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Avant la réforme Après ordonnance 10 février 2016 et loi ratification 20

avril 2018
Formation Les pourparlers : Nouveau sous titre pour la phase précontractuelle :
du contrat Principe : l’auteur de la rupture n’encourt 0 resp car ppe de lib des négos négociation soumise au ppe de bonne foi (OP) (Art 1104)
classique :  Principe de bonne foi (Civ 1ère 14 juin 2000 ; 15 mars 2005
offre et Art 1112 : essentiel des négociations et des principes
acceptation exceptions : comportements fautifs (brutale, malhonnête ou vexatoire) resp 1382 avec faute, préjudice et lien de
au meme causalité Art 1114. Distinction négo et offre sur 3 points :
lieu et - Négo sont antérieures
moment Compensation en DI : - Ne comporte pas élément essentiel du contrat
- Jamais pour intérêt positif et sa perte de chance (com 26 nov 2003 Manoukian ; Civ 3ème 28 juin 2006) - Volonté auteur = explorer la possibilité de
- Oui pour intérêt négatif conclure un contrat

Art 1112-1 : devoir précontractuel d’infos

Entre liberté et bonne foi : dépend de l’avancement dans


les négos

Compensation en DI :
- Jamais pour intérêt positif et sa perte de chance 
reprend Manoukian
- Idem réparation possible pour perte de chance de
conclure avec tiers et sur frais de négo
Offre : Art 1113 : contrat = rencontre de l’offre et de
 Caractères : l’acceptation
- Ferme et Précise sur éléments essentiels du contrat projeté
o Prix lorsque vente mais pas service Art 1114 : définition
o Corps certain vs genre
- Non équivoque Art 1115 et 1116 : rétractation :
- retirer l’offre librement tant que 0 acceptation et non
 Portée de l’offre, et liberté de révocation : parvenue au destinataire + délai raisonnable
Ppe : retirer librement offre tant que 0 acceptation + délai raisonnable (JP souple) - sauf si délai fixé par auteur  attendre la fin sinon
Encadrement : resp délictuelle (impossible de forcer conclusion)
- se concilie avec impératif de sécu jrdq et confiance légitime.
- Si délai précis : impossible de rétracter avant la fin (civ 1ère, 10 mais 1968)
- Offre publique : sans délai = librement révocable art 1117 : caducité :
- Offre à pers déterminée avec délai : pas librement révocable (0 engagement unilatéral de volonté  resp - Après écoulement délai fixé ou raisonnable
délicutelle donc DI et non conclusion contrat (attention cas particulier : Civ 3ème 7 mai 2008) - décès de l’offrant ou du destinaire

 Caducité offre :
- Par acceptation
- Ecoulement d’un certain délai raisonnable ou fixé
- Décès de l’offrant sauf si délai (civ 3ème 10 décembre 1997)
Acceptation : Art 1118 : acceptation = idem
- pure et simple de l’offre telle quelle a été formulée (sinon = contre proposition) Art 1119 : en cas de discordances entre :
- ferme et précise - clauses générales : celles incompatibles en elles
sont sans effet :
elle peut être : - clauses générales et clauses spéciales : les
- expresse (parfois loi oblige) dernières sont >
- tacite
art 1120 sur le silence = idem
le simple silence :
ppe : ne suffit pas (Civ 25 mai 1870 Guilloux)
exceptions = présomption irréfragable de volonté : tacite reconduction prévue par la loi ; relations d’affaires
antérieurs ; usages pro ; interet exclusif du destinataires
Formation Contrats en absents : acceptation et offre pas au meme lieu donc il faut un mode de transmission de volonté. 2 Art 1121 : théorie de la réception  + grande sécurité
aménagée questions : jdrq + conformité UE
La 1ère n’est plus d’actu avec DIP et lieu de formation de contrat a 0 intérêt
 Interet pour compétence du juge et pour la date du
pour moment de la conclusion : théorie de l’émission (Com 7 janvier 1981) transfert de risque
Contrat électronique : art 9-1° directive 2000  loi 13 mars 2000 Reprend ce droit : Art 1125 et suivants
Art 1316-1 et suivant : force probante de l’écrit électronique sous réserve de conditions

L’offre :
- Met à dispo les conditions contractuelles applicables d’une manière qui permette leur conservatoire ou
reproduction
- Certains nb de mentions oblig
- Accuser réception de commande pour consommation (1369-5)

Acceptation : ppe du double clic. Pour que contrat valable :


- Destinataire doit avoir eu possibilité de vérifier le détail de sa commande et prix total et de corriger
d’éventuelles erreurs avant de confirmer acceptation
- Récapitulatif avant confirmation
Contrats préparatoires : formation progressive du contrat = contrats préparatoires à d’autres contrats (promesse Restaure force obligatoire de ces contrats avec Sous titre
unilatérale/réciproque) 3 : « la promesse unilatérale et le pacte de préférence  »

Pacte de préférence : 1 partie s’engage é proposer prioritairement à son bénéficiaire de traiter avec lui au cas où Art 1123 : pacte de préférence pareil sauf :
elle déciderait de contracter. Se forme avant meme qu’une offre ait été faire - 2015 :Modifie conditions énoncé par Ch mixte 26
mai 2006 : supprime condition de connaissance
Validité : 0 oblig de faire offre (civ 3ème du 15 janvier 2003) intention bénéficiaire
- 2016 : remet la condition
Exécution :
- Offre faite et bénéficiaire refuse : le promettant est libéré, mais pas définitivement : s’il refait une offre plus
tard, il devra respecter engagement
- Peut prévoir un terme conventionnel sinon reste engagement (civ 3ème 15 mars 2003)

Régime de l’inexécution :
- Promettant ne l’a pas prioritairement proposé au bénéficiaire
- Tiers a discrètement accepté offre

Sanction du :
- Promettant : resp contractuelle  DI par 1147
- Tiers : Resp délictuelle  DI par 1382 si tiers a accepté en connaissance de cause
- Annulation du contrat (Requêtes 15 avril 1902) Si : Preuve de la connaissance du pacte par tiers + preuve de
la connaissance de l’intention du bénéficiaire de vouloir accepter l’offre par le tiers (civ 3ème 24 mars 1999) =
fraude. Pv : annulation = contrat n’a jamais existé donc bénéficiaire ne pouvait pas vraiment y gagner donc Ch
mixte 26 mai 2006 : nullité de l’acte formé en violation du pacte mais substitution du bénéficiaire aux droits
de l’acquéreur car seule l’acceptation est frappé de nullité.

Promesse unilatérale de contrat : convention par laquelle une partie promet à une autre, qui en accepte le Art 1124 : promesse unilatérale reprend avant sauf :
principe, de conclure un contrat dont les éléments essentiels sont déterminés, et bénéficiaire doit juste donner Rétractation (al 2) : la révocation de la promesse pendant
consentement. Le bénéficiaire a juste à lever ou non l’option le temps laissé au bénéficiaire pour opter n’empêcher pas
la formation du contrat promis => retour à avant Cruz
Ex promesse de vente. Si immobilière  oblig d’acte authentique . 1993

Difficultés :
- Clause d’indemnité d’immobilisation possible sauf si + de 20% du prix de vente
- 0 oblig d’infos de la part du bénéficiaire
- Sanction de l’inexécution de promesse unilatérale de vente :
o 0 exécution forcée  DI donc privée de force obligatoire (civ 15 décembre 1993 Cruz, et 28 oct
2003)
o Exécution forcée possible si elle ne porte pas atteinte à intégrité de la personne du débiteur pour autre
promesse unilatérale (Civ 3ème 6 avril 2004, 11 mai 2005, 16 janvier 2007)
- Rétractation : levée d’option après rétractation par promettant exclu rencontre de volonté donc 0 vente (Cass
12 juin 2013) Promesses synallagmatique : art 1198 al 2 : le 1er qui
publie acte sur bien immobilier est préféré à condition
promesse synallagmatique de contrat : convention par laquelle les parties s’accordent déjà sur le contrat définitif qu’il soit de bonne foi
qui les intéresse mais qui, malgré cet accord, n’est pas encore ce contrat définitif car des éléments extérieurs aux
parties doivent encore être vérifiées.

Civ 3ème 10 février et 15 décembre 2010 : en cas de conflit enter acquéreur successif d’un même droit portant sur
un bien immobilier, celui qui a publié le 1er est préféré même si mauvaise foi
Conditions Article 1108 : 4 conditions Art 1128 : 3 condition
de validité
Capacité Capacité : rien de nouveau à part la numérotation
Art 1123 : ppe est que tte personne a capacité et l’incapacité est l’exception (Art 1124). Incapables :
- mineur non émancipé  réforme par ordo du 15 oct 2015 pour administration légale d’un parent seul ayant
l’AP (en ppe plus de CJ par juge sauf pour actes infectant gravement patrimoine mineur)
- majeurs protégés
Consentement : 2 définitions : Consentement : reprend les JP
- renvoie à 2 acceptations  rencontre de 2 volontés = LE consentement des parties
- la volonté isolée qui, soit suffira par elle même si unilatéral, soit rencontrera une autre volonté pour créer  Modifications :
convention = les consentements Sur définition violence (Art 1137):
- devoir général d’information au titre des négociations
La théorie des vices de consentement : altération de la volonté de contracter, protégée par sa santé ou sa liberté. - déconnexion claire entre réticence dolosive et
Sanction : nullité obligation d’infos
 enjeux : protection du droit face à l’atteinte à la volonté de contracter VS la sécurité contractuelle - Suppression entre dol incident et principal

erreur = RPZ erronée de la réalité  atteinte la volonté, la compréhension


sur la sanction (art 1143) de la contrainte éco : critère de
 Erreur spontanée (art 1109 et 1110): dépendance économique retenu
- Exigence erreur en tant qu’altération de la volonté de contracter :
o déterminante : si pas commise, elle aurait dissuadé de contracter  appréciation subjective (civ 1ère 26
janvier 1972 sur la nullité (art 1178) :
o et excusable : si invraisemblable dur de la prouver + si inexcusable = sanction faute de la victime - vices du consentement = nullité relative
- erreur sur une qualité substantielle pour protéger défendeur : l’élément déterminant devait être connu par - introduction d’une nullité conventionnelle
vendeur  en ppe ce ne peut pas être motifs/mobiles et valeur de l’errans SAUF prix et si stipulation expresse
des mobiles (Civ 3ème 24 avril 2003)
ex : erreur constructibilité

 Dol (art 1116)  double aspect : vice et délit civil


- Empeche consentement libre et éclairé donc nullité
- Atteinte volontaire donc délit civile qui entraine réparation (DI)
- Il faut des manœuvres : action volontaire et illicite (élément matériel) mais peu aussi être omission, silence
gardé (Civ 1ère 19 mai 1958) ; réticence (oblig d’infos mais jamais de l’acquéreur (Civ 1ère 3 mai 2002,
Baldus)
 répression d’un comportement

Sur préjudice réparable du dol, 2 possibilités ajd :


- Soit cessionnaire demande annulation et peut se prévaloir de la perte de chance de conclure un autre contrat
- Soit il maintient contrat et ne peut se plaindre que de ne pas l’avoir mieux négocié (Com 10 juillet 2012) 
réparation ne saurait consister qu’en un rééquilibrage éco du contrat par le biais de la compensation entre la
dette de réparation et l’engagement excessif => = opposé symétrique des cas de rupture des pourparlers où seul
le préjudice lié à la perte de chance de conclure avec un tiers est réparable

 La violence, contrainte exploitée : (=crainte)  double aspect : vice et délit civil


Ici concerne la liberté=victime cède car veut éviter un plus grand mal. Emploi direct de la violence, se prouve par
tous moyens
La violence doit être :
- Déterminante
- Illégitime
- Illicite

 Contrainte économique (Civ 1ère 30 mai 2000) :


- doit être illégitime (abus de situation, conditions déséquilibrées) : Civ 1ère 3 avril 2002 Bordas-Larousse
- condition d’exploitation abusive de la situation
Objet On parle maintenant de contenu du contrat (art 1162 –
- du contrat : opération jrdq recherché et envisagée comme un out, un ensemble, une globalité 1171)
- de l’obligation : prestation promise
L’indétermination du prix n’est plus cause de nullité : seul
il doit être : compte l’abus dans la fixation  le juge peut seulement
- certain (art 1108)  permet de déterminer la fin poursuivie du contrat être saisi de DI (art 1165) ou peut remplacer prix si prix
- Déterminé (art 1129). Exceptions : déterminé en fonction d’indice qui n’existe plus ou n’est
o détermination différée  objet déterminable par des éléments plus accessible
o impossible pour certains contrats : contrat cadre (AP 1er déc 1995)  conditions ultérieures du prix
- licite : selon dispo impératives du leg et selon exigences sociales et morale (OP et bonnes mœurs) art 1128 et
chose hors du commerce
Cause du contrat : mobile impulsif et déterminant à l’origine de l’engagement de contracter (subjectif)  varie Suppression de la cause :
d’un individu à l’autre  théorie. En pratique : - Seul le terme est supprimé
- La chose est toujours là : ex : art 1170 qui confirme
Art 1133 : toute volonté motivée par raison de contracter illicite ou immorale peut être menacée de nullité dès lors JP Faurécia c/ Oracle du 29 juin 2010 : limite
que par la force obligatoire du contrat, cette raison amènerait le Droit à protéger sa réalisation concrète (Civ 7 oct clause déséquilibrés et abusives
1998) => n’importe quel mobile peut être la cause, dès lors que ce mobile est illicite ou immoral

CASS avait rajouté ue condition prétorienne : connaissance de l’illicité ou immoralité


CASS 1ère 7 oct 1998 : abandon de cette condition. Le partenaire innocent est protégé par resp délictuelle de son Sur nullité :
partenaire (Civ 1ère 27 fev 2007). - Absolue lors règle violée a pou objet sauvegarde de
l’IG (art 1179)
 Seule condition : preuve mobile pour illicite ou immoral - Relative si sauvegarde intérêt privé

Cause de l’obligation, cause objective et stéréotypée  : valeur économique qui est destinée à remplacer, dans le Art 1182 et 1183 : dispositif innovation pour nullité
patrimoine de celui qui s’oblige, celle dont l’obligation va le dépouiller (que contrats onéreux). Attention, conventionnelle
l’insuffisance de cause n’est pas sanctionné ici
 Superficielle car toujours la même. Ex : contrat de vente :
- Acquéreur paye pour contrepartie d’un objet
- Vendeur le paiement est la contrepartie contre perte objet

Art 1131 : existence de cette raison/ cause de s’engager au jour de la contractualisation. Peu importe si disparaît
après (Civ 1ère 12 juillet 2006)
 Peu imorte déséquilibre éco

Cause subjective dans contrats atypiques/innomés  : volonté de prendre en compte éco du contrat, la
proportionnalité

Arrêt Point club vidéo (civ 1ère 3 juillet 1996) : nullité de convention pour défaut de toute contrepartie réelle à
l’obligation de payer le prix de loction

Arrêt Chronopost 22 octobre 1996 : nullité partielle car « spécialiste du transport rapide garantissant la fiabilité
et la célérité de son service » ne peut contredire une clause de resp pour ne pas respecter cette oblig.

 Arrêts 1996 : un mobile (raison propre des partenaires) peut être intégré dans la cause de l’obligation (mobile
de rentabilité, de vitesse…)  cause se subjectivise

Sanction pour absence de cause ou cause immoral/illicite  : nullité absolu avec délai de 5 prescription de 5 ans
MAIS distinction depuis Civ 1ère 9 novembre 1999 :
- Absence de cause = nullité relative
- Cause immorale/illicite = nullité absolu

Bcp critiques sur cette notion


Equilibre Lésion : préjudice causé à un contractant lors de la conclusion du contrat et engendré par un défaut d’équivalence Art 1168 : confirme rejet lésion + rappelle que n’a de
prestation économique sens que dans contrat synallagmatique
Principe : rejet.
 exceptions
 Exception : - art 889 : partage
- art 1674 : vente immobilière
Contrats rescindables : - vente d’engrais
- Vente immobilière si lésé de plus de 7/12 de la vente. (art 1674)  - cession du droit d’exploitation d’ne oeuvre
- Matière de partage successoraux si lésion de plus de ¼ (art 889) jusqu’en 2006 mais mtn = action en - Art 1149 : mineurs non émancipés
complément
Le déséquilibre peut être pris sur d’autres terrains (dol,
certaines personnes : mineurs non émancipés (art 1305) : rescindable pour lésion si il existe une lésion violence…)
Imprévision : déséquilibre dans économie en raison d’un changement, imprévisible et indépendant de la volonté Art 1195 : rupture en consacrant un mécanisme de
du ou des contractants. révision judiciaire pour imprévision

Civ 8 mars 1876, affaire du Canal de Craponne ; refus d’admettre comme susceptible de fonder un droit pour le S’il n’y a pas de renégociation ou en cas d’échec, parties
contractant de demander au juge une révision du contrat pvt se mettre d’accord pour anéantir contrat aux
conditions convenues ou pour demander au juge
En droit admin, différent : CE 30 mars 1916, Gaz de Bordeaux : c’est possible pour ppe de continuité SP l’adaptation du contrat.

MAIS parties peuvent tenir compte et anticiper déséquilibre : Donc plusieurs étapes :
- Clause d’indexation ou d’échelle mobile 1. bonne volonté des parties : renégociation avec
- clauses d’adaptation ou de hardship obligation de bonne foi (art 1195 + 1111)
2. si échec ; demande au juge d’adapter le contrat
JP plus nuancée en raison de crise économique et monétaire avec art 1134 civ : Com 3 novembre 1992 Huard et 3. à défaut d’adaptation : une partie peut demander au
24 nov 1998 Chevassus-Marche : renégociation possible juge de mettre fin ou de réviser contrat

Puis Civ 1ère 16 mars 2004 : débat sur oblig générale de renégociation contrat en cours si modification imprévue exceptions : CMF avec révision impossible pour certains
des circonstances éco contrats financiers : spéculation (aléa chasse la lésion) et
certains contrats spécifiquement prévus
Lorsque déséquilibre, d’autres solutions : cause par exemple
 Mécanisme possible que si contrat initial a été
excessivement altéré au détriment d’une partie =>
rééquilibrage et non remédiation à une perte

 caractère supplétif ( impérativité raisonnée en débat)


Les effets du Principe de la force obligatoire Reprise dans diverses dispositions : art 1103 et sous
contrat Dès l’instant où contrat a été régulièrement formé, il doit être exécuté tel que prévu (art 1134) dans ses dispo section composée des articles 1193 à 1995
expresses et légales.
Rapport du Pres précise que « les contrats obligent non
Fondement de ce ppe : moral et économique/social seulement à ce qui y est exprimé, mais encore à toutes les
suites que leur donnent l’équité, l’usage ou la loi »
Explique pk nouvelle loi pas applicable au contrat en cours sauf si loi d’OP
Art 1124 : indique que fait partie des ppes généraux du
Contrat = loi des parties donc ni contractants ni juge ne peuvent ensuite modifier les clauses. droit des contrats avec lib contractuelle et bonne foil

Tempéraments : La distinction Ancel n’est pas mise en valeur


Art 1134 al 3 : respecter esprit et objectif du contrat sous peine d’être condamné à DI (bonne foi)

Portée sanction mauvaise foi par Com 10 juillet 2007. Distinction :


- les simples prérogatives contractuelles :l’usage est déloyale peut ête sanctionnée par art 1134
- substance même des droits et oblig nés du contrat : ne peut pas être remis en cause sans violation du principe
de force obligatoire
la sanction sera la neutralisation

Ancel distingue :
- force obligatoire (contenant) = contrat est une nouvelle norme pour partie
- et le contenu obligationnel : les contenus du contrat ; relations
Effet relatif et opposabilité Art 1199 et 1200 : 2 formes
Art 1165 : principe de relativité : « les conventions n’ont d’effet qu’entre les parties contractantes » - positive : le contrat ne crée d’obligations qu’entre les
parties
Opposabilité aux tiers : aptitude d’un acte jrdq à faire ressentir son existence et ses effets au delà du cercle des - négative : les tiers ne pvt ni demander l’exécution du
parties contractantes. contrat joue erga omnes. Fait contrepoids à l’effet relatif. Le contrat est opposable au tiers contrat ni se voir contraint de l’exécuter
qui doit respecter la situation juridique (parfois certaines formalités nécessaire).
Mais il existe des exceptions permettant à un tiers au
 Les fausses exceptions : contrat de demander exécution ou révocation ou
- la promesse de porte fort art 1120 : convention par laquelle une personne promet le fait d’un tiers. =/ une comme preuve de fait.
promesse pour autrui car engagement perso. Donc =/ exception au ppe d’effet relatif
Elle a une fonction de garantie Com 13 décembre 2005 qui fait une distinction :  Les fausses exceptions :
 la promesse de ratification par tiers d’un engagement = obligation autonome - la promesse de porte fort, art 1230 et s
 promesse d’exécution d’un engagement par le tiers = obligation accessoire faisant f° de sureté - la stipulation pour autrui expresse, art 1205 et s.
- la stipulation pour autrui expresse : contrat en vertu duquel une personne, appelée stipulant, demande à une
autre personne, appelée promettant, de s’engager envers une 3ème personne, le tiers bénéficiaire (art 1165):  les vrais exceptions : chapitre aux « actions
fausse exception car nul n’est engagé s’il ne l’a pas voulu ouvertes aux créanciers » : 1341 et s)
- la stipulation pour autrui tacite ; n’existe plus
l’action oblique art 1341-1 : « pour le compte » du deb
 les vrais exceptions : et non au nom du déb  représentation imparfaite.
art 1166 l’action oblique : préserve le droit de gage général des créanciers, permet à un créancier d’exercer au Permet au def de pouvoir exercer tous moyens de def dont
nom de son débiteur des droits que ce dernier néglige de mettre en œuvre à l’encontre de ses propres débiteurs il dispose à l’égard du créancier (civ 1ère 9 oct 1991) +
action ne bénéficie pas direct au créancier)
art 1167 action paulienne : créancier peuvent, en leur nom personnel, attaquer les actes fait par leur déb en fraude
de leur droit  remet en cause tout acte conclu par deb aux fins de diminuer les chances de recouvrement de a action paulienne, art 131-2 : vient pailler la manigance
créance.  fraude. d’un débiteur et non sa négligence
Charge de la preuve sur créancier de démontrer que deb a conscience de causer dommage au créancier ou bien
intention de lui nuire  appréciation souveraine des juges Preuve non nécessaire lorsqu’acte du deb est gratuit.

Action directe : action qu’un créancier exerce contre le débiteur de son débiteur. Elle n’est pas reconnue de Sanction : inopposabilité et non nullité. Il est « révoqué »
manière générale, surtout dans chaines de contrats : qu’à la mesure du préjudice subi par créancier donc tiers
- civ 1ère 9 oct 1979 Lamborghini : pose ppe qu’action nécessairement contractuelle entre sous acquéreur et garde surplus.
fabricant et non délictuelle
- AP 7 février 1986 : dès lors que des contrats ont successivement emporté transfert de la propriété d’un même Avantage pour créancier : direct dans son patrimoine
bien, chacun des différents transferts a emporté, à titre accessoire, transfert des droits juridiquement attachés à
la chose.  Principe de transmission des accessoires juridiques d’une chose avec cette chose elle-même Action directe : art 1341-3 : encadre les cas d’action
- AP 12 juillet 1991 Besse directe possible en paiement (sous traitant, bailleur,
 Pour que 2 personnes n’ayant pas contractées n’ayant pas contractées ensemble soient admise à agir mandant) mais pas celle en garantie
contractuellement entre elles, il faut :  pas d’action directe en paiement sans texte, des
 une succession dans le temps de contrats actions directes en garantie issues de JP admis
 ayant tous emportés au moins un effet translatif de la propriété d’une chose
 et que l’un des maillons, dans sa demande contre un autre avec leuqle il n’a pas contracté, se
prévale d’un accessoire de cette chose.
Attention : le créancier ne pourra obtenir plus que ce que le deb s’était engagé avec son propre contractant

MAIS revirement avec AP 6 oct 2006 ? action délictuelle ?


Consécration d’un principe d’identité de la faute contractuelle et de la faute délictuelle  : remise en cause Un projet Terré voulait combattre arrêt de 2006.
distinction effet relatif et opposabilité
mais par repris, seulement énoncé que :
Traditionnellement :
- faute contractuelle = relative donc manquement contractuel relevable que par cocontractant art 1199 : un tiers ne peut pas demander exécution du
- faute délictuelle indépendance : tiers doit démontrer cela contrat mais ne s’oppose pas plus que ca, à suivre ce que
fera la JP
évolution :
- 1ère civ 15 décembre 1998 : « tiers à un contrat sont fondés à invoquer l’exécution défectueuse de celui-ci
lorsqu’elle leur a causé un dommage  »
- 1èreciv 18 juillet 2000 : précise que tiers n’a pas à apporter de preuve. Tiers n’a qu’a prouvé l’inexécution
- AP 6 octobre 2006 Boot shop : l’identité de la faute contractuelle et délictuelle +  admet de facon général
qu’un tiers puisse se prévaloir de l’inexécution d’un contrat auquel il n’est pas partie, dès lors simplement que
cette inexécution lui a causé un dommage
Sanctions de Art 1184 : créancier a le choix entre la demande en : Art 1217 : énumération les choix du créancier (d’OP)
l’inexécutio - Résolution - Exception d’inexécution :
n - L’action en exécution forcée - Exécution forcée
- Réduction du prix
Les règles étaient dispersées et lacunaires - Résolution assortie de dommage et interet
- Dommages et interets peuvent être demandés en + de
toutes autres demande
Résolution= la sanction/ remède à l’inexécution Art 1224 à 1230 sur la résolution
Elle peut être (ordre inversé  avt la judiciaire était
Pour les contrats à exécution instantanée, elle conduit à anéantissement rétroactif du contrat prioritaire):
- par clause résolutoire
Résiliation : 2 institutions  Pour les contrats à exécution successive, ne produit des effets : - résolution unilatérale par simple notification
- Que pour l’avenir pour certains - résolution judiciaire
- Et partiellement rétroactif pour d’autres : rétroagit au jour de l’inexécution - amiable (oublie de la réforme)

 Mode d’extinction du contrat : principalement pour CDI ou pour CDD lorsque clause le stipule. art 1229 clarifie la distinction :
- Résolution : restitution intégrale
3ème civ 20 avril 2003 : pour les contrats à exécution successive, la résiliation prend effet à la date de la 1 ère - résiliation : pas de restitution pour la période
inexécution grave et non à la date de saisine du juge. antérieur à la dernière prestation n’ayant pas recu sa
contrepartie
S’agissant des effets, on se placera dans tous les cas au jour de la 1ère inexécution :
- lorsque ce jour devait être celui de formation d’un contrat (exécut° instantanée), la résolution ouvre à
restitution de ce qui aurait été exécuté par une des parties
- lorsque ce jour pouvait être postérieur à la formation (contrat à exécution successive), restitution que pour ce
qui est exécuté par cette date (résiliation)

 elles se distinguent que par leur cause


Exécution : Art 1223 : sur la réduction du prix par le créancier s’il n’a
Exécution forcée possible sauf si obligation de faire ou ne pas faire supposant une qualité personnelle du déb pas totalement payer la prestation ; ou s’il veut être
« rembourser » en partie.
Exception d’inexécution : moyen de défense extrajudiciaire du créancier. Il peut refuser d’exécuter ses oblig si le
déb a avant lui oublié manqué à ses oblig.
Art 1219 sur inexécution : domaine plus large que
Reconnaissance partielle : contrats synallagmatique, ex : ensemble de contrats
- Vente (Art 1612 et 1653)
- Dépôt (art 1948)
Attention actu COVID mais n’est pas adaptée
JP pose ppe général pour contrat synallagmatique : Com 22 mars 1992. Il faut 3 conditions :
- Réciprocité et interdépendance des oblig
- Inexécution déjà réalisée (la crainte d’inexécution n’est pas valable)
- Rapport de proportionnalité doit s’établir entre oblig non exécutées et celles du créancier qui ne veut pas
exécuter

effets temporaire car :
- prend fin lorsque deb de l’excipiens s’exécute (excipiens pourra demander une réparation si dommage)
- si perdure et 0 juge saisi, l’extinction du contrat peut être admise sur fondement d’un accord implicite des
parties mais rarement reconnu par JP
- saisi juge

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