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Centrale 2002 II PC
Centrale 2002 II PC
I.A.1)
j(x, t ) j(x + dx, t)
δm(t)
x
x x + dx
∂ δ 2m
(δm) =
∂t dt
Or : δm ≈ µL h(x,t) dx
∂ ∂h
⇒ (δm) = µL dx
∂t ∂t
∂h ∂
On en déduit : µL dx = - µL (hv) dx
∂t ∂x
∂h ∂
Soit : + (hv) = O (1)
∂t ∂x
Rem. : On voit que le bilan de masse effectué sous forme intégrale « absorbe mieux »
l’approximation v ≈ v(x,t) x (non valable au voisinage de la surface libre) que la forme
∂v
locale div v = 0 qui donnerait = 0 (ce dernier résultat n’étant en fait valable que si
∂x
h = cste).
∂ v
µ + ( v.grad ) v = - grad P + µ g
∂ t
En projection sur Oz :
∂p
O= - - µg
∂z
⇒ p(x,z,t) = - µgz + f(x,t)
Comme p(x,h(x,t),t) = pO = - µgh(x,t) + f(x,t), on tire :
p(x,z,t) = pO + µg h[(x,t) – z]
∂p
I.B.2) On a : fvx = - + µgα
∂x
(force volumique de pression et de pesanteur, en projection sur Ox).
∂h
Soit : fvx = µg α -
∂x
∂h
dF x = fvx S dx = µgh α - L dx
∂x
δ2 mx+dx
2
δ mx
δm(t)
S* (t)
S*(t + dt)
D(δp*) δ 2p * (t + dt) - δ 2p * (t )
I.C.3) =
Dt dt
∂ ∂
= (δp) + µL (hv 2 ) dx
∂t ∂x
D ∂ ∂
⇒ (δp*) = µL (hv) + (hv 2 ) dx
Dt ∂ t ∂ x
v
I.D.1) En prenant en compte un terme de viscosité dF v = - µf le théorème de la
h
résultante cinétique appliqué au système S*, en projection sur Ox, s’écrit :
D v
(δp*) = dF x - µf Ldx
Dt h
∂ ∂ ∂h v
µ (hv) + (hv 2 ) = µgh α - - µf (2)
∂t ∂x ∂x h
v gh 2
I.D.2) f a la dimension de gh, donc f a la dimension de : f s’exprime en m2 s-1 ,
h v
η
comme la viscosité cinématique υ =
µ
v(x,t) = v0 + u(x,t)
u ε
, , << 1
v0 h0
h(x,t) = h0 + ε(x,t)
∂h ∂ε
Alors : =
∂t ∂t
∂ ∂u ∂ε
(hv) ≈ h0 + v0 au 1er ordre
∂x ∂x ∂x
∂ε ∂u ∂ε
Ainsi, (1) devient : + h0 + v0 ≈0
∂t ∂x ∂x
∂ ∂u ∂ε
De même : (hv) ≈ h0 + v0
∂t ∂t ∂t
∂ ∂ ∂ε ∂u ∂ε
(hv 2 ) ≈ h0 (v02) + ≈ 2 h0 v0 + v02
∂x ∂x ∂x ∂x ∂x
fv0ε
α gh ≈ α g(h0 + ε) = α gh0 + 2
h
0
∂h ∂ε
gh ≈ gh0
∂x ∂x
v v u ε
-f ≈ -f 0 1 +
-
h h0 v 0 h 0
∂u ∂ε ∂u ∂ε ∂ε u 2fv 0 ε
h0 + v0 + 2 h0 v0 + v02 ≈ - gh0 - f + (4)
∂t ∂t ∂x ∂x ∂x h0 h0
2
II.A) Equation-pilote
∂ε u 2fv 0 ε
- gh0 - f + =0
∂x h0 h0
2
∂ 2ε f ∂u 2fv 0 ∂ε
⇒ - gh0 - + =0
∂x 2 h0 ∂x 2
h 0 ∂x
v
D’où, compte-tenu de (3) ∂u = - 1 ∂ε - 0 ∂ε :
∂x h0 ∂t h0 ∂x
∂ 2ε f ∂ε fv 0 ∂ε 2fv 0 ∂ε
- gh0 + + + =0
2 ∂t 2 2
h 0 ∂x h 0 ∂x
2
∂x h0
3
∂ε ∂ε gh 0 ∂ 2ε h0 v 0 ∂ 2 ε
Soit finalement : = 3 v0 = = (5)
∂t ∂x f ∂x 2 α ∂x 2
dε
II.A.2) On remarque que le membre de gauche de l’équation ci-dessus est dans un
dt
écoulement de vitesse 3 v0 .
Dans (R’), la particule est immobile et ne « voit » donc pas les variations spatiales de ε.
On a donc bien, dans (R’) :
∂ε h v ∂ 2ε
= 0 0 (6)
∂t α ∂x' 2
II.A.3) L’équation (6) est l’équation pilote des phénomènes diffusifs (irréversibles). Elle
est donc modifiée par renversement du temps (t → - t).
Plus généralement, elle s’écrit :
∂f
= D∆f
∂t h0 v 0
diffusivité, en m2 s-1 ~
α
Autres exemples
∂T λ
*Diffusion thermique : = DTh ∆T , DT h =
∂t ρc
∂ j ∂E
*Effet de Peau dans un métal (jD << j) : ∆ E ≈ µ0 = µ0 γ
∂t ∂t
1
(Délect = )
µ0 γ
*Diffusion de particules : ∂n = D ∆n
∂t
∂v
*Diffusion de quantité de mouvement (viscosité) : =υ ∆ v
∂t
ε(x’,t)
εM
A(t)
εM
2 d1/2
x'
0
t Dτ ∂ 2f Dτ
(En posant x* = x et t* = : ∂f = D , ce qui implique que D ~ 1)
l τD ∂t* l
2
∂x * l
2
D 0 0
h0 v 0 t
⇒ d1/2 ~ (p = 1/2)
α
1
(q = - = - p)
2
II.B.3) Si t2 = 4 t1 : (d1 / 2 )2 (
= 2 d1 / 2 )1
(ε M )1
(ε M )2 =
2
On en déduit l’allure des courbes ε(x ‘), puis ε(x) aux 2 instants t1 et t2 :
ε
M
1
•
t1
ε M2
•
(d1 / 2 )1
(d ) •
t2 = 2 t1
1/2 2
x'
0
ε
ε
M
1
•
ε(x,t1 )
ε
M
2
• •
(d1 / 2 )1 ε(x,t2 )
(d ) •
1/2 2
x
0 3 v0t1 3 v0t2
xM (t1 ) xM (t2 )
Page 7 François MORAND EduKlub S.A.
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Physique
Centrale 2002 II PC
•
d1/2
x
0 3 v0t2 = d1/2
h v t
0 0 0
Soit : 3 v0t0 ≈
α
h0
⇒ t0 ≈
qαv
0
On voit que la crue d’une rivière à faible débit est bien sûr beaucoup plus longue que
celle d’une rivière à fort débit (échelle de temps multipliée par 100).
jf
k [4 v02 – gh0 ] = 2
(3 v0 – c)
h
0
Rem. : La justification de cette approximation réside dans le fait que k est un infinime nt
petit, donc, au 1er ordre, on peut développer [(c – v0 )2 – gh0 ] à l’ordre 0, ce qui revient à
remplacer c par c 0 .
2
kh 0
On tire alors : c = 3 v0 + j (4 v02 – gh0 )
f
c' = 3 v0
2
kh 0
c" = (4 v02 – gh0 )
f
II.A.3) Si c = c’ + jc" :
ε(x,t) = εM ejk(x – c’t - jc"t)
L’écoulement sera donc instable pour F > Fc . Dans le cadre du modèle adopté : Fc = 1 .
4
Rem. : le nombre de Froude, pour les écoulements à la surface en eau peu profonde (en
v0 v0 v0
toute rigueur F = = ) est l’analogue du nombre de Mach M = .
c gh 0 c
III.A.4) L’amplitude de la perturbation reste en fait bornée à cause des termes non
linéaires qui ne sont plus négligeables lorsque h et v augmentent.
(Les linéarisations dont découlent (3) et (4) ne sont valables que pour une « petite
perturbation »).
Ainsi : r ≈ - 1,6
2
α gh0
III.B.2) D’après I.E) : v0 =
f
2 2
Ainsi : αM 2 = FM f = f
3 3
gh 4 gh
0 0
Donc αM est proportionnel à h0 -3/2 . Le modèle de Saint-Venant donne donc rth = - 1,5,
valeur très proche de la valeur expérimentale rexp = - 1,6.
•
F’2
pas du « réseau »
Cette condition est certainement réalisée.
m a (M) = - gm MT TM3
TM
SM - gm M LM
− gm MS 3 L 3
SM LM
attractions gravitationnelles
du Soleil et de la Lune
+ ( − ma ) T
F ie
3
Comme d’autre part : MT aT = + g MT MS TS + g MT ML TL3
TL
On néglige bien sûr l’influence de tous les autres Astres sur le point M.
Mastre ML MS
D’autre part, les termes de marée varient en , et : ≈2
d3 TL3 TS3
IV.A.2) Pour θ = 0, Π et Π : Fθ = 0
2
u M
θ
u •
θ
• • • • •
T M S T S
θ = 0 θ = Π/2
SM . u = ST . u = 0 ST >> SM
θ θ
⇒ Fθ = 0 SM . u ≈ ST . u
θ θ
⇒ Fθ ≈ 0
Mastre
l’ordre de grandeur de Gi (T) n’a aucune importance (seul intervient).
d3
g (α = 0)
ε(x,t)
ε(x = D,t) = ε0 cos ωt
- -
- - - -
h0 - - -
- Canal - - Mer
- - -
- - -
x
0 D
2 2
IV.B.1) (3) et (4) ⇒ ∂ 2ε - gh0 ∂ ε2 = 0
∂t ∂x
En négligeant la viscosité (f = 0), on retrouve une équation d’onde de d’Alembert,
2 2
∂ ε =c2 ∂ε
0
∂t 2 ∂x2
*En x = 0 : ∂ε = 0 ⇒ sin ψ = 0
∂x x =0
ε0 ε
0
εM = =
cos(kD ) cos (ωD)
c
0
εM → ∞ pour ωD = Π + nΠ
c 2
0
c Π c0
Soit pour : ωn = Π 0 + n
2 D D
c0 Π
⇔ ωn = n + 1 = (2 n + 1) ω0
D 2
c0 Π Π gh
0
ω0 = = = 1,48.10-4 s-1
2D 2D
Donc ω0 ≈ ω = 2Π …
86164
d) Corde de Melde
y
y(D) = 0 (corde fixée)
0 •
y(0) = y0 cos ωt (excitateur)
x
D
T iω (t − x) i ω(t − 2 D-x )
c c
Si c= : y(x,t) = e -e
µ
(onde stationnaire)
Ainsi : ωn = n 2 Π c = n ω0
D
f n = n c = n f0
D
La valeur de ω0 n’est pas la même que pour le canal car les conditions aux limites (en x =
D) ne sont pas les mêmes.
2
oo o gh 0Π
U (t) + f U (t) + U(t) = 3 s Ω2 Rω cos ωt
h
2
4D 2 2
0
Π c0 Π
ω0 = = gh
2D 2D 0
2 5 /2
ω0 ω0h0 Π g h0
De plus : = f2 ⇒ Q= =
Q h f 2D f
0
2
Q (3 s Ω Rω)
b) UM = QA + 2
= 4,5 ms -1
2ω
0
Π h0 UM
⇒ ε(x,t) = - sin ωt cos Π x + 0
2 ωD 2D
(ε(x,t ≤ 0) = 0)
Π h0 UM
εM = = 6,5 m
2ω D
0