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Introduction aux civilisations 2 cf moodle cours Etats&minorités, 3 séances sur religions

05/02/21
Religions, cultes et rituels (animisme)
Introduction

ASE = schématisée en grandes catégories de religions


ex : ASEC = bouddhisme théravada, Vietnam = confucianisme et bouddhisme mahayana, Indonésie = islam et
Philippines = christianisme
En réalité, il y a une grande diversité de religions partout en ASE.
Pratiques et originalités des pratiques
Les pratiques religieuses évoluent en permanence (selon politiques étatiques qui acceptent ou non ses
pratiques). Les religions ne sont pas immuables, fixes.
On parle de la religion dans la pratique, pas dans les textes ni les dogmes parce que les gens disent : “être
bouddhiste, c’est faire çi, ça…”

Localisation des “religions” : manière dont l’adoption et adaptation des religions par, et dans, des communautés
locales, avec leurs traditions spécifiques, leur culture et leurs représentations du monde propres. Les religions
sont adaptées selon là où elles sont adoptées, dans des sociétés qui ont des normes et valeurs à travers la
culture et subissent diverses influences extérieures aussi.

I.Introduction générale - un domaine foisonnant difficile à retenir : différentes termes dont


animisme

Religion = domaine de l’invisible, monde qui est craint et omniprésent dans notre quotidien, difficile à nommer
-> bcp de termes : “esprits”, “entités” (invisibles), “puissances” (invisibles...mais pas pour tous), “être surnaturels”,
“dieux du sol”, “ancêtres”, “force vitale”, “essence”, “énergie cosmique”, “âme”, “fantômes”, “mânes”, “génie”…)

Les gens entretiennent une relation avec ces entités (culte, pratiques collectives/individuelles qui sont plus ou
moins régulières et sont non exclusives car les gens peuvent s’adresser à différentes entités parfois en même
temps). Les gens s’adressent à eux concernant les maux du quotidien (infortune, malade, difficulté d’argent…).
Religion touche tous les domaines (mort, maladie, agriculture, fécondité, fortune …)

Quelques termes vernaculaires :


“nat” (birman)
“phi” / “phii” (thai,lao)
“neak ta” (anak ta), “arak” (khmer)
“yang” (indonésien)
“labang” (mangyan, Philippines)
“semanga” (en Indonésie, ASEI) -> force vitale qui anime l’univers et qui est partagé dans les choses, plantes,
humains...

Les humains cohabitent avec les non-humains -> frontières assez poreuses entre les 2 mondes. Il n’y a pas d’un
côté la nature et de l'autre la culture.
Ces pratiques existent dans toutes les sociétés. On oppose souvent religion et tradition. Religion évoque le
monde rural, les pratiques “ancestrales”.

Animisme
Terme très employé à la fin 19e et début 20e siècle pour désigner les populations d’ASE qui n'était pas
chrétiennes -> idée primitivité
Souvent qualifié par les étrangers qui dénigrent/dénoncent pratiques dites de surnaturel, superstition, tribales,
employés pour parler des sociétés colonisées.

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-> langage courant, langage scientifique


-> connotation dépréciative, péjorative

Et pourtant, il évoque bien que l'environnement est animé d’une force.

Définition : “ … une pensée religieuse qui croit à la présence d’esprits dans des objets, dans des lieux, qui prête
aux morts le pouvoir d’influer sur les vivants, et qui prête à certains humains des pouvoirs surnaturels. Cet
animisme est caractérisé par sa tendance vers une conception anthropologique et, bien entendu, pluraliste des
esprits”, ANG Chouléan (anthropologue cambodgien), in Les êtres surnaturels..., (1986:9)
-> ce livre montre comment les khmers voient leur environnement, une vision du monde basée sur deux pôles
opposées :
monde de la ville-village civilisé,domestiqué, religion, forces contrôlées // monde de la forêt non civilisée, choses
indomptées, forces obscures, danger
Il y a donc des entités plus ou moins sauvages, civilisées proches des deux mondes.

Dans la plupart des langues d’ASE, pas de mot pour dire “nature”, sinon terme “nature” vient du pali/sanskrit ou
de l’étranger.

On donne forme humaine aux entités = anthropomorphisme.

II.Puissances des lieux, divinités tutélaires, cultes territoriaux : établir et entretenir une relation

Il existe, dans le monde des esprits, des esprits du sol/territoire/nature/éléments naturels. Beaucoup d’esprits
résident dans ou représentent des éléments remarquables (arbres, termitière, l’eau, grotte…).Il ne faut pas
offenser ces esprits, puissances.

/!\ Même si tout le monde ne rend pas de culte, ne croit pas à ces puissances, les gens sont quand même au
courant de l’existence de ces puissances. Même s’il n’y a pas de contrat, de relation, mieux vaut respecter, on ne
sait pas ce qu’il y a.

Parfois, rien ne permet d’identifier l’entité (forêt) du sol, d’un lieu car zone indomptée,non civilisée mais on les
connaît grâce aux histoires, contes, mythes.
“Pierres génies” = esprit pierre ou esprit qui réside dans la pierre.

On reconnaît partout l’existence de ces entités, qui sont les maîtres du sol. Ces entités sont associées aux
ressources, elles sont caractérisées comme la puissance des lieux, les possesseurs d’un lieu, et ont la puissance
d'agir sur le sol et ses ressources et assurent fertilité, bonheur d’un lieu. Donc si qqn vient s’installer ou veut
faire qqch sur le lieu, il faut informer la puissance, demander son autorisation pour pouvoir exploiter le lieu et y
vivre. Il faut apprivoiser le danger, l’esprit potentiellement méchant. Si on a son accord, la puissance devient
notre gardien, l’esprit protecteur. C’est une manière de socialiser/pacifier cette puissance du lieu qui est vue
comme sauvage.

Cette relation avec l'esprit affecte la productivité agricole. Ce contrat avec puissance doit être renouvelé
régulièrement à certaines dates pour entretenir la relation, le contrat via des offrandes (de nourriture : viande
ou végétaux), des cultes en honorant ces entités. Le renouvellement du contrat se fait aussi via des cérémonies
cyclique (une fois par an souvent) ou en lien avec le cycle agraire. Culte régulier surtout en lien avec l'agriculture
pour assurer prospérité agricole ou d’un village.
On peut aussi demander l'entité d’un village pour gagner un match de football par ex.
Il y a une identité de quartier, de village par les personnes qui reconnaissent cette entité.

Culte sont constitutifs des communautés qui reconnaissent cette entité.

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Rendre hommage à l’esprit fondateur d’un village, d’un lieu, souvent les premiers habitants d’un lieu étaient
les premiers défricheurs du sol. Certaines populations considérées comme les descendants directs des premiers
habitants d'un lieu sont invitées à la cérémonie de la mort du roi pour renouveler contrat avec la divinité. Il y a
donc reconnaissance d’un certain pouvoir des populations autochtones par les populations urbaines,
autochtones souvent considérées comme sauvages.

Ceux qui ont un lien avec un esprit ont une place privilégiée.
Les cultes s’adaptent, se transforment selon contexte, l’évolution de la société, ne disparaît pas. C’est
notamment le cas dans les villes, pas que dans la campagne.

Religion sont des cultes dynamiques et s'adaptent malgré évolution démographique pop° et urbanisation,
mondialisation.

Il y a aussi un esprit qui protège notre maison, notre lieu de travail...


Avant de commencer la journée, on fait une offrande, allume encens ou pose une pierre dans un lieu
symbolique pour prier et s’assurer que la journée se passera bien, se prémunir du danger.

Les grands arbres en ville et campagne font l’objet de cultes, d’offrandes, soit c’est l’arbre en lui-même qui est
honoré ou c’est l’esprit de l’arbre.

III.Cultes/pratiques thérapeutiques : conception de la personne, rites de rappel de l’âme,


malemort, chamanismes et possession

Rites thérapeutiques : possession, rappel de l’âme, chamanisme

Certaines personnes peuvent voir ces esprits soit parce que ces personnes ont un don soit parce que les esprits
choisissent volontairement de se montrer, ex : medium.

➢ Conception de la personne :
enveloppe corporelle (matériel) + âme(s) (immatériel)
Une personne a un ou plusieurs principes vitaux qui animent la personne, le corps. Multiplicité des âmes.

exemple locuteurs de langues taï


khwan/khouan (lao,thai) : âme, principe vital, principe d’animation
wiññan, esprits, conscience

➢ Rites de rappel de l’âme :


Selon les sociétés, on a plus ou moins d’âmes en nous (10, 11…). Les âmes peuvent quitter le corps, notamment
pendant le sommeil. Plus une personne grandit, devient mature, plus ces âmes restent dans le corps. Souvent, la
maladie est vue comme le départ d’une ou plusieurs âmes égarées ou qui sont capturées par de mauvaises
personnes ou parce que la place d’une âme effrayée est remplacée par une âme malveillante.

Ainsi il y a des rites de rappels de l’âme pour soigner la personne malade. On les appelle en les “séduisant”, leur
faire plaisir avec offrandes (végétales), les contenter, les réjouir.... Rites surtout pour les enfants mais pas que. Le
fil de coton autour du poignet permet de retenir nos âmes en nous.

ex : Laos, une petite fille a failli être renversée par une voiture. La peur des parents, de la communauté les ont
poussé à rappeler les âmes de la petite fille, à faire des rites pour protéger la petite fille parce qu'elle est passée
de très près de qqch de très grave/ de la mort.

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Le départ définitif des âmes peut provoquer la maladie, une infortune persistante, la mort d’une personne. On
fait appel à un spécialiste pour savoir quels maux on a et pour faire partir les âmes malveillantes. Les âmes sont
volatiles donc quand elles partent, elles peuvent être occupées par une autre.

➢ Possession, chamanisme, médium :


La place vacante dans un corps, on fait appel à une autre âme pour remplacer une autre. Des esprits entrent
dans le corps du médium (en ASE) alors que pour les chaman, c’est l’esprit du chaman qui voyage dans d'autres
corps.

La mort = départ définitif de l’âme ou des âmes et principes vitaux

➢ Importance de la malemort :
Mort subit,violente,soudaine (meurtre, suicide, épidémie, tsunami, phénomènes naturels…) => reste un
composant/morceau de vie dangereux pour les personnes vivant car l’esprit de ces morts sont dangeureux, vont
importuner les vivants.

Les esprits des malemorts/des défunts tourmentent les vivants car ils n’ont pas pu avoir les rites et les offrandes
qu’ils méritent et qui sont nécessaires lors d’une mort normale parce qu’on a pas retrouvé leurs corps. L’âme n’a
pas pu être traitée donc devient âme errante. Il y a des rites pour chasser ces esprits comme par ex les rites de
claustrations villageoises (on ferme le quartier, le village pour faire un rite pour expulser les mauvais esprits). Si
bcp de morts en même temps et pas retrouvés leurs corps, on fait des cérémonies collectives pour apaiser ces
âmes perdus, ce qui va apaiser après les vivants.

ex: Au Vietnam, il y a eu bcp de disparus donc on fait des rites de possession pour essayer de retrouver le corps
des morts parce que ces esprits erreurs tourmentent les vivants.

IV.Les ancêtres

Les cultes sont le miroir du contexte actuel, de la situation politique, culturelle… Dans beaucoup de sociétés
d’ASE, il y a parmi les esprits invisibles les ancêtres qui ont une capacité d’agir très importante auprès des vivants
et ont un lien avec les vivants. Ils sont parfois personnifiés et ont la capacité d'agir sur la fécondité, les plantes, la
fertilité, le bétail…. Ils sanctionnent, punissent les mauvais comportements, les mauvaises actions (meurtre, vol,
mensonge…). Il faut entretenir de bonnes relations avec eux. Notre malchance, infortune peut être attribuée à
la punition des ancêtres pour nos mauvaises actions.

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12/02/21

2 apartés :
● Année du buffle dans le bouddhisme mahayana : ajd le 12/02/21
Importance du buffle dans les sociétés d’ASE, dans les sociétés hautes et basses terres.
Buffle = animal obligatoire, en lien avec la riziculture. Animal tellement important qu’on le place à part et qu’on
ne le mange pas. On considère que le buffle a aussi des principes vitaux, des âmes. On peut faire des rites pour
traiter le ou les âmes ou du buffle. (animisme) Importance du sacrifice du buffle car permet de communiquer
avec les ancêtres. Buffle présent dans différents aspects de la vie sociale et religieuse => influence de la Chine.

● Coup d’Etat en Birmanie le 01/02/21


Les militaires ne reconnaissent pas et ne veulent pas admettre les résultats des élections en Novembre dernier
et pensent qu’il y a des fraudes. Depuis quelques jours, il y a un mouvement de désobéissance civile surtout
chez les jeunes birmans qui représentent une part importante de la population en Birmanie => Situation inédite
Depuis le coup d’Etat, il y a chaque soir un concert de casseroles pendant 15-20 min dont le but est de faire
beaucoup de bruit à la tombée de la nuit pour être entendu des mauvais esprits et ainsi expulser, chasser les
mauvais esprits = c’est le rite classique pour apaiser les malemorts.(cette situation inédite en Birmanie
ressemble au début confinement en France).

Bouddhisme en ASE

Introduction : (influence de l’Inde, bouddhisme populaire et vivant, histoire du bouddhisme


et des études bouddhiques)

Bouddhisme Theravâda (celui des anciens) = Cambodge, Thaïlande, Laos, Birmanie


Influence indienne, influence profonde du shivaïsme et du brahmanisme dans les sociétés d’ASEc
notamment Empire Angkor ou encore Borobudur (Java, Indonésie)
approche bouddhisme pas dogmatique ni textuel
plus approche historique et pratique, basé sur observation des faits locaux
Bouddhisme pratiqué extrêmement diversité et foisonnant : qd on interroge les gens, ils disent ce qu’ils
font : "Bouddhisme au village” présent dans toutes les sociétés, urbaines et rurales
Bouddhisme en ASE est localisé, ie s’est ancrée dans des localités qui ont des normes et valeurs et qui sont
influencés par des emprunts extérieures = > bouddhisme très diversifié
Georges Condominas, article de 1968 : “? ”
Études du Bouddhisme en ASE très rares jusqu'en 1960' où il y a plus en plus de travaux
Auteurs : Spiro -travaux sur birmanie, Tambiah (travaux en thaïlande) auteurs importants les premiers sur le
bouddhisme
Peu de travaux sur le Bouddhisme car vision occidentale/coloniale plus concentrée sur les textes : pratiques
pdt longtemps n’ont pas intéressées les chercheurs
textes : grandes traditions et pratiques : petites traditions$ cette approche occidentale a des csq sur les
pratiques religieuses des sociétés d’ASE, reflètent sur leurs pratiques de leur religion
pour les occidentaux, une religion c’est d’abord des textes mais en ASE c'est surtout dans la pratiques
En ASE, à l’époque précoloniale, il y a eu des réformes pour purifier les pratiques, éliminer l’animisme à
l’initiative des rois.

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I.Débuts du bouddhisme et vie du Bouddha


A) Débuts du bouddhisme
=> fin de6e et début du 4e siècle avant JC en Inde
Cadre social et religieuse particulier, réforme
fondateur : ascète, renonçant à la vie mondaine, devenu un maître qui a distribué son message enseignant
à des disciplines (profanes, rois ,laïque, tout le monde) qui ont formé une communauté
Communauté monastique au départ
fondateur sakyamuni (“le grand sage des sakya”) son nom dans son ethnie, son clan= Transmise par
Bouddha Gotama (Gautama) son nom dans la communauté car celui qui a atteint le plus haut niveau d’éveil
En tant que Bouddha , il perçu comme un grand personnage d’exceptioN en tant que renonçant méditant et
monarque universel qui dicte loi universel à tous les êtres, qui combine vertue d’un saint et aussi ceux d’un
monarque, un saint, un renonçant
Bouddha = l’Eveillé
Son Éveil =résultats de la préparation de ses différents vies antérieures, acquis pouvoirs tout au long de ses
différents vies antérieures
bouddhisme = réforme car tous les êtres vivants sont soumis à un cycle incessant de vie et mort = samsara
Bouddha a acquis des vertues pdt vies anté
son éveil grâce à la pratique méditative et ses expériences
a acquis le désir d’atteindre l’éveil pour briser ce cycle
après, enseigne ses connaissances pdt 45 ans jusqu'à sa mort
sangha communautés des moines
il demande à ses disciplines de perpétuer et diffuser ses enseignements (dharma) et répandre disperser ses
reliques (corps) et ses objets perso

Difficile de bien cerner vie du Bouddha historique car les faits réels sont mélangés avec les rumeurs, les
mythes, les histoire

B) La vie du Bouddha
De nombreux arts( peinture, littérature, monuments..) en ASE sont dédiés à mettre en scène une scène de
la vie de Bouddha ou de ses vies antérieures. Éléments de la vie de Bouddha énormément représentés.
Bouddhisme Théravada = importance accordé à la vie du bouddha éveillé et à ses vies antérieures
Importance reliques du Bouddha, centre d’importance particulier en ASE
techniques de méditation spéciales pour se rappeler du bouddha et de sa vie

Selon l’endroit en ASE, certaines scènes de la vie du Bouddha sont plus représentées que d’autres.

ex : naissance 19e siècle peinture sur manuscrit thaïlande


Bouddha naît en sortant du flanc de la reine maya? sans la blesser et apparait direct un lotus

Autres scènes : les 4 rencontres le dégoût du monde


bouddha = famille royale, prince siddharta
sort du palais et fait 4 rencontres déterminantes (personnage âgée, malade,défunt et moine =renonçant et
…) 4 vérités
puis décide de quitter le monde du plaisir, le palais pour se consacrer à une vie d’ascète de renonçant

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quitte le palais la nuit à cheval, coupe ses cheveux pour abandonner ce qui représente la mondanité
entame vie de privation très poussée, revient sur celui car nuit trop à se vie
choisit la voie du milieu
après plusieurs années de méditation, acquis forces notamment le désir (cause de mort), il va conquérir ses
propres désirs

ex: conquête de Mara, dernière étape avant l'atteinte de l’éveil


puis transmet son message aux disciples
parcours région dans le nord de l'inde pour délivrer son message aux disciples, renonçant, laïque….

Extinction complète maha parinibban


à sa mort, bouddha atteint le nirvana (=extinction totale) pour sortir du cycle incessant de la vie et mort et
renaissance
message de sortir de la souffrance, douleur et atteindre le salut, place de l'homme dans l'univers

Distribution des reliques par la brahmane Dona demandée par le bouddha


reliques enfermées dans les stupas, objets de vénérations en ASE

bouddhisme theravada (dernière branche survivante du hinayana) en ASE longtemps considéré comme
bouddhisme hinayana
bouddhisme mahayana (grand véhicule) chine japon corée, plusieurs petits bouddhas
bouddhisme hinayana (petit véhicule) place importante accordée au bouddha, se focalise que sur bouddha

Le canon bouddhique (tipitaka (pali) ou tripitaka(sanskrit) = ensemble des 3 textes, ses enseignements
diffusés en pali
-sutta pitaka (sermons)
vinaya pitaka (règles et procédures concernant la communauté des moines ou Sangha)
abhidhamma (collection de formulation doctrinale scolastiques)
message de sortir de la souffrance, douleur et atteindre le salut, place de l'homme dans l'univers, cause de
la douleur et comment y échapper en atteignant un haut niveau d’éveil spirituel, message adressé à tous
les êtres vivants et accessibles à tous

II.Bouddhisme et royauté

Bouddhisme dvp en Inde dans le premier et 2e après mort bouddha


roi Asoka va donner une nouvelle impulsion en devenant un supporteur du bouddhisme, roi d’un grand
empire, ses faits et paroles gravées sur pierres dans tout l’empire
piliers de pierre ont bcp aidée à diffuser le bouddhisme
A envoyé des missions de propagation de l'enseignement de bouddha dans les différents contrées
Mission même arrivée en Birmanie
mort Asoka comme Bouddha car Asoka devenue le protagoniste de la diffusion du bouddhisme
partie légendaire et historique aussi mélangé ici
Impact important en ASE, = monarque modèle pour les rois bouddhistes en ASE

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Asoka a 2 facettes : 1) personnage cruel, sanguinaire 2) reçoit enseignement bouddha par un moin et va
être instruit, décide de se “convertir” (il n’y pas de conversion en bouddhisme, faut juste suivre son
message du bouddha)
C’est le premier qui adopte un bouddhisme d'État, modèle pour les royautés d’ASE qui sont bouddhistes et
le prennent en modèle.
Propagation depuis selang du bouddhisme en Birmanie au 11e siècle et se diffuse dan tous l’ASE, dans le
paysage religieux
processus d’implantation du BT très lent et ajd religion des pop° des basses terres.
Adaptation du bouddhisme en ASE car chaque localités sont différentes

tradition theravada à l’époque moderne à été remise en cause avec fin des royautés, colons
Connaissances des colons vient ébranlés les pratiques bouddhistes des sociétés d’ASE mais aussi par les
violences coloniales
ex : birmanie période socialiste
Laos et Cambodge ou révolution communiste prise au pouvoir 1970’, tentative d' éliminer le bouddhisme,
violence envers les moines ….

ajd, BT reprend sa place d’origine

place du bouddhisme évolue selon contexte, l’action des dirigeants


lien étroit entre politique et religion car sociétés d’ASE sont des royautés bouddhistes

Dans les textes en ASE, l’introduction du bouddhisme est racontée comme une initiative des rois. Tradition
locale des rois qui accueillent le bouddhisme. Dans d’autres traditions, c’est la venue du bouddha en
personne qui enseigne ses savoirs au roi qui décide de suivre le bouddha et ses enseignements.
tradition orale, légendes ou écrites qui racontent l’avènement du bouddhisme en ASE
sources locales, grâce rois implantation bouddhisme
ex: nord thaïlande, statues du bouddha sont à l’origine de bouddhisme, support de mémoire pour se
rappeler de bouddha et de son message

ainsi, sociétés ont adopté une organisation sociale de royauté bouddiste

roi apparaît comme le premier laïque qui soutient la religion en donnant des offrandes, par de généreuses
donations,( construction monastères ou donne des esclaves aux monastères), de l’argent
bienfaiteur qui soutient la religion

moines NPP vivre sans la société dans laquelle il vit mais les rois, sociétés ont besoin des moines pour
progresser dan leur vie, des mérites pour espérer mieux renaître dans une vie prochaine

le roi par sa générosité l’existence du sangha et permet aux moines de donner chance aux gens d’avoir des
mérites, de faire de bonnes actions avec les dons.

Le roi fournit des moyens matériels aux moines pour dvp leur spiritualité et le roi est garant de l’orthodoxie
religieuse, fait des réformes monastiques. (évincer les moines qui ont des pratiques pas conformes aux
règles monastiques, au vinaya)

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relation moine-laïque ) relation interdépendante


roi = modèle des laïques

(ordination = rituel par lequel les personnes quittent le mondaine pour adopter une vie de renonçant. )

différentes figures de monarques en ASE


certains rois apparaissent comme des propagateurs, comme le roi universel (cakkavattin) (celui qui fait
tourner la roue de la loi et l’applique à tous les êtres)
ainsi, certains rois justifient leurs conquêtes au nom du bouddhisme , comme roi universel

III.Le bouddhisme quotidien/ en pratique / au village (rôle social du monastère)

différents moyens pour s’élever spirituellement, échapper à la souffrance et atteindre l’éveil

prendre refuge sous protection de bouddha : 3 joyaux


-bouddha
-dhamma (loi)
-sangha(communautés des moines)

5 préceptes (ou règles de moralité bouddhique, sila)


ne pas tuer, voler,,commettre d’adultère, mentir, consommer de boisson enivrantes
bouddhisme onpp se convertir, c’est plus des règles à suivre, des règles de conduites

améliorer son karma en faisant des donations pour a=obtenir des mérites pour espérer renaître dans une
vie meilleure et atteindre l'un des 35 mondes de cosmologies et atteindre si possible le nirvana final
ensemble des actions bonnes ou mauvaises influences la vie prochaine
réincarnation selon toutes ces actions passées, en animal, plante ou homme …

ce qu’on vit dans la vie présente dépend de nos actions passées méritoires ou non
acquérir des mérites est un trait important du comportement des bouddhistes

Mérites
ex ; Laos boun
=mérites religieux
=par extension la cérémonie ou fête qui accompagne cette action méritoire

bun thaïlande
punya au cambodge
pon (cf. pongyi) en birmanie

vient du pali punna (sanskrit punya) = “mérite, vertu”


nombreuses manières d'acquérir les mérites : (par des donations)
1) faire l’aumône aux moines = don de nourriture
a) être moine = idéal de désintéressement

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2) cérémonies bouddhiques
3) construire un monastère
4) construire une statue du bouddha
5) rénover un monastère, une statue///

tout ce qui consiste à faire des donations au bouddha sont des actes méritoires

CF MOODLE SLIDES SUR LES 4 VÉRITÉS BOUDDHIQUES !!!!

Semaine prochaine : christianisme et islam

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19/02/21
L’Islam en ASE

Introduction
Notions générales de base
Islam en aSE
Le cas de l’islam javanais
LEs pratiques quotidiennes et cérémonielles (adat/religion)
Ex le culte des saints

derrière le conflit des religions c’est souvent un conflit foncier


Dans certains pays comme la Cambodge, l’Islam y est peu présent
les places de l’islam varie dans les pays selon la place que chaque état donne à la religion, ça depénd aussi
des pratiques locales qui modifient la religion même au sein d’un pays, pratiques locales différentes

il n’y a pas de représentant légitime dans l’islam (pas église, moines, papes)
on peut être et vivre l’islam seule
il faut juste réciter les textes sacrées (pas de sacrements)
dans les pratiques, les gens vont aller à la mosquée pour inviter lesperso religieux lesp lusimportants dans
le cycle de la vie
prières dédiées à un seul dieu
pas de réincarnation
dieu est au niveau supérieur par rapport à l'homme, ONPP comparer l’homme à dieu
dieu est misécordieux
musulman ) celui soumit a la loi de dieu
ilsma = la dernière des religions monothéistes
mohamoet devient le dernier prohphète envoyé prar dieu
islma né en arabie au 7e siècle

Les textes
sciences religieuses

Coran = korat, parole de dieu révélée à mahomet, paroles sacrées


écrit 60 ans après la mort du prophète = décision pol des textes mémorisés
sourat par ordre de grandeur = plus long au court grand au petit
forte proportion à l’interprétation doctrinale
sens obscur, sujet à des discussions, débats

la tradition - les faits et dires du Prophète transmis par des gens


(hadith) recueil de généalogie

la biographie (chariah ou sharï’a) :


“ L'ensemble des injonctions, révélées dans le Coran et les Traditions, qui sont au fondement du droit
islamique ; c’est donc un terme général pour désigner l’ensemble de la Loi divine.” (A.Feuillard)

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Introduction aux civilisations 2 CM

Interprétation des Lois du Coran pour vivre en société

Coran assez difficile à comprendre, interprétation différente de la Chariah selon les écoles
4 grandes écoles coraniques qui ont produit 4 textes différents donc se différencie dans l'interprétation des
lois islamiques (même si meme source le coran et ont le mem but, elels se complètent) .

Les 5 piliers de l’Islam (obligation canonique envers dieu):


profession de foi (seul dieu mahomet)
5 prières journalières (avant prières, se laver les mains, prier en direction de la mecque) aube, matin, midi,
après-midi, coucher soleil, soir)
l’aumône légale zakat (arabe)/ zakah (javanais) : impot sur le revenu du fidèle donnée aux plus nécessiteux,
dans le plus grand besoin aux plus pauvres
jeûne annuel pendant le mois de ramadan (interdiction de fumer, 9e mois de l’année lunaire du calendrire
rmusulman)
pèlerinage (pour ceux qui le peuvent au moins une fois dans la vie pour tous lesmusulmans hommes et
femmes)

Etre musulman aujd est dfférent d’etre musulan avant : religion qui évolue
rappel historique
navigateurs marchands musulmans malais diffusent l’islam le long des cotes se sont d’aord installées dans
les ports; basses terres
premier sultanats malais au 13e s ets’établissent au 14 5 siècle le long des cotes d’ASEi : processus de
longue durée d’instalation de l’islam
phase venue de l’islam et propagation de l’islam dans société e tcombats pour l’imposer à tout le monde
d’abord les états portuaires petits tournées vers la mer qui supplantent les états agraires dans l'intérieur
des terres
langue véhiculaire : malais lingua franca

commerce facteur important de conversion d’islamisation (attire d’abord les élites locales qui se
convertisent à l’islam)
islam religion simple car un livre, pas de clergé et suffit de réciter professio nde foi pour se convertir =
succès de la religion
succès militaire des musulmans = signe de véracité, force de sa doctrine
autre raison succès islamisation : importance du soufisme et rôle des écoles coraniques
soufisme = mvt mystique dvp à l’intérieur de l’islam,
voie large = piétée à la loi islamique
voie étroite mystique de l’union avec dieu
chercher un moyen d’entre en contact avec dieu voie mystique
sainteté = ct soufis apparaissent comme desaints pour leur amour de dieu

récits d’islamisation
-des chroniques royales : conversion du roi puis celle de la pop°, mélange de fait sréels avec légendes
composées de 2 parties : ancêtres des sultans (parfois mythiques) = donne origine mythiqyes aux sultans

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Introduction aux civilisations 2 CM

la conversion peut se faire dasn un rêve du roi où mahomet transmets au roi les paroles de dieu, le roi se
réveille et peut réciter par roi les paroles de dieu
partie historique plus proche de l’histoire partie 2
cela dit comment le roi doit être : morale, éthique royale, comment être un bon roi, obligation et devoir
royal
ex : Hikayat Raja Pasai (royaume de Samudra-Pasai à Sumatra), Hikayat Aceh (Aceh), Hikayat banjar (
sultanat de Bornéo…)

-récits, légendes d’islamisation par des saints


(St= proche de Dieu dans l’album)
ex : les “Neuf Saints Islamisateurs” de l’île de Java (wali songo en javanais), dont Kalijaga
ceux qui ont participer (hommes de religion) à diffuser l’islma à Java
le saint kalijaga se dsitingue des autres saints car plus réputé pour avoir défendue des arts javanais , permis
une islmisation en douceur car le sanit est proche de la culture locale, c’est le saint javanais par excellence

Islam Javanais
ONNP se focaliser que sur l’indonésie pour l’Islam, l’Islam est majoriatire en Indonésie mais il y a bcp de
groupes ethniques donc bcp de pratiques différentes
JAva : berceau de l’hindou-bouddhiste
fusion entre culture et loi coutumière (rappelle l’importance de l’emprunt à la culture indienne hindou et
bouddhiste)
islamisation des campagnes très lentement et au prix d’une forte adaptation des cultures locales, valeurs et
symboles javanais traditionnels, culture locales s’est maintenue
2 types de musulmans à java
-pasisir (côté nord) / kejawen (ensemble des cultures , pratiques rituels de base hindou-bouddhiste, culte
des noble autour de leur palais) (intérieur des terres, foyer de la “javanité”)
2 régions qui opposent différence géo ethistorique de l’islam
pasisir région ouverte sur commerce extérieur, ports marchands, culture urbaine, culture malaise
région portuaire
pas de mise en avant de pratiques culturels
islam des plaines cotieres du nord ou des sultanats portuaires
-pesantren (ou pondok) : pensionnats religieux (maitre/élève kiai/santri) écoles coraniques (madrasah)
région de rizi irriguée, rurale et idéaux cultivés par les principautés, cultutre centré autour du palais et des
aristocrates, islamisaiton plus lente

tensions des java, dans le pays


ct java vlt imposer des règles à suivre de l’islam
ct java pensent que l’islma doit s’adapter à la culture locale javanaise
ct écoles vlt enlever les pratiques locales javanaises , la culture indienne héritée (culte aux esprits invisibles)
donc ct écoles vont transmettre leur propres praiques de transmission
la culture javanaise locale est très importante

vers 20e siècle, courant mvt réformateurs dans le monde musulman du au contact avec l’occident en lien
avec une volonté de s’adapter du moyen orient et du a linfluence coirssane d e l’islma du moyen orient

13
Introduction aux civilisations 2 CM

fin 19e s, élément important pour ASEi, hausse du pèlerinage qui se généralise et les pèlerins vont
remettree en cause l’islam javanaise, volonté de purifier l’islam locale en ASEi car ils sont allées ailleurs et
veulent imposer l’islam de base
ils veulent purifier l’islam javanais car percu comme trop laxiste
1912 : organisation créer à but non lucrative Muhammadiyah : chercher à imposer l’obligation à l’islma et
purifer l’islam javanais
réformation des pèlerinages sur des tombes de personnages charismatiques
critique des offrandes aux esprits, invocation des ancêtres, pratiques qui vont à l’encontre de l’unicité de
dieu car esprit et ancêtres comme autres dieux

adaptation de l’islam aux sociétés contemporaines u sociétés locales


ou mvt vlt que les cultures locales retournent à l’islam ratique comme au moyen orient ,ancien temps

Geertz, The religion of Java, 1960 : travaux sur l’islam javanais


Approche de l’islam javanais par l’étude des pratiques (et non plus des textes)
pratiques religieuses différentes selon l’appartenance sociale et selon les lieux d’habitation (enquete de
terrain = pionnier)
-abangan (villageois, animiste)
-santri ( associé au marché, commerçant)
-priyayi (élite urbaine, aristocrates-bureaucrates)
=> religion pratiques différentes selon milieux sociaux, lieux ou on vit
diversité des pratiqes
-Slametan = rituel, repas rituel commun, créer un état de bien être, sérénité spirituel et physique
inviter des gens de pratiques islam différentes = permet de réunir gens pour créer harmonie individuelle et
collective, tolérance des autres, tolérance des javaanais, compromis et importance despratiques
indépendamment des dogmes, ajuster son comportement a celui d’autrui, atténuer ses diffrences pour
avoir un moment de partage

Puis Ricklets (1976), Beatly ( 1999)

Islam : importance de la société et groupe locale, lh’armonie malgé les différences (opinions, pratiques ..)
pour partager des moments de partager
évolution récente par un regain de pratiques tplus strictes des 5 pilieux
car propagation par des traditionnalistes islamistes,
ex : indonésien 2x nb pèlerin
les pèlerins reviennent avec volonté de réformer islam locale comme islam au moyen orient
ceux qui ont fait pèlerin ont une bonne image, prestige, parole plus importance lcoalement

jeune de plus en plus respecté


avancé des islma orthodoxe
tendance ver sune plus grande rigueur de l’islam
hausse constuction mosquée
hausse de viande halal (halal tou ce qui est autorié) malaisie 1ere dans viande halal, halalisation société =
forme de garantie de ce qu’on mange dans le contexte de la mondialisation

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Introduction aux civilisations 2 CM

toutes les étapes du cycle de la vie = marquée par pratiques religieuse, meme si pas prescrit par l’islam

pratiques quotidiennes et cérémonielles


ex : J. MAssard Ethnographie d’unv illage malais
2 idées principales :
l’islam au quotidien renvoie d’abord à un ensemble de pratiques (opposé à conception de l’orthodoxie)
illustration de la notion de “localisation” de l’islam : -adat/islam adat/agama

Autre pratiques - Le cultre des saints


culte fait sur une tombe de qnn considéré comme un saint
“ A Java, un saint est un ndividu qui, par ses dons, mais aussi par la vertu d’un cheminement spirituel, est
parvenu à accumuler des forces surnaturelles. Il a acquis un pouvoir, concentré dans sa personne et
dsormais concentré dans sa sépulture” (Chambert-Loir& Guillot)
Onsp quand ce culte est vraiemnt arrivé, au 17E sicèele
ce culte très populaire , une pratiques parmis d’autres, pratiques des saint avant islam puis islamisé

bcp de sociétés pré islmaique etait des sociétés qui veneraient les ancêtres
culte desaints trs importante dans vie religieuse
pèlerinage vers tombe des saints, s’y recueillir, baraka. visites sues des tombes très comunes
tombes près du’une mosqué, puit …
tombrs sacrées
prier et faire des offrances
plusieurs personnages dans le saint, confusoin et oubli de qui était le saint à al base
personnage fictif, hisoitrique, connu, pieux,..... guerrier . (fondateur de ct état smusulamsn)..

s’il y a bcp de tombes ajd, c’est pcq le culte des ancêtres a aete transformé en culte de saints musulmans,
islamisé
dans lessociétés d’ASEi culte des ancetres importantes, c’est une sorte d’adaptation de l’islam aux cultures
locales le culte des saints
culte ancetres devient culte des saints

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Introduction aux civilisations 2 CM

05/03/21

IntroductioEconomie
Concept de l’économie issu de la pensée occidentale
étymologie grecque : “maison” + “nomia” qui veut dire la loi => les lois concrètes qui régissent le bon
fonctionnement de la maison, les bonnes loies, celles qui permettent à la maison de survivre, celles qui
régissent la gestion des dépenses
premier sens : faire des économies (première apparition terme dans les textes au 14e siècle, Louis XII)
deuxième sens : maison familiale à maison commune, le royaume , a parti 16e siècle, l’économie familiale
devient politique, c’est l'économie du royaume. (Les économies royales, documents ancêtres de la
comptabilité française, “premier ministre" du roi Louis ??)
L’économie c’est donc la gestion des dépenses avant tout.
Apparition d’abord en France puis en Angleterre (perso important : Adam Smith : “Richesse et Nation”)
LA pensée se complexifie : l’économie est l’analyse des transactions entre les hommes selon Adam Smith
2 nvl notions
Amont : P° et en aval : échange
L'économie du 18e siècle devient une économie de marché car se base sur p° et échanges.
Apparition des analyses et modèles contemporains

Economie ajd repose sur 3 postulats


1. P° et échanges sont mesurables
2. ces mesures sont enregistrées
3. mesures et enregistrements sont comparables d’une entité à l’autre

Les unités monétaires diffèrent selon les lieux. Unité de mesure n’est donc pas simple comme
l’enregistrement

2 outils d’analyses éco :


1. outil d’enregistrement de la P° et des échanges
a. 2 courants méthodologiques
i. outil d'enregistrement de type capitaliste (économie de marché) : majorité
des pays du monde
ii. outil d’enregistrement de type socialiste (Vietnam)
b. unités de mesures (appréhender les phénomènes éco à travers le temps et dans
l’espace : régions, états, ménages, ensemble d’états comme UE ou ASEAN et sur les
quantités (produites) ou valeurs)

but du cours : donner outil pour analyse l’évolution des économies des pays d’ASE depuis les 1950
cadre de la comptabilité nationale
Les définitions nationales pvt changer.
ex : Indonésie a perdu son territoire Timor Leste

Inventaire des outils économiques


3 grandes parties

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Introduction aux civilisations 2 CM

point de départ P° (sans quoi il n’y pas d’échanges) vers les flux d'échanges commerciaux puis unités dans
lesquelles la P° et les flux sont exprimés (unités monétaires)

I) P° (mesure)
économie de marché raisonne en terme de circuit économique, économie = circuit où tous flux de biens
matériels ou immatériels correspond à un flux monétaire de valeur égale
P° = activité destinée à créer des biens et services échangés sur le marché

pb : biens produits à la maison (élevage domestique, cuisine =transformation de marchandise, service :


lessive ou garde d’enfants..) ne sont pas comptabilisés par la comptabilité nationale donc selon les p° prises
en compte par les pays, cette p° est plus ou moins grande. Certains services disparaissent ex: si on épouse
un plombier, on ne paye plus

La valeur des biens et services produit en une année mais on risque de compter plusieurs fois le même
produit. (ex: valeur de la P° du blé, puis de la farine et enfin du pain, enregistrement 3 fois)
Pour éviter de comptabiliser pls fois les même biens et services :
1. enregistrer qu’une seule fois la valeur finale payée par le consommateur final
2. enregistrer la valeur ajoutée (valeur de la P° blé puis aluer du blé par sa transformation en
farine puis valeur farine par sa transformation en pain) => celle choisie par les économistes
occidentaux => on trouve donc le prix payé par le consommateur final
Prix : VA - consommation intermédiaires nécessaires à sa p° (MP, valeur du travail,
machines..)

agrégats comptables :
PIB (GDP): somme des VA crées par les acteurs résidant dans un pays quelque soit leur nationalité
PIB = consommation finale + variation des stocks + formation brute de capital fixe + exportations -
importations
ce qui est stocké n’est pas vendu

(cf photo cours)


PIB enregistre la p° de biens et de services , y compris les service rendus par les administrations à titre
gratuit (santé, éducation, radio, télévision, police, défense..)
Biens et services marchands sont enregistrés sur la base de leur valeurs
services gratuits non marchands sont enregistrés sur la base de leur prix de leur cout de production
(dépense de fonctionnement courant)

PNB = revenue national brut, idem PIB


même formule + revenu des facteurs de p° versés par le reste du monde - revenus des facteurs de p° versé
par le pays à l’étranger
ajout du différentiel des revenus versé ou payés à l’étranger

P° calculé à 2 niveaux :
-nationale PIB : indicateur de puissance national, force de Production
-PIB/habitant, per capita : indicateur élément de la richesse du pays

17
Introduction aux civilisations 2 CM

PIB PNB enregistrent les mêmes VA


ce qui est différents : revenus des facteurs de p° à l’étranger
ex : dividendes, intérêts
dividendes versés par le Japon à sa filiale japonaise au Thaïlande : dividendes comptabilisé dans le revenu
national brut du Japon

différence entre PIB et revenu national brut PNB


différence en moyenne de qlq pourcent
pour les pays ASE, différence entre 1 et 10%
plus pays investit à l’étranger, prête à l’étranger, plus la différence sera grande
on préfère de plus en plus utiliser le PIB comme indicateur de base

mais il ya d’autres méthodes de calculs


(méthode socialiste laos vietnam cambodge jusque début 1970) comptabilité nationale de type socialiste
dans économies socialiste : produit matériel national PMN) : enregistre la somme des VA (comme PIB)
différence avec PIB des pays avec comptabilité de type économie de marché : ce PMN n’enregistre pas les
services non marchands
PMN évalue la p°
différence très importante entre pays économie socialiste et de marché :
au vietnam le PMN représente environ 70% et 80% du PIB

bilan à retenir concernant les agrégats


1.quelque soit le type d’économie, la p° est enregistré sur la base de la VA
2.p° sous évaluée dans économie socialiste
3.le PIB est plus élevé que revenu national dans économie de marché

Unités monétaires
comptabilité nationales enregistrent le RNB etPIB (ou PMN) dans leur propre données sur une base
annuelle, avec leur propre monnaie
statistiques nationales ont 2 types de données :
monnaie nationale sur la valeur d’une année x (roupi indonésien sur la valeur du roupi de l’année x)
valeur de l’année de référence : pib exprimé en valeur nominale et en monnaie courante
En ASE; bcp de crises
monnaie peut perdre sa valeur
Vietnam a changé sa monnaie : ancien dong valeur dix fois plus petite que novueau dong, sur l’année qsur
quelle monnaire on comptabilise, c’est pas simple
si on enregistre en valeur de monnaie courante : croissance ou décroissance de la p° selon inflation, valeur
de la monnaie monte ou descend

2. données en monnaie constantes


objectifs: apprécier les évolutions réelles en évaluant l’incidence des fluctuations monétaires
exprime la valeur de la p) réalisé de plusieurs années dans une seule même monnaie (monnaie de telle
année d’un pays) (maliasisa 2015 sur ringit de 2010)

18
Introduction aux civilisations 2 CM

pb : quand on raisonnement sur durée longue, les monnaies changenet toutes les 5 ans donc ONPP évoluer
celles de 2010 et 2015 dans meme monnaie pour malaysia

ex : Vietnam
2 réformes monétaires
Novembre 1985 création nouveau monnaie DONg
1988 : monnaire nouvell monnaire évalué à 86 % ?
selon l’année de références ,les évaluations du PMN viet varient de 1 à 4%
année 1993 et 94 sur 92
année 90 sur 89..
taux de conversion entre les 2 monnaies avant passage vietnma économie marché différent selon les
produits

autre pb : possibilité de comparer une économie à une autre


économies fonctionent en intéraction avec les autres ,échanges
dans le monde, unité monétaire c’est le dollar américain et dans UE c’est euro
pour évaluer les économies en ASE, converion monnaie national en dollar américain
taux de change moyen annuel (TCMA) :
1. taux du marché : moyenne sur un an des taux journaliers
2. taux officiel, taux de change établis par les autorités nationales (ct pays ont choisi d’avoir un
taux de change fixe à un ct moment)

différence entre ces 2 taux de changeex : Myanmar


avant réfomre monétaire 2011
taux de cahnge national 6 chat pour 1 dollar US
taux du marché 1 chat pour 1 dollar US

TCAM outil choisi

convertir des données en monnaie national et les convertir en dollar pour les comparer a 2 inconvénients :
1 faire prendre pour la variation de la p° d’un pays peut être une variation de fluctuation dans la valeur d’une
monnaie nationale
2 considérer que 1 dollar a le même pouvoir d’achat partout dans le monde (1 dollar en thailande achat riz et
pas pareil à NEw york)

pour y remédier ; création autre outil : parité de pouvoir d'achat PPA (purchase power parity PPP)
PPA : indicateur de niveau de vie à la base censé limiter les effets des taux de change.. en comparant des
niveaux de vies réelles des pop°
indicateur élaboré au sein de l’OCDE (org de coopération pour le dvp éco, siège à paris) et pour pouvoir
comparer les pouvoirs d’achat des pop des pays membres de l’OCDE puis outil élargir pour comparer des
économies très différents des autres
ct économies exprimés en dollar PPA
mais en comparant des pays avec niveau de vie différents : 3 inconvénients
1. lpan conceptuel : calcul de PP est codé dans les cultures des pays de l’OCDE (place du
logement a une place différents dans le budget des ménages selon les pays) dépenses de

19
Introduction aux civilisations 2 CM

logement différents, différents critères. place du logement ne représente pas la meme chose
: appartement vs maison en pilotis, diff logement, mot logement ne représente pas meme
chose
2. plan technique : au départ pour nb limité de pays et dans 1990, PPA utilisé par d’autres pays,
statisqiues nationale après fin guerre froide pour raison pol, dire aux pays riches qu’ils sont
plus riches qu’ils le croientet pauvres qu’ils moins pauvres qu’ils le croient
estimation du PPA en dollar US par hab chine : Taylor estime à 1135 ? 4264 pour un autre
économiste grand écart
3. PPA utilisé par les économistes du dvp, pas utilisable en économie nationales par
transactions dans diff monnaie courante et diff rapprots de force entre monnaie

Rajout de la PPA du IDH indcateur de ddvp humain


mais les économistes utilisent le PIB en dollar pour evaluer les diff écominies, c’est le plus utilisable

bilan :
rapport entre les PIB en dolar courant et eux exprimé en dollar PPA :
dans pays dvp, PIB en PPA est moins élevé que celui en PIB en dollar courant
inverse dans pays moins dvp
plus pays dvp, plus écart important

structure et répartition de la p°
depuis 1930’, act éco analysé sur la base d’une répartition sur ps secteur :
primaire (p° produit presque pas transformé : pêche, agriculture, exploitation forestière…)
secondaire (ct industrielles et minière)
tertiaire ( services marchands et non marchands)

les 2 premier ssecteurs se distinguent par leur degré de complexite, le secteur secondaire
transformant les biens produis par le secteur primaire

avec évolutio ndes économie set techniques de p° fait que cette répartition devient flou
moins en moins distinction entre industire et agriculture

diff d’ordre culturel


ex : bois
bcp de ressource sforestières en ASE
stat nat thailande et indonésie : considéré come act primaire mais au laos c’est considéré comme act
secondaire
donc ce n’est pas simple
en thailande, services agricoles consédéré comme secteur primaire
comptabilité nat pvt faire des choix diff pour raison historiques uo culturel

distinction entre secondaire et tertiaire pose pb


ex : logiciel
achat à la fnac avec support offert sedoncaire ou tertiaure
si achatsur internet, tertaire

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Introduction aux civilisations 2 CM

dans la costruction, les pays ASE considerent ca comme secteur secondaier


construction est une des secters de l’industrie et ce qui est produit en usine = industrrie
manufacturière
concept ont évolue et se sont diversifées

( diffé graphiques )

grap 1 échelle linéeaire


singpour pays très riche
indonésie apparit comme puissance économique mais richesse des habitants faibles
graph 2 meme données mais à l’échelle logarithmique : permet de tasser les valeurs les plus éleve et
grossir les valeurs les plus basses et donc peret un zoom sur les petits valeurs

Brunei pays pas puisance éco mais pop riche


1 brunei et singapour
2 vientma malaysia thailande ndonésie philippine puissance éco forte et pop° oyennemnt riche,
vietnam se rapport de ses pays
3 cambodge myanar laos timor pays pas puissance éco et pop° pauvre

prochain cours : analyse de la structure productive des pays d’ASE

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