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Analyse théorique de moteurs synchrones à aimants

permanents à double entrefer.


Edouard Bommé

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Edouard Bommé. Analyse théorique de moteurs synchrones à aimants permanents à double entrefer..
8ème Conférence des Jeunes Chercheurs en Génie Electrique (JCGE 2008), Dec 2008, Lyon, France.
pp.Pages 270-274. �hal-00348622�

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Analyse théorique de moteurs synchrones à
aimants permanents à double entrefer
Edouard Bommé

G2ELab – UMR 5529 INPG/UJF-CNRS, BP 46, 38402 Saint Martin d’Hères Cedex, France.

Résumé— Grâce à l’évolution des aimants permanents, les répondre à nos critères : la machine à flux axial double
machines synchrones sont devenues de plus en plus entrefer (Fig.1.) et la machine à flux radial double entrefer
performantes. Une étude bibliographique a permis de (Fig.3.). Ce choix a été motivé par la compacité de ces
mettre en avant les différentes structures apparues machines, la présence de deux entrefers permettant de
récemment dans la littérature scientifique. Hormis les doubler le couple du moteur. La présence d’aimants
machines à flux transverse, les machines à flux radial ou permanents enterrés au rotor supprime le problème de
axial double entrefer apportent des garanties en termes décollement à haute vitesse et d’utiliser ceux-ci en
de performances : augmentation du couple, de la concentration de flux.
puissance, amélioration du rendement. L’objectif de cet
article est de discuter des performances d’une machine à
flux axial à aimants permanents double entrefer et d’une
machine à flux radial à aimants permanents double
entrefer. Ces comparaisons se font à l’aide de modèles
analytiques et d’une optimisation sous le logiciel Cades.
Le dernier paragraphe est consacré à une étude par
éléments finis en 3 dimensions sous FLUX de la machine à
flux axial double entrefer.

I. CONTEXTE DE L’ETUDE
La très grande majorité des machines électriques utilisées
dans l’industrie fait appel à des technologies connues depuis
très longtemps : moteur asynchrone à cage d’écureuil et
alternateur synchrone à roue polaire et excitatrice.
Fig. 1. Machine à flux axial double entrefer
Cependant, certaines structures de machines (machines à
aimants permanents ou réluctance variable, avec flux axial,
radial ou transverse) sont apparues grâce aux avancées
technologiques dans l’électronique de puissance, les S N
matériaux et les calculs numériques. Dans cet article, notre
objectif est de sélectionner 1 ou 2 moteurs à fort potentiel et
d’évaluer ces nouvelles structures. S N
Aimants Pièces
Stator
Polaires
II. CARACTERISATION DES MACHINES Permanents N S

A. Structures
Depuis quelques décennies maintenant, les concepteurs de Y N S
machines électriques planchent sur de nouvelles structures. X

Ces innovations sont possibles depuis l’exploitation à faible Fig. 2. Directions du flux de la machine à flux axial
coût des aimants permanents NdFeB (Néodyme Fer Bore)
principalement. Machine synchrone à flux radial [1], machine
synchrone à flux axial [2] ou machine synchrone à flux B. Descriptifs
transverse [3] ont profité de ces évolutions. Au cours de la Le schéma de la Fig.2. représente le chemin du flux de la
recherche bibliographique, une base de données sur les machine à flux axial à aimants permanents double entrefer.
machines à aimants permanents a été créée. Cet inventaire Ces lignes de flux se situent sur le diamètre moyen de la
référence la direction du flux, le bobinage, le nombre machine. Ce type de machine axiale peut être considéré
d’entrefers et l’implantation des aimants de chaque structure. comme une machine Torus NS. Elle est constituée d’un stator
Il a permis de dégager deux structures susceptibles de et de deux rotors. Grâce à cette configuration, les aimants
permanents sont utilisés en concentration de flux et le flux ne sur une demi machine.
fait que traverser la culasse du stator. Ainsi, culasse du stator
et pertes fer sont diminuées. S
Le chemin du flux de la machine à flux radial à aimants
permanents double entrefer est représenté en Fig.4. Ce ha a
moteur est constitué d’un stator et de deux rotors. Le rotor
intérieur est composé d’aimants permanents enterrés au Fig. 6. Schéma pour la conservation du flux
contraire du rotor extérieur composé d’aimants permanents Soit la conservation du flux appliquée sur la portion de la
en surface. Le positionnement des aimants est tel que le flux machine illustrée en Fig.6. :
ne doit que traverser la culasse du stator.
2 ⋅ Ba ⋅ ha ⋅ La = Be ⋅ S + φf (1)
avec Ba l’induction de l’aimant, ha la hauteur de
l’aimant, La la longueur de l’aimant, Be l’induction dans
l’entrefer, S la surface de la pièce polaire côté entrefer et
φf les flux de fuite.

Soit le théorème d’Ampère appliqué sur le contour de la


Fig. 5.:
2 ⋅ Be(θ )
H ⋅a + e = fmm(θ ) (2)
µ0
avec H le champ dans l’aimant, µ 0 la perméabilité
absolue, a la largeur moyenne de l’aimant, e l’entrefer et
Fig. 3. Machine à flux radial double entrefer fmm(θ ) la force magnétomotrice.

N S La caractéristique d’un aimant est définie de la façon


S N
suivante :
Ba = B 0 + µ 0 ⋅ µr ⋅ H (3)
avec B 0 l’induction rémanente de l’aimant permanent et
Stator
µr la perméabilité relative de l’aimant permanent.

En incorporant l’équation (3) dans l’équation (2), nous


N N S S obtenons :
Ba − B0 2 ⋅ Be(θ )
a+ e = fmm(θ ) (4)
µ 0µr µ0
Y
X Aimants Permanents
Fig. 4. Directions du flux de la machine à flux radial
En incorporant l’équation (1) dans l’équation (4), nous
obtenons :
III. MODELES ANALYTIQUES Be(θ ) ⋅ S + φf
− B0
2 ⋅ ha ⋅ La 2 ⋅ Be(θ )
A. Calcul de l’induction dans l’entrefer pour la machine a+ e = fmm(θ ) (5)
à flux axial
µ 0µr µ0
a L’expression finale de l’induction de l’entrefer est alors
déterminée par:
e B0 ⋅ a φf ⋅ a
fmm(θ ) µ 0 + −
µr 2 ⋅ ha ⋅ La ⋅ µr
Be(θ ) = (6)
S ⋅a
+ 2e
Fig. 5. Schéma du chemin choisi pour le théorème d’Ampère 2 ⋅ ha ⋅ La ⋅ µr
Le calcul de l’induction dans l’entrefer est un des points B. Calcul de l’induction dans l’entrefer pour la machine
essentiels de la modélisation et s’appuie sur le théorème à flux radial
d’Ampère. Le contour choisi pour appliquer ce dernier est Pour la machine à flux radial, le calcul de l’induction dans
exposé en Fig.5. Ce chemin doit nécessairement prendre en l’entrefer peut être décomposé en deux parties : l’induction
compte la contribution des aimants. De plus, de part la dans l’entrefer de la partie inférieure de la machine et
configuration de la machine, le calcul est effectué seulement
l’induction dans l’entrefer de la partie supérieure.
Pour la partie inférieure de la machine, la méthode est avec p le nombre de paires de pôles, rext le rayon
semblable avec la machine à flux axial. L’expression de extérieur de la machine, r int le rayon intérieur de la
l’induction s’exprime alors : machine, Be l’induction dans l’entrefer, fmm la force
B0 ⋅ a φf ⋅ a
fmm1(θ ) µ 0 + − magnétomotrice et I le courant.
µr 2 ⋅ ha ⋅ La ⋅ µr
Be1(θ ) = (7) D. Calcul du couple de la machine à flux radial
S ⋅a
+ 2e Pour la machine à flux radial à aimants permanents, la
2 ⋅ ha ⋅ La ⋅ µr démarche est la suivante :
avec fmm1(θ ) la force magnétomotrice de la partie
Nous appliquons le théorème de Laplace et obtenons:
inférieure de la machine.
dF (θ ) = I (θ ) Be(θ ) sin[ Be(θ ); I (θ )]Lfer (13)

Mais Be(θ ) est radial et I (θ ) est longitudinal alors


e haim
sin[ Be(θ ); I (θ )] = 1

Pour obtenir le couple T1 , (13) est multiplié par rsin t le


rayon interne du stator et nous injectons (9) :
Fig. 7. Schéma du chemin choisi pour le théorème d’Ampère
π
Le contour choisi pour appliquer le théorème d’Ampère de
dT1 = rsin t fmm(θ − ) Be(θ ) Lfer (14)
2
la partie supérieure de la machine est présent en Fig.7.
Finalement,
En appliquant le théorème d’Ampère, nous obtenons 2π π
l’expression de l’induction dans l’entrefer suivante : T1 = 2 p ⋅ rsin t ⋅ Lfer ∫ Be1(θ ) fmm1(θ − ) dθ (15)
( fmm2(θ ) − H ⋅ haim) µ 0
0 2
Be2(θ ) = (8)
e De même,
avec haim la hauteur des aimants permanents montés en 2π π
surface et fmm 2(θ ) la force magnétomotrice de la partie
T2 = p ⋅ rsext ⋅ Lfer ∫ Be 2(θ ) fmm 2(θ − ) dθ (16)
0 2
supérieure de la machine.
Le couple total est :
C. Calcul du couple de la machine à flux axial
Ttot = T1 + T2 (17)
Pour la machine à flux axial à aimants permanents, la
démarche est la suivante : avec p le nombre de paires de pôles, Lfer la longueur
On suppose que le courant I (θ ) et la force
de la machine,rsin t et rext les rayons interne et externe,
magnétomotrice fmm(θ ) ont la même amplitude et sont
déphasé de π/2 : Be1 et Be 2 l’induction inférieur et supérieur, fmm1 et
fmm(θ − π / 2) fmm 2 les forces magnétomotrice des bobinages supérieur
Si I (θ , r ) alors I (θ , r ) = (9) et inférieur.
r
IV. OPTIMISATIONS ET RESULTATS
En appliquant le théorème de Laplace de la façon suivante :
FMM(θ − π / 2)
dF = I (θ , r ) Be(θ )dS = Be(θ )dS (10) A. Algorithme
r L’algorithme utilisé pour ces optimisations est un
algorithme déterministe de type Sequential Quadratic
où dS = rdrdθ Programming (SQP). Ce type d’algorithme impose
l’utilisation de fonctions objectifs et de contraintes
L’expression du couple pour une paire de pôles est continues et dérivables, d’où l’impossibilité de traiter dès la
déterminée: phase de spécifications le cas des grandeurs discrètes.

rext
π Néanmoins, pour certaines grandeurs, ce problème peut
T paire _ pole = ∫ rdr ∫ Be(θ ) fmm(θ −
r int 0
2
)dθ (11) être contourné en les considérant comme continues : c’est
le cas des grandeurs décrivant le bobinage. Pour les
grandeurs discrètes telles que le nombre de paires de pôles
Le couple total final est alors: ou le nombre d’encoches, il est plus judicieux de fixer ces
2π π
Ttot = p ( rext ² − r int ²) ∫ Be(θ ) fmm(θ − ) dθ (12) paramètres et de les imposer comme contraintes. Cet
0 2 algorithme de type SQP est implanté dans le logiciel Cades
développé au sein du G2ELab. Ce logiciel permet de
donner des informations importantes sur les grandeurs V. MODELE PAR ELEMENTS FINIS EN 3 DIMENSIONS
électriques ou géométriques à modifier pour améliorer les
performances des machines. A. Le Modèle
B. Paramètres et Contraintes
Le but de cette optimisation est de comparer les
performances de chacune des machines. Pour être le plus
équitable possible, le cahier des charges est le même pour
les deux machines.
Les optimisations sont basées sur les modèles
analytiques décrits ci-dessus. La fonction objectif de ces
optimisations est de maximiser le couple. Dans ces
modèles, la géométrie et la physique des machines sont
décrites le plus précisément possible. Les principaux
paramètres de ces optimisations sont donc la géométrie des Fig. 8. Portion de machine résolue sous FLUX
dents (hauteur, largeur), la géométrie des aimants (largeur, Pour le problème par éléments finis en trois dimensions, le
longueur et hauteur), la longueur de la machine, la qualité choix s’est porté sur la machine à flux axial à aimants
des aimants et du fer (perméabilité, rémanence des aimants permanents double entrefer avec 8 pôles et 72 encoches.
permanents). D’autres paramètres tels que la conception du Grâce à la présence de symétrie (par rapport au plan XY) et
bobinage (nombre de spires, diamètre du fils, nombre de de périodicité anticyclique (autour de l’axe Z), seul un
conducteurs en série ou parallèle) et le courant sont seizième de la machine est traité (Fig.8.). Ainsi, le temps de
utilisés. calculs et de résolution est fortement réduit.
Les contraintes fixées pour ces problèmes sont Le bobinage est réalisé grâce à des bobines non maillées
l’encombrement de la machine et le coût des matériaux. parcourues par un courant sinusoïdal dont la valeur crête est
Pour une bonne comparaison, le rayon extérieur, le de 275 A. Les pièces polaires et les dents ont le même
bobinage réparti et la densité de courant sont les mêmes matériau de perméabilité 4800 et saturant à 2 T. Les aimants
pour les deux machines. permanents ont une perméabilité de 1.05 et une induction
C. Résultats rémanent de 1.02 T.
Les tableaux 1 et 2 présentent les résultats des Au vue des formes très opposées (mince pour les dents,
optimisations. Ces optimisations ont été réalisées pour 4 imposantes pour les pièces polaires) des différentes pièces du
combinaisons (8 pôles-48 encoches, 8 pôles-72 encoches, 10 problème, un maillage local et personnalisé a été réalisé.
pôles-60 encoches, 10 pôles-90 encoches). De manière Ainsi, toutes les parties du problème ont une influence
générale et quelques soit la combinaison adoptée, la machine cohérente les unes des autres.
à flux axial à aimants permanents obtient de meilleurs B. Résultats
résultats. La machine à flux radial à aimants permanents est Les résultats ci-dessous ont été obtenus pour une
handicapée par la largeur des dents du stator intérieur et la simulation pas à pas dans le temps. Le champ statorique
conception générale de la machine ne permettant pas de évolue dépendamment du champ rotorique : cette simulation
refroidir de façon optimale. décrit le fonctionnement classique d’un machine électrique.
La machine à flux axial, quant à elle, apporte des
perspectives tant au niveau de la polyvalence que des
performances. C’est pourquoi elle fera l’objet d’une étude Couple de la machine
par éléments finis présentée dans le prochain paragraphe.
350
300
8 pôles 8 pôles 10 pôles 10 pôles
C o u p l e (e n N m )

48 enc. 72 enc. 60 enc. 90 enc. 250


200
150
Couple 395 Nm 375 Nm 371 Nm 332 Nm 100
50
Tableau 1. Résultats de l’optimisation pour la machine axiale
0
-10 0 10 20 30 40 50 60 70 80
Postion du rotor (degrés)
8 pôles 8 pôles 10 pôles 10 pôles
48 enc. 72 enc. 60 enc. 90 enc. Fig. 9. Evolution du couple

Les premiers résultats obtenus pour cette modélisation 3D


Couple 297 Nm 268 Nm 236 Nm 191 Nm
sous FLUX concernent le couple. Les Fig.9 et Fig.10
montrent l’évolution du couple. La valeur moyenne de ce
Tableau 2. Résultats de l’optimisation pour la machine radiale
couple est de 280 Nm soit un écart de 25% par rapport aux
résultats annoncés par le modèle analytique. Le modèle
numérique prend plus en compte les propriétés physiques de Il est donc important de revoir le dimensionnement des dents
chaque matériau (fer pour les tôles, aimants permanent), c’est du stator et le dimensionnement des aimants permanents.
pourquoi il y a un écart entre les résultats analytiques et
numériques.
Avec une ondulation de couple allant de 262 Nm à 296
Nm, l’ondulation de couple équivaut à 12 % de la valeur du
couple moyen.

Couple de la machine

300
295
290
C o u p l e (N m )

285
280
275
270
265 Fig. 12. Induction dans les pièces polaires
260
-10 0 10 20 30 40 50 60 70 80
Position du rotor (°)
VI. CONCLUSION
Fig. 10. Ondulation de couple
Après avoir lister, au cours d’une recherche
Les Fig.11 et Fig.12 montrent le comportement du module bibliographique, la majeure partie des machines synchrones à
de l’induction B dans respectivement les dents du stator et les aimants permanents, deux machines ont porté notre attention.
pièces polaires. Outres les points de singularité, l’induction Pour comparer les potentiels de la machine à flux axial à
ne dépasse pas 2 T. Cependant les dents du stator sont aimants permanents double entrefer et la machine à flux
fortement saturées. Ce phénomène est la conséquence des radial à aimants permanents double entrefer, deux modèles
dimensions trop infimes des pieds des dents et d’un analytiques incorporés dans le logiciel Cades d’optimisation
surdimensionnement des aimants permanents. Les pièces ont été réalisé. Les résultats obtenus montrent que la machine
polaires quant à elles saturent aux abords de l’aimant à flux axial apporte le plus de garanties. Ces premiers
permanent. En revanche, au milieu de celles-ci l’induction résultats sont validés par ceux obtenus par le modèle
avoisine 0.5 T. numérique par éléments finis en 3 dimensions sous FLUX.
Ce modèle numérique a été développé seulement pour la
machine axiale et nous indique que le redimensionnement des
dents et des aimants permanents pourrait améliorer les
performances de cette machine. Cependant, les premiers
résultats obtenus en terme de couple sont encourageants et
montrent que nous pouvons obtenir un bon compromis
coût/performance.

REFERENCES

[1] T.Heikkilä, “Synchronous Motor for Industrial Inverter Applications-


Analysis and Design” Thèse de Doctorat, Université de Lappeenranta,
Finlande, 2002.
[2] M.Aydin, S.Huang, T.A.Lipo, “Axial Flux Permanent Magnet Disc
Fig. 11. Induction dans les dents du stator
Machines : a review,” Proc. Of EPE PEMC’04, 2004.
En analysant ces premiers résultats, il s’avère que la [3] M.R.Dubois, H.Polinder, “Study of TFPM machines with toothed
rotor applied to direct-drive generators for wind turbines,” Delft
saturation dans cette machine à flux axial est importante et University of Technology, 2004.
peut dégrader le bon fonctionnement et les performances de
celle-ci.

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