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D ire cte u r :

Antoine T U R M O
Adresse : V le Union
Régionale C. N . T.
Bourse du Travail
Place Saint - Sernin
T O U L O U S E (H .-G .)

ABONNEMENT
A n n u e l ............... 20,00 F
Sem estrie! . . . . 10,40 F
N ‘ 75 9 juin 1963 Prix : 0 ,4 0 F

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Une enquète sur la structure d'u n Etat totalitaire

TROIS JEUNIS ETIDIONTS L’ESPAGNE ET LA PR1MAUTÉ DU DROIT


(SU1TE) les rédac tions reçoivent des ins- autorités, e t en général, de toute

EN DANGER STATUT D E LA PR ESSE


tructions particuliéres leur prescri-
v a n t de taire ou de tra ite r d ’une
certaine maniére tel ou tel évé-
opinión indépendante.
L a presse espagnole est done
com plétem ent muselée. Seule la
Sur ce sujet généralem ent peu nem ent. E n outre, le m inistre de revue hebdom adaire catholique «Ec-
connu, le rap p o rt de la Commission ITnform ation peut, toutes les foís clesia» est exemptée de la censure
de juristes jettc un lum ière révé- q u ’il le juge bon, envoyer aux jour­ en vertu d ’un accord conclu entre
m 'í OUS vtvnons de recevoir, du Com ité d ’Aide qui v ie n t de se latrice. T out comme les syndicats, naux un texte que ceux-ci sont le cardinal-prim at e t le caudillo.
co n slitu er à P a ris pour la défense des trois Jeunes é tu d ia n ts la presse est un instrum ent au Ser­ tenus d ’insérer à la place e t la
franç&is a rré té s en E spagne, e n tre le 6 e t le 9 avril, u n vice de l'E ta t. Le ministre de l’In- page indiquées, sans indication de CONCLUSION
appel angoissé. On dem ande p o u r ces tro is jeu n es gens de.s peines form ation exerce son contróle su r la source. Les garanties promises par la
san s au cu n ra p p o rt avec le « d élit » q u ’on v eu t leur attrib u e r. la nom ination des directeurs de C harte des Espagnols sont restées
Enfin, l'E ta t fixe le tirage des
On veut condam ner B ern a rd F e rri à TR E N TE ANS de prison; journaux, q u 'íl p eu t destitucr, ainsi journaux, le nombre de leurs pa- lettre m orte, e t si l 'E t a t espagnol
G uy B atto u x à QUINZE ANS de p riso n ; A lain P ecunia à D EU X que sur les journalistes. ges e t les contingents de papier affiche moins q u ’autrefois son ca-
peines de DOUZE ANS chacune. Comme les faits q u ’on leur I-a presse est soumise à la cen­ à a ttrib u e r aux entreprises d ’édi- ractére totalitaire, il n 'a apportó
a ttrib u e tom bent sous la coupc de la ju rid ictio n m illtaire, i Is sure, En outre, des directives ge­ tion. L ’augm entation ou la dimi- aucune modification essentíelle à
se ro n t ju gés p a r un Conseil de G u erre à M adrid. Chose curíense : nérales interdisent aux journaux nution des contingents de papier ses institutíons. Telle- est la con­
ce Conseil de G uerre les ju g e ra ensem ble, bien qu ’on leur im pute de tra ite r un certain nombre de lui perm et de « récompenser » ou clusión qui s ’impose A la lecture du
des fa its qui se. so n t p ro d u its l’u n à Barcelone, l’a u tre à Valence sujets, notam m ent les gréves e t au- de « pu n ir » les journaux dont rapport de la Commission interna­
e t le troisièm e à M adrid, san s que ces trois jeu n es a ie n t eu au cu n tres formes d ’agitation politique ou il approuve ou désapprou ve la tionale de juristes.
ra p p o rt e n tre cux. sociale. Enfreindre ces directives tendance. Toutefois il est certains secteurs
peut causer au responsable de gra­ oú le régime n ’a pas réussi à
Chose plus curieuse encore : O n v eu t fa ire endosser à A lain Le m inistre de IT nform ation a
P ecunia, àgé de 17 ans, pour qui on d em ande deux peines de ves ennuis aliant ju sq u ’á l’empri- étouffer to u t esprit de liberté. C ’est
méme des compétences Ipénales, notam m ent le cas du B arreau es­
douze ans, la responsabilité de fa its qui o n t eu lieu en 1962 et sonnem ent. On comprend pourquoi pour punir les journalistes indó­
le long silence de la presse espa- pagnol qui a su préserver en grande
po u r lciquels d’a u tre s jeu n es lib ertaires o n t été condam nés. Cela ciles. P ar ailleurs le code pénal or-
gnole sur les gréves du printem ps 1962 partjie son indépendance, ainsi'
m o n tre, une fois de plus, com m ent on em prisonne, co n u n en t on dinaire et le code pénal m ilitaire q u ’en tém oigne le rapport. Un
condam ne... e t com m ent on tue en E spagne q u a n d il sem ble bon n ’a été rompu que sur autorisation connaissent une série de délita
expresse du gouvernem ent, au to ri­ certain nombre d ’avocats assum ent
a u régim e. d ’opinion dont la définition est
sation donnée sous la pression ¿vi­ avec beaucoup de courage la défense
C ar on tu e de toutes les façons. G rim au , qui ne voulut pas suffisam m ent vague pour autori- des inculpés polítiques. Au cours
dente des événements. ser la poursuite e t la répression de
m o u rir q u an d on le. p recip ita p a r la fe n è tre du deuxièm e étage des procés, ils s ’exprim ent avec une
d’u n com m issariat, f u t néanm oins condam né plus ta rd à m o rt e t A p a rt ces directives genérales, toute critique, máme fondée, des très grande liberté. D ’au tre p art,
fusillé. O n tu e le jeun e écriv?,in e t poète M oreno B arran co , en le « Barreau lutte courageusem ent
le precipitant du h a u t d ’une galerie, de la prison de Jerez de la contre certains abus du présent ré­
F ro n tera. gime, e t certains cotlèges d ’avo­
G rim au f u t assassiné pour des « crim es » accom plis, d ’a p rè s cats m ènent une action vigoureuse
l ’accusation, il y a ving t-six ans. L e crim e du je u n e M oreno B a r ­ et patiente pour le retour progressif
ranco, c’é ta it d ’avoir é c rit des poèm es e t u n livre. à un svstèm e de véritable léga-
lité >1 (p. 38). D es avocats espa­
Q u an t aux trois jeu n es q u ’a u jo u rd ’hu i la « justice » fra n - gnols o n t d ’ailleurs collaboré à
q aiste s’ap p rète à jug er, ils so n t accusés : P ecu n ia d ’avoir déposé l’enquéte menée p ar la Commission
u n engin explosif sur le p aquebot « C iudad de Ibiza »; B attoux, internationale de juristes.
de « te n ta tiv e » d ’a tte n ta t c o n trc l’am bassade, am éricain e à M a­ Parm i les docum ents publiés en
d rid ; F erri est accusé d ’avoir placé une bombe d an s les b ureaux annexe, citons la « D éclaration »
de la com pagnie aérien n e « Ib e ria ». que 339 prètres basques ont adres-
D e p reuve de culpabilité, il n ’y e n a aucune- M ais cela n ’est sée en mai 1960 à leurs évèques, e t
pas nécessaire pour accuser e t encore m oins po u r condam ner. II qui contient une critique très sé-
n ’y a p as eu de victim es, presque p as de d ég àts m atériels. M ais vère du régime; elle dénonce en
que l’accusation n ’a it pas de. base jurid iq u e, q u’elle soit d an s particulier les tortures e t m auvais
l’impo9sibilité de prouver quoi que ce soit, n e g é n e ra pas d u to u t traitem ents infligés p ar la pólice
les juges m ili taires. à des suspeets politiques.
Us sero n t condam nés, si la so lid arité in te rn a tio n a le ne joue J.M . PE R R E N O U D . 12
p a s e n leur faveur. II s’a g it de tro is jezines, de 17, 20 e t 23 ans.
Us a p p a rtie n n e n t a u x Jeu n esses L ib ertaires françaises. Us so n t (1) Rappelons que les chefs de
aliés en Espagne, avec l’espoir d ’è tre ú tiles à la R ésistan ce in té - l ’insurrectijon m|ilitaire de 1936
rieure. L a pólice les a a rré té s e t la « ju stice » fra n q u iste les avaient baptisé celle-ci « Croisade »
co n dam n era, si on n e ré u ssit p as à m obiliser l’opinion in te rn a tio ­ contre le communisme, le libéra-
nale. lisme, la franc-maçonnerie, etc.
Que la L igue des D ro its d e l’H om m e, que to u tes les Com m is- (2) C’est-à-dire une époque oú le
sions qui p ro clam en t leur volonté de d éfen d re les victim es du caudillo jugeait opportun de don-
fascism e espagnol agissent avec célérité. Us so n t sa n s défense, d an s ner un vernis de libéralisme aux
les grïffes des bourreau x fran q u istes. 11 f a u t les a rra c h e r à la prison institutions de l ’E ta t.
qui les atten d ! (Voir n" 74 d’« Espoir »).

Documents LE FRANQUISME : ses origines, ses caractéristiques et sa véritable vocation


L ’insertio n, d a n s ces colonnes, ta ts de sa re n eo n tre avec S alazar. co m p o rten t envers le P o rtu g al, en qui les lie à l’A llem agne e t à gouvernem ent fran q u iste de 1942
d u docum en t re la tif à la révision » Le M inistre des A ffaires E tra n ­ p a rtic u lie r d an s les qüestions éco- lT talie — am itié basée su r la re - é ta it non seulem ent u n allié en
ou p ro ro g atio n d u tr a ité e n tre les gères a é té p lein em en t sa tisfa it nom iques, l’o n t p ro fo n d ém en t connaissance, d’u ne p a rt, e t su r la puissance de, I’AUemagne d’H itler,
EE. UU. e t le g ouvernem en t de de la m a rc h e des p o u rp a rle rs avec froissé. U s’est p la in t a m èrem en t co m m u n au té de vues politiques, m ais aussi son vassal. Le fa it que
F ran co é ta n t term inée, nous con- le C hef d u G o u vern em en t p o rtu - d u m an q u e de b onne volonté dont d ’a u tre p a r t (sorte d ’in s tin c t de le M inistre des A ffaires E tran g è res
tin u o n s à rep ro d u iré des e x tra its g ais; il sem ble que p e n d a n t le sé- fo n t preuve les E ta ts-U n is en ce conservation co n tre le d a n g e r du de F ran co s’est cru d an s l’oblifra-
du livre « D ocum ents Secrets du jo u r de 48 he.ures que S alaza r fit qui concerne l’aide a u P o rtu g a l; bolchevism e e.t les ennem is tra d i- tio n d’in fo rm er d’une façon d é ­
M in istère des AfEaires E tran g è res en Espagne, il se so it personnelle- les E ta ts-U n is sa b o te n t les in té - tio n n els de l’E spagne) — l’Espagne taillée l’A m bassadeur d’H itler en
d’A llem agne », qu’il y a quelque m e n t lié avec c e lu i-c i R ép o n d an t rè ts portu g ais. S alazar p a rta g e en - so u h aite la victoire de l’AlIemagne, E spagne des conversations confi-
te.mps nous avions com m encé. Le au x d ifférentes qüestions posées e t tiè re m e n t i’a p p réciatio n de S e r­ S alaza r a répondu q u ’il n ’y av a it dentielles qu’il a v a it soutenues à
do cu m en t d o n t nous allons nous so u lig n an t à p lusieurs rep rises le ra n o S u ñ er qui qualifie de « dèsho- pas lieu de surestim er le d anger Séville avec O liveira S alazar, le
oceuper, b ien qu’il soit d é jà vieux c a ra c tè re e x trèm em en t confiden- n o ra n te e t fastid ieu se » la lu tte du bolchevisme... prouve.
de 21 ans, g ard e u n e re la tio n tie l de ces p o u rp arlers, M. S erran o po u r les « n av ice rts ». F ier de la » ...Salazar a v a it cité des a rg u ­ R écem m ent, F ran co a soutenu
étro ite avec deux su je ts d ’a c tu a - S u ñ er m,’a fo u rn i a u cours de cet vieille cu ltu re portugaise, S alazar m en ts en fav eu r de la victoire des d ’a n tre s conversations, pro b ab le­
lité : celui des re latio n s du gou­ e n tre tie n qui d u ra p lu s d’une a sou ten u avec c h ale u r le M in is­ A nglais : en p rem ier lieu les ra i- m e n t aussi confidentielles, avec
v e rn em en t de F ran co avec O li- h e u re les renseïgnem erits su iv an ts : tre des A ffaires E tra n g è re s d ’E s­ sons économ iques, en su ite les tro u - O liveira S alazar. A qui f e r a -t- il
v e ira S alazar, d ’u ne p a rt, et avec » 1“ S alaza r n ’a aucu n e sym pa- p ag n e lorsque, c ita n t u n écriv ain bles de plus e n plus graves sur les p a r t cette. fois des conclusions au x -
les EE. UU. d e l’au tre. th ie profonde p o u r l’A ngleterre, an g lais, celui-ci a definí les A m é­ territo ire s occupés p a r les Alle- quelles il a u ra ab o u ti avec son
m ais il l’estim e, ce qui explique sa ric a in s com m e u n peuple qui, du m ands, e t enfin la fatigue, provo- com.père p o rtu g ais ? P as a u ch ef
Voici ce d ocum ent : cond u ite envers les Anglais. E ta n t sta d e b arb are, est passé im m édia- quée p a r la guerre e n A llem agne d’un e g ra n d e puissance fasciste,
« S to h re r au M inistère des donnés les ra p p o rts ex istan ts e n ­ te m e n t a u sta d e de la décadence. mém e. com m e en 1942, puisqu’il n ’existe
A ffaires E trangères. tr e l’A ngleterre e t le P o rtu g a l et » E n ce q u i concerne l’AUema- » F ran co ré p o n d it to u t d ’abord, pas. U a u ra à se re m ettre, trè s
T élégram m e. en ra iso n de la faiblesse de ce gne, S alaza r a exprim é ses c ra in - p a r u n e revue détaillée de la si- certain em en t, à ses nouveaux p a ­
M adrid, le 19 fév rier 1942. d ern ier, il considère l’A ngleterre tes en é g ard à ses conceptions de. tu a tio n m ilitaire et, so u ten u p a r tro n s; c’e st-à -d ire a u x A m éricains,
» Le M inistre des A ffaires E tr a n ­ com m e u n e « nécessité » avec la - politique g énérale et ^ u x qüestions S erran o S uñer, d eclara que la vic­ d o n t il e st le vassal actuellem ent.
gères d’E spagne m ’a reçu h ier quelle il d o it com pter. concrètes. toire. des A nglais é ta it absolum ent II est presque c e rta in que les deux
soir, im m éd iatem en t ap rè s son r e ­ » 2° U éprouve u n e violente a n - » A la d é c la ratio n fa ite p a r impossible. » d ic ta te u rs ibèriques, d o n t le thèm e
tour de Séville, pour m ’info rm er tip a th ie po u r les A m éricains. Le F ra n c o e t S e rra n o S uñer, selon Comm e on p eu t s’en apercevoir
d e façon trè s com plète des résu l- sa n s-g èn e avec lequel ceux-ci se laquelle, du fa it de l’étro ite amátié p a r les ex tra its qui préeédent, le (Suite en page 2.)
C O M M E N T A I R E S
<2Via i t a à d i a
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Amenaza fascista sobre Grecia


¿Comunismo. . . o dictadura?
Los amos del dólar y dirigentes E stado como un ente sin persona­ contradice en la acción de sus pro­
de la política am ericana, así como lidad, y con la sola presencia del pios dirigentes, es un hecho incon­
UANDO se produjeron en Inglaterra, con motivo de la presencia de los siniestros Salazar y F ranco con partid o único se fom enta el fana­ testable. Véase el caso Stalin-Krus-
C los reyes de Grecia a la boda de la princesa Alejandra, los incidentes toda suerte de acólitos, hacen cons­ tism o político y doctrinario en p er­
de todos conocidos, el mundo se enteró de que habia en Grecia tantem ente alarde de anticom unis­ juicio de la personalidad y la li­
chef, Yugoeslavia y China. No obs­
tante, conviene consignar q u e desde
un grave problema de reacción en puertas... Las cruces gamadas que mo, sin q u e nos definan q u é clase b e rta d física y espiritual del hom­ hace unos diez años la situación ha
pendían de los brazaletes de 1a reina Federica — ¡esta homonímia nos d e comunism o com baten, si el co­ bre. Es p o r ello por lo que consi­ evolucionado, especialm ente desde
molesta profundamente! — hicieron saber al mundo hacia donde iban munism o d e E stado o el comunis­ deram os que los bolcheviques, a que K ruschef en el XX Congreso
las simpatías de la soberana. Y el que grupos de emigrados griegos la mo libertario; ni tam poco nos p re­ pesar de que invocan a Marx, E n­ osó abordar los crímenes statinia-
hubieran silbado e intentado agredir, denotaba que el mal era más grave sentan en co n trap artid a ninguna gels y Lenin, están en flagrante nos y las detenciones arbitrarias en
de lo que aparentemente podía parecemos. solución viable de v erdadera liber­ contradicción con el verdadero co­ el período llam ado d e las «purgas».
La realidad es que en Grecia hace ya tiempo que está instaurado un tad y justicia social. munism o; y tanto más por cuanto Finalm ente, en cuanto a España
régimen de neo-fascismo; que las cárceles griegas están repletas de obreros R ealm ente no cab en enga­ se atribuyen el derecho único de y a la solución d e su problem a se ■
y estudiantes socialistas, comunistas y simples liberales. Y esta verdad ños p or cuanto unos y otros son im poner y dirigir la dictadura del refiere, huelga pensar en u na solu­
aparece brutalmente a los ojos del mundo, al producirse el alevoso enemigos de toda especie de co­ proletariado a través de su Partido, ción bolchevique. E n prim er lugar,
asesinato del diputado por el Pirco, Gregorio Lambrakis, muerto víctfen» m unism o o sistem a q u e tienda a la sin com partir la dirección d e otros. porque el carácter español se m ani­
de» un atentado, que quería hacerse pasar como un accidente de la cir­ supresión d e la propiedaed privada, E n este orden de cosas nos vemos fiesta singularm ente individualista
culación. Sin la denuncia de un valeroso transeúnte, M. Sotirchozolos, del Poder capitalista y d e la h i­ obligados a rechazar lógicam ente y am ante de su independencia en
los dos asesinos, Kotzamanis y Emtmanuelidis, camparían tranquilamente pócrita moral religiosa. la llam ada d ictadura del proleta­ ese variado mosaico geográfico y
por su respeto sin ser para nada molestados. Hoy Sotirchozolos, se en» E n todo caso los únicos adver­ riado, proclam ándonos los defenso­ hum ano del suelo ibérico. Y en se­
cucntra herido, víctima a su vez de una agresión, que no ha podido sarios del comunismo de Estado, res del verdadero com unism o del gundo lugar, porque desde hace
terminar con su existencia. Pero cabe temer que, a la segunda vez, lo* o de la llam ada dictad u ra del p ro­ q u e ya hemos hablado al principio más de un siglo las corrientes p o ­
asesinos de Lambrakis tendrán más fortuna y que este hombre pagará letariado, son los sindicalistas revo­ a grasso modo, el cual se halla en líticas liberales van penetrando en
su coraje con la vida. lucionarios, los socialistes d e base arm onía con la concepción que los el pueblo, y con el verbo y el p en ­
Los procedimientos utilizados para asesinar a Lambrakis son los doctrinaria, los libertarios y hom ­ hombres de la C.N.T. tienen del sam iento libertario, así como con la
tradicionalmente puestos cu práctica por el fascismo. Inmediatamente bres de fonnación libre. Comunismo Libertario. Sobre este buena nueva del movimiento sindi­
vienen u nuestra memoria los asesinatos de Layrct, diputado federal, de­ No cabe d u d a d e que en las particular, Juan Jaurès, marxista de calista revolucionario, el Pueblo es­
fensor de los sindicalistas en Barcelona; de Muttcotti, diputado socialista, obras d e Marx, Engels y Lenin, doctrina y figura preem inente del pañol se encuentra en condiciones
asesinado por tos fascistas italianos; de Cario y Nclli Koselli, sin olvidar* encontram os q u e la característica socialismo, ya en vísperas de 1914, de recuperar su libertad p ara la­
n Jaurés, otra augusta víctima de la reacción mundial. general de la sociedad com unista antes de ser asesinado cobardem en­ brar su destino superior, sin nece­
Ahora los métodos se perfeccionan y se quiere evitar el escándalo se advierte de la siguiente m anera: te y como obedeciendo a un pro­ sidad de dictadura blanoa, negra o
roja.
del crimen político pretendiendo camuflarlo en ACCIDENTE: como el A) D onde no h ab rá propiedad ceso evolutivo de su pasión inteli­
asesinato del joven poeta Moreno Barranco, precipitado desde lo alto dd privada de los iastrum entos y m e­ gente del socialismo, defiende el E n fin, como colofón, y en honor
una galería de la cárcel de Jerez de la Frontera y como quisieron hacer! dios d e producción, sino propiedad Comunismo L ibertario como siste­ al derecho que reconocemos a cada
con Grittiau, untes de pasar por el simulacro del Consejo de Guerra que lo social, colectiva. B) D onde no h a ­ m a de justicia y de libertad avan­ español a colaborar en la causa de
la liberación d e España, y para
condenó a muerte. brá clases ni Poder estatal, sino zado, es decir, cinco años antes de
La reacción producida por el asesinato de Lambrakis es hoy muy q u e habrá trabajadores de la in­ q u e la C.N.T. lo proclam ase como acelerar el máximo progreso del
fuerte en Grecia. ¿Conseguirá ella derribar al gobierno Caramanlis? dustria y d e la agricultura, q u e se m edio de lucha y trayectoria por suelo español, estim ando qu e T O ­
¿Entrañará ella, a la larga, el fin de la monarquia griega? Lo más rijan económ icam ente colino una la nueva sociedad de productores DOS los españoles de ideales gene­
significativo del asunto es que no son precisamente los amigos políticos asociación libre d e trabajadores m a­ libres. rosos pueden ser útiles en tan noble
de Lambrakis, socialista acusado de simpatías comunistas — conocemos nuales e intectuales. C) D onde la No obstante, aunque por princi­ em presa, nos atrevemos a declarar
el sistema — los más indignados y los que con más violencia atacan al economía nacional, organizada con pio y táctica somos contrarios a to ­ que los com unistas hispanos pueden
gobierno y denuncian el crimen, sino hombres de partidos moderados, arreglo a u n plan, tanto en el te ­ d a dictadura, reconocemos q ue el v deben ocupar u n puesto en la lu­
que hasta ahora se habían mantenido en una actitud especiante ante el rreno d e la industria como en el P artido proletario ruso se formó en cha común. Pero sin malas artes
régimen instalado en el Poder en Grecia. n i esDÍritu de predom inio, renun­
de la agricultura, se basará en la condiciones particulares diferentes ciando a la difam ación y a la he­
Quizá estos hombres de centro y de centro-izquierda, se dan al fin técnica más avanzada. D) D onde d e las q ue existían en occidente,
cuenta de que el proceso fascista es siempre el mismo. El nacional-socia­ no h a b rá contraste entre la ciudad debido precisam ente a la corriente gemonía del extranjero.
lismo, en Alemania y en Austria, empezó asesinando a Rosa Luxemburgo» y el cam po, es decir, entre la in­ del socialismo y a la influencia del B. REIG
Carlos Liebnecht y Gustavo Landauer, continuó suprimiendo violenta­ dustria y la agricultura. E) D onde sindicalismo actuante librem ente;
mente a Walter Rhatenau y acabó asesinando al canciller Dollfuss, los productos se distribuirán d e en cuanto en Rusia, por el contra­
responsable de la masacre de los socialistas de la casa Carlos Marx de acuerdo al principio: «De cad a uno, rio, el Partido Comunista ruso se
Viena. Comienzan suprimiendo a los anarquistas, los comunistas, los según sus capacidades; a cad a uno, formó bajo el absolutismo más fe­ HUMOR ESPAÑOL
socialistas; después liquidan a los liberales, hasta no dejar más que a los según sus necesidades». F) D onde roz; esta m odalidad formó en sus
que se apresuran a inscribirse en las legiones de la reacción, llámense la ciencia y el arte gozarán de m ilitantes u n espíritu de lucha te ­ BURRO
estas fascistas, nazis. Milicias de Darnand, Falange o Guardia de Hierro. condiciones suficientem ente favora­ naz, inflexible y duro qu e más tarde
Quizá el sacrificio de Lambrakis, como el de Lumumba ayer, sea bles p a ra alcanzar su pleno flore­ cristalizó en su acción política cuan­ Estábamos desayunando en una
fecundo y consiga levantar corrientes de opinión suficientemente fuertes cimiento. G) D onde en sum a, el do llegaron al Poder aprovechando cafeteria de Roma .Junto a nuestra
para que el terror no se instale totalmente en Grecia... Pero si la oposi- individuo será verdaderam ente li­ el error político del m enchevique mesa, un matrimonio español —
ción griega no sabe aprovechar las contingencias favorables y barrer bre m erced a l p roducto d e su Kerensky; todo ello, la falta de in­ desconocido para nosotros — hacia
definitivamente a la Monarquia, alejando del trono y dfe Grecia al débil trabajo inteligente que le perm itirá dividualidades en la masa y el esfuerzos desesperados para que les
rey Pablo y a la orgullosa y despótica reina Federica — ¡la homonímia la libertad económica, política, so­ estado psicológico de ésta con la trajesen mantequilla. Habian he­
continua molestándonos soberanamente! — a Caramanlis sucederá otro cial y espiritual. im agen atorm entada de un pasado cho el gesto de untar el pan con
jefe de gobierno fantoche y el pueblo griego se verá cada vez más/ el cuchillo y obtuvieron mermelada.
Todo ese sistema, con el q u e nos d e miserias e injusticias con la Mi marido se volvió hacia el ca­
rápidamente envuelto y arrastrado hacia un sistema totalitario, en el sentimos identificados, se presenta acum ulación de los desastres recien­
que todos sus derechos serán suprimidos, en beneficio exclusivo de una; en contradicción con el sistem a bol­ tes de la prim era guerra m undial, marero, diciendole en Italiano:
casta de magnates de la industria y del comercio y de antiguos feudales, chevique, es decir, con la d icta­ facilitó la conquista del Poder a un — «Desiderano burro».
que se parecen como una gota de agua a otra a los junkers, los grandes d u ra del proletariado. Claro q u e los puñado de bolcheviques audaces Y en el acto trajo la mantequilla.
capitalistas y los jerarcas de la Iglesia que han hecho la desgracia del bolcheviques, con su dialéctica, tra ­ q u e im pusieron la dictadura del Entonces la señora se volvió
pueblo español. hacia nosotros, diciendo:
tan de justificar la d ictad u ra del proletariado a un pueblo de base — Está visto que a esta gente,
Ojalá la experiencia de Italia, de Alemania, de la propia España, proletariado como u n periodo de cam pesina, sin preparación ni for­
sirva a los demócratas y liberales griegos para salvar a Grecia de una transición del capitalism o d e E stado m ación científica en el orden eco­ si no se les insulta, no te sirven.
hecatombe política. Porque a Lambrakis y a los miles de jóvenes estu- al Socialismo hasta la desaparición nómico-político-social y sin tener en
diantes y obreros que llenan cárceles y presidios, seguirán cuantos se del Estado. cu en ta las diferentes corrientes de
opongan al fascio griego, hermano gemelo del fascio español, y, como L E E D :
Con el comunismo de Estado, o otros grupos que, como los anar­
este, abrevado a las ubres de la hidra nazi. — la dictadura del proletariado, el quistas, lucharon contra el zarismo. « TIPOS ESPAÑOLES »
Federica MONTSENY. individuo q ueda encadenado al dios L a hegem onía del Poder que im ­
de Felipe ALAIZ
puso el bolchevismo en Rusia, más
| tard e se pretendió em plearla como Panorama de la política, del arte,
! táctica en los demás países suscep- de la literatura de España; visto

Sur un film soviétique


Sous la signature de Raymond assumera le role de commissaire durcissement
¡ tibies d e u n cambio político revo-
¡ lucionario; p ara ello, como es n atu ­
ral, se valen del llam ado partido
com unista de c ad a país.
por el espíritu cáustico del mejor
de los escritores españoles contem­
poráneos. 5 F.

idéologique, mais E sto no es un secreto, por cuanto


Bordes, envoyé de « La Dépéche politique, évincera les meneurs aussi par sa violence de ton con-
du Midi » de Toulouse au Festi­ anarchistes et sera tuée dans un tre les anarchistes. La liquidation la Rusia com unista, después de
val de Cannes, on a pufolié ce combat avec les gardes blancs.
commentaire :
unos años de salir victoriosa de los
des anarcho-syndicalistes durant bárbaros ejércitos alem anes, en el
Le film aurait pu étre un témoi- la guerre civile était de l’histoire
núm ero 17 de-' l a revista «El Bol­
Le franquisme...
gnage direct et vrai, puisqu’il se ancienne. Pourquoi y revenir en chevique» de Moscú, página 51, (Suite de la page 1.)
« LA TRAGEDIE OPTIMISTE » réfère à un moment précis de
1963 avec tant de passion polémi- declara: «Que el Socialismo, descu­ central des récentes conversations
DE SAMSON SAMSONOV ITiistoire russe. Le nom du met- que? Qui est visé? Certains grou- bierto ya por Marx y Engels y
teur en scéne était d’ailleurs une pes littéraires de Moscou, trop en com probado por L enin y Stalin so­ de Merida fut les relations d’Es -
promesse : Samson Samsonov a pagne et Portugal avec les EE. UU-,
Le choix des Soviètiques pour avance sur le « dégel »? b re la base de la experiencia del seront arrivés à une conclusión
le Festival de Cannes n’a pas été signé au début du « dégel » so­ ☆ P artid o Bolchevique y del E stado identique à son égard à celle qu’ils
heureux. Quels que soient les pays, viétique une ceuvre intimis te au soviético, es obligatorio p ara todos arrivérent en 1942. C’est-á-dire a
d’ailleurs, il est fréquent que les charme un peu amer : « La Ci- La question que se pose Bor­ los países»... définir les Américains « comme
fonctionnaires chargés des sélec- gale » (1955), que l’on a vue en des, nous nous la posons aussi. C on esto los bolcheviques rusos un peuple qui, du stade barbare,
tions internationales commettent France dans les Ciné-Clubs. Pourquoi les Russes éprouvent-lls revelan u n desconocimiento abso­ est passé immédiatement au stade
de telles erreurs. Ce ne sont pas Mais « La Tragédie oprimiste » le besoin de nous rappeler lu to de la psicología de cada pu e­ de la décadence ». Bien sur que,
des hommes de cinema et ils pen- est un retour paradoxal au ci- l’anéantissement du mouvement blo, cerrando la com prensión a la étant donné que les deux dicta-
sent nai'vement que les films coü- néma qu’aimait Staline. Le style anarehiste russe après la victoire potestad q u e los pueblos deben te­ teurs se soutiennent au pouvoir
teux, d’-allure trés officielle, of- est celui de la fresque gloríense. du bolchevisme? Quel Service es- n er p ara resolver sus propios pro­ gráce à l’appui qu’ils reçoivent de
frent une garantie suffisante de Nul effet n’est trop gros pour pèrent-ils rendre à leur cause, en blem as de acuerdo a su carácter, cette « décadence », ils se garde-
qualité artistique. Samsonov, ni les défilés dans la soulevant de tels souvenirs? En a su cultura y a sus posibilidades. ront bien d’exprimer sa pensée
steppe au pas cadeneé, ni la fer- tout cas, le moment est mal choisi, Q ue el com unism o dictatorial se ouvertemient, et il est à supposer
« La Tragédle oprimiste » est veur patriotique des combattants surtout quand on voit les commu- qu’ils aient convenu de continuer
une épopée sur les débuts de l’ar- qui vont mourir. Les acteurs jouent nistes espagnols et français faire à manoeuvrer pour ainsi percevoir
mée rouge et sur la transforma- au garde-á-vous. Jamais ils ne de continuéis appels à l’unité toujours l’aide qu’ils reçoivent de
tion des Soviets de soldats en re­ sont tout simplement des hom- d’action... Ce film nous rappelle la démocratie amérieaine <¡ comme
giments disciplinés. Le comité cen­ mes. que ce sont des compagnons de une nécessité avec laquelle il faut
tral du parti bojehevik délégue une ‘ Ceci dit, le film intéressera les route gráce auxquels on peut étre compter »... pour continuer à
militante dans un « détachement observateurs polítiques, non pas sür d’arriver vite e t bien au... ci- maintenir sur pied ses régimes
libre anarcho-révolutionnaire » seulement par son éclairage néo- metière. Mauvais, trés mauvais totalitaires. Ainsi va le monde.
des marins de la Saltique. Elle stalinien, qui refléte un certain film! Service d’Information C.N.T.
R E P O R T A G E S
^ -Ò e à c L e c y ^ a n c iu iL c itid ia C arta M arru eca
A ^ W W * W V W > /V W < W S

FACETAS DEL LOS RESULTADOS


Carlos de la M ontaña, que ta n to
conoce las organizaciones obreras
de Y anquilandia, ocupóse repe-'
que riem pre existe dem anda de
m ano de obra. I-as locales, n ú ­
mero io y la núm ero 6o, com ­
El «Weekly People», de te n ­
dencia socialista, m ejor que no­
sotros, expone en su artículo m u­
de una primera experiencia
tid.as veces en nuestro sem anario puestas por planchadores y co rta­ chas cosas de las que los sindi­ D ecididam ente, a nosotros, los cripción no llegó a los dos y m edio
«ESPOI R» ele expones las injus­ dores, son las que agrupan todos catos callan y la Prensa tam bién. libertarios, de idiosincrasia apolítica millones. Ello ya representa, de
ta s visicitudes y explotación a las los trabajadores de piel blanca, Igualm ente, nuestro com pañero De no nos va ni nos viene en estos por sí, una seria abstención, pero,
cuales vense sujetos los productores obreros que cobran un promedio la M ontaña, expuso, repetidas ve­ contubernios democráticos de ateniéndonos siem pre a las cifras
americanos. R epetidos trabajos de de cinco dólares por hora. Los ne­ ces, las injusticias que a diario unas elecciones. oficiales, resulta que tan sólo han
nuestro compañero explicaron, de gros y los puertorriqueños for­ se cometen con las gentes de piel Sin embargo, hemos tenido que sildo válidos un millón seiscientos
form a clara y concisa, la m anera man las Locales 2Z y 6oA, loá de color de ébano, en los sindi­ dedicar un poco d e nuestra aten ­ cuarenta mil cuatrocientos treinta
de ac tu ar de las Uniones de los cuales sólo reciben cincuenta dó­ catos; lo que • hace que lo que ción a este acto que, por prim era y seis votos, lo qu e acusa cerca de
trabajadores de la ropa de con­ lares a la sem ana por el mismo nosotros podamos exponer aquí, ya vez en la historia del M aghreb, medio millón cincuenta mil los abs­
fección de m ujeres, y la intole­ trab ajo » .,, (x). haya sido expuesto anteriorm ente. se ha realizado el pasado viernes tencionistas que, en principio, no
rable tolerancia de sus afiliados Sólo recalcaremos que, p ara los (donnngo musulmán). fueron a depositar el «cuadrilátero»
hacia sus dirigentes: faraones de * que creen en las ventajas del tr a ­ E l día fu é soleado y tranquilo, de papel d e color que les era dis­
unas organizacicties, sin p rin c i­ bajador americano, nosotros de­ atm ósfera algo dulzona, como a tribuido a tal fin. Porque hace falta
pios sociales y sin program a cons­ El periódico «Weekly People» si­ seamos no tengan la desgracia de propósito para q ue los naturales estar ol corriente de lo aquí suce­
tru ctiv o para el futuro del m undo gue con su artículo acusando de algun día verse obligados a perte­ pudieran paladear bien el gusto o dido, p ara saber que, debido se­
del trabajo. inanera concisa las desigualdades necer a sindicatos como los que regusto de solazarse en un vicio guram ente al analfabetism o d e este
Con el deseo de ap o rtar m ás existentes dentro del I.L .G .W .U ., aquí tenemos. Si así se viesen, europeo que, por ser ya dem asia­ pueblo, la «papeleta d e voto» se
am plia clarificación a lo que nues­ entre los trabajadores blancos y «Good-bye», podrían decir a sus do canoso, va perdiendo aquella distinguía por los colores blanco,
tro com pañero corresponsal tan tas los piel oscura; desigualdades — libertades y a las aspiraciones de austeridad de que estuvo revesti­ azul, rosa y amarillo.
veces expuso, hemos pensado re­ dice el articulo en cuestión — reivindicación. do antaño. Uno de los partidos qu e hasta
producir algunos pasajes de un «puram ente chauvinistas y anti- Ibero GALO. Lo cierto es que, como prueba, el presente venía ejerciendo una
artícu lo publicado en el perió­ proldtarias». Diferencias tan co­ no está mal el capítulo abstencio­ especie o ensayo d e dictudura po­
dico uWeekly People», de Nueva rrientes en esta Nación, tan desa­ Estados Unidos, mayo 1963. nista. Se había proclam ado, oficial­ lítica (el Istíqlal, partido de la in­
York, el cual tra ta de la explota­ certadam ente denom inada «la gran m ente, q ue tendrían derecho a dependencia) sufrió un serio revés,
ción y diferencias existentes entre democracia», y tan descono­ (1) Todas estas Locales están elegir sus «representantes direc­ al quedarse en el segundo puesto
los trabajadores del ram o de la cida por los que nunca la visitaron. ubicadas en la ciudad de N ueva tos» unos cuatro millones seiscien­ con una diferencia de veintiocho
ropa de confección, unas de las D ifícilm ente podrían los obre­ York. E n las demás ciudades del tos mil ciudadanos y ciudadanas escaños, del ganador.
mavoiMs organizaciones de pro-l ros franceses, españoles, belgas o país sucede lo mismo. I. G. musulmanes. Sin embargo, la ins- Nosotros, los apolíticos, igual­
ductores en los E stados Unidos de cualquiera de los paises de m ente tenem os algo que considerar
de América del Norte. E uropa, com prender la estructura sobre esta lección de un pueblo
y funcionam iento de los sindicatos poco menos que virgen en m ateria
«Las dos caras de la I.L .G .W .

Carta de Barcelona
americanos, sin previam ente residir política.
U .».
en el país y verse obligados -—- E s el caso que, los trabajadores
«Negros y puertorriqueños, afi­ m arroquíes, qu e ven aum entar, día
liados a la Internacional Ladies como los que aquí residimos —
a cotizar en uno de ellos sin p o ­ a día, su m iseria debido al abrum a­
G arm ents W orkers Unions, son dor paro obrero qu e se h a acentuado
los actuales esclavos de las nuevas sibilidades de elección del que1
más le plazca: arbitraried ad prote­ En el antiguo Palau de la Música » Además d é García Lorca, como desde la independencia del país, no
«plantaciones» del señor escla­ Catalana, de Barceona, hoy Palacio verás por el programa, había los Ma­ fjan, ni siquiera, caído en ese espe­
v ista David D ubinsky, presidente gida por las leyes en to ta l bene­
ficio de las empresas y de los fa­ de la Música, el admirable rapsoda chado, Juan Ramón Jiménez, etc. jismo d e dar sus votos a los comunis­
de esta U nión y faraón número Manolo Gómez dió tres recitales Todo ello muy significativo, máxi­ tas o pretendidos comunistas, dando
uno entre los muchos que la mane­ raones del sindicalismo americano,
los cuales reciben cuantiosos esti­ poéticos de carácter popular. A d e­ me teniendo en cuenta el tiempo con ello un m entís de que éstos
jan. más, leyó, en primera parte, un que lleva en el Barcelona «Bodas se aprovechan de la m iseria del p ue­
pendios (6o, 8o y h a sta io o mil
«...L as dos caras de la I.L .G .W .U ., dólares al año ) restados de las co­ fragmento de la Conferencia «Teo­ de Sangre». Como te digo, el pro­ blo, para esparcir su proselitismo de
son m uy diferentes la una de la tizaciones de sus afiliados. ría y juego del Duende», pronun­ grama era para entusiasmar a cual­ prebendas y de un m undo mejor.
o tra. U na de ellas, la que presenta N ingún obrero europeo compren­ ciada por Federico García Lorca en quiera, máxime podiendo demostrar ¿Está el proletariado m arroquí su­
a l público, tr a ta de hacer creer dería —- sin previo estudio — la La Habana, en 1930, en la Insti­ al régimen franquista nuestra opi­ ficientem ente preparado en m ateria
que lucha por las reivindicaciones imposición a la cual vése sometido tución Hispano-Americana de C u l­ nión e incluso posición. social ó sindical? Ni m ucho menos.
obreras y por la igualdad de ra­ el explotado estadounidense en tura. Existe en este terreno una seria con­
¿Qué se esperaba 'con estas repre­ fusión. T an to la Unión M arroquí del
zas... m anera de asociación, y dificultoso E n el programa había, después de sentaciones simultáneas? ¿Provoca­
nos resultaria, a los que aquí re­ la lectura de los fragmentos de la Trabajo como la Unión General de
« ...L a otra, la que los tra b a ja ­ ción? ¿Pulsar la opinión pública?
sidimos, hacer clara exposición de conferencia de Federico, el recital Trabajadores M arroquíes, no han
dores no pueden apercibir, es la Te voy a decir cómo respondió el descuidado de aconsejar la vota­
que sonríe c u a n d o se de­ este laberinto de contradiciones de poemas del Romancero Gitano, público catalán el sábado por la
sindicales. Sin embargo, la reali­ del mismo Lorca, cerrando la ción de los políticos «de su agrado»,
dica a servir a sus dueños ca­ noche, ya que estuvimos presentes esto es, del agrado de sus diri­
p italistas... E sta últim a está com­ dad está clara, cuando se com­ primera parte. en el Palacio de la Música. Las en­
prende que, para ser socios o gentes.
puesta por el conjunto de buró­ La segunda consistió en recita­ tradas, populares, a un precio la
m ilitantes de uno de estos sindi­ Luego, la única lección que se
cratas que la dirigen, todos ellos ción de poemas de José Maria Pe- general de 15 pesetas, hasta 100 pe­
catos, a los cuales todos debemos saca de esta «voluminosa absten­
seleccionados étnicam ente p o r los mán, Manuel Machado, José Carlos setas, la más cara, las butacas. Pues ción» es que el proletariado m a­
altos faraones y con la previa apro­ pertenecer p ara ten er derecho al de Luna, Juan Ramón Jiménez, Ja ­ bien: en el patio de butacas éramos
trab ajo , se debe previam ente p a­ rroquí es conocedor y consciente
bación por p arte de los propie­ cinto Benavente, Antonio Machado, unos cien y entre las demás locali­
gar la exorbitante cantidad de una de su actual situación económica.
tarios de las empresas. Gustavo Adolfo Bécquer, Rafael dades unos 100 más; un total, el
sem ana, o más, de jornal como No desconoce de que su país, de
A m pliando det filies» el perió­ Alberti, José Antonio Ochaita y S. sábado por al noche, de 200 asisten­
pago inicial, seguido p o r pagos/ poco más de diez millones de habi­
dico «Weekly People» sigue ' in ­ y Joaquín Alvarez Quintero. tes, máximo 250. ¡U na verdadera
mensuales de siete y hasta quince tantes, cuenta apenas con la escasa
formando: vergüenza! Mutuamente y de reojo
dólares, retenidos de la paga por Y la tercera parte fué exclusi­ cantidad de unos seis m il intelec­
nos mirábamos los unos a los otros
«...N i negros ni puertorriqueños la dirección de la empresa en que vamente dedicada a los poemas de tuales (si podemos dar esta clasi­
y nuestras caras expresaban lo que
son perm itidos en las Locales que se trabaja. García Lorca, 14 en total, entre los ficación a los caídes, jefes de trib u
éramos todos.
controlan los accesos hacia los em ­ N inguno de los explotados de mejores de su densa obra lírica. V a los de profesiones liberales);
pleos bien renum erados y en los E uropa, ta l vez ni los pertene­ Empezó la representación en me­ todos los cuales constituyen los
E l precio era asequible. Sin em­
cientes a los sindicatos cristianos, dio dé un gran silencio. Manolo adalides de la política actual de
bargo, por presión política, por te­
aceptaría las huínillaciones a las Gómez, el mejor intérprete de Gar­ Marruecos.
mor, por desconocimiento, en la in­
cuales vénse sujetos los tra b a ja ­ cía Lorca, demostró lo que es: ¡Todo Esperam os, pues, que en lo su--
mensa sala se perdían solos ¡250 es­ un hombre! Nos encantó a todos cesivo y con un poco de propa­
( p a y e á d ’f r i e z . dores estadounidenses por p a rte pectadores!
de sus dirigentes sindicales. E stos y el Palacio de la Música, con esos ganda entre este sufrido pueblo,
e t d ’aiL jau zd’frui faraones, carentes de ideales de
Creemos oportuno reproducir la
carta recibida, informándonos de ese
escasos 250 asistentes, se venía
abajo; nada nos importaba a los
sum ido como el pueblo ibérico en
el obscurantismo religioso, se les
emancipación, enriéndense con los
(Suite de la page 8.) acontecimiento, que no encontró el pocos asistentes. L a mayoría tenía­ hag a partícipes de las ideas de m a­
patronos y de ellos reciben las
eco que hubiera debido encontrar mos las lágrimas en los ojos; de­ num isión proletaria, puesto que,
gratificaciones adecuadas a los ser­
serait peut-étre pas du goüt des en el mundo del arte y del pensa­ mostrábamos lo que éramos y lo que por la prim era prueba efectuada,
révolutionnaires britanniques. vicios rendidos a la empresa. Estos
miento barcelonés y, sobre todo, en suponemos en el día de mañana. están a altura de com prender que
» Ainsi sont les chases et celle- paséanse chulescam ente por los lu ­
el mundo proletario. E l público, puesto en pie, aplaudía la «emancipación de los trabajado­
gares de tra b a jo y no se esconden
ci est une de celles que nous a «Te adjunto programa del Palacio sin cesar, no solamente el arte de res, sólo puede ser obra de sí mis­
para sonreír al patro no y tam poco
apprises la derniére guerre oü de la Música. Como verás por él, Manolo Gómez, que es grande de mos».
se sonrojan cuando son fotogra­
nous vímes cohabitar le concept es formidable. Sobre García Lorca, por si, sino el valor poético y es­ L a persistencia en el abandono
fiados dándose abrazos con les,
de nationalité pris dans son sens explotadores, o cuando, en b an ­ hace una temporada representaron piritual de García Lorca, que cla­ de los m étodos políticos puede te ­
historique, avec les revendications «Yerma» en el Teatro Barcelona; maba desde lo más profundo de n er resonancia, no sólo en M arrue­
quetes que ellos preparan con los
libertaires de tant de révolution­ después d e un lapso de tiempo, re­ nuestro pecho. Doscientos cincuenta cos, sino en los países m usulm anes
fondos de las Locales, se em bria­
naires qui n’étaient pas enoore gan y prom eten al p atrono ser presentaron «Bodas de Sangre», la seres emocionados, llorosos, dispues­ y, m uy especialm ente, en aquellos
arxivés à l’état d’indifférence cual ya lleva en cartel varias se­ tos a todo, y cada cual haciéndose en q ue «la unidad árabe» es m o­
duros p a ra aquellos trabajadores
quant au sort historique auquel manas. E l sábado pasado, tarde y la misma pregunta: ¿Qué hubiera tivo p ara im poner un imperialismo
que no realicen la producción esti­
est assujettie la limite géographi- pulada p or la empresa. noche, y el domingo, tarde, en el ocurrido hoy si el Palacio de la nefasto, como puede serlo el que
que de la région oü ils naquirent, Palacio de la Música se otganizó Música hubiera registrado un lleno? preconizan los políticos m usulm a­
Im posible le es a n u estra m ente
accidentellement. » coordinar todo lo que nuestros un recital poético a cargo de Ma­ Por eso yo me pregunto una vez nes m arroquíes partidarios de la
• Enrique NIDO. ojos ven a diario en el lugar que nolo Gómez; creo que le récordarás, más: ¿Ha sido una provocación? creación del G ran M aghreb.

(A suivre.) trabajam os. Aqui, como en otros lu­ pues antes de la guerra ya era el ¿O tal vez pulsar la opinión cata­ Aquí, como en E uropa, preva­
N» 118 du supplément hebdo- gares, la chivatería es la que m ás fiel intérprete de García Lorca. lana?». lece la política de los grandes te­
madaire, littéraire et artistique du ¡ beneficios acarrea a aquellos — y En todo caso, lamentemos que el rratenientes. Los caídes d e hoy,
quotidien « La Protesta ¡>, de son muchos —- que se rebajan a lleno no se hubiese producido y que con función gubernativa, en nada
Buenos-Aires, République Argen- servirse de ella; con ella logran la emoción retrospectiva que se apo­ se diferencian de los caciques eu­
Vient de paraítre : ropeos.
tine. estar en buenas relaciones con los deró de los doscientos cincuenta
Traduit de l’espagnol par Ero- encargados del tra b a jo que les; « UN CENTENAIRE BULGARE asistentes no haya podido ser com­ Y, lo m ejor que puede apre­
mano Séquéla. perm itan realizar horas, m uchaá PARLE » partida por el pueblo de Barcelona. ciarse, hoy, en el pueblo m arroquí,
Publié dans la revue Anarchiste horas extraordinarias -— a pesar de Pero todo llegará... Cada día el te­ es que nada ni n ad ie ha conse­
par Nicolás STOINOFF
Polyglotte International du 15 fé- los millones sin trab ajo — y sin ser mor es menos y si hoy hay en Bar­ guido influir en su ánim o p ara qu e
vrier 1925, Paris-France. molestados p o r los delegados de Prix : 8 F 50 celona doscientos cincuenta amantes la prim era experiencia electoral fue­
las ^Uniones, delegados que nadie Demandez-le aux Services de de la poesia para los cuales García ra boicoteada por u n a tan sensa­
(1) Santa-Fé est une des prin­ sabe quienes propusieron, ni quie­ Librairle de la C.N.T., 4, rué Bel- Lorca es un símbolo, mañana habrá cional abstención.
cipales provinces de la République nes les votaron p a ra el puesto ta n fort, Toulouse, et 24, rué Sainte- 250.000 que se atreverán a exterio­ José DACK
Argentine. lucrativo que desem peñan. Marthe, Paris (10*). rizar su sentimiento. M arruecos, mayo 1963.
C C L L A B C Ü A T I C N
o4ctuaLLdad
Sobre el problema educacional
LAS R E S O L U C IO N E S ^
en la España de Franco
de la conferencia de Addis-Abeba H urgando en la historia de E s­ focos de infección, tantc >or la su­ turos curas, existían 23.566 alum ­
paña social y económicamente ciedad im perante en su interior, nos, y en las escuelas m ilitares, es­
No vamos a extendernos, comentando el alcance de todos lo, acuer­ considerada, percibimos deficiencia como por ser el suelo de m onda tie­ tudiando p ara nuevos oficiales del
dos tomados por los jefes de Estado africanos, reunidos en la capital de tra s deficiencia en todos los órde­ rra .E n Valencia, 47 escuelas es­ ejército español habían 28.533
Etiopia para examinar y resolver los problemas de Africa, el miís impor­ nes, siempre en provecho y bene­ tab an en las mismas o peores alum nos, lo que sum an 52.101
tante de los cuales es la liberación de los pueblos de color que están ficio exclusivo de las clases p rivi­ condiciones antihigiénicas. alumnos militar-eclesiasticos, re­
todavía oprimidos por el colonialismo. No nos hacemos ilusiones sobre legiadas, dueñas absolutas de los Concretamente, en 1907 estaba sultando más de un 50 °/0 que los
el alcance de tales acuerdos y sabemos pertinentemente que un largo proceso «destinos de la N ación! y en de­ poblada E spaña por unos 18 m i­ alumnos civiles, que, como queda
social y político espera a estas jóvenes nacionalidades, que van a pasar trim ento del pueblo, de las clases llones y medio de habitantes, con dicho, ascienden a 80.515, la casi t *
de las manos de una explotación capitalista blanca, a las de otra explota­ explotadas en particular. E n medio sólo 24.000 escuelas, a cual en talidad hijos de fam ilias acomoda­
ción capitalista autóctona, que tienen hondos y dificiles problemas de de todas \a$ deficiencias fué, es tfiás peores condiciones; sin agua, das adictas al régimen, obligados
tribu, de supersticiones, de atraso moral y social a superar. La ascensión hoy, pese a todo, el problem a es­ sin luz, en todo sentido deficientes, a acatar, sino seguir, las siguientes
hacia la toma de conciencia, hacia el verdadero derecho y la verdadera colar o educacíonál ta n ’ irrisorio con métodos de enseñanza de lo rígidas medidas «orientativas»:
libertad, será dura, larga y penosa para estos hombres y no podrá ser como endémico e irracional, siempre m ás irracional, en los que el ca­ «Nada contra el dogma ni fuera
conseguida más que al cabo de largos años de luchas y de evolución. en manos del E stado, siempre o tecismo prim aba en preponderante del dogma». «No está perm itido
Lo que nosotros queremos destacar, porque nos interesa, es la reso­ casi siempre bajo los prem editados lugar. R esultado de todo ello, fué, enseñar lo que no sea, «repetir,
lución tomada sobre Portugal, en solidaridad con la revuelta y las rei­ y sutiles auspicios d e ’ la Iglesia según se calculó en la época, que no discurrir». «Todo p ara el Es­
vindicaciones del pueblo angolano. La ruptura de relaciones con Portugal, Católica, Apostólica y Rom ana. unos 50.000 niños estaban conta­ tado y en el interior del E stado».
resolución de la conferencia, puede tener muchas y muy Importante* Así, por ejemplo, en 1877, con­ giados por enfermedades infec­ «Creencias si, ideas, no». «Más vale
consecuencias, no tan solo para el pueblo portugués, sino para el español ta b a España unos 16 millonea ciosas, adquiridas en el interior de un m ilitante que un sabio». «Pri­
dada la estrecha solidaridad existente entre las dos dictaduras y los dos de habitantes; de éstos, sólo 4, los establecim ientos de enseñanza; mero la adhesión a F'alange, luego
dictadores. millones sabian leer y escribir, lo se calculó igualm ente que 250.000 entregarse a ella», etc...
Hubiéramos deseado — y para ser lógicos ello se imponía — que que equivale a decir que 12 m il­ crecían, se desarrollaban con de­ Así, m ientras la Iglesia Católica
los representantes de los paises africanos reunidos en Addis-Abeba hus lones vivían en medio de la más ficiente salud y que más de medio m antiene para si con rigidez las
biesen tomado con España la misma resolución adoptada en lo que com pleta ignorancia, paralela ésta millón de niños deam bulaban por riendas de la educación nacional
respecta a Portugal. Porque si Portugal tiene Angola bajo su dominio y a la miseria más lam entable, lo que las calles. Cerca de un 'c u a rto del y el «Opus Dei» representa la em i­
su explotación, no hay que olvidar que España tiene el territorio de 1fui. proporcionaba cam po abonadto a siglo más tarde, proclam ada ya, nencia gris de la cultura española,
el Sahara español y la Guinea española en las mis-mus condiciones. la Iglesia en su nefasto extender la República en 1931, faltaban de los 4 millones 600 mi! niños dei
En lo que a estas colonias se refiere, la conferencia ha sido prudente, teocrático, en su maléfica siembra aún más de 25.000 escuelas y el, 6 a 14 años de que aproxim ada­
diciendo que «no perdia de vista la situación de estos territorios». ¿Quiere de supersticiones y creencias cie­ censo dió el triste y lam entable m ente consta la población infan­
esto decir que, por ser menos densos en población y menos importantes gas en el dogma, de donde es ori­ resultado de un 65 % de analfa­ til en la E spaña «Grande y Libre»
gcográticamntc, su problema es más secundario? Es posible que así sea, ginario el pernicioso fanatism o, el betos. No seguimos detallando. Va­ de Franco, dos millones no pueden
pero los delegados a la conferencia no puederi descuidar el aspecto de sentido de su misión, de obedien­ yamos al grano sobre el tem a que frecuentar la escuela prim aria, con­
que, además de la similitud de situaciones, que exigia una ton» de po­ cia al poder, a las clases dirigentes, nos ocupa en relación a la España denados, por obra y gracia del ré­
sición paralela, mientras no se ataque por igual a las dictuduras, la a la Iglesia, como institución dog­ de nuestros días, regida y dirigida gimen franquista, a deam bular por
liberación de Angola tampoco será posible por cuanto las fuerzas fran­ m ática . * p o r Francisco Franco, sus acólitos las calles, arrastrando el pesado
quistas ya han intervenido una vez e intervendrán otras, prestando sui El am biente absolutista-eclesiás­ y la Iglesia absolutista, en manos y despreciable fardo de la ignoran­
ayuda a las fuerzas portuguesas, contra los insurrectos angolanosi. tico que se desprende de lo ex­ de quien está la enseñanza. cia tras si, seguidos en camino
Bueno es que no pierdan de vista el caso del Sahara, la Guinea y puesto, dió como consecuencia, en P ara fijar las ideas, perm ítasenos paralelo por u n 54 % de la pobla­
el territorio de Ifni, pero mejor seria que no olvidasen que. para conseguir los años 1906-1907, que múltiples c ita r algunas estadísticas sobre el ción adulta.
la libertad del cuadrilátero angolano, es necesario ataoar el baluarte escuelas gubernam ental/clericales problem a del estudiantado en a l­ H e aquí un conciso bosquejo de
ibérico por lo que él representa de bloque imperialista y totalitario. Para cerraran s u s ' puertas a la ense­ gunas naciones. Veamos: Si los da­ como está, con más o con menos,
un régimen auténticamente federalista y democrático, restaurado en España ñanza pública, ya de hecho preca- tos que poseemos son veraces, ei> con menos o con más, el siempre
y Portugal, la liberación de estas colonias no crearia problema alguno, carísim a, dado el estado a n ti­ 1960, Alemania, con 53 millonesl acuciante problem a de la ense­
porqua entraria dentro de la mecánica funcional social y política del sis­ higiénico de estas. En Lérida (Ca­ 600 m il habitantes, cobijaba en ñanza en E spaña, pese al cons­
tema. Mientras que no cabe esperar comprensión alguna de regímenes- taluña) , en 27 escuelas se deposi­ sus aulas profesionales unos 900 ta n te progreso de nuestros días,
autoritarios y despóticos que oprimen en la metrópoli y seguirán opri­ tab an las inm undicias en los p a­ m il alum nos. Francia, con 45 m i­ después de 26 años de regresiva,
miendo en las colonias, si no se Ies destruye total y definitivamente. sillos de las m ism as.’ E n otras pro­ llones, 700 m il habitantes, tenia opresiva y oscurantista dictadura
Que no olviden los africanos, que la liberación de España y Portugal vincias de E spaña, sobre 429 347.500. Italia, con 50 millones de franquista por la «Gracia de Dios».
de sus dictaduras es la forma más rápida y muís simple de resolver el pro­ escuelas, 400 carecían de retrete. habitantes, 232.342. H olanda, siem­ No decimos m ás, dejam os a l lector
blema de los paises colonizados por Portugal y España e incluso de con­ E n Albacete existían escuelas en pre en 1960, con 11 millones 400 que enjuicie y analice, con m iras
tribuir a la liberación de los pueblos oprimidos en el sud oeste africano, las que el aire y la luz diurna m il habitantes, frecuentaban sus al futuro, sobre el problem a edu­
en la Rodesia, el Nyassaland y en la Union Sud-Africana, paises que viven penetraban sóio p o r la p u erta de aulas universitarias 210.000 alum nos. cacional en E spaña. v
sometidos a un semi-fascismo, racista y políticamente hostil a toda evo­ entrada; 72 establecimientos de en­ Bélgica, con 9 millones 100 mil Alejandro LAMELA.
lución del proletariado, negro o blanco. señanza pública eran prollí'eros habitantes, 186.319. España,
con 30 millones de habitantes, fre­
cuentaban las aulas universitaria*
hispanas la irrisoria sum a de 75.000 C O M IT E d e R E D A C T IO N

Contrastes y . .. consecuencias alum nos. Añadiremos, siempre a


tenor de las estadísticas que posee­
mos, que a éstos h ay que incluir
5.515 alum nos que frecuentaban'
escuelas de enseñanza profesional
D '« E S P O IR »
Uirecteur : A. TORMO
Secrétalre de Rédactton :
F. MONTSENY.
.

L a lectura del artículo del com­ el caso era que el director no había buenas a primeras duchos en la lid y técnica ( entre ellos, 3 m ujeres),
pañero Conrado Lizcano: «Deseo y Rédacter,rs ;
acabado de leerlo y lo probaban las periodística desde el primer día. lo que nos dá un total de 80.515
necesidad que se cumplen», me ha diferentes correcciones, no continua­ alum nos. P. Y. BERTHIER, Edouard
Como en todo los extremos pueden BRUNET, Et. GUILLEMAU.
hecho recordar la diferencia de apre­ das a partir de la penúltima cuar­ ser y son contraproducentes. E l P o r contra, como contraste, añ a­
ciación — natural — que existe o tilla. Recopiado, sin alterar en nada principiante ha de ser comprensivo, diremos tam bién que en seminarios Administrateur : J. BORRAS.
suele existir de uno a otro director su primera redacción y enviado tam­ adinitiendo todos los buenos conse­ eclesiásticos, estudiando para fu­
o responsable de Redacción de nues­ bién a México, fu é publicado sin jos que con la mejor intención se
tros periódicos. quitar ni poner palabra. Trabajo ím­ le den. Y sobre todo, perseverante.
Durante la República abrileña co­ probo el de corregir cuartillas, lo sé Las Redacciones también han de
y no d el agradg) de todos los encar­ llegar al extremo límite de la pa­
mencé yo a emborronar cuartillas
como corresponsal de un pueblo
cercano a ¡Barcelona; mientras se
gados de ello en nuestras publica­
ciones.
ciencia para con eUo ir dando paso
a nuevas plumas que vayan engro­
Gotas de miel y ajenjo
ocupó de la página regional de Por mi parte comprendo perfecta­ sando nuestro caudal colaborador,
visto que las veteranas — no todas L o esencial del hombre es vivir, fatigas y oraciones ñor el éxito del
«Soli» T.C.R., no hubo manera de mente que, cuando se nombra un d i­ dejar vivir y ayudar a vivir, es decir,
lograr expresar mi punto de vista, — prefieren seguir enfundadas. Concilio Vaticano y la paz del mun­
rector, éste ha de tener un margen la actividad. do». México debe ser el paraíso de
sino el suyo, transformando lo que de libertad de acción y de aprecia­ Algunos contrastes quedan señala­ ir curas, frailes y monjas.
yo mandaba a su gusto y deseo. Por ción, pues por algo se le da la con­ dos; las consecuencias de lo demás
entonces enviaba también algo a fianza para el cargo. E n ciertos casos ahí están, semana tras semana. Si l~
«E l Luchador». Contraste: salvo E l 24 de febrero murió en México
y por motivos diversos, largos de cada uno deja d e lado lo que es Angel Samblancat. Con este com­
arreglos de forma y supresión de lo exponer, se explican ciertos cortes ¡L a paz del mundo! E l centro de
necesario dejar; si tiene en cuenta pañero hicieron mofa sus familiares
supérfluo, puede decirse que lo pu­ (hay quien prefiere no publicarlo, si la propaganda comunista y vaticana,
que aún dentro de la mayor diver­ franquistas: avisos fúnebres mentiro­
blicado era mió y no de la Redac­ ha de suprimir algo de importan­ la extrema derecha y la extrema iz­
sidad de criterios, éstos son expues­ sos que dan asco. Lo que llaman
ción, la cual me fué alentando, como cia), aunque no se traguen ni admi­ quierda unidas y afines en la gran
tos con la mayor alteza de miras, los imbéciles, entierro cristiano. ¡Una
iba alentando a otros compañeros. tan voluntariamente siempre por el estafa de la paz mundial.
el periódico y sus lectores saldremos vergüenza!
E n esa excelente labor de compren­ colaborador. Lo que resulta por de­ ganando con ello.' E l libertario ha ¿*
sión y ánimo, recuerdo,^ entre otros, más chocante y hasta si se me per­ de mostrar, más que nadie, su ttran­
al buen F . Áláiz. Por la época de mite abusivo, es eso de suplantar sigencia, en lugar del acatamiento A quí en Uruguay hemos tenido
que habla Lizcano, también a mi Dentro de un libro encuentro un la gran farsa de un ensayo estatal
o añadir conceptos, frases y hasta indiscutible. La confrontación de viejo reportaje al dictador Perón,
m e faltó suerte. Cierta vez, después párrafos enteros, sin contar con el pareceres ha sido precisamente lo fascista: «Medidas prontas de segu-
de semanas y meses de espera, al escrito por un periodista de voca­ •¿dad», sin existir inseguridad. Es
firmante, a menos se trate de erro­ que más ha enaltecido al anarquis­ ción totalitaria: Pardo Liada. Con
ver que no aparecía, me decidí a res u omisiones involuntarias — mo en todos los tiempos; el actual !ec*i, Estado de Sitio, y moviUza-
mandar copia de un escrito a «Tie­ los años llegó a ser alada pluma :ión a e l ejército, marina, aviación
pero de volumen — por parte de no iba a ser, no puede ser una
rra y Libertad» de México, que lo ensalzadora de F idel Castro. Huyó, y policías vqr/i intimidar al pueblo.
éste. excepción. ahora, de la Isla del payaso cari­
publicó integro; después, cuando ya Clausura de locales obreros, prisión
Cierto que cuando se empieza, y D e esa forma si es posible que beño. Mejor dicho, lo hizo un poco
no lo esperaba, cierto día me dice de los llamados «dirigentes» de
más tratándose de quienes apenas de la discusión, amplia y serena, antes de . la invasión de Bahía Co­
un compañero: «Acabo de leer algo gremios y los procedimientos fascis­
hemos concurrido a la escuela hasta salga la luz que nos indique cual es chinos. tas. Total: para derrotar a los huel­
tuyo en «Soli» dedicado a la ju­
obtener e l certificado primario, la el mejor camino a seguir en medio guistas de la luz eléctrica y los
ventud». Cómo estaría que ni yo
mayoría hemos necesitado ayuda y de tanto confusionismo y deseos no teléfonos, sin lograrlo. Los obreros
mismo pude reconocerlo. Apenas la
inuóha comprensión por parte d e las siempre claros. Y las consecuencias Dice un recorte de prensa de 11 empleados ganaron la huelga y
tercera parte en extensión. Y de esa
Redacciones; ayuda y comprensión podrán ser muy beneficiosas a las México: «A diez kilómetros se ex­ hasta hubo un día de huelga gene­
tercera parte, más de la mitad era
que no todos parecen dispuestos a ideas, a la organización. Los postu­ tiende la caravana de los peregri­ ral. Burdo fracaso del gobierno.
obra de la Redacción.
practicar, sobre todo cuando la co­ lados que por mediación de ambas nos». «Cerca de 50.000 fieles del Ahora, las «medidas», desmedidas,
E n otra ocasión — hace ya más laboración que no necesita retoques perseguimos y que por nada hemos Estado de México, llegaron hoy a
de diez años — al no ver otro en fueron abolidas. Los presos en li­
y tratando temas interesantes abun­ de abandonar, puesto que nada d e­ la Basílica de Guadalupe». E l cro­
«CN¡T», sin motivo que pudiera bertad y los locales abiertos.
da, o porque las muchas ocupacio­ muestra lo necesario de un tal nista, adorable traga-hostias y chu­
justificarlo según mi criterio, y a nes abrumen más de la cuenta. Cier­ abandono, asimismo se beneficiarían pa-cirios, se deleita en los detalles ¿r
fuerza d e insistir, me fué devuelto. to también que algunos espontáneos en extremo. procesionales y sus fines: «Tras una
Se m e alegó qite en él no llegaba y principiantes tampoco se nrestan Y siguen las fiestas de carnaval...
caminata de sesenta kilómetros,
a ninguna conclusión. Pero releído, al necesario arreglo, creyéndose de Julián F L O R 1STAN ofrecen los peregrinos (cretinos) sus J. TATO LO R EN ZO
IMTEKN ATICWALE
Homenaje a nn mártir
jP ibteá apin ian eá

AUTORITARISMO Y LIBERTAD
En el hospital, donde estoy por puras, porque no están mancilladas
o la propaganda por la conducta recaída, leo en «Le Combat Syn-
dicaliste» la terrible noticia. Manuel
por los vapores de la digestión».
Hasta que consiguió trabajar de
Moreno Barranco, el joven escritor oficial en la ¡ranea francesa, pues
Posiblem ente, algunas de las co­ medios, etc. etc, «el qu« a la -C. uno reacciona con arreglo a la idio-
andaluz a quien conocí pletórico tal era su profesión. A l tener las
sas que en el presente tra b ajo vaé N,T, se la lleve por los caminos sincracia de su tem peram ento» en de entusiasmo y optimismo, ha sido
m os a exponer, h an de producá) tortuosos de la Política». lo que concierne a la defensa de necesidades cubiertas, pudo dedicar­
asesinado en la cárcel de Jérez de se sin limitaciones a su labor de
desaliento y congoja en el ánim o In ú til expresar lo que e’lo supone nuestros ideales y de nuestra Or­ la Frontera (Cádiz) arrojado por los
d e muchos de nuestros compañe­ de anti-libertario, de anti-Confede- ganización. N ada objetaríam os a escritor. Conozco su novela «Arca­
guardianes desde la galería del ter­ dia feliz». M e leyó su primera ver­
ros. Pero es que en realidad, la si­ ral y de todos los antis que los esa determ inada «Reacción», si en
cer jnso. sión!, y me pidió le diera mi opi­
tu a ció n actual, se caracteriza co­ aludidos conciben. N i más ni m e­ la defensa de su tesis no se expre­
mo terriblem ente agobiante e in ­ nos. Por que nosotros no creemos sasen conceptos que dejan en mal L e conocí en septiembre de 1.9,59. nión. Se la d i con sinceridad: «Tu
discutiblem ente agobiadora. lugar a los «Liberales y Federales» Durante dos años compartimos la estilo resulta demasiado barroco por
que a la C .N .T . h ay a que lle­ misma habitación en un hotel pa­
No tiene la perspectiva actual varla a p a rte alguna que no sea que decimos ser. abuso del adjetivo y de la frase
d e nuestros medios cenetistas y li­ donde ella m ism a h ay a decidido T erm inar con la situación cala­ risién. Era sencillo, jovial, con la larga».
b ertario s del Exilio, colores rosa­ tn sus Comicios y sus Congresos m itosa de la H istoria de E spaña cabeza en las estrellas, pero con los Hizo siete refundiciones completas
dos de idílicos perfumes. No nos el ir. De lo contrario se adm ite im ­ es innegablem ente lo que deseamos pies firmemente posados en la tierra. de la novela antes de entregarla a
hagamos ilusiones. Los numerosos plícitam ente, aunque no se declare, y nos proponemos todos los com pa­ Trataba cualquier tema con mesu­ la editorial mexicana «Nuevas G e­
artículo s que sem analm ente se p u ­ que la C .N .T. tiene jefes y jefe- ñeros. P or consiguiente, hagamos ra y precisión, y asombraba el aná­ neraciones». Esto prueba su sentido
blican en nuestra prensa, se de­ cilios que la llevan donde quieren. de que, en la fortuna como en la lisis perfecto que hacía de la guerra de responsabilidad como escritor.
claran insuficientes para resolver Lo que hace poco o ningún honor desgracia, nuestros destinos sean civil española, sin haberla conocido Al conocer el texto definitivo, pude
los diferentes problemas que como a los que asi se m anifiestan y es­ inseparables, procurando de que directamente. comprobar la calidad lograda de su
O rganización tenem os planteados* criben. nuestro Movimiento sea un Movi­ Manuel Moreno nació en Jérez de novela.
y que determ inadas situaciones,' miento de porvenir e imperecedero. la Frontera el 24 de abril de 1932. Durante su estancia en París, pu­
Nosotros deseamos vivam ente — Contaba, pues, al ser asesinado,
p o r lo hondam ente dram áticas, nos y el que estas lineas escribe es uno El mejor procedim iento es la blicó ensayos en el suplemento de
imponen en el trem endo batallar de ellos — que la C.N .T. siga tolerancia y el respeto m utuo. E le­ treinta años. Era un muchacho que «Solidaridad Obrera» y en el órgano
d e la vida. vación en la polémica y supera­ prometía llegar lejos, como novelista juvenil, entre los cuales destaca por
riendo A política y continué igual­ y ensayista, dadas sus cualidades
E l panoram a actual es som brío m ente que en su pasado histórico, ción de tono; Y del mismo modo el fondo y el estilo «El intelectual
evidentem ente. A ningún m ilitante alejada de las im purezas de la p o ­ que los históricos « Bateleros del excepcionales. y el fusil», y varias siluetas de
consciente, estudioso e inquieto; lítica; del mismo modo no deseamos Volga» cifraban sus esperanzas li­ Cuando tenía veinte años de edad, escritores españoles de la actua­
'•a de pasarle desapercibido. No le verla vaciada de su contenido idéo- beradoras inspirados en sus cantos una editorial madrileña publicó en lidad. Sugiero, como homenaje a su
p asará, quiero creério. Pero noso­ logico que ta n to nos enorgullece, populares cantados a Coro y que un libro varios cuentos suyos. En memoria, que nuestra preysa edite
tros, la C .N .T. y sus m ilitantes por la sencilla razón de que ese penetraban h asta lo más profundo febrero de 1959, boicoteado y semi- un folleto con esos ensayos y ar­
responsables, im pulsados por nues­ del alm a, así nosotros, m ilitantes asfixiado en el ambiente de la Es­ tículos.
su contenido idéologico es la ga­
tros ideales de vanguardia" y de ran tia de su porvenir y de la eman" de una Organización y de un Ideal paña oprimida, marchó a Inglaterra,
manumisor, de innegable supera­ Manuel Moreno no pertenecía a
avanzada social, podemos, por poco cipación proletaria; pero no obs­ en busca de nuevos horizontes. Al ningún partido u organización. Pero
que nos j o propongamos, contri- ción de Justicia y de Libertad, cabo de varios meses, fracasado en
b u 1- ''em ente a clarificarlo,.
tan te, somos igualm ente p artid a ­
hemos de obrar y de proceder sus mayores simpatías eran para el
rios de una «revisión» o de una sus anhelos de trabajo y superación, movimiento libertario. Era, por en­
Podemos hacer, que lo que se pre­ modificación de los procedimientos siempre, siempre, en com pleta con­ vino a París.
cordancia y consecuencia, con el cima de todo, amante de la liber­
se n ta , en la actualidad, b ajo p ris­ tácticos de lucha para el desen­ Un día me contó que trajo como
objeto de ennoblecer todas nuestras tad y de la justicia social. Tenía
mas pesim istas y desoladores, se único capital una libra esterlina.
volvim iento futuro de la O rgani­
actividades orgánicas con la lim­ un concepto humanista de la libe­
co n v ierta m ediante nuestra acción zación Confederal. «Por un instante — me dijo Manuel
c o n stan te y educativa, repleto de pidez de nuestra conducta, pro­ ración de España. «Debe emplearse
Si la tésis no gusta, adm itim os — pensé imitar a Espronceda, la violencia, puesto que no hay otro
-esperanzas optim istas p ara encau­ yección básica de to d a propaganda quien, como sabes, hallándose emi­ medio de derribar a Franco, pero
zar, lo mejor posible, los destinos la controversia. La polém ica fra ­ eficaz e imperecedera. grado en Lisboa, arrojó al Tajo la
-x 's tra causa y las aspiraciones ternal, elevada, razonable y razo­ Lo contrario es sinónim o y con­ administrada con equidad y alteza
última moneda que tenía. Pero — de miras. Conseguida la victoria, no
liberadoras y justicieras de nuestro nada, Sin insultos ni griteríos que firma la tesis del que expresó que: añadió con una sonrisa — me dió
dicen m uy poco ,en un hom bre que «El derecho al pataleo es propio cabe represalia contra el vencido; es
pueblo. pereza ir al Sena a arrojar mi libra más generoso el perdón, Pero si
«Commençons p ar le commence- se precie de su sten tar ideas, y más de los fracasados». esterlina».
menti) como dícese en la len­ todavía si esas ideas son las ideas N uestro interés máxim o consiste alguien intentara posteriormente re­
anarquistas. en dem ostrar que, precisamente, En los primeros tiempos, tuvo que belarse, la máquina del progreso le
g u a de Zola y de V íctor Hugo.
E s verdaderam ente desalentador Somos partidarios de la renovo- de «fracasados», no debe, no de­ dedicarse a los trabajos más peno­ aplastaría como a un gusano». Ta­
■el constatar en nuestra prensa, la. ción, si, porque en la renovación biera haberlos en la C.N .T. sos, e incluso pasó períodos de les fueron sus palabras Serenas en
caren cia de trabajos educativos está el v ivir y el recom enzar y la hambre. «Con pan y agua fresca una de nuestras conversaciones.
tendentes a la formación, a la superación del pasado. No es el que
José BERRUEZO R. —- me decía — las ideas son más ¡Manuel Moreno Barranco! Te
elevación moral y espiritual de los más grita el que tiene m ás razón; han asesinado por unos_ versos es­
individuos. De artículos encamina- de lo que se tra ta , es de saber in ­ critos para un grupo artístico de
ríos a la superación intelectual. terp retar lo m ejor posible las as­
, Sin em bargo, no es de ayer, que piraciones liberadoras y m ateriales Por Ins fres jovenes antifascistas franceses Jerez. Te han asesinado en 1963
como poeta, los mismo que asesi­
ha sido establecido, que m ejorar de nuestro pueblo y a la hora de naron a Federico García Lorca en
y superar individualm ente a los la verdad resolver prácticam ente
hom bres eomo elementos constitu­ sus problemas.
encarcelados en M ad rid 1936.
Condenación eterna para tus ini­
tivos de la sociedad, es edificar H ay que regenerar al hombre El C om ité de D efensa, constitui­ cuos asesinos. Y para tí, compañero
en M adrid el día 9 de abril. Acu­
■sobre bases solidas e incontrover­ y a la sociedad. H ay que form ar al do p ara sostener y ayudar moral, y amigo, Manuel Moreno, el ho­
sado de propósito de atentado en la
tible, la Sociedad Libre que preco­ hombre virtuoso, sabio, noble y m aterial y jurídicam ente a los tres menaje postumo de todos los liber­
E m bajada am ericana, en M adrid, en
nizamos. generoso. E l médico, cuando visita jóvenes estudiantes franceses dete­ tarios. No te olvidaremos jamás, y
form a de protesta contra el apoyo no descansaremóes hasta dar a tus
E l h aber descuidado en el Exilio a un enfermo, hemos leído no re­ nidos en E spaña entre el 6 y el 9 prodigado al régim en fascista es­
la increm entación de una labor cordamos donde, no se irrita ni se de abril, considera necesario y u r­ asesinos su merecido.
pañol, por el gobierno de los E sta­
profundam ente educativa, ha dado violenta co ntra él; al contrario, gente alertar a la opinión pública
c o m o lam entable y calam itoso re­ lo somete a un tratam ien to después
dos Unidos. Liberto V1LLACA M PA
en general y a todos los dem ócratas
su lta d o ése tan caótico y deplora­ de haber exam inado la enfermedad y amigos de la libertad del pueblo
b le am biente de inconsecuencia y y espera con paciencia el resultado. español, del grave peligro que co­
•de negaciones de las virtudes mo­ Los malos médicos son los que rren estos tres jóvenes y activos d e ­
dales de los ideales que su sten ta­ desesperan de la cura. E l verdadero
mos. Alzamos la voz. Dam os la sabio exam ina con m inuciosidad qué
fensores de los derechos de este
pueblo oprimido, al ser juzgados por
LA ELECCION
se ñ a l de alerta porque juzgamos medios h a y que em plear, con los un Consejo de guerra sumarísimo.
■que todavía estam os a tiem po. Se diferentes caracteres a los cuales Cuando se trata del derecho de «administrador», guarda para sí esta
L a instrucción abierta llegando a ciudadanía, acordado por la ley partícula de autoridad o fuerza de
c o n s ta ta por doquier, aunque re­ pretende encauzar por el camino su fin, consideram os d e sum a im­
conocerse no se quiera, u n a me­ conducente a la em ancipación y fundamental o Constitución, cada que por ley natural está dotado
portancia inform ar sobre la persona­ ciudadano puede intervenir eli­ cada individualidad, parte del todo
dio cridad educacional que causa a la libertad. lid ad d e nuestros tres jóvenes am i­
pena y dolor el denominarse H om ­ E s el caso que nos ocupa. Ese giendo a los que han de adminis­ humano y que sólp se desprende
gos, así como de los hechos que se trar la cosa pública. de la misma, el que acude a la
bre de ideas. Se afirm a frecuente­ y no otro es el caso; L iberar y D e­ les im putan.
m e n te en los escritos, sostener idea­ m ocratizar E spaña, p ara lo cual No hacer uso de este derecho, urna para depositar la papeleta
le s de tolerancia y libertad, y sin h ay que proceder prim eram ente preocupa en gran manera a los pes­ electiva porque^ la deposita en ma­
•embargo, el lenguaje y el léxico al estudio de las facultades del P E C U N IA Alain ; 17 años, nacido i cadores de actas. Según ellos, más nos de su elegido. . ■
e n que se m anifiesta, form a p arte hombre español actual y encami­ el 23 de agosto de 1945 en lvry que un derecho, es un deber. He Este, revestido del acta, tendrá
in te g ra n te del más puro y brillante n ar nuestras actividades en conso­ (Seine). E stu d ian te en el Liceo aquí las constantes llamadas por derecho a la discusión de las leyes
a u to ritarism o , lindante con la fra­ nancia. Jeanson D e Sally de París. D etenido los que ludían por el «sacrificio» que deberán apuntalar el edificio
seologia to ta lita ria que decimos E videntem ent la solución que el 6 d e abril del presente año. para que se participe en la elec­ par las partes que se considere pue­
reprobar. se vislum bra p ara el problem a de Acusado de h a b er colocado el 5 de ción. dan ceder. Y cuando se tratará de
Se escribe, que nuestros ideales nuestro país, no es en modo alguno abril, u n explosivo en el barco «Ciu­ defender intereses, pondrá los suyos
Les preocupa, porque saben que,
libertarios form an p arte de esas la solución que nos satisface y de­ d a d d e Ibiza» en estancia en el por encima de todos los demás.
magnificentes virtudes quintaesen- * searíamos, pero es el prólogo que p u erto de Barcelona, secundando la sin electores, ño habría elegidos y Como todo elegido, sin tener en
ciad a s y sublimes que inspiraban a nos conducirá, con ta cto y pacien­ cam paña contra el turism o, declara­ no ignoran que todos los que se cuenta a sus electores, buscará la
los grandes Filósofos de la Grecia cia, hacia los ideales que preconi­ d a p or el Consejo Ibérico de L ibe­ abstienen no son todos del grupo manera de que pueda ser reele­
ración. del espaldarazo. Saben igualmente,
ríe la antigüedad, lo que no es zamos. que la mayoría de los que no acu­ gido.
óbice, p ara que, seguidamente, p ara Lo esencial, a nuestro modesto den a las urnas aprovechan la oca­ Tanto en la posición de la direc­
-defenderlos, se utilice un léxico entender, es conseguir, aunque FERRY B em ard; 20 años, nacido sión para manifestar su protesta ción de turno del poder público,
ta n bullanguero y vulgar, que más solo sea un mínimo de libertad que el 31 de julio de 1942 en Paris, contra la forma de administración como en la oposición, será un vi­
bien se asem eja a los bulliciosos ahora no existe. Y como dijo cree­ distrito Sexto. E studiante, monitor a la cual están sometidos los adm i­ gilante de la seguridad del Estado,
ruidos de las lavanderas, en guisa mos que fué Mella — «Más allá de del externado del Colegio de Ense­ nistrados. guardador de los intereses creados
-ríe g ritar h asta ensordecer aquello la Libertad hay Libertad toda­ ñanza Técnica, 19, rué Curial, en («La propiedad es sagrada e invio­
E l abstencionista (aceptemos que lable») y si por la acción de los
riel «Más eres tú», lo que supone vía». No verlo así es pecar de ca­ Paris. D etenido el 9 d e abril de
y significa la más palm aria de las rencia de visión política, que es 1963. Acusado de haber colocado, hay una parte de desinteresados) disconformes con el sistema de
negaciones de las sublim idades de de lo que se tra ta y no de que la en Valencia, un explosivo en las es un hombre que sabe por expe­ opresión y de desigualdad; por los
nuestro Ideal. C .N .T. haga o intervenga en Polí­ oficinas d e la C om pañía aérea «Ibe­ riencia, que, eligiendo a unos, o hambrientos d e, pan, justicia y li­
Se afirma en nuestros medios la tica, y a lo he dicho —- creo — y ria» el 8 del mismo mes, secun­ eligiendo a otros, el sistema no bertad, éste se encontrara amena­
adm isión del libre examen y el siento el tener que repetirlo. dando tam bién la cam paña anti- cambia y su situación será la mis­ zado, a pesar de la diversidad de
tolerarse la libertad de pensar; sin No ha mucho, u n com pañero, turística anteriorm ente citada. ma, si no empeora, criterios que opone a los elegidos,
em bargo, avergüenza y enrojece tratan d o de justificar su m alhum or Todas las tendencias políticas sin discusión en la forma que d e ­
-el leer frecuentem ente lo que a con­ porque en nuestra prensa se tra te BATOUX G uy : 23 años, nacido han dirigido los destinos del Estado bería aplicarse, el acuerdo será to-
tinu ación sigue: o escriba sobre particularidades de el 21 d e noviem bre d e 1939 en y el problema del desheredado si­ nwdo por unanimidad y a manos
«No permitiremos jamás; no to­ las arideces y las esperanzas que Chálons-sur-M am e (Saóne). Bachi­ gue tan agudo como siempre. levantadas: «Reforzar l a autoridad
leramos, no consentiremos, trata­ nos reservan las actu%riones del ller, siete años en la E scuela M ili­ Es, pues, por esta razón que el del Estado».
remos de impedir por todos los porvenir, m anifestaba que, « cada ta r d e L a Fléche (Sarthe). D etenido elector, en tugar de elegir a su R. O RIO L
DE TOUT ET POUR TOUS

El mitin de Clermont-Ferrand Cómo burlar la violencia


Conforme estaba anunciado, se vindicativa m onstruo del pueblo tru id as, radicalm ente, todas las
a la voluntad de un moribundo
celebró el m itin el dia 28 de abril, americano. formas de opresión capitalista, a u ­ E n to m o a la violencia h ech a tam en to por el cual se expresa la
-e n ía Sala de Fiestas de la Casa del N ada queda de todo aquello. H oy to ritaria y de toda naturaleza. p o r sus fam ilias a la v o lu n tad y volu n tad de se r en terrad o civil­
Pueblo de esta localidad. el hom bre es u n pobre diablo, un a<las ideas de los refugiados, h o m ­ m ente.
A las diez y m edia de la m aña­ esclavo. RAMON LIARTE b res d e le tra s de ex tre m a izquierda E n el m om ento suprem o, no h a y
na, al abrir el acto el compañero E l Prim ero de m ayo de 1886, se y a n ticlericales que fueron, S am - nadie, ni Iglesia, ni fam ilia, q u e
Lám ela, que preside, expresa con produjo en Chicago la huelga ge-i E l pensam iento es claro y lu ­ b la n c a t y M artí Feced, y a se h a p u ed a violar la v o lu n tad ex p re­
sentidas palabras el objeto de su neral, reclam ando la jo m a d a de minoso como la luz que nos alum ­ dicho lo suficiente p a ra que aquí sa d a d elan te docum ento re fre n ­
celebración, presenta a los oradores 8 horas de trab ajo , que fué se­ bra. Pensando, el hom bre escribió vuelva a re p e tir lo que ta n to en dado por el Juzgado o u n n o ta rlo .
y dirige un saludo fraternal, en cundada con entusiasm o p or todos la lliad a, redactó «Don Quijote», «C om bat Syndicaliste» y e n «ES- M uchos casos se h a n dado e n que,
nom bre del Núcleo, a los com pa­ los obreros de esta ciudad. E l día «Los Miserables». E l hom bre dió PO IR » se h a dicho sobre lo que a la vista del testam en to , la fa m i­
ñeros del In terio r y a todos los dos se celebró el famoso m itin, en un salto desde la caverna h asta co nstituye u n a b u rla a sus ideas lia clerical, o el cura, h a n ten id o
presentes, que hace extensivo, a el que tom aron p arte los cinco la Sorbona. F orm ando p uentes, y a la filiación de am bos, así co­ que retroceder.
cuantos en el m undo m antienen oradores más tard é condenados a elevando su pensam iento al sum o m o a su pasado de lu ch as co n tra E n ocasión de u n a rtícu lo necro­
enhiesta la bandera dç lucha p or m uerte como autores de la bomba oriente. la in to lera n cia religiosa y la Ig le­
que fué arrojada co n tra la policia lógico en n u e stra p ren sa en q ue
los ideales de libertad y de progre­ H ace 77 años, 1886-1963, la R e­ sia.
cuando esta, cargando contra los se re la ta b a la violencia h ech a a
so social. pública de los E E . UU. sacrificó Y a, e n n u e stra m ism a prensa,
obreros, in ten tó disolver el mitin un com pañero e n u n H ospital, m e
A continuación cede la palabra a: a cinco hombres, cinco ilum inarias
y la manifestación. diferentes veces hemos leído casos esforcé e n u n as cu artillas, que n o
inextinguibles. parecidos de com pañeros a los se m e quisieron p u b licar en la
MOISES MARTIN E l capitalism o am ericano y del
m undo entero tu v o miedo, se dió N arra a continuación unas de fas que sus fam iliares no h a n resp e­ m ism a, de d em o strar que sí b ie n
cuenta de la im portancia de la or­ páginas más brillantes de la H is­ tad o su v o lu n tad ú ltim a: la de ser nosotros som os e x tran jero s y te ­
T ransm ite con emoción un sa­
ganización obrera y ello le dió toria, E nsalza la figura de los cinco e n te rrad o s civilm ente o in c in e ra ­ nem os que som eternos a las leyes
ludo fratern al de la F .I.J .L . a la
ta n to que pensar que determ inó el m ártires. R elata el suicidio de dos. H em os leído el caso de com ­ las hoy que nos protegen; q u e
•cual representa.
designio crim inal de ab o rta r en Lingg, que no quiso d ar su vida/ p añ ero s que acabándoseles sus dias e n el p ais que nos acoge, ta m b ié n
Hemos venido a evocar, empieza
diciendo este joven compañero, una sangre, el creciente movim iento. al verdugo. Lee la poesia «El Te­ en u n hospital, el c u ra del m ism o h a y hom bres de u n probado libe­
Fué decretada la m uerte de los jedor», que recitó Parsons, No hay les h a im puesto la m onserga de ralism o y organizaciones que se
fecha que al transcurrir de los años
cinco m ártires y cientificam ente verbo, dice, p o r m uy elocuente que los sacram en to s y h a n tenido que sie n te n h o n ra d a s defendiéndonos
ha ido perdiendo su significado re­
volucionario, pero que en nosotros organizada la farsa que perm itió sea, que sepa trad u cir el excelso d ra ­ e n te rra rlo s p o r la Iglesia, sin que a c o n tra la a rb itra ried ad .
perdu ra incólume, ya que sólo li­ su condena y su ejecución. Todas m atismo de la madre. Si cada lá­ la voz de los am igos y com pañe­ D ecía y aquí lo repito hoy, con
bertarios del mundo la conmem ora­ las justicias s*e parecen, añade re­ grim a v ertida por las madres de los ros se le d iera n in g ú n valor. la esp eran za de que este a rtíc u lo
mos como se debe. sumiendo. libertarios se convirtiera en flor, Conozco casos e n que la influencia se rá publicado, que la F ed eració n
P atentiza a continuación las ges­ E xplica la tradicional costum bre el m undo seria un vergel. E voca bu rg u esa y con fo rm ista de que el de L ibrepensadores de F ra n c ia , que
ta s heroicas del proletariado es­ establecida en u n pueblo' del E ste con emoción el famoso Congreso com pañero estab a rodeado, en el tiene Secciones en casi todas la s
pañol, cuya historia no tiene nada entre la juventud de ir al cam po de la C .N .T que tu v o lugar en Za­ in s ta n te suprem o de la m u erte del villas y pueblos del país, puede,
que envidiar a la de los movimientos a buscar el «muguet» y el ensayo ragoza, en m ayo de 1936. F ué un se r querido, fué incap az de re a c ­ e n todos los casos previsibles de
obreros de otros países. trágico del fusil «lebel« p or un ca ­ aldabonazo a las puertas del E stado c io n ar y h acer re s p e ta r la volun­ las violencias de conciencia aquí
E m ite tam bién algunas conside­ pitán del ejército francés. español. Recuerda la interm inable ta d an tirre lig io sa de quien ya no expuestos, ayudam os, g u iam o s y
raciones en to m o al problem a es­ fila de trenes que acudían de todas existía. Como conozco u n caso en fa c ilitarn o s los form ularios m en -
Con soltura m atizada com enta
pañol, poniendo de manifiesto la partes. E sa jornada inm ortal no se que el c u ra del H ospital, cuando fa cilitarn o s los form ularios de los
la labor desarrollada p or la Iglesia.
responsabilidad en que h a incu­ puede b o rrar de la m ente ni del, el m oribundo a ú n no h a b la p e r­ m encionados testam entos. E n casos
L a encíclica «Rerum N ovarum» del
rrido el Exilio. Muchos discursos corazón. P o r todo esto, por lo que dido conciencia, au nque sí la f a ­ d e defunción o de dificultades d e
P apa León X III, dice, fué u n a
se han pronunciado, no menos p ro­ representa, estim a de v ita l im ­ c u lta d de m ovim ientos, ordenó que este o rd en de u n com pañero o
m aniobra espléndida del jesuitism o. portancia conservar la unidad de
clam as, pero el Exilio h a sido in ­ Añade irónicam ente que se h a es­ la s v isitas sa lie ra n fu e ra de la fam iliar, el L ibre P ensam iento está,
capaz de hallar u na fórmula de so­ la C.N.T. sala y al m om ento procedió a a n u estro lado. Así lo h a n com ­
cogido al «cocu» de San José como
lución. patró n de los obreros. Hemos de h a b lar de E sp añ a a la in tro d u c ir la h o stia e n su boca, prendido m uchos com pañeros qu e
E n E spaña, donde la semilla de L a victoria que el proletariado que se tra ta de d a r hoy una liber­ que se negaba a a b rir p ero que e n Lyon y región h a n sentido la
libertad h a sido sem brada por im ­ ta d vigilada. L a libertad que cogiéndole con la m an o izquierda necesidad de la lu ch a an ticlerical
obtuvo por la acción directa se
pulso del propio in stin to popular, la han quitado poco a poco los ju ­ F ranco ofrece es la de extram uros. p o r los cabellos y sacudiéndole, a l lado de los que F rancisco F e rr e r
los principios de nuestro Movi­ ristas políticos, h asta el extrem o Hemos de h ab lar tam bién, ¡como/ logró que la a b rie ra p a ra , fin a l­ fué u n precursor.
m iento se han hecho carne viva en­ de que aquellos han llegado a creer no! de lo que constituye la nece-, m en te, po nérsela e n la lengua. Los PADROS
tre los trabajadores; hemos sido que es a estos a quien se la deben J sidad aprem iante de todos los es­ v isita n te s q uedaron im presionados Lyon, m ayo 1963.
los que más sangre hemos vertido H ace u n resumen histórico de la pañoles; el im perativo de esta hora y, a unq u e indignados, no d ijero n
en la lucha y h abrá que c o n tar hoy, situación de los sindicatos fran­ es el de au n ar esfuerzos. Más del n ad a.
E s co rrien te e n la época en
m añana y siempre con la figura
augusta y- señera del Movimiento
ceses, antes, d urante y después de
la Prim era G uerra Mundial. Geor-
25.000 ejem plares del mensaje di­
rigido a Jos españoles p or la Alianza que vivimos que el director de un N ECRO LO G ICA
L ibertario Español. 1 ges Clémenceau, que conocía las están circulando por E spaña. Se h o sp ital, o esté de acuerdo con el
puede apreciar en estos momentos! cu ra, o cierre los ojos; pero en FELIX ARCAL
H an transcurrido 24 años desde necesidades de los trabajadores, la
que el franquism o se im puso en víspera del Prim ero de Mayo y sin la posición rebelde de las fuerzas este caso el c u ra se im pone ta m ­
E l día 2 de mayo, a la edad d e
nuestro pueblo, 24 años de visici- que nadie lo pidiera, concedió la. del centro y derecha, viendo que bién. 59 años, deió d e existir el q ue e n
tudes, de miseria, de dolor. Milla­ jornada de 8horas y es por esto el tinglado se bam bolea. Sabe el Pero, si e n tre fas gentes sen ci­vid a fué el fiel com pañero Félix;
res de trabajadores asesinados p or que el Prim ero de Mayo de 1919 m undo capitalista que Franco no llas como son la m ayor p a rte de Arcal.
el solo delito de pertenecer a la fué un día de calm a, pero entenda- ofrece continuidad alguna de ga­ com pañeros y otros tra b a ja d o re s
ra n tía a sus intereses. Más de U no más que se q u eda a lo largo
U .G .T , y a la C .N .T . E n la lucha dámonos, dice, no dió la jornada, que, sin m ilita r e n n in g u n a o rg a ­
400.000 españoles han tenido que de nuestro camino, después d e u n a
entablada contra el régimen, Franco dió la ley, que los legisladores nización — sindical o política —
em igrar al extranjero. penosa enferm edad. T uvo q ue hos­
h a dem ostrado que, a pesar del componen y hacen v ariar a su son n e ta m e n te anticlericales, pu e­
pitalizarse en el H ospital Leagne,
tiem po transcurrido continua apli­ gusto y capricho. Hace mención de la ejecución de den suceder esta s violencias a la M ont-de-M arsan, para atenuar sus
cando idénticos procedim ientos de A nte las necesidades aprem iantes Julián Grim au, que com para a la conciencia, pues no p e n saro n o no sufrim ientos que la ciencia aun n o
terror. H oy h a pagado con su vida de la construcción, de la metalúr-i condena que sufre Jorge Conill, a sa b ía n quizás que p odían p rev a- ha podido vencer, pero poco a poco,
un com unista, Ju lián Grim au. gia, e tc ..., se buscó la excusa de quién no se le ejecutó, a p arte de lecerse, en vida, de u n derecho
otros hechos, p or que no era co­ la enferm edad ha ido consum ién­
E xam inó la actu al situación de que eran precisas unas horas m ás ju ríd ico que es inviolable. No m e dolo hasta producir su fin.
E spaña y sometió a análisis la rea­ de trabajo; de ahí el pago de las m unista. explico que hom bres de la enver­
g a d u ra in telectu al de S am b lan cat¿Qué decir de un m ilitante con­
lidad política y económica del fran­ horas suplem entarias. E l obrero, cre­ Lee a continuación unos docu­
quismo. y de M a rti Feced no se les h u ­ federal del tem ple del com pañero
yendo que con este procedim iento mentos relativos a la situación eco­
b ie ra ocurrido añ o s h a , sabiendo Arcal? D e m uy joven se incorporó
Afirmó su confianza en la ju ­ iba a aum entar su nivel de vida, nómica actual de E spaña, facilitados
p o r el «Centro de D ocum entación y la d isp a rid ad de criterio con sus al sindicato de campesinos de Bu-
ventud, en esa juventud que cuando lo aceptó y no se dió cu en ta que
de Estudios». E xam ina los presu­ fam iliares, de establecer u n tes- jaraloz (Zaragoza), donde desplegó
F rancó triunfó le cerró los ojos, a cada una de estas horas iba su­
puestos del E stado Español; sobre gran actividad y cum plió todas las
engañándola m ediante una insis­ biendo u n escalón hacía su escla­
misiones q u e se le designaron des­
tente y tendenciosa propaganda. vitud. todo, algunas p artid as enormes que
causan asom bro. interesadam ente.
Los estadios y plazas de toros fue­ Yo no digo que no sea bueno y dejemos arreb atar ninguna de nues­
ron, durante largo tiem po, sus p rin ­ agradable d isfru tar de to d a clase Nosotros nos encontram os ante Sus anhelos en volver a la tierra
tra s gloriosas banderas.
cipales ocupaciones y en ellas gastó de comodidades, pero losl «pla­ la encrucijada. L a disyuntiva que q ue le vió nacer se h an visto frus­
L a crisis planteada en R usia obe­
su energía. zos» que nos vemos obligados a ofrece el franquism o es F ranco o trados; cada vez qu e teníamos oca­
dece a un m al profundo que se sión d e visitarle, estas eran sus m a­
Llegó la hora del juicio final; en­ hacer efectuar a fecha fija, acortan1 la insurrección, y puesto que él asi plantea con el establecim iento de
tonces se cam bió de actitu d , des­ la espiritualidad reivindicativa. lo h a querido, que así sea. nifestaciones y deseos p a ra prose­
la democracia de tipo popular obre­
m intiendo hoy lo que hab ían di- H ab la tam bién de las c u atro se­ guir su m isión d e m ilitante y re­
Tenemos tam bién que p lan tear­ rista, a que el P artid o único se cobrar la L ibertad tan m alograda
ch<j ay er y al salir a flote las con­ m anas de «congé», que en concreto nos un problem a de conciencia; si opuso d urante b después de la R e­
tradicciones del régimen, tu v o ello no conducen a nada, m ediante to ­ no podemos ir con ciertos sectores, del Pueblo español
volución. E l pronunciam iento de
como consecuencia el que la ju ­ d a clase de recuperaciones poste­ tam poco podemos entorpecer su E spaña fué contra la Revolución U na vez term inada la guerra ci­
ventud rom piera con ta n to engaño riores, acción. O brera. E n la actualidad se están vil tom ó camino del exilio d onde
y volviera por los fueros de la ver­ H ay que pensar *en el Prim ero E s partidario ferviente de la uni­ creando H erm andades Obreras para tuvo q u e afrontar los rigores de los
dad a ocupar en la lucha, el puesto de m ayo de 1886 y preguntarnos: dad obrera, p o r entender que cada com petir con la U .G .T. y la C. ■campos de concentración y Com­
de vanguardia. ¿Qué hemos ganado desde entonces? obrero es nuestro amigo, nuestro N .T .; ello nos dem uestra que es­ pañías de trabajo, y al fin halló,
H izo un parangón entre el joven, A naliza algunos aspectos de la hermano. tam os en el buen camino. L a R e­ como tantos otros, la hospitalidad
que viene a nuestros medios y el actualidad, tales como la reciente volución que se hizo en E spaña en este país, hospitalidad que con
N uestra labor prim ordial consiste
que se despreocupa po r completo huelga de mineros que h a suscitado fué la prim era experiencia socialista gotas de sudor tenia q ue pagar.
de la cuestión social. en todo el país el gran entusiasm o en organizar los sindicatos h asta
libertaria. A petición d el difunto, su entie­
Concluye exhortando a la ju ­ por las aportaciones de solidaridad form ar las Federaciones Nacionales
E l destierro es p ara nosotros un rro fu é civil, sin hierbas ni flores,
v entu d p ara que sea digna de la y que h a hecho doblar, las rodillas de Industrias que es lo que la C.
centro de capacitación, una escuela pero tuvo un a gran m anifestación
lucha. N uestros herm anos de ayer, al gobierno más au toritario. N .T. h a pronosticado en todos los
en donde podemos aprender; no des­ d e amigos y com pañeros españoles
dice, m arcaron la p a u ta a seguir. E l Prim ero de mayo considerado tiem pos. E sa es la C .N .T. que han
perdiciemos el tiempo. v am istades francesas. U na vez en
N o permanezcamos a la expecta­ como histórico, nos d á al mismo soñado todos los hom bres que la
L a C .N .T. debe estar hoy m ás el cem enterio, u n com pañero, en
tiv a. Tened presente que la historia tiem po una serie de lecciones que componen, p or consecuencia se im­ unida que nunca. presencia de su cuerpo, leyó unas
no la hicieron jam ás los apáticos im porta retener. Los trabajadores, pone que, teniendo nosotros m ate­
E l m om ento actu al es el de se­ breves líneas, en las q ue decía:
y m ucho menos los cobardes. cuando quieren, lo pueden todo. riales valiosos, aprovechemos los
renidad, pero tam bién de acción. «Aquí quedas, com pañero Arcal,
D urante la guerra de E spaña, si recursos que estos nos ofrecen. . E l sistem a franquista hace aguas pero descansa en paz, que nosotros
ARISTIDE LAPEYRE los socialistas y com unistas la h u ­ E l com pañero Lapeyre h a hecho, por todas partes. Ese barco no puede proseguirem os tu camino como tú
bieran apoyado con hechos, la R e­ como él solo sabe, un esbozo de lo y a navegar. Se tra ta de que sepamos nos diste ejemplo».
A porta el saludo del M .L .F. y volución h u biera triunfado. Los* que es el sindicalismo obrero in ter­ apreciar y aprovechar estos mo­ Com partim os el dolor de sus her­
hace la introdución de $u discurso banqueros de la tie rra no quisie­ nacional. E l m undo moderno h a de mentos. Al franquism o se le h a manas Carm en, M aría, Paulina y
en castellano. ron ese ejemplo y os encontráis llegar a establecer las condiciones puesto el sol en la espalda. demás familiares.
Prosigue f n francés y explica hoy, compañeros españoles, en el psicológicas que p erm itan sen tar E l Presidente dió por term inado -Que la tierra te sea leve, com ­
el significado de esta fecha que Exilio. E l hom bre jam ás gozará las bases de u n m undo mejor; el el acto, después de breves palabras pañero Arcal.
fué en su origen un a jo m ad a rei­ de libertad m ientras no sean des­ sindicalismo es el porvenir; no nos de resumen. Un compañero.
«sa Activités de nos camarades Espagnols
Fieles a nuestro sentimiento solidario hacia todos los explotados*
así como hacia todos nuestros compañeros de ideología, abrimos estas
páginas a aquellos que de ello tienen mayor necesidad en este mo­
FESTIVAL EN TOULOUSE
mento : nuestros camaradas españoles, refugiados en Francia, privados Tal como estaba anunciado, en m uchachos y fiiuchachas de los la pianista, profesora Mme Ram is,
de todo medio de expresión. la tard e del domingo, 19 de mayo, Ballets, extractos de zarzuela y que tiene el gran m érito de acom­
He aquí por qué «ESPOIR» acogerá a todos los españoles que se tu v o lugar el festival de variedades ópera, de excelente factura ,por el p añar al piano a to d a esa juven­
dirijan a nosotros para exponer sus problemas, pedir nuestra ayuda y, en la sala de grupo «Terra Lliure». dúo A ida y Puig; canciones m oder­ tud.
si es necesario, nuestro consejo, enviándonos sus comunicados o sus E l tiem po cubierto, aunque sin llu­ nas, m uy bien interpretadas, por No- nos queda m ás que esperar
<?■ artículos en su lengua materna, ya que no conocen otra. via, invitab a á ese recogimiento los herm anos E scobar, H . Subirats o tra velada de la calidad de la que
fam iliar, e hizo que todo nuestro v Marie-Rose, respectivam ente; la¡ presenciamos, y de la que guarda­

c o i i i m i Q i i mundo acudiera en bloque a la


manifestación artística anunciada.
T ratándose del G rupo «Terra
benjam ina del conjunto, la peque­
ña M argarita, que nos cantó de
forma ajustadísim a, «El Relicario»;
tam ooco faltaron las poesías, ex­
remos grato recuerdo.
. CHARLES.
Lliure», cuya finalidad es tra b a ja r Toulouse, Mayo del 1963.
17» UNION REGIONALE - UNION LOCALE DE LYON en pro de S .I.A ., no podia faltar, celentem ente recitadas por la jo-
Permanence tous les samedis de 17 heures á 19 heures, et tous Ies como no falta en ninguno de d i­ * e —;+a Mari, la que tam bién nos
dimanches, de 10 h. à 12 heures, à la rué St-Jean, N° 60, LYON (5"). chos festivales, la presencia del soltó u n par de chistes^ m uy gra­
ciosos que produjeron la consi­ S. I. A.
Secretariado local del mencionado
organismo de Solidaridad, a guisa guiente satisfacción del auditorio;
F.L. DE LIMOGES ATENEO ESPAÑOL de ejemplo. la bailarina clásica, D iana, de la L a sección S.I.A . de Nimes, m a­
Convoca a sus afiliados a la Asam" DE TOULOUSE L a sala estaba ab arro tad a de un escuela de A m parito N avarro, eje­ nifiesta que, para el domingo, 9
b lea General, el domingo, día o de cutando cu atro danzas de su re­ de junio, quedan convocados to ­
público entusiasta, que no dejó de
ju n io, a las nueve de la m añana, E l Ateneo Español de Toulouse pertorio, con garbo y soltura, hon­ dos los afiliados de esta sección a
m ostrar su satisfacción, manifes­
e n el local de F .O ., 59, rué Mont- celebrará asam blea general, el do­ tándose con estruendosos aplausos rando a su profesora. la asam blea general que tendrá lu ­
m ailler. mingo 9 de junio, a las 9 y media Cabe destacar la loable labor lle­ gar a las 9 h. 30 de la m añana, en
a cada uno de los diferentes nú­
vada a cabo por la veterana y su local social.
5.1. A. DE MONTPELLIER de la m añana, en su local social, meros que le fueron brindados por
E sta Sección invita a todos sus 14, rué de TEtoile, para tr a ta r el el conjunto artístico. sim pática T ina P rat, quién, sola, Debido a la importancia de esta
afiliados a la reunión que tendrá siguiente orden del día: A decir verdad, y sin pecar de ha preparado y m ontado este fes­ asamblea, se ruega la máxima asis­
lu g ar el domingo, 9 de junio, a las 1. N om bram iento de mesa de exagerado, diré que fué un festi­ tival, de cuyo resultado puede enor­ tencia y puntualidad en la hora.
■9 y m edia de la m añana en su do­ discusión. val magnifico el que nos brindó gullecerse. Fué, adem ás, con su
micilio social. 2. L ectura del ac ta anterior. el elenco artístico de «Terra Lliure» actuación personal, el alm a del es­ A
Por haber muchos e im portantes 3. Continuación del debate a n ­ en la tard e del 19 de mayo. H ubo pectáculo. N uestra enhorabuena por
F.L. DE DIJON
asu n to s a tra ta r, se ruega la m á­ terior. para to lo s los gustos: bailes regio­ esta incansable colaboradora de
xim a asistencia de compañeros. 4. Asuntos generales. nales y modernos, ejecutados con «Terra Lliure».
Se encarece la puntual asistencia maestría y salero p o r el grupo de Merece tam bién mención aparte, E sta Federación Local convoca
5.1. A. Y F.L. DE ORLEANSa todos los socios de la entidad. reunión ordinaria para el dia 9 d e
Con ocasión del M itin y F esti­ junio a las 9 de la m añana, en el
v a l que la C. de R. oel N. Orléans, MI TI N EN B R U S E L A S Café de la Com edía. A cudid todos.
organiza en Tours, el día 9 de El día 9 de junio, a las diez de la mañana, tendrá lugar un mitin
ju n io , desde Orléans organizamos CONFERENCIA en la Casa del Pueblo St-Gillcs, Bruselas (6 °), organizado por la Alianza
un viaje en autocar, 10 francos
id a y vuelta.
Todos los que deseen ir, pueden
EN PERPIGNAN

La F .L . de Perpignan, in v ita a
Sindical.
En él intervendrán: S
ERV
IC
EDELIB
ROIR
IE
inform arse e incribirse en casa del sus afiliados a la Conferencia que Arsenio JIMENO, por la U.G.T.
•compañero Calvo (Café de la rué tendrá lugar, el domingo, día 9 de ¿(Agente Presidencial» . . 8,40 F
Ramón LIARTE, por la C.N.T. «Ahora somos hermanos» 5,40 F
Bourgogne n" 208) o al compañero junio, a las 9 y m edia de la ma­
P arra, rué Jeanne-d’Arc, n° 28. «Anatomia de la Paz» . . 3,50 F
ñana, en el B ar Cassagnes, a cargo C.N.T. A.I.T. «Año tras a ñ o » ....................15,00 F'
C.N.T. PROVENZA F.I.J.L. del compañero Buenacasa, que des­ «Cronologia de San M artin» 5,40 F
arrollará el interesante tem a: «Pa­ La C.N.T. Francesa en conjunto con la Comisión de Relaciones «Cumbres de Pasión» . . . . 7,00 F
Gran Jira de Concentración Re­ del Núcleo de Orléans, en Tours, organizan para el dia nueve de
gional Confederal y Libertaria, en sado, Presente y Porvenir del Mo­ « D e c e p c ió n » ......................... 8,40 F
vim iento Obrero E spañol». junio del Mil nueve cientos sesenta y tres, un: «Desde el fondo de la Tierra» 9,50 F
el parque de «Les Cébres», en
Cabriéres d’Avignon, para el Rogamos la asistencia de todos GRAN MI TI N «El Americano» . . j. . . . 5,60 F
Domingo, dia 9 de junio de 1963. los compañeros. de Reafirmación Anarco-sindicalista, «El arco de los años» .. 5,40 F
La Comisión de Relaciones del *** en el que tomarán la palabra los compañeros: «E ntre los mundos» .. . . 8,40 F
N úcleo de Provenza de la C.N .T. Nardo IMBERNON, por la F.I.J.L.' «Esquema del Universo» . . 4,20 F
•de E spaña en el Exilio, y el Co­ JIRA EN AUTERIVE «La E va futura» . . . . 3,00 F
Kaymond FAUCHOIS, por la C.N.T. Francesa.
m ité Regional de" Provenza de la «Fin de la Tierra» . . . . 5,30 F
L a F . Local de Auch organiza Ramón ALVAREZ, por la C.N.T. de España en el Exilio. «Fin del Mundo» .. . . 8,40 F
F .I.J .L . en el Exilio invitan a una jira de carácter Interdepar-
todos los componentes de las F e ­ Federica MONTSENY, por la A.I.T. «Horas de lucha» . . . . 6,50 F
tam ental, p ara el domingo, dia «La antorcha apagada» . . 7,00 F
deraciones Locales, familiares, am is­ 16 de junio, en el pequeño pueblo Compañeros, españoles, todos acudid en gran número a escuchar
tad es y sim patizantes, p ara que la voz del Anarco-Sindicalismo. Demostremos nuescro repudio a «La cosecha del Dragón» 8,40 F
de A uterive, a 10 kms de Auch, «La hora del juicio final» 5.00 F
¿asistan númerosos a la Jira Regio­ todas las dictaduras y particularmente la que sufrimos en España,
por la carretera de Auch a Lan- «La libertad de prensa» .. 5,60 F
n al que se celebrará en la fecha y acudiendo todos a este mitin.
nemezan, lugar agradable reuniendo ¿(La lucha por el éxito» . , 6,00 F
lu gar indicados m ás arriba, con El mitin se celebrará en la sala del patronage laico Rabelais,
condiciones para cam ping y ravi- «Las Aguilas se reúnen» . . 8,40 F
la colaboración de la Zona «A» tuallam iento. Q uedan invitados to ­ situada en el Boulevard Tonnelle, en Tours. Dándose comienzo a
d e Propaganda. «Libertad y civilización» 6,30 F
das las F .L . que deseen pasar un este acto a las 9 h. 30 de la mañana. «Los emigrados» . . .. 4,20 F
E l lugar reúne las condiciones
día de confraternidad. * * * ¿(M agallanes»........................ 5,00 F
indispensables para pasar una es­
p lén did a y agradable jornada de Por la tarde del mismo día, a las 14 h. 30, se dará un festival ((Mientras yo agonizo» . . 6,00 F
•campo y de confraternidad ácrata. a cargo del grupo artístico de Mosáicos españoles de París. El bene­ «Misión Presidencial» . . 8,40 F
Un curioso y original parque ficio del mismo se dará para el fondo Pr-o-España Oprimida. «Mi tio Spencer» . . . . 4,50 F
rodeado de arboles, con agua abun­ «Nuevo I s r a e l » .................. 5,0o F
♦ Tomarán parte: «Réquiem por un cam pe­
d a n te , un pequeño jard in con dis­
tracciones reservado para los n i­ El TRIO GRANADA’, con sus grandes éxitos sino e s p a ñ o l » ................. 6,00 F
ños y pista p ara toda clase de d i­ Consuelo IBAÑEZ . Soprano de la OPERA DE PARIS, «En el pais del K ibutz» . . 10,00 F
versiones. con su excelente repertorio «Niki o. la historia de un
E n la Jira h abrá la consiguiente — Varios N U M E R O S V A R I A D O S —- perro ................................. 6,00 F
-Charla retransm itida por los po­ «Viaje a través de Utopia» 11,00 F
(Sección de La Roehelle) «El zorro y las camaelias» 8,00 F
te n te s altavoces, deportes im pro­
El CHANTEUR FANTAISISTE Franco-Americano, Frank DAVIS ¡(La Inquisición en H ispa­
visados, un Radio-crochet y baile L a Sección Local (S .I.A .) de
p a ra los jóvenes . L a Roehelle, organiza un F estival Al finalizar el festival,' y en la misma sala, se dará un GRAN BAILE. noam érica» .......................... n ,o o F
F F . L L ., compañeros de P ro­ el mes de junio. F estival sin igual «España en la ru ta de la
ven za: ¡Todos a la Jira , organi­ y único en su arte, b ajo el siguiente L ibertad» . . ................. 2,00 F
zan d o rápidam ente - los A utocares EN S E T E
program a: Pedidos a J. B orrás, 4, rué Bel-
•colectivos y aprovechando los me­ EL DOMINGO 7 DE JULIO
Primera parte: Espectacúlo de fort, Toulouse (H .-G .).
dios particulares de locomoción al Concentración Regional y gran Mitin
Ilusión con el incom parable ilu ­ Giros a M. Celma, CCP, T ou­
alcance individual y de grupos! de Alianza Sindical
sionista Mistag. Ilusionista «Ve­ louse, n° 952-38, 4, rué Belfort,
L a F .I.J .L . y la C .N .T ., espe­
dette» de la asociación Internacio­ Por la tarde, campo libre para visitar las hermosas playas Toulouse (H .-G .).
r a n confiados con una asistencia de la Comiche.
nal de Ilusionistas que presenta:
m asiva, como de costum bre.
Nota : Señalamos, por a d eá n ta d o , «Fakirs, Funástes et Cié» Que todos los compañeros del Aude, Hérault, Gard, Lozére
y Aveyron, retengan esa fecha, para reunirse con toda la familia Si piensas ayudar a los mutila­
•que las siguientes Jiras de carácter «Seis números, Exilada de nuestra región. dos e inválidos, no esperes a ma­
Regional, se celebrarán en Istres- Cuarenta experiencias» Próxlmadamente daremos más detalles. ñana.
(E ta n g de Berre) e Hyéres (P laya)
•en los meses de Julio y Agosto, Fakirism o, Sugestión, Magnetis­
mo e H ipnotism o, Transm isión del
el cual personalizó en el F ren te de
C.N.T. — A.I.T.
FEDERACION NACIONAL
DE LA
INDUSTRIA FERROVIARIA
Pensam iento, Profecías,
tism o, etc., etc...
E spiri­

U na continua sorpresa, en un
am biente extraordinario.
NC C R C LC G IC A Alcañiz.
G ran defensor de las colectivi­
dades, lo demostró varias veces,
ANDRES ROIG tiem po transcurría, perdia sus es­
COMISION NACIONAL Segunda parte: «Pro o contra peranzas en los republicanos. E n así como su com pañera. Las cir­
DE RELACIONES el Ocultismo. Gran debate co n tra­ El que en vida fué un excelente el trascurso de los años 1931 a 1934 cunstancias quisieron que como ta n ­
Próxim o el mes de julio, en el compañero, dejó de existir a la edad se desvanecieron sus ilusiones, p ar­ tos de nosotros viniera a F rancia
dictorio con la participación de
■que todos los años venim os cele­ Charles Auguste Bontemps. de 51 años, en el pueblo de St- ticularm ente con los aconteci­ refugiado, donde siguió una con­
brando nuestro Pleno, invitam os a Jean de Vedas, el día 6 de febrero mientos de Asturias. ducta intachable.
Final: Una gran Ilusión. del 1963, después de una larga en­ En 1935, con las eleciones ga­ E l entierro fué civil, como era su
todos los ferroviarios que compo­
nen la Federación, a que envien Danielle François, la m ujer que fermedad, que al fin, pese a su gran nadas por los republicanos, su idea deseo, sin flores ni lisonjas. Apesar
sugerencias, p ara la confección del escamotea su cabeza. voluntad de retornar al terruño que se decantó de lleno por la C .N .T ., de, ser un día lluvioso, fueron n u ­
O rden del día. Como existe una E n los entreactos, el Profesor de le vió nacer, no pudo vencer. La viendo que no podia ser de o tra merosos los com pañeros y franceses
proposición de un com pañero de g uitarra José Sevilla am enizará el m uerte hizo su obra dejando uno forma, vino luchando directam ente que le acom pañaron a su últim a
C lerm ont-Ferrand, que sugiere la espectáculo interpretando a la gui­ m ás en tierras del exilio. por lo que él deseaba en las filas demora. E l com pañero Alvaloiz de­
celebración de nuestro Pleno, en ta rra m úsica clásica y moderna. Roig, en su tierna juventud, so­ de esta. dicó unas sentidas palabras a su
la fecha ,y lugar que el Congreso En notas sucesivas darem os a ñaba por una libertad que el pueblo Conocidos de todos son los episo­ memoria.
confederal, lo sometemos a vuestra conocer la fecha, la Sala y la hora español no tenia, poniendo grandes dios del 1936, se puso al servicio ¡ Descansa en paz, com pañero
■consideración, p a ra que os pro­ que ten d rá lugar el F estival en esperanzas en el advenim iento de de la Revolución, defendiendo las Roig! N uestro sentido pesam e a tu
nunciéis de acuerdo con vuestros L a Roehelle. la R epública abrileña. Vino la R e­ ideas con hechos y coraje. L a tra n ­ com pañera Joaquina e hijo.
■deseos y conveniencias. Esperam os que todos los amigos pública y vió horizontes nuevos quilidad restablecida en Aleonar,
P o r la C.N. de R .: reservaran ese dia para asistir a como tan to s otros. Luchaba p or el Tarragona, de donde era nativo, F.L.
E l Secretario. este acto de solidaridad. bien social, pero a medida que el organizó un G rupo de compañeros. DE MONTPELLIER.
U N M O N D E MEILLEUR
P o u r ne p as m an q u e r à nos n e n t le pouvoir e t qui se ré c la m e n t • so rté que nous so u b a ito n s voir
m
Util
devoirs, je erois que n ous devons d ’une ju stice, d o n t le m oins qu’on trio m p h e r en E spagne e t d an s
to u t fa ire p o u r que le m onde d e - puisse dire, e st q u ’elle assu re le l’ensem ble de ce m onde qui p e u t HEBDOMADAlRE ♦ ORG aNÉ OE LA VI* UNION REGIONAIE DE U C N. T. fl
vienne m eilleur, m ém e s’il n ’est b ie n -é tre des privilegiés e t c o n sa­ d ev en ir m eilleur, sa n s p o u r a u -
p a s encore notare m onde, celui quí cre les p riv a tio n s d o n t so u ffre n t ta n t oublier, en ce qui n ous con-
nous tíe n t à coeur e t qui com ble- les a u tre s citoyens. C ’est pourquoi cem e , que n o u s le voulons p a r-
r a i t tous n o s esp o irs; je croas qu’il
fa u t nous efíorcer p o u r q u ’il soit
u n ensem ble p lu s h u m a in e t p lus
n ous avons le devoir de perstóter fa it.
d an s la lu tte , a fin que le d ésh é- Le m onde se ra it m eilleu r si l’a c -
rité so it en m esu re d ’im poser sa bion des m asses é c a rta it les d a n -
loi e t de couvrir, p a r é tap e s su c­ gers de guerre, s ’il n ’y a v a it plus
G a s tó n G O U T É
ju s te , to u jo u rs d an s l’a tte n te de
ce que nous. voulons v ra lm e n t en
fa ire ; j ’estim e que n o u s pouvons
cessives, les b u ts q u ’il s’e st assi- de d ic ta tu re s d an s le sen s absolu
gné. d u m o t, si les d ro its de l’hom m e inoonnu
e n tir e r des joies, d a n s l'espóir de Q ue je sache, il n ’e s t p a s dé- e t les lib ertés é ta ie n t respectés, P o u r ceux que n e connatósent rie n ou tre s p eu
vivre u n jo u r celles que nous placé de dire que d a n s l’é ta t a c - si les conditions sociales e t éco- de l’ceuvre de ce g ra n d poéte populaire qui fu t G a s­
so u h aito n s pour tous les hornm es; tü el des choses, nous n é pouvons nom iques du p ro d u c te u r lu i p e r- tó n C outé, nous reproduisons ce beau poém e. U ne
e t je voudrais, enftn, qu ’il aille p a s p ré te n d re à des Solutions r a ­ m e tta ie n t de vivre d écem m ent, si
cerbaine analogie e x is ta n t e n tr e le ré c it p a ru d a n s
s a n s cesse de l ’a v a n t, p o u r que dicales, définitives. II n e l ’e s t p as ch aq u é citoyen a v a it le m ém e le n u m éro p récéd en t, sous le titr e « F ra n c h e e t
ch aq u é g énératioij bénéflcíe d ’u n n o n p lu s de pen ser — to u t a u accés à ren seig n e m e n t, si o n fa i-
en tiére o h a rité », e t les vers de C outé, nous avons
progrés réel e t d 'u n b ie n -é tre m oins je le crois — que le m onde s a it face, h o n n é te m e n t, a u x be-
ju g é utile de rep ro d u ire « L ’A um óne de la b onne
croissant, d a n s le ch e m in de se ra ít m eilleur si l’a ctio n de la soins des p ay s sous-dévelqppés e t
Rile ».
l’ém an cip atío n totale. classe ou v riére obligeait les gou- si, en u n m o t, o n a rriv a it à fa ire
Q uoique le poém e so it e n dialecte beauceron, e n
Q u an d je dis le m onde, je p arle v e rn e m e n ts à su p p rím e r les c rè ­ p rév alo ír le bien su r le m al. E t
d its m ilita ire s e t á s ’occuper d a - d a n s le ch em in qu i do it n ous con­ le ltóant a tte n tiv e m e n t, les vers so n t com préhensifs
d e celui que nous connaissons a u - e t d ’a u ta n t m ieux appréciés.
jo u rd ’h u i, avec to u tes ses in ju s­ v a n ta g e de la lu tte co n tre la faim , d u iré u n jo u r a u x Solutions ra d i­
tices e t ses défauts. D ’u n m onde la m isére des vieillards, le cán cer, cales, définitives, il fa u d ra bien LA R ED A CTIO N
oü l ’E ta t e s t tou jours roi, oü l’á n a lp h a b é tism e e t to u s les a u ­ que nous couvrions d ’a b o rd cette
tre s flé a u x q u i s ’a c h a m e n t su r les étap e , e n o b lig ean t les « p u is- « L’AUMONE DE LA BONNE FILLE »
¡TEglise est une puissance, oü la
claese ouvriére e s t divisée e t oü deux tie rs de l ’h u m a n ité , m ém e s a n ts » d u m o m en t, l’E ta t que
l ’é tiq u ette de régim e dém o crati- si l ’E ta t ne v e n a ít p as à d isp a ­ n ous co m b atto n s, à re c o n n a te e Un jour, un pauv’er trimardeux
r a t e e d a n s les h e u re s qui a u - nos d ro its e t à s ’in clín er d e v a n t Qu’allait l’vent’vid, qu’allait l’vent creux
que, d ic ta to ria l ou conununiste la poussée de nos ju ste s a sp ira - En tmínant son báton de houx,
n ’em péche pas, à une échelle plus ra ie n t suivi n o tre succés.
tions. Un jour, un pauv’er trimardeux
o u m oins g rande, l ’in ju stice qui Si nous plaçons le problém e D epuis to u jo u rs il y a eu le S’en vint à passer par cheu nous !
fra p p e to u jo u rs les plu s faibles d a n s le cad re p lu s lim ité de n o tre m eilleu r e t le p ire ; le m eilleur, Alia balancer le pied d’biche
o u ceux qui n e sa v e n t p a s se s e r­ pays, so u h a ite r de voir re n a itre e st to u jo u rs m au v aís, e t le pire, De Monsieu l’Malre à son cháteau
v ir de le u r forcé. M ais je dols en E spagne certain es libertés, es- est la n ég a tio n to ta le de to u t Et fit demande aux gens du riche
m ’e n te ñ ir à ce qui est, e t lors- p é re r p o u r n o tre peuple des con- ce que n ous souhaitons. C ’est D’un bout d’pain et d’un gob’let d’ieau;
que J'exprim e le désir d ’u n m onde d itio n s de vie p lu s ju ste s e t p o u r- d an s la m esu re que n ous réu ssi- Mais les domestiqu’s, qui se moquent
m eilleur, j ’a i la c e rtitu d e de ne suivre la lu tte co n tre le f r a n ­ ro n s à tra n sío rm e r le p ire e n Des vent’s en pein’, des gens en loques
p a s m an q u er n i à m a qualité de quism e, to u t en s a c h a n t p e rti- m eilleur e t le m eilleu r en m oins Lí dir’nt : « Va t’en chercher ailleurs !
syndicaliste lib e rta ire ni aux n e m m e n t que d a n s l’ím m édiat m auvais, que nous m arc h e ro n s sú - Icl on n’dounn’ qu’aux clecte.urs ».
so u h alte que Je form ule p o u r n ous n e pouvons nous a tte n d re re m e n t vers nos objectifs e t que
l ’av en ir, p arce que d ev a n t l’im - q u ’á u n c h a n g em e n t de régim e n o tre actio n jo u e ra u n róle d é- Alia cougner au presbytére
possíbillté de le tra n sío rm e r du politique, n ’est p as u n e ra iso n v a - te w n in a n t d a n s la vie des p e u - Dans l’espóir que l’on y dounn’rait
jo u r a u lendem ain, nous devons lable p o u r considérer ceux d ’e n tre ples. E n agtósant ainsi, nous ne Quequ’s sous de d’ssus l’tronc d’la misére;
fa ire de n o tre m ieux po ur l ’am é - n ous qui ag issen t en fo n ctio n de m e ttro n s p as e n cause n o tre p e r- Mais l’curé, qu'était ’ cor guill’ret,
lio rer d an s le cadre de ce qui est ces espoirs, com m e des m ilita n ts so n n a lité ou nos idéaux, p arc e que Confessait eune pécheresse
la ré a lité p résen te. qui o n t oublié que l’E ta t, sous n o tre lu tte e t n o tre action iro n t Qu’avait moins d’péches que d’joliesse.;
J e sais tré s bien que l’E ta t ne n ’im p o rte quelle form e, est n o tre to u jo u rs vers les objectifs su p é - Et l’pauv’peineux eut bieau gemir;
f a i t p a s de cadeaux. E m ’e st tré s ennem i. II se ra it beaucoup p lus rie u rs que nous nous som m es t r a ­ Parsounn’ s’amna pour li ouvrir !
facile de com prendre — e t je n ’a i sage d ’a d m e ttre que la d isp aritio n cés, so it ré m a n c ip a tio n to tale de
ja m á is d it le c o n tra ire — que d u fran q u ism e e t l’accés d u p e u ­ l ’hom m e d an s u n e société libérée Alors s’assit en cont’e eun’borne,
to u te am élioration n e p e u t é tre ple espagnol a u x libertés d o n t il de to u te s les injustices. Tout en r’gardant les p’tits moignieaux
que le fr u it d ’u ne lu tte m enée e st privé, s e ra it u n p a s p o sitif A. TARRAGO. Picoter su’la grand’rout’morne
co n tre les in stitu tio n s qui d étie n - vers les ré alisa tio n s de to u te PA R IS , MAI 1963. Dans l’crottin tout frais chié des ch’vaux.
Quand qu’eun sarvant’qui m’n.ait à paítre
Le bieau troupet d’vach’s à son maitre
Passa tout prés d’oü qu’était l’gás.
(PayeÁ d ’hiez. e t (U au jeu rd ’fruí Et li causa tout bas, tout bas.
Dans les foins hauts. Ies foins qui grisent,

L1ARCHISIÏIE ET LES NIOUVEIÏIEHTS SEPARATISTES


A s’laissa faire; et l’pauv’glouton
S’mlt à boulotter les cerises
De sa bouchc et d’ses deux tétons,
Lampa coumm’du vin chaud l’ivresse
seule volonté d ’u n C om ité des cam a rad es espagnols y a u ra it-ii De ses bécots et d’ses caresses;
(Suitel
Forges s ’il n ’y a v a it en R h é n a n ie qui n e v e rra ie n t p a s d ’u n bon ceil Pis, quan qu’i fut ben saoul, ben las,
B fa u t lire avec a tte n tio n ce I’s’endormit ent’ ses deux bras.
le levain su ffisan t pour u n e sem - la d isp a ritio n histo riq u e de l’E sp a-
qu i précéde. P a r ce tte lectu re, on Gastón COUTE.
talable m an ife sta tio n , gne, com m e corps de n a tio n et
s’a p erço it qu’e n p rin cip e, le c a m a ­ (De « L a C h an so n d ’u n gas qu’a m al to u rn é »)
ra d e R ocker e st p a rtis a n d u litare T ous les ad v ersaires des m ouve- réorganisée su r des bases ré g io n a-
’ré J o n s* oü m e n te scissioiintótes qui d o n n é re n t listes, q u i o o n stitu e ra ie n t des ty - ----★ ----
^ t ó U ^ t a u L l eM em ^ com m e b u t la conquéte de la li- pes ethnologiques inconform ables, i
r £ u t sép m atism e, c o n ^ n a n t , b erté de ta n t de peuples qui, Jus- tetó que C a s t i l l a s B asques, G a li­ Gastón Couté est né le 23 septembre 1880 à Beaugency (Loiret),
o s L té n u o n te , te m ou v em en t q u ’à h ie r, v é c u re n t dom inés p a r ciens, C a ta la n s, etc... oü son pére ctait meunier. 11 passa par l’école primaire, fut deux
scissionniste de la R h é n a n ie , ce les pouvorrs ce n tra lisa te u rs d e » Mató en A llem agne, les révolu- années, peut-ètre, au lycée d’Orléans, puis, cédant à sa vocation de
q u i e st quelque p eu co n tradictoire. R ussie, d ’A llem agne e t d A utricne, tio n n a ire s se résig n em ien t-i'ls à chansonnier et de poéte lyrique patoisant, il partit pour Paris le
II rapp elle égalem ent que les d ire n t to u jo u rs la m ém e chose. u n semtoüatole d ém em b rem en t e t à 31 octobre 1898. II y mena une vie difficile, gagnant peu et dépensant
an aro htótes d éfen d ire n t to u jo u rs C’e s t-à -d ire q u’ils a ttrib u è re n t u n e réorg an tó atio n lrb ertaire, p re - vite le peu de sous qui rentraient dans son escarcelie aussitót dé-
le p o in t de vue du d ro it des p e u ­ com m e m anoeuvres des n a tio n s n a n t p o u r vtóée e t fln de p a rtie gonflée. On le voit chanter ou réciter successivement à I’« Ane Rouge »,
ples à d éterm ln er leu r vie propre, voisines ou il'lusions de quelques vieux groupes h istò riq u es que aux « Funambules », au « Carillón », à l’« Alouette », aux « Noctambules »
m ató il lu i sem ble que cette idée idéalistes les m ouvem ents se p a ra - c o n stitu e n t les E ta ts de B avíère, au « Grillon ». Chaqué année, il va passer quelque temps parmi les siens,
exnosée p a r B akoun ine e t K ro p o t- tiste s qui se p ro d u lsa ie n t d a n s ces B ade, W estphalie, H anovre, etc...? qui ont quitté Beaugency par Meung. A dates indéterminées, il s’en va
k ine nécessite u n com plém ent. g ran d es n atio n s. s> E n échange, il est tré s possible dans d’autres provinces, à pied, n’ayant pas le sou pour payer sa
R ocker ne le signale p as, m ató il J e n e veux p as fa ire a u c a m a - que ces c a m a rad es v o len t d ’u n place sur les voies ferrées. II tomba malade, entra à Lariboisière vers
découle de ses lignes la d éc la ra - ra d e R ocker l’offense m o ra le de le b o n ceil u n d ém em b rem en t d e l ’a c - la fin de juin 1911 et il mourut dans la nnit du 4 au 5 juillet suivant.
tio n qu’u n peuple n ’est p a s m a ïtre croire opposé d élib érém en t à n ’im - tu e l em p ire b rita n n iq u e e t une Avec un accent nouvean, qui fait penser au grincement de la
de m onopoltóer p o u r lui la richesse p o rte quel d ém em b rem en t de l ’Al- réo rg an tó atio n libre e t in d ép en - vieille, il s’est raconté iui-méme, il a sur tout chanté ses fréres et
de son so l-n a tu re , co n d a m n a n t les lem agne actuelle. Ce peu p le a d a n te de ses colonies, com m e de ses seeurs. des champs asservis, à cette époqne, aux durs travaux,
a u tre s à sa dépendance économ i- beaucoup soufEert, d e rn iérem en t, leu rs an cie n s noyaux, qui je té re n t exposés aux tentatives des vi lies. Son chef-d’oeuvre, e’est peut-étre
qUe, de sa docilité excessive à la p oli- ___
les bases de l’em p ire — A ngleterre, « Les Gourgandines », oü il a bellement resume toute son expé-
E n éc riv a n t l’article « Le n a tio - tique d ’hégém onie de la Prusse. Boosse, Irla ñ d e chose qui n e rience des étres et des choses aux champs comme à 1» ville. II a
nalism e e t la ré actio n m oderne », Mató il est é v id en t que le n oyau dénoncé les saloperies individuelles, les injustices sociales. Aujourd’hui
je p en se que le cam a ra d e R o ck er d o m in a te u r qui im posa sa volonté (Suite en page 3.) encore il aurait fort à faire.
n e le fit qu’avec l ’u nique propos a u p euple g erm ain latósa des r a -
de oo ndam ner le m ouvem ent sépa cines d a n s le coeur de la m a jo rité
ra tis te de R h én an ie. B e s t évid en t des A llem ands.
P o u r com p léter m es idees su r
que le m obiie qui rin s p ira f u t la
question d u P a la tin a t, e t les m a - ce p o in t, je ré p é te ra i ici u n p e tit Campagne aux U.S.A. pour l'enseignement dans les Lycées
nceuvres des cap italistes fran çais, fra g m e n t de ce que j ’écrivis d an s
dénoncées p a r n o tre cam arad e.
D onnons p o u r c e rta in
le n u m éro 87 d u su p p lém en t d e la
q u ’il « P ro te sta » dé ja cité, à propós des méthodes anticonceptionnelles
n ’extóte p a s réellem en t, e n R h é ­ d u féd éralism e m ilita n t : time le docteur Alan Guttneacher, rien sur la chose la plus impor­
« Le féd éralism e tel que l’e n te n - Los Angeles. __ « L’éducation
n a n ie, de m ouvem ent sé p a ra tiste président de la Fédération du tante de l’existence : le mariage
e t que to u t cela ne so it qu’u n e d e n t beaucoup de cam a rad es, est sexuelles et renseignement des
méthodes anticonceptionnelles de- planning familial. et la proeréation. »
m anceuvre du C om ité des F orges u n eoncept de n a tu re exolusive-
p o u r m onopoltóer la richesse qui m e n t économ ique. B d o it avoir vraient étre obligatoires daqs les Le docteur Guttmacher, qui te-
se tro u v e d an s le sol de cette ré - son a p p licatio n d a n s le dóm am e établissements secondaires en rai­ nait une conférence de prense, a
gion. Mató, p a r h a sa rd , s e ra it-il de la p ro d u ctio n e t rie n de plus, son du manque d’antorité des pa­ affirmé que c’était « manquer de « Les choses é ta n t ce qu’elles
p lu s digne qu’elle soit monopoltóée » Avec c e tte lim ite d u concept rents sur les jeunes gens », es- réalisme de. permettre que des so n t », voilá le m onde bourgeotó e t
p a r les tr u s ts S tin n e s e t C ié ? íé d é ra liste , il s’e s t créé u n e m e n - adolescents portent le poids d’un p u rita in e n tr a in de devenir révo-
R ocker re p o n d rá sa n s d oute que ta lité qui accepte le fa it d ’u n e enfant non désiré. lutionnaire. Deputó longtem ps n ous
UN PEU D’HUMOUR d em andons l ’éducation sexuelle,
n o n ! E t n o n o b stá n t quelques m o - o rgantóation économ ique, su r une » Nous devons voir les choses en
nopolisateurs, fra n ç a is ou a lie - base féd érale d a n s les organism es PERIL JAUNE face, a-t-il ajouté. Quand on sa n s laquelle la liberté sexuelle
m ands, ou ensem ble encore, ré u - d u tra v a il, sa n s éten d re ce c rité - donne à des jeunes Ies clés de la devient u n d an g er p o u r la s a n té
Un enquéteur interroge un pay-
ntó, exp loiteront ce te rra in . Q uelle ríu m à la zone m orale, s u r le te r - voiture en Ies autorisant à sor­ des jeunes. Com m e quoi, on e n
san du Nébraska (U.S.A.) : v ien t à p a rta g e r nos p o in ts de
im p o rtan ee p e u t done avoir, p o u r ra in de l’au todéterm intóm e d ’u n — Combíen avez-vous d'enfants ? tir à leur guise on peut s’atten-
un a n a rc h iste , l a n atáo n alité des n o y au ou groupe d ’h a b ita n ts dési- dre que certains d’entre eux iront vue, il n ’y a p as si longtem ps con­
— Ouatre.
r a n t s’o rg an iser en m a rg e des jusqn’á la, limite. siderés com m e im m oraux.
m ono po lisateurs ? *— Pensez-veus en avoir d’autres.
Mató que le cam a ra d e R ocker g ran d es co n cen tra tio n s ouvriéres — Non ! Je n’y compte pas. » L’ére des chaperons est révo-
concéde q u’il y a lt, d a n s le m o u - e t n atio n ales, u n e fotó assu ré le — Pourquoi cela ? lue et la société se rend coupable Journal Imprimé sur lee presses de !a
v em en t sé p a ra tiste rh é n a n , q uel­ trio m p h e d ’u n e révoüution. — Parce que j'a¡ la dans les jour- d’une grave négligence en n’orga- SOCIETE GENERALE D’IMPRESSION
(Coopérative Ouvriére de Production)
ques idéalistes. E t p e u t-é tre so n t- » M ém e le d ém em b rem en t d ’u n naux quelque chose que je ne suis nisant pas l’éducation sexuelle. Ateliers : 61, rué des Amidonniers
ils p lu s n o m breux qu’il n e cro it. p ay s n ’e st p a s considéré comm e pas prét d’oublier. On dit qu’un » On apprend aux jeunes gens à Téléphone : 22-89-73 — TOULOUSE.
D one, íl se c ré e ra it difíicilem ent im idgal d ésirable p a r beaucoup enfant sur cinq qui viennent au faire des gáteaux et des voitures,
u n m o uvem ent sé p a ra tiste p a r la d e rév alu tio n n aires. C om bien d e ntnnde est Chinois ! mais on ne leur apprend presque Directeur-Gérant : A. TURMO

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