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Le modèle actuel n’est pas bon : la logique industrielle est non soutenable
Nerf de la guerre : créer de la valeur
Le consommateur pourra plus facilement devenir « consommacteur »
L’économie circulaire ne fonctionne pas avec tous les produits, notamment les produits transformés.
Si bien que quelquefois, il vaut mieux ne pas recycler que recycler. C’est l’ANALYSE DU CLYCLE DE VIE
qui nous dit s’il vaut mieux recycler ou non.
Limite de l’économie circulaire : il faut un outil d’aide à la conception comme l’analyse du cycle de vie
Limite de l’écoconception : perte de la valeur de la matière première, les propriétés mécaniques de la
matière sont altérées (ex : fragilité des fibres textiles) ; problème du modèle de vente au volume
Modèle d’affaires :
Exemple : entreprise d’impression à qui on demande un support éco-conçu. Papier issu de forêts gérées de
façon responsable, encres à l’eau, eaux recyclées en interne (comme à Pocheco).
Imprimerie D3 : 15 salariés, auparavant 25 mais 10 ont été supprimés. Le métier historique est l’impression
d’étiquettes de boites de conserve, mais l’imprimerie s’est diversifiée. Elle a fait de la communication plus large,
toujours en grand volume. C’est une entreprise familiale.
Modèle économique : l’objectif est de produire le maximum pour amortir les investissements, la politique est
d’acheter des machines qui produisent très vite mais qui sont chères. Le fonctionnement actuel est le bénéfice
basé sur le volume. Le problème est qu’il y a de très nombreux imprimeurs a devoir faire du volume, tous ont
les mêmes machines et les mêmes charges, la seule différence est le prix pour le client. On est obligé de
réduire les charges. En tant que chef d’entreprise, il met les employés sous pression. La pression provient de
toutes parts : fournisseurs, banquiers...
Pour exercer le métier d’imprimeur différemment : la stratégie est de sortir de la masse des imprimeurs locaux
qui font tous la même chose.
Grâce à l’économie de la fonctionnalité (par le biais de groupes de travail), il a trouvé une autre stratégie. Il
regarde les choses différemment, il se demande à quoi sert son produit, comment le client se l’approprie,
qu’est-ce qu’il attend, les clients consomment des grosses quantités de papier, non pas parce qu’ils en ont
besoin mais car ils y sont habitués.
Abandonner les schémas habituels, rapport aux ressources différent... Les machines achetées sont désormais
les + petites possibles. Mais en utilisant beaucoup de papier, il y a tout de même de gros impacts même si issu
de forêts gérées durablement. Réduire cela de moitié est une vraie fierté environnementale. Le volume ne fait
plus partie de ce qu’on va mesurer, mais on mesure plutôt le service rendu, la livraison au client à temps... Il y a
un manque de repères des salariés qui croient qu’en ne faisant plus de volume ils ne vont plus servir à rien et se
faire licencier. En vérité ils seront juste formés différemment.
Les fournisseurs ont des offres basées sur le volume. On essaye donc de travailler en collaboration avec eux, on
négocie de nouveaux contrats pour maintenir les prix intéressants, moins basés sur le volume mais plus sur
l’utilisation qu’on va en avoir.
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Écoconception et analyse du cycle de vie
- partir dans un nouveau modèle économique : ne pas se mentir à soi-même : on ne trouve pas toujours la
richesse ou l’abondance, mais on réfléchit à quelles sont les limites actuelles et comment on peut y répondre.
- essayer de le faire à plusieurs, sortir de son propre modèle de pensée, dépasser le modèle « prix, volume », se
faire accompagner, s’ouvrir l’esprit.
Mot de la fin
Il est beaucoup plus gratifiant de faire quelque chose de bien que de réduire le mal qu’on fait.
- Introduction
- en mesurant les impacts environnementaux d’un produit, d’un service ou d’un procédé
- outil : ACV – Analyse de Cycle de Vie : méthodologie pour évaluer les impacts environnementaux d’un
produit, d’un service ou d’un procédé, de l’extraction des matières premières jusqu’à sa fin de vie.
Son objectif est de rendre neutre les impacts environnementaux.
Elle peut porter sur les dommages (épuisement des ressources, impact sur la santé humaine, impacts
écologiques) ou sur les problèmes (changements climatiques, destruction de l’ozone, acidification...).
L’industriel peut très bien faire le diagnostic de son produit et ne rien faire.
- il existe d’autres moyens de quantifier, souvent « trop » simplifiés, qui risquent d’entrainer des transferts de
pollution :
- avec l’analyse monocritère « bilan carbone », on risque un transfert de pollution car c’est un moyen de
quantifier trop simplifié
- avec une analyse du cycle de vie, on connaît tous les différents impacts.
Qu’est-ce que l’écoconception : démarche consistant a intégrer les impacts sur l’environnement dans la
conception d’un produit.
Pour un arrosoir rempli d’air, il faudrait par exemple changer sa forme pour pouvoir empiler les arrosoirs et
diviser la place qu’ils prennent.
En réponse au modèle économique actuel hyper dominant qui montre ses limites
Economie collaborative, circulaire, de la fonctionnalité, etc. = modèles émergents
en capacité à proposer un futur collectivement souhaitable (qui répond aux attentes de toutes les parties
prenantes) ?
Logique servicielle : mise en garde : cet exemple constitue un exemple « frontière », une « marche » entre le
modèle actuel et l’EFC...
Solution Michelin
Jusqu’alors, vente du plus possible de pneus, le service rendu étant « secondaire »
Pneus camion « Energy + X-one » = -10% en consommation de carburant. Fortes difficultés à vendre le pneu.
Michelin ne vent plus les pneus, mais le kilomètre parcouru. Le service est rendu par 20 pneus au lieu de 64
[COOPERATION]. Michelin et ses clients ont augmenté leurs marges (=44 pneus économisés).
Pas d’obsolescence, le bien reste propriété de l’entreprise
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Écoconception et analyse du cycle de vie
Gouvernance partagée
Emplois rendus visibles, localisés sur le territoire, résilients
Décroissance matérielle, croissance immatérielle (santé, etc...)
Performance d’usage :
Gouvernance partagée
Décroissance matérielle
Croissance immatérielle (santé, etc.)
Vers une performance territoriale... L’exemple SCIC SAVECOM : société pour l’avenir énergétique de
Commercy, enjeu territorial de rénovation thermique
Un enjeu de rénovation énergétique des logements, dans un territoire avec des populations ayant de faibles
ressources (donc pas en capacité de réaliser les investissements nécessaires), et un tissu artisanal
nécessitant une montée en compétences.
Un élément de réponse recherché : la capacité à garantir la performance énergétique attendue.
Constat : que ce soit pour les particuliers ou les collectivités, les travaux/la réhabilitation de bâtiments, les
objectifs ne sont pas ou très difficiles à atteindre (malfaçons, délais, procès, dépôts de bilan...)
Cas Urbanéo :
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Écoconception et analyse du cycle de vie
cadres d’information permettant à tous les usagers une visibilité de nuit des horaires et informations.
Ecoconception : est-ce rentable économiquement ? En moyenne, il y a 12% de gains pour les entreprises grâce
à l’écoconception.