Classement FIT

des étanchéités de toitures

Ce document est une version corrigée du cahier 2358
paru dans les Cahiers du CSTB – livraison 302,
septembre 1989. Il inclut également l’erratum de juillet-août 1990.

Cahier 2358_V2 - Mars 2008

 Le classement FIT des étanchéités de toitures a été
publié pour la première fois en septembre 1989.
Ce classement étant toujours d’actualité, et utilisé
quotidiennement, le pôle Étanchéité du CSTB a souhaité
en réaliser une nouvelle diffusion électronique.
Le présent Guide Technique correspond au précédent
Cahier du CSTB relatif au classement FIT, seule l’unité
des résistances thermiques des supports isolants et
les illustrations ont été changées. Les références
normatives d’origine n’ont donc pas été actualisées.

Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent
ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du droit de copie (3, rue Hautefeuille, 75006
Paris), est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à
l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le
caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1er juillet 1992 - art. L 122-4 et
L 122-5 et Code Pénal art. 425).
© CSTB 2008
 Classement FIT des étanchéités de toitures
SOMMAIRE
AVERTISSEMENT
Le classement FIT est un classement performanciel des étan-
chéités de toitures. Il s’est voulu principalement destiné aux
maîtres d’ouvrage et aux maîtres d’œuvre et, de ce fait, d’une
compréhension et d’un maniement faciles, en d’autres termes
d’expression simplifiée.
Il constitue un complément aux Avis Techniques et doit
permettre le choix de systèmes d’étanchéités adaptés à un
emploi déterminé en se basant sur les critères de compor-
tement majeurs de ces systèmes vis-à-vis des sollicitations
auxquelles ils sont soumis.
e-Cahiers du CSTB -1-
1 Introduction............................................................. 2
2 Le classement FIT .................................................. 3
2.1 Généralités ............................................................. 3
2.2 Classement des revêtements................................. 3
2.3 Classement des emplois des revêtements
d’étanchéité de toitures en fonction
de la destination de la toiture
et de leurs supports ............................................... 4
ANNEXES....................................................................... 9
1 Classement F du revêtement
Essai d’endurance aux mouvements
des supports............................................................ 9
2 Classement I du revêtement
Essai de poinçonnement statique ........................ 9
3 Classement I du revêtement
Essai de poinçonnement dynamique.................. 10
4 Classement T du revêtement
Essai de tenue à la température ......................... 10
APPENDICES ............................................................... 11
1 Jurisprudence actuelle en France concernant
les modes de liaisonnement courants admis
entre isolants courants et revêtements
d’étanchéité........................................................... 11
2 Mémento à l’usage des maîtres d’ouvrage
et des maîtres d’œuvre pour la rédaction
d’un appel d’offres performanciel pour
l’ouvrage « Étanchéité de toitures » ................... 11
Cahier 2358_V2 - Mars 2008
1 Introduction
Le classement FIT (F comme Fatigue, I comme Indenta-
tion [poinçonnement], T comme Température) est un clas-
sement performanciel des revêtements d’étanchéité de
toitures ayant pour but d’apporter une réponse simple à
la satisfaction à l’aptitude à l’emploi pour certaines perfor-
mances pour lesquelles on a déterminé des niveaux diffé-
rents correspondant à différentes sollicitations d’usage.
On désigne, dans ce qui suit, par « revêtement d’étan-
chéité », un revêtement en partie courante constitué par
une ou plusieurs couches d’étanchéité assurant la fonction
étanchéité, sans tenir compte de la contribution éventuelle
d’autres couches non incorporées au(x) lé(s) d’étanchéité
pour séparation, désolidarisation ou protection.
Bien que se voulant applicable à tous les revêtements
d’étanchéité, ce classement a été essentiellement conçu
pour les revêtements d’étanchéité à base de lés manu-
facturés, à base de bitume modifié et de hauts poly-
mères sans bitume, tout en ayant présent à l’esprit les
performances des revêtements d’étanchéité en asphalte
couramment utilisés.
Actuellement, les Avis Techniques de revêtements d’étan-
chéité portent sur toutes les familles de revêtements
d’étanchéité en lés manufacturés autres que les revête-
ments à base de bitume oxydé (1), c’est-à-dire essentiel-
lement les revêtements à base de bitume modifié et les
revêtements à base de hauts polymères sans bitume.
Et les Avis Techniques de certaines familles de produits
(notamment les systèmes bicouches en bitume modifié)
comportent de nombreux systèmes présentant des perfor-
mances F et I variées en fonction des emplois prévus.
De ce fait, ce classement apportera la clarification requise
en ce domaine.
Les points saillants de ce classement, qu’il convient de
souligner, sont les suivants :
1 – Ce classement n’est pas destiné à se substituer aux
Avis Techniques, mais vient en complément des Avis
Techniques.
C’est à l’Avis Technique que revient d’apprécier favora-
blement le principe de l’aptitude à l’emploi d’un revête-
ment d’étanchéité.
En effet, il prend en compte, et de manière préliminaire,
les exigences principales suivantes :
– exigences de comportement : sollicitations dues au vent,
comportement au feu, étanchéité à l’eau liquide, durabi-
lité vis-à-vis des agents de vieillissement (chaleur-rayon-
nement, tenue à l’eau, compatibilité physico-chimique,
stabilité dimensionnelle) ;
– exigences de faisabilité et d’adaptabilité des modes de
liaisonnement préconisés par le fabricant de systèmes
d’étanchéité ;
– exigences d’ouvrabilité sur chantier.
Il est donc indispensable de considérer cette démarche
de classement, en aval de l’Avis Technique.
Il y a lieu d’ajouter qu’il convient de considérer en matière
d’Avis Techniques non seulement ceux des revêtements
d’étanchéité, mais également ceux des supports d’étan-
chéité lorsqu’ils en relèvent (cas d’isolants supports
1. La convenance des revêtements d’étanchéité à base de lés de bitume
oxydé est exprimée à travers les DTU de la série 43, sans recourir aux
essais et critères indiqués dans le présent document.
e-Cahiers du CSTB -2-
d’étanchéité notamment), car l’appréciation du compor-
tement global de l’ouvrage d’étanchéité, constitué par le
support direct de l’étanchéité (lui-même fonction de son
élément porteur lorsqu’il n’est pas confondu avec), l’étan-
chéité et sa protection, dépend largement du support
d’étanchéité.
Ce classement ne vise toutefois pas actuellement les
revêtements d’étanchéité fixés mécaniquement.
2 – Ce classement comme déjà dit s’est voulu principale-
ment destiné aux maîtres d’ouvrage et aux maîtres d’œuvre
et, de ce fait, d’une compréhension et d’un maniement
faciles, en d’autres termes d’expression simplifiée.
Compte tenu de la complexité du problème, il est apparu
que la présentation du classement des emplois sous une
forme matricielle – comportant verticalement les desti-
nations de la toiture (avec l’indication de la présence ou
non d’une protection rapportée), et horizontalement les
supports directs d’étanchéité –, était la plus appropriée.
Certains croisements de cette matrice ne correspondent
pas à une conception appropriée de la toiture avec étan-
chéité. Et, de ce fait, ils sont exclus.
Ce classement est considéré comme suffisant vis-à-vis
de l’objectif recherché. Mais il est incomplet en ce qui
concerne la bonne connaissance de la technique d’appli-
cation des revêtements.
De ce fait, il appartient aux entrepreneurs d’étanchéité
de se référer aux Avis Techniques pour connaître notam-
ment :
– les techniques de liaisonnement du revêtement à son
support admis (cf., pour les isolants, Appendice 1) ;
– les supports revendiqués par les producteurs des
revêtements et admis dans l’Avis en fonction des
justifications produites ;
– les destinations de la toiture revendiquées par les
producteurs de revêtements et admises dans l’Avis en
fonction des justifications produites.
En d’autres termes, seules les cases non coloriées du
tableau matriciel 9 constituent les possibilités d’emploi.
Mais des limitations peuvent y être apportées en fonction
des considérants précités, limitations qui figurent dans les
Avis Techniques.
3 – Ce classement FIT se situant comme il a été dit, en
aval de l’Avis Technique, il en découle qu’il est applicable
aux revêtements d’étanchéité utilisés dans les conditions
climatiques de la France métropolitaine pour lesquelles
l’Avis Technique est normalement délivré.
Par extension, il peut être considéré comme applicable
aux pays européens, compte tenu des conditions climati-
ques que l’on s’accorde à reconnaître comme analogues
dans les réflexions échangées lors de l’élaboration de
documents techniques d’harmonisation européenne y
étant relatifs.
Par contre, certaines conditions climatiques très différentes
(comme par exemple celles des climats tropicaux équato-
riaux) peuvent avoir leur incidence sur les propriétés des
revêtements appréciées en amont du classement.
Il conviendra donc, dans ces climats, de procéder à cette
appréciation préalable avant de considérer l’utilisation de
ce classement.
Cahier 2358_V2 - Mars 2008
2 Le classement FIT 2.2.3 Classement F (résistance à la fatigue)
L’attribution de l’indice du classement F est basée sur
2.1 Généralités l’essai de fatigue (endurance aux mouvements des
supports) décrit par l’Annexe 1.
2.1.1
Cet essai, effectué conventionnellement sur revêtement
Le classement FIT des emplois et des revêtements d’étan- adhérent à une température déterminée, caractérise la
chéité : résistance sans détérioration du revêtement à des mouve-
F : Fatigue ; ments de supports d’amplitude déterminés comportant :
I : Indentation (poinçonnement) ; – 500 cycles à l’état neuf ;
T : Température ; – 200 cycles à l’état vieilli.
est un classement d’aptitude à l’emploi en fonction des
paramètres précités. Le tableau 1, ci-après, précise les conditions d’attribution
Il caractérise, vis-à-vis de ces paramètres, à la fois les des indices allant de 1 à 5.
exigences relatives à l’ouvrage d’étanchéité et les perfor-
mances des revêtements d’étanchéité qui en permettent
Tableau 1
la réalisation de manière satisfaisante.

2.1.2 Largeur Amplitude des

Température
Classement F initiale du mouvements
d’essai (°C)
joint (mm) de joints (mm)
Chaque lettre est affectée d’un indice numérique qui
permet, de façon schématique mais suffisamment précise, F1 1 - 0,5 à + 0,5 + 20
d’indiquer vis-à-vis de ces paramètres : F2 1 - 0,5 à + 0,5 0
– soit les exigences auxquelles doivent satisfaire les
F3 2 -1à+1 0
ouvrages concernés ;
F4 2 -1à+1 - 10
– soit, symétriquement, les performances du revêtement
d’étanchéité approprié. F5 2 -1à+1 - 20
L’indice augmente :
– avec la sévérité d’usage pour les exigences des
ouvrages concernés ; 2.2.4 Classement I (résistance à l’indentation
– avec le niveau de leurs performances pour les revête- ou au poinçonnement)
ments d’étanchéité.
L’attribution de l’indice du classement I est basée conjoin-
tement sur un essai de poinçonnement statique, décrit
2.1.3 par l’Annexe 2, et un essai de poinçonnement dynamique
décrit par l’Annexe 3.
Pour chacun des paramètres (« lettres ») du classement,
les revêtements d’étanchéité doivent avoir un indice de Les tableaux précisent :
performance au moins égal à l’indice de l’exigence de – les conditions d’attribution des indices du sous-classe-
l’ouvrage concerné pour assurer son adéquation à l’em- ment L (résistance au poinçonnement statique) allant
ploi (condition nécessaire, mais non toujours suffisante de 1 à 4 (tableau 2) ;
comme l’indique l’introduction).
Tableau 2
2.2 Classement des revêtements
Sous classement L Charge (kg)
2.2.1 L1 <7
L2 ≥7
Le classement des revêtements d’étanchéité non tradi-
tionnels est donné par les Avis Techniques (2) auxquels il L3 ≥ 15
convient de se reporter. L4 ≥ 25

2.2.2 Mode d’attribution des classements

Nota : il convient actuellement de considérer uniquement
Les classements sont attribués sur la base de la satisfac- pour les revêtements monocouches un classement L3S
tion aux essais indiqués. correspondant à une résistance au moins égale à 20 kg.

2. Ne sont classés actuellement que les revêtements à base de lés manu-

facturés.

e-Cahiers du CSTB -3- Cahier 2358_V2 - Mars 2008

– les conditions d’attribution des indices du sous- 2.3 Classement des emplois des revêtements
classement D (résistance au poinçonnement dyna- de toitures en fonction de la destination
mique) allant de 1 à 3 (tableau 3) ; de la toiture et de leurs supports

Tableau 3 Le classement des emplois établi par un groupe d’experts

est basé sur l’expérience acquise avec un certain nombre
de revêtements d’étanchéité, compte tenu de la connais-
Sous classement D Énergie (J/cm2)
sance des performances considérées.
D1 < 10 Les indices croissants affectés à chacune des lettres FIT
≥ 10 correspondent à des sévérités d’usage croissantes.
D2
< 20
D3 ≥ 20 On trouvera ci-après :
– au tableau 6, le classement de l’ouvrage toiture consi-
– les conditions d’attribution des indices du classement I déré vis-à-vis de la fatigue du revêtement et ce eu
(résistance aux poinçonnements statique et dynamique), égard :
allant de 1 à 5, basées sur une conjonction des sous- – aux mouvements du support engendrés notamment
classements L et D (tableau 4). par les sollicitations thermiques et la présence ou non
d’une protection ;
Tableau 4 – en considérant les ouvrages d’étanchéité en système
adhérent (3) lorsque autoprotégés et en système indé-
Classe I du revêtement Sous-classes L/D pendant lorsque munis d’une protection rapportée.
I1 L1 D2 Ces critères ont été regroupés dans 3 classes de
risques allant de 3 à 5 ;
I2 L2 D2
I3 L3 D2
– au tableau 7, le classement de l’ouvrage de toiture
I4 L4 D2 considéré vis-à-vis de l’indentation (poinçonnement) en
I5 L4 D3 ce qui concerne l’ouvrage en service et ce compte tenu
des sollicitations mécaniques du revêtement en fonc-
tion de la destination de la toiture.
Nota : il convient actuellement de considérer uniquement,
pour les revêtements monocouches, un classement I3S Ces critères ont été regroupés dans 4 classes de
correspondant à L3S D2. risques allant de 2 à 5 ;

2.2.5 Classement T (tenue à la température) – au tableau 8, le classement de l’ouvrage de toiture

Ce classement concerne actuellement la tenue au glisse-
ment sous l’action de la température.
L’attribution de l’indice du classement T est basée sur un
essai de glissement de l’étanchéité décrit en Annexe 4.
Le tableau 5, ci-après, précise les conditions d’attribution
des indices allant de 1 à 4.
considéré vis-à-vis du risque de glissement du revête-
ment en partie courante et ce, compte tenu de la résis-
tance thermique et de l’inertie thermique du support
direct, de la protection du revêtement et de la pente.
Dans les conditions climatiques de la France métropoli-
taine, ces critères ont été regroupés dans 3 classes de
risques allant de 1 à 3 ;

Tableau 5 – au tableau 9, le classement récapitulatif de l’ouvrage

de toiture vis-à-vis des 3 paramètres précités permet-
Amplititude de Température tant la prescription globale à prévoir pour le revêtement
Classement T
glissement (mm) d’essai (°C) d’étanchéité ;
T1 >2 + 60
T2 <2 + 60 – au tableau 10, la convenance du revêtement asphalte
vis-à-vis du cadre d’emploi considéré précité en adop-
T3 <2 + 80
tant la même démarche. Cela signifie que, dans le
T4 <2 + 90 cadre d’un appel d’offres performanciel, on attribue au
revêtement d’asphalte dans une case au tableau 10 où
il est prévu, au moins le même classement que celui
Note sur les classements des revêtements
indiqué dans la même case du tableau 9.
Un classement des revêtements au moins égal pour
chacun des paramètres au classement de l’emploi Nota : les toitures rampantes et inclinées sont regrou-
convient. pées sous le vocable « toitures inclinées ».
Basé sur la notion de performances croissantes, un clas-
sement des revêtements supérieur à celui de l’emploi
prévu convient a fortiori.
Il est utile d’y avoir recours lorsque l’on appréhende une
sévérité d’usage plus élevée que celle normalement
considérée pour un ou plusieurs paramètres FIT.
3. Les revêtements asphalte étant néanmoins toujours posés en indé-
pendance.

e-Cahiers du CSTB -4- Cahier 2358_V2 - Mars 2008

 Tableau 6 - Classement FIT - Mode d’emploi de la classe F

Exploitation et usage de la toiture et type de protection

Inaccessible Accessible Accessible
Technique
Support Piétonnier Véhicules Piétonnier Jardins
direct du Pente (%)
revêtement Auto- Protection Protection
Meubles Auto- Dure
protection directe directe par
(graviers) Protection dure protection dalles sur
(apparent) dalles sur couche
(apparent) graviers
plots drainante
0 F4 F3 F5 F3 F4 F3
Isolant
Plate F4 F3 F4 F4 F5 F3 F4 F3
thermique
Inclinée F4 F4
0 F4 F3 F5 F3 F4 F3
Béton Plate F4 F3 F4 F4 F5 F3 F4 F3
Inclinée F4 F4

Béton + Isol 0 F3 F3 F3 F3
inversé Plate F3 F3 F3 F3 F3

Béton Plate F4 F3 F4 F3
cellulaire Inclinée F4 F4
Bois et Plate F4 F3 F4 F3
panneaux
dérivés Inclinée F4 F4

0 F4 F3 F5 F3 F4 F3
Ancien
Plate F4 F3 F4 F4 F5 F3 F4 F3
revêtement
Inclinée F4 F4

Tableau 7 - Classement FIT - Mode d’emploi de la classe I

Exploitation et usage de la toiture et type de protection

Inaccessible Accessible Accessible
Technique
Support Piétonnier Véhicules Piétonnier Jardins
direct du Pente (%) Auto-
revêtement Meubles Protection Protection Dure
protection Auto-
(graviers) directe directe par dalles sur
(apparent) (2) Protection dure protection
(1) dalles sur couche graviers
(apparent)
plots drainante (2)

0 I2 (3) (4) I3 (5) I4 I5 I4 I3 (5)

Isolant
Plate I2 (3) (4) I3 (5) I4 I4 I4 I5 I4 I3 (5)
thermique
Inclinée I2 (4) I4
0 I2 I3 I4 I5 I4 I3
Béton Plate I2 I3 I4 I4 I4 I5 I4 I3
Inclinée I2 I4

Béton + Isol 0 I3 I3 (2) I5 I3

inversé Plate I3 I3 I3 (2)
I5 I3

Béton Plate I2 I3 I4 I3
cellulaire Inclinée I2 I4
Bois et Plate I2 I3 I4 I3
panneaux
dérivés Inclinée I2 I4

0 I2 I3 I4 I5 I4 I3
Ancien
Plate I2 I3 I4 I4 I4 I5 I4 I3
revêtement
Inclinée I2 I4
1. Indice I porté à I3S pour les revêtements monocouches 4. Indice I porté à I3 sur laine minérale de Rth > 2 m2.K/W
2. Indice I porté à I4 pour les revêtements monocouches 5. Indice I porté à I4 pour laine minérale sur béton et béton cellullaire et
3. Indice I porté à I3 pour laine minérale sur béton et béton cellullaire pour polystyrène expansé

e-Cahiers du CSTB -5- Cahier 2358_V2 - Mars 2008

 Tableau 8 - Classement FIT - Mode d’emploi de la classe T

Exploitation et usage de la toiture et type de protection

Inaccessible Accessible Accessible
Technique
Support Piétonnier Véhicules Piétonnier Jardins
direct du Pente (%)
revêtement Auto- Protection Protection
Meubles Auto- Dure
protection directe directe par
(graviers) Protection dure protection dalles sur
(apparent) dalles sur couche
(apparent) graviers
plots drainante
0 T2 T1 T3 T1 T2 T2
Isolant
Plate T2 T2 T2 T2 T3 T2 T2 T2
thermique
Inclinée T2 (1) T2 (1)
0 T2 T1 T3 T1 T2 T2
Béton Plate T2 T2 T2 T2 T3 T2 T2 T2
Inclinée T2 T2

Béton + Isol 0 T1 T2 T1 T1
inversé Plate T2 T2 T2 T2 T2

Béton Plate T2 T2 T2 T2
cellulaire Inclinée T2 T2
Bois et Plate T2 T2 T2 T2
panneaux
dérivés Inclinée T2 (1) T2 (1)

0 T2 T1 T3 T1 T2 T2
Ancien
Plate T2 T2 T2 T2 T3 T2 T2 T2
revêtement
Inclinée T2 (1) T2 (1)
1. Indice T porté à T3 si Rth > 2 m .K/W
2

e-Cahiers du CSTB -6- Cahier 2358_V2 - Mars 2008

 Exploitation et usage de la toiture et type de protection
Inaccessible Accessible Accessible
Technique
Support direct Piétonnier Véhicules Piétonnier Jardins
Pente (%) Auto-
du revêtement Meubles
protection Protection Protection Auto- Dure
(graviers)
(apparent) (2) Protection dure directe dalles directe par protection dalles sur
(1)

e-Cahiers du CSTB
sur plots couche drainante (apparent) graviers (2)
(3) (4) (5)
0 F4 I2 T2 F3 I3 T1 (5) F5 I4 T3 F3 I5 T1 F4 I4 T2 F3 I3 T2
Isolant (5)
Plate F4 I2 T2 (3) (4) F3 I3 T2 (5) F4 I4 T2 F4 I4 T2 F5 I4 T3 F3 I5 T2 F4 I4 T2 F3 I3 T2
thermique
(6)
Inclinée F4 I2 T2 (6) F4 I4 T2
0 F4 I2 T2 F3 I3 T1 F5 I4 T3 F3 I5 T1 F4 I4 T2 F3 I3 T2
Béton Plate F4 I2 T2 F3 I3 T2 F4 I4 T2 F4 I4 T2 F5 I4 T3 F3 I5 T2 F4 I4 T2 F3 I3 T2
Inclinée F4 I2 T2 F4 I4 T2
(2)
Béton + Isol 0 F3 I3 T1 F3 I3 T2 F3 I5 T1 F3 I3 T1
inversé Plate F3 I3 T2 F3 I3 T2 F3 I3 T2 (2) F3 I5 T2 F3 I3 T2
Plate F4 I2 T2 F3 I3 T2 F4 I4 T2 F3 I3 T2
Béton cellulaire
Inclinée F4 I2 T2 F4 I4 T2
(tableau regroupant les tableaux 6, 7, 8)

Bois et panneaux Plate F4 I2 T2 F3 I3 T2 F4 I4 T2 F3 I3 T2

-7-
dérivés (6) (6)
Inclinée F4 I2 T2 F4 I4 T2

0
Tableau 9 - Classement FIT - Mode d’emploi des classes FIT

F4 I2 T2 F3 I3 T2 F5 I4 T3 F3 I5 T1 F4 I4 T2 F3 I3 T2
Ancien
Plate F4 I2 T2 F3 I3 T2 F4 I4 T2 F4 I4 T2 F5 I4 T3 F3 I5 T2 F4 I4 T2 F3 I3 T2
revêtement
(6) (6)
Inclinée F4 I2 T2 F4 I4 T2
1. Indice I porté à I3S pour les revêtements monocouches 4. Indice I porté à I3 sur laine minérale de Rth > 2 m2.K/W
2. Indice I porté à I4 pour les revêtements monocouches 5. Indice I porté à I4 pour laine minérale sur béton et béton cellullaire et pour polystyrène expansé
3. Indice I porté à I3 pour laine minérale sur béton et béton cellullaire 6. Indice T porté à T3 si Rth > 2m2.K/W

Cahier 2358_V2 - Mars 2008

 Tableau 10 - Classement FIT - Convenance du revêtement asphalte

Exploitation et usage de la toiture et type de protection

Inaccessible Accessible Accessible
Technique
Support Piétonnier Véhicules Piétonnier Jardins
direct Pente
du (%) Auto- Protection directe par
Protection Auto-
revêtement protection Meubles asphalte gravillonné Dure
(apparent) (graviers) protection
Dure Dure dalles sur
(1) Asphalte dalles sur par couche (apparent)
coulée coulée graviers
gravillonné plots drainante
(1)
scellée scellée

0 A P A A
Isolant
thermique
Plate A A A P A A

0 A A P A A A
Béton
Plate A A A A P P A A A

Béton + 0 A P (2) A (2) A

Isol
inversé Plate A P (2) A (2) A

Béton
Plate
cellulaire

Bois massif Plate A A A A

0 A A P A A A
Ancien
revêtement
Plate A A A A P P A A A

1. Cf. DTU pour connaître les départements où c’est autorisé.

2. Sans protection asphalte gravillonné.

Nota 1 :
Le classement FIT du revêtement asphalte dans une case où son emploi est prévu est au moins égal à celui indiqué dans la même case du tableau 9.
Nota 2 :
- A signifie asphalte du type A (5 + 15) (cf. DTU 43.1) ;
- P signifie asphalte du type P (5 + 15) (cf. DTU 43.1).

e-Cahiers du CSTB -8- Cahier 2358_V2 - Mars 2008

ANNEXES
1 Classement F du revêtement
Essai d’endurance aux mouvements des
supports
A Appareillage
L’appareillage d’essai comprend :
– deux plateaux munis de vis de serrage permettant d’y
fixer deux dalles de béton de telle manière que les
bords forment un joint vif ;
– un dispositif permettant d’ouvrir et de refermer ce joint à
une vitesse de 16 mm/h et à une amplitude contrôlée ;
– une enceinte climatique permettant de disposer le revê-
tement d’étanchéité à une température contrôlée.
B Éprouvettes
Des bandes du revêtement d’étanchéité mesurant
300 mm × 50 mm sont placées sur les dalles de béton
espacées de x mm en position initiale, le milieu de la plus
grande dimension étant placé sur le joint vif. Les systèmes
sont appliqués de façon appropriée en adhérence totale.
x = 1 mm pour les classes F1 et F2
x = 2 mm pour les classes F3, F4 et F5.
L’essai est effectué sur trois bandes de matériau neuf,
et trois autres après conditionnement à 80 °C pendant
28 jours.
C Méthode d’essai
À partir de la position initiale, le joint entre dalles subit un
mouvement alterné d’ouverture et de fermeture dans les
conditions suivantes :
– l’amplitude du mouvement est ± 0,5 mm ou ± 1 mm
selon la classe revendiquée ;
– la température d’essai est de + 20 °C, 0 °C, - 10 °C,
- 20 °C (± 2 °C) selon la classe revendiquée ;
– le nombre de cycles est de :
• 500 pour les matériaux neufs ;
• 200 pour les matériaux vieillis.
e-Cahiers du CSTB -9-
D Observations
L’essai est interrompu après 200 et 500 cycles. On
vérifie la conservation de l’étanchéité, sous colonne d’eau
5 cm ou par toute méthode équivalente (par exemple,
tension électrique 8 kV). On relève également les pertes
d’adhérence en considérant comme critère de rejet une
désadhérence totale de l’éprouvette ou un délaminage à
l’intérieur du matériau.
E Document de référence
« Directive générale UEAtc pour l’Agrément des revête-
ments d’étanchéité de toitures » (§ 5.18).
2 Classement I du revêtement
Essai de poinçonnement statique
A Appareillage
Il comporte :
– une bille d’acier de 10 mm de diamètre ;
– un dispositif permettant d’appliquer et de maintenir une
charge déterminée (7, 15, 25 kg ou toute autre valeur).
B Éprouvettes
Le support conventionnel de référence est un panneau de
polystyrène expansé qualité F, selon NF T 56-001, épais-
seur 40 mm.
Les échantillons du revêtement sont posés librement sur le
support. Les dimensions de l’éprouvette sont 200 × 200 mm. Si
le revêtement comporte plusieurs couches, les différentes
couches sont assemblées entre elles comme indiqué
pour le système.
C Méthode d’essai
L’éprouvette est chargée au moyen de la bille d’acier, le
poids étant maintenu constant pendant 24 heures. On
augmente alors la charge par paliers jusqu’à ce que l’étan-
chéité soit perforée en 24 heures. La charge est appliquée
chaque fois en un point différent sur l’éprouvette.
L’essai est effectué à une température de 23 °C (± 2 °C)
D Observations
À l’issue de l’essai, on soumet l’échantillon à l’essai
conventionnel d’étanchéité.
On note la dernière charge qui n’a pas provoqué la perfo-
ration du revêtement.
Cahier 2358_V2 - Mars 2008
E Documents de référence
 Directive générale UEAtc pour l’Agrément des revête-
«
ments d’étanchéité de toiture » (§ 5.19).
Norme française NF P 84-352.
3 Classement I du revêtement
Essai de poinçonnement dynamique
A Appareillage
Il comporte un poinçon en forme de pioche dont la surface
à la base est 2 × 50 mm et de masse réglable. Il est placé
à l’extrémité d’un bras rigide de longueur 51 cm, mobile
autour d’un axe.
La rotation du bras depuis la verticale imprime au poinçon
une énergie de vitesse constante au moment de l’impact.
4 Classement T du revêtement
Essai de tenue à la température
A Appareillage
– Enceinte thermostatée précise à ± 2 °C, plage d’utilisa-
tion entre + 50 °C et + 120 °C au moins.
– Bâti permettant de fixer une éprouvette, telle que décrite
ci-dessous, en position inclinée de 45° (pente 100 %)
tout en autorisant une position horizontale pour la stabi-
lisation en température.
– Une série de plaques de tôles d’acier dégraissées,
épaisseur 2 mm, de dimensions 400 × 200 mm prépa-
rées selon croquis. Chaque plaque est munie de 2 vis
et écrous de diamètre approprié aux trous percés dans
les bords de la plaque.
– Un réglet métallique de longueur au moins 200 mm.
– Un moyen de mesure des longueurs précis à 0,1 mm.
– Des plaquettes d’aluminium minces de dimensions
50 × 150 mm, et de la colle bi-composant pour leur
collage.

Schéma de la plaque de tôle

200

200
200 Revêtement
d'étanchéité
20 20

Percer à
environ
Ø 2 mm

B Éprouvettes
On utilise les mêmes éprouvettes que pour l’essai de
poinçonnement statique (Annexe 2), mais de dimensions
250 × 250 mm.
C Méthode d’essai
Le poinçon est abandonné en chute libre sans vitesse
initiale au centre de l’éprouvette. On augmente la masse
par paliers jusqu’à ce que l’éprouvette soit perforée sous
l’impact. L’étanchéité est vérifiée visuellement ou à l’aide
de l’essai conventionnel d’étanchéité.
L’éprouvette est remplacée à chaque impact.
La température d’essai est de 23 °C (± 2 °C).
D Observations
Mêmes observations que pour l’Annexe 2.
400
Cotes en mm
B Éprouvettes
– Sur la tôle d’acier ci-dessus, reconstituer par collage
ou soudage direct, sans imprégnation bitumineuse, le
revêtement d’étanchéité décrit par le demandeur dans
des dimensions 300 × 150 mm, selon croquis.
– Mettre en place vis et écrous.
– Coller la plaquette d’aluminium sur le revêtement de
manière qu’il soit possible, avant et après exposition à
la température, de tracer un trait à la pointe sèche sur
cette plaquette en suivant le réglet métallique appuyé
sur les vis.

E Document de référence
Norme française NF P 84-353.

e-Cahiers du CSTB - 10 - Cahier 2358_V2 - Mars 2008

 APPENDICES

1 Jurisprudence actuelle en France

concernant les modes de liaisonnement
courants admis entre isolants courants
et revêtements d’étanchéité
(cf. Avis Techniques et DTU)

Isolants supports d’étanchéité courants

Semi-
Nature des isolants Indépen­dance Adhérence
adhérence
Polystyrène
Convient Non admis Non admis
expansé

Polyuréthanne
Convient Non admis Non admis
parements papier

PUR
Convient Convient Non admis
parements verre
C Essai Laine de roche
Convient Non admis Convient
(parements ou non)
– ������������������������������������������������������
Conditionner 24 heures à température ambiante en posi-
tion horizontale. Perlite-cellulose
Convient Non admis Convient
(parements ou non)
– Tracer le trait repère de la position initiale.
– Prérégler l’étuve à la température d’essai requise. Verre cellulaire Convient Non admis Convient
– Placer l’éprouvette en position horizontale dans l’étuve
et l’y maintenir ainsi pendant 1 heure. Liège aggloméré
Convient Non admis Convient
expansé
– Amener l’éprouvette en position d’essai, inclinée à 45°
d’angle, en moins de 5 secondes. La maintenir pendant Dans un souci de simplification, les performances exigées des revê-
tements d’étanchéité semi-adhérents sont les mêmes que celles des
2 heures dans cette position à la température d’essai. revêtements adhérents et ce, quel que soit le support.
– Extraire l’éprouvette de l’étuve et la laisser refroidir à
l’ambiance en position horizontale. Isolation inversée courante
– Tracer le trait repère de la position finale.
Semi-
Nature des isolants Indépen­dance Adhérence
D Mesures adhérence

Mesurer l’écart entre les deux traits le long de chaque Polystyrène extrudé Convient Non admis Non admis
bord.

E Expression des résultats

Le glissement de l’éprouvette est exprimé par la moyenne 2 Mémento à l’usage des maîtres d’ouvrage
des deux mesures, et le glissement du système par la et des maîtres d’œuvre pour la rédaction
moyenne des glissements de trois éprouvettes.
d’un appel d’offres performanciel pour
l’ouvrage « Étanchéité de toitures »
Le dossier d’appel d’offres comprendra :
– l’indication de la nature de l’élément porteur (par réfé-
rence au tableau 9) ;
– la présence (ou non) d’un isolant support d’étanchéité
rapporté sur l’élément porteur et, dans ce cas, la résis-
tance thermique exigée ;
– l’indication prévue de l’exploitation et usage de la toiture
et le type de protection (par référence au tableau 9) ;
– le classement FIT exigé du revêtement d’étanchéité.

e-Cahiers du CSTB - 11 - Cahier 2358_V2 - Mars 2008

S IÈG E S O C I A L
84, AV E N U E J E AN JAU R È S | CHAMP S-SUR -MAR NE | 77447 MARNE- LA-VALLÉE CEDEX 2
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