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EPIGRAPHIE

"Pour être valable toute théorie, quelle qu'elle soit, doit être confirmée, tant dans
ses hypothèses que dans ses conséquences, par les données de l'observation."
Maurice ALLAIS
Remerciements
Nos remerciements s'adressent à notre seigneur Jésus Christ qui nous a permis à
ce que nous puissions vivres des moment inounoubliable au sein de l'université
protestation au Congo.
A la fin de ce travail qui a été une expérience enrichissante pour nous, nous
tenons à adresser nos remerciements au chef des travaux BONDALA ENGWA
pour avoir accepté d'assurer la direction de ce travail.
Nos remerciements s'adressent également à l'assistant BAUNI Stéphane pour
avoir accepté d'assurer le rôle de co-directeur.
Nous tenons à remercier nos chers parents Timothée Assani et Apoline Salumu
qui nous ont scolarisés et éduqués.
Nos vifs remerciements vont également à l'endroit de notre famille : à nos tantes
et oncles, frères et sœurs.
Nous adressons aussi nos sincères remerciements à nos camarades de la faculté
des sciences économiques ainsi que nos compagnons de lutte : BOSA MBO
Dorcas, KANZE SEKA Carolina, KASHOBA OTSHUMBA Stephie,
KINDIMBU DIAKIESE Sacrée Irène et NKAINKAI NSOZA Priscille pour leur
contribution tout au long de cette étude.
Nous remercions également tous ceux qui, ont d'une manière ou d'une autre,
participé à la réalisation de cette œuvre.
INTRODUCTION
1. Etat de la question
Ce sujet qui attire notre attention aujourd’hui « les déterminants du taux
d’intérêt » n’est pas le fruit du hasard, c’est dans le but d’approfondir nos
connaissances sur ce thème combien important.
Loin de nous l’idée de dire que nous somme le pionnier dans ce thème, bien
avant nous beaucoup d’auteurs ont eu à aborder ce sujet, quelques travaux ont attiré
notre attention entre autres :
L’étude de Hamidou Zanre « les déterminants du taux d’intérêt au Burkina
Faso » dans cette étude, l’auteur voulait voir quels sont les éléments qui déterminent
ou qui influencent le taux d’intérêt au Burkina Faso. Il est abouti au résultat montrant
que le taux d’escompte est un déterminant important du taux d’intérêt, et la baisse de
ce taux ferait à ce que les entrepreneurs puissent avoir accès au financement, ce qui à
la longue amènera la croissance économique.
L'étude de Siméon Koffi qui a porté sur « les déterminants du différentiel de
taux d’intérêt débiteur entre les pays de l’UEMOA » l’auteur nous montre l’impact des
facteurs explicatifs de l’existence d’écarts persistants entre le taux d’intérêt débiteur
des pays de l’UEMOA, il a abouti à la conclusion selon laquelle la réduction du taux
débiteur entraine la réduction d’écart d’évaluation des crédits, la convergence des taux
d’intérêt vers un niveau faible conduit à l’éradication du pays.
Notre démarcation des travaux précités est que nous abordons tous le taux
d’intérêt mais nous, particulièrement nous analysons le cas de la République
Démocratique du Congo, nous voulons voir que ce qui influence ce taux en RDC.
2. Problématique
Dans leur rôle d’intermédiaires financiers, les banques assurent la connexion
entre les agents économiques qui ont une capacité de financement et ceux qui ont un
besoin de financement. Elles opèrent des transferts de fonds des déposants vers les
emprunteurs. Et de ce fait, la monnaie et le traitement d’information constituent les
principaux éléments de l’institution bancaire.
Le système bancaire est l'un des partenaires de l'Etat en matière de
développement du fait qu'il joue un rôle primordial dans la création et la mobilisation
des ressources de développement aussi bien nationales qu'étrangères. En effet, les
crédits de campagne, le soutien d'une activité commerciale ou des services sont autant
de contribution au financement du développement que les financements de création
industrielle ou d'infrastructures agricoles ou encore d'autres activités économiques.
La participation du système bancaire au développement se concrétise donc
dans le rôle que doit jouer le système banquier à savoir : la collecte de l'épargne
disponible, la création de l'épargne productive, la création de l'investissement
productif, l'investissement direct et la coopération technique.
En effet, en tant qu’intermédiaire financier, les banques octroient des crédits
aux agents économiques en besoin de financement ; des crédits qui découlent des
dépôts des agents économiques en capacité de financement. A travers le crédit
bancaire, la banque met une somme déterminée à la disposition d'un tiers appelé
emprunteur moyennant l'engagement pris par ce dernier de payer au banquier les
intérêts convenus et de lui restituer à l'époque fixée pour le remboursement, une
somme équivalente à celle qui lui a été fournie »1.
Les intérêts représentent la somme versée pour inciter ceux qui détiennent de
l’argent à épargner plutôt qu’à consommer, à investir dans des actifs à long terme
plutôt qu’à conserver des liquidités. Les taux reflètent l’interaction entre l’offre
d’épargne et la demande de capitaux, ou entre la demande et l’offre de monnaie. Le
taux d’intérêt est un indicateur important dans l’octroie de crédit par une banque et il
influence le montant de crédit que demande les agents économiques selon que le taux
est à la hausse ou à la baisse.
La baisse du taux d’intérêt conduit à une augmentation et consolidation des
investissements en soutenance de la croissance économique et du bien-être.
L’augmentation de la demande de crédit suite à un taux d’intérêt attractif propulse les
entreprises à investir davantage et les ménages à consommer davantage soit par accès
direct au crédit à la consommation, soit par l’accroissement de leur richesse comme
fruit de la croissance économique induit par les investissements des
entreprises. Cette augmentation de la production intérieure peut être
accompagnée par le développement technologique gage d’une compétitivité des
exportations et importations des entreprises nationales. Dans ce cas, la surveillance
des agrégats monétaires et économiques est requise pour éviter tout le dérapage
pouvant favoriser l’inflation ou une concurrence déloyale sur le marché.
Par contre, la hausse du taux d’intérêt soutient l’offre de crédit par l’attraction
des capitaux avec effets sur les investissements à court et moyen terme. La banque
centrale augmente souvent ses taux à court terme ce qui attire les capitaux spéculatifs à
court terme sans incidence sur les investissements productifs à long terme. Le
renforcement des flux de capitaux favorise l’appréciation de la monnaie, en cas de fort
dérapage, contracte l’activité économique à moyen et long terme suite à la perte de la
compétitivité des exportations et importations.
Les banques et autres institutions financières sont des entreprises
indépendantes qui décident elles-mêmes du niveau de leurs taux de prêt. Toutefois, le
niveau des taux d’intérêt que les banques commerciales imposent à leurs clients est
influencé par plusieurs facteurs, dont certains ne sont pas déterminés par celles-ci.

1
PRUCHAUD, J., Evolution des techniques bancaires, Ed. Scientifiques Riber, Paris, p.50.
En effet, durant les deux dernières décennies, le système bancaire congolais
est caractérisé par une croissance du nombre de banque. De nos jours, le système
bancaire congolais compte à son actif 18 banques commerciales.
Le secteur privé joue un rôle déterminant dans le développement d’un pays si
et seulement si le secteur financier l’accompagne par des produits adaptés favorisant
son expansion et l’innovation technologique. Ainsi le chômage sera de plus en plus
résorbé et une grande tranche de la population pourra accéder à la classe moyenne
avec un revenu couvrant un niveau de vie assez décent.
L’accompagnement du secteur privé passe plus par le financement de ses
activités, et pour y arriver le gouvernement doit aussi faire participer les banques
commerciales, mais nous constatons qu'en République démocratique du Congo, les
banques commerciales semblent ne pas participer à cet objectif du gouvernement, car
le taux débiteur est excessivement élevé suite aux risques de l'environnement, à
l'insuffisance des agences et à l'insuffisance de capacité des banques à capter l'épargne
c'est à dire à se déployer. Or, le taux débiteur des banques commerciales constitue un
levier pour la croissance économique.
C’est pourquoi, dans le cadre de cette étude, nous analysons les déterminants
du taux débiteur des banques commerciales en RDC. Ainsi, la question principale de
recherche se formules comme suit : Quels sont les différents déterminants du taux
débiteurs des banques commerciales ?
A coté de cette question principale, nous posons des questions spécifiques
suivantes :
 Quel est l'impact des variations du taux directeur et du taux créditeur sur le
taux d'intérêt débiteur des BC en RDC ?
 Le volume de crédit octroyé par les banques commerciales influence le taux
débiteur des BCM en RDC ?
 Quel est l’impact du niveau de l’économie et de l’inflation sur le taux débiteur
des BCM en RDC ?
3. Hypothèses
Dans cette étude, nous partirons des l'hypothèses selon lesquelles :
Il existe plusieurs facteurs qui concourent à la détermination du taux d’intérêt
débiteur des banques commerciales. Nous citons entre autres : le taux directeur de la
Banque centrale, le taux d’intérêt créditeur, le niveau de crédit octroyé par les Banques
commerciales, le degré de la concurrence, le taux d’inflation, le taux d’escompte, que
la croissance économique.
 Le taux directeur et débiteur influenceraient positivement le taux débiteur ;
 La variation de demande de crédit entraine une hausse du taux débiteur;
 Le niveau de l’économie (la croissance économique) impacte négativement le
taux débiteur alors que le taux d’inflation impacte positivement le taux débiteur.
4. Méthodologie
Pour mener à bien cette étude :
Nous avons eu recours à la technique documentaire qui nous a permis
d'explorer quelques documents, ouvrages, articles et publications relatifs aux taux
d'intérêt des banques commerciales. En outre, nous avons aussi consulté les rapports
annuels de la banque centrale du Congo de 2012 à 2018 pour collecter les données.
En effet, dans un premier temps, nous allons énumérer les différents
déterminants du taux débiteur des banques commerciales ainsi la manière dont ils
influencent celui-ci. En plus, à partir des données collectées, nous allons faire l’analyse
de corrélation pour capter le sens de l’influence des variables retenues sur le taux
débiteur.
5. Objectifs de la recherche
L’objectif général d’identifier les déterminants de la variation du taux débiteur
des banques commerciales.
Pour ce faire, nous avons comme objectifs spécifiques : ce travail est d’Notre
étude vise les objectifs suivants :
 Identifier les facteurs qui influencent la détermination du taux débiteure
 Collecter les données des différents facteurs,
 Analyser les corrélations entre ces variables ainsi que le taux débiteur.
6. Choix et intérêt du sujet
Le choix de notre sujet a été fait pour mettre en pratique toutes les théories
apprises en sciences économiques. Et, l'intérêt de notre sujet est dû au fait que les
résultats issus de notre enquête pourront survie aux décideurs politiques en vue de
prendre de mesures et d'élaborer des stratégies ou perspectives de développement dans
le but de trouver des solutions aux problémes de base des banques commerciales
congolaise. Ces résultats pourront aussi servir aux futurs chercheurs dans le domaine
en vue de bien aborder leur thématique.
7. Délimitation du sujet
Pour mener à bien notre analyse, nous allons délimiter notre travail dans le
temps et dans l'espace. Dans l'espace, ce présent travail porte sur la RDC en rapport
avec le taux débiteur des banques commerciales. Dans le temps, notre étude couvre la
période allant de 2012 à 2018.
8. Canevas du travail
Pour atteindre les objectifs assignés à ce travail nous l'avons subdivisé en trois
chapitres hormis l'introduction et la conclusion. Le premier chapitre porte sur la revue
de la littérature du taux d'intérêt débiteur, le deuxième chapitre sera consacré à
l'analyse factuelle de la variation du taux d'intérêt débiteur et le troisième chapitre sera
consacré à la discussion, implication et limites des résultats.

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