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Plan du cours :
INTRODUCTION
Sujets du DI :
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Etat : sujet primaire/originaire/initial du DIP ou sujet du plein Droit signifie que
l’Etat ne tire son existence légal d’aucun autre sujet
Organisation internationale intergouvernementale (OI) : sujet
secondaire/dérivé du DIP, leur création et compétence procède à la seule volonté des
Etats.
Acteurs du DI :
Les premières OI sont apparues au 19eme siècle avec la création des « commissions
fluviales » comme par ex la commission centrale Rhin ou encore la commission du Danube
en 1856 : elles visaient à renforcer la coopération des Etats et instauraient des règles de
liberté de navigation sur ces fleuves.
On a créé, d’autres par ex l’union centrale des télécommunications créée en 1836 ou encore
l’union postale universelle créée en 1874
C’est véritablement au 20eme siècle que la nécessité d’une véritable solidarité et coopération
I va s’affirmer et c’est suite à la SGM que les Etats vont être amenés à créer des OI à vocation
universelle après la création de la SDN et l’OIT (va manifester le lien entre la paix I et la paix
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sociale) avec l’adoption de la charte de San Francisco le é- juin 1945 : le but étant de
préserver les générations futures de la guerre.
Les OI généralement regroupent des Etats : tout d’abord ceux qui ont fondé l’OI (les
membres originaires) qui devineront par la suite des membres de l’OI.
Les OI sont composées d’Etats et non de gouvernements en tant que tels mais les Etats sont
représentés par leurs gouvernements ( ex art 3 de la CNU énoncent « sont membres
originaires des OI, les Etats »
La condition d’Etat est interprétée de manière plus souple et le terme d’Etat n’a pas la même
signification selon que l’on parle d’Etat en tant que sujet du DIP ou en tant qu’entité
susceptible d’adhérer à une OI.
C’est ainsi que les OI acceptent parfois en leur sein comme Etat membre à part entière des
entités qui ne vont pas réunir tous les éléments constitutifs de l’Etat (notamment des entités
qui n’exercent pas forcement une souveraineté pleine et entière sur leur territoire)
Dans le cadre de l’admission de l’entité en question, ce sont des considérations politiques que
juridiques qui vont entrer en ligne de compte.
Ex :
- La Palestine est considérée comme un Etat membre de la ligue arabe depuis 1976 alors
qu’elle n’était pas Etat à cette époque
- La Biélorussie et l’Ukraine ont devenus membres des NU : ils s’agissaient des Etats fédérés
de l’ex URSS à l’époque n’étaient pas Etats au sens juridiques (un compromis politique)
- L’acte constitutif de l’OI met en place des organes permanents chargés de remplir les
missions assignées à l’OI.
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Cette structure permet d’une part d’inscrire l’OI dans la durée et d’autre part permet à l’OI de
s’affirmer par rapport aux Etats
-L’OI = créée pour remplir des missions que les Etats membres ne peuvent pas assurer eux-
mêmes.
-on dit que les OI remplissent une mission du SPI. On trouve dans les actes constitutifs des OI,
toujours une disposition qui précise les BUTS de l’OI ( ONU : art 1 )
Ces objectifs communs, cette fonction définie et assignée à l’OI est extrêmement importante
car elle délimite l’étendue des compétences des OI qui ne sont pas habilitées à aller au delà,
outre passer les compétences qui leur ont été expressément confiées par les Etats.
Cette PJ constitue également un élément qui permet à l’OI de se détacher de ses Etats
membres et d’être autonome par rapport à ces derniers.
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Elle présente une double dimension : elle s’affirme à la fois dans l’OJ interne de chacun des
Etats membres et dans l’OJI
A la différence des Etats les OI n’ont pas de territoire mais qu’un rattachement localisé qui va
résider dans le siège de l’OI se trouvant sur le territoire d’un Etat membre. Pour pouvoir
exercer leurs activités, il faut qu’elles puissent agir sur le territoire dit de siège ou sur les
territoires des Etats ou elles vont être menées à exercer des activités opérationnelles.
La PJ des OI est généralement implicite : elle figure dans tous les actes constitutifs des OI (ex :
art 104 de la CNU « l’O jouit, sur le territoire de ses Etats membres de la capacité juridique
qui lui est nécessaire pour exercer ses fonctions ou atteindre ses buts »
La PJ interne de l’OI est objective : c’est vrai que l’OI est créée par la volonté des Etats
fondateurs # une fois créée elle est indépendante de ses Etats membres le retrait de l’Etat
ne touche pas à l’existence de l’OI
2- La PJI : constitue une conquête récente de l’OI qui s’explique par le fait que les
Etats ont longtemps été réticents à envisager qu’il puisse exister d’autres sujets du
DI qu’eux-mêmes sur la SI.
Cette reconnaissance de la PJI résulte d’un avis consultatif de la CIJ qui a été rendu le 11 mai
1949 s’intitulant Réparation des dommages subis au service des NU. Dans cet avis, la cour a
eu à se prononcer sur la PJI de l’ONU. Son raisonnement s’est vu appliquer aux autres OI. La
CNU ne comporte aucune disposition relative à la PJI de l’ONU contrairement à la PJ interne
qui est reconnue dans l’art 104.
La question de la PJI de l’ONU s’est posée suite à l’assassinat d’un de ses représentants en
Palestine, le compte Bernadotte envoyé par l’ONU comme médiateur, la question s’est posée
de savoir si l’ONU avait la qualité pour réclamer une réclamation I contre Israël qui n’était pas
membre de l’ONU pour obtenir réparations du préjudice subi. Cette question revenait à
s’interroger sur la PJI de l’ONU car seulement en vertu de cette PJI l’OI peut agir sur la SI.
CIJ a considéré que l’ONU était une OI dotée de la PJI =elle s’est basée sur l’ensemble des
missions que les Etats ont donné à l’ONU. Elle a considéré que les Etats avaient implicitement
considéré que l’ONU détient la PJI sans laquelle l’OI ne pouvait pas remplir les buts qui lui
étaient assignés par les Etats. La cour a considéré qu’il pouvait exister plusieurs sujets de DI :
- Ils ne sont pas tous forcément identiques quant à l’étendue de leurs droits et obligations
- Le fait de reconnaitre la PJI de l’ONU ne signifie pas qu’elle est un Etat et encore moins un
super Etat.
La difficulté tenait au fait que la réclamation faite par l’ONU était dirigée vers un Etat non
membre de l’O à l’époque.
La CIJ, de manière assez audacieuse a affirmé que la PJ de l’OI s’impose à tous les Etats
qu’ils soient membres ou non de l’OI.
On parle à cet égard de la PJI erga omnes ou encore de la PJ objective de l’ONU
(Critique : il existe un principe fondamental en Droit des traités : le principe de l’effet relatif
des traités en vertu duquel un traité ne crée ni de droits ni d’obligations pour les Etats tiers)
Depuis cet avis, il est possible d’affirmer qu’il existe une présomption de PJI au profit des
OI et ce en l’absence de toute disposition en ce sens dans l’acte constitutif de l’OI # pour les
plus on trouve une disposition qui prévoit expressément que l’OI détient la PJI (OMS). Cette
présomption n’est cependant pas irréfragable (elle peut être renversée) et doit être
confirmée par l’examen de l’acte constitutif de l’OI
Il faut bien préciser que cette PJI de l’OI est fonctionnelle = l’OI ne peut exercer les capacités j
résultant de cette PJI que dans la limite et pour la réalisation des buts et des missions qui lui
été fixés par les Etats dans son acte constitutif.
L’Etat d’envoi signe un Généralement L’Etat hôte Un accord entre l’OI d’envoi
accord avec l’OI donne l’autorisation de et l’OI accréditaire pour fixer
La convention de Vienne de l’établissement mais il ya le type de représentation
15 mars 1975 sur la quelques Etats comme la (observateur permanent qui
représentation des Etats Suisse qui prévoit dans peut assister à toutes les
dans leurs relations avec les leurs législations internes sessions ou spécial peut
OI de caractère universel les modalités d’accueil assister à quelques sessions)
stipule que la représentation des représentants des OI. + n’a pas le droit du vote
permanente de l’OI auprès
des Etats dépend de : +la notification de l’Etat hôte
- L’autorisation de l’OI elle-
même + l’Etat d’envoi
- L’O notifie l’Etat hôte de
la création d’une mission
avant l’établissement de
celle-ci (art 5) pour
faciliter l’installation
Les privilèges et immunités reconnus à l’OI et ses agents : Les privilèges et immunités reconnus
aux Représentants des Etats
membres auprès des OI :
Immunités financières :
-L’OI jouit de la liberté de circulation des capitaux
-l’OI peut détenir des comptes en n’importe quelle monnaie
Immunités fiscales :
Les revenus et biens de l’OI sont exonérés des impôts directs et
indirects sauf les taxes du SP
La liberté de communication (qui peut être chiffrée/ codée)
et La valise diplomatique ne peut pas être ouverte ou
retenue par la douane de l’Etat hôte
- Le statut d’observateur: les observateurs ont des droits plus limités que les membres
d’une OI, en ce sens qu’ils ne peuvent en général participer aux activités de l’O que
lorsqu’ils sont directement concernés (art32CNU). Le point crucial est que les Etats
observateurs ne disposent pas du droit du vote+ ne contribue pas au budget de l’O
Ex : la Palestine+ le saint siège
# la possibilité de participer aux activités des programmes élaborés par les NU : (UHCRR/
PNUD)
- Le statut d’Etat associé : surtout pour les O. régionales qui ont des critères strictes
géographiques pour l’adhésion mais quand l’O a des bonnes relations avec des Etats non
membres elle peut donner le statut d’associé (l’UE 67 Etats : l’intérêt : ne pas perdre le
marché de ses anciennes colonies/ garder des relations commerciales/ a besoin d’avoir
l’exclusivité premières prévenantes de ces Etats)
- Le statut de membre à part entier: s’agissant de l’admission, il faut distinguer entre les
procédures des membres originaires (ce sont les Etats fondateurs membres : les Etats qui
ont élaboré, signé le traité créant l’OI. Dès lors, ils sont finalement placés dans une
position privilégies dans la mesure où ils vont eux-mêmes imposer le respect de certaines
conditions qu’ils ont mis au point.) et les Etats membres non originaires ( les Etats
membres admis ultérieurement)
SECTION 2eme : LA FIN DU PARTICIPATION AUX OI
_ L'action normative des organisations internationales est très abondante et très variée On
peut distinguer d'une part les actes qui déploient leur effet dans l'ordre juridique de
l'organisation et d'autre part les actes qui ont une portée externe à l'organisation car ils
établissent des règles qui affectent d'autres sujets de droit international.
Rq : le principe de spécialité(protège l’Etat des abus de l’OI) : veut simplement dire que l’OI
possède uniquement les pouvoirs ou compétences qui lui sont conférés par les Etats
membres dans l’instrument constitutif = l’OI n’a pas de pouvoirs originaires qu’elle détiendra
par elle-même de son propre Droit. Le principe de spécialité est un principe auquel les Etats
sont attachés parce qu’il va assurer que l’O va rester contrôlable.
-La CIJ a défini le principe de spécialité comme le fait selon lequel « les OI sont des sujets de
DI qui ne jouissent pas, à l’instar des Etats, de compétences générales »
Le principe de spécialité est reconnu par la pratique mais aussi dans la jurisprudence. En
1996, l’AG des NU d’un coté et l’OMS d’un autre ont demandé deux avis consultatif séparés
pour la CIJ portant sur un objet identique formulé très légèrement différemment à savoir si
l’utilisation de l’arme nucléaire voire la menace de l’utilisation de cette arme est en toute
circonstance contraire au DI ?
La cour a répondu sur le fond à la demande de l’AG mais a décliné de répondre qur le fond
de la demande à peu prés identique de l’OMS, la raison est fondamentalement une raison qui
renvoie au principe de spécialité = la CIJ raisonne comme suit, l’OMS a des compétences en
matière de la santé, elle peut s’intéresser aux effets de l’arme nucléaire sur la santé, mais n’a
aucune compétence de type politique pour s’intéresser à la licéité ou non licéité de
l’utilisation de ces armes.
Cette théorie a été formulée pour la première fois par la jurisprudence constitutionnelle de la
Cour Suprême des Etats-Unis dans l'affaire GIBBSON C/OGDEN en 1803.
En la matière, le juge constitutionnel américain reconnaît l'existence de ces compétences et
leur constitutionnalité en précisant que :« pourvu que les fins soient légitimes, qu'elles soient
dans la sphère de la constitution, tous les moyens qui sont appropriés à ces fins, qui ne sont
pas interdits et qui sont compatibles avec la lettre et avec l'esprit de la constitution, sont
constitutionnels ».
La CIJ, dans son avis de 1949, reconnaît l'existence de compétences implicites pour les
organisations internationales. Ainsi, à la question de savoir s'il faut déduire des dispositions
de la charte que les Nations-Unies ont le pouvoir d'assurer à leurs agents une protection
limitée, La Cour répond en affirmant que selon le droit international, l'organisation
internationale doit être considérée comme possédant des pouvoirs qui ne sont pas
expressément énoncés dans la Charte, mais qui sont nécessaires et reconnus à l'Organisation
en tant qu'essentiels à l'exercice de ses fonctions.
-la pratique subséquente : est le dernier moyen par lequel on peut consolider le pouvoir
d’une OI, cette pratique est souvent concomitante au pouvoir impliqué. On essaie de bricoler
quelque chose et ensuite il faut voir ce que vont faire les Etats membres, si ils acceptent la
compétence est à qui on dira juridiquement que l’OI a acquis une compétence
supplémentaire par le truchement de la pratique subséquente des Etats membres qui est
basé sur un processus coutumier à l’intérieur de l’OI, c’est du Droit coutumier à l’intérieur des
OI
PARTIE II : EXEMPLE D’UNE OI à VOCATION UNIVERSELLE
(L’ONU)
- La négociation : est le mode initial et usuel de règlement des différends. Il peut s’agir
d’une rencontre entre les Etats en vue de parvenir à un accord
- La procédure des bons offices : un Etat tiers agit en qualité d’intermédiaire entre les
parties ou assure l’organisation matérielle de la rencontre
- La médiation ou la conciliation : un Etat tiers ou un organe de conciliation propose une
solution aux Etats concernés mais celle-ci n’a pas un caractère obligatoire.
- L’enquête a en principe pour seul objet l’établissement des faits
- L’arbitrage : se caractérise par l’attribution du pouvoir de statuer à un organe composé
des personnes désignées par les parties. Cet organe arbitral end une décision obligatoire
- Enfin, les Etats peuvent soumettre leur différend à la CIJ. Cette dernière rend des arrêts
obligatoires
Chap7 (action en cas de menace contre la paix, rupture de la paix et d’acte d’agression) :
Résolution 1823 : la souveraineté sur les ressources naturelles reconnue aux peuples et
déléguée aux Etats
3eme BUT : l’ONU demande aux Etats membres d’œuvrer à la coopération I pour réduire les
inégalités économique et sociales entre Etats membres et à la promotion des DH :
La création de la commission de DI
1- L'Organisation est fondée sur le principe de l'égalité souveraine de tous ses Membres.
2- Les Membres de l'Organisation, afin d'assurer à tous la jouissance des droits et
avantages résultant de leur qualité de Membre, doivent remplir de bonne foi les
obligations qu'ils ont assumées aux termes de la présente Charte.
3- Les Membres de l'Organisation règlent leurs différends internationaux par des moyens
pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité internationales ainsi que la
justice ne soient pas mises en danger.
4- Les Membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de
recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou
l'indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec
les buts des Nations Unies.
5- Les Membres de l'Organisation donnent à celle-ci pleine assistance dans toute action
entreprise par elle conformément aux dispositions de la présente Charte et
s'abstiennent de prêter assistance à un État contre lequel l'Organisation entreprend
une action préventive ou coercitive.
6- L'Organisation fait en sorte que les États qui ne sont pas Membres des Nations Unies
agissent conformément à ces principes dans la mesure nécessaire au maintien de la
paix et de la sécurité internationale.
7- Aucune disposition de la présente Charte n'autorise les Nations Unies à intervenir
dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un État ni
n'oblige les Membres à soumettre des affaires de ce genre à une procédure de
règlement aux termes de la présente Charte; toutefois, ce principe ne porte en rien
atteinte à l'application des mesures de coercition prévues au Chapitre VII.
Au sein de l’ONU, les Etats sont égaux pendant leur participation aux activités de
l’organisation notamment dans l’AG.
On ne parle pas d’une égalité des faits pour une raison très simple qu’en fait les Etats ne sont
pas tous égaux.
Mais c’est une égalité en Droit : tous les Etats ont les mêmes droits et obligations
Il est de l’égalité ce qui est de la souveraineté : les Etats peuvent renoncer l’égalité ou
accepter dans certains cas volontairement l’inégalité (# quand l’inégalité est imposée=
1ere exception politique : le droit du véto/ siège permanent dans le CS des 5 vainqueurs
2eme exception : le traité de non prolifération du l’arme nucléaire : nomme » les Etats
nucléaires les Etats qui ont le droit d’voir l’arme nucléaire » et les Etats non nucléaires « les
Etats qui n’ont pas l’arme nucléaire et s’engagent à ne pas essayer d’avoir cette arme »
4eme exception : l’inégalité compensatrice, quand il ya une inégalité économique entre deux
Etats membres :
- Des avantages financiers : traitement favorable en matière de dette avec un taux d’intérêt
préférentiel
- Des avantages commerciaux : au sein de l’OMC et quelques O régionales ( 2 conditions :
1) ne pas être un Etat développé 2) réduction droits de douane lorsqu’un pays en voie de
développement va exporter ses produits vers un Etat développé)
2eme principe : le respect de la bonne foi
Défini dans la résolution 2625 de l’AG : les obligations découlant de la CNU priment sur les
autres engagements
Art 31 de la convention de Vienne de 1981 sur le Droit des traités « un traité doit être
interprété de bonne foi suivant le sens ordinaire à attribuer aux termes du traité dans leur
contexte et à la lumière de son objet et son but »
3eme principe : le règlement pacifique des différends
Exceptions : chapitre 7 CNU
4eme principe : l’interdiction du recours à la force armée
Même la simple menace est interdite
La guerre était considérée comme une compétence de l’Etat et elle n’a jamais était
considérée comme un mal en soi # l’évolution du DI a interdis la guerre
Dans la CNU on distingue entre le recours illicite (l’agression) et licite de la guerre
(légitime défense+ sécurité collective)
*la sécurité collective : = l’apport de la CNU. Cette dernière est conçue pour combler la
lacune du pacte de la SDN qui pose des obligations mais pas des sanctions
La sécurité = l’affaire du tout le monde mais elle est confiée au CS (en vertu de la CNU il a
la responsabilité principale du maintien de paix et de sécurité.
Le système de la sécurité collective est réglé par le chap 7 de la CNU qui fait du CS le
gendarme du monde
*la légitime défense : l’art 51 de la CNU est consacré à la légitime défense :
- La légitime défense individuelle : il faut qu’il ya une agression armée/ il faut informer le
CS/ le recours à la force armée de l’Etat agressé est provisoire jusqu’à l’intervention du
CS
- La légitime défense collective : requiert une condition supplémentaire, elle ne peut être
exercée qu’après la demande de l’Etat jugé victime de l’agression
- Le problème de la légitime défense préventive
5eme principe : la non intervention :