Vous êtes sur la page 1sur 87

Hydraulique urbaine

Chapitre 3 : Calcul des débits de


dimensionnement

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 1
1. Les bases d’évaluation

Introduction

Les débits à considérer dans l'étude des réseaux correspondent :

• Aux pointes d'avenir qui conditionnent la détermination des sections


des canalisations et ouvrages

• Aux débits actuels qui permettent d'apprécier les conditions de


fonctionnement des réseaux et ouvrages en période initiale.

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 2
1. Les bases d’évaluation

Etude de l'état actuel de l'agglomération qui sert de référence


pour les projections prospectives pour l'horizon du projet. C'est ainsi
qu'on doit procéder à la collecte d'informations concernant :

• la population antérieure et actuelle

• l'importance et le mode d'occupation des sols à différentes périodes

• l'état actuel et passé de la consommation des eaux pour les


différents usages: domestique, collectif et industriel, touristique ...

• la modulation saisonnière journalière et horaire de la consommation

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 3
1. Les bases d’évaluation

Préciser les tendances d'évolution de l'agglomération, de la


population, de la consommation, des activités... :
• Evolution de la population de l'agglomération à l'horizon de l'étude.
• Développement prévisible de l'agglomération, les tendances et
cadences de remplissage des zones.
• Evolution de la consommation spécifique moyenne pour l'usage
domestique et collectif
• Evolution prévisible des débits des zones industrielles compte tenu
des programmes d'équipement

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 4
2. Evolution des débits
2.1 Les bases d’évaluation :
2.1.2 L’horizon de Calcul
Les ouvrages sont à dimensionner pour assurer, à un horizon donné les besoins
en eau d’une population. Ces besoins dépendent de :
-La population
-La consommation
L’horizon est définit comme la période correspondant à la durée de vie du système
qu’on veut dimensionner. Les facteurs à considérer sont:
-Le type des ouvrages, leur importance, leur pérennité
-Coûts initiaux, de fonctionnement et d’entretien
-L’augmentation potentielle de leur capacité
- l’évolution des techniques
En général les horizons de calculs des systèmes urbains sont de l’ordre de 20 à 25
ans

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 5
2. Evolution des débits
2.1 Les bases d'évaluation :
2.1.2 Mode d’occupation du sol
a- Mode d’occupation des sols
- Répartition de la population sur le territoire
- L’affectation de chaque zone
- Son évolution temporelle
b- Le Plan d’Occupation du Sol (POS)
Le POS est un document essentiel : il définit les zones d’affectation du
territoire municipal.
-Zones résidentielles (densité, faible moyenne, élevée)
-Zones d’activités (industrielle, touristique, commerciale, collectives etc.)
-Zones vertes

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 6
2. Evolution des débits
2.2 Évolution de la population:

a- Facteurs qui influent sur l’évolution de la population


- Natalité
- Mortalité
- Flux migratoires
b- Les projections démographiques
-A courts terme 3 à 5 ans
-A long terme 10-30 ans
c- Les recensements

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 7
2. Evolution des débits
2.2 Évolution de la population:
2.2.1 Structure de la population

Progression
Arithmétique

Évolution à taux
décroissant
Progression
géométrique

t
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 8
2. Evolution des débits
2.2 Evolution de la population :
2.2.2 Progression Arithmétique P

Progression
Taux d’accroissement constant Arithmétique

dP Évolution à taux
=K Progression
décroissant

dt géométrique

P1 Population au temps t1
P2 Population au temps t2
Pn Population au temps tn
t

P2 − P1
K=
t 2 − t1
Pn = P2 + K ( t n − t 2 )

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 9
2. Evolution des débits P

Progression

2.2 Évolution de la population : Arithmétique

Évolution à taux
2.2.3 Progression géométrique décroissant
Progression
géométrique

Taux d’accroissement proportionnel


à la population t

P1 Population au temps t1
dP
= KP P2 Population au temps t2
dt Pn Population au temps tn

Ln( P2 ) − Ln( P1 ) K ( tn −t2 )


K= Pn = P2e
t 2 − t1
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 10
2. Evolution des débits
2.2 Évolution de la population : P

Progression
2.2.4 Progression à taux décroissant Arithmétique

Taux d’accroissement proportionnel à la Évolution à taux


décroissant
Progression
différence entre la population et une géométrique

population (S) de saturation


t

dP P1 Population au temps t1
= K (S − P) P2 Population au temps t2
dt
Pn Population au temps tn
(S − P2 )
− Ln
(S − P1 ) = + − − − K ( tn −t2 )
K= P n P 2 ( S P2 )(1 e )
t 2 − t1
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 11
2. Evolution des débits
2.3 Besoin en eaux :
2.3.1 Consommation domestique et collective
Consommation spécifique litre habitant par jour (moyennée sur l’année)
-alimentation, hygiène, autres : arrosage, lavage etc.
Dans - les résidences
- les hôtels
- les administration et lieux publics
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) préconise un minimum vital de
40l/hab/j
Dans les pays développés en moyenne
-Consommation en milieu rural 90 à 180 l/hab/j
-Consommation en milieu urbain 180 à 200 l/hab/j

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 12
2. Evolution des débits
2.3 Besoin en eaux :
2.3.1 Consommation domestique et collective

Besoins collectifs:
-Hôpitaux 300 à 600 l/lit/j
-Administration 100 à 200 l/employé/j
-Ecole primaire 20 à 30 l/élève/j
-Lycée 30 à 50 l/élève/j
-Facultés et foyés universitaires 100 à 200 l/étudiant/j

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 13
2. Evolution des débits
2.3 Besoin en eaux :
2.3.2 Consommation Industrielle
Besoins industriels:
-Industrie laitière 5 à 10 m3/tonne de produit
-Conserve de fruits et de légumes 6 à 15 m3/tonne de produit
-Sucrerie 2 à 15 m3/tonne de produit
-Cimenterie 2 m3/tonne de produit
-Papeterie 50 à 300 m3/tonne de produit
-Sidérurgie 6 à 300 m3/tonne de produit

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 14
2. Evolution des débits
2.3 Besoin en eaux :
2.3.3 Coefficients de
pointe

Variation de la
consommation de l’eau

Coefficient de pointe journalière


Kpj : 1,2 à 1,5 Q jounée de po int e
K pj =
Q moyen
http://www.city.ottawa.on.ca/city_services/water/wq_reports/2002_1st/central_2_fr.shtml
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 15
2. Evolution des débits
2.5

2.3 Besoin en eaux :


1.5
2.3.3 Coefficients de
pointe 1

0.5

0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
Variation horaire type de la consommation temps (heure)
d’eau potable dans une agglomération de
moyenne taille Kph Kph moy

Coefficient de pointe horaire:


Q horaire -Grande ville Kph : 1,5 à 2
K ph = -Ville moyenne Kph : 2 à 2,5
Q moyen journalier
-Petite ville – zone rurale Kph : 3 à 3,5

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 16
3. Débits des eaux usées :
3.1 Débit moyen des eaux usées domestiques et collectives :
On note:
- M : la consommation spécifique en eaux potable [l/hab/j]
- N : le rejet spécifique des eaux usées [l/hab/j]

N=αM
α est en général compris entre 0.7 et 0.8

Pour un mode donné d'occupation du sol, on note :


- P : densité de la population [hab/ha]
- q : débit spécifique des eaux usées [l/s/ha]
- Q : debit moyen en provenance d'une surface S [l/s]

α MP
q= Q = qS
86400 Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 17
3. Débits des eaux usées :
3.1 Débit moyen des eaux usées domestiques et collectives :
3.1.1 Débit moyen annuel
Pour une zone urbaine hétérogène, on note, pour le mode d'occupation (i)
- qi : le débit spécifique l/s/ha:
- Mi : consommation spécifique en eaux potable [l/hab/j]
- Pi : densité de la population [hab/ha]
- αi : taux de rejet

αi M i Pi Q = ∑ q iS i
qi = i
86400

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 18
2. L’eau Potable
2.3 Besoin en eaux :
2.3.2 Consommation
d’eau

Variation de la
consommation de l’eau Q jounée de po int e
Coefficient de pointe journalière
K pj =
Q moyen
http://www.city.ottawa.on.ca/city_services/water/wq_reports/2002_1st/central_2_fr.shtml
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 19
3. Débits des eaux usées :
3.1 Débit moyen des eaux usées domestiques et collectives
3.1.2 Débit de pointe journalière :

Q jounée de po int e
K pj =
Q moyen
Kpj est le coefficient de pointe journalière
Kpj est en général assimilé au coefficient de pointe journalière de la
consommation d'eau potable. Ce dernier peut être déterminé à partir de
comptages.
Il varie en général dans l'intervalle de 1,2 à 1,5.

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 20
3. Débits des eaux usées :
3.1 Débit moyen des eaux usées domestiques et collectives
3.1.3 Débit de pointe horaire :
Q horaire
K ph =
Q moyen journalier
Kpj est le coefficient de pointe horaire.

La pointe horaire est largement influencée par le fonctionnement hydraulique du


bassin versant.
L’instruction technique française relative à l'assainissement des agglomérations
françaises propose la relation :
2,5
K ph = 1,5 + K ph ≤ 3
Qm
où Qm est le débit moyen en l/s
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 21
3. Débits des eaux usées :
3.1 Débit moyen des eaux usées domestiques et collectives
3.1.3 Débit de pointe horaire :
Q horaire
K ph =
Q moyen journalier
Kpj est le coefficient de pointe horaire.

2,21
Formule russe K ph = 0,121
Qm est le débit moyen en l/s Qm

14
Amerique du Nord, K ph = 1 +
Formule de Hormon 4+ P
P est la population drainée en Milliers
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 22
3. Débits des eaux usées :
3.2 Débit moyen des eaux usées industrielles
3.2.1 Introduction :
- Le rejet des eaux industrielles dans le réseau d'assainissement peut être toléré
sous certaines conditions, l'influence ces rejets sur le fonctionnement du réseau
et éventuellement sur la station d'épuration est à étudier de très près.
- Certains effluents industriels présentent des paramètres de qualité tel que leur
rejet direct dans le milieu naturel peut être toléré.
- L'évacuation de ces eaux par le réseau des eaux pluviales peut, dans certaines
conditions, être envisagée.
Lors de l'évaluation des débits des eaux usées industrielles on distinguera:
• les industries existantes dont l'évaluation des débits s'effectue
directement en se basant sur l'étude des procédés de fabrication et de leur
production en eaux. Des mesures in situ pourraient être envisagées à cet effet.
• les industries projetées dans des zones industrielles prévues à cet
effet. De telles zones doivent dans la plus part des cas, être cédées entièrement
équipées en matière de viabilité.
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 23
3. Nature des eaux à évacuer
3.2 Débit des eaux usées industrielles
3.2.1 Introduction : INDUSTRIE

OUI

RECYCLAGE ?

NON
OUI
REJET DANS LE MILIEU RECEPTEUR ?
M
NON I
NON L
REJET DANS LE RESEAU ? I
E
U
STATION DE X
OUI TRAITEMENT
OU DE R
PRÉ-TRAITEMENT E
C
VILLE
E
P
STATION T
RESEAU D’ASSAINISSEMENT URBAIN D’EPURATION E
U
Hydraulique urbaine R
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 24
3. Débits des eaux usées :
3.2 Débit des eaux usées industrielles
3.2.2 rejets moyens d'eaux usées industrielles :
L'instruction Technique dégage trois catégories de consommation d'eau
industrielle prélevée sur le réseau public :
• les zones d'entrepôt ou de haute technicité avec des
moyennes de 10 à 12 m3/ha/j
• les zones d'emplois, petites industries et ateliers avec des
moyennes de 20 à 25 m3/ha/j
• les zones d'industries moyennes où les valeurs peuvent varier
entre 50 et 150 m3/ha/j

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 25
3. Débits des eaux usées :
3.2 Débit moyen des eaux usées industrielles
3.2.3 Probabilité de satisfaction :
L'instruction Technique définit la notion de probabilité de satisfaction à partir
d'une étude statistique sur une centaines de zones industrielles
Débit moyen spécifique Probabilité de satisfaction
m3/ha/j
15 25%
40 50%
100 75%
225 90%
500 97%
Le débit spécifique d'eau consommée a une chance sur deux (probabilité de 50%)
de dépasser la valeur de 40 m3/ha/j. Par contre, les collecteurs calculés pour la
valeur de 100 m3/ha/j ne s'avèrent insuffisants que dans un cas sur quatre
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 26
3. Débits des eaux usées :
3.2 Débit des eaux usées industrielles
3.2.4 débits de pointe des eaux usées industrielles :
Le coefficient de pointe des rejets industriels est très variable. Il peut être
évalué à partir de mesures in situ
Le coefficient de pointe des rejets industriels est de 2 à 3 à l'intérieur des
horaire de travail
les pointes de ces rejets ne coïncidant pas nécessairement avec celles des
rejets domestiques.

Q mt = Q m −dom + Q m −ind

Q Pt = K ph −domQ m −dom + K ph −ind Q m −ind

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 27
Calcul des débits des eaux usées

Milieu récepteur
L5
STEP P
ZI N3
R N6 N5 N4 N1
N2

L1 L2 L3 L4

RG RC
Taux de rejet des eaux usée : RI RC
-Résidentiel 80%
-Industriel 90%

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 28
Milieu récepteur
L5
STEP P
ZI
N3
R N4
N6 N5 N2 N1

L1 L2 L3 L4

RG RC
RI RC

Lot Superficie Densité Taille Consommation Taux


logement/ha ménage spécifique d’imperméabilisation
hab/log l/hab/j %
L1 15 20 5 200 35

L2 25 30 5 150 50

L3 25 50 5 130 80

L4 20 30 5 150 50

L5 10 50 m3/ha/j 70

Taux de rejet des eaux usée :


-résidentiel 80%
-Industriel 90% Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 29
Lot Superfic Densité Taille Consomma Taux Milieu récepteur
ie logement ménag tion d’imperméabilis L5
STEP
/ha e spécifique ation P
hab/lo l/hab/j % ZI
N3
g R
N6 N5 N4 N1
L1 15 20 5 200 35 N2

L2 25 30 5 150 50 L4
L1 L2 L3
L3 25 50 5 130 80

L4 20 30 5 150 50 RG RC
RI RC
L5 10 50 m3/ha/j 70

Calcul des débits spécifiques

Lot Superficie Débit spécifique Débit spécifique


moyen en journée de
l/s/ha pointe l/s/ha
L1 15 0.185 0.333

L2 25 0.208 0.374

L3 25 0.301 0.542

L4 20 0.208 0.374

L5 10 0.521 0.521
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 30
Milieu récepteur
L5
STEP
P
ZI
N3
R N4
Lot Superficie Débit spécifique Débit spécifique en N6 N5 N1
N2
moyen journée de pointe
l/s/ha l/s/ha
L1 L2 L3 L4
L1 15 0.185 0.333

L2 25 0.208 0.374
RG RC
RI RC
L3 25 0.301 0.542

L4 20 0.208 0.374

L5 10 0.521 0.521

Calcul des débits moyens


Tronçon Superficie Transit drainage Total

N1-N2 20 0 4.16 4.16


N4-N2 25 0 7.53 7.53
N2-N3 10 11.69 5.21 16.9
N4-N5 25 16.9 5.2 22.1
N5-N6 10 22.1 1.85 23.96

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 31
Milieu récepteur
L5
STEP
P
ZI
N3
R N4
Lot Superficie Débit spécifique Débit spécifique en N6 N5 N1
N2
moyen journée de pointe
l/s/ha l/s/ha
L1 L2 L3 L4
L1 15 0.185 0.333

L2 25 0.208 0.374
RG RC
RI RC
L3 25 0.301 0.542

L4 20 0.208 0.374

L5 10 0.521 0.521

Calcul des débits moyens


Tronçon Superficie Transit drainage Total

N1-N2 20 0 7.49 7.49


N4-N2 25 0 13.55 13.55
N2-N3 10 21.04 5.21 26.25
N4-N5 25 26.25 9.36 35.61
N5-N6 10 35.61 3.33 38.94

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 32
Milieu récepteur
L5
STEP
P
ZI
N3
Tronçon Superficie Transit drainage TotalR
N6 N5 N4 N1
N2

N1-N2 20 0 7.49 7.49


L1 L2 L3 L4

N4-N2 25 0 13.55 13.55


RG RC
N2-N3 10 21.04 5.21 26.25 RI RC

N4-N5 25 26.25 9.36 35.61

N5-N6 10 35.61 3.33 38.94

Calcul des débits de pointe horaire

Tronçon Qdr Qc Kph Kph Qdr Qdr Qtotal


En journée de En journée de en pointe en pointe en pointe
pointe pointe
Qdr Qc
horaire horaire horaire

N1-N2 7.49 2.41 - 18.05 18.05


N4-N2 13.55 2.18 - 29.53 29.53
N2-N3 21.04 5.21 2.04 3 42.92 15.63 58.55
N4-N5 9.36 26.25 2.32 - 21.72 58.55 80.27
N5-N6 12.69 26.25 2.2 - 27.92 58.55 86.47

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 33
4. Débit des eaux pluviales
4.1 Hydologie – hydrologie urbaine

4.1.1 L’hydrologie
L'hydrologie est la science ayant pour objet l'étude des propriétés
physiques, chimiques et biologiques des eaux situées à la surface de la Terre
et au-dessous de cette surface, en particulier du point de vue de leur
formation, de leur déplacement, de leur répartition dans le temps et l'espace
et de leur interaction avec l'environnement inerte et vivant. L' hydrologie
continentale étudie les fleuves, lacs et marais, les eaux souterraines et les
étendues d'eau solide des terres émergées, tandis que l' hydrologie marine
s'identifie à l' océanographie.
L'hydrométéorologie est la science qui étudie les interactions entre les
phases atmosphérique et terrestre du cycle hydrologique ainsi que les
conséquences de ces interactions sur les ressources en eau des terres
émergées. En ce sens, l'hydrométéorologie établit des liens évidents avec l'
hydrologie et la météorologie
http://www.meteofrance.com/
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 34
4. Débit des eaux pluviales
4.1 Hydologie – hydrologie urbaine

4.1.2 Hydrologie urbaine


• l’Hydrologie urbaine est la discipline scientifique de l’environnement qui
traite de la partie du cycle de l’eau affectée par l’urbanisation
• Elle s'intéresse aux différentes relations entre la gestion des eaux de
surface, l’aménagement de l’espace et les différentes activités humaines en
zone urbaine.
• Historiquement, l’hydrologie urbaine s’est constituée en domaine spécifique
pour mieux adapter ses méthodes aux particularités des espaces urbains.

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 35
4. Débit des eaux pluviales
4.1 Hydologie – hydrologie urbaine

4.1.3 Particularités des espaces urbains


• faibles dimensions des bassins versants, et par conséquence particularités des
pluies critiques (pluies courtes et parfois violentes) ;
• forte imperméabilisation des sols en zone urbaine qui modifie la nature du
ruissellement quantitativement (diminution des pertes à l’écoulement,
accélération du mouvement de l’eau) et qualitativement (modification de la
nature des polluants entraînés par l’eau) ;
• caractère souvent artificialisé du réseau hydrographique ;
• grande vulnérabilité des espaces urbains face au risque d’inondation et
importance des enjeux financiers, environnementaux et sociaux ;
• évolution rapide de l’occupation des sols limitant les possibilités d’utilisation de
méthodes statistiques fondées sur l’observation du passé pour prédire l’avenir.

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 36
4. Débit des eaux pluviales
4.2 Les données hydrologiques

4.2.1 « petites pluies » et averses


Les petites pluies : les précipitations engendrent des hauteurs d’eau faibles ne
provoquant pas de ruissellement
Les Averses orageuses : ensemble de pluies associées à une même perturbation
météorologique. Les averses considérées dans les réseaux d’assainissement se
caractérisent par:
- des durées qui varient entre quelques minutes et plusieurs heures
- un volume important
- une forte intensité par unité de temps
- un épicentre orageux, un déplacement du foyer et une diffusion dans l’espace

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 37
4. Débit des eaux pluviales
4.2 Les données hydrologiques

4.2.1 « petites pluies » et averses


La mesure des précipitation est effectuée à l’aide d’appareils non enregistreurs
(pluviomètres) et enregistreurs (pluviographe):
-Le pluviomètre est récipient collectant des précipitations tombées entre deux
observations (généralement 24 h). La pluie est mesurée en hauteur (mm)
1 mm = 1 l/m2 = 10 m3/ha
-Le pluviographe enregistre la hauteur d’eau d’une pluie sur des pas de temps de
l’ordre de la minute (pluviogramme)
L’ensemble des hauteurs d’eau relevées pendant de nombreuses années
constitue une série de données statistiques dont le traitement fournit des
informations statistique sur les régimes pluviométriques.

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 38
4. Débit des eaux pluviales
4.2 Les données hydrologiques

4.2.2 Mesure des précipitations


La mesure des précipitations est effectuée à l’aide d’appareils
non enregistreurs (pluviomètres) et enregistreurs (pluviographe):
-Le pluviomètre est récipient collectant des précipitations
tombées entre deux observations (généralement 24 h).
On exprime généralement les précipitations en hauteur (mm).
ou lame d'eau précipitée par unité de surface horizontale.

-Le pluviographe enregistre la hauteur d’eau d’une pluie sur


des pas de temps de l’ordre de la minute

Hydraulique urbaine Principe des aujets basculeurs


ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 39
4. Débit des eaux pluviales
4.2 Les données hydrologiques
4.2.3 Intensité de la pluie

L'intensité est le rapport de la hauteur de pluie mesurée pendant une durée


donnée à la durée de l’événement pluvieux. Plus la durée est longue plus
l'intensité moyenne sur cette durée est faible
h
i m (t) =
t
Im(t) : intensité moyenne sur la durée t [mm/h]
t : durée de la précipitation [h]
h : hauteur de la pluie [mm]
On définit l'intensité instantanée de la pluie par:
dh
i( t ) =
dt
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 40
4. Débit des eaux pluviales
4.3 Analyse statistique d’une chronique de pluies

4.3.1 Ajustement fréquentiel


• On détermine les intensités moyennes maximales de chacune des pluies de la
chronique sur différentes durées préalablement fixées (5min, 6min, 15min,
30min, 1h, 2h, etc.).
• Les intensités moyennes maximales sont ensuite classées par valeurs
décroissantes.
• On affecte à chaque intensité une période de retour empirique d’observation en
divisant la durée d’observation par le rang (la pluie la plus forte observée en n
années a une période de retour de n années, la deuxième de n/2 années, etc..)
• Les couples (intensités, périodes de retour pour une durée t donnée)
représentent les probabilité d’apparition d’un certain événement pluvieux d’une
durée et d’une intensité données.

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 41
4. Débit des eaux pluviales
4.3 Analyse statistique d’une chronique de pluies
4.3.2 Courbes Intensité Durée Fréquence (Courbes IDF)
L’ajustement fréquentiel permet:
- de calculer les intensités moyennes maximales correspondant à une période de
retour particulière (T) pour différentes durées (t)
- d’ajuster les valeurs ainsi obtenues par des courbes de la forme Intensité(t) =
f(t,T) (courbes intensité-durée-fréquence IDF).

Plusieurs lois d’ajustement existent. Les plus utilisées sont:


- ajustement du type Montana : i(t) = a(T)tb(T)
-ajustement du type Talbot : i(t) = a(T) / (d + b(T))
- ajustement du type i(T) = a(T)(logT)b(T)
(a(T) et b(T) = paramètres d'ajustement de la loi)

Ces lois ne permettent pas d’ajuster la courbe IDF pour toutes les durées. Il est
donc nécessaire de choisir les plages de durées pour que les ajustements soient
précis.
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 42
4. Débit des eaux pluviales
4.3 Analyse statistique d’une chronique de pluies
4.3.2 Courbes Intensité Durée Fréquence (Courbes IDF)
Courbes IDF de la région bordelaise
Bendjoudi H et al. (1997) C.R.A.S

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 43
4. Débit des eaux pluviales
4.3 Analyse statistique d’une chronique de pluies
4.3.2 Courbes Intensité Durée Fréquence (Courbes IDF) en France
Selon l’instruction Technique relative à l’assainissement des agglomération (1977)

Zone 1

Zone 2

Zone 3

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 44
4. Débit des eaux pluviales
4.4 Le processus de transformation pluie-débit

4.4.1 Le processus de transformation pluie-débit:

Le processus de
transformation pluie débit:
-Le bassin versant
-L'évènement pluvieux
-Les pertes au
ruissellement
-La formation du débit de
ruissellement

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 45
4. Débit des eaux pluviales
4.4 Le processus de transformation pluie-débit

4.4.2 Le bassin versant :

Le bassin versant en un
point d'un cours d'eau est
la surface drainée par le
cours d'eau et ses affluent
à l'amont du point
considéré. L'eau précipitée
à l'intérieur du BV se
concentre et se dirige vers
ce point.
La ligne de partage des
eaux correspond à la ligne
de crête

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 46
4. Les eaux pluviales : notions d’hydrologie
4.4 Le processus de transformation pluie-débit

4.4.2 Le bassin versant :


Les caractéristiques d'un bassin versant influencent fortement sa réponse
hydrologique et notamment le régime des écoulements en période de crue et
d'étiage. Elles concernent prioritairement
- La surface et la forme du bassin versant,
- Son élévation et sa pente
- Le réseau hydrographique
- Le type de sol et le couvert végétal.
La surface et la forme du bassin versant
La surface forme du bassin versant influencent le phénomène de ruissellement
et déterminent l’écoulement à l'exutoire. Sa forme allongée va induire de faibles
débits de pointe de crue. A l'opposé, une forme en éventail compact entraînera
un fort débit de pointe en période de hautes eaux.
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 47
4. Les eaux pluviales : notions d’hydrologie
4.4 Le processus de transformation pluie-débit

4.4.2 Le bassin versant :


La surface et la forme du bassin versant

Bassin allongé

t
Q

Bassin ramassé
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 48 t
4. Les eaux pluviales : notions d’hydrologie
4.4 Le processus de transformation pluie-débit

4.4.2 Le bassin versant :


Le relief
Le rôle du relief sur l'écoulement est naturellement perceptible
1. les paramètres hydrométéorologiques (précipitations, températures,…)
fluctuent avec l'altitude.
2. Le mécanismes du ruissellement dépendent de la façon avec laquelle les eaux
s’écoulement. La pente a donc un rôle important.

Q Q

Bassin à forte pente t Bassin à faible pente t


Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 49
4. Débit des eaux pluviales
4.2 La Méthode rationnelle
4.2.1 Notion de temps de concentration
Temps de concentration (tc) : temps nécessaire à l’eau pour atteindre l’exutoire
depuis le point hydrauliquement le plus éloigné de celui-ci.

ΔAm-1
ΔAm-2 ΔAm
tm=tc
tm-1
tm-2

ΔA2 tm-3

t2
ΔA1
t1
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 50
4. Débit des eaux pluviales
3.2 La Méthode rationnelle
3.2.2 La Formule Rationnelle
Hypothèses :
Hypothèse 1 : le débit maximum de ruissellement est observé lorsque
tout le bassin contribue au débit. Il correspond donc à une pluie de durée
égale au temps de concentration
Hypothèse 2 : On admet que la fréquence du débit (ou sa période de
retour) est la même que celle de l’évènement pluvieux qui la produit
Notion de coefficient de ruissellement (C) : le rapport entre le volume des
précipitation par le volume du ruissellement

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 51
4. Débit des eaux pluviales
4.2 La Méthode rationnelle
4.2.2 La Formule Rationnelle
1
Q= Ci( t c , T ) A
360
i(tc,T) : intensité maximale moyennée sut la durée tc et de période de
retour T (mm/h). Peut être déterminée à partir des cours IDF
A : Superficie en ha
C: Coefficient de ruissellement moyen:

C=
∫ Qdt
φi( t c , T ) A
φ coefficient d’ajustement des unités
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 52
4. Débit des eaux pluviales
4.2 La Méthode rationnelle
4.2.3 Coefficient de ruissellement
Le Coefficient de ruissellement dépend de :
- la nature de la surface
- du mode d'occupation du sol
- de la pente
- de l"évènement pluvieux

Exemple de Formule empirique :

C = 0,14 + 0,64Cimp + 5I

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 53
4. Débit des eaux pluviales
4.2 La Méthode rationnelle
4.2.3 Coefficient de ruissellement
Type de surface Coefficient de ruissellement C
Centre ville 0,7 - 0,95
Zone résidentielle du type isolé 0,3 - 0,5
Zone résidentielle du type groupé 0,6 - 0,75
Zone industrielle 0,5 - 0,9
Cimetière - Parc 0,1 - 0,25
Voiries 0,8 - 0,85
Trottoirs 0,75 - 0,9
Pelouse (sols sableux, faible pente) 0,05 - 0,1
Pelouse (sols terreux, faible pente) 0,15 - 0,2

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 54
5. Notion sur la modélisation du ruissellement
5.4 La transformation pluie-débit
5.4.1
Averse d’une durée mΔt m
Q((m + 1)Δt ) = i∑ ΔA i
Averse d’intensité nette i
Q(t)
Q(0) = 0
i=2
Q(Δt ) = iΔA1 ...........
Q(2Δt ) = i(ΔA1 + ΔA 2 ) m

............ Q( jΔt ) = i ∑ ΔA i
i =1+ ( j− m )
j
Q( jΔt ) = i∑ ΔA i .......
i =1 t
Q(2mΔt − 1) = iΔA m
...........
m Q(2mΔt ) = 0
Q(mΔt ) = i∑ ΔA i
i =1 Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 55
4. Débit des eaux pluviales
4.5 La Méthode rationnelle
4.5.2 La Formule Rationnelle
Hypothèses :
Hypothèse 1 : le débit maximum de ruissellement est observé lorsque
tout le bassin contribue au débit. Il correspond donc à une pluie de durée
égale au temps de concentration
Hypothèse 2 : On admet que la fréquence du débit (ou sa période de
retour) est la même que celle de l’évènement pluvieux qui le produit
Notion de coefficient de ruissellement (C) : le rapport entre le volume des
précipitations par le volume du ruissellement

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 56
4. Débit des eaux pluviales
4.5 La Méthode rationnelle
4.5.2 La Formule Rationnelle
1
Q= Ci( t c , T ) A
360
i(tc,T) : intensité maximale moyennée sut la durée tc et de période de
retour T (mm/h). Peut être déterminée à partir des cours IDF
A : Superficie en ha
C: Coefficient de ruissellement moyen:

C=
∫ Qdt
φi( t c , T ) A
φ coefficient d’ajustement des unités
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 57
4. Débit des eaux pluviales
4.5 La Méthode rationnelle
4.5.3 Coefficient de ruissellement
Le Coefficient de ruissellement dépend de :
- la nature de la surface
- du mode d'occupation du sol
- de la pente
- de l’évènement pluvieux

Exemple de formules empiriques :

C = 0,14 + 0,64Cimp + 5I

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 58
4. Débit des eaux pluviales
4.5 La Méthode rationnelle
4.5.3 Coefficient de ruissellement
Type de surface Coefficient de ruissellement C
Centre ville 0,7 - 0,95
Zone résidentielle du type isolé 0,3 - 0,5
Zone résidentielle du type groupé 0,6 - 0,75
Zone industrielle 0,5 - 0,9
Cimetière - Parc 0,1 - 0,25
Voiries 0,8 - 0,85
Trottoirs 0,75 - 0,9
Pelouse (sols sableux, faible pente) 0,05 - 0,1
Pelouse (sols terreux, faible pente) 0,15 - 0,2

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 59
4. Débit des eaux pluviales
4.5 La Méthode rationnelle
4.5.4 Temps de concentration
Le temps de concentration dépend de :
- l'importance du bassin versant
- de la forme du Bassin versant
- de la nature de la surface
- du mode d'occupation du sol et des équipements hydrauliques
- de la pente
- de l'évènement pluvieux
Exemple de Formule empirique :

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 60
4. Débit des eaux pluviales
4.5 La Méthode rationnelle
4.5.4 Temps de concentration : Exemple de Formules empiriques:
-
Onde cinématique (1965) - L: Longueur de l’écoulement en [m]
- n: Coefficient de Manning
(nL) 0.6 n=0.01 (canalisations lisses) -> n=0.1
t c = 6.92 0.4 0.3 (cours d’eau naturel en mauvais état)
i I - i: intensité de la pluie [mm/h]
FAA (1970) - I: pente en %

(1.1 − C) L - L: Longueur de l’écoulement en [m]


t c = 3.26 - C: Coefficient de ruissellement
I1 3 - I: pente en %
SCS (1973) 0.7
⎡1000 ⎤ - L: Longueur de l’écoulement en [m]
L ⎢ 0.8
− 9⎥
⎣ CN ⎦ - CN: Paramètre de ruissellement du SCS
t c = 0.1362 - I: pente en %
I
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 61
4. Débit des eaux pluviales
4.5 La Méthode rationnelle
4.5.4 Temps de concentration : Exemple de Formules empiriques:
SCS (1973) 0.7
⎡1000 ⎤
0.8
L ⎢ − 9⎥
t c = 0.1362 ⎣ CN ⎦
I
- L: Longueur de l’écoulement en [m]
-CN: Paramètre de ruissellement
du SCS
- I: pente en %

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 62
4. Débit des eaux pluviales
4.2 La Méthode rationnelle
4.2.4 Temps de concentration
Dans les bassins urbanisés munis de réseaux d'évacuation, le temps de
concentration est décomposé en :
- durée de ruissellement superficiel ts t c = t s + t ec
- durée de l'écoulement en réseau tec

ts 5 à 15 min en milieu urbain ts


Exemple de formule empirique
0, 32 −0, 64 −0, 45 t ec
t s = 1,92 L i I
t ec Calcul hydraulique

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 63
4. Débit des eaux pluviales ts
4.2 La Méthode rationnelle
t ec
4.2.5 Méthode itérative

Calcul de ts t c = t s + t ec
La vitesse initiale est
Calcul de tec=L/V fixée arbitrairement

Calcul de tc (tc=ts+tec)

Calcul de i(T,tc) Courbes IDF

Calcul de Q(T) Dimensionnement


hydraulique
Calcul de la vitesse
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 64
4. Débit des eaux pluviales
4.6 La Méthode Superficielle (méthode de Caquot)
4.6.1 Le modèle de Caquot
La méthode de Caquot effectue un bilan de volume V des eaux tombées entre
l’instant t = 0, qui correspond au début de l’averse et l’instant t = tp, qui
correspond à l’instant où le débit est maximum (débit de pointe).

10αCHA = Vf + Vs
avec
- H: Hauteur de précipitation à l’épicentre orageux [mm]
- α: Coefficient d’abattement spatial de la pluie [sans unité]
- C: coefficient de ruissellement = [sans unité]
- A: superficie du bassin versant [ha]
- Vs: Volume stocké dans le réseau et sur la surface du bassin versant [m3]
-Vf: Volume écoulé à l’exutoire depuis le début d’averse [m3]
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 65
4. Débit des eaux pluviales
4.6 La Méthode Superficielle (méthode de Caquot)
4.6.1 Le modèle de Caquot

10αCHA = Vf + Vs
Modélisations des volumes de stockage et d’évacuation

Ve = (60 t p )Q = β(60 t p )Q p Q

Vs = δ(60t p )Q p Qp
_
- Q : Débit moyen
- Qp: Débit de pointe [m3]
- tp: durée de l’événement pluvieux [min] tp t
- β et δ : deux coefficients inférieurs à l’unité
α H
Qp = C A
6(β + δ) t p
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 66
4. Débit des eaux pluviales
4.6 La Méthode Superficielle (méthode de Caquot)
4.6.1 Le modèle de Caquot

α H α H
Qp = C A⇒ C A
6(β + δ) t p 6(β + δ) t c
On général on a tp > tc. En remplaçant tp par tc on major Qp, et donc on prend
un certain coefficient de sécurité.

H
= i(T, t c ) ⇒ i(T, t c ) = a (T) t cb ( T )
tc

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 67
4. Débit des eaux pluviales
4.3 Analyse statistique d’une chronique de pluies
4.3.2 Courbes Intensité Durée Fréquence (Courbes IDF) en France
Selon l’instruction Technique relative à l’assainissement des agglomération (1977)

Zone 1

Zone 2

Zone 3

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 68
4. Débit des eaux pluviales
4.6 La Méthode Superficielle (méthode de Caquot)
4.6.1 Le modèle de Caquot
Les modèles:
Rabattement spatial de la pluie
A en hectares
α = A −ε
ε : coefficient positif
Le temps de concentration
L
t c = μ( E ) I A Q
c d f
p
E= L: Longueur du parcours des
A eaux

E représente le coefficient de forme (ou d’allongement) du bassin (sans unité).


Il compare la forme du bassin à un bassin carré de même surface

L L: [m]
E=
Hydraulique urbaine 100 A A: [ha]
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 69
4. Débit des eaux pluviales
4.6 La Méthode Superficielle (méthode de Caquot)
4.6.1 Le modèle de Caquot
1
La formule superficielle 1+ db − ε
⎡ aμ(E) b ⎤ 1− bf 1 cb
Qp = ⎢ ⎥ C 1− bf 1− bf
I A 1− bf

⎣ 6(β + δ ) ⎦
g g g
⎡E⎤ ⎡E⎤
μ(E) = μ(E = 2) ⎢ ⎥ = μ 0 ⎢ ⎥
⎡E⎤ c d f
t c = μ0 ⎢ ⎥ I A Qp
⎣2⎦ ⎣2⎦ ⎣2⎦
bg 1

⎡E⎤ 1− bf ⎡ aμ 0 b ⎤ 1− bf 1 cb 1+ db − ε
Qp = ⎢ ⎥ ⎢ ⎥ C 1− bf 1− bf
I A 1− bf

⎣2⎦ ⎣ 6(β + δ) ⎦
x (T )
⎡ L ⎤
Q p (T ) = ⎢ ⎥ K (T )C u ( T ) I v ( T ) A w ( T )
⎣ 200 A ⎦
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 70
4. Débit des eaux pluviales
4.6 La Méthode Superficielle (méthode de Caquot)
4.6.2 Ajustement du modèle:
Selon l’instruction technique de 1977
0.84
⎡E⎤
t c = 0.5⎢ ⎥ I −0.41A 0.51Q p−0.29
⎣2⎦
μ0=0.5 c=-0.41 d=0.51 f=-0.29
β+δ=1.1 ε=0.05

Selon la CG1333 (1949) : modèle initial de Caquot


μ0=0.93 c=-0.363 d=0.366 f=-0.22
β+δ=1.85 ε=0.17

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 71
4. Débit des eaux pluviales
4.6 La Méthode Superficielle (méthode de Caquot)
4.6.2 Ajustement du modèle
Ajustement en France:

Zone 1

Zone 2

Zone 3

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 72
4. Débit des eaux pluviales
4.6 La Méthode Superficielle (méthode de Caquot)
4.6.3 Les paramètres de la formule superficielle:
- La superficie A
- La longueur du parcours des eau L
-Le coefficient de ruissellement C, identifié au taux d’imperméabilisation:

A imp
La pente pondérée calculée par: C=
2 A
⎡ ⎤
⎢ ∑Lj
Cette pondération de la pente suppose que l’on conserve la
⎥ durée de l’écoulement, en effet si on suppose que:
I=⎢ ⎥
∑L
j
⎢ Lj ⎥ V=K I On pose :
j
Lj
⎢∑ t ec = =∑
j
⎥ K Ij
⎢⎣ j I j ⎥⎦ K I j

D’où l’expression de pondération


Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 73
4. Débit des eaux pluviales
4.6 La Méthode Superficielle (méthode de Caquot)
4.6.4 Paramètres d’assemblage de bassins hétérogènes:

Aeq Ceq Ieq Eeq

∑ C jA j
2
⎡ ⎤
⎢ ∑Lj ∑L
∑A
⎥ j

Bassins en j
⎢ j ⎥
j

∑A ∑A
j
⎢ ⎥
Série j j ⎢∑
Lj
⎥ j
j

j ⎢⎣ j I j ⎥⎦

Bassins en ∑A j
∑C A j j ∑Q I j j
L(Q j max )
∑A
j j
parallèle j
∑A j
j ∑Q j
j j
j

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 74
4. Débit des eaux pluviales
4.6 La Méthode Superficielle (méthode de Caquot)
4.6.5 Limites d’utilisation:
Le domaine de validité de la formule de Caquot

• Superficie inférieure à 200 ha


• Imperméabilisation supérieure à 0.2
• Pente comprise entre 0,2% et 5%

La formule de Caquot ne donne qu’une estimation du débit de pointe


On n’a donc pas accès à la dynamique des processus de ruissellement et
d’écoulement dans le réseau, et qui est nécessaire pour mieux appréhender les
nouveaux objectifs de la gestion des eaux pluviales urbaines:
– mise en oeuvre de bassins de retenues
– maillage des réseaux
– développement de techniques alternatives permettant de contrôler les débits,
....
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 75
Calcul du Débit des eaux pluviales

Milieu récepteur N5 L5 BR SP STEP

ZI
BR
N4 N2 N1

L1 N3 L4
L2 L3

RI RC RG RC

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 76
Milieu récepteur
L5 BR SP STEP

Formule Rationnelle BR
ZI

N2 N1
N4
1
Q= Ci( t c , T ) A L1 L2
N3
L3 L4
360
RI RC
i( t c , T ) = at cb RG RC

L
tc = ts +
Vcan
Lot Superficie Densité Taux d’imperméabilisation % Longueur Pente
logement/ha Avant Après Ecoul sup Ecoul can %
L1 15 20 20 40 50 700 0,3
L2 25 30 20 70 50 1000 0,4
L3 25 50 20 90 50 1000 0,5
L4 20 30 20 70 50 800 0,6
L5 8 20 90 50 500 0,7

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 77
L
Formule Rationnelle Q=
1
Ci( t c , T ) A tc = ts +
360 Vcan
Lot Superficie Densité Taux d’imperméabilisation % Longueur Pente
logement/ha Avant Après Ecoul sup Ecoul can %
L1 15 20 20 40 50 700 0,3
L2 25 30 20 70 50 1000 0,4
L3 25 50 20 90 50 1000 0,5
L4 20 30 20 70 50 800 0,6
L5 8 20 90 50 500 0,7

(1.1 − C) L
C = 0,14 + 0,64Cimp + 5I t s = 3.26 Vec = Vmin = 1 m / s
I1 3
Lot Coefficient de Durée de l'écoulement (avant) Durée de l'écoulement (après)
ruissellement
Avant Après Ecoul sup Ecoul can Total Ecoul sup Ecoul can Total
L1 0,283 0,411 28,1 11,7 39,8 23,7 11,7 35,4
L2 0,288 0,608 25,4 16,7 42,1 15,4 16,7 32,1
L3 0,293 0,741 23,4 16,7 40,1 10,4 16,7 27,1
L4 0,298 0,618 21,9 13,3 35,2 13,2 13,3 26,5
L5 0,303 0,751 20,7 8,3 29 9,1 8,3 17,4

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 78
i( t c , T ) = at cb
Milieu récepteur
−0, 59 N5 L5 BR SP STEP
T = 10 ans i = 5,9 t mm / min ZI
BR
N4 N2 N1

L1 N3 L4
L2 L3

RI RC RG RC

Zone 1

Zone 2

Zone 3

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 79
i( t c , T ) = at cb
Milieu récepteur
−0, 59 N5 L5 BR SP STEP
T = 10 ans i = 5,9 t mm / min ZI
BR
L
o
Coefficient de
ruissellement
Durée de l'écoulement (avant) Durée de l'écoulement (après)
N4 N2 N1
t Avant Après Ecoul sup Ecoul can Total Ecoul sup Ecoul can Total

L 0,283 0,411 28,1 11,7 39,8 23,7 11,7 35,4


L1 N3 L4
1 L2 L3
L 0,288 0,608 25,4 16,7 42,1 15,4 16,7 32,1
2
RI RC RG RC
L 0,293 0,741 23,4 16,7 40,1 10,4 16,7 27,1
3

L 0,298 0,618 21,9 13,3 35,2 13,2 13,3 26,5


4
C = 0,14 + 0,64Cimp + 5I
L 0,303 0,751 20,7 8,3 29 9,1 8,3 17,4
5

Débits avant urbanisation


Lot Superficie Coefficient de Temps de I mm/h Q m3/s
Ruissellement concentration
N1 20 0,298 35,2 43,3 0,681
N2 45 0,295 51,9 34,4 1,240
N3 25 0,288 42,1 39 0,793
N4 85 0,291 63,6 30,5 2,149
L5 8 0,303 29 48,5 0,326

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 80
Milieu récepteur
L5 BR SP STEP
ZI
BR
L
o
Coefficient de
ruissellement
Durée de l'écoulement (avant) Durée de l'écoulement (après)
N4 N2 N1
t Avant Après Ecoul sup Ecoul can Total Ecoul sup Ecoul can Total

L 0,283 0,411 28,1 11,7 39,8 23,7 11,7 35,4


L1 N3 L4
1 L2 L3
L 0,288 0,608 25,4 16,7 42,1 15,4 16,7 32,1
2
RI RC RG RC
L 0,293 0,741 23,4 16,7 40,1 10,4 16,7 27,1
3

L 0,298 0,618 21,9 13,3 35,2 13,2 13,3 26,5


4
C = 0,14 + 0,64Cimp + 5I
L 0,303 0,751 20,7 8,3 29 9,1 8,3 17,4
5

Débits après urbanisation


Lot Superficie Coefficient de Temps de i mm/h Q m3/S
Ruissellement concentration
N1 20 0,618 26,5 51,2 1,169
N2 45 0,686 43,2 38,4 2,917
N3 25 0,608 32,1 45,7 2,353
N4 85 0,614 54,9 33,3 4,861
L5 8 0,751 17,4 65,6 1,095

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 81
Milieu récepteur
L5 BR SP STEP

Formule superficielle BR
ZI

N2 N1
N4

L1 N3 L4
L2 L3

RI RC RG RC

Lot Superficie Densité Taux d’imperméabilisation % Longueur Pente


logement/ha Avant Après Ecoul sup Ecoul can %
L1 15 20 20 40 50 700 0,3
L2 25 30 20 70 50 1000 0,4
L3 25 50 20 90 50 1000 0,5
L4 20 30 20 70 50 800 0,6
L5 8 20 90 50 500 0,7

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 82
bg 1

⎡E⎤ 1− bf ⎡ aμ 0 b ⎤ 1− bf 1 cb 1+ db − ε
La formule superficielle Qp = ⎢ ⎥ ⎢ ⎥ C 1− bf 1− bf
I A 1− bf

⎣2⎦ ⎣ 6(β + δ) ⎦
μ0=0.5 c=-0.41 d=0.51 f=-0.29
β+δ=1.1 ε=0.05 g=0,84
1 1
= = 1, 206
1− bf 1− 0 , 59 x 0 , 29
1
1, 206
⎡ aμ 0 b ⎤ 1− bf
⎡ 5,9 x 0,5−059 ⎤
⎢ ⎥ =⎢ ⎥ = 1,43
⎣ 6(β + δ ) ⎦ ⎣ 6 ,6 ⎦
cb
= 0 , 41x 0, 59 ,1, 206 = 0, 292
1− bf
1+ db − ε
=(1−0, 59 x 0 , 29 −0 , 05 ) x1, 206=0 , 783
1− bf
bg
= −0, 59 x 0 ,84 x1, 206 = −0 , 598
1− bf
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 83
Milieu récepteur
L5 BR SP STEP
ZI
BR
N4 N2 N1

L1 N3 L4
L2 L3

Calcul des débits de bassins RI RC RG RC

élémentaires

Lot Superficie L (m) E Taux d'impermébilisation Pente Débits élémentaires


Avant Après Avant après
L1 15 750 1,94 0,2 0,4 0,003 0,32 0,738
L2 25 1050 2,1 0,2 0,7 0,004 0,495 2,24
L3 25 1050 2,1 0,2 0,9 0,005 0,528 3,24
L4 20 850 1,9 0,2 0,7 0,006 0,496 2,25
L5 8 550 1,94 0,2 0,9 000,7 0,25 1,53

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 84
Paramètres d’assemblage de bassins hétérogènes:

Aeq Ceq Ieq Eeq

∑C A
2

j j

⎢ ∑ Lj

⎥ ∑L j

Bassins en ∑A j ⎢ j ⎥ j

∑A ⎢ ⎥
∑A
j
Lj
Série j j ⎢∑ ⎥ j

⎣⎢ j I j ⎦⎥
j j

Bassins en ∑A j
∑C A j j ∑Q I j j
L(Q j max )
∑A
j j
parallèle j
∑A j
j ∑Q j
j j
j

Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 85
Milieu récepteur
L5 BR SP STEP
Assemblage des bassins
ZI
BR
et calcul des débits aux N4 N2 N1

noeuds N3
L1 L2 L3 L4
Lot Superficie L (m) E Taux d'imperméabilisation Pente Débits
Avant Après élémentaires
RI
Avant après
RC RG RC
L1 15 750 1,94 0,2 0,4 0,003 0,32 0,738

L2 25 1050 2,1 0,2 0,7 0,004 0,495 2,24

L3 25 1050 2,1 0,2 0,9 0,005 0,528 3,24

L4 20 850 1,9 0,2 0,7 0,006 0,496 2,25

L5 8 550 1,94 0,2 0,9 000,7 0,25 1,53

Lot S L (m) E Taux d'imperméabilisation Pente Débits Assemblés


(ha) Avant Après Avant après
L4 (N1) 20 850 1,9 0,2 0,7 0,006 0,496 2,25
L4+L3 (N2) 45 1800 2,68 0,2 0,81 0,0054 0,738 3,99
L2 (N3) 25 1050 2,1 0,2 0,7 0,004 0,495 2,24
(L4+L3)+L2 70 1800 2,15 0,2 0,84 0,0052
((L4+L3)+L2) 85 2750 2,76 0,2 0,76 0,0043 1,12 5,57
+L1) (N4)
L5 (N5) 8 550 1,94 Hydraulique
0,2 urbaine 0,9 000,7 0,25 1,53
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 86
4. Débit des eaux pluviales
4.6 La Méthode Superficielle (méthode de Caquot)
4.6.5 Limites d’utilisation:
Le domaine de validité de la formule de Caquot

• Superficie inférieure à 200 ha


• Imperméabilisation supérieure à 0.2
• Pente comprise entre 0,2% et 5%

La formule de Caquot ne donne qu’une estimation du débit de pointe


On n’a donc pas accès à la dynamique des processus de ruissellement et
d’écoulement dans le réseau, et qui est nécessaire pour mieux appréhender les
nouveaux objectifs de la gestion des eaux pluviales urbaines:
– mise en oeuvre de bassins de retenues
– maillage des réseaux
– développement de techniques alternatives permettant de contrôler les débits,
....
Hydraulique urbaine
ENIT 2006/2007 Jamel Chahed 87

Vous aimerez peut-être aussi