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Arrêté du 16 septembre 2009 portant approbation du cahier des clauses administratives générales
applicables aux marchés publics de prestations intellectuelles - NOR: ECEM0912503A
JORF n°0240 du 16 octobre 2009
et son annexe
CCAG. - Prestations intellectuelles
Arrêtent :
Article 1
Est approuvé le cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de prestations
intellectuelles annexé au présent arrêté.
Ce cahier des clauses administratives générales n’est applicable qu’aux marchés qui s’y réfèrent.
Article 2
Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur un mois après sa publication au Journal officiel de la
République française.
Les marchés publics pour lesquels une consultation a été engagée ou un avis d’appel public à la concurrence
envoyé à la publication avant cette date demeurent régis, pour leur exécution, par les dispositions du cahier des
clauses administratives générales applicables aux marchés publics de prestations intellectuelles auquel ils se
réfèrent, dans sa rédaction antérieure aux dispositions annexées au présent arrêté.
Article 3
Le décret n° 78-1306 du 26 décembre 1978 modifié approuvant le cahier des clauses administratives générales
applicables aux marchés publics de prestations intellectuelles et la modification du cahier des clauses
administratives générales applicables aux marchés industriels, est abrogé.
Article 4
La directrice des affaires juridiques, le directeur général des collectivités locales, la directrice de
l’hospitalisation et de l’organisation des soins et le secrétaire général du ministère de la culture et de la
communication sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Préambule
Le CCAG de prestations intellectuelles (CCAG-PI) s’applique aux marchés comportant une part importante de
services faisant appel exclusivement à des activités de l’esprit. Il peut s’agir notamment de prestations d’étude,
de réflexion, de conception, de conseil, d’expertise ou de maîtrise d’œuvre. Les domaines d’application de ces
services sont par nature très divers.
Les services dits courants, comportant des prestations banales ou répétitives, relèvent du CCAG de fournitures
courantes et de services. Les marchés relevant du CCAG-PI peuvent comporter à titre accessoire une part de
services dits courants ou de fournitures.
Les marchés relevant du CCAG-PI donnent généralement naissance à des droits de propriété intellectuelle tels
que droits de propriété industrielle, littéraire ou artistique. Ils comportent éventuellement des transferts de
connaissances ou de savoir faire. L’existence de ces droits ou de ces transferts peut servir de critère pour retenir
l’application du CCAG-PI.
En cas de doute sur le CCAG applicable il revient au pouvoir adjudicateur d’en décider en veillant à ne faire
référence qu’à un seul CCAG.
Un marché industriel comportant une part non prépondérante de prestations intellectuelles reste justiciable du
CCAG-marchés industriels avec inclusion dans ses clauses particulières des dispositions relatives à l’utilisation
des résultats prévues au chapitre 5 du CCAG-PI.
11.1. Avances :
Commentaires
Les règles relatives aux avances sont fixées par les articles 87 à 90 et 112 à 117 du code des marchés
publics.
La demande de versement de l’avance au sous-traitant agréé est présentée par celui-ci au pouvoir adjudicateur.
Le sous-traitant joint à cette demande une attestation du titulaire, indiquant le montant des prestations que le
sous-traitant doit exécuter au cours des douze mois suivant la date de commencement de leur exécution.
11.2. Acomptes :
Commentaires
Les règles relatives aux acomptes sont fixées par l’article 91 du code des marchés publics.
CCAG- PI 2009 F. Makowski * www.marche-public.fr Page 12 sur 33
Lorsque le marché fixe uniquement la périodicité des acomptes, le montant de chacun d’eux est déterminé par
le pouvoir adjudicateur, sur la base du descriptif des prestations effectuées et de leur montant, produit par le
titulaire. Chaque acompte fait l’objet d’une demande de paiement.
11.3. Lorsque le titulaire remet au pouvoir adjudicateur une demande de paiement, il y joint les pièces
nécessaires à la justification du paiement.
11.4. Contenu de la demande de paiement :
11.4.1. La demande de paiement est datée. Elle mentionne les références du marché ainsi que, selon le cas :
- le montant des prestations reçues, établi conformément aux stipulations du marché, hors TVA et, le cas
échéant, diminué des réfactions fixées conformément aux dispositions de l’article 27.3 ;
- la décomposition des prix forfaitaires et le détail des prix unitaires, lorsque l’indication de ces précisions est
prévue par les documents particuliers du marché ou que, eu égard aux prescriptions du marché, les prestations
ont été effectuées de manière incomplète ou non conforme ;
- lorsqu’un paiement est prévu à l’issue de certaines étapes de l’exécution du marché, le montant correspondant
à la période en cause ;
- en cas de groupement conjoint, pour chaque opérateur économique, le montant des prestations effectuées par
l’opérateur économique ;
- en cas de sous-traitance, la nature des prestations exécutées par le sous-traitant, leur montant total hors taxes,
leur montant TTC ainsi que, le cas échéant les variations de prix établies HT et TTC ;
- le cas échéant, les indemnités, primes et retenues autres que la retenue de garantie, établies conformément aux
stipulations du marché.
11.4.2. En cas d’exécution de prestations aux frais et risques du titulaire défaillant, le surcoût supporté par le
pouvoir adjudicateur, correspondant à la différence entre le prix qu’il aurait dû régler au titulaire pour la
réalisation des prestations et le prix effectivement payé pour l’exécution de celles-ci à la place du titulaire
défaillant, est déduit des sommes dues au titulaire au titre des prestations reçues.
11.4.3. La demande de paiement précise les éléments assujettis à la TVA, en les distinguant selon le taux
applicable.
11.4.4. Les prix unitaires peuvent être fractionnés pour tenir compte des prestations en cours d’exécution.
11.4.5. Les prix forfaitaires peuvent être fractionnés, si la prestation ou la partie de prestation à laquelle le prix
se rapporte n’est pas achevée. Il est alors compté une fraction du prix égale au pourcentage d’exécution de la
prestation. Pour déterminer ce pourcentage, il est fait application, si le pouvoir adjudicateur le demande, de la
décomposition des prix mentionnée à l’article 11.4.1.
11.4.6. Le titulaire établit sa demande de paiement suivant le modèle ou selon les modalités fixés par les
documents particuliers du marché.
11.5. Calcul du montant dû par le pouvoir adjudicateur, au titre des prestations fournies :
11.5.1. Le montant des sommes dues peut être établi sur la base de constats contradictoires, lorsque le CCAP le
prévoit.
11.5.2. Lorsque le marché prévoit le versement d’acomptes, à l’achèvement de certaines étapes de l’exécution
des prestations, et qu’il indique la quotité du prix à régler à l’achèvement de chacune d’elles, la demande de
paiement comprend :
- pour chaque partie du marché exécutée, la quotité correspondante ;
- pour chaque partie du marché entreprise, après accord du pouvoir adjudicateur, une fraction de la quotité
correspondante, égale au pourcentage d’exécution des prestations de la partie en cause.
11.6. Remise de la demande de paiement :
11.6.1. La remise d’une demande de paiement intervient :
- soit aux dates prévues par le marché ;
- soit après la réception des prestations, conformément aux stipulations du marché ;
- soit au début de chaque mois pour les prestations effectuées le mois précédent, dans le cas des prestations qui
s’effectuent de façon continue ; le titulaire notifie alors au pouvoir adjudicateur une demande de paiement
mensuelle établissant le montant total, arrêté à la fin du mois précédent, des sommes auxquelles il peut
prétendre du fait de l’exécution du marché depuis le début de celui-ci ;
- soit aux dates prévues pour le versement d’acomptes.
Chapitre 7 - Résiliation
Article 29 - Principes généraux
Le pouvoir adjudicateur peut mettre fin à l’exécution des prestations faisant l’objet du marché avant
l’achèvement de celles-ci, soit à la demande du titulaire dans les conditions prévues à l’article 31, soit pour
faute du titulaire dans les conditions prévues à l’article 32, soit dans le cas des circonstances particulières
mentionnées à l’article 30.
Le pouvoir adjudicateur peut également mettre fin, à tout moment, à l’exécution des prestations pour un motif
d’intérêt général. Dans ce cas, le titulaire a droit à être indemnisé du préjudice qu’il subit du fait de cette
décision, selon les modalités prévues à l’article 33.
La décision de résiliation du marché est notifiée au titulaire. Sous réserve des dispositions particulières
mentionnées ci-après, la résiliation prend effet à la date fixée dans la décision de résiliation ou, à défaut, à la
date de sa notification.
Article 30 - Résiliation pour événements extérieurs au marché