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Au moment où elles émergent du sol, les jeunes plantes sont très fragiles. La
fonte des semis sous serre est une maladie fréquente causée par divers
champignons. Elle se manifeste sur les jeunes plants ou sur les boutures par
un amincissement de la tige, puis par un affaissement brutal et irrémédiable de
la jeune plante, qui semble avoir “fondu”. La fonte des semis est un problème
récurent, souvent causé par un excès d’humidité. Lorsque les symptômes
apparaissent, il est déjà trop tard pour intervenir, les plantules attaquées ne
peuvent pas être récupérées... d'où la nécessité de prévenir la fonte des semis
en utilisant différentes techniques et préconisations :
Pour arroser, éviter de pulvériser de l'eau de pluie tant que les graines n'ont pas fait
de vraies feuilles. Prenez de l’eau bouillie ou de l’eau de votre compagnie
préalablement placée dans le réfrigérateur (pour enlever le chlore) puis replacée en
température ambiante.
Utilisez par ailleurs des godets et/ou des terrines parfaitement propres. Désinfectez
les contenants et les outils utilisés avec une solution contenant 10 % d’eau de javel.
Évitez les semis trop serrés et/ou plantés trop profondément. Éclaircir les semis trop
denses le plus vite possible; Entre les semis, respectez la distance préconisée.
Favoriser la circulation d'air soit en adoptant un taux de semis plus faible dans les
bacs à semis ou en fournissant une ventilation adéquate. Assurez une aération
suffisante en retirant le dôme ou le plastique transparent qui a recouvert les semis
pendant la germination.
S'assurer que le terreau est bien drainé en ajoutant sable ou mousse de tourbe. Les
terreaux contenant de la mousse de tourbe réduisent la fréquence d’apparition de la
fonte des semis. Certains jardiniers appliquent une mince couche de mousse de
tourbe broyée à la surface du terreau.
Une décoction de prêle peut être utilisée pour prévenir l’apparition et la propagation
de la fonte des semis. Récoltez les tiges stériles de prêles avant le 25 juin. Les tiges
stériles sont celles qui n’ont pas de feuilles. Faites-en des bouquets que vous
suspendrez pour les faire sécher. Faites bouillir 100 g de prêle séchée dans 5 litres
d’eau pendant 5 minutes. Laissez infuser pendant 12 heures, filtrez et vaporisez la
solution obtenue sur le feuillage et la surface du terreau.
Une infusion de camomille peut également protéger les jeunes pousses contre la
maladie. Faites infuser 7 grammes de fleurs séchées de camomille dans un litre
d’eau, pendant au moins une demi-heure. Arrosez les plantules et le terreau avec
cette infusion.
Autre solution: du thé à l`ail : Couper 100 g d`ail finement et en remplir un pot
d`environ un litre. A pulvériser ensuite sur les plants.
Mettre de la poussière de charbon de bois pilé et passé au dessus des pots après
les semis et le 1° arrosage. Cela évite aussi que les moucherons viennent pondre ce
qui va donner des larves translucides qui vivent juste sous la surface de la terre et
qu'on ne voit qu'en la grattant un peu. Avec une petite flambée avec du bon bois
(pas de peinture ni produits chimique) récolter les braises froides en les concassant
et en les ajoutant au sable de rivière pour effectuer les semis. Le charbon de bois
agit comme "désinfectant" (ou plutôt antibactérien ?) qui empêche la fonte des semis
?
Le meilleur remède est de ne pas semer trop tôt dans la saison, comme ça les
conditions de température et de lumière optimales sont présentes.
En cas d’apparition de petites mouches noires voletant autour des semis, laissez le
terreau sécher entre deux arrosages. En cas d’apparition de petites mouches
blanches qui volent lorsqu`on touche les plantes, Pulvérisez les feuilles de savon
insecticide, et aspirez les aleurodes, avec un aspirateur à la main.
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CALENDRIER DE SEMIS DES PRINCIPALES VARIÉTÉS POTAGÈRES
JANVIER
Aubergine, fève, laitue, piment, pois, tomate.
FÉVRIER
Artichaut, asperge, aubergine, bourrache, carotte, cerfeuil, chou, chou-fleur,
ciboulette, cresson, épinard, estragon, fève, laitue, melon, navet, oignon, oseille,
panais, persil, piment, poireau, poirée, pois, radis, sarriette, scorsonère, tomate.
MARS
Arroche, artichaut, asperge, aubergine, betterave, bourrache, carotte, céleri à côte,
céleri-rave, cerfeuil, chicorée, chou, ciboulette, concombre, coriandre, cornichon,
cresson, épinard, estragon, fenouil, fraisier, gombo, fève, haricot, laitue, lavande,
marjolaine, melon, menthe, navet, oignon, oseille, panais, persil, pet-saï, piment,
pissenlit, poireau, poirée, pois, radis, rhubarbe, roquette, salsifis, sarriette, sauge,
scorsonère, tétragone, thym, tomate.
AVRIL
Arroche, asperge, aubergine, basilic, betterave, bourrache, camomille, cardon,
carotte, céleri à côte, céleri-rave, cerfeuil, chicorée, chou, ciboulette, citrouille,
concombre, coriandre, cornichon, courge, cresson, épinard, estragon, fenouil,
fraisier, gombo, haricot, laitue, lavande, maïs sucré, marjolaine, melon, menthe,
navet, oignon, oseille, panais, pâtisson, persil, pet-saï, piment, pissenlit, poireau,
poirée, pois, potiron, pourpier, radis, rhubarbe, romarin, roquette, rue, salsifis,
sarriette, sauge, scorsonère, tétragone, thym, tomate.
MAI
Arroche, basilic, betterave, camomille, cardon, carotte, céleri à côte, céleri-rave,
cerfeuil, chicorée, chou, ciboulette, concombre, coriandre, cornichon, courge,
cresson, épinard, estragon, fenouil, fraisier, gombo, haricot, laitue, lavande, maïs
sucré, marjolaine, melon, menthe, navet, oseille, panais, pâtisson, persil, pet-saï,
piment, pissenlit, poireau, poirée, pois, potiron, pourpier, radis, rhubarbe, romarin,
roquette, rue, salsifis, sarriette, sauge, scorsonère, tétragone, thym, tomate.
JUIN
Arroche, betterave, camomille, carotte, céleri à côte, cerfeuil, chicorée, chou,
ciboule, ciboulette, citrouille, coriandre, cornichon, courge, cresson, épinard,
estragon, fenouil, fraisier, gombo, haricot, laitue, lavande, maïs sucré, marjolaine,
melon, navet, panais, pâtisson, persil, pissenlit, poireau, poirée, pois, pourpier, radis,
raifort, romarin, roquette, rue, salsifis, scorsonère, tétragone, thym.
JUILLET
Arroche, betterave, camomille, carotte, céleri à côte, cerfeuil, chicorée, chou,
ciboulette, coriandre, cresson, épinard, estragon, fenouil, gombo, haricot, laitue,
mâche, navet, panais, persil, pissenlit, poireau, poirée, pourpier, radis, raifort, rue.
AOÛT
Arroche, bourrache, carotte, cerfeuil, chicorée, chou, ciboule, cresson, épinard,
haricot, laitue, mâche, navet, oignon, oseille, persil, pet-saï, pissenlit, poireau,
pourpier, radis, raifort, sarriette, sauge, scorsonère.
SEPTEMBRE
Arroche, bourrache, carotte, cerfeuil, chicorée, chou, ciboule, cresson, épinard,
laitue, mâche, menthe, navet, oignon, oseille, panais, persil, pet-saï, poireau, radis,
raifort, rhubarbe, roquette, sarriette, sauge, scorsonère.
OCTOBRE
Bourrache, cerfeuil, chou, épinard, fève, laitue, mâche, menthe, navet, oignon,
oseille, panais, persil, pois, rhubarbe, roquette, sauge.
NOVEMBRE
Fève, laitue, pois, rhubarbe, roquette.
DÉCEMBRE
Fève, laitue, pois.
La culture des champignons est très utile et s'inscrit parfaitement dans une
démarche écologique et saine pour l'environnement.
Le premier objectif lors d'une culture de champignons est d'obtenir une source de
mycélium pur afin de d'inoculer un substrat de colonisation à base de céréales. La
plupart du temps le seigle, le maïs et le blé sont utilisés mais d'autres céréales
peuvent être propices. Toute cette première étape doit être effectuée en respectant
au maximum les précautions de stérilité afin d'éviter une contamination de la culture
par d’autres organismes. Vous pouvez commander directement ce substrat de
colonisation ou essayer de produire votre propre mycélium à partir d'une empreinte
de spores, mais aussi en clonant un morceau de tissus d'un champignon. Des
géloses nutritives à base d'agar-agar sont utilisées pour l'obtention du mycélium et
l'inoculation des céréales.
Ingrédients :
Mélangez le miel et l'eau et faites fermenter le tout en ajoutant le jus d'un ou deux
citrons (l'acidité permet aux bactéries de mieux se développer).
Faites chauffer le mélange à feu doux, jusqu'à ce qu'il ait pris une bonne
consistance.
Laisser bouillir jusqu'à ce que le mélange soit réduit d'un quart environ. On appelle
cela le moût. Prenez soin de bien écumer le liquide durant l'ébullition. Puis passez-le
au tamis. Lorsque le mélange est devenu tiède, ajoutez éventuellement un peu de
levure à pain pour accélérer le processus et laissez fermenter au moins une journée.
La fermentation est produite par des levures endogènes présentes dans le miel. On
peut considérer que le processus est terminé quand la mousse blanche commence
à retomber. Verser le résultat dans un tonneau de bois après une nouvelle filtration.
Si vous n'avez pas de tonneau, pour reproduire ses effets ajoutez des petits
morceaux de chêne dans la bouteille. Bouchez l'orifice avec une gaze stérile ou un
simple linge pour laisser respirer le dégagement de gaz carbonique sinon gare à
l'explosion de vos bouteilles !
Au bout de 2-3 mois (quand le mélange a totalement finit de pétiller), filtrer une
dernière fois avec des filtres à café (c'est un peu long a faire) et mettre en bouteille.
L'hydromel est buvable tout de suite, mais se bonifie avec le temps. Autrefois, on
posait le baril au coin d'une cheminée, dans laquelle il fallait entretenir un petit feu
jour et nuit... Il peut servir à faire du vinaigre légèrement sucré.
Le bouturage
Quelques principes de bases à retenir pour réussir ses
bouturages :
- Évitez tout prélèvement pendant la floraison.
- Utilisez des outils coupants propres (nettoyés) et tranchant
net.
- Prélevez un rameau sain de 10-15 cm, si possible avec
ramification.
- Coupez sous un œil.
- Laissez 2-3 feuilles que vous coupez en deux si elles sont
grandes.
- Mettez immédiatement pendant 24h dans le noir et les pieds dans une eau
hormonée bio (voir ci-dessous comment fabriquer son hormone bio).
- Plantez ensuite vos boutures dans un mélange à semis léger et humide (très peu
d'arrosage) (mélange de tourbe et de sable 50/50).
- Vous pouvez aussi y ajouter du polystyrène émietté ou des petits éclats de béton
cellulaire cela favorisera et gardera la chaleur.
L'arrosage :
Chaque matin
songer aux gens qu'on va cultiver,
aux pots qu'il faut arroser.
[Jules Renard]
Tout organisme exige de l'eau pour vivre !.. L'arrosage sera plus ou moins
nécessaire suivant les plantes, les variétés, le temps, le climat, la terre,
l'environnement... Les jardiniers expérimentés ont un sixième sens qui leur
permet de doser les besoins en évitant de donner une trop grande part aux
anges, mais si vous êtes inexpérimenté, comment faire ?
Une indication consiste à enfoncer son doigt dans la terre; si votre doigt ressort sec,
c'est un signe de besoin en eau. Un autre signe peut être le jaunissement ou le
flétrissement des feuilles ou le léger fendillement de la terre. A ce stade il ne faut
plus attendre.
Dans tous les cas ne jamais arroser lorsque le soleil tape pour éviter de bruler les
feuilles.
LA BONNE EAU
La meilleure eau reste l'eau de pluie. Si vous devez utiliser de l'eau du robinet
(chlorée) il est préférable de remplir au préalable un bac qui aura rendu l'eau à
température ambiante et dont le chlore se sera quelque peu volatilisé entre temps.
LA BONNE MÉTHODE
Logiquement, l'arrosage doit être progressif : petite dose pour les jeunes plants,
volume plus important pour les plantes à maturité. En règle générale, il est
préférable d'éviter l'arrosage au jet ou par aspersion (jet de pluie) qui consomment
davantage d'eau et favorisent l'apparition des maladies, notamment sur les tomates,
pommes de terre et les haricots. En arrosant les jeunes plants, évitez de mouiller les
feuilles ce qui évitera de les plaquer au sol. Les jeunes plans demandent moins
d'eau mais plus souvent.
Evitez également de "propulser" de l'eau
trop fortement sur le sol en salissant les
feuilles basses. L'idéal est d'utiliser un
long tuyau PVC pour arroser à leurs
pieds, les plants les plus éloignés de vos
allées. (voir photo)
LES ÉCONOMIES
Pour éviter de donner une trop grande part aux anges par évaporation...
- Dans les banalités classiques à propos de l'arrosage, les anciens disent qu'un
sarclage équivaut à deux arrosages.
- Si vous disposez d'un broyeur, n'hésitez pas à déposer une coupe épaisse de 10
cm de vos produits de broyages. Certaines expérimentations (en particulier par Jean
Pain) ont démontré qu'il était possible de faire pousser vos plants sans eau grâce à
un paillage de broyages.
- En période chaude, une autre technique consiste à utiliser des claies à ombrer; de
simples cagettes retournées sur les jeunes plants qui viennent d'être repiqués
permet de les protéger d'un soleil trop agressif.
- En réalisant un bon lagunage et une bonne filtration des eaux usées, vous pouvez
utiliser cette eau pour le jardin.
LES EXCÈS !
- Pour les plants les plus importants, ceux qui nécessitent plus d'eau, les plantes
isolées ou les jeunes arbrisseaux, vous pouvez creuser un petit trou pour y planter
une bouteille que vous aurez découpée à la base. Il suffit de remplir la bouteille pour
arroser les racines en profondeur. Le mieux est d'y laisser le bouchon et de faire un
petit trou dans ce dernier sinon l'écoulement serait trop important. Vous pouvez
aussi utiliser la bouteille comme distributeur de substrats alimentaires pour vos
plantes les plus fragiles.
- Quelques petits morceaux de fil de cuivre à l'intérieur pourront également prévenir
le mildiou. De plus, à l'intérieur de la bouteille en plastic, vous pouvez retourner une
autre bouteille (en verre celle-ce) remplie d'eau pour faire un goutte à goutte.
- Ne binez pas par temps sec car vous accentueriez la déshydratation du sol.
Suivant vos moyens et les opportunités qui se présentent à vous vous pouvez
acheter ou récupérer des bidons. Dans les garages vous avez la possibilité de
récupérer régulièrement des bidons de 200 litres. Il faut bien sur les nettoyer et/ou
utiliser une peinture alimentaire adaptée pour protéger l'intérieur du bidon. Il faudra
prévoir de placer un filet ou un tissu sur le bidon afin d'éviter la ponte des
moustiques et de protéger votre eau.
Placez à l'intérieur quelques morceaux de charbon de bois qui ont quelques facultés
à décontaminer l'eau. Si vous avez l'occasion ou la possibilité, un ou deux poissons
rouges à l'intérieur vous permettront de lutter naturellement contre les larves
d'insectes et de moustiques.
L'ARROSAGE AUTOMATIQUE
- il vieillit mal,
- il n'aime pas beaucoup le calcaire (et donc l'eau de la ville), se bouche vite,
- souvent mal utilisé par les particuliers : idéalement, ce produit s'utilise avec un
détendeur à une pression très faible, moins d'un bar.
2) le tuyau à gouteurs intégrés. C'est une bonne formule, pas beaucoup plus chère
que la précédente (environ 10€ les 25 mètres). Les gouteurs sont espacés de 33, 40
ou 50 cm, suivant les marques. Mais vous avez encore l'inconvénient d'avoir plus
d'eau au début de la ligne qu'à la fin. La qualité est bien supérieure à celle de micro-
poreux.
3) le tuyau à gouteurs intégrés auto-régulé : comme le précédent mais là, vous avez
autant d'eau dans tous les trous. Les prix diffèrent suivant les marques : le Rain Bird
vaut environ 26 € les 25 mètres, le Multibar est à 18.39 les 25 m (pour le trouver :
dans Google, tapez "tuyau à gouteurs intégrés Multibar"). Dans tous les cas, faites
serpenter le tuyau entre les pieds ; arrosez régulièrement 15 à 20'. Il y en a qui
débitent 2litres/heure par trou, d'autres, 4 l/h... Vous seriez mieux si vous achetiez
un petit" programmateur nez de robinet WTA", par exemple (tapez ces mots dans
google) ; c'est très simple à installer. Il arrosera régulièrement chaque jour, surtout
quand vous vous absentez.
Légumes courants
Médicinales et condimentaires
Ces plantes gagnent à être multipliées par éclats, marcottage, mais aussi semis.
Pour certaines cependant les semences sont extrêmement petites et parfois difficiles
à récupérer, mais aussi, pour les méridionales, elles n'arrivent pas à bonne maturité
en raison d'une fin de saison précoce (nord de la France).
Un livre pour aller plus loin : Le Plaisir de récolter ses graines aux éditions du Terran
ou le Catalogue de Kokopelli qui donne des indications générales et par espèce
La récupération
Vos voisins et vous même jetez certainement à la poubelles des objets ou des
matières qui seront des richesses pour nos petits enfants et pour nous
mêmes si, dans quelques années, le clash-oil intervenait plus tôt que prévu...
Il est nécessaire de prendre conscience que le contenu de nos poubelles
recelle des trésors inexploités.
Si vous en avez la place, autant dès maintenant récupérer le maximum d'objets
inutiles aujourd'hui et qui pourraient avoir un grand intérêt demain :
- Les bouteilles de plastique et les bidons transparents pourront servir de protection
pour les petits plants, de réserves d'alimentation en eau potable, de réserves
d'arrosage pour vos plantes ou de réserves de stockage de moyens divers.
Accessoirement, une bouteille coupée en deux et dont la partie supérieure est
retournée dans la partie inférieure peut servir de piège à guêpes et à frelon si vous
mettez une eau sucrée accompagnée d'un peu de vin et de vinaigre au fond de la
bouteille...
- De la vieille huile de vidange ou de friture pourrait servir pour graisser vos outils.
- Les bouteilles en verre peuvent servir pour de nombreuses applications... en
particulier pour réaliser des bancs thermiques. En la plantant à l'envers dans votre
potager, remplie d'eau une bouteille peut servir de goutte à goutte pour certaines
plantes. Plantez au préalable une bouteille en plastique découpée et enfoncez la
bouteille pleine d'eau à l'intérieur, vous pourrez ainsi facilement la récupérer pour la
reremplir ou la remplacer. Si vous manquez de place pour stocker vos bouteilles,
utilisez-les comme bordure de vos carrés de potager, vous pourrez ainsi les
récupérer quand vous le souhaitez. Les bouteilles participeront par ailleurs au
réchauffement de votre terre dans les mois les plus froids.
- Les bidons transparents de 20 litres peuvent servir de mini serres ou d'arrosoirs en
les découpant en fonction des besoins. Chaque hivers, à cause du chauffage à
pétrole, il y a toujours un grand nombre de ces bidons dans les poubelles.
- Un flacon de shampoing découpé peut-être utilisé pour faire vos étiquettes de
marquages dans le jardin.
- Les petits pots de yaourt à boire (avec bouchon) permettent de conserver les
graines au sec à l'abri de l'air et de la lumière.
- Ne jettez plus jamais vos pulvérisateurs qui vous aident aujourd'hui à nettoyer vos
vitres, il pourront vous servir demain à faire des traitements de bouillons de cultures
pour vos plantes et votre potager...
- Une vieille machine à laver et un vélo d'appartement pour faire une machine à
lavelo.
- Des barils d'huile de moteur peuvent être utiles pour récupérer l'eau. (voir auprès
des garages)
- Les vieux vêtements pourront servir pour les pièces. Sans valeur aujourd'hui, ils
pourraient vous être très utiles plus tard.
- Tout ce qui est tissé en laine, en coton en fil... pourrait être réutilisé plus tard
pendant les longues soirées au coin du feu...
- Tous les miroirs (même un peu ébréchés), les CD Roms et tout ce qui pourrait
servir pour réaliser des réflecteurs solaires; même si vous n'avez pas le temps de le
faire tout de suite, leur présence dans votre grenier pourrait être une source de
bienfaits plus tard.
- Les vieilles fenêtres ou portes vitrées peuvent être conservées pour être utilisées
pour les chassis chauffés de votre jardin ou pour réaliser des bancs thermiques.
- Les vieilles moquettes peuvent être utilisées pour faire des allées entre vos carrés
de potagers (cela évite les mauvaises herbes; moins de temps passé à arracher les
mauvaises herbes, c'est plus de temps passé à plus utile.) Par ailleurs, l'hiver, en
positionnant une vieille moquette sur un futur potager permettra de trouver au bon
moment un terrain plus meuble et plus facile à travailler...
- Un petit réfrigérateur peut servir pour réaliser un four solaire ou les bases d'un
séchoir solaire.
- Un réfrigérateur un peu plus grand, couché sur le coté peut parfaitement servir
pour réaliser à moindre frais un clapier très confortable pour les lapins.
- Un réfrigérateur stocké dans votre grenier ou votre sous-sol peut servir de placard
de rangement de luxe permettant la mise à l'abri de vos graines ou de vos boites de
conserves...
- Dans un réfrigérateur, les plaque métaliques qui le compose peuvent avoir leur
utilité pour réaliser un modèle de repiquage des radis par exemple; en perçant des
trous à équidistance et en laissant la plaque sur place, elle empêche la mauvaise
herbe de pousser et les corvées atenantes (donc gain de temps) et vous ferez des
économies de graines...
- Toujours dans un réfrigérateur... Le bac de récupération des eaux peut servir pour
faire des semis, les grilles de séparation peuvent être utilisées comme tuteur pour
les petites plantations, la grille de ventillation à l'arriere du réfrigérateur peut servir de
claie pour votre séchoir solaire...
- Un ballon d'eau chaude hors service, peut avoir une seconde vie comme réserve
d'eau auxiliaire dans le grenier ou au sous-sol; il peut servir pour confectionner le
réservoir d'un chauffe eau solaire ou bien encore être découpé comme abreuvoir, il
peut-être aménagé et utilisé comme bac de compostage ou servir de bassin de
filtrage des eaux usées...
- Un bac à linge sale peut être utilisé pour réaliser un mini bac à compost.
- Les vieux annuaires, les journaux gratuits pourront, le jour venu, remplacer le PQ.
En attendant ils peuvent servir de support pour faire des étagères dans la cave ou le
grenier.
- Une vieille chambre à air peut être découpée en fines bandelettes pour accrocher
(avec souplesse) vos plantes à leurs tuteurs. Avec une chambre à air de camion
vous pouvez réaliser une bande pour la fixer en bas d'une porte qui laissera passer
le froid durant l'hiver.
- Des vieux pneus peuvent être utilisés comme tour de plantation ce qui permet plus
de surface exploitable, une meilleure économie d'eau d'arrosage, moins de
courbature car vous aurez moins à vous pencher...
- En fin de chantier les seaux de peintures (nettoyés) peuvent être utilisés pour
stocker la cendre que vous récupérez l'hivers pour créer plus tard une barrière
contre les limaces autour de vos salades tout en fertilisant le sol.
- Les emballages de gateaux en plastic semi rigide est utile pour regroupe les pots
de semis.
- Toutes sortes de tubes jetés peuvent être récupérés pour faire des tuteurs ou des
canalisations d'acheminement de l'eau pour votre arrosage.
- Dans le même esprit les bandes de vos vieilles k7 vidéo VHS peuvent être
découpées au ciseau pour faire des accroches solides et remplacer une ficelle que
vous n'auriez pas sous la main.
- Des vitres de voitures plantées en bordure peuvent protéger vos jeunes plants du
vent.
- Des vieilles roues de vélo coupées en deux peuvent servir de support pour réaliser
un tunnel de forçage pour votre potager.
- Une vieille table de jardin en plastic peut être utilisée pour récupérer de l'eau plus
efficacement : rétournez la table enlevez lui les pieds coupez partiellement les
renforts pour laisser passer l'eau et la diriger sur le trou central qui sera positionné
sur un bidon; la surface de la table étant supérieure à la surface du bidon permettra
de récupérer plus d'eau que s'il était isolé; de plus la table peut servir pour obturer le
bidon et éviter la prolifération des moustiques sur les eaux stagnantes laissées à l'air
libre.
- Le tuyau souple d'un aspirateur peut être récupéré pour canaliser l'eau entre deux
bidons de récupération d'eau qui ne seraient pas au même niveau.
- Un cylindre de lave linge peut être utilisé pour réaliser un silo de conservation à
enterrer pour stocker vos légumes racines ou comme poubelle de jardin pour y
placer les mauvaises herbes.
- Ne jetez plus les bas et les collants, ils pourront servir de filtres à toutes sortes de
liquides à filtrer...
- Ne jetez plus le papier alu usagé, il peut servir de barrière pour mettre au pied de
vos arbustes pour les protéger de certains insectes.
- Récupérez les packs de lait qui pourront servir utilement de réceptacle pour vos
plants de sevrage. (mettre quelques graviers au fond + un feutre au dessus pour
séparer le terreau des surplus d'eau.)
- (...)
Fertilisant : Tous les excréments peuvent être compostés et utilisés pour fertiliser
les sols et le jardin.
Pesticide : Les poulets mangent toutes les bestioles à leurs trois stades : adulte,
larve (chenille) et œufs, sans compter les limaces. Ils mangent également des
grains, incluant les graines de mauvaises herbes. Là-dessus, on peut donc laisser
les poulets en liberté dans le jardin à l'automne, après la récolte. Ceux-ci vont
engloutir toutes les mauvaises graines et limaces qu'ils pourront trouver, nettoyant
ainsi le jardin pour le printemps suivant. On peut aussi les laisser dehors tôt le
printemps quand les mauvaises herbes commencent à germer et que les insectes
deviennent actifs. Tout cela réduira les mauvaises herbes et insectes nuisibles pour
toute la saison. Laissez les poulets libres dans le verger à la fin de la saison et ils
mangeront les fruits malades tombés au vent, réduisant les problèmes de la
prochaine saison. Ils trouveront aussi tous les insectes nuisibles hivernant sur
l'herbe.
Le poulailler : Si les animaux sont élevés librement, on peut mettre les poulets dans
un habitacle et un enclos mobile que l'on déplace de temps en temps. Prévoyez 1
m2 pour 5 poules. Il est préférable d’éviter les sols en terre battue qui génèrent de la
poussière. Un plancher en bois limite le froid pendant l’hiver. Dès le départ prévoyez
un appentis pour stocker vos graines (dans une poubelle plastique hermétique
inaccessible aux rats et aux fourmis.) Disposer des madriers tous les mètres contre
un mur, inclinés à 45° et fixer horizontalement des branches ou les lambourdes de 5
à 7 cm de diamètre. 3 perchoirs maxi. Il faut compter un mètre linéaire pour 2 à 3
poules.
Sous les perchoirs, vous pouvez disposer des planches qui vont récupérer les
fientes et que vous emploierez au jardin potager. Pour 5 poules, prévoyez 3
pondoirs car elles ne pondent pas toutes en même temps. Utilisez des caisses ou
des cagettes dans lesquelles vous placerez de la paille que vous renouvellerez
régulièrement pour éviter qu’elles deviennent des nids à parasites. (on trouve
régulièrement des cagettes à la fin des marchés). Le terrain (l’enclos) : Comptez
entre 5 et 10 m2 par pensionnaire pour qu’ils puissent s’épanouir dans les meilleures
conditions. Le terrain doit pouvoir être drainé et il ne doit pas pouvoir devenir
boueux. L’enclos doit être grillagé et permettre la protection des poules pour qu’elles
soient à l’abri des visiteurs indésirables : chiens errants, renards… Si la mobilité de
l’habitacle est impossible, organisez (si possible) votre terrain en deux parties pour
alterner la présence de vos poules pour que la végétation aie le temps de repousser.
Si possible, semer du trèfle et/ou du soja dans la partie laissée au repos. L’idéal est
de pouvoir prolonger l’enclos par un parc de promenade. C’est basique et évident,
mais prévoyez en marge du poulailler un abri aéré qui puisse servir de protection
contre la pluie et le soleil.Pour éviter les maladies, prenez soin de nettoyer le
poulailler une fois tous les 15 jours.
Les problèmes possibles : Les poules aiment le sang aussi elles peuvent
s’attaquer à une poule plus faible qui risque de se faire piquer régulièrement. Il faut
alors isoler le sujet blessé et le soigner si possible en conséquence. A noter que les
tensions se retrouvent plus régulièrement dans les enclos trop exigus. Comme
remède, on peut suspendre des bottes d’herbe fraîche qui les obligent à sauter pour
s’en emparer et leur faire oublier leur manie de piquage. Pensez au bruit causé par
vos poules qui pourraient gêner vos voisins. Élever des animaux de la basse-cour
proche des habitations peut-être à l'origine de difficultés de voisinage, le chant du
coq déplaît à certains. Si elles ont tendance à s’envoler et passer au-dessus de
votre enclos, coupez sans blesser l’extrémité de quelques plumes sur un seul côté.
Elles seront déséquilibrées et ne pourront s’envoler très haut. Avec l’habitude, même
après la repousse des plumes, elles s’habitueront à leur situation au sol.
- Si vous trouvez un coin de ponte caché avec des œufs, contrôlez leur fraîcheur en
les plongeant dans l'eau, si l'œuf flotte vous pouvez le mettre au compost (pas celui
des poules pour ne pas les traumatiser...) si l'œuf coule à pic vous pouvez
considérer qu'il est comestible.
Problème des poules mangeuses d'œufs : si cela vous arrive, placez un faux œuf
en plâtre (ou en onyx)... ou une coquille vidée remplie de moutarde ou autre pâte
piquante.... la ou les poules incriminées seront vite dégoûtées de se casser le bec
ou de se piquer. Leurs mauvaises manies pourraient vite s'arrêter.
Les poux des poules : autrefois traités avec du grésil, ce dernier est maintenant
interdit car il s'est révélé cancérigène. Les poux arrivent avec la chaleur, les oiseaux
errants et un mauvais entretien du poulailler. Pour les reconnaître et détecter leur
présence : passez un doigt sous le perchoir, s'il y a sur votre doigt comme de la
poussière qui se met à bouger à la lumière, vous êtes infecté, c'est déjà trop tard.
Nettoyez alors le poulailler à fond et traitez avec les produits que vous pourrez
trouver. Un nettoyage par le feu peut également être une solution palliative efficace.
Attention les poux peuvent tuer vos poules en quelques jours en leur suçant le sang.
A moindre mal, vous n'aurez plus d'œufs. Si vos pensionnaires ne veulent plus
rentrer dans votre poulailler et préfèrent dormir dehors la nuit, c'est aussi un autre
signe. Ne les forcez pas en rentrer dans leur abri, traitez le problème d'abord. Pour
prévenir ces difficultés : changez régulièrement la paille et nettoyez tout aussi
régulièrement le poulailler.
L’accueil des nouveaux pensionnaires : Achetez vos poules au moins par deux.
Pour habituer vos poules à leur nouvelle maison, il est souhaitable de les laisser
enfermées jour et nuit pendant un jour ou deux pour qu’elles s’approprient leur
habitacle et éviter ainsi qu’elles pondent ensuite à l’extérieur.
Pour éviter qu'elles ne s'envolent et qu'elles franchissent votre grillage, coupez les
plumes d'une aile (un seul côté) pour qu'elles soient déséquilibrées si elles
cherchent à s'envoler.
Le résultat : Prévoyez entre 100 et 200 bons œufs par an et par poule. Au total, une
poule peut pondre en moyenne environ 2.000 œufs. L'idéal étant de remplacer vos
poules avant l'âge de 2 ans (où elles peuvent encore être mangées).
Coq : Le coq est inutile si vous ne souhaitez pas faire d'élevage. Comptez au
maximum un coq pour 10 poules pondeuses. Si vous décidez d'acheter un coq,
suivant la proximité de vos voisins, prenez la précaution de leur en demander
l'autorisation.
Les prix : Une poule s'achète entre 5 et 15€ et un coq entre 15 et 25€ selon la taille.
Conservation des œufs : les poules ne pondent plus en hiver. Si l'objectif est de
conserver des œufs plusieurs mois, il est possible de le faire en les cassant dans
des bocaux remplis au trois quart, piquer le jaune et ajouter une pincée de sel ou de
sucre. Placer le tout ensuite au congélateur.
A noter que les poules ont besoin de leur ration quotidienne de céréales aussi, si
vous ne disposez pas des ressources suffisantes pour les alimenter (surface
cultivable ou capacité à vous procurer des graines) il peut-être judicieux de faire
l’impasse sur votre élevage. Si vous trouvez des œufs qui ont été pondus à
l'extérieur du poulailler, testez leur fraicheur en plongeant les œufs dans un récipient
d'eau. Si votre œuf reste au fond, il est frais.
On constate tout d’abord qu’un terrain laissé à l’abandon verra pousser une
multiplicité d’herbes et plantes diverses et variées qui vont s’épanouir sans
qu’aucune aide ne leur soit apportée… Preuve s’il en était qu’elles possèdent
leurs propres actifs de défenses et d’associations contre les prédateurs et
qu’elles sont, pour certaines, plus fortes que les plantes « domestiques ».
* À noter qu’il existe certaines espèces d’herbacées dites «nuisibles», mais qui sont
aussi bénéfiques parce qu’elles attirent des insectes utiles ou parce qu’elles sont
décoratives ou comestibles, etc. Il est donc utile d’apprendre à les identifier.
** en dehors de l'utilisation de prédateurs chimiques qui ne peuvent avoir leur place
dans un objectif de développement durable.
Le paillage (ou mulching) : Cette technique consiste à épandre sur le sol une
couche régulière d'un matériau homogène tel que : la paille, feuilles sèches,
copeaux de bois, sable, graviers, écorces, sciure, toile hors-sol, ... Pour une bonne
efficacité, le paillage doit opérer une noirceur totale sur les plantes à éradiquer.
Suivant le matériau utilisé, il est nécessaire que l'épaisseur de la couche soit
suffisamment importante (environ 8 à 10 cm). Le paillage doit être appliqué sur un
sol propre et nettoyé. Il est possible d’associer deux matériaux pour une meilleure
efficacité et une plus belle esthétique lorsque l’on manque de volume de matériaux
nobles et naturels (écorces, feuilles sèches…) : poser des cartons ou des plastiques
en découpant les formes si nécessaire et par dessus ajouter la fine couche et touche
esthétique nécessaire avec un recouvrement plus harmonieux avec votre
environnement…
Une bonne technique consiste à récupérer des vieux carrelages (30x30 et plus) pour
les placer entre vos plants : quatre conséquences :
- En marchant sur le carrelage, vous pouvez traverser vos carrés ou atteindre les
plants les plus éloignés sans écraser la terre.
Un herbicide naturel.
Vous pouvez utiliser un herbicide biologique pour avoir des allées plus nettes en
récupérant l'eau de cuisson des pommes de terre dont vous arroserez les secteurs
dans lesquels vous souhaitez chasser les mauvaises herbes.
La règle commune est de constater qu'un jardin bien entretenu, possédant une
bonne terre (enrichie par un bon compost), respectant la rotation et la diversité des
cultures, protégé du vent et arrosé dans les règles de l'art ne pose pas de problèmes
particuliers. Les plantes en bonne santé produisent leurs propres antibiotiques et
des insecticides naturels. Seules les pousses les plus faibles font généralement
l'objet des premières attaques.
Par ailleurs et suivant les végétaux, les ennemis sont différents : un légume racine
n’est en général pas (ou très rarement) attaqué par les agresseurs de légumes
feuilles qui, eux-mêmes ne souffrent pas des dégâts occasionnés aux légumes-
fruits… D’où la nécessité d’un programme de rotation des cultures ou d’une
intégration mixte et variée de plants complémentaires.
- Le puceron qui se développe sur les jeunes pousses dont il suce la sève. Déplacez
toutes les coccinelles pour les amener à proximité des pucerons, elles adorent ça !
- La noctuelle dont la larve ronge les racines des jeunes plants de salades, chou...
- Les capucines ou les pieds lavande dans vos massifs ou au pied des arbres
chassent les pucerons et éloignent par conséquent les fourmis qui les élèvent.
Macération : c'est le résultat d'un séjour d'une plante dans de l'eau additionnée
d'huile d'olive ou d'argile pendant quelques heures ou quelques jours.
Infusion : comme pour une tisane, il ne faut pas faire bouillir les plantes mais
simplement les recouvrir d'une eau chaude en filtrant le résultat à travers un filtre.
Avant de planter les tomates, nous pouvons arroser avec du purin de consoude ou
mettre des feuilles hachées au fond du trou, comme pour l'ortie. Cela donne de bons
résultats. La plante apprécie beaucoup cette petite gâterie.
La consoude mise en tas produit en quelques jours un compost largement aussi
riche que le fumier.
USAGES: Favorise la croissance et la floraison des plantes.
PURIN DE FOUGERE : Faire macérer 850 de feuilles dans 10 litres d'eau de pluie
pendant 1 semaine et pulvériser dilué à 10% ou non dilué.
USAGES: Contre les pucerons, les escargots et les limaces.
DECOCTION DE PRELE : La prèle est riche en silice qui renforce la résistance aux
maladies.
Faire tremper 1 kg de tiges de prèle finement coupées dans 10 litres d'eau. Faire
bouillir 30 mn et laisser refroidir au moins 12 heures. Utiliser en pulvérisation diluée
à 20%.
INFUSION D'AIL ET D'OIGNON : Hacher 50g d'ail et 650 g d'oignon avec leurs
peaux, Verser ce hachis dans 10 litres d'eau bouillante et laisser infuser 12 heures.
Pulvériser sans diluer.
PURIN DE RUE : Faire macérer 800 à 900g de tiges et feuilles dans 10 l d'eau
pendant 10 jours. Pulvériser dilué à 20%.
USAGES: En préventif, contre les teignes des poireaux, les altises et les piérides du
chou. En curatif contre les pucerons.
PURIN DE VALERIANE : USAGES: Tonique pour les végétaux et fait fleurir les
plantes à fleurs et rosiers (à éviter sur salade, oignon et carotte).
PURIN DE SOUCI : USAGES: Fortifie les légumes et améliore les sols fatigués.
- capucines
- œillets d'inde
- menthe
- lavande : une macération dans l'alcool peut vous aider à luter contre les poux, les
fournis, les punaises ou les mites.
- huile d'olives
D'une façon générale repérez dans votre jardin les plantes saines qui ne sont pas
attaquées par vos prédateurs. Dans cette hypothèse, si les feuilles sont saines et
exemptent de parasites, cela signifie peut-être que ces derniers n'apprécient pas sa
compagnie, son goût ou son odorat. Dans ce cas, faites un essai avec une infusion,
une décoction ou autre purin, vous découvrirez peut-être un nouvel insecticide bio
efficace pour votre jardin.
... Avec ces différentes concoctions, les parasites préfèreront aller dans le
jardin du voisin.
Un bon truc contre les cochenilles : Pour 1 litre d'eau ajoutez une cuillerée à café
d'alcool à brûler (tout autre alcool conviendra pourvu qu'il soit à 90°) et une cuillère à
café d'huile de colza ou de liquide vaisselle. Mélangez bien le tout et pulvérisez toute
la plante infectée par les cochenilles, dessus/dessous. Une heure après rincez un à
l'eau claire.
Contre les fournis : quelques tours de moulin à poivre sur leur passage ou sur la
plante parasitée éloignent souvent ces visiteurs indésirables. Ce qui est naturel et
efficace contre les fournis : de l'eau bouillante !!
Contre les bêbêtes qui rampent : récupérer vos boite de conserves et enterrez les
à fleur de terre. Certaines bestioles seront prises au piège et ne pourront ressortir.
Pour prévenir du mildiou vous pouvez également placer quelques morceaux de fil
de cuivres dans les bouteilles qui servent pour l'arrosage en profondeur. Si vous
avez quelques fils de cuivre utilisez les pour attacher vos plants à leurs tuteurs.
Ayez toujours à portée de main une ou deux bouteilles (en plastic à gros goulot)
pour y placer les "bestioles" un peut trop agressives vis à vis de vos plants...
quelques minutes chaque matin pour les capturer peuvent éviter la prolifération.
Les Cicadelles nous envahissent !... comment les combattre ? Encore un effet
de l'internationalisation des échanges ! Elle n’entraîne des mortalités de plantes
qu’en cas de forte pullulation, mais sa présence déprécie fortement l’aspect visuel
par la présence de pruine, miellat, fumagine et par un affaiblissement important des
plantes. Par ailleurs, ils sont tellement piqueurs que leur présence peut devenir très
désagréable.
-Ces insectes ont horreur de l'eau, appliquez un jet d'eau, là où c'est possible.
- Lorsque les larves ne sont encore qu'un duvet qui s'étant sur les branches basses
en particulier sur les oliviers, si c'est possible, coupez les et brûlez les...
- Les cicadelles n'aiment pas le soleil, elles se placent sous les feuilles, taillez clair
pour les déranger.
- Laissez faire la nature, les lézards gris des murailles en font la chasse. Ils en font
une grande consommation et en détruisent ainsi une grande partie.
Ne tuez pas les escargots ! Faites un petit abri fermé pour les escargots. Après
chaque pluie, un petit tour dans le jardin et vous pourrez placer les bêtes à cornes
dans votre enclos.
- Les récipients
Comment faire avec les moyens du bord ?- Vous devez avoir prévu dans votre
jardin un endroit où vous brûlez vos mauvaises herbes. Récupérez un bidon
métallique que vous aménagerez pour qu'il puisse supporter à mi-hauteur une grille
amovible qui permettra de recevoir les objets et moyens que vous souhaitez
stériliser.
- Prévoyez différentes grilles à maille plus ou moins fines suivant les objets que vous
souhaitez stériliser.
- Ne mettez pas trop d'eau au fond de votre bidon pour que l'évaporation démarre
rapidement; ajoutez-en si nécessaire en fonction des besoins.
L'entretien du verger
Enrichissez votre agenda des différentes tâches à effectuer auprès de vos
arbres fruitiers. Bien entendu, ne placez dans votre agenda, que les rendez-
vous correspondant à votre propre verger en fonction de sa constitution.
Janvier :
Actinidia : Tailler les rameaux ayant fructifié, 2 yeux au dessus de l'emplacement des
derniers kiwis.
Cerisier : Elaguer les arbres de plein vent, en étêtant les branches les plus longues
et les plus élevées, ce qui facilitera la récolte.
Poirier : Sur les charpentières des formes palissées, tailler les jeunes branches au
dessus du troisième œil.
Février :
Abricotier : Tailler légèrement dès que les boutons à fleurs sont formés.
Noisetier : Supprimer les gourmands au centre de la touffe.
Pêcher : Tailler les formes palissées en supprimant les rameaux ayant fructifié l'an
passé, pour faciliter le départ de nouvelles branches proches des charpentières.
Pommier : Sur les charpentières des formes palissées, tailler les jeunes branches au
dessus du troisième œil.
Prunier : Sur les arbres menés en fuseau, épointer toutes les branches
encombrantes qui déséquilibrent la forme.
Mi-février :
Mars :
Citronnier et orangers : Supprimer les gourmands, les branches mortes et celles qui
ne produisent plus suffisamment.
Avril :
Mai :
Pêcher : Supprimer les pousses inutiles le long des rameaux portant les fruits, sauf
la pousse d'extrémité. Eclaircissez les fruits trop nombreux.
Mi mai :
Pommier : Sur les formes palissées, supprimer quelques coursonnes mal placées
pour équilibrer les rameaux à fruits.
Juin :
Mi-Juin
Juillet :
Abricotier : Après la récolte, couper les rameaux ayant fructifié pour faciliter le départ
des prochains rameaux fructifères.
Actinidia (kiwi) : Eclaircir les fruits trop nombreux. Tailler les rameaux à fruits au
dessus de la quatrième feuille après le dernier groupe de kiwis
Figuier : Supprimer les rameaux ayant fructifié, en coupant au dessus d'une des
pousses de la base.
Mi aout :
Pêcher : Juste après la récolte, supprimer les branches ayant fructifié pour faciliter le
départ de nouveaux rameaux.
Octobre :
Abricotier : Elaguer les arbres de plein vent en supprimant le bois mort, les branches
qui déséquilibrent l'ensemble et celles qui ensombrent le centre de la ramure.
Novembre :
Figuier : Rabattre, les vieux figuiers improductifs au ras du sol pour les rajeunir.
Pêcher : Sur les arbres de plein vent, supprimer les rameaux en trop pour aérer la
ramure.
Mi novembre :
Prunier : Tous les 5 ans, supprimez les branches mortes ou inutiles. Aérez le centre
de la ramure.
Décembre :
Le compost
La bouse de la vache est plus utile que les dogmes : on peut en faire de
l'engrais.
[Mao Tsé-Toung]
A ne pas composter : les plantes malades, la viande, le poisson, les produits laitiers,
excréments d'animaux domestiques (chien, chat), les "mauvaises herbes" montées à
graines.
Le tas doit être humide comme une éponge que l'on vient de presser. Au moment de
sa mise en œuvre il faut arroser les couches les unes après les autres. Une fois le
tas constitué, il faut arroser le compost tous les 3 ou 4 jours et le protéger des pluies
abondantes avec une vieille moquette ou un film plastique.
Tests d'humidité :
Vérification de l'humidité sur un compost jeune. Après 2 ou 3 jours, enfoncer une tige
ou un tuyau en métal dans le compost (jusqu'au cœur si possible). Après 10-15
minutes retirez l'objet:
S'il est chaud et humide, le compostage se passe bien et a une bonne humidité.
Remuer de temps à autre avec un outil de type harpon (qui rentre facilement et qui
ressort plus difficilement).
Tout comme vous notez vos dates de plantation, notez également le début de votre
compostage; avec l'habitude vous saurez quand votre compost est prêt à être utilisé.
Une indication sur le bon moment : la couleur noire et une bonne odeur de forêt.
L'idéal étant de faire votre compost en septembre-octobre-novembre (suivant les
régions) au moment de la tombée des feuilles des arbres et de l'arrivée des pluies et
du froid.
Avant d'épandre votre compost dans votre jardin, il est préférable de le tamiser.
Retirez alors les éventuels gros vers blancs (larves de cétoines) et les gros vers gris
(larves de noctuelles). Toutefois ne les éliminez pas, replacez les dans votre
nouveau compost en formation.
Replacez également dans votre nouveau compost les éléments qui n'auront pas été
complètement résorbés (les plus gros morceaux restés solides), ils serviront
d'activateur pour la préparation de votre futur compost et/ou seront ensuite broyés
dans le processus suivant.
Un plus si vous en avez les moyens et tant que vous disposerez d'une énergie à bon
marché : le broyeur de jardin : il est un peu bruyant mais il permet de mettre au bon
format en hachant les déchets végétaux de taille.
Clôture naturelle
Aimez votre voisin mais ne supprimez
pas votre clôture.
[Proverbe chinois]
Évitez les haies "modernes" et constituées d'une même essence. Certes une haie de
cyprès ou de thuyas offre un écran permanent qui est de plus esthétique, cependant
il faut savoir que la plupart de ces essences ne sont pas utilisées à bon escient. En
les taillant, on impose à ces arbres une nanification qui va à l’encontre de leur port
naturel, d’où l’apparition (notamment sur les résineux) de maladies cryptogamiques
dues, entre autre, aux cicatrices de taille.
La propagation de ces maladies est accrue par le fait que ces arbres sont souvent
des clones et qu’ils sont plantés à une densité élevée.
Optez plutôt pour une clôture composée d'arbustes utiles divers et variés plutôt
qu'un mur qui fait souffrir les plantes qui passent trop brusquement de l'ombre au
soleil.
Par ailleurs, une bonne haie permet un meilleur abri contre le vent tout en
permettant aux oiseaux de se cacher pour mieux attaquer les insectes lorsqu'ils sont
trop nombreux.
Accessoirement, les fruits de toutes les espèces citées ici sont comestibles, ont des
propriétés thérapeutiques intéressantes, et peuvent être distillées après
fermentation.
Il est également possible de faire une clôture vivante en osier ou noisetier tressé à
partir de boutures ce qui est très économique. A réaliser entre la fin novembre et le
début mars.
Préférer le Salix Triandra (Noir de Villaines) qui nécessite des terres moins humides
et dont les racines restent sages.
Un mur végétal
Article écrit par Vincent Guillot
Si vous disposez d'un mur intérieur ou extérieur inutile ou inexploité... la création d'un mur végétal peut-être une
solution intéressante avec des bénéfices importants...
Vous pouvez faire un mur végétal avec un feutre horticole imputressible (Env 3.50€ le mètre carré) inséré en double épaisseur
entre deux grilles à béton ou sur un vieux volet roulant en PVC. Vous pouvez coudre alors le feutre à travers les trous en
créant ici et là des poches qui pourront accueillir vos futurs plants.
Placez en bas de l’installation une gouttière (fermée d’un côté) et de l’autre côté un bac qui reçoit l'eau. Une pompe à aquarium
sans filtre suffit pour réinjecter l’eau au sommet du mur végétal dans un tube percé tous les 5 cm (avec une tige chauffée) par
des trous de 2mm de diamètre. (voir aussi les pompes solaires...) Passez dans le tuyau un furet de plombier pour bien ébarber
les trous à l'intérieur, sinon les bactéries s'y installent et cela se bouche régulièrement. Si vous projetez un mur végétal de plus
de 2m50 placez deux tubes percés dont un à mi- hauteur.
Il est impératif de bien assujettir le tuyau horizontal car les plantes vont tout faire pour prendre sa place, et si il gondole, il y
aura des parties non arrosées.
L’ensemble peut être maintenu par des rampes de bibliothèques disposant d’un système de fixation par vissage et serrage en
haut et en bas. Si c’est possible vous pouvez vous en servir comme cloison de séparation avec la possibilité de faire 2 faces
cultivées. Si votre plafond est solide et bétonné vous pouvez réaliser une fixation chevillée.
Vous pouvez planter: tomates, poivrons, aubergines, patates douces, salades, courgettes...) et des fleurs (toutes les
convolvulacées conviennent, la patate douce en est une), mais aussi capucines.
A l’intérieur, pour l'éclairage n'importe quelle lampe convient et il est possible de se chauffer partiellement l'hiver avec une
lampe horticole beaucoup moins chère qu'un convecteur électrique et elle aura un double usage.
Pour nourrir les plantes et créer un circuit fermé, vous pouvez placer quelques tortues d'eau, des poissons ou des batraciens
dans le réservoir. Le système peut-être autonome un mois avec des insectes (yules, drosophiles, araignées vers de terre et un
couple de zostérops (oiseaux insectivores). Cela évite de mettre des engrais car les déjections des animaux sont
immédiatement assimilées par les plantes lors de la mise en route de la pompe et cela ne sent rien du tout.
Intégrez vos plants sur le mur avant de mouiller le feutre: soit vous l'avez doublé et cousu ou agrafé tout les 20 cm2 environ et
vous faite alors un petite incision horizontale, vous retirez les 2/3 de la motte et vous insérez la plante et vous agrafez ou
cousez à gauche de la motte, à droite et en dessous de la motte. Soit vous avez choisi de coudre des poches et vous insérez
simplement la motte raccourcie des 2 /3 dans la poche et complétez si besoin avec de l'humus.
Avec un pulvérisateur rempli d'eau chaude (environ 60° C) vous mouillez la totalité du feutre jusqu'à ce qu'il dégouline! C'est
très important et chaque fois qu'il séchera pour une raison ou une autre (ce qui n'est pas souhaitable) il faudra procéder ainsi,
sinon c'est l'inondation assurée car le feutre sec ne s'empreigne pas immédiatement de l'eau des tuyaux.
Compléter l'eau du bac et mettre en route la pompe pendant quelques heures pour que les micro organismes s'installent et
pour que les plantes se réhydratent.
Suivant la luminosité de la pièce on peut utiliser des lampes horticoles, des néons ou rien, mais attention en général en
intérieur, même avec une grande fenêtre, il ne pénètre que 10% de la luminosité naturelle.
Le principe du mur végétal est exactement le même en extérieur.
La clé de la réussite provient donc d'une installation efficace et minutieuse et du choix des plantes et de leur emplacement. En
effet avec un éclairage par le dessus par exemple, le haut du mur est plus chaud, et plus lumineux et le bas est plus humide et
plus sombre. Donc dans la cas d'un mur fait de plantes tropicales ou subtropicales on mettra en haut celles qui vivent prêt de la
conopée et en bas celles des sous bois. Et les lianes à 1/3 de hauteur (convolvulacées en particulier).
Pour un mur extérieur il en va de même avec la prise en compte en plus des courants d'air et de l'orientation du mur.
1) vous pouvez passer plus de temps à couper les plantes qu'autre chose.
2) pensez à une bonne aération !
Le résultat en vaut la chandelle: c'est beau, vivant, sans aucune odeur et tout vos visiteurs seront scotchés sur votre mur
végétal !
De plus et c'est la finalité du projet vous pourrez disposer d'un système de production autonome alimentaire.
Ne jamais traiter chimiquement (en cas d’attaque d'acariens, il suffit de pulvériser de l'eau chaude), si ce sont des
champignons, coupez les parties malades et aérez la pièce.
Vous ne devez en aucun cas utiliser de filtres, sinon les matières organiques sont piégées par le filtre, ce qui est son rôle en
aquariophilie et les débrits végétaux et insectes le bloquent.
Vous pouvez doubler le feutre en y insérant des poches pour y placer des nutriments.
Vous pouvez également, ce qui donne un bon rendu à l'oeil, régulièrement badigeonner le feutre avec un compost délayé dans
de l'eau (boue liquide) cela fertilise bien et les micro organismes colonisent cette boue, faisant apparaître ainsi des mousses,
micro algues, champignons et lichens. pour ce faire, le plus simple et de ramasser de l'humus en forêt.
Cela semble très technique, mais une fois la peur de se lancer dépassée, c'est facile très fiable et tout est possible pour un
investissement très modeste !
Il faut régulièrement apporter de l'eau "neuve" qui peut être de l'eau de pluie. En résumé faites 1/3 de changement d'eau
lorsque la réserve baisse de 1/5 environ. Ce qui est sûr c'est que comme dans tout bassin colonisé, le PH baisse régulièrement
et se stabilise ensuite aux alentours de 7 voir un peu en dessous si il n'y a pas sur apport de nitrites. Sinon celles-ci se
transforment en nitrates, les animaux meurent et il y a aussi généralement constitution de colonies d'algues brunes (un bon test
pour cela reste en eau chaude (in door) les cardinalis particulièrement sensibles aux changements physico chimiques de l'eau,
ou les vifs de pêche en extérieur. Attention, ne les introduire qu'après plusieurs semaines de fonctionnement, c'est à dire
lorsque les colonies de micros organismes sont bien visibles sur le feutre).
L’expérimentateur du concept n’a jamais connu de problèmes important y compris avec un bassin de 8000 litres qui fonctionne
depuis plus de 10 ans maintenant dans un jardin de la banlieue Toulousaine (c'est à dire en conditions extrêmes: plein soleil,
différences thermiques très fortes et vent d'autan). Pour autant, même dans des conditions défavorables (absence d'un mois
en août par exemple au retour, presque plus d'eau et une soupe au fond du bac et il n’a perdu aucun animal. La seule chose
étant que du fait de la sécheresse relative, les yules ont mangé tout le bois mort et une partie des micro organisme: sciure sur
la moquette. Pour les bassins, parfois suite à la négligence des propriétaires, on constatera de la soupe verdâtre au fond, mais
jamais les poissons, batraciens et escargots aquatiques n'ont totalement disparu (ce qui aurait été forcément le cas en cas de
nitrates)