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Installation :
Où s’installer :
Deux sites internet de l’ARS, cartos@nté et cartos@nté pro fournissent des données sur
le nombre d’actes de soins et l’activité des médecins en place, pour évaluer le potentiel
d’un lieu d’installation. Le site ODIL (Outil d’Aide à l’implantation locale) fournit des
informations sociodémographiques et économiques.
Critères juridiques :
- Liberté d’installation
- Un seul lieu d’exercice (sauf région sous-dotée)
- Clause de non concurrence après un remplacement.
- Accessibilité au Handicap.
Aides à l’installation.
Exposé d’une salariée de l’ARS sur les outils et les aides à l’installation. C’est assez
complexe je trouve, car chaque organisme publique (ARS, Assurance maladie, services
fiscaux, conseil général) propose des aides différentes en fonction d’un zonage qui lui est
propre.
Comptabilité
Ce volet-ci nous a été présenté par une dame faisant partie d’une AGA (Association de
Gestion Agrée), nommé l’ARA-PL.
Les professions libérales relèvent du régime fiscal des bénéfices non commerciaux
(BNC). Il est obligatoire de tenir des livres comptables afin d’enregistrer les recettes, les
dépenses et les immobilisations (soit un livre de comptes dépenses-recettes, un livre
d’amortissement des biens et compter les kilomètres parcourus). Chaque consultation
doit correspondre à une ligne d’écriture dans le journal des recettes (date, nom du
patient, somme perçue, mode de règlement).
Les médecins peuvent tenir leur comptabilité eux-mêmes ou confier cette dernière à une
association de gestion agréée ou à un expert-comptable sous convention spéciale (mais
les impô ts sont majorés de 25% si non-adhésion à une AGA, sauf dans le cadre du micro
BNC)
Le but de tout ça, c’est la déclaration d’impô ts, et il y a deux régimes d’imposition : la
déclaration contrô lée ou le micro-BNC si les revenus nets sont inférieurs à 32000€
Nous avons ensuite passé le reste de l’heure à lister tout ce qui devait entrer dans les
« recettes professionnelles imposables », et tout ce qu’il ne fallait pas oublier de
comptabiliser dans les « dépenses déductibles ».
L’exposé suivant est assuré par un salarié de la MACSF dans le cadre du CIPS (Centre
d’information aux professionnels de santé).
Je retiens qu’en temps que libéral, on est mal couverts et il faut s’assurer pour tout, à
savoir :
- Responsabilité Civile Professionnelle (obligatoire).
- Assurance de Protection Juridique (non obligatoire) : pour la gestion des litiges.
- Assurance du local.
- Assurance du véhicule (obligatoire).
- Prévoyance : il faut penser à demander l’assurance optionnelle « Accident Maladie
Professionnelle » auprès de la CPAM sinon on est pas couvert (demander le service des
Professionnels de Santé).
- Retraite : on nous conseille d’ouvrir rapidement un compte d’assurance-vie.
Le collaborateur libéral
Les deux médecins doivent donc établir un contrat de collaboration auprès de l’ordre
des médecins. Il faut néanmoins faire attention, si la redevance excède les 32100€
annuel, il faudrait payer la TVA.
Les remplacements.
Et pour finir sur quelque chose de plus concret encore, deux jeunes internes fraichement
remplaçantes sont venues nous faire un point sur les démarches à faire pour commencer
les remplacements. Licence de remplacement, RCP, compte dédié, URSSAF, CPAM,
Prévoyance, matériel médical, AGA, tout un vocabulaire dans lequel je suis plongée
actuellement, car je prévois de faire mes premiers remplacement dans quelques mois …
Conclusion
Un séminaire un peu anxiogène, mais très, très utile pour mieux comprendre ce qui nous
attend !
Compétence travaillée :
- Professionnalisme.