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Jean-Luc FOURNIER
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L’humidité dans les constructions
« éponge »
+
pile électrique
=
REMONTEES
CAPILLAIRES
Évacuer et stopper l’humidité provenant du sol
Remontées d’eau par capillarité
• Les principales solutions pour lutter contre la progression
verticale de l’eau :
• détourner et évacuer par un drainage périphérique
• réduire la section absorbante du soubassement
• stopper par une barrière étanche (injections, plaques)
• assécher par :
• ventilation des murs : vide sanitaire, tranchée périmétrique…
• siphons atmosphériques
• électro-osmose passive
• électro-osmose active (impulsions électriques)
• stopper par électro-osmose-phorèse
Systèmes de drainage (DTU 20-1)
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Le drainage
Protection contre les eaux de ruissellement et d’infiltration
sols argileux et limoneux
Tranchée conventionnelle
Drainage périphérique pour construction existante
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Protection et isolation verticales
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Coupure de capillarité
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Géométrie des joints de maçonneries
• Les joints plats doivent être au
même nu que la maçonnerie de la
façade ou très légèrement en
retrait.
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Traitement des remontées capillaires :
assécher par des siphons atmosphériques
Procédé
UKEN-DUBLER
(plaques d’acier)
Création d’une barrière étanche
Un générateur de commande
1 et de contrôle (220-3V)
Assèchement 10 à 18 mois
Procédés DOMOSEC, TECHNISI MS ECO, etc.
Traiter les condensations intérieures
1°) Organiser une ventilation des locaux par « balayage »
- évacuer l’excès de vapeur d’eau de l’air ambiant vers l’extérieur
- entrées AF pièces « sèches » / sorties AV pièces « humides »
Un bon chapeau,
de bonnes bottes
et un imperméable
Éviter les fuites diverses
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Mesures instrumentales et interprétations
• L’humidimètre ne donne
qu’une indication sur
l’humidité de surface
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Mesures instrumentales
• L’hygromètre (parfois
appelé « humidimètre »)
est un appareil qui sert à
mesurer l‘hygrométrie (ou
humidité relative de l’air ).
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Mesures instrumentales : contrôle des
extracteurs d’air
• Sonde anémomètre
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Mesures instrumentales
• Le test au carbure de
calcium
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Mesures instrumentales
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Mesures instrumentales
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Mesures instrumentales
Test de capillarité d’un matériau
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Mesures instrumentales et interprétations
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Mesures instrumentales et interprétations
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Mesures instrumentales : ponts thermiques
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Mesures instrumentales : défauts d’isolation
• La thermographie
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Comportement
des parois au
contact de
l’eau
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Classement des murs selon leur résistance à l’eau de pluie
Source Dicobat
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Classement des parois
Mur de type 1
Les murs de type 1 sont des murs qui ne comportent ni
revêtement étanche sur leur parement extérieur, ni
coupure de capillarité dans leur épaisseur.
► ce sont les murs que l’on rencontre le plus
souvent dans les bâtiments anciens.
Mur de type 2
Un mur du type II est un mur ne comportant aucun
revêtement étanche sur son parement extérieur mais
comportant, dans son épaisseur, une coupure de
capillarité continue.
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Classement des parois
Mur de type 2a
Pour ces murs, la coupure de capillarité est constituée par
des panneaux isolants non hydrophiles.
Mur de type 2b
Pour ces murs, la coupure de capillarité est constituée par
une lame d’air continue.
► par assimilation, cette lame d’air est considérée comme
continue si elle est traversée seulement par des agrafes
métalliques ou par d’autres dispositifs de faibles dimensions,
en matériaux non hydrophiles et imputrescibles.
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Classement des parois
Mur de type 3
• Les murs du type III sont des murs dans lesquels la paroi extérieure
en maçonnerie, non protégée par un revêtement étanche, est
doublée par une seconde paroi séparée de la première, par une lame
d’air continue, à la base de laquelle sont prévus des dispositifs de
collecte et d’évacuation vers l’extérieur des eaux d’infiltration
éventuelles.
Mur de type 4
Les murs de type IV sont des murs dont l’étanchéité à la pluie est assurée
par un revêtement étanche situé en avant de la paroi en maçonnerie.
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L’évaporation
• L’évaporation rapide
• L’évaporation lente
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L’évaporation rapide
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L’évaporation lente
• cette deuxième phase, qui peut être très longue, s’achève lorsque
l’équilibre hygrométrique entre le matériau et l’air ambiant est
atteint.
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Favoriser l’évaporation
Quelques recommandations et remèdes simples
• Il faut favoriser l’évaporation et donc faciliter la circulation de l’air à proximité
d’une paroi humide.
• L’application d’un enduit étanche est un remède pire que le mal, et qui ne fait
que déplacer le problème « plus haut ».
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Réactions des
matériaux au
contact de
l’eau
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Réaction des matériaux
au contact de l’eau
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Classification des matériaux au contact de l’eau
On peut distinguer deux grandes familles de matériaux en fonction de leur réaction
à l’eau :
• les hydrophiles
• les hydrophobes
Les matériaux hydrophiles sont en général poreux et
légers et ont une bonne résistance thermique : ex calcaire
tendre, grès léger, mortier de plâtre, brique, ...
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Réaction des matériaux au contact de l’eau
• Leur porosité
• Leur porométrie (mesure du nombre de pores dans un
matériau)
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Classification des matériaux au contact de l’eau
► La porosité
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Classification des matériaux au contact de l’eau
Porosité fermée :
La porosité dite fermée est composée
d’interstices ou d’inclusions gazeuses qui ne
sont pas reliés.
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Classification des matériaux au contact de l’eau
Porosité ouverte
Une porosité dite ouverte est constituée
d’un maillage interne tel que les vides et les
interstices communiquent entre eux,
permettant la circulation des fluides à
l’intérieur du matériau.
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Classification des matériaux au contact de l’eau
Mesure de porosité
Porosité acceptable selon la norme NF :
• Pierre granit : 1 %
• Béton : 5 à 10 % (selon l’importance de la vibration….)
• Pierre tendre : 40 %
• Mortier de chaux maigre : 25 %
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Classification des matériaux au contact de l’eau
La porométrie
Elle correspond à la distribution statique des dimensions
des pores ouverts et à la géométrie des vides en porosité
ouverte.
► en résumé…plus les pores sont fins, plus
l’ascension capillaire est importante…..
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Matériaux et conductivité thermique
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La corrosion
• La corrosion des métaux est d’origine :
• atmosphérique
• Ou électrochimique
• La corrosion chimique se condense et d’autant plus
facilement que l’air contient du CO2, NaCI, SO2, S03
etc...
• La rouille provoquée par l’oxydation d’un métal gonfle de
4 à 6 fois son volume initial.
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La corrosion
• L’humidité a également pour effet de provoquer la
corrosion des métaux, ce qui entraîne des ruptures de
canalisation dans les cas les plus graves ou des
salissures dues à des coulures de rouilles.
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Le mécanisme du gel
• C’est l’eau résiduelle contenue dans les matériaux qui
exerce une pression sur le matériau sous l’action du gel
Gel en surface
L’eau résiduelle
contenue dans les
pores exerce une pression
très importante
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Les effets du gel
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Les altérations dues au gel
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Les efflorescences
• L’eau contenue dans les matériaux humides est chargée de sels
provenant du matériau lui-même qui sont transportés par l’eau de
l’intérieur vers l’extérieur.
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Les efflorescences
• Les efflorescences peuvent provoquer des détachements de plaques
entières.
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Les efflorescences
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Le salpêtre
• Le salpêtre et les sels minéraux sont des effets secondaires des
remontées d'humidité par capillarité dans les matériaux.
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Le bistre
• Le bistre est une
substance composée de
goudrons et de cendres
qui est contenue dans le
vapeur d’eau des
conduits de fumées.
• La suie et les goudrons
acides peuvent traverser
l’épaisseur du conduit et
transpirer à l’extérieur.
Attention… le bistre est extrêmement inflammable
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L’alvéolisation (départ sableux)
• L'alvéolisation se manifeste surtout à la surface des moellons gréseux.
Les passages d’eau dans les pierres peuvent les désagréger en créant des
sillons ou des alvéoles accentuées par l’érosion.
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La desquamation de la pierre
• Cette altération est une dégradation surfacique de la pierre, qui se détache
en croûte. L’action de l’eau chargée de pollution atmosphérique (acides et
oxydes) forme une petite couche superficielle qui finit par se décoller en
arrachant la surface de la pierre.
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Les mousses, algues et lichens
• Les parties de maçonneries humides s’exposent à la prolifération des
mousses et lichens. Ce sont des végétaux qui ne se développent qu’en
terrain humide qui ont l’inconvénient de retenir l’humidité et de détériorer les
matériaux.
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Les moisissures
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Les moisissures
Les moisissures se développent surtout en présence d’humidité
prolongée dans un local non aéré et privé de lumière.
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Les moisissures
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Les coulures
• Provoquées par les ruissellements d’eau sur les façades, elles peuvent avoir
des causes diverses :
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Documentation
• Ensemble de fiches réalisées par l’AQC et Fondation d’entreprise Excellence
SMA :
Ex : Humidité en sous-sol des bâtiments
http://www.qualiteconstruction.com/outils/fiches-pathologie/humidite-en-sous-sol-
des-batiments.html
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Je vous remercie de votre attention
et reste à votre disposition pour
répondre à vos questions …
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tél : 06 87 16 95 20
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