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Le Roi Tengiz – synopsis + auteurs + com

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Aurélien Morinière (dessinateur et coloriste) :

Site : http://www.moriniereart.fr/
Instagram : http://instagram.com/moriniereart
Facebook : https://www.facebook.com/aurelien.moriniere/

Bio :

Aurélien Morinière est né le 5 novembre 1975 et vit dans le Limousin. Il entame des études
dans le domaine artistique en passant un diplôme de dessinateur maquettiste. Il crée dans
le même temps, avec des amis, un fanzine (Terraforming) et poursuit son objectif de faire
de la bande dessinée jusqu'à ce que ses études universitaires lui fasse prendre,
provisoirement, une autre route. Il obtient une Maîtrise en Arts Plastiques et sciences de
l'art. La bande dessinée a fait place pendant cette période à la peinture abstraite, au
minimalisme et aux grandes installations de Land Art. Entre temps, Aurélien Morinière se
sera essayé au cinéma d'animation dans un petit studio parisien, mais il ne poursuivra pas
l'expérience plus avant. C'est au sortir de l'université, alors qu'il avait abandonné l'idée de
la BD, qu'il renoue avec ses passions premières. S'ensuivra une production soutenue chez
divers éditeurs et diverses collaborations (Pointe noire, Soleil, Mosquito, Emmanuel
proust, Glénat…) dans des styles variés, de la bande dessinée jeunesse à l'épopée
médiévale en passant par le roman graphique et la science fiction.

Tarek (scénariste) :

Site : https://tarek-bd.fr/
Instagram : https://www.instagram.com/tarekby/
Facebook : https://www.facebook.com/Tarekauteur/

Synopsis : LE ROI TENGIZ (intégrale) l’ascension d’un sage au trône impérial


La bataille fait rage aux portes de la capitale du royaume des Trois Contrées. Tengiz,
le roi poète, sait que son heure est venue de rejoindre ses ancêtres. Une flèche
ennemie le blesse mortellement, mais, dans un dernier souffle, il parvient à conter
l’histoire de son règne.

Il devient Roi malgré lui et contre tous… À la mort de son père Kamchak, le Mage
Balkhan prend toutes les dispositions pour que ce jeune prince soit couronné avant
que ses deux frères ne contestent sa royauté. Tel était le choix du défunt roi
Kamchak !
Arouk et Kirkouk, ses deux frères félons, refusent de lui prêter serment et n’assistent
pas aux funérailles. Quant aux vassaux des steppes, ils font mine d’accepter le
nouveau roi pour mieux le trahir.

Une longue guerre s’annonce pour ce jeune amateur de poésie…

Turghul, courroucé à la suite de sa défaite contre le jeune Tengiz, fait emprisonner


Kirkouk, l’accusant de tous les maux. Il écarte ainsi un rival qui pourrait réclamer
légitimement le trône, si Tengiz venait à périr. Turghul envoie une ambassade chez
Tengiz ainsi que chez Arouk, les sommant de se rendre et de le reconnaître comme
empereur contre la libération de leur frère.

Tengiz fait mine d’accepter une rencontre, guère plus. Il ne s’imagine pas que l’ancien
vassal de son père tue un membre de la famille royale. Arouk refuse l’offre et menace
des pires représailles le Penjabalistan, si un malheur arrivait à Kirkouk. Desdémona,
l’espionne surveillée par les membres de la confrérie, envoie un message à Turghul
l’avertissant que Tengiz ne souhaite qu’une chose : sa tête au bout d’une lance !

Balkhan apprend par un de ces disciples que Desdémona a réussi à envoyer un


message et que celui-ci n’a pas pu être intercepté comme les précédents. Il décide de
la capturer, mettant fin à ses agissements. Il est trop tard cependant, la missive est
déjà entre les mains de Turghul qui entre dans une colère noire en apprenant que
Tengiz s’est joué de lui. Contre l’avis des Chamans, Kirkouk est décapité et sa tête
envoyée à Tengiz. Le sang de la famille royale a coulé, une paix entre les deux peuples
devient impossible ! La nuit, Tengiz est réveillé par son frère qui lui demande de lui
pardonner sa traîtrise… Il se réveille et trouve à son chevet le jeune fils de Kirkouk.

Desdémona est condamnée à mort : elle est décapitée puis sa tête est plantée sur une
pointe à l’entrée d’Enlil. Son corps est envoyé à Turghul !

A la suite de la mort de Kirkouk, Arouk décide de se rendre à la frontière du Fir Sùl


avec son armée et sa cavalerie (Tengiz le laisse faire). Se sentant menacé et ne voyant
pas l’armée du nord venir à la rescousse, Dariush propose à Arouk de sceller une
alliance contre Turghul. Est-ce une ruse ou une proposition sincère ? Toujours est-il
qu’Arouk refuse l’offre et ordonne à son armée d’attaquer la cavalerie de Dariush.
Ainsi débute une bataille sanguinaire qui n’épargne pas les prisonniers et les
blessés ! Des membres de la confrérie tentent de raisonner Arouk en lui demandant
d’être clément avec ceux qui se rendent… Sa vengeance l’aveugle, personne ne peut
rien pour les sauver.

Turghul laisse le désastre se produire malgré l’anéantissement prévu d’une partie de


la cavalerie de Dariush. Et pourtant, celle-ci aurait pu l’aider dans sa campagne à
venir… Pourquoi avoir laissé Arouk écraser l’armée du sud ? Turghul, qui possède
des espions partout, a appris la traîtrise de son cousin. Il pense que cette lutte
acharnée que se livre Arouk et Dariush lui permettra de mettre la main plus facilement
sur les terres du sud. Son calcul est risqué, mais les chamans lui ont assuré que ce
qui est écrit doit se réaliser !

Pendant ce temps, non loin de la forteresse de Bithir… Une séance extatique regroupe
Tengiz, le Mage et des membres de la confrérie qui psalmodient des prières (ils se
trouvent dans un désert de rocaille au centre duquel trône un arbre mort). Balkhan
annonce à Tengiz qu’il doit passer l’épreuve de vérité s’il veut terminer son initiation.
Il se retrouve face à son père et son frère Kirkouk (la scène se déroule dans le monde
des esprits) pour les combattre. Tengiz les tue après un rude combat (mort mystique
des deux aînés). Une fleur de lys apparaît à la pointe d’une branche morte. Balkhan lui
révèle le sens de cette joute (ils sont toujours dans le monde des esprits)… Tengiz
devient le maître de la confrérie.

Balkhan, au réveil de Tengiz dans son lit au palais, lui baise la main et lui confirme
qu’il est le maître dorénavant car il a permis aux deux hommes de rejoindre les
Prairies d’or. Seule la mort mystique des membres de la famille du Dragon à la toison
de feu rend cela possible, sans quoi leur esprit errerait sans fin dans le désert…

Tengiz se rend chez Arouk pour l’aider à réorganiser sa défense : dans sa lutte contre
Dariush, il a perdu beaucoup de soldats et les survivants sont épuisés… Craignant de
voir les terres de son frère menacées par des révoltes ou des intrusions de pillards
venus de l’Outalmatir, il annexe son territoire au sien. Il nomme Arouk vice-roi et pour
sceller cette alliance, Tengiz épouse une dame de la noblesse de Dalkush.

Sur place, il apprend que la jeune épouse d’Arouk est enceinte, Balkhan est ravi ; il
bénit la jeune femme et l’enfant qu’elle porte. Par ailleurs, Arouk révèle à son frère et
au Mage que Dariush est entouré de chamans depuis sa défaite. Ceux-ci ont pris le
pouvoir à sa place au nom de Turghul. Avant de rentrer à Enlil, Balkhan envoie Arouk
et sa jeune épouse dans une résidence lointaine à Pomapatel, en compagnie de
quelques membres de la confrérie qui leur serviront de gardes du corps. Il leur précise
qu’il viendra les voir dans peu de temps…

A la suite d’un ordre de Tengiz, la confrérie commandée par Mariushka (ils utilisent
des capes magiques) se rendent de nuit dans le camp de Dariush et tuent tous les
chamans avant qu’ils ne deviennent une véritable menace. A son réveil, Dariush est
horrifié en découvrant tous les cadavres autour de lui. Il décide de rejoindre son
cousin malgré la menace qui pèse sur lui à la suite de sa traîtrise. Les alliances sont
scellées !
Tahul Pakhtan, la capitale de Turghul, est surveillée par de nombreux espions de
Tengiz. Un seul, toutefois, a réussi à pénétrer dans le palais. Originaire de cette
région, il est entré au service de Turghul comme serviteur sans éveiller le moindre
soupçon. Il apprend que son nouveau maître a chargé des mercenaires de tuer une
femme enceinte, noble dame du l’empire, mais aussi Balkhan.

Balkhan, qui apprend ces nouvelles, n’est pas étonné. Il s’y attendait…

Tengiz redevient maître des trois contrées, mais affaibli par les guerres intestines qui
ont secoué son début de règne. Sa famille est exsangue… Son frère Arouk et sa jeune
femme enceinte se sont cachés dans un lieu sûr que peu de gens connaissent.
Pourtant, un grave danger les menace : des mercenaires de Tamalie engagés par
Turghul sont partis à leur recherche. Son chaman tente également de les retrouver
avec quelques disciples armés. Celui-ci n’apprécie pas les mercenaires et se méfie
d’eux.

Le début de règne du roi poète est bien difficile. Il n’a guère eu le temps de renforcer
son autorité dans son empire même s’il est unifié sous sa bannière.

De vieux sorciers de Tamalie au service de Turghul jettent une malédiction sur le


Koukri en utilisant le sang de Kirkouk. Un matin, Tengiz découvre, horrifié, à son réveil
que son Koukri, symbole de la royauté, a disparu. Son mage Balkhan pense que ses
Ancêtres ont dû lui reprendre car trop de malheurs ont frappé sa famille. Le sang
versé a souillé la terre... Il ne se doute pas encore que cette disparition a pour origine
un sortilège lancé par les sorciers de Turghul. Pour récupérer son arme, Tengiz devra
prouver sa bravoure et accomplir un long périple dans son empire pour mériter à
nouveau le droit de le posséder. Seule sa bonté d’âme pourra l’aider dans cette
quête…

Mariushka annonce à Tengiz qui est sur le point de partir qu’elle doit achever sa
mission. Il accepte puis elle se rend seule chez Turghul pour éliminer Dariush. Celui-ci
trahit son cousin avant d’être tué en proposant à Mariushka de rejoindre le camp de
Tengiz. Elle refuse, mais un conseiller de Turghul a tout entendu… Des soldats qui
tentent de la capturer arrivent trop tard… Elle est déjà loin !

Colère noire de Turghul lorsqu’il apprend l’assassinat et la trahison de son cousin. Il


décide de préparer sa grande offensive contre Tengiz plus tôt que prévu, avant même
d’avoir éliminé les autres membres de la famille impériale. L’espion de Balkhan lui
envoie un message lui annonçant que la guerre risque d’être imminente.

Tengiz quitte son palais discrètement, vêtu comme un poète public. La confrérie ne
peut pas l’aider et encore moins son grand mage. Il part sur les routes de son empire
pour chanter sa poésie dans les villages qu’il traverse. Pendant ce temps, Balkhan est
retourné à Pomapatel auprès de la jeune épouse d’Arouk car il pressent que quelque
chose de grave risque d’arriver.

Tengiz rencontre Adena, une belle femme qui réussit à séduire le roi poète. Elle lui dit
qu’elle connaît le chemin qui mène au Koukri. L’arme de la famille impériale se trouve
dans le royaume des âmes perdues. Ils s’y rendent ensemble grâce aux pouvoirs
d’Adena qui se trouve être la grande prêtresse des âmes perdues. Malgré tout, Tengiz
combat un dragon qui surveille l’entrée de la grotte Ashkantar : il le terrasse avec sa
lance. Adena considère qu’il mérite le Koukri car ses poèmes et sa bravoure prouvent
qu’il est digne de régner. Il récupère son arme des mains d’Adena. Elle lui confie que
des sorciers tamaliens œuvrent pour Turghul et qu’il faut s’en méfier car leur pouvoir
est incommensurable.

Sur le chemin du retour, Tengiz et Adena croisent l’avant-garde de Turghul. Ils se


faufilent à travers les cavaliers grâce à la brume puis réussissent à rejoindre Enlil.
Tengiz regagne en hâte son palais pour préparer le siège à venir.

Turghul arrive devant la capitale impériale. Au même moment, naissance de Tamara


l’héritière du trône de la famille du Dragon à la toison de feu. Adena part rejoindre
l’enfant élu pour la protéger. Premier assaut contre Enlil… Tandis que Turghul attaque
la ville impériale, Arouk est assassiné par les mercenaires tamaliens. Balkhan
intervient trop tard pour le sauver car il s’est empressé de mettre à l’abri la mère et
l’enfant. Il les massacre tous puis il combat le chaman de Turghul ; ce combat est
épique : la terre tremble jusqu’à Enlil quand ce dernier est tué. Du sang coule des
yeux du chaman juste avant de rendre l’âme.

Tengiz meurt des suites de sa blessure. Balkhan est absent, il est resté avec l’enfant
élu, mais il ressent la fin de son roi et ancien disciple. Le Scribe quitte l’endroit avec
des membres de la Confrérie et Nawara la jeune reine. Les conseillers ne dévoilent
pas la mort de Tengiz pour permettre l’évacuation du trésor impérial et des documents
officiels. Ils empruntent un passage secret. Toute la confrérie quitte Enlil à l’exception
de deux ou trois qui restent sur place pour espionner Turghul une fois la ville
conquise. Des cavaliers commandés par le capitaine Najib fuient la ville pour éviter
une mort assurée dans les geôles de Turghul. Le fils de Kirkouk les accompagne, il
deviendra le chef de la résistance.

La ville finit par se rendre. Le lendemain, les funérailles de Tengiz sont célébrées
contre l’avis de Turghul. Mais ses conseillers l’ont convaincu de les organiser pour
éviter une révolte dans l’empire. Le pouvoir de Tengiz est insufflé à sa nièce au
moment où le bûcher est allumé. Du lys pousse devant le berceau de Tamara et le
Koukri apparaît également.

Turghul devient empereur, son règne va durer cent et un jours. Balkhan lui fera payer
la mort de Kirkouk et celle de Tengiz. Le capitaine Ashanqir, bras droit de Dariush,
rejoindra la résistance lorsqu’il apprendra que Turghul souhaite l’éliminer.

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