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avril 2018
Formation Les pourparlers : Nouveau sous titre pour la phase précontractuelle :
du contrat Principe : l’auteur de la rupture n’encourt 0 resp car ppe de lib des négos négociation soumise au ppe de bonne foi (OP) (Art 1104)
classique : Principe de bonne foi (Civ 1ère 14 juin 2000 ; 15 mars 2005
offre et Art 1112 : essentiel des négociations et des principes
acceptation exceptions : comportements fautifs (brutale, malhonnête ou vexatoire) resp 1382 avec faute, préjudice et lien de
au meme causalité Art 1114. Distinction négo et offre sur 3 points :
lieu et - Négo sont antérieures
moment Compensation en DI : - Ne comporte pas élément essentiel du contrat
- Jamais pour intérêt positif et sa perte de chance (com 26 nov 2003 Manoukian ; Civ 3ème 28 juin 2006) - Volonté auteur = explorer la possibilité de
- Oui pour intérêt négatif conclure un contrat
Compensation en DI :
- Jamais pour intérêt positif et sa perte de chance
reprend Manoukian
- Idem réparation possible pour perte de chance de
conclure avec tiers et sur frais de négo
Offre : Art 1113 : contrat = rencontre de l’offre et de
Caractères : l’acceptation
- Ferme et Précise sur éléments essentiels du contrat projeté
o Prix lorsque vente mais pas service Art 1114 : définition
o Corps certain vs genre
- Non équivoque Art 1115 et 1116 : rétractation :
- retirer l’offre librement tant que 0 acceptation et non
Portée de l’offre, et liberté de révocation : parvenue au destinataire + délai raisonnable
Ppe : retirer librement offre tant que 0 acceptation + délai raisonnable (JP souple) - sauf si délai fixé par auteur attendre la fin sinon
Encadrement : resp délictuelle (impossible de forcer conclusion)
- se concilie avec impératif de sécu jrdq et confiance légitime.
- Si délai précis : impossible de rétracter avant la fin (civ 1ère, 10 mais 1968)
- Offre publique : sans délai = librement révocable art 1117 : caducité :
- Offre à pers déterminée avec délai : pas librement révocable (0 engagement unilatéral de volonté resp - Après écoulement délai fixé ou raisonnable
délicutelle donc DI et non conclusion contrat (attention cas particulier : Civ 3ème 7 mai 2008) - décès de l’offrant ou du destinaire
Caducité offre :
- Par acceptation
- Ecoulement d’un certain délai raisonnable ou fixé
- Décès de l’offrant sauf si délai (civ 3ème 10 décembre 1997)
Acceptation : Art 1118 : acceptation = idem
- pure et simple de l’offre telle quelle a été formulée (sinon = contre proposition) Art 1119 : en cas de discordances entre :
- ferme et précise - clauses générales : celles incompatibles en elles
sont sans effet :
elle peut être : - clauses générales et clauses spéciales : les
- expresse (parfois loi oblige) dernières sont >
- tacite
art 1120 sur le silence = idem
le simple silence :
ppe : ne suffit pas (Civ 25 mai 1870 Guilloux)
exceptions = présomption irréfragable de volonté : tacite reconduction prévue par la loi ; relations d’affaires
antérieurs ; usages pro ; interet exclusif du destinataires
Formation Contrats en absents : acceptation et offre pas au meme lieu donc il faut un mode de transmission de volonté. 2 Art 1121 : théorie de la réception + grande sécurité
aménagée questions : jdrq + conformité UE
La 1ère n’est plus d’actu avec DIP et lieu de formation de contrat a 0 intérêt
Interet pour compétence du juge et pour la date du
pour moment de la conclusion : théorie de l’émission (Com 7 janvier 1981) transfert de risque
Contrat électronique : art 9-1° directive 2000 loi 13 mars 2000 Reprend ce droit : Art 1125 et suivants
Art 1316-1 et suivant : force probante de l’écrit électronique sous réserve de conditions
L’offre :
- Met à dispo les conditions contractuelles applicables d’une manière qui permette leur conservatoire ou
reproduction
- Certains nb de mentions oblig
- Accuser réception de commande pour consommation (1369-5)
Pacte de préférence : 1 partie s’engage é proposer prioritairement à son bénéficiaire de traiter avec lui au cas où Art 1123 : pacte de préférence pareil sauf :
elle déciderait de contracter. Se forme avant meme qu’une offre ait été faire - 2015 :Modifie conditions énoncé par Ch mixte 26
mai 2006 : supprime condition de connaissance
Validité : 0 oblig de faire offre (civ 3ème du 15 janvier 2003) intention bénéficiaire
- 2016 : remet la condition
Exécution :
- Offre faite et bénéficiaire refuse : le promettant est libéré, mais pas définitivement : s’il refait une offre plus
tard, il devra respecter engagement
- Peut prévoir un terme conventionnel sinon reste engagement (civ 3ème 15 mars 2003)
Régime de l’inexécution :
- Promettant ne l’a pas prioritairement proposé au bénéficiaire
- Tiers a discrètement accepté offre
Sanction du :
- Promettant : resp contractuelle DI par 1147
- Tiers : Resp délictuelle DI par 1382 si tiers a accepté en connaissance de cause
- Annulation du contrat (Requêtes 15 avril 1902) Si : Preuve de la connaissance du pacte par tiers + preuve de
la connaissance de l’intention du bénéficiaire de vouloir accepter l’offre par le tiers (civ 3ème 24 mars 1999) =
fraude. Pv : annulation = contrat n’a jamais existé donc bénéficiaire ne pouvait pas vraiment y gagner donc Ch
mixte 26 mai 2006 : nullité de l’acte formé en violation du pacte mais substitution du bénéficiaire aux droits
de l’acquéreur car seule l’acceptation est frappé de nullité.
Promesse unilatérale de contrat : convention par laquelle une partie promet à une autre, qui en accepte le Art 1124 : promesse unilatérale reprend avant sauf :
principe, de conclure un contrat dont les éléments essentiels sont déterminés, et bénéficiaire doit juste donner Rétractation (al 2) : la révocation de la promesse pendant
consentement. Le bénéficiaire a juste à lever ou non l’option le temps laissé au bénéficiaire pour opter n’empêcher pas
la formation du contrat promis => retour à avant Cruz
Ex promesse de vente. Si immobilière oblig d’acte authentique . 1993
Difficultés :
- Clause d’indemnité d’immobilisation possible sauf si + de 20% du prix de vente
- 0 oblig d’infos de la part du bénéficiaire
- Sanction de l’inexécution de promesse unilatérale de vente :
o 0 exécution forcée DI donc privée de force obligatoire (civ 15 décembre 1993 Cruz, et 28 oct
2003)
o Exécution forcée possible si elle ne porte pas atteinte à intégrité de la personne du débiteur pour autre
promesse unilatérale (Civ 3ème 6 avril 2004, 11 mai 2005, 16 janvier 2007)
- Rétractation : levée d’option après rétractation par promettant exclu rencontre de volonté donc 0 vente (Cass
12 juin 2013) Promesses synallagmatique : art 1198 al 2 : le 1er qui
publie acte sur bien immobilier est préféré à condition
promesse synallagmatique de contrat : convention par laquelle les parties s’accordent déjà sur le contrat définitif qu’il soit de bonne foi
qui les intéresse mais qui, malgré cet accord, n’est pas encore ce contrat définitif car des éléments extérieurs aux
parties doivent encore être vérifiées.
Civ 3ème 10 février et 15 décembre 2010 : en cas de conflit enter acquéreur successif d’un même droit portant sur
un bien immobilier, celui qui a publié le 1er est préféré même si mauvaise foi
Conditions Article 1108 : 4 conditions Art 1128 : 3 condition
de validité
Capacité Capacité : rien de nouveau à part la numérotation
Art 1123 : ppe est que tte personne a capacité et l’incapacité est l’exception (Art 1124). Incapables :
- mineur non émancipé réforme par ordo du 15 oct 2015 pour administration légale d’un parent seul ayant
l’AP (en ppe plus de CJ par juge sauf pour actes infectant gravement patrimoine mineur)
- majeurs protégés
Consentement : 2 définitions : Consentement : reprend les JP
- renvoie à 2 acceptations rencontre de 2 volontés = LE consentement des parties
- la volonté isolée qui, soit suffira par elle même si unilatéral, soit rencontrera une autre volonté pour créer Modifications :
convention = les consentements Sur définition violence (Art 1137):
- devoir général d’information au titre des négociations
La théorie des vices de consentement : altération de la volonté de contracter, protégée par sa santé ou sa liberté. - déconnexion claire entre réticence dolosive et
Sanction : nullité obligation d’infos
enjeux : protection du droit face à l’atteinte à la volonté de contracter VS la sécurité contractuelle - Suppression entre dol incident et principal
Cause de l’obligation, cause objective et stéréotypée : valeur économique qui est destinée à remplacer, dans le Art 1182 et 1183 : dispositif innovation pour nullité
patrimoine de celui qui s’oblige, celle dont l’obligation va le dépouiller (que contrats onéreux). Attention, conventionnelle
l’insuffisance de cause n’est pas sanctionné ici
Superficielle car toujours la même. Ex : contrat de vente :
- Acquéreur paye pour contrepartie d’un objet
- Vendeur le paiement est la contrepartie contre perte objet
Art 1131 : existence de cette raison/ cause de s’engager au jour de la contractualisation. Peu importe si disparaît
après (Civ 1ère 12 juillet 2006)
Peu imorte déséquilibre éco
Cause subjective dans contrats atypiques/innomés : volonté de prendre en compte éco du contrat, la
proportionnalité
Arrêt Point club vidéo (civ 1ère 3 juillet 1996) : nullité de convention pour défaut de toute contrepartie réelle à
l’obligation de payer le prix de loction
Arrêt Chronopost 22 octobre 1996 : nullité partielle car « spécialiste du transport rapide garantissant la fiabilité
et la célérité de son service » ne peut contredire une clause de resp pour ne pas respecter cette oblig.
Arrêts 1996 : un mobile (raison propre des partenaires) peut être intégré dans la cause de l’obligation (mobile
de rentabilité, de vitesse…) cause se subjectivise
Sanction pour absence de cause ou cause immoral/illicite : nullité absolu avec délai de 5 prescription de 5 ans
MAIS distinction depuis Civ 1ère 9 novembre 1999 :
- Absence de cause = nullité relative
- Cause immorale/illicite = nullité absolu
Civ 8 mars 1876, affaire du Canal de Craponne ; refus d’admettre comme susceptible de fonder un droit pour le S’il n’y a pas de renégociation ou en cas d’échec, parties
contractant de demander au juge une révision du contrat pvt se mettre d’accord pour anéantir contrat aux
conditions convenues ou pour demander au juge
En droit admin, différent : CE 30 mars 1916, Gaz de Bordeaux : c’est possible pour ppe de continuité SP l’adaptation du contrat.
MAIS parties peuvent tenir compte et anticiper déséquilibre : Donc plusieurs étapes :
- Clause d’indexation ou d’échelle mobile 1. bonne volonté des parties : renégociation avec
- clauses d’adaptation ou de hardship obligation de bonne foi (art 1195 + 1111)
2. si échec ; demande au juge d’adapter le contrat
JP plus nuancée en raison de crise économique et monétaire avec art 1134 civ : Com 3 novembre 1992 Huard et 3. à défaut d’adaptation : une partie peut demander au
24 nov 1998 Chevassus-Marche : renégociation possible juge de mettre fin ou de réviser contrat
Puis Civ 1ère 16 mars 2004 : débat sur oblig générale de renégociation contrat en cours si modification imprévue exceptions : CMF avec révision impossible pour certains
des circonstances éco contrats financiers : spéculation (aléa chasse la lésion) et
certains contrats spécifiquement prévus
Lorsque déséquilibre, d’autres solutions : cause par exemple
Mécanisme possible que si contrat initial a été
excessivement altéré au détriment d’une partie =>
rééquilibrage et non remédiation à une perte
Ancel distingue :
- force obligatoire (contenant) = contrat est une nouvelle norme pour partie
- et le contenu obligationnel : les contenus du contrat ; relations
Effet relatif et opposabilité Art 1199 et 1200 : 2 formes
Art 1165 : principe de relativité : « les conventions n’ont d’effet qu’entre les parties contractantes » - positive : le contrat ne crée d’obligations qu’entre les
parties
Opposabilité aux tiers : aptitude d’un acte jrdq à faire ressentir son existence et ses effets au delà du cercle des - négative : les tiers ne pvt ni demander l’exécution du
parties contractantes. contrat joue erga omnes. Fait contrepoids à l’effet relatif. Le contrat est opposable au tiers contrat ni se voir contraint de l’exécuter
qui doit respecter la situation juridique (parfois certaines formalités nécessaire).
Mais il existe des exceptions permettant à un tiers au
Les fausses exceptions : contrat de demander exécution ou révocation ou
- la promesse de porte fort art 1120 : convention par laquelle une personne promet le fait d’un tiers. =/ une comme preuve de fait.
promesse pour autrui car engagement perso. Donc =/ exception au ppe d’effet relatif
Elle a une fonction de garantie Com 13 décembre 2005 qui fait une distinction : Les fausses exceptions :
la promesse de ratification par tiers d’un engagement = obligation autonome - la promesse de porte fort, art 1230 et s
promesse d’exécution d’un engagement par le tiers = obligation accessoire faisant f° de sureté - la stipulation pour autrui expresse, art 1205 et s.
- la stipulation pour autrui expresse : contrat en vertu duquel une personne, appelée stipulant, demande à une
autre personne, appelée promettant, de s’engager envers une 3ème personne, le tiers bénéficiaire (art 1165): les vrais exceptions : chapitre aux « actions
fausse exception car nul n’est engagé s’il ne l’a pas voulu ouvertes aux créanciers » : 1341 et s)
- la stipulation pour autrui tacite ; n’existe plus
l’action oblique art 1341-1 : « pour le compte » du deb
les vrais exceptions : et non au nom du déb représentation imparfaite.
art 1166 l’action oblique : préserve le droit de gage général des créanciers, permet à un créancier d’exercer au Permet au def de pouvoir exercer tous moyens de def dont
nom de son débiteur des droits que ce dernier néglige de mettre en œuvre à l’encontre de ses propres débiteurs il dispose à l’égard du créancier (civ 1ère 9 oct 1991) +
action ne bénéficie pas direct au créancier)
art 1167 action paulienne : créancier peuvent, en leur nom personnel, attaquer les actes fait par leur déb en fraude
de leur droit remet en cause tout acte conclu par deb aux fins de diminuer les chances de recouvrement de a action paulienne, art 131-2 : vient pailler la manigance
créance. fraude. d’un débiteur et non sa négligence
Charge de la preuve sur créancier de démontrer que deb a conscience de causer dommage au créancier ou bien
intention de lui nuire appréciation souveraine des juges Preuve non nécessaire lorsqu’acte du deb est gratuit.
Action directe : action qu’un créancier exerce contre le débiteur de son débiteur. Elle n’est pas reconnue de Sanction : inopposabilité et non nullité. Il est « révoqué »
manière générale, surtout dans chaines de contrats : qu’à la mesure du préjudice subi par créancier donc tiers
- civ 1ère 9 oct 1979 Lamborghini : pose ppe qu’action nécessairement contractuelle entre sous acquéreur et garde surplus.
fabricant et non délictuelle
- AP 7 février 1986 : dès lors que des contrats ont successivement emporté transfert de la propriété d’un même Avantage pour créancier : direct dans son patrimoine
bien, chacun des différents transferts a emporté, à titre accessoire, transfert des droits juridiquement attachés à
la chose. Principe de transmission des accessoires juridiques d’une chose avec cette chose elle-même Action directe : art 1341-3 : encadre les cas d’action
- AP 12 juillet 1991 Besse directe possible en paiement (sous traitant, bailleur,
Pour que 2 personnes n’ayant pas contractées n’ayant pas contractées ensemble soient admise à agir mandant) mais pas celle en garantie
contractuellement entre elles, il faut : pas d’action directe en paiement sans texte, des
une succession dans le temps de contrats actions directes en garantie issues de JP admis
ayant tous emportés au moins un effet translatif de la propriété d’une chose
et que l’un des maillons, dans sa demande contre un autre avec leuqle il n’a pas contracté, se
prévale d’un accessoire de cette chose.
Attention : le créancier ne pourra obtenir plus que ce que le deb s’était engagé avec son propre contractant
Mode d’extinction du contrat : principalement pour CDI ou pour CDD lorsque clause le stipule. art 1229 clarifie la distinction :
- Résolution : restitution intégrale
3ème civ 20 avril 2003 : pour les contrats à exécution successive, la résiliation prend effet à la date de la 1 ère - résiliation : pas de restitution pour la période
inexécution grave et non à la date de saisine du juge. antérieur à la dernière prestation n’ayant pas recu sa
contrepartie
S’agissant des effets, on se placera dans tous les cas au jour de la 1ère inexécution :
- lorsque ce jour devait être celui de formation d’un contrat (exécut° instantanée), la résolution ouvre à
restitution de ce qui aurait été exécuté par une des parties
- lorsque ce jour pouvait être postérieur à la formation (contrat à exécution successive), restitution que pour ce
qui est exécuté par cette date (résiliation)
effets temporaire car :
- prend fin lorsque deb de l’excipiens s’exécute (excipiens pourra demander une réparation si dommage)
- si perdure et 0 juge saisi, l’extinction du contrat peut être admise sur fondement d’un accord implicite des
parties mais rarement reconnu par JP
- saisi juge