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COURS DE
MAINTENANCE ET
FIABILITE
INDUSTRIELLE
4GIM, Pr. Lucien MEVA’A
I EVOLUTION DE LA MAINTENANCE
La maintenance est l’une des pierres sur laquelle s’est bâtie l’histoire de la production industrielle. Elle
révèle beaucoup des capacités d’adaptation de la production de masse.
La maintenance a existée avant d’être désignée puis formalisée, pour ensuite ne plus cesser d’évoluer.
Le fil conducteur, est le passage progressif d’une situation dans laquelle il s’agissait de répondre aux
dysfonctionnements du processus de production à une situation dans laquelle, il convient d’abord de
prévenir ces dysfonctionnements (maintenance préventive). Cette évolution s’est logiquement
accompagnée d’un déplacement de la responsabilité de la maintenance d’un seul opérateur à un
nombre d’individus beaucoup plus large au sein de l’entreprise.
La production en série dans la seconde moitié du XIXème, avec l’avènement de la révolution industrielle
a consacré la maintenance comme une fonction entière au sein de l’entreprise. Cette fonction a été
renforcé par la suite bien que nous sommes encore dans la phase ou on « subi », on répond à la panne.
La maintenance est encore largement tributaire du processus de production dont les stocks
surabondants dissimulent les graves défauts. Nous sommes dans les années 1950. La formalisation de la
maintenance intervient à la fin des années 70.
Contrainte par les impératifs d’un mode de production extrêmement tendu par le « juste-à-temps », le
« zéro stock », « le zéro défaut », les à-coups du marché, la maintenance doit relever des défis ardus. Il
s’agit par exemple d’établir une planification fiable en fonction de nombreux éléments dont la
réalisation n’est certaine que très peu de temps à l’avance. Ou bien encore il s’agit de gérer des
phénomènes d’usure du matériel, notamment, sur la base d’une intensité d’utilisation qui n’est pas
prévisible.
On a pris l’habitude d’une comparaison pratique entre « la santé humaine » et « la santé machine », il
existe réellement une analogie (cf figure ci-après)
Analogie
Santé de l’homme Santé machine
Connaissance technologique
Naissance Mise en service Connaissance des modes de
Connaissance de l’homme défaillances
Connaissance des maladies Historique
Carnet de santé Longévité Durabilité Dossier machine
Dossier médical Diagnostic, expertise,
Diagnostic, examen, visite inspection
Connaissance des traitements Connaissance des actions
Traitement curatif Bonne santé Fiabilité curatives
Opération Dépannage, réparation
Rénovation, modernisation,,
échange standard
Mort Rebut
Maintenance
Médecine industrielle
La maintenance commence bien avant le jour de la première panne d’une machine. Elle commence en
fait dès la conception. C’est à la conception que sa maintenabilité (aptitude à être entretenue) que sa
fiabilité et sa disponibilité (aptitude à être opérationnelle) et que sa durabilité durée de vie
prévisionnelle) vont être déterminées.
Sa mission est :
La connaissance du matériel, de ses faiblesses, dégradations et dérives complétées jour après jour,
permet des corrections, des améliorations et, sur le plan économique, des optimisations ayant pour
objet de rendre minimal le ratio :
Maintenance
Maintenance Maintenance
Corrective Préventive
Maintenance Maintenance
Maintenance Maintenance
corrective Préventive
corrective Préventive
curative Conditionnelle
palliative systématique
a) Maintenance corrective
Maintenance effectuée après défaillance, elle se décompose en deux types :
la maintenance palliative, qui comprend les interventions de type dépannage
la maintenance curative qui comprend les interventions de type réparations
Les différentes phases d’une intervention corrective sont les suivantes :
test : comparaison des réponses d’un dispositif à une sollicitation avec celle d’un dispositif de
référence ;
détection : action de déceler par une surveillance accrue, l’apparition d’une défaillance ;
localisation : action de localiser les éléments par lesquels la défaillance se manifeste ;
diagnostic : identification de la cause de la défaillance à l’aide d’un raisonnement logique ;
dépannage, réparation
b) Maintenance préventive
Maintenance effectuée dans l’intention de réduire la probabilité de défaillance d’un bien ou d’un service
rendu. Elle se décompose en deux types :
la maintenance préventive systématique qui est effectuée selon un échéancier établi selon le
temps ou le nombre d’unité d’usage.
Cours de maintenance et fiabilité industriel ENSP 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 3
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Défaillance Défaillance
partielle complète=panne
Type d’incident
Maintenance
corrective
Réparation
Dépannage
(maintenance
(maintenance
curative)
palliative
Intervention définitive et Action sur un bien en vue de
limitée de maintenance le remettre provisoirement
corrective après en état de fonctionnement
défaillance avant réparation
Le bien accomplit Le bien est inapte pour Le bien est apte mais ne peut
Le bien est apte mais
sa fonction cause de défaillance fonctionner pour des causes
non sollicité
ou action de externes de main d’œuvre,
maintenance d’énergie…
corrective
Remarque : nous distinguons les TA temps d’arrêt imputables à la maintenance notés TAM et non
imputables à la maintenance TAF (F comme fabrication). Les temps d’attentes seront imputés à la
fabrication (TAF). Nous noterons TO par abus de langage les temps d’ouverture couramment utilisés sur
les lignes de production.
TO=∑TBF+∑TAM+ ∑TAF
Ces trois concepts notés respectivement : R(t), M(t) et D(t) sont des fonctions du temps. Ils sont
envisagés soit de façon prévisionnelle (avant usage) soit de façon opérationnelle (pendant ou après
usage).
Vie d’un matériel
MTBF MTTR
Moyenne des temps de bon Moyenne des temps technique de
fonctionnement réparation
Disponibilité D(t)
Probabilité d’assurer un service requis
MTBF
D(t)
MTBF MTTR
t0 t1
Une partie variable des TA est constituées des TTR (temps technique de réparation).
TTR
TA
TO TA
D
TO
III.4.3 MTBF et MTTR
La moyenne des temps de bon fonctionnement, la MTBF, est la valeur moyenne entre défaillances
consécutives, pour une période donnée de la vie d’un dispositif :
n
TBF i
MTBF 0
n
De manière similaire, nous avons la MTTR (moyenne des temps techniques de réparation) :
n
TTR i
MTTR 0
n
Ces valeurs sont calculées (après observation), estimées, prédites ou extrapolées.
IV METHODOLOGIE DE LA MAINTENANCE
L’organigramme d’un service maintenance met en évidence outre la fonction GESTION, trois fonctions
que sont la fonction METHODES, la fonction d’ORDONNANCEMENT et la fonction EXECUTION.
IV.1 L’observation.
Elle participe à la connaissance (comportement du matériel, loi d’usure), préside au diagnostic, à
l’expertise, et commande le dépannage et la réparation. Pratiquement, il s’agit d’observer, de noter, de
tout noter (croquis, dessins, schémas, photos, paramètres physiques…). Il ne faut rien éliminer à priori,
même ce qui paraît indépendant du phénomène observé.
IV.2 L’analyse.
Par définition, il s’agit de décomposer un ensemble plus ou moins complexe en éléments aussi simples
que possible.
L’analyse permet de distinguer les éléments et de comprendre la nature des liaisons :
Entre les éléments isolés d’une part
Entre un élément et l’ensemble d’autre part
Nous effectuons des décompositions successives d’un ensemble jusqu’à l’obtention d’éléments
indissociables, de caractéristiques simples, connues et nettement définies.
La structure d’analyse est toujours une arborescence.
Exemple : décomposition d’un parc matériel à entretenir.
Elément
Ensemble Sous-ensemble
1 221
11
1 12 1 222
13 1 223
Il existe des outils formalisés d’analyse tels que les arbres de décision binaire et les logigrammes :
Début
0 1
?
00 01 10 11
? ?
111
000 010 011 101
001
? ?
A B A B
ET Porte ET
Porte OU OU
A et B
A ou B
IV.3 La communication.
Dans l’entreprise, elle est le lien indispensable entre l’information, la décision et l’action. Elle peut se
faire sous différentes formes (notes manuscrites, dactylographiées, ou imprimées), graphique ou
télévisuelle.
La communication écrite occupe une place particulière. Elle se fait par l’intermédiaire d’imprimés qui
permettent :
D’engager et de préciser la responsabilité
D’éviter les altérations, oublis et interprétations propres à la communication orale,
Le stockage de l’information, à toutes fins utiles.
Les imprimés doivent être adaptés à l’entreprise, évolutifs logiques et clairs.
Le domaine de la communication est très évolutif et fait l’objet de développement des méthodes de
conception des systèmes d’information (Merise) et des supports (télématique).
V. Arbre de maintenance.
Pour faciliter les interventions de maintenance des systèmes, on établit un arbre de maintenance
donnant les tests à effectuer pour trouver la panne. Un arbre de défaillance est constitué des symboles
suivant :
Défaillance
M
2
E1 E2
R1 R2
C C
1 2
Les méthodes de maintenance doivent être standardisées entre les différents secteurs de l’entreprise.
Cela n’exclu pas l’adaptation essentielle de la méthode au matériel, à ses groupes fonctionnels, voire à
un organe sensible.
TRAVAUX NEUFS
RENOVATION
MAINTENANCE RECONSTRUCTION
Du parc matériel MODERNISATION
CANNIBALISATION
Défaillance
Attendue anticipée
SOUS TRAITANCE
Subie PREVENTIVE
CORRECTIVE
Fortuite
Après défaillance
MTBF
De routine Connue inconnue
De surveillance
De ronde
Selon l’état
CONDITIONNELLE
D’AMELIORATION Prédictive
Corrective
II La maintenance corrective
Par définition, d’après la norme AFNOR X 0-010, c’est l’opération de maintenance effectuée après
défaillance. Elle correspond à une attitude défensive, elle est caractéristique de l’entretien traditionnel.
La maintenance corrective débouche sur deux types d’interventions
Les dépannages, c'est-à-dire une remise en état de fonctionnement « in situ » sans interruption
du fonctionnement de l’ensemble, ils ont un caractère « provisoire ». C’est la maintenance
Palliative.
Les réparations, faites « in situ » ou en atelier central, parfois après dépannage, ont un caractère
« définitif ». Elles caractérisent la maintenance curative.
Notons cependant qu’après détection d’une défaillance fortuite, en entretien traditionnel, on effectue
un dépannage ou une réparation rétablissant la fonction perdue.
La mise en oeuvre d’une politique préventive implique le développement d’un service « méthode-
maintenance » efficace qui devra gérer à court terme les coûts directs de maintenance et permettre la
gestion de la documentation technique, des historiques, des dossiers machines, les analyses techniques
du comportement du matériel, la préparation des interventions préventives…
Dans la pratique,
Dans une première phase, des visites préventives périodiques, permettront de surveiller l’état du
matériel en service, mais surtout de mettre en mémoire des informations qui permettront de connaître
les lois de dégradations et les seuils d’admissibilités. Ces visites préventives permettront d’anticiper les
défaillances, donc de préparer des interventions préventives.
Dans une deuxième phase, lorsque le comportement en service sera connu, elle évoluera vers la
maintenance systématique, plus légère à gérer soit par :
La maintenance de ronde (qui est du préventif à fréquence courte et interventions légères)
La maintenance conditionnelle où le matériel est sous « surveillance continue »
Les visites préventives permettent de cumuler des informations relatives au comportement du matériel.
Si les résultats mettent en évidence une loi de dégradation, il sera aisé de connaître l’instant ou un
échange systématique sera possible. S’ils montrent l’existence de pannes soudaines, répétitives, se
rapportant à un sous-ensemble dit « fragile », une analyse statistique des résultats orientera une
politique de maintenance.
t
absolu
t
Relatif
IV La maintenance conditionnelle
Une période de maintenance préventive ou une expérimentation (essai) est nécessaire pour fixer le seuil
d’admissibilité au-delà duquel un arrêt de fonctionnement (automatique ou non) s’impose.
Temps
Bon fonctionnement Réparation Bon fonctionnement
Attente
MTTR
MTTF MUT
MDT
MTBF
f(E) est la fréquence observée de l’évènement « E ». Plus le nombre d’observations est grand, plus cette
fréquence se rapproche de la probabilité vraie d’avoir E.
0≤P (E) ≤1
I.1.1 Probabilité de l’intersection d’évènements – Cas général
P A B P A P B/A
Avec : P(B/A)=probabilité d’avoir l’évènement B sachant que l’on a eu A
Et
L’hypothèse de l’indépendance des pannes est généralement faite pour les pannes en fiabilité.
Si A et B sont indépendants :
P A B P A P B P A P B
Si A et B sont incompatibles :
Alors :
P A B 0
Et
P A B P A P B
Soit un évènement A qui peut dépendre de N causes Ci différentes et incompatibles deux à deux (on
peut avoir deux causes réalisées simultanément). Etant donnée la réalisation de l’évènement A, quelle
est la probabilité que ce soit Ci qui en soit la cause ?
On peut écrire que :
N
A i1 A Ci , car {Ci } constitue un système complet ( les causes sont incompatibles deux à deux et
toutes les causes possibles à A sont supposées connues). Donc, d’après le théorème des probabilités
totales on a :
PA PA C i
i
En appliquant le théorème des probabilités conditionnelles, nous avons :
P A C i P A P C i / A P C i P A/C i
Donc :
P C i P A/C
P C i /A i
P C k P A/C
N
k 1 k
II LOI DE PROBABILITES
L’hypothèse fondamentale consiste à ne pas modifier ne pas modifier la composition du lot N. Celle-ci
implique un tirage avec remise ou tirage dit « non exhaustif »
On assimile le tirage d’un échantillon de taille (n) sans remise à un tirage « non exhaustif » si n/N≤0,1
Supposons que l’on ai P%de pièces défectueuses dans un lot et que l’on tire un échantillon non
exhaustif de taille n, la loi binômiale B(n, p) donne la probabilité d’avoir k éléments défectueux dans
l’échantillon.
P X k C kn p k (1 p) n -k
n!
C kn , représente la combinaison de k éléments parmi n.
n - k ! k!
L’espérance mathématique est donnée par la relation E(x)=np
La variance est donnée par la relation x2 np1 - p
Si les variables aléatoires indépendantes sont distribuées suivants des lois binomiales indépendantes de
paramètres (n1 ,p), (n2 ,p),… (ni ,p), , (nn ,p), alors la variable :
n
n n i , B n i , p
i 1 i
II.1.2 Loi hypergéométrique
Si l’on ne peut pas faire l’hypothèse d’un tirage « avec remise » (tirage exhaustif) et que n/N>0,1 la loi
binomiale n’est plus applicable. Il y a en effet, modification de la composition du lot à chaque tirage ;
dans ce cas, il faut tenir compte des paramètres suivants :
- N : taille du lot ;
- n : taille de l’échantillon ;
- p : proportion de défectueux dans le lot initial ;
- K : nombre d’éléments défectueux dans le lot initial ;
- k : nombre d’éléments défectueux auxquels on s’attend dans l’échantillon.
C kNP C nN-k1-p
Px k
C nN
L’espérance mathématique est donnée par : E(x)=np
N-n
La variance est donnée par la relation : x nqp , avec q=1-p
2
N -1
La taille du lot est N est grande ou infinie, mais on connaît la proportion (p) d’éléments défectueux. De
ce fait, on sait que le nombre moyen de défectueux auquel on peut s’attendre dans l’échantillon de
taille (n) est de m.
C’est une approximation de la loi binomiale pour n grand et p faible de paramètre m=np.
La probabilité d’avoir k défectueux dans un échantillon est donnée par :
e -m m k
P x k
k!
L’espérance mathématique est donnée par : E(x)=m,
La variance est donnée par la relation : x Varx m
2
m = m1 + m2 +….+ mi +…. mn ,
Une variable aléatoire X de moyenne (m) et d’écart-type , suit une loi normale si la fonction densité
est :
- x - m 2
f x
1 -
2 2
e
2
L’espérance mathématique est donnée par la relation : E(x)=m
La variance est donnée par la relation Var=
2
Si les variables aléatoires indépendantes X1 , X2 , Xi , Xn , sont distribuées suivant des lois normales de
moyennes m1 , m2 , , mi , ,mn , et d’écart type 1 , 2 , , i , n , alors la variable aléatoire :
Z=X1+X2+…..+Xi+….+Xn
Suit une loi normale de paramètres :
mZ = m1 + m2 +….+ mi +…. mn
et
Z 12 22 ... i2 ... n2
Une variable aléatoire continue x suit une loi log-normale si lnx obéit à une loi normale N(m, ) telle
que :
- lnx - m 2
f x
1 1 - 2 2
, pour x≥0
e
2 x
f(x)=0 pour x<0
2
m
L’espérance mathématique est donnée par la relation : Ex e
2
e 1
2 m 2
La variance est donnée par la relation :
2 2
x e
f x e - x Avec 0≤x≤+∞
est le paramètre de la loi exponentielle
Remarque :
Si dans une loi de Poisson le paramètre m est égal à x et que l’on cherche la probabilité d’avoir 0
panne (k=0), on retrouve le modèle exponentiel.
Dans le cas de la fiabilité, le paramètre est égal au taux de défaillance et E(x) est égal au MTBF
(moyenne des temps de bob fonctionnement).
Cette loi, relativement complexe, ne se calcule pas de façon aisée. Ainsi, on utilise des tables pour
obtenir sa fonction de répartition F(x), notée x u x 1 e u du . Avec x>0. Si x<0, fonction définie entre
0
0 et 1, 1 et 2, …. Par x x 1
x
L’espérance mathématique est donnée par E x n ,
2 n
La variance est donnée par la relation : x
2
Cette loi sert pour les tests d’adéquation. Si des variables aléatoires indépendantes X1 , X2 , Xi , Xv ,
suivent des lois normales, alors la quantité :
2 2 2 2
X m1 X 1 m 2 X mi X m
X 1
2
... 1 ... 1
1 2 i
Suit une loi de Khi-deux à degré de liberté.
Elle est utilisée en fiabilité, en particulier dans le domaine de la mécanique. Cette loi a l’avantage d’être
très souple et de pouvoir s’ajuster à différents résultats d’expérimentations.
Sa fonction densité de probabilité est donnée par :
1 x
x
avec x>
f x e
A ces trois états sont associées six transitions représentées par des arcs :
P associé à (taux de défaillance) P : panne
R associé à µ (taux de réparation) R : réparation
P
1
2
MTBF R
1 P
P R
1 3
R
MTTR
A partir de cette modélisation, on peut calculer la disponibilité d’un équipement. (Voir chapitre sur le
calcul de la disponibilité).
Il est dans l’esprit de la maintenance de ne pas seulement dépanner ou réparer un système défaillant,
mais de chercher à éviter la réapparition d’un défaut. D’où l’intérêt des analyses de défaillances
effectuées à partir de l’observation attentive des symptômes. A l’issue de la défaillance d’un
équipement, une expertise est effectuée afin de rassembler les éléments de connaissances suivants :
Situation
Diagnostic Espace : localisation
Manifestation Temps : date, nbre
d’unité d’usage
21
Table criticité
de
Criticité Sécurité personne Disponibilité coûts d’arrêt Production
Critique Risque de mort Immobilisation avec dégâts 3 Arrêté
Majeure Blessure Immobilisation brève avec 2 Ralentie
dégâts perturbée
Mineure Pas d’atteinte corporelle Pas d’immobilisation du 1 Non ralentie
probable matériel
La connaissance des éléments d’expertise est une condition nécessaire à la préconisation des remèdes
correctifs à apporter. Il est possible de classifier les défaillances par rapport à leur criticité.
Niveau de performance
εt
Seuil de perte
de fonction
temps
Temps
TBF TBF
Modèle catalectique
Modèle de dégradation
Chaque mode de défaillance dégrade un organe mécanique de façon spécifique. Il est cependant
fréquent que plusieurs modes s’enchaînent suivant le schéma :
3
Maintenance corrective
Il s’agit à partir de la précédente expertise, d’éviter le renouvellement de cette défaillance. Pour cela, il
suffira de recalculer la pièce en prenant compte des concentrations de contraintes, et la redessiner en
ajoutant une gorge, bien raccordée à l’épaulement et soigneusement usinée.
Zone corrigée
=1,5
D d
r
Traction : Max 0
r
f
d
Torsion : Max 0
Les défaillances en service des pièces mécaniques appartiennent à quelques familles, ou « modes de
défaillances » ayant leur processus de dégradation propre.
- Choc, il s’agit le plus souvent d’accident de conduite, de manipulation et, à ce titre il faut
exclure les calculs de fiabilité.
- Surcharge, dépassement de charge nominale entraînant une déformation permanente ou
une rupture (traction, flexion, flambage…).
- Fatigue, il s’agit d’efforts (vibrations) alternés et répétés entraînant une rupture, même en
deçà de la limite élastique.
- Fatigue thermique, elle entraîne dilatations, déformations plastiques, brûlure ou fusion
- Fluage, déformation devenant permanente avec le temps, sous l’effet conjugué de
contraintes mécaniques et thermiques.
- L’usure, conséquence du frottement, elle est expliquée par la « délamination », (fatigue des
sous-couches) et entraîne une perte de matière des surfaces en contact.
- L abrasion, une surface est rayée par un corps (surface ou particule libre), de dureté
supérieure.
- L’érosion, une surface est « rongée » sous l’effet d’impacts de particules solides ou liquides à
grandes vitesses.
- Les corrosions, de nature variées, importantes pour un technicien de maintenance, elles
méritent un développement particulier.
- Rupture de liaison électrique, c’est le plus souvent la conséquence d’une cause extrinsèque,
telle qu’un choc, une surchauffe ou une vibration donnant parfois une défaillance
« fugitive ».
Exemple : rupture des soudures sur un poste auto-radio, cause de défaillance principale de ces appareils.
- Collage ou usure des contacts,
- Claquage, d’un composant, telle qu’une résistance, un transistor
III.3 La « santé-matière ».
Il s’agit de défauts pré-existants dans les pièces en service, et à l’origine d’initiation de défaillances
lorsqu’ils ne sont pas détectés lors des contrôles qualité.
- Défauts lors de l’élaboration de la matière
- Défauts lors de l’élaboration de la pièce finie
- Défauts lors du montage (exemple : choc sur roulement)
Ces modes de défaillances présentent un caractère catalectique, qui les rend difficile à prévenir. Il est
cependant possible d’agir sur les phénomènes extérieurs qui les génèrent, tels que les actions
thermiques et vibratoires, ou encore les rayonnements.
A B A B
ET Porte ET
Porte OU OU
A et B
A ou B
E.R ou intermédiaire
V.1.3 Symboles des évènements
Etapes
Evènement élémentaire
Evènement
non développé
élémentaire
Pas d’eau de
refroidisesment
ent
1 1
V1 Réservoir
Opérateur P1 en
bloquée vide
défaillant panne
fermée
Pas de
Défaillance Perte
rotation
de P1 source
d’énergie
C’est une analyse déductive qui demande une grande connaissance des divers modes de dégradation
des systèmes. On part de la défaillance présumée des systèmes et on recherche toutes les causes ou
agencement de causes qui peuvent conduire à cette défaillance. Pour la représentation graphique, on
utilise la symbolique précédemment décrite.
L’arbre de défaillance est une méthode déductive (qui procède d’un raisonnement logique rigoureux).
Elle permet de savoir comment un système peut être indisponible.
Remarque :
Les préalables à la construction d’un ADD (arbre de défaillances) sont : l’analyse fonctionnelle ;
notamment la construction d’un bloc diagramme fonctionnelle et une analyse des modes de défaillance
et de leur effet (AMDE).
La construction de l’arbre de défaillance repose sur l’étude des évènements entrainants un évènement
redouté E.R). Les deux étapes suivantes sont réalisées successivement en partant de l’E.R et en allant
vers les évènements élémentaires.
1. Dans un premier temps définir l’évènement redouté (l’évènement intermédiaire, ou l’évènement
élémentaire) analysé en spécifiant précisément ce qu’il représente et dans quel contexte il peut
apparaître.
2. Puis dans un deuxième temps représenter graphiquement les relations de cause à effet par des
portes logiques (ET, OU) qui permettent de spécifier le type de combinaison entre les
évènements intermédiaires qui conduisent à l’évènement analysé.
Pour pouvoir appliquer cette méthode il est nécessaire de :
Vérifier que le système a un fonctionnement cohérent
Connaître la décomposition fonctionnelle du système
Connaître la mission du système et son environnement pour déterminer le ou les
évènements redoutés qui est nécessaire à étudier.
Connaître les modes de défaillance des composants.
5. Supprimer les incohérences comme par exemple : un évènement qui est à la fois cause et
conséquence d’un autre évènement.
I LES DEFAILLANCES
t t +∆t
∆t
Ct
t
Not
Cas 2 : les éléments défaillants ne sont pas remplacés (ou non réparés).
Dans ce cas Ns(t)≠No, la fonction Ns(t) étant décroissante, le taux de défaillance moyen sur l’intervalle
∆t est :
Ns t - Ns t t
t avec t ≥0
Ns t t
Taux de défaillance instantané
Il s’applique aux seuls survivants à l’instant t et caractérise leur probabilité conditionnelle de défaillance
dans l’intervalle t+dt :
t
ou t dt -
dN dN
N t dt N t
Remarque, le signe – s’explique par la décroissance de N(t)
Temps calendaire
te
ti
A t0 te : date de l’étude
t0 td t0 : date de mise en service
B td : date de déclassement
C ti : date d’une intervention corrective
t0
D
Temps de fonctionnement relatif
t0=0
On initialise la mise en service
ti à O,
Machine A
On individualise leur temps de fonctionnement
Machine B
Machine C
Machine D
Cours de maintenance et fiabilité industriel ENSP 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 29
30
L’unité la plus pratique est celle pour laquelle ti intervient à la nieme de fonctionnement.
On a alors un outil de comparaison.
Si le nombre de défaillances est supérieure à 50 (cas le plus fréquent), on découpe le temps en k
classes
Théoriquement : k N
Pratiquement, on choisit les tranches d’age les plus pratiques.
300h
Pour chaque classe d’âge, on établit l’inventaire des machines en service, le cumul des heures de
fonctionnement de l’ensemble des machines survivantes sur la classe et le recensement des défaillances
dans cette classe.
Les éléments précédents permettent l’estimation du taux de défaillance moyen, supposé constant sur
la classe d’âge.
c
Nt
Par la suite, le calcul sur chaque classe du taux de défaillance, nous permet de tracer l’histogramme des
défaillances (répartition dans le temps) et la courbe en baignoire.
t
En classe d’age
II INTRODUCTION A LA DEGRADATION
L’usure est une conséquence du phénomène de frottement entraînant une émission de débris avec
perte de côte, de forme, de poids.
La défaillance inhérente à l’usure est une dégradation progressive dans le temps comportant 3 phases
distinctes :
Δy
Seuil d’usure admissible
Côte y
(t0,t3)=TBF
2 3
1
t0 t1 t2 t3
1- Rodage : il correspond à un arasage des aspérités jusqu’à ce que la surface portante soit
suffisante
2- Usure normale : l’usure devient une fonction linéaire du temps
3- Vieillissement rapide : il apparaît une désagrégation rapide des deux surfaces (grippage).
L’usure d’une surface ne se manifeste pas seulement sur le plan métrologique, mais aussi sur le plan
métallurgique : dégradation des traitements thermiques, effets thermiques dégradant les constituants.
On peut regrouper la défaillance inhérente : les grippages en trois modes de défaillances différents :
1- Le grippage épidermique : chaque arrachement met à nu la structure cristalline.
2- Le grippage profond : dû à une sur contrainte ou à une fatigue locale
3- L’abrasion : il s’agit de l’action abrasive d’un corps étranger, l’abrasion accélère la vitesse
de dégradation.
Pour la maintenance préventive : des visites périodiques permettent de déterminer la loi d’usure et le
seuil d’admissibilité, l’intervention s’effectue au seuil d’admissibilité.
Pour la maintenance systématique : la loi d’usure est connue, on fixe la date d’intervention périodique
correspondant au seuil.
Pour la maintenance conditionnelle : il existe un paramètre mesurable significatif de l’usure, une
alarme déclenche l’intervention lorsque le seuil est atteint.
L’usure et ses formes voisines que sont l’abrasion et l’érosion sont des dégradations particulières.
D’autres formes de défaillance peuvent être « mis en loi » sous réserve qu’un paramètre estimateur de
cette dégradation soit quantifiable.
CHAPITRE VI : LA FIABILITE
VI.I DEFINITION
La fiabilité est la caractéristique d’un dispositif exprimé par la probabilité que ce dispositif accomplisse
une fonction requise dans des conditions d’utilisation et pour une période de temps déterminés. Dans
cette définition, nous retenons les concepts de :
probabilité associée à une date
fonction requise dont la définition implique un seuil d’admissibilité en deçà duquel, la fonction
n’est plus remplie.
Condition d’utilisation c'est-à-dire l’environnement et ses variations, les contraintes mécaniques,
chimiques, physiques…
Période de temps qui définit la durée de la mission en unités d’usage.
On notera R(t)=P(probabilité d’accomplir une mission). Le symbole est R traduction du mot anglais
« Reliability ».
Une caractéristique de la fiabilité est la MTBF (Mean Time Between Failure », ou « Moyenne des Temps
de Bon Fonctionnement). La MTBF correspond à l’espérance mathématique de la variable aléatoire T,
date d’apparition d’une panne.
De même, la maintenabilité, qui est la probabilité que le dispositif après défaillance, soi remis en état de
fonctionnement donné et dans un état donné est caractérisée par la MMTTR (Mean Time To Repair ou
encore Moyenne Technique des Temps de Réparation).
MTBF
D
MTBF MTTR
Un des objectifs des services de maintenance est d’augmenter la disponibilité, cela implique
l’accroissement de la fiabilité des équipements et la diminution des durées d’intervention.
Mais il est également possible d’estimer la fiabilité prévisionnelle (avant fonctionnement en situation)
de façon théorique par des banques de données, des calculs de durée de vie ou de façon expérimentale
(essais).
Cours de maintenance et fiabilité industriel ENSP 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 33
34
f t .dt f(t).dt I
0 t
R(t)
F(t)
I II
F(ti)
R(ti)
ti t ti
N(t)
est un estimateur de fiabilité de R(t) ;
N0
N(t)- N(t+ Δt) = ΔN > 0
N(t+ Δt) – N(t) = - ΔN
Si Δt tend vers 0, l’estimateur tend vers une limite quiest le taux de défaillance instantané :
t .dt
dN
N(t)
Si f(t) est la densité de probabilité, nous aurons :
t .dt
f(t)
R(t)
VI.2.3 fiabilté
On intègre cette équation entre 0 et t :
t
t .dt lnN(t) k
0
t
- t dt
N(t) k .e 0
t
- t dt
N(t)
e0
N0
t
- t dt
R(t) e 0
Cette relation est fondamentale car, quelle que soit la loi de fiabilité, elle permet un tracé expérimental
de la fiabilité en fonction du temps, l’évolution du taux de défaillance étant connue.
VI.2.4 la MTBF
La durée moyenne entre deux défaillances correspond à l’espérance mathématique de la variable
aléatoire T. elle a pour expression :
MTBF E(t) t.f(t)dt R(t)dt
0
R1 R2 R3 Rn
R1
Rn
n
R(t) 1 (1 - R i t )
1
R actif
R2
Rn
( )
( )=
!
La fiabilité R(t) se calcule selon une loi de poisson de moyenne λt. Elle est égale à la probabilité
que tous les systèmes défaillent sauf un
La fiabilité du système Rr/n se calcule selon une loi binomiale ayant pour fonction de probabilité
la fiabilité du composant, qui donne la probabilité que r ou plus composants tirés des n
composants fonctionnent.
La fiabilité de chaque élément doit être supérieure à 0,5 pour obtenir un gain de fiabilité.
!
/ = (1 − )
! ( − 1)!
R1
R2
r/n
Rr
Rn
Lorsque l’on veut évaluer la fiabilité d’un équipement, on est freiné par deux facteurs liés : le temps et
l’argent. D’où la sélection d’un certains nombres d’essais, destinés à connaître R(t) ou L(n). L(n) étant la,
durée de vie atteinte par (100-n)% des éléments étudiés.
Exemple : L10 est la durée de vie atteinte par 90% des composants essayés.
Un essai de fiabilité est caractérisé par trois critères dont dépend le coût de l’essai :
La durée de l’essai
La taille de l’échantillon (N pièces)
Le niveau de confiance, ou risque
Toutes les exploitations d’essais reposent sur la connaissance des tests et des modèles probabilistes.
t1
t10 Date de la 10ème défaillance
A représente la médiane de l’essai
B représente le rang médian de la première défaillance sur 8 (effectif de l’essai)
D menée par B, parallèle à la droite de mort soudaine, est la droite « de population ».
On déduit de D les paramètres de Weibull, donc la loi R(t) de la population extrapolée du comportement
de l’échantillon.
MATERIEL EN MATERIEL
EXPLOITATION NOUVEAU
OT
d’enregistremen
t des
défaillances
Analyse ou essais
HISTORIQUE
Estimation de (taux
de défaillance)
Fiabilité
Fiabilité prévisionnelle
opérationnelle
Estimation de la
MTBF loi R(t)
POLITIQUE DE
MAINTENANCE
MATERIEL
MATERIEL
MAINTENU
MAINTENU
Estimation empirique
Ajustement
Test paramétrique ajustement
graphique
Weibull ß, ,
Fonctions de distribution
f(t).dt=Prob[t<T<t+dt]
f(t) est une densité de probabilité
Fonction de répartition
Si variable aléatoire continue :
ti
VI.6.3 ajustement
Les tests paramétriques vérifient qu’une loi de probabilité est applicable à un échantillon, avec un risque
. Comme principaux tests, nous citons :
- Le test du 2 de Pearson, ou de Kolmogorov-Smirnov
- Le test de Lillieffors (loi normale)
- Le test de Bartlett (loi exponentielle)
- Le test de Mann pour (loi de weibull)
Notons que ces tests impliquent des développements mathématiques. Les papiers fonctionnels sont
d’usage plus rapide.
En échelle logarithmique F(t) En échelle gaussienne F(t) Sur papier d’Allen Plait
R(t)
La variable aléatoire prise en compte en fiabilité est le temps pris au sens large de l’unité d’usage. Donc
une variable aléatoire continue.
On enregistre les dates de N défaillances d’un système (historique).
On classe ensuite les temps de bon fonctionnement entre deux défaillances (TBF) par ordre croissant.
Si N>50, il faut réaliser des regroupements par classes de valeur ∆t. Il existe des règles empiriques qui
proposent le nombre de classes à créer (exemple : k N .
On définit :
ni
- la fréquence relative : f i , ni : effectif de la classe considérée (ti-1, ti)= ∆t
N
- la fréquence cumulée : Fi
ni , i est le rang de la ième défaillance
N
Nous avons les tableaux des valeurs suivants pour les études de fiabilité :
- Cas des grands échantillons N>50 :
Intervalles de classes Effectifs Fréquence relative Fréquence cumulée
ti-1, ti ni
fi i
n
F
ni F(t)
N i
N
Dans ce dernier cas, une approximation de la fonction de répartition F(t) sera nécessaire
Remarque : si l’on recherche le taux de défaillance dans le cas des systèmes non réparables, (défaillants
non remplacés), il faut ajouter une colonne « nombre de survivants ».
Ns=N-ni
Rappel : R(t)=1-F(t)
Soit la variable aléatoire comprise entre -∞ et +∞, par définition, la fonction de répartition est telle
que :
F(t)=Prob(T<t).
Cette fonction est toujours croissante. Elle admet deux asymptotes F(-∞)=0 et F(+∞)=1
F(t)
1
F(ti)
ti tn
Fi
n i
N
nombrede défaillances avant ti
Fi
nombrede défaillances totales
F(i)=probabilité qu’une défaillance d’instant T survienne avant t i
F(i)=Pr(T<ti)
Donc F(i)=F(t)
Dans ce cas, il y a identité entre la fonction de répartition (de nature probabiliste) et les fréquences
relatives cumulées (de nature descriptive), sauf au bord de F(i). Les écarts sont négligeables.
N - i 0,7
Dans ce cas, la fiabilité sera estimée par : R (i)
N 0,4
(t)
cst
T à cst
Il vient :
R(t ) e t qui est la probabilité de survie entre 0 et t
f(t)
R(t)
F(t)
La MTBF est une caractéristique majeure d’un échantillon. Elle permet, corrigée par un cœfficient de
réduction k, l’estimation d’une période T=k.MTBF de remplacement systématique d’organes fragiles. Sa
connaissance permet d’évaluer la disponibilité d’un équipement par la relation ci-après.
MTBF
D
MTBF MTTR
VII.2.7 intervalle de confiance de la MTBF
Il peut s’avérer utile de fixer un niveau de confiance à la MTBF, c’est-à-dire une probabilité qu’elle soit
comprise entre un seuil minimal i et un seuil maximal S les bornes estimées de la MTBF sont appelées
intervalle de confiance.
i
S
MTBF
probMTBF S
probMTBF i
1 prob i MTBF S
Le niveau de confiance le plus couramment utilisée est 0,90. Dans ce cas :
1 0,90
si 0,05 l' intervalle est dit centré
si 0 et 0,10 l' intervalle est unilatéral
e - t . t
r i
P(r)
i 0 i!
Une table de la loi de Poisson permet de calculer le nombre r de modules de rechanges.
B LE MODELE DE WEIBULL
VII.1 DOMAINE D’UTILISATION
Le modèle probabiliste de weibull est très souple, car la loi a trois paramètres qui permettent
« d’ajuster » correctement toutes sortes de résultats expérimentaux et opérationnels. Contrairement au
modèle exponentiel, la loi de weibull couvre les cas où le taux de défaillance est variable et permet donc
de s’ajuster aux périodes de jeunesse et aux différentes formes de vieillissement.
Son utilisation implique des résultats d’essais sur échantillon ou la saisie des résultats en
fonctionnement (TBF=intervalle entre deux dates de pannes). Ces résultats permettent d’estimer la
fonction de répartition F(t) correspondant à chaque instant t.
La détermination des paramètres , et permet à partir de tables, d’évaluer la MTBF et l’écart-type.
Ces graphes montrent le polymorphisme de la loi de weibull sous l’influence de son paramètre de forme
ß.
f(t)
t 3
ß=4
ß=4
1
ß=
2
ß=3
2
2
0
0,5 1,5
1
ß=1 1
0,5
ß=0,5 0,5
t t
1 t -
t - -
f(t) e avec t
est la paramètre de forme 0
est le paramètre d' échelle 0
est le paramètre de position -
t -
-
R(t) e
1
t -
(t)
t
Avec : 0
0
Si ß<1 alors t décroît : période de jeunesse (rodage, déverminage).
Si ß=1 alors t constant : indépendance du processus et du temps.
Si ß>1 alors t croît : phase d’obsolescence que l’on peut analyser plus finement pour orienter un
diagnostic.
1,5<ß<2,5 : phénomène de fatigue.
3<ß<4 : phénomène d’usure, de corrosion (débute au temps t ), de dépassement d’un seuil
(domaine de déformation plastique).
3,5 : f(t) est symétrique, la distribution est « normale ».
Alors, le matériel électronique montre une longue phase de vie à constant, le matériel
électromécanique, de par les phénomènes d’usure, ne montre pas de paliers dans la courbe en
baignoire et doit donc être modélisé par la loi de weibull.
1
E(t) 1
Dans laquelle est le symbole d’une fonction eulérienne de seconde espèce. Des tables existent qui
permettent de connaître A. Nous avons :
MTBF A
Expression de la variance :
2
2 1
v(t) 1 - 2 1
2
L’écart-type est donnée par la relation :
v(t)
t -
LnR(t)
1 t -
Ln
R(t)
1/
1 t -
Ln R(t)
D’où :
1/
1
t Ln
R(t)
Et en particulier au seuil R(t)=0,9 :
1/
1
L10 Ln cette durée de vie est estimée dès lors que l’on a déterminé les trois paramètres
0,9
de la loi de weibull.
VII.4.1 principe
L’historique de fonctionnement d’un matériel permet de déterminer des TBF, ou des durées de vie de
composants, donc des fréquences cumulées de défaillances notées F(i), approximation de F(t).
La détermination des trois paramètres de weibull permet d’ajuster la loi probabiliste à la distribution
statistique relevée.
Les points M(F(i)) sont portés sur un papier fonctionnel spécial appelé papier d’Allen Plait (papier de
weibull). C’est un papier log-log qui porte 4 axes :
Sur A, nous trouvons t
Sur B, nous trouvons F(t) en %
1
Sur a, nous trouvons lnln
1 - F(t)
Ce papier porte également un référentiel secondaire X, Y justifié ci-dessous, permettant de déterminer ß
par Y=ßX.
Chaque point M(F(i)) se porte sur les axes principaux (A,B). La fiabilité s’estimera par complément de
F(t) ; l’échelle R(t) n’est pas tracée sur le papier, mais ses valeurs se déduisent par le relation R(t)=1-F(t).
F(t)
Y
99,9 Lnt
a
B b X
1 t
63,2
F(i)
A
t
ti
ß
Y
X
t
D2//D1 A
ß
D1
' 3,5 D1
le paramètre d’échelle (unité de temps), si l’on trace par exemple f(t) avec =1, la courbe
f5(t) correspondant à =5 sera obtenue en divisant f(t) par 5, t étant multiplié par 5 et l’aire
restant inchangée.
Le paramètre de position (en unité de temps), il est également appelé paramètre de décalage
ou de localisation. indique la date de début des défaillances.
Si >0, il y a survie totale entre t=0 et t= ;
Si =0, les défaillances débutent à l’origine des temps ;
Si <0, les défaillances ont débutées avant l’origine des temps.
En fait, dans l’expression de la fiabilité, le terme (t- ) correspond à un changement d’origine par une
translation d’abscisse t= .
D2
D2
ß D1 ß
D1
Concavité <0
Convexité >0
t1 t2 t3
1
ya3 A3
Δ
ya2 A2
Δ
ya1 A1
Lnt
Nous prenons 3 points A1, A2, et A3 sur la courbe C1 tels que (a1,a2)=(a2,a3)=Δ. Prendre des points
espacés mais non extrêmes. Nous lisons les valeurs t 1, t2 et t3 sur l’axe des t (axe A). Par la suite, il reste à
appliquer la formule précédente pour trouver et pour tracer la droite D1. L’intersection de D1 avec
l’axe donne la valeur du paramètre .
2- Tracés et applications numériques des lois R(t), F(t), f(t), t dont les équations sont définies par
les trois paramètres trouvés.
A chaque instant t, nous pouvons ainsi graphiquement ou analytiquement déterminer, la fiabilité R(t), la
fonction de répartition F(t), la fonction de distribution f(t) et le taux de défaillance instantané t .
3- Les relations réciproques, en particulier l’instant t associé à un seuil de fiabilité :
1/
1
. La durée de vie nominale : L10 0,105
1/
t Ln
R(t )
4- Niveau de confiance accordé aux estimations de F(t) et de R(t).
Les modèles que l’on peut établir en fiabilité sont issus d’un échantillon de population, puis on fait
l’hypothèse qu’ils suivent une loi particulière (loi log-normale, loi exponentielle, etc…). Il reste ainsi à
vérifier la validité de cette loi. Cette vérification est obtenue par un test d’adéquation. Pour cela, on
admet dans l’utilisation des statistiques un risque d’erreur α petit, α est le niveau de signification (α est
égal à la probabilité de se tromper en utilisant ce test).
E
r
n i npi 2
i 1 np i
r : est le nombre de classes
ni : est le nombre d’individus par classe
n : est le nombre d’individus total de l’échantillon
npi : est le nombre d’individus attendus théoriquement dans la classe i
pi : est la probabilité de se trouver dans la classe
E suit approximativement une loi de χ2 à ν degrés de liberté avec ν=r -k-1.
k : est le nombre de paramètres estimé pour le modèle théorique. Exemples :
loi exponentielle : k=1
loi normale k=2
loi de weibull k=3
De ce qui précède on peut écrire
P(E>χ2ν,1-α)=1-α
Si :
E> χ2ν,1-α
On rejette l’hypothèse du modèle théorique comme bonne.
F(t) : est la fonction de répartition réelle. Elle peut être obtenue par la méthode des rangs moyens :
i
F (t i )
n i
F(t) : est la fonction de répartition théorique
On montre que Dn Max F (t) - F(t) suit une loi ne dépendant que de n et on écrit que :
Dn Dn,
On refuse l’hypothèse du modèle théorique.
Remarque :
Ce test peut se vérifier également graphiquement. Ayant fait l’hypothèse d’une distribution théorique
F(t), on peut tracer une zone autour de F(t), dans laquelle doivent se trouver les valeurs réelles de F(t),
pour accepter ; ainsi, cette zone est définie de la façon suivante :
F(t) –D n,α ≤ F(t) ≤ F(t) + Dn,α
MTBF MTTR
Disponibilité
MTBF
D
MTBF MTTR
pprobabilité d’assurer un service
requis
Les modèles mathématiques étudiés à propos de la fiabilité seront donc utilisables pour la quantification
des temps relatifs à la maintenabilité.
Soit le graphe temporel de fonctionnement d’un système technique :
Performances
Seuil
d’admissibilité t
Dans la réalité, sur la plus part des systèmes techniques, les MTTR sont très petites face aux MTBF, donc
MUT et MTBF se confondent.
D’un point de vue probabiliste, la maintenabilité est la probabilité de rétablir un système dans des
conditions de fonctionnement spécifiées, en des limites de temps désirées, lorsque la maintenance est
accomplie dans des conditions avec des moyens prescrits.
La facilité de la maintenance sera paramétrée par les temps opératifs, la qualité de la maintenabilité
étant jugée par les coûts de maintenance.
Par hypothèse, il est souvent considéré comme constant. Dans ce cas, la répartition des temps de
réparation est exponentielle. La maintenabilité devient alors : M t 1 e - t
M(t)
1
M(t)
e - t
MTTR
Les arbres de défaillance permettent d’affecter à chaque défaillance une MTTR avec un taux de
réparation supposé constant.
Une autre modélisation pour exploitation informatique dans le cadre de la recherche de la disponibilité
est le graphe de Markov :
Prise en compte de deux états : 1 : bon fonctionnement TBF), 2 : perte de fonction (TTR). 2
paramètres ,
12
1 2
21
12
2
32
1
13
3
13
R(t).dt
0
VIII.3.1 Définition
Un matériel disponible est un matériel dont on peut se servir. La disponibilité dépend par conséquent à
la fois de :
Du nombre de défaillances : Fiabilité
De la rapidité avec laquelle elles sont réparées : Maintenabilité
Des procédures définies pour la maintenance : Maintenance
De la qualité des moyens mis en œuvre : Logistique
La disponibilité est la probabilité de bon fonctionnement d’un dispositif à l’instant t. Elle est souvent
notée A(t) du terme anglo-saxon Availability. Nous la noterons D(t), fonction du temps et paramétré par
et supposés constants.
1
Taux de défaillance :
MTBF
1
Taux de réparation :
MTTR
Augmenter la disponibilité d’un équipement revient à réduire le nombre de ses arrêts (fiabilité) et à
réduire le temps mis pour les résoudre (maintenabilité).
Nous distinguerons les disponibilités théoriques (instantanées et asymptotiques) modélisées par des lois
probabilistes, et les disponibilités opérationnelles utilisées en gestion de la maintenance, modélisées
suivant les données saisies et l’objectif de gestion recherché.
D(t) e - t
Démonstration :
Pour que le système fonctionne à l’instant t+dt avec une probabilité p 0(t+dt), il faut :
- qu’il fonctionne à l’instant t, et qu’il n’y ai pas de défaillances entre t et t+dt ; Probabilité
p0(t).(1- dt).
- Ou qu’il ne fonctionne pas à l’instant t, mais qu’il soit remis en état entre t et t+dt. Probabilité
(1- p0(t)). .dt.
P’0(t)+ ( ) p 0 ( t)
Dont la solution est :
D(t) p 0 ( t)
1
e - t
Les modèles peuvent prendre en compte les moyennes estimées, mais également les cumuls de temps,
dans ce cas, nous parlons d’indicateur de disponibilité.
Il est indispensable de réfléchir à l’exploitation attendue avant de préciser le contenu d’un modèle.
MTBF
D Formule de base
MTBF MTTR
MTBF
Dg formule de disponibilité globale d’un processus
MTBF MTA
MTBM
D cas de la prise en compte des actions préventives :
MTBM MMT
1
MTBM =moyenne des temps entre actions de maintenance. MMT=Moyenne des
temps d’interventions préventives et correctives.
MTBF
D MTL=Moyenne des temps logistiques (transport…)
MTBF MTTR MTL
L’un des objectifs fréquent des services de la maintenance est la disponibilité, son amélioration ou sa
maîtrise, il peut s’avérer utile d’assurer son suivi mensuel.
1
D chaîne n
D n - 1
1
1 i
- les chaînes à rempotage-dépotage ; des stocks tampons existent entre les unités. Sur ce type
de chaîne, il est possible, en cas d’arrêt d’une unité, de « rempoter » le stock aval, et de
dépoter le stock amont pendant la durée d’un bref arrêt/
D chaîne mini de (D 1 , D 2 , , D n )
La disponibilité de la chaîne est conditionnée par la plus mauvaise disponibilité d’unité. L’amélioration
d’un tel système sera la suivante :
- détection de l’unité pénalisante
- action de fiabilité maintenabilité pour l’amener au milieu des autres unités
- vérification de l’homogénéité des Di .
Pour le service maintenance, il est intéressant de connaître la disponibilité des systèmes et les
paramètres qui peuvent la modifier. Cette connaissance permet de mettre en place la logistique de
façon optimale (stock de pièces de rechange, nombre de réparateurs, organisation du service entretien).
1
2
P21 P23
P10
P01
P32
0 3
Ce système comprend trois éléments. Les probabilités de passage d’un état à l’autre sont données par
les pi,j.
Dans le cas des systèmes réparables (ce qui intéresse les mécaniciens en particulier), on constate que la
probabilité de fonctionnement d’un système se stabilise vers une valeur constante au cours du temps,
cette valeur caractérise la disponibilité du système. C’est l’asymptote de la fonction de disponibilité D(t)
ou A(t).
Etude de la fonction de disponibilité du système.
Probabilité d’être dans l’état i à l’instant t+dt
P(i à t+dt)=P(i+1,t).p(i+1,i).dt + P(i,t)(1-p(i,i+1).dt).(1-p(i,i-1).dt) + P(i-1,t).p(i-1,i).dt
D’où
P(i, t dt) - P(i, t)
P(i 1, t).p(i 1, i) P(i -1, t).p(i -1, i) - P(i, t).p(i, i -1) p(i, i 1)
dt
En faisant tender dt vers 0 on obtient:
P(i 1, t).p(i 1, i) P(i -1, t).p(i -1, i) - P(i, t).p(i, i -1) p(i, i 1)
dP(i, t)
dt
P(i, t) 1
i 1
Et en dérivant on trouve
n
d
dt P(i, t) 0
i1
Exemple -p(i,i+1)
-p(i,i-1)
p(i,i-1)
p(i+1,i)
-p(i-1,i)
i-1
i
-p(i+1,i)
i+1 p(i-1,i)
p(i,i+1)
P(i 1, t).p(i 1, i) P(i -1, t).p(i -1, i) - P(i, t).p(i, i -1) p(i, i 1)
dP(i, t)
dt
Equation du renouvellement
Hypothèse fondamentale
L’élément maintenable est remplacé par un élément neuf qui est équivalent d’un point de vue fiabilité,
c’est une remise à neuf, les anglo-saxons appellent cette maintenance « as good as new ».
Le temps de changement est négligeable
TTR : temps de réparation,
MTTR : Moyenne des Temps de Réparation
TTR≪MUT
Où MUT est la période de vie utile.
Les temps de bon fonctionnement sont obtenues par tbf i=ti-1-ti
Le processus se poursuit indéfiniment.
Les tbfi sont indépendant, et sont répartis suivant une fonction F(t) (loi exponentielle, weibull, log-
normal, etc…).
Sous ces conditions, on étudie le comportement de la variable aléatoire «N(t) : nombre de pannes
pendant la période [o, t].
N(t) appartient à l’ensemble des entier naturels N.
La loi d’apparition de la nième panne dans l’intervalle [o,t] est définie par récurrence :
t
Fn ( t) Fn -1 ( t - )dF( )
0
Avec
F1(t)=F(t)=1-R(t)
Ceci est le point de départ du calcul de l’équation de renouvellement « H(t) » :
t t0
Cd=Pp+Pm+Pa+Pe
Il faut également ne pas négliger l’effet psychologique sur le personnel et sur la clientèle.
Hypothèses :
Renouvellement individuel à l’âge. Si on change le matériel pour un temps T optimum, le temps moyen
de fonctionnement sera :
T
MUT(T) R ( t)dt
0
Approche simplifiée :
Cp : coût du renouvellement préventif de la pièce,
Cd : coût entraîné par une journée (coût pièce non compris).
Le coût moyen par unité de temps devient (T)
Cp 1 - R(T) Cd
(T) T
R(t)dt
0
Ceci est une première approximation du calcul du coût moyen de préventif avec remplacement « à
l’âge ». Ce résultat est tout à fait valable pour des utilisations de « maintenance ».
Dans le cas où T tend vers l’infini
Cp Cd Cp Cd
( )
c
MUT
R(t)dt
0
Avec c : coût moyen par unité d’usage d’une maintenance corrective (c) d’où une des conditions pour
pratiquer du préventif à « T », c’est d’avoir :
(T)<(∞)
L’étude de la fonction (T) permet de décider si on doit faire du préventif et de déterminer le temps
« T0 » optimum du changement.
Etude de la dérivée de la fonction (T) :
R T d(MUT(T))
d Cd.MUT(T) - Cp 1 - R(T) .Cd .
d T dT dT
dT MUT(T) 2
Si le taux d’avarie est croissant, (T) on a un et un seul minimum T* (T optimum). Si (T)=Cte, pas de
mini, faire du correctif.
Gain global=(∞)-(T*)
Gain relatif=
T*
R ( t)dt R ( t)dt
MUT(T) entre 2 changement s 0
0
1 - R(T) F(T)
Pour chaque élément :
1 R(t)
T
MUT(T) R ( t)dt . Puis, par la suite : t D t E ( t )
1 R(t)
, d’où
0 MUT(T) MUT(t) MUT(t)
l’expression du coût moyen de maintenance par unité de fonctionnement :
Une valeur optimale de T est obtenue en minimisant (T). Cette valeur est solution de :
T
Cp
(t) R(T)dt - F(t) - 0
0
Cd - Cp
Et par suite, le coût moyen est :
(t optimum) Cd- Cpt optimum (Cd- Cp)T
Et
1
D(t)théorique
1 D (T)tp E (T)t E
III Recherche de l’optimum pour le changement préventif ou utilisant les « abaques » de Kelly et la
relation simplifiée :
Il existe des abaques permettant de trouver le temps optimum de changement pour les lois :
Log-normal
2
t 1 lnt - m
1 1 2
0 t e
R(t) 1 dt
2
Loi de weibull
t
R(t) e , loi à deux paramètres
changement topt. D’autre part, d’après Kelly, le paramètre a une valeur comprise entre 0,3 et 0,5 pour
les mortalités par usure, et se situe autour de 0,9 pour les phénomènes de fatigues.
Cette approche simplifiée remet en cause le fait que dans le cas d’un taux de défaillance =cst, on n’a
pas intérêt à mettre en place une politique de maintenance préventive.
Nous ne devons l’utiliser que lorsque nous savons que le taux de défaillance est croissant ou légèrement
croissant, mais que nous n’avons qu’un taux moyen pour établir des calculs.
Exercice :
Renouvellement d’un équipement sujet à dépréciation compte tenu du taux de l’argent.
Soit A0 le prix d’achat d’un équipement revendu A 0.f(t) au temps t ; f(t) est une fonction monotone
décroissante.
Les coûts d’entretien et de réparation sont C1, C2,…., Ct. Ces dépenses sont faites à la fin de chaque
année.
Introduisons un horizon économique illimité en supposant que le matériel renouvelé soit toujours le
même.
Le coût total actualisé, pour une période de renouvellement de t années, sera :
En posant
B(t)=A0+C1+2C2+…+tCt-A0tf(t).
La période de renouvellement t0, rendant minimal le coût total est telle que :
(t0-1)>(t0)<(t0+1)
Si l’on ne tient pas compte du prix de revente en fin de période (f(t)=0), le matériel sera renouvelé
lorsque :
A 0 C1 ... C t 0 t 0
C t 0 1
2 .... t 0
Si l’on admet que le coût d’entretien varie d’une manière continue en fonction du temps et que le prix
de revente de l’équipement est nul, l’expression du coût total actualisé, pour une période de
renouvellement de t années s’écrit :
t
1
t A 0 c(u)e-iu du
1 e
-it
0
e-itt
t0
c t 0 1 e -it 0
i A 0 c(u)e -iu du
0
Considérons donc le cas ou le coût d’entretien c(t) d’un équipement acheté A 0 varie d’une manière
continue en fonction du temps. On supposera que le matériel renouvelé à la fin de chaque période
d’utilisation est toujours le même.
L’unité de temps est l’année et l’expression de c(t) est :
c(t)=A0(1-e-t)
Cet A.M.D.E.C. est rédigé sous la Cet A.M.D.E.C. est rédigé sous la responsabilité
responsabilité du bureau des méthodes du service de maintenance.
de fabrication.
Les conséquences des défaillances ne sont
Les conséquences des défaillances visibles que par la production.
peuvent être visibles par le client.
Cours de maintenance et fiabilité industriel ENSP 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 74
75
2 OBJECTIFS DE L’AMDEC
L’AMDEC est une technique d’analyse prévisionnelle qui permet d’estimer les risques
d’apparition de défaillance ainsi que les conséquences sur le bon fonctionnement du moyen de
production, et d’engager les actions correctives nécessaires.
3 MISE EN ŒUVRE
La criticité est en fait la gravité des conséquences de la défaillance, déterminée par calcul
C ou I.P.R. : Evaluation de la criticité : elle est exprimée par l’Indice de Priorité des
Risques.
Si I.P.R. > 18 Mise en place d’actions permettant de corriger donc d’améliorer le moyen
ou l’installation utilisé
La valeur relative des criticités des différentes défaillances permet de planifier les recherches en
commençant par celles qui ont la criticité la plus élevée.
C= F x D x G
D / PROPOSITIONS D’AMELIORATIONS
La réduction de l’I.P.R. (C) peut se faire par modification technique, par le changement de la
méthode de maintenance appliquée et / ou par la mise en place de documents relatifs aux modes
opératoires, aux procédures,…
Un plan d’action sera établit pour fixer des priorités par rapport aux améliorations proposées.
Des critères économiques sont à prendre en compte pour hiérarchiser.
Criticité
Mode de Cause de la
Elément Fonction Effet de la défaillance Détection Action corrective
défaillance défaillance F G N C
F G N C
Pas de Absence de 16
Arrêt machine mano* 21 2 4 MPS : contrôle contacteur
Entraîner la rotation commande 8
Moteur
pompe 4 16
Moteur HS Arrêt machine mano* 1 4 PR : moteur
3 12
E / EXEMPLE D’A.M.D.E.C.
* Cet arrêt machine est commandé par le mano-contact si la pression dans le circuit primaire est insuffisante à la fin du cycle de graissage.
Légende
D : divers
MPT : maintenance préventive trimestrielle
MPS : maintenance préventive semestrielle
MPA : maintenance préventive annuelle
MR : modification à réaliser
PR : pièce de rechange
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79
80
L’accéléromètre
L’accéléromètre est un capteur d’accélération fixé sur un mobile et permettant la mesure de
l’accélération suivant trois directions orthogonales. C’est le type de capteur le plus employé lors des
essais de vibration en industrie car:
Il est utilisable a des très hautes fréquences (jusqu’à 10 kHz)
Il est d’une grande durabilité car il n’a aucun élément mobile
Partant de son signal, nous pouvons retrouver celui de la vitesse et du déplacement par une
simple intégration
Fig.4.1 accéléromètre
Le vélocimètre
Le vélocimètre est un capteur de vitesse qui génère une tension proportionnelle à la vitesse de
mouvement d’une bobine qui se déplace dans un champ magnétique permanent crée par un barreau
aimanté. Il fonctionne à des fréquences relativement faibles (généralement entre 10 et 1000 Hz
Le proximètre
Le proximètre, ou sonde de proximité est un capteur de déplacement qui produit un signal électrique
directement proportionnel au déplacement relatif de la vibration d'un arbre ou d'un rotor. Il est monté
en permanence à l'intérieur du palier. Son usage est limité aux basses fréquences (< 1000 Hz). Il est
utilisé pour toutes les applications où la surveillance des jeux entre les arbres et les paliers s'avère
essentielle
Dans le cas des machines tournantes, les principales mesures seront effectuées le plus souvent au droit
des paliers qui sont les parties fixes les plus directement en relation avec les efforts appliqués a la partie
mobile
Fig. 4.4
Mode de fixation
- Les accéléromètres possèdent une réponse linéaire sur une large gamme de fréquences, mais
cette gamme de fréquences peut être considérablement diminuée selon leur mode de fixation
- Pour que les mesures soient fiables, il faut qu’elles soient faites dans une gamme de fréquences
nettement inférieures à la fréquence de résonance du capteur
Types de surveillance
On distingue deux types de surveillance :
- La surveillance périodique (off-line): Elle permet de détecter l’apparition de défauts à évolution
lente. La périodicité des relevés est variable (entre 2 semaines et 6 mois)
- La surveillance continue (on-line): Elle permet de détecter des défauts à évolution rapide et
d’assurer la sécurité des installations par déclenchement de la machine à l’approche d’un seuil
réputé dangereux
La surveillance utilise des indicateurs (grandeurs physiques) pour vérifier l’état des installations. Leurs
évolutions permettent d’alerter le technicien d’une dégradation du fonctionnement sans pour autant
désigner l’élément défectueux
- La vitesse efficace Veff (pour des fréquences compris entre 10 et 1000 Hz). Les mesures se fond à
l’aide des capteurs de vitesse (vélocimètre). Cet indicateur permet de détecter les défauts tel
qu’une augmentation de balourd, un défaut de lignage…etc
Son niveau de gravité est donné par la norme ISO 10816
Le défaut majeur de cet indicateur est de présenter environ les mêmes valeurs dans les deux cas
extrêmes (état neuf et fin de vie du roulement. Son niveau de gravité est donné comme suit:
• Si FC augmente, la situation n’est pas alarmante
• Si FC diminue, le roulement est en fin de vie.
- Le facteur K (pour des fréquences compris entre 1 et 10 kHz). Il est obtenu par la relation:
Sa valeur est directement lié à l’état du roulement. Son niveau de gravité est donné comme suit:
• Si K < 0,8 g2, alors le roulement est en bon état;
• Si K > 0,8g2, alors le roulement est dégradé.
Avec g l’accélération de la pesanteur.
Fig. 4.6
X et Y sont définis soit par le logiciel utilisé (il existe des « standards » tels que X = 6 dB et Y = 20 dB), soit
par l’analyste si celui-ci a suffisamment d’expérience
Le filtrage est un outil de traitement du signal extrêmement polyvalent. Dans le domaine des vibrations,
il est utilisé usuellement pour extraire un signal parmi un ensemble de signaux et, ce qui revient au
même, améliorer le rapport signal sur bruit. En effet, le bruit provenant de la machine ou de la chaîne
de mesure perturbe la perception des informations. Le filtrage est un peu analogue à un amplificateur.
Les types de filtre utilisés sont:
- Les filtres analogiques
- Les filtres numériques
La méthode la plus utilisée est la méthode par filtre sélecteur (Passe bas, haut, et bande). Dans la
chaîne de traitement du signal, une étape essentielle consiste à s'affranchir de signaux parasites (bruits)
ou, ce qui revient à la même chose, à éliminer des fréquences indésirables dans l’analyse des
informations. Les filtres sélecteurs employés dans ce but sont appelés passe-bas, passe-haut, passe-
bande ou rejecteur de bande
5- Le Diagnostic
Il met en œuvre des outils mathématiquement pour désigner l’élément de la machine défectueux suite
à une évolution anormale des vibrations constatée lors de la surveillance. Le diagnostic n’est réalisé que
lorsque la surveillance a permis de détecter une anomalie ou une évolution dangereuse du signal
vibratoire. Il se sert de plusieurs outils pour sa mise en application:
Analyse dans le domaine temporel
Méthode non linéaire
Définition de l’image: Le pas s’exprime par p=Δf/400, il s’en suit que plus la plage de fréquence est petite
plus on a une meilleur information sur la vibration
D’où le diagnostic de précision nécessite un spectre BF ou Zoom et que le spectre HF peut être utile pour
la surveillance
NB: Le spectre RC (ou le spectre FFT) est très sensible aux variations de vitesse de rotation qui peuvent
survenir entre deux campagnes de mesures. De ce fait, l’utilisation des niveaux d’alerte et de danger
requiert une grande habitude afin de ne pas déclencher des alarmes intempestives
Le Zoom permet, quant à lui, de repérer les défauts de niveau d’énergie beaucoup plus faible comme les
défauts de denture d’engrenages (moyennes et hautes fréquences).
- Le Cepstre
C’est la représentation de la transformée de Fourier du spectre ; soit deux fois la transformée de Fourier
du signal temporel de base. L’image obtenue est une courbe fonction du temps (fréquence) mesuré en
secondes. Le cepstre est au spectre ce que le spectre est à la représentation temporelle du signal. Un
phénomène périodique dans le temps n’est représenté que par un seul pic sur un spectre. De la même
façon, un phénomène représenté par un spectre périodique (modulation) ne donne qu’un seul pic sur
un cepstre
Cepstre:C’est un outil de diagnostic utilisé pour distinguer des défauts qui donnent des images
spectrales complexes dues à plusieurs modulations d’amplitude concomitantes. Les engrenages peuvent
nécessiter ce type d’analyse. En effet, la fréquence d’engrènement est souvent modulée par les
fréquences de rotation des roues menante et menée (cf. paragraphe 5). Le Cepstre permet de séparer et
d’identifier sur une seule image toutes les fréquences de modulation (fréquences de rotation des arbres
d’entrée, intermédiaire et de sortie dans un réducteur). Il permet par exemple de séparer l’erreur créé
par le bruit sur notre signal.
- L’analyse d’enveloppe
Cette technique est très utilisée pour la détection des défauts se manifestant dans les hautes
fréquences. Ces défauts sont forcément de faible énergie. Ils n’émergent en général pas du bruit de
fond sur un spectre RC dans les hautes fréquences. Ils peuvent s’apparenter à de petits chocs qui
excitent la structure de la machine qui répond généralement entre 1 et 10 kHz.
Un spectre enveloppe (SE) doit se paramétrer de façon précise sur deux gammes de fréquences
différentes :
la gamme HF ; c’est la gamme de fréquences excitée par les défauts sur laquelle réagit la
structure. Elle est généralement en forme de « cloche » ou de « bosses de chameau » sur un
spectre PBC ou RC HF ;
La gamme de fréquences des défauts « excitateurs » possibles. Ces défauts sont ceux des
roulements. L’élément fautif peut être :
Des logiciels édités par les constructeurs de roulements permettent de déterminer, en fonction du type
de roulement et de la vitesse de rotation de l’arbre, toutes les fréquences des défauts possibles dans un
roulement
1 INTRODUCTION
En raison des produits qu’ils peuvent contenir ou de l’environnement dans lequel ils fonctionnent,
beaucoup d’équipement sont exposés à des risques de corrosion. Les zones généralement exposés à des
corrosions importantes sont situées dans une atmosphère produite par une combinaison d’air marin et
d’air pollué par des émanations industrielles. Au niveau des grandes installations industrielles, les plans
de maintenance anticorrosion sont presque toujours inexistants ou inadéquats; habituellement on
introduit la corrosion des équipements dans la catégorie des désagréments mineurs qui peuvent
survenir à un moment ou à un autre. Presque toujours ce phénomène ne jouit pas de la considération
nécessaire du fait que le processus de corrosion peut s’avérer très long. Les premiers signes sont
souvent imperceptibles et une fois constatés, ils deviennent irréversibles
2 DEFINITION
L’objectif principal de l’étude de la corrosion est d’ordre économique. Certains mesures bien qu’elles
réduisent la corrosion coutent plus que l’équipement protège. Les effets directs ou indirects de la
corrosion peuvent être résumés ci après
arrêt de la fonction
cout de l’entretien et du contrôle
Cout des pièces à remplacer, des réparations à effectuer
Cout du à l’utilisation de matériaux plus nobles
Contamination du produit par les produits de corrosion solubles.
perte du produit
Perte d’efficacité
Le choix d’un matériau pour la construction d’un équipement résulte d’un compromis entre plusieurs
facteurs. Le graphe suivant résume ces compromis
Corrosion par Se manifeste sous forme Des petits points noirs sur - Affiner l’état de
piqûres (pitting) de trous, très localisés, qui l’acier inoxydable surface
progressent en (souvent sur les - L’acier ordinaire
profondeur alors que le casseroles en inox) résiste mieux au
reste de la surface reste pitting que
indemne. l’inoxydable
- L’addition de 2% de
Mo améliore
considérablement la
résistance au pitting
Corrosion sous Elle a le même aspect En eau de mer, les inox Même prévention que pour
fatigue que la CSC et se austénitiques ne la CSC
manifeste par une conservent que 75% de - Utiliser un revêtement en
réduction de la leur résistance à la Zn, Cr, Ni, Cu par
résistance à la fatigue fatigue électrodéposition.
due à la présence d’un
milieu corrosif.
De manière simple, la corrosion est le retour d’un métal à l’état dans lequel on le trouve dans la nature:
exemple, le fer redevient l’oxyde de fer: cette opération peut se faire avec ou sans présence d’humidité.
C’est ainsi que l’on distingue
• La corrosion sèche (sans humidité)
• La corrosion humide (présence d’humidité)
la corrosion atmosphérique
Au contact d’une atmosphère humide les aciers au carbone non protégés se recouvrent d’une couche
d’oxydes de fer uniforme dont l’épaisseur croit de façon parabolique avec le temps. L’atmosphère
devient corrosive quand son taux d’humidité devient aussi supérieure a 30%. Sa corrosivité dépend
essentiellement de trois paramètres
l’humidité relative
la teneur en SO2
la teneur en Cl
Pour prévenir la corrosion, il faudrait faire un bon choix de matériaux. Ceci demeure complexe car il
n’existe réellement pas de métaux ou alliages qui aient une résistance absolue à la corrosion dans
certains milieux agressifs. Il est ainsi évident qu’un bon choix du matériau et de la géométrie des
équipements ne peut suffire à venir à bout de la corrosion. C’est pour cela qu’il existe une multitude de
moyens de protection contre la corrosion:
• Protection par revêtements et traitement de surface
• Protection par inhibiteurs
• Protection électrochimique
2. Les inhibiteurs
Un inhibiteur de corrosion est un composé chimique qui, ajouté à faible concentration au milieu
corrosif, ralentit ou stoppe le processus de corrosion d’un métal placé au contact de ce milieu. Ils sont
en général classés en fonction de leur mode d’action. On trouve ainsi des inhibiteurs anodiques et des
inhibiteurs cathodiques (groupement amines et acides carboxyliques
3. La protection électrochimique
Protection cathodique Protection anodique
ANNEXE I
Un outil qualité pour la maintenance : le diagramme de Pareto
METHODE DE PARETO ANALYSE ABC-
Etant donné les informations suivantes concernant un ensemble de 10 éléments.
Eléments Critère (durée d’intervention (sec.))
1 3000
2 20000
3 5000
4 4000
5 500
6 15000
7 10000
8 1500
9 8000
10 1000
Recherche du critère :
Il est très important de définir le critère d’analyse qui nous permettra de déterminer la classe de chaque
élément. Pour cela, il faut :
I- D’abord connaître l’objectif visé par la classification : quel est le problème à résoudre. Il est
important de souligner qu’un produit n’a pas une classe dans l’absolu, mais a une classe en
fonction d’un problème bien précis.
II- Trouver les critères quantifiables permettant d’effectuer l’analyse.
Exemple d’analyse :
- consommation physique des produits
- mouvement de trésorerie (consommation x prix unitaire)
- valeur immobilisée en stock
- espace consommé
- manutention (réorganisation d’un magasin)
Dans notre exemple, nous analyserons l’ensemble de valeurs sur le critère qui nous est fourni.
Calculs initiaux
Tri des produits par valeurs décroissantes du critère d’analyse (Xi).
Calcul du cumul des valeurs du critère d’analyse
n
Calcul, pour les n produits, de X
i 1
i (pour i=n nous trouvons Xtotal)
n
X i
Calcul du pourcentage d’importance : Pour chaque produit, on calcul : i 1
X total
Produit durée Cumul durée Importance
2 20 000 20 000 29
6 15 000 35 000 51
7 10 000 45 000 66
9 8 000 53 000 78
3 5 000 58 000 85
4 4 000 62 000 91
1 3 000 65 000 96
8 1 500 66 500 98
10 1 000 67 500 99
5 500 68 000 100
Cours de maintenance et fiabilité industriel ENSP 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 94
95
Tracé de la courbe
Dans un système d’axe où :
Les abscisses représentent les éléments à classifier
Les ordonnées représentent les pourcentages cumulés du critère d’analyse.
On trace la courbe des pourcentages cumulés du critère d’analyse
Remarque : Afin de faciliter la détermination des classes et d’habituer l’œil à différentes formes de
courbes, il est préférable de choisir des échelles qui permettent de représenter les courbes dans un carré.
Critère
50%
Eléments
3
5 Critère
2
100%
Interprétation de la courbe
Dans une répartition se représentant 90%
Critère
Courbe théorique
Toute courbe de répartition d’importance A
De notre population est à interpréter par
Rapport à trois courbes :
C
La courbe théorique de Pareto
Courbe
La courbe extrême 1 extrême 1
Courbe
extrême 2
La courbe extrême 2
Courbe extrême 1
Un produit correspond à 100% B Eléments
de la valeur du critère
Courbe extrême 2
Tous les produits ont la même
importance
Afin de pouvoir déterminer les classes de répartition des produits, nous déterminons le ratio de
discrimination
Longueur du segment CB
RD
Longueur du segment AB
Les bornes de définition des classes des éléments sont fixées de manière arbitraire. Généralement, chaque
tranche est un multiple de 10 et la somme est égale à 100. Les tranches de détermination des classes sont
des triplets qui correspondent chacune à une zone définie par un faisceau de courbes :
Application. Une entreprise désire augmenter sa productivité en diminuant les pannes coûteuses. Pour
cela, elle demande au service maintenance de définir des priorités sur les améliorations à apporter. Ainsi,
ont été recueillis les éléments suivants :
Graphe en n.tm
Ce graphe est un indicateur de la disponibilité, il estime la perte de la disponibilité due à chaque famille
n.tm
Disponibilité
k familles
1 2 4
Graphe en n
Ce graphe oriente vers l’amélioration de la fiabilité
n
Fiabilité
1 2 4
Graphe en tm
Ce graphe oriente vers la maintenabilité
tm
maintenabilité
1 2 4
On agira sur la logistique (rechange, manutention,…), sur l’organisation de la maintenance (gammes,
formation, etc…), sur l’amélioration de la maintenabilité (accessibilité, conception modulaire,…)
PLAN DU COURS
V- La fiabilité
- Expression mathématiques
- Disposition série-parallèle
- Diagramme de fiabilité
- Modèle exponentielle
- Modèle de Weibull
VI- La disponibilité
- Disponibilité opérationnelle
- Modélisation de Markov
- Disponibilité prévisionnelle
EXERCICES
EXERCICE MAINTENANCE INDUSTRIELLE
Soit un lot de 6 roulements, chargés dans des conditions spécifiques à un essai de durée de vie dont nous avons enregistré
les résultats suivants :
Exercice I
On a relevé l’historique des pannes d’un moteur A. On désire en faire l’étude, par la méthode de weibull.
Exercice II
Une entreprise de fabrication d’équipement électronique veut passer un marché avec une grande société. Pour savoir si elle
peut honorer le contrat, elle dresse un bilan sur 100 jours de production.
Production journalière des équipements Nombre de jours
45 2
46 2
47 3
48 5
49 10
50 16
51 16
52 17
53 13
54 8
55 3
56 2
57 2
58 1
1. Quels sont la moyenne et l’écart type ?
2. Le contrat exige 50 équipements par jour sur une période de 100 jrs. Quelle est la probabilité de succès ? (On fait
l’hypothèse que la production est gaussienne).
3. Au bout de 60 jrs de production, le nombre d’équipement fourni est de 3100, une panne survient et arrête la
fabrication pendant 3 jrs, quelle est alors pour l’entreprise la probabilité de satisfaire ce contrat ?
Exercice I
Un système informatique comprend un premier ordinateur A suivi de 2 processeurs identiques B1 et B2
B1
B2
Ce système peut donc assurer sa mission si A fonctionne et si B1 ou B2 (ou les deux) fonctionnent. Si B1 et B2 sont en
redondance active c'est-à-dire qu’ils fonctionnent en parallèle en permanence ; si B1 tombe en panne, il est immédiatement
relayé par B2 ( si B2 n’est pas déjà en panne).
1. On suppose connues les fiabilités RA(t) et RB(t), respectivement de l’ordinateur A et d’un des processeurs. (B1 et B2
ont la même fiabilité). Calculer la fiabilité R(t) du système.
2. Calculer le MTTF du système, en l’absence de toutes réparations, en fonction de R A(t) et RB(t).
3. Application R A (t ) e at ; R B (t ) e bt , expliciter R(t) et le MTTF.
Exercice II
Une société a mis en service un équipement électromécanique, et le service maintenance s’intéresse à sa fiabilité. Le retour
des fiches clients nous donne les résultats ci-après :
Cours de maintenance et fiabilité industriel ENSP 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 100
101
Exercice II
Soit un lot de 6 roulements, chargés dans des conditions spécifiques à un essai de durée de vie dont nous avons enregistré
les résultats suivants :
Cours de maintenance et fiabilité industriel ENSP 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 101
102
Exercice1
On teste un lot de 50 électro-vannes soumises en continu à 8 impulsions/minute
Les défectueux ne sont pas remplacés.
ème
A la 50 heure il en reste 33
A la 6Oème heure il en reste 27
Quel est le taux de défaillance sur cette classe par (défaillance/heure et défaillance/impulsion) ?
Les éléments défectueux sont remplacés.
Quel est le taux de défaillance ?
Exercice II
On teste un lot de 25 pièces dont 5 sont mauvaises, quelle est la probabilité d’en tirer 3 de défectueuses pour un échantillon
de 5 ?
Exercice III
Dans une usine dont la semaine de travail est de 4 jours, sur une des machines de production, on sait qu’il y a en moyenne 8
pannes par semaine. Quelle est la probabilité qu’il y ait 0 pannes lors d’une journée de présentation des produits ?
Exercice IV
Sur un matériel électronique, on connaît le taux de défaillance =0,00001/h. Donner la probabilité de défaillance entre t 1
=200h et t2 =300 h.
Exercice V
Les ressorts de compression d’un amortisseur suivent une loi log-normale de paramètres m=7 et =2. Au bout de combien de
temps doit-on les changer ?
Exercice VI
Une entreprise de fabrication d’équipements électroniques veut passer un marché avec une grande société. Pour savoir si
elle peut honorer le contrat, elle dresse un bilan sur 100 jours de production.
Production journalière des équipements Nombre de jours
45 2
46 2
47 3
48 5
49 10
50 16
51 16
52 17
53 13
54 8
55 3
56 2
57 2
58 1
1. Quels sont la moyenne et l’écart type ?
2. Le contrat exige 50 équipements par jour sur une période de 100 jrs. Quelle est la probabilité de succès ? (On fait
l’hypothèse que la production est gaussienne).
3. Au bout de 60 jrs de production, le nombre d’équipement fourni est de 3100, une panne survient et arrête la
fabrication pendant 3 jrs, quelle est alors pour l’entreprise la probabilité de satisfaire ce contrat ?
Exercice VII
70 véhicules ont été étudiés pendant la période allant de 80 000 km à 90 000 km. 41 défaillances ont été réparées. Quel est
le taux de défaillance relative à cette période ?
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103
Exercice VIII
Un centre de production fabrique des puces électroniques dont certaines peuvent être défectueuses. Au bout de la chaîne de
fabrication des puces, celles-ci sont contrôlées par un testeur électronique. Malheureusement à ce stade de la fabrication,
avant la soudure des connexions et la mise en boitier, il n’est pas possible de réaliser un test exhaustif. En conséquence, une
puce mauvaise est déclarée mauvaise par le testeur avec une probabilité <1. Qui plus est, une puce bonne n’est déclarée
bonne par le testeur qu’avec une probabilité ≤1. Le responsable de l’atelier des puces ne connaît pas la probabilité α qu’une
puce soit mauvaise. On définit les évènements : C0 = « la puce est bonne » ; C1 = « la puce est mauvaise » ; T1 = « la puce est
déclarée bonne par le testeur » ; T0 = « la puce est déclarée mauvaise par le testeur ».
1. Exprimer P(C0), P(T0/C0), P(T1/C1), P(T0/C1) et P(C1) en fonction de α, et .
2. En déduire la probabilité qu’une puce soit déclarée mauvaise par le testeur
3. Application. Des résultats antérieurs ont montrés que, pour le testeur utilisé, =0,9 et =0,95. Représenter
graphiquement P(T0 ) en fonction de α et interpréter les résultats pour α=0 et α=1.
4. Exprimer en fonction de α, et la probabilité qu’une puce déclarée mauvaise par le testeur soit réellement
mauvaise. En déduire la probabilité qu’une puce déclarée mauvaise par le testeur soit bonne.
5. Application. =0,9 et =0,95. Représenter graphiquement les deux probabilités précédentes en fonction de α et
interpréter.
6. Exprimer la probabilité qu’une puce déclarée bonne par le testeur soit mauvaise.
On fait l’hypothèse d’une loi exponentielle de paramètres =1/1600 déf./h. avec α=0,05.
Le modèle exponentiel est-il accepté ?
Exercice I
Soit une variable aléatoire continue de densité f, de fonction de répartition F et de fonction de fiabilité R. On appelle fonction
taux de défaillance instantanée associée à la variable X, la fonction.
Montrer que :
d
R (t )
t dt
R (t )
Exercice III
Dans une usine dont la semaine de travail est de 4 jours, sur une des machines de production, on sait qu’il y a en moyenne 8
pannes par semaine. Quelle est la probabilité qu’il y ait 0 pannes lors d’une journée de présentation des produits ?
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104
ENSP/UYI 4GIND
GMAO
Exercice I
Soient les résultats suivants regroupés par classe et obtenus après observation d’un dispositif :
TBF ni
0-500 7
500-1000 8
1000-1500 9
1500-2000 10
2000-2500 12
2500-3000 8
On fait l’hypothèse d’une loi exponentielle de paramètres :=1/1600 def./h. avec α=0,05. Dire si le modèle est accepté ?
Exercice II
Au cours d’un essai, on a relevé les temps suivants entre défaillances : 23h, 16h, 56h, 71h, 4h, 25h, 51h, 30h.
Peut-on admettre un modèle gaussien de paramètres m=34, =22, avec α=0,05 ?
Utiliser le test de Kolmogorov-Smirnov.
On donne pour le modèle gaussien :
t t -m 2
F t
1 -
e 2 2 dt
2
L’observation du fonctionnement d’un mécanisme nous donne les résultats suivants en heure (h) de bon fonctionnement :
235, 390, 540, 690, 730, 766, 800, 850, 900, 940, 980, 1020, 1100, 1200, 1240, 1310, 1400, 1455.
Cours de maintenance et fiabilité industriel ENSP 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 104
105
Enoncé
Dans un processus de maintenance préventive systématique, le responsable du service maintenance de la SABC Centre veut
réduire les heures supplémentaires pour un certain nombre d’opérations de niveau 1, 2 et 3 qui ont été au préalable bien
identifiées par le bureau méthode.
Ces opérations qui ont une périodicité hebdomadaire ont lieu le week-end pour ne pas gêner la production. Le service de
maintenance qui intervient est composé de 11 techniciens de maintenance. La charge hebdomadaire de travail de chaque
technicien est de 40h. Au delà, les heures sont comptées en heures supplémentaires. On suppose que tous les techniciens
ont rempli leur charge hebdomadaire de travail.
On suppose que les opérations de maintenance sont indépendantes. Le relevé des historiques nous donne les résultats du
tableau ci-dessous :
1. Tracer sur un même graphe les heures supplémentaires (hs), en fonction du mois. Calculer la moyenne pour chaque
année.
2. Commentaires.
Partie A
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
1. Les techniciens sont polyvalents c'est-à-dire qu’ils ont la même compétence par rapport à une intervention. Donc, la
vitesse avec laquelle ils interviennent est la même.
2. On affecte un technicien pour une opération de maintenance sur une machine.
Questions :
1. Quelle est la relation qui nous donne les heures supplémentaires Ths de l’ensemble des 11 techniciens en fonction
des temps opératoires (intervention) ti ?
2. La relation précédemment trouvée est une fonction du temps de quel degré ?
3. Elle peut donc être optimisée par quelle méthode ?
4. Minimiser cette fonction et proposer la meilleure solution pour T hs. Il s’agit là d’un problème de programmation
linéaire.
Partie B
Les hypothèses de travail sont les suivantes :
Cours de maintenance et fiabilité industriel ENSP 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 105
106
1. Le technicien 1 travaille 2 fois plus vite que le technicien 3 ; le technicien 11 travaille 1,5 fois plus vite que le
technicien 6 ; le technicien 9 travaille 2 fois plus vite que le 5 ; le technicien 2 travaille 0,75 fois que le 7. Pour le
reste des techniciens, ont garde la polyvalence.
2. On affecte un technicien par opération de maintenance.
Question :
1. Déterminer Ths.
2. Optimiser cette fonction avec les nouvelles conditions.
Comparer les résultats de la partie A et de la partie B, ainsi qu’avec les moyennes des heures supplémentaires pour les
années 2004 et 2005.
Calcul de la disponibilité
Pour un système réparable, nous avons vu que la probabilité d’être à l’état i à l’instant (t+dt) est donnée par la relation :
,
1. Donner le schéma de la chaîne de Markov du système
2. Ecrire le système d’équation permettant le calcul de la disponibilité
3. Quelle est alors l’expression de la disponibilité instantanée ?
METHODE DE WEIBULL
Exercice I
On a relevé l’historique des pannes d’un moteur A (les temps sont donnés en heures (h)). On désire en faire l’étude par la
méthode de weibull.
432, 335, 244, 158, 77, 535, 646, 766, 897, 4494, 3454, 2846, 2414, 1040, 2079, 1806, 1574, 1374, 1198.
1- Quels sont les paramètres de weibull ?
2- De quelle loi s’agit-il ?
3- Quelle est la partie de la courbe en baignoire concernée ?
4- Calculer la MTBF de deux manières.
5- En déduire graphiquement la fiabilité au bout d’un temps t=500h
Exercice II
Sur le circuit électronique d’une machine, on relève l’historique des pannes suivantes :
Temps entre pannes en heure (h) : 24,5 ; 35,5 ; 38,5 ; 39,5 ; 42,5 ; 57,5 ; 62,5.
Peut-on admettre le modèle exponentielle suivant Ft 1 e -0,0235t avec un risque α de 5%. On suggère un test
d’adéquation.
2
1- Donner le test le plus adapté ou kolmogorov
2- Faire le test et en donner la conclusion.
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107
Exercice III
Dans une usine dont la semaine de travail est de 4 jours, sur une des machines de production, on sait qu’il y a en moyenne 8
pannes par semaine. Quelle est la probabilité qu’il y ait 0 pannes lors d’une journée de présentation des produits ?
Exercice IV
On planifie de poser un câble HT dans une ville. On doit construire une tranchée de 1m. Des tuyaux d’eau et d’égouts sont
enfouis entre 0,5 et 2m mais on ne sait pas où.
On décide de modéliser l’incidence des tuyaux par une distribution de Poisson : en moyenne, on suppose une intersection de
la tranchée à tous les 100m. On suppose que les tuyaux ont un diamètre de 50 cm.
Quelle est la probabilité de rencontrer un tuyau sur 1 km de creusage ?
Exercice V
Un opérateur de machines doit assurer le bon fonctionnement de trois machines. La probabilité que, pour un intervalle dune
heure, une machine ne requiert pas l’attention de l’opérateur est de 0’9 pour la première, 0,8 pour la seconde, 0,85 pour la
troisième.
1. Quelle est la probabilité que, dans une heure, aucune des machines ne requiert son attention ?
2. Quelle est la probabilité qu’au moins une machine requiert son attention au cours d’une heure ?
Exercice VI
Soit une pièce comportant 2 lampes. La défaillance constatée est : « pas de lumière dans la pièce ».
Un rapide brainstorming du service maintenance nous a permis d’identifier les causes suivantes :
- pas d’alimentation, fatigue thermique vibrations, lampes non alimentées, lampes cassées (lampe1, lampe2), rupture des
fusibles.
Question : construire l’arbre de défaillance qui permet d’améliorer la conception, de faire un diagnostic rapide, de prévoir
une meilleure logistique.
Contrôle de GMAO
Du 25/03/2010
2h
Exercice I
Une centrale donnée, on subit en moyenne 2 défaillances de générateur par année. En supposant que les défaillances suivent
une distribution de Poisson, déterminez :
1. La probabilité de 3 défaillances en 1 année
2. La probabilité de 0 défaillances en 2 années
3. La probabilité de 2 défaillances en 1 année
Exercice II
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108
Trois boîtes dans un magasin dépourvu de lumière (lampe grillée) contiennent les rondelles suivantes :
Un ouvrier rentre dans son magasin et doit choisir une rondelle de la boîte 1 pour la transvider dans la boîte 2. Il choisit
ensuite une rondelle de cette dernière pour la transvider dans la boîte 3 Quelle est la probabilité que la rondelle soit
blanche ?
1 2 3
f t
dQ t
e
dt T T+t
t
D(T,T+t)=(évènement d’une défaillance entre T et T+t)
S= ;(évènement de survie)
Quelle est la probabilité de défaillance dans l’intervalle t après avoir survécu un temps T ?
Avril 2010
GMAO
4 GIND ENSP
Exercice I
On a relevé l’historique des pannes d’un moteur A (les temps sont donnés en heures (h)). On désire en faire l’étude par la
méthode de weibull.
432, 335, 244, 158, 77, 535, 646, 766, 897, 4494, 3454, 2846, 2414, 1040, 2079, 1806, 1574, 1374, 1198.
1- Quels sont les paramètres de weibull ?
2- De quelle loi s’agit-il ?
3- Quelle est la partie de la courbe en baignoire concernée ?
4- Calculer la MTBF de deux manières.
5- En déduire graphiquement la fiabilité au bout d’un temps t=500h
Soient :
N : le nombre d’intersections de tuyaux avec la tranchée,
L : la longueur de la tranchée en m
L : l’espérance du nombre d’intersections de tuyaux
Où :
=1 intersection/100m=0,01 intersection/m
L=(0,01)(1000)=10 intersections
P[N=n]=probabilité de N =n tuyaux sur le trajet (quelle que soit la profondeur).
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109
PN n
L L 0,01L 0, 01L
n n
n! e e n!
On suppose que les tuyaux peuvent intersecter à toute profondeur entre :
0,5≤ D ≤ 2 m (C'est-à-dire la profondeur de l’axe central).
P rencontrer un tuyau
profondeur d ' enfouissement par dessus le fond de la tranchée 1m
0,67 Il
bande de profondeur s possibles 1,5m
peut y avoir un nombre indéterminé de tuyaux traversant la tranchée de 1km. Selon le modèle de Poisson, la probabilité de n
tuyaux sur le trajet quelque soit la profondeur est :
PN n
L n L
0,01x1000 n 0 , 01x1000
10 n -10
e et pour n=1, P=10.e-10.
n! e n! e n!
P[ne pas rencontrer un tuyau]=1-0,67
Puisque l’intersection d’un tuyau et de la tranchée est un évènement indépendant de tous les autres tuyaux :
Pne pas rencontrerun tuyau 1- 0,67
n
Exercice
22/03/2011
Exercice
22/03/2011
On a mis en fonctionnement 9 roulements à billes pour tester une nouvelle série. Les résultats sont les suivants : 801, 312,
402, 205, 671, 1150, 940, 495, 570h.
1. Trouver les paramètres de la loi de weibull
2. Calculer la MTBF (MUT), on donne Γ(1,555)=0,8893
3. Calculer la fiabilité au bout d’un temps t=600h.
Exercice
Une société a mis en service un équipement électromécanique, et le service maintenance s’intéresse à sa fiabilité. Le retour
des fiches clients nous donne les résultats ci-après :
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110
Exercice I
On a relevé l’historique des pannes d’un moteur A. On désire en faire l’étude, par la méthode de weibull.
Exercice II
Soient les résultats suivants regroupés par classe et obtenus après observation d’un dispositif :
TBF ni
0-500 7
500-1000 8
1000-1500 9
1500-2000 10
2000-2500 12
2500-3000 8
On fait l’hypothèse d’une loi exponentielle de paramètres :=1/1600 def./h. avec α=0,05. Dire si le modèle est accepté ?
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111
Exercice I
Deux machines M1 et M2 produisent respectivement 100 et 200 objets. M1 produits 5% de pièces défectueuses et M2 en
produit 6%. Quelle est la probabilité pour qu’un objet défectueux ai été fabriqué par la machine M1 ?
Exercice II
Considérons le circuit hydraulique suivant constitués de 2 lignes redondantes. La ligne n°1 est munie d’une pompe capable
d’assurer à elle seule 100% de la fonction et la ligne n°2 comporte 2 pompes capables d’assurer 50% de la fonction.
Soient les pompes P1 (débit Q), P2 (débit Q/2), P3 (débit Q/2) et les vannes V1, V2 et V3.
Ligne 1
V1
P2 P1
V3
P3
Ligne 2
V2
L’évènement redouté (ER) est « débit inférieur à 100% », ont précise également que les évènements intermédiaires suivant
ne pourront pas faire l’objet d’un développement « V1 HS », « V2 HS », « P2 HS », « P3 HS » et « P1 HS »
1. Construire l’arbre de défaillance associé à l’ER
2. Construire le bloc diagramme de fiabilité correspondant à la mission « débit de 100% disponible en aval de V3 »
3. Quels sont les composants les plus pénalisants ?
Exercice II
Soit un système mécanique dont nous souhaitons réaliser une étude de fiabilité. La fiche retour des défaillances nous donne
les TBFI suivant en h, 740, 330, 165, 1320, 515, 915.
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112
Janvier 2015
Examen de maintenance industrielle
4 GM 2h (documents non autorisés exceptées : papier de Weibull, différentes tables)
Exercice I
Nous souhaitons étudier la fiabilité de l’unité de préchauffage d’un moteur thermique à fioul lourd. Cette unité permet de
maintenir le moteur en température pour son bon fonctionnement.
Les données qui nous sont fournies sont les TBF exprimés en heures :
942, 2827, 1541, 5673, 36, 29, 445, 1094.
1. Comment peut-on obtenir les données qui permettront de réaliser l’étude ?
2. Etudier la fiabilité de l’unité de préchauffage
3. Quelle est sa MTBF ?
4. Quelle est la fiabilité pour t=MTBF ?
5. Quel est le taux de défaillance correspondant à la MTBF ?
6. Commentez les précédents résultats
7. Pour vérifier la validité de la loi de survie quel test recommandez-vous
8. Dans la pratique quelle est la valeur α du niveau de confiance ?
9. Effectuer le test et dire si la loi est acceptée ou refusée.
Exercice II
Dans un processus industriel, on considère deux éléments identiques de taux de défaillance λ, de taux de réparation μ en
redondance passive. Quand le premier élément tombe en panne on démarre le second. La probabilité de non démarrage de
la redondance est une constante que nous notons γ.
Donner le diagramme de Markov qui permet de modéliser ce système en vue de déterminer sa disponibilité asymptotique.
Exercice III
Dans un processus de production, on doit effectuer dans l’ordre les opérations suivantes :
C: D:
A: 0,7 0,8
0,9
E F
B: 0,9 0,9
0,95
Cours de maintenance et fiabilité industriel ENSP 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 112
113
L’élément E est choisit comme composant critique, l’objectif visé est une fiabilité du processus de 0,9. Calculer la fiabilité du
système et dire si l’objectif est atteint.
février 2015
Examen de maintenance industrielle
Rattrapage
4 GM 2h (documents non autorisés exceptées : papier de Weibull, différentes tables)
Exercice I
Une usine de rechapage de pneus fait le suivi, à l’aide de contrôle de qualité chez ses clients, de 18 pneus en fonction du seuil
de taux d’usure prédéterminé. Les seuils d’usure ont été obtenus après les durées d’utilisation suivantes (en heures)/ 45 200,
3 800, 30 000, 3 500, 6 000, 7 000, 8 000, 6 500, 10 000, 17 000, 12 000, 14 000, 11 000, 9 000, 7 500, 5 600, 4 300, 4 700.
1. Décrire la méthodologie d’étude de la fiabilité
2. Quelle modèle fiabiliste proposez-vous pour l’étude ?
3. Pour le modèle de Weibull, si γ≠ 0, comment procède -t-on ?
4. Déterminer les paramètres de la loi de fiabilité
5. Déterminer le MTTF des pneus
6. Quelle est la fiabilité correspondant à t=MTTF ?
Exercice II
Soit un système composé de plusieurs composant et dont on souhaite améliorer sa fiabilité.
1. Quelle configuration adoptée pour améliorer sa fiabilité ?
2. Le système est composé de 3 pompes identiques en redondance passive qui suivent une loi exponentielle et ont une
fiabilité de 0,8 après 25 000h.
a. Expliquer la redondance passive (également appelée « file d’attente »)
b. Quel est l’avantage pour les éléments qui ne travaillent pas ?
c. Que se passe-t-il si le composant en marche tombe en panne ?
d. Déterminer la fiabilité après 100 000 heures.
La fiabilité d’un dispositif au bout d’un temps t correspond à la probabilité pour que ce dispositif n’ait pas de défaillance entre
0 et l’instant t. On la note R(t)
Cours de maintenance et fiabilité industriel ENSP 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 113
114
Dans le cas particulier où l’étude de la fiabilité porte sur des matériels fonctionnant à la sollicitation, la mesure de la fiabilité
est assimilée à la probabilité que le matériel fonctionne au moment de sa sollicitation.
Soit à estimer cette probabilité en testant N matériel. On désigne également par :
k le nombre de matériel ayant fonctionné à la sollicitation
p la probabilité de défaillance à la sollicitation
L’écriture mathématique du taux de défaillance à l’instant t, noté λ(t) est donné par :
Soit le réducteur de vitesse suivant, il est composé d’un certain nombre de composants tel que la défaillance d’un seul
composant entraîne celle du réducteur.
Les différents composants critiques vis-à-vis de la fiabilité sont les suivants: deux roues
dentées, un engrenage, deux roulements et deux joints à lèvres. On se propose
de leur associer comme loi de défaillance la distribution de Weibull dont les paramètres
figurent dans le tableau ci-après (η s'exprime en tours d'arbre d'entrée), en supposant les
paramètres de décalage nuls (γ=0).
Donner une modélisation du système, c'est-à-dire une représentation qui présente l’enchaînement des composants
(Diagramme de fiabilité)
Quelle est alors l’expression de la fiabilité du système ?
Cours de maintenance et fiabilité industriel ENSP 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 114
115
Mini Projet
4GIND
Diagramme de Fiabilité d’une unité simplifiée de production chimique
Contrôleur Réservoir de
secours produit X
RX
C 2 Réservoir
produit Y
Détecteur VS vanne d’alimentation
VX
D de débit de secours produit X
Pompe V1 X
V2 V3
R
R P Y
X R Vanne de
Réacteur régulation
V4
chimique VY
Sortie du
produit
On considère le système ci-dessus. L’objectif est de fabriquer un produit chimique Z à l’aide d’un réacteur
alimenté par deux réactif X et Y. tous les deux sont indispensables pour obtenir le produit Z. Deux réservoirs RX et RY
permettent cette alimentation, sachant qu’un réservoir supplémentaire RX2 en produit X est également disponible en
secours grâce à l’ouverture de la vanne VS. L’unité de contrôle C est informée du débit par le détecteur DX après la vanne de
régulation VX. Cette dernière est commandée par C. La vanne de régulation VY alimente le produit en Y. Les vannes V1, V2,
V3 et V4 sont des vannes de sécurité en cas de détection de fuites (le produit X est nocif) et aussi en cas d’arrêt d’urgence.
On considère que tous les composants sont susceptibles d’être défaillants sauf le détecteur et le réservoir RX2. Les taux de
défaillance sont supposés constants. On souhaite maintenir la production du produit Z quand il n’y a pas d’incidents majeurs
dans le système. V1, V2, V3 sont ouvertes initialement et V4 est fermée.
Cours de maintenance et fiabilité industriel ENSP 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 115
116
4ème GIM
Maintenance-SdF
Chemin (à succès) : C’est un ensemble de blocs de base qui réalise la fonction. Un chemin est dit minimal s’il ne contient aucun sous
chemin.
Coupe : une coupe décrit un ensemble de bloc de base dont la défaillance entraîne la défaillance du système. Une coupe est dite minimale si
en retirant n’importe quel bloc de la liste, le système n’est plus défaillant. La taille (ou l’ordre) de la coupe est le nombre d’éléments dans la
liste.
Remarque :
La connaissance des coupes minimales permet d’établir qualitativement la liste des composants critiques d’après l’organisation
fonctionnelle du système.
Exercice I
Combien y a t-il de coupes d’ordre 1 sur un système ayant n éléments en série ? Sur un système ayant n éléments en redondance ?
Exercice II
Calculer les coupes minimales de l’exercice I
Exercice III
Calculez les coupes du système ci-après :
E1
A1 C1
F1
B D
F2
A2 C2
E2
Exercice IV
On considère le bloc diagramme suivant. On suppose que tous les composants sont identiques et qu’ils ont un unique mode de défaillance
(perte). Ecrire l’arbre de défaillance associé et donnez les coupes minimales.
E1 E2
E5
E3 E4
4ème GIM
Maintenance-SdF
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117
Cours de maintenance et fiabilité industriel ENSP 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 117
118
ème
4 GIND
Maintenance-SdF
Exercice I
L’étude d’un équipement de production nous donne les données suivantes (tbf en h).
235, 390, 540, 690, 730, 766, 800, 850, 900, 940, 980, 1020, 1100, 1200, 1240, 1400, 1455.
Exercice II
Soit le système suivant :
Eau
P1 V1
Eau
froide
P2 V2
La défaillance redoutée ou évènement redoutée est »pas d’eau de refroidissement. Proposer un arbre de défaillance en
utilisant les portes logiques « ET » et « OU » qui rend compte de cette défaillance.
On vous donne les causes possibles : V1 bloquée fermée, débit nul en aval de V2, V1 bloquant le circuit, Réservoir vide, P2 en
arrêt, débit nul en aval de P1, V2 bouché.
Exercice III
A E G
B D
F H
C
Déterminer la fiabilité Rs du système ci-dessus. On donne les fiabilités respectives de chaque composant :
composants A B C D E F G H
Fiabilité 0,65 0,65 0,65 0,96 0,92 0,89 0,87 1
Correction exercice II
Pas d’eau de
refroidisesment
ent
1 1
V1 Réservoir
Opérateur P1 en
bloquée vide
défaillant panne
fermée
Pas de
Défaillance Perte
rotation
de P1 source
d’énergie
Principe de fonctionnement
Contrôleur Guidage
glissement véhicule
Contrôleur servovalve
couple
Frein
Capteur
couple
Rou
e
Estimation
de Estimation
glissement vitesse roue
L’ABS optimise l’efficacité de freinage en commandant le couple de freinage. Pour cela, des éléments
mécaniques ou/et hydrauliques sont commandés par les résultats des calculs sur l’information reçue
des capteurs. Ils sont associés à la sécurité du véhicule. La défaillance du système complet peut être
provoquée par une ou plusieurs défaillances de ses composants.
Lorsque l’on actionne la pédale de frein, les capteurs sur les roues détectent une roue bloquée ou une
différence entre la vitesse du véhicule et la vitesse de la roue. Si une telle situation se produit, les
actionneurs hydrauliques diminuent la pression du liquide de freinage, jusqu’à ce que la roue
commence à tourner ou jusqu’à ce qu’il n’y ai plus de différence de vitesse mesurée. Ceci assure une
bonne stabilité du véhicule et diminue le risque de glissement, particulièrement en cas de freinage
d’urgence ou sur des surfaces de faible adhérence.
On considère l’électrovanne de l’ABS et on recense les composants suivants pour l’application des
méthodes AdD (Arbre de Défaillance) et DF (Diagramme de Fiabilité).
Exercice I
Soit le graphe d’états (7 au total) d’un ensemble qui associe deux machines M1 et M2 et une troisième M3 pour la
réalisation d’une tâche. On désigne respectivement par λ i et μi les taux de défaillance et de réparation de chaque machine
Mi.
μ2 λ2
μ3
2 1 5 7
μ2
λ2
λ1 μ1 λ1 μ1 λ1
μ2
λ3
4 3 6
λ2
1. A partir de ce graphe préciser les états de fonctionnement sur le modèle de l’exemple de l’état 3.
Exemple Etat 3 : M1, M2, M3 signifie : M1 défaillant, M2 en fonctionnement, on engage M3
2. Combien de réparateurs ?
3. Préciser les priorités des machines en les écrivant sous la forme Mi>Mj (pour i différent de j)
4. Sachant qu’il ya 3 modes de fonctionnement (bon fonctionnement, dégradé et arrêt), classer les 7 états existant du
graphe.
Exercice II
Eau
P1 V1
Eau
froide
V2
P2
Donner le graphe de Markov permettant l’analyse de la disponibilité. Le service maintenance a pour ordre de réparer en
priorité les composant ayant pour indice 1.
FIABILITE 4GIND
Chemin (à succès) : C’est un ensemble de blocs de base qui réalise la fonction. Un chemin est dit minimal s’il ne contient aucun sous
chemin.
Coupe : une coupe décrit un ensemble de bloc de base dont la défaillance entraîne la défaillance du système. Une coupe est dite minimale
si en retirant n’importe quel bloc de la liste, le système n’est plus défaillant. La taille (ou l’ordre) de la coupe est le nombre d’éléments dans
la liste.
Remarque :
La connaissance des coupes minimales permet d’établir qualitativement la liste des composants critiques d’après l’organisation
fonctionnelle du système.
Exercice I
Calculez les coupes du système ci-après :
E1
A1 C1
F1
B D
F2
A2 C2
E2
Exercice II
Dans un processus de production, on doit effectuer dans l’ordre les opérations suivantes :
C: D:
A: 0,7 0,8
0,9
E F
B: 0,9 0,9
0,95
L’élément E est choisit comme composant critique, l’objectif visé est une fiabilité du processus de 0,9. Calculer la fiabilité du système et
dire si l’objectif est atteint.
Exercice III
FIABILITE 4GIND
Chemin (à succès) : C’est un ensemble de blocs de base qui réalise la fonction. Un chemin est dit minimal s’il ne contient aucun sous
chemin.
Coupe : une coupe décrit un ensemble de bloc de base dont la défaillance entraîne la défaillance du système. Une coupe est dite minimale
si en retirant n’importe quel bloc de la liste, le système n’est plus défaillant. La taille (ou l’ordre) de la coupe est le nombre d’éléments dans
la liste.
Remarque :
La connaissance des coupes minimales permet d’établir qualitativement la liste des composants critiques d’après l’organisation
fonctionnelle du système.
Exercice I
Un atelier de production de micro électronique léger est éclairé à l’aide de deux lampes halogènes (L1 et L2) commandées chacune par un
variateur (V1 et V2)
L’objectif est de calculer la probabilité d’avoir de la lumière au bout de 100h sachant que P(Lampe HS après 100 heures)=0,1 et
P(Variateur HS après 100 heures)=0,02.
Exercice II
Dans un processus de production, on doit effectuer dans l’ordre les opérations suivantes :
C: D:
A: 0,7 0,8
0,9
E F
B: 0,9 0,9
0,95
L’élément E est choisit comme composant critique, l’objectif visé est une fiabilité du processus de 0,9. Calculer la fiabilité du système et
dire si l’objectif est atteint.
Exercice I
Calculez les coupes du système ci-après :
E1
A1 C1
F1
B D
F2
A2 C2
E2
Maintenance et fiabilité industrielle 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 123
124
Principe de fonctionnement
Pédale frein
Evaluation
référence
Contrôleur Guidage
glissement véhicule
Contrôleur
Servovalve
couple
Frein
Capteur
Couple
Roue
Estimation de
Estimation
glissement
vitesse roue
Exercice II
Soit un système composé de plusieurs composant et dont on souhaite améliorer sa fiabilité.
Défaillance
EV
2-
= + + + = 4 = 4. 10
Exercice II
1-Configuration en redondance
2
a-Tous les éléments sont en fonction
b-tous les éléments travaillent. Par contre, en redondance passive, les éléments qui ne travaillent pas ne s’usent pas.
c-les autres continuent à assurer leur fonction
d-
-λt
R(t=25000h)=0,8, on peut ainsi calculer λ (modèle exponentiel, λ est constant) et R=e
AN
-6
λ=8,925.10 def./h
d’où la fiabilité après 100 000h : R=41% Au bout de plus de 11 ans. Cela peut être amélioré.
Exercice I
On a mis en fonctionnement 9 roulements à billes pour tester une nouvelle série. Les résultats sont les
suivants : 801, 312, 402, 205, 671, 1150, 940, 495, 570h.
1. Trouver les paramètres de la loi de weibull
2. Calculer la MTBF (MUT), on donne Γ(1,555)=0,8893
3. Calculer la fiabilité au bout d’un temps t=600h.
Exercice III
Une société a mis en service un équipement électromécanique, et le service maintenance s’intéresse à
sa fiabilité. Le retour des fiches clients nous donne les résultats ci-après :
EXAMEN DE MAINTENANCE
4GIND
MAI 2015 (2h sans documents)
Exercice I
1. A quoi sert l’outil « graphe de Markov » en sûreté de fonctionnement des systèmes industriels ?
2. Considérons une machine à deux composants identiques en activité simultanée.
a- Donner son graphe de Markov
b- Donner son système d’équations différentielles
c- En régime stationnaire que valent P1’, P2’ et P3’ ?
Exercice II
On a mis en fonctionnement 9 roulements à billes pour tester une nouvelle série. Les résultats (durée de vie) sont les
suivants : 801, 312, 402, 205, 671, 1150, 940, 495, 570h.
1. Trouver les paramètres de la loi de Weibull
2. Calculer la MTBF (MUT), on donne Γ(1,555)=0,8893
3. Calculer la fiabilité au bout d’un temps t=600h.
4. conclure
Exercice III
Exercice IV
Répondre aux questions suivantes par oui ou par non que l’on se pose pour une analyse d’huile.
1- l’huile est-elle capable de remplir encore sa fonction ?
2- quel est l’état de dégradation du système utilisant l’huile ?
3- quelle est la localisation de la dégradation ?
EXAMEN DE MAINTENANCE
RATTRAPAGE
4GIND
JUIN 2015 (2h sans documents)
Exercice I
Soit la signature vibratoire ci-dessous :
a- Commentez-la
b- A quel type de défaut avons-nous affaire ?
c- Citez un composant mécanique sujet à ce type de défaut ?
Exercice II
1. A quoi sert une analyse d’huile en diagnostic des avaries ?
2. En analyse des huiles la décantation est une technique de séparation. Expliquer son principe.
3. Après une analyse d’huile d’un moteur thermique, on peut trouver des particules métalliques
d’un certain nombre d’éléments
a- Citer deux éléments métalliques possibles que l’on peut trouver dans un échantillon prélevé
b- Quel type de dégradation peut expliquer leur présence dans l’échantillon ?
Exercice III
1- Dans le cadre d’une intervention de maintenance industriel, définir le diagnostic.
INTRODUCTION
1- OBJECTIFS DU COURS
GRANDS AXES
1. PRINCIPAUX CONCEPTS DE LA MAINTENANCE
2- ORGANISATION-MANAGEMENT
3- RAPPELS MATHEMATIQUES
4- FIABILITE-DISPONIBILITE
5- CALCUL DES COÛTS
6- DEFAILLANCES
7- SURVEILLANCE
8- DETECTION DES DEFAILLANCES
9- DIAGNOSTICS
4 GM
MAINTENANCE ET FIABILITE
17/09/2015
ENONCE
3- Désigner autant que possible les éléments identifiés par leur numéro et leur fonction
4- En quoi consiste la maintenance dite « préventive » de cet appareil ?
5- Quels est (sont) l’élément (les éléments) qui est (sont) susceptible (s) de s’user ?
6- En quoi consiste alors la maintenance de cet (ces) élément (s) ?
7- Quel est la qualification et la spécialité de la personne en charge de la maintenance de cet
appareil ?
8- Quels sont les défaillances possibles de cet appareil ?
9- Comment peut-on les identifier ?
REPONSE
1- Moteur électrique plus précisément : moteur électrique asynchrone triphasé. C’est le moteur
électrique le plus utilisé du fait de sa robustesse et de son faible coût. Il est composé d’un stator
qui produit un champ magnétique tournant et d’un rotor qui entraîné par le champ tournant
produit de l’énergie mécanique.
2- Il sert à produire de l’énergie mécanique à partir de l’énergie électrique avec production de la
chaleur.
3- 1 carter et stator bobiné. 3 rotor. 5 Flasque côté accouplement. 6 flasque coté ventilateur. 7
ventilateur. 13 capot de ventilateur. 14 tige d’assemblage. 15 écrou d’assemblage. 21 clavette
de bout d’arbre. 22 rondelle de bout d’arbre. 23 vis de serrage rondelle. 26 plaque signalitique.
27 vis fixation capot. 30 roulement côté accouplement. 44 rondelle élastique. 50 roulement côté
ventilateur. 71 boitier à bornes. 72 fixation boîte à bornes. 78 presse étoupe. 84 planchette à
bornes. 85 vis de fixation planchette à bornes. 97 vis borne de masse. 98 barettes de connexion.
4- La maintenance préventive consiste à 2 axions :
- Nettoyer périodiquement la grille d’aspiration du capot du ventilateur, pour que ce
dernier puisse assurer correctement le refroidissement du moteur.
- Graisser les roulements
5- Seuls les roulements sont susceptibles de s’user
6- La maintenance des roulements consiste à les changer
7- Qualification : un technicien/ Spécialité : électromécanicien
8- Défaillances possibles :
- Déformation éventuelle de l’arbre
- Jeu d’usure du roulement
- Bobinage défaillant (court-circuit, bobinage coupé, isolement des bobinages). Le
contrôle s’effectue à l’aide d’un ohmmètre.
9- Par des surveillances et des contrôles avec les appareils adéquats :
- Electriques de mesure (ohmmètres avec différents calibrage)
- Mesure des vibrations
- Thermographie IR
4 GM
MAINTENANCE ET FIABILITE
21/09/2015
Exercice I
Deux machines M1 et M2 produisent respectivement 100 et 200 objets. M1 produits 5% de pièces
défectueuses et M2 en produit 6%. Quelle est la probabilité pour qu’un objet défectueux ai été
fabriqué par la machine M1 ?
Exercice II
Une centrale donnée, on subit en moyenne 2 défaillances de générateur par année. En supposant que
les défaillances suivent une distribution de Poisson, déterminez :
1. La probabilité de 3 défaillances en 1 année
2. La probabilité de 0 défaillances en 2 années
3. La probabilité de 2 défaillances en 1 année
Exercice III
Un opérateur de machines doit assurer le bon fonctionnement de trois machines. La probabilité que,
pour un intervalle dune heure, une machine ne requiert pas l’attention de l’opérateur est de 0’9 pour
la première, 0,8 pour la seconde, 0,85 pour la troisième.
1. Quelle est la probabilité que, dans une heure, aucune des machines ne requiert son attention ?
2. Quelle est la probabilité qu’au moins une machine requiert son attention au cours d’une
heure ?
Exercice IV
Dans une usine dont la semaine de travail est de 4 jours, sur une des machines de production, on sait
qu’il y a en moyenne 8 pannes par semaine. Quelle est la probabilité qu’il y ait 0 pannes lors d’une
journée de présentation des produits ?
Exercice V
Les ressorts de compression d’un amortisseur suivent une loi log-normale de paramètres m=7 et =2.
Au bout de combien de temps doit-on les changer ?
Maintenance et fiabilité industrielle 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 132
133
4 GM
MAINTENANCE ET FIABILITE
15/10/2015
Soit la figure ci-après qui présente les caractéristiques d’un GTA. L’élément redouté, la défaillance
étudiée est : Température de l’huile pivot turbine élevée.
1 brièvement comment fonctionne un GTA ?
2.donner l’ADD associée à la défaillance.
29/10/2015
4GM
Exercice I
On a mis en fonctionnement 9 roulements à billes pour tester une nouvelle série. Les résultats (durée de vie) sont les suivants : 801, 312,
402, 205, 671, 1150, 940, 495, 570h.
1. Trouver les paramètres de la loi de Weibull
2. Calculer la MTBF (MUT), on donne Γ(1,555)=0,8893
3. Calculer la fiabilité au bout d’un temps t=600h.
4. conclure
Principe de fonctionnement
Pédale frein
Evaluation
référence
Contrôleur Guidage
glissement véhicule
Contrôleur
Servovalve
couple
Frein
Capteur
Couple
Roue
Estimation de
Estimation
glissement
vitesse roue
Lorsque l’on actionne la pédale de frein, les capteurs sur les roues détectent une roue bloquée ou une différence entre la vitesse du
véhicule et la vitesse de la roue. Si une telle situation se produit, les actionneurs hydrauliques diminuent la pression du liquide de
freinage, jusqu’à ce que la roue commence à tourner ou jusqu’à ce qu’il n’y ai plus de différence de vitesse mesurée. Ceci assure une
bonne stabilité du véhicule et diminue le risque de glissement, particulièrement en cas de freinage d’urgence ou sur des surfaces de faible
adhérence.
L’étude porte sur l’électrovanne de l’ABS qui est un composant important (non représenté sur le schéma)
1- Proposer un ADD de l’électrovanne de l’ABS dont l’ER est « défaillance de l’électrovanne ». Une analyse préalable nous a permis
d’identifier les évènements de base suivant : tension trop basse, tension inadéquate, grand courant électrique surintensité, le
fusible n’ouvre pas le circuit, bobine encore sous tension, mauvais sens du courant, pression à l’entrée trop petite, joint-
membrane-siège électrovanne ou noyau grippés. Les évènements intermédiaires associés : problème de tension sur la bobine,
pression à l’entrée trop haute, bobine en court-circuit. Et juste au dessus les évènements : électrovanne ne s’ouvre pas,
électrovanne ne se ferme pas, électrovanne reste bloqué en position.
2- On recense les composants de l’électrovanne : bobine, joint, membrane, ressort du noyau. Donner le DF (Diagramme de
-4
Fiabilité) de l’électrovanne. Si chaque composant à un λ=10 def./h. Quelle est la défaillance de l’électrovanne ?
UNIVERSITE DE YAOUNDE I UNIVERSITY OF YAOUNDE I
-------------------- --------------------
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE NATIONAL ADVANCED SCHOOL
POLYTECHNIQUE OF ENGINEERING
-------------------- ---------------------
DEPARTEMENT DU GENIE DEPARTMENT OF INDUSTRIAL
INDUSTRIEL ET MECANIQUE AND MECHANICAL ENGINEERING
Principe de fonctionnement
Pédale frein
Evaluation
référence
Contrôleur Guidage
glissement véhicule
Contrôleur
Servovalve
couple
Frein
Capteur
Couple
Roue
Estimation de
Estimation
glissement
vitesse roue
L’ABS optimise l’efficacité de freinage en commandant le couple de freinage. Pour cela, des éléments mécaniques ou/et hydrauliques
sont commandés par les résultats des calculs sur l’information reçue des capteurs. Ils sont associés à la sécurité du véhicule. La
défaillance du système complet peut être provoquée par une ou plusieurs défaillances de ses composants.
Lorsque l’on actionne la pédale de frein, les capteurs sur les roues détectent une roue bloquée ou une différence entre la vitesse du
véhicule et la vitesse de la roue. Si une telle situation se produit, les actionneurs hydrauliques diminuent la pression du liquide de
freinage, jusqu’à ce que la roue commence à tourner ou jusqu’à ce qu’il n’y ai plus de différence de vitesse mesurée. Ceci assure une
bonne stabilité du véhicule et diminue le risque de glissement, particulièrement en cas de freinage d’urgence ou sur des surfaces de faible
adhérence.
L’étude porte sur l’électrovanne de l’ABS qui est un composant important (non représenté sur le schéma)
1- Proposer un ADD de l’électrovanne de l’ABS dont l’ER est « défaillance de l’électrovanne ». Une analyse préalable nous a permis
d’identifier les évènements de base suivant : tension trop basse, tension inadéquate, grand courant électrique surintensité, le
fusible n’ouvre pas le circuit, bobine encore sous tension, mauvais sens du courant, pression à l’entrée trop petite, joint-
membrane-siège électrovanne ou noyau grippés. Les évènements intermédiaires associés : problème de tension sur la bobine,
pression à l’entrée trop haute, bobine en court-circuit. Et juste au dessus les évènements : électrovanne ne s’ouvre pas,
électrovanne ne se ferme pas, électrovanne reste bloqué en position.
-4
2- On recense les composants de l’électrovanne : bobine, joint, membrane, ressort du noyau. Si chaque composant à un λ=10
def./h. Quelle est le taux de défaillance de l’électrovanne ?
-4
3- Si chaque composant à un λ=10 def./h. Quelle est la défaillance de l’électrovanne ?
Exercice III
L’analyse ABC est un outil largement utilisé en maintenance.
1. A quoi peut-il servir ?
2. Donner son principe de fonctionnement
3. Le diagramme en n (nombre de défaillances enregistrées) nous renseigne sur quoi ?
1- Dans la méthodologie AMDEC, l’une des étapes est le calcul de la criticité C qui est donnée par la relation
C=PxDxG
P : est la fréquence d’apparition de la défaillance
Oui Non
D : est la défaillance de l’organe étudié
Oui Non
G : est la gravité de la défaillance
2- Parmi les techniques suivantes, cocher celle qui n’est pas une technique de CND
Froid Chaud
5- En analyse vibratoire, les Niveaux Globaux sont des indicateurs
Exercice II
Soient deux machines M1 et M2 de caractéristiques respectives (λ 1, μ1) et (λ2, μ2). Elles fonctionnent en parallèle et
réalisent les mêmes tâches.
Le service maintenance ne dispose que d’un réparateur habilité à intervenir sur les machines et qui a pour instruction de
prioriser la machine 1.
1- Donner une représentation du graphe de Markov qui permet le calcul de la disponibilité de l’atelier qui utilise ces
deux machines.
2- Dans la pratique l’apparition d’une défaillance n’est pas immédiatement détectée malgré les moyens de
surveillance. On affecte au taux de défaillance un coefficient α de non détection. Dans notre cas il n’est valable que
pour la machine 1. Donner alors le nouveau graphe de Markov.
MAINTENANCE ET FIABILITE
EXAMEN DE RATTRAPAGE 4GM 2h (documents non autorisés)
Mardi 02 février 2016
Exercice I
Un atelier de production de micro électronique léger est éclairé à l’aide de deux lampes halogènes (L1 et L2) commandées
chacune par un variateur (V1 et V2)
L’objectif est de calculer la probabilité d’avoir de la lumière au bout de 100h sachant que P(Lampe HS après 100 heures)=0,1
et P(Variateur HS après 100 heures)=0,02.
Exercice II
Soit un système composé de plusieurs composant et dont on souhaite améliorer sa fiabilité.
1. Quelle configuration adoptée pour améliorer sa fiabilité ?
2. Le système est composé de 3 pompes identiques en redondance active qui suivent une loi exponentielle et ont une
fiabilité de 0,8 après 25 000h.
a. Expliquer la redondance active
b. Quel est l’avantage pour les éléments qui ne travaillent pas ?
c. Que se passe-t-il si le composant en marche tombe en panne ?
d. Déterminer la fiabilité après 100 000 heures.
Exercice III
On a mis en fonctionnement 9 roulements à billes pour tester une nouvelle série. Les résultats sont les suivants : 801, 312,
402, 205, 671, 1150, 940, 495, 570h.
1. Trouver les paramètres de la loi de weibull
2. Calculer la MTBF (MUT), on donne Γ(1,555)=0,8893
3. Calculer la fiabilité au bout d’un temps t=600h.
MAINTENANCE ET FIABILITE
Connaissance du cours
04/03/2016
4GIM
Exercice 1
La fiabilité, désignée par la lettre R (Reliability,) est la probabilité qu’une entité accomplisse une fonction requise dans des
conditions données, pendant un intervalle de temps donné (0,t) sachant que l’entité n’est pas en panne à l’instant t=0. Si T
est l’instant de la panne. Comment exprimez-vous cette probabilité ?
F(t) étant la fonction de répartition, comment l’exprimez-vous en fonction de T
Exercice 2
Citez quelques lois statistiques qui rendent compte du comportement d’un équipement
Exercice 3
Quelle relation relie les deux fonctions R(t) et F(t) ?
Exercice 4
f(t) représente la fonction densité de probabilité. Quelle relation relie F(t) et f(t) ? f(t) et R(t) ?
Exercice 5
Une entité est caractérisée par son taux de défaillance noté λ(t). Que représente ce paramètre ?
Exercice 6
Si N(t) représente la fonction de survie d’un équipement. Comment s’écrit λ(t) en fonction de N(t) dans un intervalle ∆t ?
Exercice 7
Pour une entité, exprimer la relation qui lie R(t) et λ(t)
Exercice 8
Que représente l’espérance mathématique E(t) d’une entité ?
Exercice 9
Donner son expression en fonction de la fonction fiabilité R(t)
Exercice 10
Pourquoi peut-on faire l’approximation MTBF=MTTF ?
Exercice 11
Rolling ball (bearing) is a common component in mechanic. Draw it and indicate the different parts.
CONTRÔLE CONTINU
DE MAINTENANCE ET FIABILITE DES SYSTEMES INDUSTRIEL
4GIND, avril 2016
1- QCM
Fiabilité
Maintenabilité
b- En fiabilité pour la loi de Weibull, la méthode du maximum de vraisemblance est utilisée pour (cocher la bonne
réponse :
Calculer les
Calculer λ
paramètres de la loi
2- Exercice
Exercice 1
Consider an item with the reliability function
Exercice 2
Soit la structure suivante appelée 2 sur 3.
1
2 2/3
Exercice 3
-λt
Deux pompes travaillent en redondance active. Leur loi de durée de vie est du type R(t)=e . La MTBF d’un chariot est de 54
heures. Quelle est la fiabilité au bout de 16 ?
Temps de disponibilité
Temps d’indisponibilité pour Temps d’indisponibilité
Temps d’indisponibilité maintenance préventive pour contrainte
après défaillance d’exploitation
1
II CHAÎNE (LIGNE) DE PRODUCTION Unités en séries
Dligne =
1
∑ni=1 − (n − 1)
dépendantes
Di
n
Unités en séries
Chaînes à unités
liées
indépendantes Dligne = Di
i=1
Chaîne de production
Unités à
« rempotage-
dépotage » Dligne=min de (Di)
n
Chaîne à unités en
redondance D =1- (1 − Di )
i=1
4GIND
EXAMEN 7/06/16
FIABILITE ET DEFAILLANCES DES SYSTEMES (2h sans documents)
Exercice 1
Dans l’étude des défaillances des machines l’analyse vibratoire est la technique la plus largement utilisée.
1- Citer 2 défauts susceptibles de générer des vibrations dans une machine tournante
2- Donner la chaîne de mesure qui permet de surveiller et diagnostiquer ces défauts
3- Considérons le composant représenté ci-après d’une machine. De quel composant s’agit-il ? Désigner les éléments indiqués par
leur numéro.
1
Exercice 2
Soit le graphe d’états (7 au total) d’un ensemble qui associe deux machines M1 et M2 et une troisième M3 pour la réalisation d’une
tâche. On désigne respectivement par λ i et μi les taux de défaillance et de réparation de chaque machine M i.
μ2
λ3
4 3 6
λ2
1. A partir de ce graphe préciser les états de fonctionnement sur le modèle de l’exemple de l’état 3.
Exemple Etat 3 : M1, M2, M3 signifie : M1 défaillant, M2 en fonctionnement, on engage M3
2. Combien de réparateurs ?
3. Préciser les priorités des machines en les écrivant sous la forme Mi>Mj (pour i différent de j)
4. Sachant qu’il ya 3 modes de fonctionnement (bon fonctionnement, dégradé et arrêt), classer les 7 états existant du graphe.
Exercice 3
Soit un système mécanique dont nous souhaitons réaliser une étude de fiabilité. La fiche retour des défaillances nous donne les TBFi
suivant en h, 740, 330, 165, 1320, 515, 915.
Effectuer une étude de fiabilité de ce système. (A=0,911 et B=0,660)
Correction examen 4GIND 07/06/16
Correction exercice 2
1) Fonctionnement normal M1+M2
Etat 1 :M1, M2, (M3)
Etat 2 :M1, M2 (Rép), (M3)
Etat 3 :M1 (Rép), M2, M3
Etat 4 :M1, M2 (Rép), (M3)
Etat 5 :M1, M2, M3 (Rép)
Etat 6 :M1 (Rép), (M2), M3
Etat 7 :(M1), M2 (Rép), M3
Correction exercice 3
Ordre i TBF Fi
1 165
2 330
3 515
4 740
5 915
6 1320
a- γ=0, β=1.4, η=770h
t 1,4
Exercice 1
Rupture de cage (balourd), écaillage (chemin, bille), déversement, défaut de bille, défaut de bague
1 : bille
2 : bague extérieure
3 : chemin
4: bague intérieure
Modification du signal vibratoire, plusieurs groupes de pics qui apparaissent composés d’un pic central et de modulation autour
de ce pic, le pic central correspond au défaut de bille et les autres au défaut de cage.
4GIND
EXAMEN RATTRAPAGE 28/06/16
FIABILITE ET DEFAILLANCES DES SYSTEMES (2h sans documents)
Exercice I
Un atelier de production de micro électronique léger est éclairé à l’aide de deux lampes halogènes (L1 et L2)
commandées chacune par un variateur (V1 et V2)
L’objectif est de calculer la probabilité d’avoir de la lumière au bout de 100h sachant que P(Lampe HS après 100
heures)=0,1 et P(Variateur HS après 100 heures)=0,02.
Exercice II
2- Indiquer sur le graphique ci-dessous qui donne la performance d’un système en fonction du temps :
- L’erreur
- La défaillance
Minimale
Evolution de la
performance
Temps
Eléments de décomposition
PARTIE COMMANDE :
- Pédale de frein et tige de commande
- Maître cylindre (transforme l’effort sur la pédale en pression hydraulique qui est transmise au
roues par des flexibles)
- Bloc ABS (évite le blocage des roues)
PARTIE OPERATIVE
- Plateau de frein
- Tambour
- Disque
- Ressort de rappel
- Bague d’étanchéité
- Bague de guidage
- Diaphragme
- Vis de fixation
- Etc…
Exercice 1
a- Donner l’expression du taux de défaillance d’un système en fonction de la fonction de répartition.
b- Dans le cas de la loi de fiabilité exponentielle, montrer que ce taux de défaillance est constant
c- Soit un dispositif avec un taux de défaillance constant λ=0,03 déf./h. Calculer la probabilité qu’il tombe
en panne au bout de 10h d’opération.
Exercice 2
Soit une chaine de production comportant 10 unités en série. 9 unités ont une disponibilité de 0,99 et 1 une
disponibilité de 0,80. Quelle est la disponibilité globale de la chaîne ? Conclure.
Exercice 3
Soit le système de production suivant composé des éléments suivants :
1 tour à commande numérique M1 (RM1=0,85), un transport par chariot filoguidé T1 (RT1=0,8), une fraiseuse à
commande numérique M2 (RM2=0,99), un transport par convoyeur aérien T2, (RT2=0,99), un traitement
thermique M3, (RM3=0,99), un transport par convoyeur aérien, T3 (RT3=0,99), une rectifieuse cylindrique M4,
(RM4=0,99), un contrôle automatique M5, (RM5=0,99).
Les valeurs entre parenthèses sont les fiabilités de chaque élément au bout de 100h de fonctionnement. Pour la
mission de production, l’objectif de fiabilité au bout de 100h est de 0,9
a- Donner le diagramme de fiabilité du processus de production
Maintenance et fiabilité industrielle 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 148
149
Exercice 4
Soit un système mécanique dont nous souhaitons réaliser une étude de fiabilité. La fiche retour des défaillances
nous donne les TBFi suivant en h, 740, 330, 165, 1320, 515, 915.
Effectuer une étude de fiabilité de ce système. On donne (A=0,911 et B=0,660). Vous calculerez la fiabilité à t=
MTBF
Exercice 5
Soit le diagramme de fiabilité suivant :
E1 E3
E5
E2 E4
Exercice 2
Dans une usine de conditionnement de ciment, la fonction de convoyage des sacs de ciment nécessite trois
convoyeurs identiques situés les uns à la suite des autres. Sur un même convoyeur, il s’écoule en moyenne 600h
entre la fin d’une panne et la panne suivante. Bien que ces temps soient très variables selon la panne, l’agent de
maintenance met en moyenne
5- Considérons un palier sur lequel on souhaite faire une campagne de mesures vibratoires. Représenter ce
palier et indiquer l’emplacement des capteurs de mesures.
4GM
Exercice I
Soit un système mécanique dont nous souhaitons réaliser une étude de fiabilité. La fiche retour des défaillances nous donne les TBFi
suivant en h, 740, 330, 165, 1320, 515, 915.
1. Dire brièvement comment procéder ?
2. Déterminer graphiquement les paramètres de la loi de survie qui représente le comportement de cet équipement
3. Calculer la MTBF (MUT), on donne A=0,911 et B=0,660
4. Calculer la fiabilité au bout d’un temps t=600h.
5. Commenter les résultats
6. Citer une méthode autre que graphique pour l’obtention des paramètres de cette loi
Exercice II
Dans l’étude des défaillances des machines l’analyse vibratoire est la technique la plus largement utilisée.
1- Citer 2 défauts susceptibles de générer des vibrations dans une machine tournante
2- Donner la chaîne de mesure qui permet de surveiller et diagnostiquer ces défauts
3- Considérons le composant représenté ci-après d’une machine. De quel composant s’agit-il ? Désigner les éléments indiqués
par leur numéro.
1
Exercice II
Dans un processus de production, on doit effectuer dans l’ordre les opérations suivantes :
C: D:
A: 0,7 0,8
0,9
E F
B: 0,9 0,9
0,95
L’élément E est choisit comme composant critique, l’objectif visé est une fiabilité du processus de 0,9.
1- Donner un graphe équivalent qui permet de calculer la fiabilité du système
2- Calculer la fiabilité du système.
3- L’objectif de 0,9 est-il atteint ?
4GIND
CONNAISSANCE DU MATERIEL
7-02-17
En fait le cout C’s de la canalisation installée s’exprime en fonction du prix d’achat Cs du tube :
C’s=A1A2Cs=A1A2VsZ
Ou :A1 est un coefficient qui tient compte du prix des accessoires
A2 est un coefficient qui tient compte du cout du montage de l’ensemble ‘’canalisation +
accessoires’’.
On prendra de ce qui suit :A1=1.1 et A2=1.6
- En outre on achètera un groupe moto-pompe de puissance adaptée à la chute de
pression dans le tube choisi.
Pour le moteur on a choisi la série de puissance normalisée suivante :
P (en CV) :5-7.5-10-15-20-25-30-40-50-60-75-100-125-150-200-250
- Pour cette série, le prix du moteur est une fonction linéaire en fonction de sa puissance,
soit :
C’m=A3(Cm+Cp)
Le coefficient A 3 qui tient compte du cout d’installation sera pris égal à 1,5.
D’autres part, on admettra que la perte de charge dans toute la canalisation est la somme
de la perte de charge régulière, dans le même tube de longueurZ et celle dans l’ensemble des
singularités, que l’on prendra équivalente à une longueur de tube Z’, avec Z’=0,3Z.
- En fin, l’énergieélectrique coute 12Centimes le kwh et l’installation est
destinéeàfonctionner 5 ans, 300 jours par an et 20heures par jour.
1.1- Etablissez l’expression de la puissance E(en watt) dégradée dans l’installation, en
fonction du diamètre d du tube. En déduire pour chaque valeur de d, la puissance, ce réelle du
groupe moto-pompe, choisi dans une série normalisée donnée plus haut.
1.2- Déterminer le diamètre di qui correspond au cout total minimal.
1.3- Déterminer le diamètre dt qui correspond au cout total minimal, sur la période de
fonctionnement considérée.
Calculez les fractions du cout total qui, àl’optimum proviennent du cout fixe, du cout
optimisable, et dans ce dernier cout, les diverses composantes pro- et anti-énergétiques.
1.4- Calculez l’économie d’énergie, et le surinvestissement quand on passe de di à dt. Quel
est le temps de récupération de ce surinvestissement ?quelle est la diminution du cout total ?
1.5- Le diamètre du tuyau est supposé maintenant une variable continu, et les valeurs du
1ertableau peuvent êtrereprésentées par la fonction : Vs=680.d1,42Fr/m. on suppose qu’il en est
de même pour la puissance des moteurs.
Déterminez les valeurs optimales des diamètres di et dt.
Que deviennent ces résultats si on tient compte du fait que ces matériels non normalises
coutent deux fois plus cher que les matériels normalisés.
1.6- On décide que l’installation devra durer, non pas 5 ans, mais 10 ans, ou même 15 ans.
Quelles sont, dans ces cas, les nouvelles valeurs de di et dt ?
Maintenance et fiabilité industrielle 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 155
156
1.7- Comparez les divers optimums calculés ci-dessus à celui que l’on déduirait de la simple
application de la règle empirique selon laquelle la vitesse d’écoulement doit être de l’ordre de
1,25 à 2,5 m.s-1.
Que concluez-vous sur la ‘’valeur’’ de cette règle ?
Comment l’utiliser dans la politique de recherche d’économies d’énergie ?
CONTRÔLE CONTINU
Contrôle Filière et Niveau 11 juin 2017 2h00mn
continu
Intitulé de l'Unité d’Enseignement
maintenance et fiabilité
Nom de l’enseignant
2016-2017 Documents Autorisés Calculatrice autorisée 2016-2017
OUI NON OUI NON
Exercice 1
1. Que représentent les fonctions R(t) et F(t) ?
2. Quelle relation relie les deux fonctions R(t) et F(t) ?
3. f(t) représente la fonction densité de probabilité. Quelle relation relie F(t) et f(t) ? f(t) et R(t) ?
4. Une entité est caractérisée par son taux de défaillance noté λ(t). Que représente ce
paramètre ?
5. Si N(t) représente la fonction de survie d’un équipement. Comment s’écrit λ(t) en fonction de
N(t) dans un intervalle ∆t (on suppose que les défaillances ne sont pas réparées) ?
6. Pour une entité, exprimer la relation qui lie R(t) et λ(t)
7. Donner son expression en fonction de la fonction fiabilité R(t)
8. Pourquoi peut-on faire l’approximation MTBF=MTTF ?
Exercice 2
On a mis en fonctionnement 9 roulements à billes pour tester une nouvelle série. Les résultats sont les
suivants : 801, 312, 402, 205, 671, 1150, 940, 495, 570h.
1. Trouver les paramètres de la loi de Weibull
2. Calculer la MTBF (MUT), on donne Γ(1,555)=0,8893
3. Calculer la fiabilité au bout d’un temps t=600h.
4. Commenter les résultats
Exercice 3
Soit le système ci-après :
E1
A1 C1
F1
B D
F2
A2 C2
E2
1. Donner les coupes minimales
2. Donner les chemins
3. Calculer la fiabilité Rs du système si la fiabilité de chaque composant est R
EXAMEN
RATTRAPAGE 27 juin 2017 2h00mn
4 GIND
Maintenance et fiabilité des systèmes
complexes
Nom de l’enseignant
2016-2017 Documents Autorisés Calculatrice autorisée 2016-2017
OUI NON OUI NON
Exercice I
The instantaneous avalaibility D(t) of an item in consideration of exponential law is given by the following relation :
μ λ
D(t) e - t
μλ μλ
1. What represent λ and μ ?
2. Give the definition of MTTBF, MTTF and MTTR
3. Why sometimes we can make the approximation MTBF=MTTF ?
4. Give the relations between MTBF, MTTR, μ and λ in case of an exponential law
5. When t∞, give the expression of D function of MTBF and MTTR
Exercice II
1. R(t) est la fonction fiabilité, F(t) la fonction de défaillance. Que représente f(t) ?
2. Quelle relation relie f(t), R(t) et λ(t) ?
3. Donner l’expression de la loi de Weibull pour γ=0
Exercice III
Soit la signature vibratoire ci-dessous :
1- Commentez-la
2- A quel type de défaut avons-nous affaire ?
3- Citez un composant mécanique sujet à ce type de défaut ?
CONTRÔLE CONTINU
9 NOVEMBRE 2017 1h30mn
4 GM
Maintenance et fiabilité des systèmes
complexes
MEVA’A JR LUCIEN
2017-2018 Documents Autorisés Calculatrice autorisée 2017-2018
OUI NON OUI NON
Exercice I
1- En maintenance industrielle, sans une solide connaissance des matériels, il ne peut y avoir de
maîtrise de leur état.
Pour un équipement, cette connaissance repose sur deux types de dossiers, lesquels ?
2- Expliquer brièvement (3 lignes maximum) pourquoi la codification des matériels et outillages
est indispensable pour le fonctionnement d’un service maintenance.
3- Pour les essais en fiabilité, et en particulier pour les essais censurés. Donner la bonne réponse :
a- C’est la durée écoulée qui détermine la fin de l’essai
b- C’est le nombre de défaillance qui détermine la fin de l’essai
Exercice II
1- Que représente le taux de défaillance pour un ensemble de systèmes ?
2- Soit un banc de test de 60 lampes à incandescence. Les lampes subissent des allumages et des
extinctions au rythme d’un changement d’état toutes les 5 secondes (2+3). Ce banc permet de
déterminer la fiabilité par survie d’un type de lampe. A la 100 ème heure 42 lampes survivent. A
la 140ème heure, 35 lampes survivent. Les lampes ne sont pas remplacées au fur et à mesure.
Déterminer la fiabilité.
3- Fiabilité si les lampes avaient été remplacées au fur et à mesure.
Exercice III
1- Lorsque l’on connait le taux de défaillance d’un système sur une longue période et que l’on veut
calculer la probabilité d’une panne sur une période plus courte. Quelle loi utiliser ?
2- Application. Une machine de production connait en moyenne 3 pannes tous les deux mois (8,5
semaines). Quelle est la probabilité d’en subir une lors d’une production durant 2 semaines ?
Exercice IV
Soit un îlot de production constitué de 6 machines réparties de telle façon que 2 machines en série M1
et M2 sont en parallèle avec une machine M3, l’ensemble de ces trois machines étant en série avec 3
machines en parallèle, M4, M5, M6.
1- Donner le diagramme de fiabilité correspondant à ce système
2- Donner les coupes minimales. A quoi peuvent-elles servir ?
3- Donner les chemins de succès minimaux. A quoi peuvent-ils servir ?
4- La fiabilité de chaque machine étant connue, calculer la fiabilité du système (R1=0,85, R2=0,70,
R3=0,97, R4=0,45, R5=0,55, R6=0,9)
5- Peut-on utiliser les chemins de succès minimaux pour évaluer la fiabilité de ce système ?
6- Si oui comment ?
7- On souhaite améliorer la fiabilité du système de 1% en remplaçant la machine M4 par une autre
Quelle doit être la fiabilité de cette machine ?
Exercice I
Il s’agit d’étudier la fiabilité d’un type d’organe équipant 5 machines identiques et fonctionnant dans
les mêmes conditions. Afin de lui appliquer une maintenance préventive on souhaite connaitre sa
MTBF ; sa position dans son cycle de vie ainsi que son niveau théorique de fiabilité lors de son
remplacement.
Dans un second temps, on souhaite déterminer sa périodicité des remplacements afin que cet organe
ne fonctionne jamais en deçà d’un niveau de fiabilité inférieur à 80%.
Les temps de bon fonctionnement en heure sont rassemblés dans le tableau ci-après :
t (t xt )
Remarque =
t t t
Exercice II
Dans le cadre de la maintenance conditionnelle, les appareils sont suivis afin de détecter d’éventuels
dérives d’état. On effectue donc une surveillance de ces appareils par des techniques appropriées.
1- Citer 3 techniques de surveillance et de détection des défauts. Expliquer brièvement leur
fonctionnement
2- Citer 3 types de défauts dont l’effet constaté est « vibration anormale »
Exercice III
Soit un système de production constitué de 2 machines M1 et M2 toutes deux en fonctionnement.
1- Donner le graphe de Markov correspondant à une redondance active
a-Dans le cas d’une maintenance avec deux réparateurs
b-Dans le cas d’une maintenance avec un seul réparateur et priorité de M1 sur M2
2- Donner le graphe de Markov correspondant à une redondance active en supposant que les deux
machines sont identiques avec un seul réparateur.
3- Donner le système d’équations différentielles régissant les changements d’états correspondant au cas
de la question n°2
Exercice 1
Soit une ligne de production dont on souhaite connaitre la disponibilité à partir des données issues de
l’historique. Les interventions sont menées par un seul technicien.
D
A B C
D’
Tronçon 2
Tronçon 1 Tronçon 2 Tronçon 3
B et C indépendants
Les informations communiquées par le service de maintenance sont données dans le tableau ci-dessous :
Repère A B C D D’
MTBF 35 60 55 75 75
λ
MTTR 7 3 4 5 5
μ
Dispo poste
Dispo tronçon
1 2 3
1- Il s’agit pour vous de compléter ce tableau par le calcul de λ, μ et des différentes disponibilités.
2- Quelle est alors la disponibilité globale de la ligne ?
On donne pour le tronçon 3, D =
3- Quelle est le poste le plus mauvais
4- Quelle est le tronçon le plus faible ?
5- Comment procéder pour remédier à cette situation ?
Remarque : les tronçons 1, 2 et 3 sont considérés comme indépendants.
Exercice 2
Soit un système mécanique dont nous souhaitons réaliser une étude de fiabilité. La fiche retour des défaillances
nous donne les TBFi suivant en h, 740, 330, 165, 1320, 515, 915.
Effectuer une étude de fiabilité de ce système. On donne (A=0,911 et B=0,660). Vous calculerez la fiabilité à
t=MTBF graphiquement et par le calcul.
CONTRÔLE CONTINU
27 mars 2018 1h30mn
4 GIND
Maintenance et fiabilité des systèmes
complexes
MEVA’A JR LUCIEN
2017-2018 Documents Autorisés Calculatrice autorisée 2017-2018
OUI NON OUI NON
Exercice 1
a- Pour son bon fonctionnement un service maintenance peut être amené à utiliser les documents
suivants. Cocher la bonne réponse.
DI DO
b- La différence entre la maintenance et l’entretien est : Cocher la bonne réponse.
En maintenance on subi la panne OUI NON
En entretien on contrôle les équipements OUI NON
c- En quoi consiste le dépannage ? Répondre en une phrase d’une ligne maximum
d- Pour une entité, exprimer la relation qui lie R(t) et λ(t)
e- En maintenance, la loi de Pareto en n est un indicateur de (Cocher la bonne réponse) :
Fiabilité
Maintenabilité
Exercice 2
Un système mécatronique comprend un premier élément mécanique A suivi de 2 processeurs identiques B1 et B2
B1
B2
1. On suppose connues les fiabilités R A(t) et RB(t), respectivement de l’ordinateur A et d’un des processeurs. (B1 et B2
ont la même fiabilité). Calculer la fiabilité R(t) du système.
2. Calculer le MTTF du système, en l’absence de toutes réparations, en fonction de R A(t) et RB(t).
3. Application R A (t ) e at ; R B (t ) e bt , expliciter R(t) et le MTTF.
Exercice 3
Soit le diagramme de fiabilité suivant :
E1 E3
E5
E2 E4
EXERCICE
mai 2018 30mn
4 GIND
Maintenance et fiabilité des systèmes
complexes
MEVA’A JR LUCIEN
2017-2018 2017-2018
EXERCICE
mai 2018 30mn
4 GIND
Maintenance et fiabilité des systèmes
complexes
MEVA’A JR LUCIEN
2017-2018 2017-2018
EXERCICE I
a- Considérons le palier à roulement d’une machine tournante, faire un schéma qui
présente la localisation des points de mesures
b- Citer les trois seuils qui correspondent à la surveillance du fonctionnement d’une
machine tournante.
EXERCICE III
Soit le circuit représenté par le schéma ci-après.
On désire analyser les défaillances partielles de ce circuit. Le constat est le mauvais
fonctionnement de l’installation :
2
4
5 M 3
EXAMEN
mai 2018 2h
4 GIND
Maintenance et fiabilité des systèmes
complexes
5 JUIN 2018
2017-2018 Documents non autorisés 2017-2018
Exercice I QCM
1- L’avantage d’utiliser les pièces jusqu’à l’usure complète sans risque, avec un suivi régulier de la
machine qui informe à chaque instant sur son état, est celui d’une :
a. Maintenance systématique
b. Maintenance corrective
c. Maintenance conditionnelle
2- Quelle réponse ne correspond pas à une phase de la maintenance corrective
a. L’inspection
b. Le diagnostic
c. Les essais
3- Un signal vibratoire est caractérisé par :
a. Sa vitesse, son déplacement et son accélération
b. Son amplitude, sa fréquence et sa phase
c. Sa période, sa vitesse et son amplitude
d. Sa temporelle et son spectre
4- L’on peut visualiser l’orbite de l’arbre dans un palier avec :
a. Un accéléromètre
b. Deux accéléromètres
c. Un accéléromètre et un capteur de position
d. Deux capteurs de position
5- Les capteurs de déplacement sont utilisés pour les roulements
a. Vrai
b. Faux
6- Un signal vibratoire peut être utilisé en utilisant trois grandeurs:
a. Sa vitesse, son déplacement et son accélération
b. Son amplitude, sa fréquence et sa phase
c. Sa période, sa vitesse et son amplitude
d. Sa temporelle et son spectre
7- Suite à une analyse d’huile, l’action de maintenance consiste
a. Filtrer, ajouter ou remplacer l’huile
b. Remplacer l’huile, vérifier ses caractéristiques
Exercice II
Exercice III
Soit le système de production suivant composé des éléments suivants :
1 tour à commande numérique M1 (RM1=0,85), un transport par chariot filoguidé T1 (RT1=0,8), une fraiseuse à
commande numérique M2 (RM2=0,99), un transport par convoyeur aérien T2, (RT2=0,99), un traitement
thermique M3, (RM3=0,99), un transport par convoyeur aérien, T3 (RT3=0,99), une rectifieuse cylindrique M4,
(RM4=0,99), un contrôle automatique M5, (RM5=0,99).
Les valeurs entre parenthèses sont les fiabilités de chaque élément au bout de 100h de fonctionnement. Pour la
mission de production, l’objectif de fiabilité au bout de 100h est de 0,9
a- Donner le diagramme de fiabilité du processus de production
b- Calculer la fiabilité du système. L’objectif est-il atteint ?
c- Proposer un diagramme de fiabilité afin que l’objectif soit atteint (c'est-à-dire fiabilité du système=0,9).
Exercice IV
La relation d’Asturo Baldin est une formulation simplifiée de recherche de l’optimum ; Le temps T optimum est
obtenu en résolvant l’équation :
Cp
e −λ =1+
Cd
EXAMEN RATTRAPAGE
Juin 2018 2h
4 GIND
Maintenance et fiabilité des systèmes
complexes
26 JUIN 2018
2017-2018 Documents non autorisés 2017-2018
Exercice 1 QCM
1- La détection c’est :
a. L’action de déceler la cause d’une défaillance
b. L’action de déceler l’apparition d’une défaillance
c. L’action de déceler l’effet sur une défaillance
2- Les vibrations d’un équipement sont le reflet de :
a. Son fonctionnement
b. Des forces extérieures
c. Des forces intérieures
d. De tout ce qui précède
3- Les capteurs de déplacement sont utilisés pour les roulements :
a. Vrai
b. Faux
4- Les points de mesure de vibration sur machine tournantes sont choisis :
a. Aléatoirement suivant l’accessibilité
b. Au niveau des points rigides de la structure
c. Au niveau des paliers lisses et de roulement
d. Sur une surface horizontale
5- La gamme de fréquence pour un accéléromètre est :
a. 0-10kHz
b. 0-1kHz
c. 0-100Hz
Exercice 2
Soit un système mécanique dont nous souhaitons réaliser une étude de fiabilité. La fiche retour des défaillances nous donne
les TBFi suivant en h, 740, 330, 165, 1320, 515, 915.
Effectuer une étude de fiabilité de ce système. On donne (A=0,911 et B=0,660). Vous calculerez la fiabilité à t=MTBF
graphiquement et par le calcul.
Commentez les résultats obtenus
Exercice 3
Soit un système de production constitué de 2 machines M1 et M2 toutes deux en fonctionnement.
1- Donner le graphe de Markov correspondant à une redondance active
a-Dans le cas d’une maintenance avec deux réparateurs
b-Dans le cas d’une maintenance avec un seul réparateur et priorité de M1 sur M2
2- Donner le graphe de Markov correspondant à une redondance active en supposant que les deux machines sont
identiques avec un seul réparateur.
Exercice 4
Soit une ligne de production qui comporte un robot qui alimente deux centres d’usinage identiques. Après passage par l’un
ou l’autre des centres d’usinage, le processus se poursuit sur une machine d’emballage.
1- Comment doivent être disposées les centres d’usinage pour augmenter leur fiabilité. (on suppose qu’aucune des
machines n’est au repos).
EXERCICE
mai 2018
4 GM
Maintenance et fiabilité des systèmes
complexes
11 octobre 2018
2018-2019 Documents non autorisés
Une société qui fabrique du savon à, partir de l’huile de palme se rend compte que dans
sa chaîne de production, la machine goulet, la plus pénalisante au regard de la
maintenance est la boudineuse triplex. L’historique donne pour cette machine les TBF
suivants : 456,144,216,528,400,408,768,216,144,432,312,1200,720,504,1008,840 :
EXERCICE
mai 2018
4 GM
Maintenance et fiabilité des systèmes
complexes
11 octobre 2018
2018-2019 Documents non autorisés
Une société qui fabrique du savon à, partir de l’huile de palme se rend compte que dans
sa chaîne de production, la machine goulet, la plus pénalisante au regard de la
maintenance est la boudineuse triplex. L’historique donne pour cette machine les TBF
suivants : 456,144,216,528,400,408,768,216,144,432,312,1200,720,504,1008,840 :
FP1 FS1
Système de
dépoussiérage Œil
Environnement FS3
climatique FS2
4GM
Disponibilité d’un système à redondance active à n éléments
Equation du système :
Pn' (t)=-Pn (t)nλ+P(n-1) (t)μ
Pi' (t)=P(i+1) (t)(i+1)λ-P(i) (t)(iλ+μ)+P(i-1) (t)μ
P0' (t)=P1 (t)λ-P(0) (t)μ
4GM
Disponibilité d’un système à redondance active à n éléments
Equation du système :
Pn' (t)=-Pn (t)nλ+P(n-1) (t)μ
Pi' (t)=P(i+1) (t)(i+1)λ-P(i) (t)(iλ+μ)+P(i-1) (t)μ
P0' (t)=P1 (t)λ-P(0) (t)μ
EXERCICE
4 GIM
Maintenance et fiabilité des systèmes
complexes
octobre 2019
2018-2019
Soit les informations suivantes issues de l’observation d’un échantillon d’un équipement dont on souhaite
connaître la variation du taux de défaillance :
Classes N° classe Nb systèmes Cumul heures Nb λ(t) moyen
survivants de d’intervention
fonctionnement
0-100 1 10 1000 16
100-200 2 10 1000 12
200-300 3 10 1000 9
300-400 4 10 1000 8
400-500 5 10 1000 7
500-600 6 10 1000 7
600-700 7 9 900 6
700-800 8 9 900 6
800-900 9 8 800 5
900-1000 10 8 800 5
1000-1100 11 8 800 6
1100-1200 12 6 600 5
1200-1300 13 4 400 4
1300-1400 14 4 400 5
12 avril 2019
4 GIND
Maintenance et fiabilité des systèmes
complexes
2018-2019
Exercice
Soit une ligne de production dont on souhaite connaitre la disponibilité à partir des données issues de
l’historique. Les interventions sont menées par un seul technicien.
D
A B C
D’
Tronçon 2
Tronçon 1 Tronçon 2 Tronçon 3
B et C indépendants
Les informations communiquées par le service de maintenance sont données dans le tableau ci-dessous :
Repère A B C D D’
MTBF 35 60 55 75 75
λ
MTTR 7 3 4 5 5
μ
Dispo poste
Dispo tronçon
1 2 3
1- Il s’agit pour vous de compléter ce tableau par le calcul de λ, μ et des différentes disponibilités.
2- Quelle est alors la disponibilité globale de la ligne ?
On donne pour le tronçon 3, D =
3- Quelle est le poste le plus mauvais
4- Quelle est le tronçon le plus faible ?
5- Comment procéder pour remédier à cette situation ?
Remarque : les tronçons 1, 2 et 3 sont considérés comme indépendants.
17 mai 2019
4 GIND
Maintenance et fiabilité des systèmes
complexes
Exercice 1
Le retour d’information du service maintenance sur un composant d’une machine de la ligne de production nous
donne les informations, sur les temps de bon fonctionnement exprimés en heure de ce composant, suivantes :
456,144,216,528,400,408,768,216,144,432,312,1200,720,504,1008,840.
a- Quelle est la démarche pour l’étude de la fiabilité de ce composant ? (En maximum 4 lignes)
b- Quel est le paramètre le plus significatif de l’étude de la fiabilité de ce composant ?
c- Si on fait le choix d’une loi de Weibull. Trouver les paramètres de la loi.
d- Donner la MTBF
e- Quelle est la valeur de la fiabilité pour t=MTBF ?
f- Commenter les résultats.
g- On souhaite procéder à un remplacement systématique de ce composant de manière à conserver une
fiabilité maximale de 75% quelle doit être la périodicité de remplacement ?
h- Le paramètre γ est le paramètre de forme ou de position ?
i- Pour γ>0 cela signifie qu’il n’y a eu aucune défaillance entre t=0 et t=γ. Vrai ou faux ?
Exercice II
1- Quelle sont les trois étapes pour le calcul de la disponibilité instantanée.
2- Considérons un système de production constitué de 2 machines identiques (λ et μ) en redondance active.
Donner le graphe de Markov correspondant à une remise en état par deux réparateurs.
Exercice III
Donner la bonne réponse (une réponse fausse vous enlève 1 point) :
25 juin 2019
Maintenance et fiabilité des systèmes complexes
4 GIND EXAMEN DE RATTRAGE
(2h) documents non autorisés
EXERCICE
Soit le circuit représenté par le schéma ci-après.
On désire analyser les défaillances partielles de ce circuit. Le constat est le mauvais fonctionnement de l’installation :
2
4
5 M 3
6
Maintenance et fiabilité industrielle 4GIM. Pr. L. MEVA’A Page 179
180
QCM
1- La détection c’est :
a. L’action de déceler la cause d’une défaillance
b. L’action de déceler l’apparition d’une défaillance
c. L’action de déceler l’effet sur une défaillance
2- Les vibrations d’un équipement sont le reflet de :
a. Son fonctionnement
b. Des forces extérieures
c. Des forces intérieures
d. De tout ce qui précède
3- Les capteurs de déplacement sont utilisés pour les roulements :
a. Vrai
b. Faux
4- Les points de mesure de vibration sur machine tournantes sont choisis :
a. Aléatoirement suivant l’accessibilité
b. Au niveau des points rigides de la structure
c. Au niveau des paliers lisses et de roulement
d. Sur une surface horizontale
5- La gamme de fréquence pour un accéléromètre est :
a. 0-10kHz
b. 0-1kHz
c. 0-100Hz
CONTRÔLE CONTINU
GIM 1 juillet 2019 1h30
Gestion de la Maintenance
JRL MEVA’A
2018-2019 Documents Autorisés Calculatrice autorisée 2018-2019
OUI NON OUI NON
Exercice I
1. Citez 2 lois statistiques qui peuvent rendent compte du comportement d’un équipement
2. f(t) représente la fonction densité de probabilité. Quelle relation relie F(t) et f(t) ? f(t) et R(t) ?
3. Une entité est caractérisée par son taux de défaillance noté λ(t). Que représente ce paramètre ?
4. Si N(t) représente la fonction de survie d’un équipement. Comment s’écrit λ(t) en fonction de N(t)
dans un intervalle ∆t ?
5. Exprimer la relation qui lie R(t) et λ(t)
6. Que représente l’espérance mathématique E(t)?
Exercice II
Un système de production comprend un robot qui alimente deux centres d’usinage en redondance active.
On suppose que la loi de survie de chacune des entités est exponentielle avec un taux de défaillance de λ
1- Définir la redondance active
Exercice III
Soit un système mécatronique dont on veut estimer la fiabilité. Les données (durées de fonctionnement)
fournies par le service maintenance exprimées en heure sont les suivantes :
800, 300, 400, 200, 700, 1300, 1000, 500, 600.
1- Comment obtient-on ces informations ?
2- Déterminer la loi qui pour vous rend le mieux compte de ces données ainsi que les valeurs de ses
paramètres.
3- Quel est la valeur de la MTBF ?
4- Calculer la fiabilité au bout de 600h
5- Commenter les résultats.
Contrôle Continu
7 novembre 2019 1h30
4 GM
Maintenance et fiabilité des systèmes
complexes
2019-2020 Documents Autorisés Calculatrice autorisée
OUI NON OUI NON
Exercice I
Soit le circuit hydraulique (voir figure) constituée de deux lignes redondantes.
La ligne 1 comprend une vanne V1 en série avec une pompe P1. Cette pompe est capable
d’assurer à elle seule 100% de la fonction de la ligne
La ligne 2 comprend deux pompes P2 et P3 identiques, en redondance active, capables d’assurer
chacune 50% de la fonction. Après les deux pompes en redondance suit une vanne V2.
A la sortie des deux lignes suit une vanne V3.
b- On considère les évènements suivants : V3 HS, Ligne 2 indisponible, P1 HS, P3 HS, Ligne 1
et 2 indisponibles, V2 HS, Ligne 1 indisponible, P2 HS, V1 HS. Construire l’arbre de
défaillance associé à l’évènement redouté.
c- Construire le diagramme de fiabilité correspondant à la fonction (mission) 100% de débit
disponible en sortie du circuit. (HS=Hors Service)
d- A partir de ce diagramme de fiabilité, donner les coupes minimales et les chemins minimaux.
e- Nous souhaitons connaitre la probabilité d’avoir de l’eau au bout de 100 heures sachant que
la probabilité qu’une vanne soit HS après 100 heures est de 0,02 et que la probabilité qu’une
pompe soit HS après 100 heures est 0,1. Utiliser les coupes minimales pour calculer cette
probabilité.
Exercice II
Soit un système mécanique dont nous souhaitons réaliser une étude de fiabilité. La fiche retour des
défaillances nous donne les TBFi suivants en h, 740, 330, 165, 1320, 515, 915.
Effectuer une étude de fiabilité de ce système. On donne (A=0,911 et B=0,660). Vous calculerez la
fiabilité à t=MTBF graphiquement et par le calcul.
Commentez les résultats obtenus
4GM
Loi de weibull
06/11/2019
ENONCE
Soit un équipement électromécanique dont la fiche des historiques de fonctionnement (donc des
défaillances, nous donne les informations suivantes sur les T§BF exprimés en heures :
45 200, 3 800, 30 000, 3 500, 6 000, 7 000, 8 000, 6 500, 10 000, 17 000, 12 000, 14 000, 11 000, 9 000,
7 500, 5 600, 4 300, 4 700.
Etudier la fiabilité de cet équipement.
4GM
Loi de weibull
06/11/2019
ENONCE
Soit un équipement électromécanique dont la fiche des historiques de fonctionnement (donc des
défaillances, nous donne les informations suivantes sur les T§BF exprimés en heures :
45 200, 3 800, 30 000, 3 500, 6 000, 7 000, 8 000, 6 500, 10 000, 17 000, 12 000, 14 000, 11 000, 9 000,
7 500, 5 600, 4 300, 4 700.
Etudier la fiabilité de cet équipement.
Contrôle Continu
5 décembre 2019 45mn
4 GM
Maintenance et fiabilité des systèmes
complexes
2019-2020 Documents Autorisés Calculatrice autorisée
OUI NON OUI NON
Exercice I
Donner le graphe de Markov d’un système composé de deux machines différentes 1 et 2 en redondance
active. En cas de panne, 1 seul réparateur
Exercice II
Un système de production est composé de trois machines en série M1, M2 et M3, dont on donne les
informations suivantes :
1- Fiabilité
Pour M1, MUT=150h
Pour M2, MUT=200h
2- Maintenabilité
Pour M1, MDT=4h
Pour M2, MDT=6h
Pour M3, MDT=1h
Q2 La Thermographie Infra Rouge (IR), permet comme l’analyse vibratoire de détecter et localiser un
éventuel défaut sans arrêter la machine ou la démonter. Vrai ou Faux
Q3 l’analyse vibratoire consiste à analyser la signature vibratoire d’un équipement afin de tirer les
informations tels que :
a- Les efforts auxquels est soumis l’équipement
b- Le défaut origine de l’effort engendré
c- La température due à la vibration
(Donner la mauvaise réponse)
EXAMEN
2- Indiquer sur le graphique ci-dessous qui donne la performance d’un système en fonction du temps :
- L’erreur
- La défaillance
Performance
Optimale
Minimale
Evolution de la
performance
Temps
Exercice II
The instantaneous avalaibility D(t) of an item in consideration of exponential law is given by the following relation :
μ λ
D(t) e - t
μλ μλ
1. What represent λ and μ ?
2. Give the definition of MTTBF, MTTF and MTTR
3. Why sometimes we can make the approximation MTBF=MTTF ?
4. Give the relations between MTBF, MTTR, μ and λ in case of an exponential law
5. When t∞, give the expression of D function of MTBF and MTTR
Exercice III
1 La détection c’est :
d. L’action de déceler la cause d’une défaillance
e. L’action de déceler l’apparition d’une défaillance
f. L’action de déceler l’effet sur une défaillance
2 Les vibrations d’un équipement sont le reflet de :
a. Son fonctionnement
b. Des forces extérieures
c. Des forces intérieures
d. De tout ce qui précède
3- Les capteurs de déplacement sont utilisés pour les roulements :
a. Vrai
b. Faux
4- Les points de mesure de vibration sur machine tournantes sont choisis :
a. Aléatoirement suivant l’accessibilité
b. Au niveau des points rigides de la structure
c. Au niveau des paliers lisses et de roulement
d. Sur une surface horizontale
Exercice IV
Soit le système élémentaire suivant :
,
1. Donner le schéma de la chaîne de Markov du système
2. Ecrire le système d’équation permettant le calcul de la disponibilité
3. Quelle est alors l’expression de la disponibilité instantanée ?
EXERCICE I
a- Considérons le palier à roulement d’une machine tournante, faire un schéma simple qui présente la localisation des
points de mesures.
b- Citer les trois seuils qui correspondent à la surveillance du fonctionnement d’une machine tournante.
EXAMEN DE RATTRAPAGE
Exercice I
Soit le circuit hydraulique (voir figure) constituée de deux lignes redondantes.
La ligne 1 comprend une vanne V1 en série avec une pompe P1. Cette pompe est capable
d’assurer à elle seule 100% de la fonction de la ligne
La ligne 2 comprend deux pompes P2 et P3 identiques, en redondance active, capables d’assurer
chacune 50% de la fonction. Après les deux pompes en redondance suit une vanne V2.
A la sortie des deux lignes suit une vanne V3.
Exercice II
Soit un système mécanique dont nous souhaitons réaliser une étude de fiabilité. La fiche retour des
défaillances nous donne les TBFi suivants en h, 740, 330, 165, 1320, 515, 915.
Effectuer une étude de fiabilité de ce système. On donne (A=0,911 et B=0,660). Vous calculerez la
fiabilité à t=MTBF graphiquement et par le calcul.
Commentez les résultats obtenus
Exercice III
Dans le cadre de la maintenance conditionnelle, les appareils sont suivis afin de détecter d’éventuels
dérives d’état. On effectue donc une surveillance de ces appareils par des techniques appropriées.
1- Citer 3 techniques de surveillance et de détection des défauts.
2- Citer 2 composants mécaniques dont l’effet constaté de leur défaillance est « vibration
anormale »
3- Dessiner alors la chaîne d’acquisition des données en indiquant les différents éléments.
21 février 2020
Maintenance et fiabilité des systèmes complexes
4 GIND Exercice
Mardi le 18 février 2020, vous avez inspectez l’atelier de fabrication de mécanique et constatez que
certaines machines outils sont à l’arrêt. Vous allez identifier une de ces machines et poursuivre
l’exercice par rapport à cette machine.
1- De quelle machine s’agit-il ?
2- A quoi sert-elle ?
3- Sa maintenance passe par sa connaissance structurelle. Si vous la décomposez en sous systèmes
(elle même étant le système complexe) quels sous-systèmes pouvez-vous identifier ?
4- Quel sous système peut-être la cause probable de la panne de la machine ?
5- Quelle cause peut être à l’origine de la panne du sous système (donc de la machine) ?
6- Dans le processus d’intervention classer dans l’ordre les actions suivantes : remontage,
diagnostic, localisation, détection, démontage.
7- Que faut-il faire pour éviter ce genre de panne ?
21 février 2020
Maintenance et fiabilité des systèmes complexes
4 GIND Exercice
Mardi le 18 février 2020, vous avez inspectez l’atelier de fabrication de mécanique et constatez que
certaines machines outils sont à l’arrêt. Vous allez identifier une de ces machines et poursuivre
l’exercice par rapport à cette machine.
1- De quelle machine s’agit-il ?
2- A quoi sert-elle ?
3- Sa maintenance passe par sa connaissance structurelle. Si vous la décomposez en sous systèmes
(elle même étant le système complexe) quels sous-systèmes pouvez-vous identifier ?
4- Quel sous système peut-être la cause probable de la panne de la machine ?
5- Quelle cause peut être à l’origine de la panne du sous système (donc de la machine) ?
6- Dans le processus d’intervention classer dans l’ordre les actions suivantes : remontage,
diagnostic, localisation, détection, démontage.
7- Que faut-il faire pour éviter ce genre de panne ?
LES ACTIVITES DE
LA MAINTENANCE
ECRITE
GRAPHIQUE
TELEVISUELLE
INTERNET INTRANET
FAX
CLASSIFICATION DU MATRIEL
Un arrêt ou dysfonctionnement
Equipements
provoque un ralentissement ou une généraux
mauvaise qualité de la production. (Installations) Aménagements
PARC
Matériels
MATERIEL
périphériques
Equipements
Equipements
techniques
Matériel de
Production
ELEMENTS DE LA CONNAISSANCE
D’UN MATERIEL
Consignes de sécurité,
pièces de rechanges…