Séance 1 et 2

Réponses aux questions : voici quelques précisions complémentaires sur les réponses aux questions
qui ont posé plus de problèmes aux étudiants.

1 – L’entrepôt doit utiliser le maximum de place pour réduire les investissements.

Exemple : une entreprise a créé un magasin de stockage dont la capacité de stockage dépasse
largement le volume de son activité de 50 %. Conséquences : le cout de stockage de chaque unité
stockée sera deux fois plus élevé en raison du cout d’amortissement (investissement) élevé. Les
places dans le magasin crée doivent être utilisées au maximum d’une manière permanente pour
réduire les couts de stockage.

2- Le stockage en emballage d’origine permet de réduire les manutentions.

Exemple : une entreprise dispose d’un magasin de stockage avec des rayons pour stockage en
cartons d’une dimension donnée. Or, ses fournisseurs lui envoient des palettes complètes de cartons.
Avant de stocker cette marchandise (manutention), l’entreprise est obligée de décharger les cartons
des palettes (manutention). La plupart des clients de l’entreprise achètent également en palette, ce
qui oblige le magasiner à prélever les cartons des rayons de stockage (manutention) pour préparer
les palettes (minutions). Pour éviter ces multiples manutentions qui engendrent des couts et des
délais de manutentions élevés, la meilleure solution consisterait à doter le magasin d’un rayonnage
en pelletiers qui permet de stocker directement les palettes envoyées par le fournisseur (emballage
d’origine) et d’éviter de préparer une nouvelle palette pour les clients.

3- question sur la relation entre unités de charges importantes et manutention.

Exemple : une entreprise commercialise du thé dans des cartons de 20 boites de thé chacun (unité
de charge) ; Supposons que cette entreprise a reçu une commande de 1800 boites de thé, pour
préparer cette commande, le magasinier a besoin de manipuler 90 cartons à préparer (manutention

Après étude, on a constaté que les commandes des clients sont en moyenne de 60 boite par
commande ; il est donc plus intéressant sur les plan couts de manutention et délais de manutention
d’utiliser des cartons de de 30 boites (nouvelle unité de charge) qui va permettre de ne préparer
(manipuler) que 60 cartons au lieu de 90.

4 – question sur la relation entre les tarifs de vente et les manipulations.

Exemple : Une entreprise a constaté que ses clients achètent généralement des petites quantités
plusieurs fois par mois pour éviter de faire des stocks (couts de stockage ) ; cette situation a
provoqué une multiplication des opérations de préparation des commandes dans l’entrepôt ; ce qui
nécessite plus de moyens de manutention et plus du personnel.

Pour inciter ses clients à regrouper leurs commandes mensuelles en 1 seule par exemple (une seule
préparation de commande) ; elle a mis en place un tarif dégressif (les prix baissent en fonction des
quantités commandées) qui encourage les clients à acheter une grande quantité en une seule fois.
Conséquence : réduction du nombre de commande à préparer (manutentions) et massification des
flux qui permet également de réduire les couts et les délais.
5 – questions sur les conséquences sur le plan logistique du sur dimensionnement ou de sous
dimensionnement des chariots de manutention.

Le surdimensionnement ou sous dimensionnement d’un chariot peut s’exprimer en termes de

capacité en volume ou en poids qui est plus élevée ou moins élevés par rapport aux colis ou aux
commandes manutentionnés, comme il peut s’exprimer en termes de l’espace qu’il occupe par
rapport aux allées de circulation ou à la surface de l’entrepôt d’une façon générale.

Sur le plan logistique, un chariot sur dimensionné engendre des couts de manutention élevés (couts
d’amortissement, couts d’énergie, cout d’entretien, etc.) et des encombrements dans l’entrepôt
(occupe beaucoup d’espace, risque d’endommagement des structures de stockage, etc..).

Sur le plan logistique, un chariot sous dimensionné engendre la multiplication des opérations de
manutention (plusieurs aller/ retour) pour préparer des commandes ou pour stocker les
marchandises réceptionnées, en raison de l’insuffisance de capacité par rapport aux dimensions des
colis ou de poids de colis. Cette situation engendre des délais relativement longs de stockage ou de
préparation des commandes, elle engendre également des couts de manutention élevés en raison du
nombre d’heures de travail supplémentaires nécessaires pour les manutentions.

6- question sur le schéma :

Il s’agit soit d’un logigramme du processus d’entreposage ou d’un logigramme de processus de

distribution.