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L’humidité dans les constructions

Jean-Luc FOURNIER

LA FORMATION DES ACTEURS DE LA CONSTRUCTION 1


L’humidité dans
les
constructions
Les désordres liés à l’humidité
représente 58 % des pathologies
affectant une construction dans son
ensemble

2 2
L’humidité dans les constructions

Les structures sont souvent l’objet d’une défaillance des


fondations, de déformations, de fissurations…..

mais leur pire ennemi reste l’eau…


- eau du sol
- eau du ciel
- condensations intérieures
- infiltrations
- fuites diverses….
Il faut avant tout identifier son origine….
Les différentes origines de l’eau dans les constructions

L’eau remonte et migre


dans les murs par
aspiration naturelle des
matériaux (porosité) et par
le champ électrique naturel
(tellurique)

« éponge »
+
pile électrique
=
REMONTEES
CAPILLAIRES
Évacuer et stopper l’humidité provenant du sol
Remontées d’eau par capillarité
• Les principales solutions pour lutter contre la progression
verticale de l’eau :
• détourner et évacuer par un drainage périphérique
• réduire la section absorbante du soubassement
• stopper par une barrière étanche (injections, plaques)
• assécher par :
• ventilation des murs : vide sanitaire, tranchée périmétrique…
• siphons atmosphériques
• électro-osmose passive
• électro-osmose active (impulsions électriques)
• stopper par électro-osmose-phorèse
Systèmes de drainage (DTU 20-1)

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Le drainage
Protection contre les eaux de ruissellement et d’infiltration
 sols argileux et limoneux

 essentiel pour les terrains en pente

Tranchée conventionnelle
Drainage périphérique pour construction existante

Attention : le drain doit être positionné à environ 2 mètres des murs


périphériques de façon à ne pas remettre en cause la stabilité des fondations
(bulbes de pression)
Drainage vertical
• Cette technique permet de canaliser les eaux de ruissellement
• 3 solutions :
• les blocs drainant
• les enduits étanches
• les « delta MS »

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Protection et isolation verticales

Avec isolation de paroi enterrée (type PU


Sans isolation de paroi enterrée extrudé)

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Coupure de capillarité

Règles de l’art : dans toutes les nouvelles


constructions, on doit prévoir une coupure
de capillarité en intercalant une barrière
étanche au-dessus des fondations (arase
étanche).

La nature de la coupure de capillarité varie


selon la nature de la construction : béton,
maçonnerie…

Les bâtiments anciens, n’ayant, en général,


pas reçu cette protection, sont souvent
humides à proximité des fondations.

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Géométrie des joints de maçonneries
• Les joints plats doivent être au
même nu que la maçonnerie de la
façade ou très légèrement en
retrait.

• Éviter les joints creux ayant la


plupart du temps une forme
concave obtenue au fer à joints et
les joints trop saillants car ils
retardent l’écoulement de l’eau et
favorisent sa stagnation

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Traitement des remontées capillaires :
assécher par des siphons atmosphériques

Évaporation par éléments


poreux en terre cuite de
section triangulaire ou ronde
placés dans le mur de
soubassement tous les 50
cm sur un ou plusieurs rangs
Ex : procédé « KNAPEN »
(cylindrique creux)
Assèchement d’un mur humide par siphons
« atmosphériques »
Réduire la section absorbante du
soubassement
Traitement remontées capillaires

Créer des ouvertures dans les


mur de soubassement

Nécessite une étude préalable


de la modification des
descentes de charges pour ne
pas provoquer des tassements
différentiels et des fissurations
Traitement remontées capillaires :
barrière étanche par « plaques »
Enfoncement de plaques d’acier, de plomb, de cuivre, de feuilles de
polyester, de membrane bitumée…. dans des saignées horizontales
alternées (sciage du mur).

Procédé
UKEN-DUBLER
(plaques d’acier)
Création d’une barrière étanche

Mise en place de plaques d’acier après sciage du mur


Traitement des remontées capillaires :
asséchement par électro-osmose passive

Une remontée capillaire est une électrolyse (eau


chargée de sels) qui fonctionne comme une pile
électrique (millivolts) du sol (anode +) vers le
mur (cathode -)

L’électro-osmose passive inverse le sens du


courant électrique naturel en refoulant l’eau
vers le bas, à l’aide de 2 électrodes :
- une sonde dans le mur (anode +)
- une prise de terre (cathode -)

Cette « nouvelle pile électrique » impose


le ceinturage du bâtiment (métaux non
corrodables)
APRES
Electro-osmose-phorèse
Traitement remontées capillaires
Système mixte qui associe
- l’électro-osmose passive
(inversion courant électrique naturel)
- l’imprégnation des matériaux
(colmatage par produits de phorèse)

Un double verrou du réseau des


capillaires des murs
Traitement remontées capillaires :
asséchement par électro-osmose active

Création d’un champ électromagnétique (courant


continu de très faible intensité) qui inverse la
polarité du champ électrique naturel et refoule
l’eau vers le bas (essais non scientifiques)
Système électronique et 2 électrodes
« assèchement avant 6 mois »

Un générateur de commande
1 et de contrôle (220-3V)

Une sonde dans le mur « anode + »


2 (argent/titane, carbone, fibre de verre)

Une prise de terre « cathode – »


3 Ø 27 mm L 600 mm (graphite/carbone)
(*) ELKINET, MURSEC, MURTRONIC, etc.
Traitement remontées capillaires :
création d’une barrière étanche par injection
Méthodologie :
- Traçage des lignes de forage.
- Forages.
- Injection, par gravité ou sous
pression, de produits
hydrofuges pour rendre le
matériau « non hygroscopique »
dans la zone traitée (utilisation
de résine hydrophobe,
bactéricide et fongicide).
- Contrôle efficacité (pesage).
- Réfection des enduits (mortier
hydrofugé, résistant aux
sulfates, perméable vapeur).

 Assèchement 10 à 18 mois
Procédés DOMOSEC, TECHNISI MS ECO, etc.
Traiter les condensations intérieures
1°) Organiser une ventilation des locaux par « balayage »
- évacuer l’excès de vapeur d’eau de l’air ambiant vers l’extérieur
- entrées AF pièces « sèches » / sorties AV pièces « humides »

2°) Mettre en place une isolation thermique


- isoler les parois froides et les ponts thermiques
- température surface > °C point de rosée
3° Assurer une température ambiante homogène-
chauffage adapté en fonctions des volumes et des
matériaux en place
Condensations
… malsaines
Moisissures
… nocives
Dégradations
… bâtiment
Éviter les infiltrations d’eau de pluie

• Étanchéifier la couverture (tuiles, points singuliers) ou la toiture-terrasse


• Vérifier les menuiseries extérieures (état et jonction)
• Réparer la structure puis reprendre l’étanchéité de l’enveloppe
• Imperméabiliser les revêtements extérieurs

Un bon chapeau,
de bonnes bottes
et un imperméable
Éviter les fuites diverses

• Surveiller et réparer les canalisations : fuites, ruptures et autres


dégradations (alimentations EF-EC ou évacuation d’eaux (EP, EU/EV)

• Rejeter les eaux pluviales vers « l’extérieur »

• Protéger la structure d’une éventuelle nouvelle fuite


• incorporer un film étanche sous le revêtement de sol des pièces dite
« humides »
• mettre un drain (si possible)
• faciliter les futurs réparation de fuite, par une mise en apparent des
canalisations encastrées ou dans des gaines visitables les isolant de la structure
Prévention des désordres :
les bonnes pratiques

• Maintenance préventive systématique


• Etablir un plan de maintenance et des procédures : échéancier,
contrôles, maintenance périodiques
• Ex : carnet d’entretien (immeuble / ANAH) ou (pavillon/Sycodès-AQC) ou
logiciels spécifiques.

• Surveillance et entretien du clos-couvert


• Protection des revêtements extérieurs
• Nettoyage, décrassage, suppression efflorescences
• Élimination moisissures, végétaux…
• Remplacement d’éléments défectueux
• Nettoyage des gouttières
• Rejointoiement des tuiles de faitages et de rives….
Les matériels
de diagnostic
de l’humidité
dans les
constructions

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Mesures instrumentales et interprétations

• L’humidimètre ne donne
qu’une indication sur
l’humidité de surface

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Mesures instrumentales

• L’hygromètre (parfois
appelé « humidimètre »)
est un appareil qui sert à
mesurer l‘hygrométrie (ou
humidité relative de l’air ).

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Mesures instrumentales : contrôle des
extracteurs d’air
• Sonde anémomètre

30
Mesures instrumentales

• Le test au carbure de
calcium

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Mesures instrumentales

32
Mesures instrumentales

33
Mesures instrumentales
Test de capillarité d’un matériau

34
Mesures instrumentales et interprétations

35
Mesures instrumentales et interprétations

36
Mesures instrumentales : ponts thermiques

• Le thermomètre à visée laser

37
Mesures instrumentales : défauts d’isolation

• La thermographie

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Comportement
des parois au
contact de
l’eau

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Classement des murs selon leur résistance à l’eau de pluie

Source Dicobat

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Classement des parois

Mur de type 1
Les murs de type 1 sont des murs qui ne comportent ni
revêtement étanche sur leur parement extérieur, ni
coupure de capillarité dans leur épaisseur.
► ce sont les murs que l’on rencontre le plus
souvent dans les bâtiments anciens.
Mur de type 2
 Un mur du type II est un mur ne comportant aucun
revêtement étanche sur son parement extérieur mais
comportant, dans son épaisseur, une coupure de
capillarité continue.

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Classement des parois
Mur de type 2a
Pour ces murs, la coupure de capillarité est constituée par
des panneaux isolants non hydrophiles.

Mur de type 2b
Pour ces murs, la coupure de capillarité est constituée par
une lame d’air continue.
► par assimilation, cette lame d’air est considérée comme
continue si elle est traversée seulement par des agrafes
métalliques ou par d’autres dispositifs de faibles dimensions,
en matériaux non hydrophiles et imputrescibles.

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Classement des parois
Mur de type 3
• Les murs du type III sont des murs dans lesquels la paroi extérieure
en maçonnerie, non protégée par un revêtement étanche, est
doublée par une seconde paroi séparée de la première, par une lame
d’air continue, à la base de laquelle sont prévus des dispositifs de
collecte et d’évacuation vers l’extérieur des eaux d’infiltration
éventuelles.

Mur de type 4
 Les murs de type IV sont des murs dont l’étanchéité à la pluie est assurée
par un revêtement étanche situé en avant de la paroi en maçonnerie.

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L’évaporation

• Les matériaux humidifiés s’assèchent selon deux


processus ayant des dynamiques très différentes et
simultanées :

• L’évaporation rapide
• L’évaporation lente

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L’évaporation rapide

• 1° phase : évaporation très rapide à l’interface entre la


paroi humide (voire saturée) et l’air ambiant.

• le processus est accéléré par l’exposition au soleil mais


surtout par le vent….

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L’évaporation lente

• 2° phase : évaporation lente de l’humidité interne du


matériau, la vitesse étant directement fonction de la
porosité ouverte (et donc de la perméabilité) et de la
facilité avec laquelle l’eau peut atteindre la surface
externe du matériau.

• cette deuxième phase, qui peut être très longue, s’achève lorsque
l’équilibre hygrométrique entre le matériau et l’air ambiant est
atteint.

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Favoriser l’évaporation
Quelques recommandations et remèdes simples
• Il faut favoriser l’évaporation et donc faciliter la circulation de l’air à proximité
d’une paroi humide.

• L’application d’un enduit étanche est un remède pire que le mal, et qui ne fait
que déplacer le problème « plus haut ».

• Le traitement décoratif d’une paroi humide ne peut se faire que


quand les deux phases de l’assèchement son terminées sachant
que la deuxième peut prendre plusieurs mois.
 Le mortier de chaux naturelle ayant un pouvoir d’évaporation très nettement
supérieur à celui du mortier ciment, il faudra choisir le premier pour enduire
une paroi susceptible de prendre l’humidité.

47
Réactions des
matériaux au
contact de
l’eau

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Réaction des matériaux
au contact de l’eau

• Une augmentation du taux d’humidité d’un matériaux se


traduit par les modifications des caractéristiques
physiques suivantes :
• variations dimensionnelles
• diminution de la résistance mécanique des
matériaux
• augmentation de la conductivité thermique

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Classification des matériaux au contact de l’eau
On peut distinguer deux grandes familles de matériaux en fonction de leur réaction
à l’eau :

• les hydrophiles
• les hydrophobes
Les matériaux hydrophiles sont en général poreux et
légers et ont une bonne résistance thermique : ex calcaire
tendre, grès léger, mortier de plâtre, brique, ...

Les matériaux hydrophobes sont en général compacts et


lourds, et sont de bons conducteurs thermique » : ex béton,
granit, basalte, marbre, calcaire lourd...

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Réaction des matériaux au contact de l’eau

Afin de classifier les matériaux quant à leur comportement


par rapport à l’eau, on doit prendre en compte 3 critères :

• Leur porosité
• Leur porométrie (mesure du nombre de pores dans un
matériau)

• Les paramètres de capillarité

51
Classification des matériaux au contact de l’eau
► La porosité

Elle caractérise un corps dont la surface présente des


pores (bois, terre cuite), et par extension une structure
interne discontinue à interstices multiples.
Le pouvoir absorbant ou la perméabilité aux gaz d’un
matériau dépend de la structure de sa porosité selon deux
classifications :
• porosité fermée
• porosité ouverte

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Classification des matériaux au contact de l’eau

Porosité fermée :
La porosité dite fermée est composée
d’interstices ou d’inclusions gazeuses qui ne
sont pas reliés.

Le matériau reste imperméable et surtout


isolant, car l’air emprisonné dans les cavités
donne au matériau des qualités thermiques.

Ce sont des matériaux peu ou pas


absorbants tels que la pierre ponce, les
mousses plastiques, le verre cellulaire,
les métaux, les plastiques…
Les pores et cavités sont isolés

53
Classification des matériaux au contact de l’eau
Porosité ouverte
Une porosité dite ouverte est constituée
d’un maillage interne tel que les vides et les
interstices communiquent entre eux,
permettant la circulation des fluides à
l’intérieur du matériau.

Ces matériaux sont plus ou moins perméables


et beaucoup moins isolants que les précédents,
en fonction des dimensions et de la géométrie
de leurs pores.

Ce sont des matériaux absorbants tels


que bois peu denses, laines minérales,
briques, poteries non vernies, enduit de
chaux, plâtre...

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Classification des matériaux au contact de l’eau

Mesure de porosité
Porosité acceptable selon la norme NF :
• Pierre granit : 1 %
• Béton : 5 à 10 % (selon l’importance de la vibration….)
• Pierre tendre : 40 %
• Mortier de chaux maigre : 25 %

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Classification des matériaux au contact de l’eau

La porométrie
Elle correspond à la distribution statique des dimensions
des pores ouverts et à la géométrie des vides en porosité
ouverte.
► en résumé…plus les pores sont fins, plus
l’ascension capillaire est importante…..

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Matériaux et conductivité thermique

• La conductivité thermique des matériaux augmente en


présence d’humidité.
• La majorité des matériaux sont poreux (présence d’air),
l’air se charge d’eau en phase transitoire.
• En conséquence, un matériau gorgé d’eau perd toutes
ses qualités d’isolation.

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La corrosion
• La corrosion des métaux est d’origine :
• atmosphérique
• Ou électrochimique
• La corrosion chimique se condense et d’autant plus
facilement que l’air contient du CO2, NaCI, SO2, S03
etc...
• La rouille provoquée par l’oxydation d’un métal gonfle de
4 à 6 fois son volume initial.

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La corrosion
• L’humidité a également pour effet de provoquer la
corrosion des métaux, ce qui entraîne des ruptures de
canalisation dans les cas les plus graves ou des
salissures dues à des coulures de rouilles.

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Le mécanisme du gel
• C’est l’eau résiduelle contenue dans les matériaux qui
exerce une pression sur le matériau sous l’action du gel

Gel en surface

L’eau résiduelle
contenue dans les
pores exerce une pression
très importante

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Les effets du gel

• Le gel est une des principales causes d’altérations des


matériaux sensibles à l’humidité :
• ces altérations se traduisent par des éclatements, des
ébrèchements et parfois même des destructions par plaques,

• On distingue les matériaux gélifs, et non gélifs :


• en général, l’effet du gel ne se produit que si la teneur en eau des
matériaux est supérieure à un seuil critique. Pour la pierre, ce
seuil se situe entre 65 et 85%.
• les matériaux poreux de structure fine atteignent facilement leur
seuil critique et sont donc plus sensibles au gel.

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Les altérations dues au gel

 Prévoir systématiquement un dispositif de type « goutte d’eau » ou « larmier »

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Les efflorescences
• L’eau contenue dans les matériaux humides est chargée de sels
provenant du matériau lui-même qui sont transportés par l’eau de
l’intérieur vers l’extérieur.

• Lorsque l’eau s’évapore, ces sels se déposent sur la surface


extérieure de la maçonnerie, créant des traces blanchâtres et des
tâches.

• Les principaux sels solubles créant des efflorescences sont :

• les sulfates de sodium

• les sulfates de magnésium

• les nitrates de sodium

• les nitrates de potassium

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Les efflorescences
• Les efflorescences peuvent provoquer des détachements de plaques
entières.

• Au fur et à mesure des années, les sels s’accumulent à l’intérieur du


mur et de l’enduit. Au contact de l’humidité, cette forte quantité de
sels gonfle et fait éclater l’enduit.

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Les efflorescences

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Le salpêtre
• Le salpêtre et les sels minéraux sont des effets secondaires des
remontées d'humidité par capillarité dans les matériaux.

Les efflorescences sont communément appelées salpêtre.


En réalité, le terme de « salpêtre » désigne uniquement le nitrate de potassium, qui
servait autrefois à fabriquer la poudre à canon avec du souffre et du charbon de bois.

• Les sulfates proviennent des matériaux constituant le mur et


peuvent se rencontrer dans toutes les parties de la maçonnerie.

ex : certaines briques mal cuites, contiennent des sulfates de calcium.

• Les nitrates proviennent du sol ou des nappes phréatiques et sont


présents à la base des murs.

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Le bistre
• Le bistre est une
substance composée de
goudrons et de cendres
qui est contenue dans le
vapeur d’eau des
conduits de fumées.
• La suie et les goudrons
acides peuvent traverser
l’épaisseur du conduit et
transpirer à l’extérieur.
Attention… le bistre est extrêmement inflammable

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L’alvéolisation (départ sableux)
• L'alvéolisation se manifeste surtout à la surface des moellons gréseux.

La microporosité les rend d'autant plus sensibles aux variations


d'hygrométrie et de température.

Les passages d’eau dans les pierres peuvent les désagréger en créant des
sillons ou des alvéoles accentuées par l’érosion.

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La desquamation de la pierre
• Cette altération est une dégradation surfacique de la pierre, qui se détache
en croûte. L’action de l’eau chargée de pollution atmosphérique (acides et
oxydes) forme une petite couche superficielle qui finit par se décoller en
arrachant la surface de la pierre.

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Les mousses, algues et lichens
• Les parties de maçonneries humides s’exposent à la prolifération des
mousses et lichens. Ce sont des végétaux qui ne se développent qu’en
terrain humide qui ont l’inconvénient de retenir l’humidité et de détériorer les
matériaux.

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Les moisissures

• Une atmosphère trop humide favorise la prolifération des


moisissures et des champignons.
• Les locaux humides et non aérés depuis longtemps
dégagent une odeur de « moisi » caractéristique.
• Les moisissures sont des champignons de très petite
taille (bactéries) dont les espèces principales sont :
• l’aspergillus (ne nécessite pas d’humidité)
• le penicillium, le cladosporium, le phoma

71
Les moisissures
Les moisissures se développent surtout en présence d’humidité
prolongée dans un local non aéré et privé de lumière.

Les spores des moisissures ne résistent pas aux UV solaires.

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Les moisissures

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Les coulures
• Provoquées par les ruissellements d’eau sur les façades, elles peuvent avoir
des causes diverses :

• la rouille des armatures du béton armé due à un défaut d’enrobage

• la pyrite, minéral composé de sulfure de fer est présent dans un grand


nombre de roche (en particulier dans le sable…)

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Documentation
• Ensemble de fiches réalisées par l’AQC et Fondation d’entreprise Excellence
SMA :
Ex : Humidité en sous-sol des bâtiments
http://www.qualiteconstruction.com/outils/fiches-pathologie/humidite-en-sous-sol-
des-batiments.html

• Les Problèmes d’humidité (le Centre Urbain)


http://www.curbain.be/fr/component/content/article/125-problemes-dhumidite

• La ventilation dans l’habitat (ADEME)


http://www.oqai.fr/userdata/documents/284_Guide_ADEME ventilation.pdf

• Traiter l’humidité (Eyrolles) 2014 (12 euros)

75
 Je vous remercie de votre attention
et reste à votre disposition pour
répondre à vos questions …

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