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0.0.1 Ising1d
a) Sans champ magnetique.
L'hamitonien s'ecrit :
N
X1
H= J ii+1: (1)
i=1

Soit X PN 1
Z (N ) = eJ i=1
i i+1
:
fg
On explicite la somme sur fg pour 1 seulement, reste
X PN 1
Z (N ) = 2 cosh J2 eJ i=2
i i+1
;
fg
et comme le cosh est une fonction paire,
Z (N ) = 2 cosh J Z (N 1):
Comme, manifestement Z (2) = 4 cosh J , on en tire, par recurrence que
Z (N ) = 2 (2 cosh J )N 1 :

Calculons maintenant la fonction de correlation hii+j i. Pour ce faire on

va generaliser le hamiltonien (0.0.1) et denir
N
X1
H= Jiii+1::
i=1

Et comme X PN 1
Z (N ) = e J
i=1 i i i+1 ;
f g
on a
@Z :
hii i = 1 Z1 @J
+1
i
On aura de m^eme
hii i = hii i i i = 1 Z1 @J@@JZ jJi J ;
2
+2 +1 +1 +2 2 =
i i +1

puisque i+1 = 1. Et plus generalement on aura

hii j i = 1j Z1 @J @J @

Z
@J
j
+ jJi J :
= (2)
i i i
+1 +j 1

1
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Le calcul de Z se t comme precedemment en isolant 1 :

X PN 1
Z (N ) = 2 cosh J12 e i=2
Ji i i+1
= 2 cosh J1Z (N 1):
fg
Soit NY1
Z (N ) = 2 2 cosh Ji:
i
La formule (2) donne alors
hii j i = (tanh J )j :
+

Soit r = aj la distance de deux sites (a est la longueur de maille du reseau), on

a
hii+j i = e ar j log tanh J j = e r ;
avec a :
=
log tanh1 J
 s'appelle la longueur de correlation. Elle ne diverge que pour T ! 0.
b) Avec champ magnetique.
On va employer une methode assez generale dite des matrices de transfert.
On va supposer les sites sur un tore, c'est-a-dire que n+1 = 1 et on ecrira
X PN
i i+1 + 12 B (i +i+1 )
Z= eJ i=1 :
fg
Ce qui encore s'ecrire
X
Z= T12 T2 3


Tn 1 ;
f g
ou
Tii+1 = eJi i+1+ 12 B(i +i+1) :
On peut representer les 4 valeurs possibles de Tii+1 par la matrice
  (J +B ) J 
T = e e J ee(J B)
On verie que X

T12 T2 3 = T 2 13 ;
f2g
et donc que
X X
T1 2 T2 3


Tn 1 = (T n )11 = Tr (T )n :
fg 1

2
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La trace d'une matrice est invariante par changement de repere orthonorme. Si

donc on peut diagonaliser la matrice 2x2 T , on pourra ecrire que
Z = n + n+ ;
ou les  sont respectivement la plus petite et la plus grande valeur propre de T .
L'equation aux valeurs propres est
2 2eJ cosh B + 2 sinh 2J = 0:
On pose

0 = e2J sinh2 B + e 2J ;
et on peut ecrire p
 = eJ cosh B 
0 :
On a alors que  n
Z = n+ 1 +  ! n+ ;
+

quand n ! 1. Et donc
lim F = k T log eJ cosh B + p
0  :
n!1 n
b

Le calcul direct de la magnetisation M = @B @F est facile, mais fastidieux. On

trouve nalement
m = Mn = p sinh B ;
sinh B + e 4J
2

quantite qui tend vers 0 avec B . Il n'y a donc pas de magnetisation spontanee.