retenue. -écrêtement des pointes
d’orage Débit de
Définition -rétention temporaire vidange Restitution
destinée à maîtriser les dans le temps
Les bassins de retenue sont des ouvrages destinés débordements
à régulariser les débits reçus de l’amont afin de -restitution des volumes Temps
restituer à l’aval un débit compatible avec la stockés à faible débit en heure

capacité de transport de l’exutoire Schéma du mécanisme de la retenue

les techniques alternatives 5 les techniques alternatives 6

1
Les bassins de retenue :
Les bassins de retenue :
Dimensionnement hydraulique
Dimensionnement hydraulique

Méthodes de calcul : Calcul du coefficient d’apport (Ca)


*méthode dite « des pluies » (recommandée)
*méthode dite « des volumes »
Il permet de mesurer le rendement de la pluie.
Hypothèses de calcul : Son évaluation reste délicate.
Le calcul suppose : On peut considérer pour un bassin versant
- que la période de retour soit fixée urbain que Ca est équivalent au coefficient de
- que le débit de fuite admissible soit fixé ruissellement pondéré de la zone d’étude.
- que ce débit de fuite reste constant Pour la reprise d’un bassin versant naturel, la
- que la surface du bassin versant ainsi que son détermination du Ca passe par l’utilisation
coefficient d’apport soient connus d’un nomogramme.

les techniques alternatives 7 les techniques alternatives 8

Les bassins de retenue : Les bassins de retenue :


Dimensionnement hydraulique Dimensionnement hydraulique

0.9
Calcul du coefficient
d’apport en milieu rural (Ca) 0.8
Formule de pondération
Calcul de la surface active (Sa)
Valeurs approchées des coefficients d'apport

des coefficients

Pour l’ utilisation du  Caj  Aj


Ca . moy 
nomogramme, on divise le
0.7
 Aj La surface active du bassin versant est donné par la
bassin en éléments 0.6 formule :

Sa  Ca  S
homogènes auxquels on 0.5

affecte des Ca en fonction de


0.4
la nature géologique des sols (1)

et du pourcentage de 0.3
avec :
boisement
0.2
(2)
S surface du bassin versant considéré en ha
(1) Sols imperméables Sa surface active en ha
(3)
(2) Sols plutôt imperméables 0.1
Ca coefficient d’apport
(4)

(3) Sols plutôt perméables


(4) Sols perméables 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Pourcentage de couverture végétale

les techniques alternatives 9 les techniques alternatives 10

Dimensionnement hydraulique DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE


Le débit de fuite L’infiltration
Le débit de fuite est souvent imposé par des contraintes de rejet Aptitude d’un sol à l’infiltration :
fixées par les gestionnaires de réseaux ou les services de l’État
(MISE).
Connaissance de la pédologie du site
Exemple : qf = 2 l/s/ha
Mesure de la perméabilité du sol k en m/s
Il peut aussi être lié à la capacité des cours d’eau ou des réseaux
en aval (nécessité de la connaissance du fonctionnement
 Essai double anneau
hydrologique ou du réseau de la collectivité).  Essai Lefranc / Porchet

L’infiltration est souvent préférable mais : Pour les sols peu perméables, la perméabilité est mesurée par essai
oedomètrique.
o Le sol doit permettre l’infiltration
o Il ne faut pas de sensibilité particulière aux eaux souterraines

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2
DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE
L’infiltration L’infiltration

Essai double anneau


Essai LEFRANC, PORCHET,
Diamètre anneau interne >= 30 cm
Cet essai s’effectue en surface
LUGEON…

Permet de connaître la
perméabilité du sol à
différentes profondeurs

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DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE


L’infiltration Méthode des pluies

Débit de fuite par infiltration : Loi de Darcy Méthode des « pluies »


On se fixe la fréquence des pluies contre lesquelles on veut se protéger. On
vitesse d’infiltration : suppose le débit de fuite Qf constant. Le volume évacué à l’exutoire
dh
V k
pendant un temps t est donc :

ds V 1  3600  Qf  t
avec un gradient hydraulique égal à 1, il vient : volume évacué en m3 débit de fuite en m3/s temps en heure
ce qui correspond à une hauteur d’eau H évacuée en fonction du temps par
Qf = K x S hectare de surface active du bassin versant :
360  Q f  t
Qf en m3/s S en m2 K en m/s H 
S  Ca
avec : hauteur d’eau H évacuée en mm Qf en m3/s S en hectare t en heure
Par exemple, un terrain ayant une perméabilité de 10-5 m/s, On peut alors reporter sur le graphique des courbes enveloppes la droite
donnera pour une surface de contact au sol de 1000 m2 un débit de d’équation H(t) donnant en fonction du temps la hauteur d’eau évacuée.
fuite de 0,01 m3/s soit 10l/s.
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DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE


Méthode des pluies Méthode des pluies

Méthode des « pluies » H en mm Application de la méthode des pluies : Méthode numérique


La différence d’ordonnées entre
cette droite et la courbe enveloppe dht  - qs .t 
de durée de retour T donne à
Temps de
remplissag
Temps de
vidange
Calcul de tmax : 0
e dt
chaque instant la hauteur de pluie
Courbe 1
stockée ; l’écart maximal H entre
enveloppe  60000  Q f  b
ces ordonnées correspond au
t   
 Sa  a  (1  b) 
volume à donner au bassin soit :
Vu (m3) =10 x H(mm) x Sa(ha) H Avec :
Droite de débit t en minutes Qf en m3/s Sa en m2
Cette méthode permet une
approche du temps de de fuite H(t)
b
remplissage et du temps de i  at i en mm/min
vidange par lecture directe sur le
graphique. t en h Attention: t doit être compris dans l’intervalle de validité de a,b

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3
DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE
Méthode des pluies Méthode des volumes

D’où le volume de stockage nécessaire (avec Qf constant) : On transforme le débit de fuite Q en hauteur équivalente q (en mm/h) répartie
sur la surface active par la formule :
360  Qf
a  t1b q
V  Sa   60  Qf  t Sa
1000 en mm/h en hectare débit de fuite en m3/s
On se rapporte à l’abaque A.b.7. et on trace une verticale au niveau du débit de
fuite q.
Cette verticale coupe la courbe de l’abaque qui correspond à la région et à la
t en minutes Qf en m3/s Sa en m2 période de retour choisie.
On trace l’horizontale à partir de cette intervention et on lit en ordonnée la
capacité spécifique de stockage ha (en mm).
i  a  t b i intensité de pluie en mm/min Le volume utile de retenue est alors :
t durée de pluie en minutes Vu = 10 x ha x Sa
Vu en m3 ha en mm Sa en hectares

les techniques alternatives 19 les techniques alternatives 20

DIMENSIONNEMENT DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE


HYDRAULIQUE LIMITES D’UTILISATION DE LA METHODES
Méthode des volumes
La méthode des pluies utilise des courbes
enveloppes définies à partir de courbes IDF en
Abaque Ab.7 fonction de données locales pluviométriques.
Traduction mathématique
pour région I avec une
La méthode des volumes ne définit que 3 régions
période de retour décennale
pluviométriques et ne prend pas en compte la
V = 74,247 Qf
-0.257.
Sa
1.257 pluviométrie locale. Cette méthode n’est plus
avec Qf en m3/s recommandée (données pluviométriques non
Sa en ha actualisées)
V en m3 Ces méthodes sont applicables pour des surfaces de
bassins versants de taille modeste < 200 à 300 ha.
Cet abaque ne doit plus
être utilisé car les données
La méthode des débits consiste à simuler les
pluviométriques n’ont pas
écoulements au travers de modèles mathématiques
été actualisées. (logiciels de calcul) et n’a pas de contrainte de
surface.
les techniques alternatives 21 les techniques alternatives 22

DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE

DIMENSIONNEMENT D’UN ORIFICE CALIBRE


REGULATION DU DEBIT SORTANT Il s’agit d’un simple ajutage délivrant un débit de fuite en
Il existe plusieurs possibilités : fonction d’une hauteur d’eau amont
- mise en place d’un orifice calibré, Formules utilisées :
Qf
- installation d’un régulateur de débit, Qf    S  2gh soit S
 2 gh
- régulateur par vortex… avec : Qf = débit de fuite en m3/s
 = coefficient de contraction égal à 0,5 à 0,8
S = Surface de l’orifice en m²
h = hauteur moyenne de charge en m
g = accélération de la pesanteur soit 9,81 m.s-2

les techniques alternatives 23 les techniques alternatives 24

4
DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE
Variation de  selon la forme de l’ajutage

DIMENSIONNEMENT D’UN ORIFICE CALIBRE


Le diamètre de l’orifice calibré est obtenu en utilisant les
formules suivantes:

 D2 4S
S d’où D
4 
avec D : diamètre de l’orifice calibré en m
S : surface de l’orifice calibré en m²

les techniques alternatives 25 les techniques alternatives 26

ORIFICE CALIBRE DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE

REGULATEUR DE DEBIT
Il s’agit d’un appareil couramment utilisé, permettant de
contrôler le débit de fuite à une valeur constante.

Il existe différents types de régulateurs :


- la prise d’eau s’effectue en surface par un avaloir
maintenu par des flotteurs
- la régulation est réalisée par un obturateur à flotteur

les techniques alternatives 27 les techniques alternatives 28

DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE Profil hydraulique d’un bassin de


retenue en eau ouvert au public
SCHEMA DE PRINCIPE
Remarques :
• Le régulateur de débit permet d’obtenir un débit de
fuite constant dès le début de l’épisode pluvieux.
• Par contre, pour un orifice calibré, le débit de fuite
varie selon la charge d’eau dans le bassin. Pour tenir
compte de ce problème, on majore le volume utile.
b 1
V  Vu  1,23 * ou  1 
 
b

1  
* formule utilisable en région I uniquement

les techniques alternatives 29 les techniques alternatives 30

5
Coupe type d’un ouvrage de sortie muni Régulateur de débit à seuil flottant
d’un orifice calibré

les techniques alternatives 31 les techniques alternatives 32

Obturateur variable à flotteur Clapet de sortie (orifice calibré)

les techniques alternatives 33 les techniques alternatives 34

Les techniques alternatives possibles


Bassin en eau …autres que les bassins de retenue
BASSIN DE RETENUE (technopôle Montesquieu à la Brède (33))

• Pourquoi un assainissement alternatif ?

– Pour éviter les bassins et les réseaux enterrés


– Avoir des techniques moins chères et moins
lourdes
– Redonner si possible l’eau à la surface qui la
reçoit (infiltration des eaux de chaussée)

les techniques alternatives 35 les techniques alternatives 36

6
Les techniques alternatives possibles Les techniques alternatives possibles
…autres que les bassins de retenue …autres que les bassins de retenue

Les principaux avantages Les principales techniques utilisées sont :


- les puits d’absorption
• Souvent moins onéreuses que les - les tranchées d’infiltration
techniques d’assainissement classiques - les fossés et les noues
ou pour un prix équivalent donne une - les toits stockants
protection supérieure - le stockage à la parcelle
• Intimement liées à l’aménagement (bonne - les conduites stockantes
utilisation paysagère : noues) - les chaussées réservoir

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Les puits Les puits d’infiltration


d’infiltration

Eaux pluviales
En zone urbaine : TN actuel

Le puits d’infiltration
Niveau d’eau

est utilisable : Niveau imperméable

Dans le cas Puits d’infiltration


d’absence ou
d’éloignement
d’exutoire éloigné Niveau
filtrant L : Hauteur
d’infiltration
Pour les eaux de
toitures d’un
lotissement

les techniques alternatives 39 les techniques alternatives 40

Les puits d’infiltration Les puits d’infiltration


Principe des dispositifs de mise en place Choix des matériaux

• cailloux, graviers, granulats concassés à forte


porosité (30 %)
• crépine ou buse perforée
collecte par ruissellement direct collecte par réseau

puits creux puits comblé

les techniques alternatives 41 les techniques alternatives 42

7
Les puits d’infiltration Les puits d’infiltration

• Avantages :
– Diminution des réseaux à l’aval du projet
– Pas d’emprise foncière
– Bonne intégration dans un tissu urbain
– Pas de contraintes topographiques
• Inconvénients :
– Colmatage
– Entretien régulier
– Capacité de stockage limitée
– Tributaire de la capacité d’infiltration du sol encaissant
– Risque de pollution de nappe : à éviter pour les
aménagements routiers.

les techniques alternatives 43 les techniques alternatives 44

Les puits d’infiltration


Les puits d’infiltration
Démarche de dimensionnement
Dimensionnement hydraulique

1. Détermination du débit de fuite


Le débit est fuite est considéré constant

Qs  S  q as
Avec : Qs débit en m3/s , S surface intérieure permettant l’infiltration
en m2, qas capacité d’absorption du sol en m3/s /m2,
S perm  2    R  H perm
Horizon
imperméable Profondeur par sécurité on prend
les ¾ de Sp si aucune
Horizon H perm précaution de
perméable
traitement ou ½ de Sp
si en + aucun entretien
les techniques alternatives 45 les techniques alternatives 46

Les puits d’infiltration Les puits


Dimensionnement hydraulique d’infiltration

2. Estimation du volume nécessaire Exemple de


Méthode simplifiée max Ventré t   Vsorti(t ) 
Vn  réalisation :
n
Avec : Ventré volume d’eau drainée en m3, Vsorti volume d’eau
sorti du puits au temps t en m3 et n porosité du matériau Parking de
centre
3. Détermination des dimensions du puits
commercial sur
Il suffit de comparer le volume géométrique (Vg) du puits au la région de
volume nécessaire (Vn) avec :
BORDEAUX
Vn  Vg    R2  p
p correspond à la profondeur
les techniques alternatives 47 les techniques alternatives 48

8
Les tranchées d’infiltration ou de rétention Les tranchées d’infiltration ou de rétention
Principe des dispositifs de mise en place

Tranchée
longeant une
voirie de collecte par ruissellement direct collecte par réseau

lotissement
sous une
couche
d’enrobé

Tranchée d’infiltration Tranchée de rétention

les techniques alternatives 49 les techniques alternatives 50

Les tranchées d’infiltration ou de rétention Les tranchées d’infiltration ou de rétention


• Tranchée drainante Avenue G. Eiffel
Cette ZAC de l’agglomération bordelaise reçoit un trafic très
important. Construite en 1986, cette tranchée drainante a été
suivie et « autopsiée » après plus de 10 ans de fonctionnement.

les techniques alternatives 51 les techniques alternatives 52

Les tranchées d’infiltration ou de


Les tranchées d’infiltration ou de rétention rétention

• Coupe transversale de principe Avenue G. Eiffel • Avantages :


– Diminution des réseaux à l’aval du projet
– Pas d’emprise foncière
– Gain financier à l’aval et peu coûteux
– Bonne intégration dans le tissu urbain
– Pas besoin d’exutoire
– Mise en œuvre facile
• Inconvénients :
– Colmatage
– Entretien régulier
– Contrainte dans les fortes pentes
– Contrainte liée à l’encombrement du sous-sol
– Risque de pollution de nappe dans le cas d’infiltration : à éviter
pour les aménagements routiers
 Utiliser la tranchée de rétention étanche
les techniques alternatives 53 les techniques alternatives 54

9
Les tranchées d’infiltration ou de rétention Les tranchées d’infiltration ou de rétention
Démarche de dimensionnement Détermination du volume géométrique

calcul du volume géométrique Vg en fonction des dimensions de la tranchée,de la


porosité n du matériau, de la pente

Tranchée d’infiltration Tranchée de rétention

détermination de la capacité détermination des conditions hydrologiques


d’absorption à la profondeur p à l’aval de la tranchée

détermination du débit de vidange

détermination du volume nécessaire de stockage Vn


détermination des surfaces drainées
choix d’une méthode de dimensionnement

les techniques alternatives 55 les techniques alternatives 56

Les tranchées d’infiltration


Les tranchées d’infiltration ou de rétention Démarche de dimensionnement
Détermination du débit de vidange les eaux pluviales sont-elles propres?

oui non
• En cas d’une tranchée d’infiltration
Qs  S  q
as
des dispositifs d’épuration existent? des dispositifs d’épuration
existent?
Avec : Qs débit de vidange en m3/s , S surface active oui non oui non
contribuant à l’évacuation en m2, qas capacité d’absorption
du sol en m3/s /m2,
l’entretien sera t-il l’entretien sera t-il
La surface participant à l’infiltration dépend de la nature des régulier? régulier?
eaux pluviales, de l’existence de dispositifs de décantation l’entretien sera t-il l’entretien sera t-il
situé en amont et de l’entretien prévu (idem puits). régulier? régulier?
oui non oui non
• En cas d’une tranchée de rétention oui non oui non
Régulation du débit de vidange généralement par un orifice
¾(Sp+Sb) ½(Sp+Sb) ¾ Sp ½ Sp
calibré ½(Sp+Sb) 1/3(Sp+Sb) ½Sp 1/3Sp
les techniques alternatives 57 Sb = surface de la base Sp = surface des parois les techniques alternatives 58

Les tranchées d’infiltration ou de rétention Fossés et noues


Détermination du dimensionnement

2. Estimation du volume nécessaire


max Ventré t   Vsorti (t ) 
Vn 
n
Avec : V entré volume d’eau drainée en m3, V sorti volume
d’eau sortie de la tranchée au temps t en m3 et n porosité
du matériau de remplissage

3. Détermination des dimensions de la tranchée


Il suffit de comparer le volume géométrique (Vg) de la
tranchée au volume nécessaire (Vn) et vérifier :

Vn  Vg
Pour le cas d’une tranchée, il faut jouer sur : la largeur, la
profondeur, la longueur, la porosité des matériaux débit régulé
et dirigé vers un exutoire
les techniques alternatives 59 les techniques alternatives 60

10
Fossés et noues - Étude hydraulique Noues

Exemple en
• Qs = K.S
Allemagne
• Sa = Surf imperméable + Surf noue de noues
• méthode des pluies en espaces
• détermination de la profondeur de la verts
noue ; en fonction de la longueur et recevant
de la largeur disponibles les eaux de
toitures

les techniques alternatives 61 les techniques alternatives 62

Noue sèche
Noue en eau

BELBEUF Autre
(76) exemple
recueil des de noues
Eaux engazonnées
pluviales par
des noues
engazonnées

les techniques alternatives 63 les techniques alternatives 64

Noue sèche Noue sèche

Inondation de
la zone en
fonction de
l’importance
de Réalisation
l’événement concrète
pluvieux
T6mois à 10
ans
les techniques alternatives 65 les techniques alternatives 66

11
Stockage à la parcelle Stockage à la parcelle

Technique
Technique adaptée au
adaptée au niveau de
niveau de chaque
chaque parcelle :
parcelle : Structure
Citerne réservoir
préfabriqué poreuse

les techniques alternatives 67 les techniques alternatives 68

Toit stockant Toit stockant

Exemple de
logements en
construction à
KUPPERSBUCH
en Allemagne

les techniques alternatives 69 les techniques alternatives 70

Canalisations stockantes Canalisations stockantes - Conception

ligne piézométrique regard de


régulation • détermination du débit de fuite
• détermination de la surface active
• méthode des volumes pour débit constant
• longueur canalisation suivant ligne piézo
h maxi
• détermination de la section
canalisation à forte section
L maxi

les techniques alternatives 71 les techniques alternatives 72

12
Canalisation stockante Canalisation stockante

Exemple Mise en
de place d’une
canalisation batterie de
utilisée
canalisations
stockantes

les techniques alternatives 73 les techniques alternatives 74

Canalisation Haute Capacité et Structure Mise en œuvre d’une Structure Alvéolaire


Alvéolaire Ultra Léger Ultra Léger

les techniques alternatives 75 les techniques alternatives 76

Chaussées réservoir: circulation d’eau


Les chaussées réservoirs
PRINCIPE GENERAL

• Guide Certu chaussées poreuses


Deux
urbaines (juin 1999) : une CPU est possibilités
pour introduire
une chaussée dont au moins une l’eau dans le
couche du corps de chaussée est réservoir

poreuse, c'est à dire présentant un


taux de vide total >15%.
Deux
possibilités
pour la
vidanges

les techniques alternatives 77 les techniques alternatives 78

13
Les chaussées réservoirs Les chaussées réservoir
• Avantages :
– Gain de place (intégré dans la chaussée)
– Gestion des eaux au plus près de la source
– Permet d’être hors des plus hautes eaux sur une
zone inondable car dans le remblai routier

• Inconvénients :
– Plus cher qu’un assainissement classique
– Maintenance et entretien des chaussées
poreuses
– Pas toujours facile d’accès en cas de pollution
accidentelle

Structure réservoir - Douai 79 18-19 novembre 2014Perfectionnement 80


les techniques alternatives Module les techniques alternatives

Les chaussées réservoirs : Chaussées réservoir - Structures régionales


dimensionnement en PF1

DIMENSIONNEMENT DIMENSIONNEMENT Voie de lotissement Voie de desserte


HYDRAULIQUE MECANIQUE 4 BB ou 4 BB ou
- volume à stocker - trafic 6 BBDr 6 BBDr
- surface de stockage - classe de portance du sol
- porosité matériaux - caractéristiques matériaux (12 GB) ou
- pente et cloisonnement - durée de service 60 GNTp 20 GBp

40 GNTp

EPAISSEUR DE LA STRUCTURE
LA PLUS IMPORTANTE

les techniques alternatives 81 les techniques alternatives 82

Les chaussées réservoirs : Les chaussées réservoirs : association des


compartimentage compartiments

V=(2h-pL)xLxl/2x%vides

Débit régulé dirigé vers


un exutoire

Qi: débit sortant du réservoir i

Qi: débit sortant du réservoir i


les techniques alternatives 83 les techniques alternatives 84

14
Les chaussées réservoirs : cloison Les chaussées réservoirs : cloison

1m
GEOMEMBRANE
+ Feutre
BBDr
Couche de fermeture

GNTP

Couche de forme
GEOTEXTILE

Sol support

les techniques alternatives 85 les techniques alternatives 86

Les chaussées réservoirs : régulation des


débits Les chaussées réservoirs : injection

Mise à l’air

Orifice chaussée
Drain drain

q  m.s. 2.g.h
filtre

décantation

les techniques alternatives 87 les techniques alternatives 88

Les chaussées réservoirs : injection BI -


Filtre Les chaussées réservoirs : réseaux divers

TROTTOIR 1.20 m STATIONNEMENT 1.80 m CHAUSSEE 3.00 m

Béton bitumineux 3 cm Béton bitumineux 4 cm


Béton bitumineux 3 cm Grave traitée 20 cm
Grave traitée 15 cm Grave bitume 8 cm
0.165 SRTV 20 cm
0.075 Fermeture de la surface
0.03 0.00
2,5 % à raison de 40 kg/m 2
2,5 % de Grave bitume
2,5 %
P1 T1
T1

Grave 6/56 66,5 cm en milieu


Branchement de demi chaussée
EP
Particulier Tranchée commune 5 réseaux
EP 2 % Drain de dispersion

50 cm
ou Manchon de Membrane étanche entre
60 cm
PTT EP BT EAU GAZ raccordement deux feutres
EU 2%

Regard de facade eaux usées


pour 2 branchements particuliers Regard de visite eaux usées
80 cm x 80 cm en chaussée

les techniques alternatives 89 les techniques alternatives 90

15
Les chaussées réservoirs : évolution de la Les chaussées réservoirs : mesures
porosité de surface curatives

• après 5 à 10 ans : lavage sous pression et


16 18 20 22 24 porosité (%)
surface 0 aspiration puissante
1cm – restitution de la perméabilité
à 6 ans neuf
2cm – boues de décantation
à 3 ans à 2 ans
3cm • renouvellement du revêtement drainant
4cm

fond 5cm

profondeur

les techniques alternatives 91 les techniques alternatives 92

Chaussée réservoir Parking en structure réservoir

Rues
Cross et
Corot
à Douai

les techniques alternatives 93 les techniques alternatives 94

16

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