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De la vocation à la reconnaissance

Les infirmières hospitalières en Belgique 1789-1970


Genèse, émergence et construction d’une identité professionelle

Arlette JOIRIS
Août 2009

Depuis une vingtaine d’années, les médias répercutent,


régulièrement, les revendications du corps infirmier. Pourquoi
les différents décideurs éprouvent-ils, consciemment ou non,
des difficultés à les rencontrer  ? Essayer de répondre à cette
question, c’est aller à la recherche de l’identité de l’« infirmière ».
D’où vient cette profession ? Exprime-t-elle un savoir propre ?
Pourquoi des études spécifiques  ? Quelle est la valeur
économique de l’infirmière ?

Cet ouvrage parcourt le cheminement, en Belgique, des acteurs


du « prendre soin » du XIXe au XXe siècle, moments d’intenses
bouleversements, jusqu’au tournant des années 1970. « Rendre
vie » aux soignants est essentiel, mais également analyser les
causes des changements, de l’accélération ou des freins qui
sont intervenus, au fil des ans, et ont eu un impact sur la construction de la fonction infirmière et de
la discipline des soins infirmiers. Ouvrage abondamment illustré et documenté, il donne des outils
pédagogiques aux enseignants. Il doit ainsi permettre une meilleure connaissance de l’infirmière,
tant pour les professionnels de la santé que pour le grand public.

Arlette Joiris est licenciée-agrégée en histoire de l’ULg, en 19731974.


Elle a travaillé au CPAS de Liège, dont elle connaît particulièrement
les archives, notamment celles de ses principaux hôpitaux. Ces
recherches se sont concrétisées dans plusieurs articles et expositions.
De 1988 à 2002, elle a été responsable des Archives médicales et
des Secrétariats médicaux de l’hôpital de la Citadelle à Liège. Elle y
a également réalisé, en 1994, une exposition, L’Enfant à l’hôpital. En
2006, elle a effectué toute la recherche historique de l’exposition Au fil
du temps les soins infirmiers. Depuis, elle a approfondi le sujet et livre
aujourd’hui le fruit de son travail.

Informations pratiques
Prix : 15 euros, frais de port en sus
Format : 21 x 21cm
248 pages
En couleur
Commandes : Socrate Editions Promarex
sylvie.vanrintel@hotmail.com
Présentation de l’auteur
Depuis presque vingt ans, les infirmières sont au cœur de mutations récentes de la société, avec,
notamment, la hausse des activités féminines dans le secteur des services, principalement dans les
domaines des soins, et de l’assistance aux seniors.
La même période les a vu, pour la première fois de leur histoire, oser revendiquer de meilleurs
salaires, des conditions de travail compatibles avec une vie familiale, et une reconnaissance de la
profession au travers de la spécificité du soin infirmier.
Remonter aux sources du « prendre soin » et analyser l’histoire de ce savoir, ainsi que les conditions
de son évolution en Belgique, ces deux derniers siècles, pourraient fournir des matériaux de
réflexion à la profession soignante pour consolider son processus de recherche identitaire ainsi que
la reconnaissance de la spécificité du soin infirmier.
La fonction soignante fait l’objet, à chaque époque, de réflexions théoriques, religieuses et
philosophiques ; elle s’inscrit, en effet, dans une société donnée et évolue avec elle1  : l’art de
soigner est ainsi socialement déterminé.
L’activité infirmière est fondée historiquement sur les notions d’engagement moral, impliquant un
quasi-bénévolat, non sur la reconnaissance du lien salarial qui unissait les infirmières à l’hôpital2.
Cela a déterminé la morphologie du groupe : féminité, scolarisation, statut matrimonial, conditions
de travail, rémunérations3. L’infirmière est, quant à elle, issue d’une triple filiation : femme, femme
consacrée, femme auxiliaire4.
La pratique des soins se concrétise, depuis les temps les plus reculés, autour de la fécondité, de
l’accueil des nouveau-nés et du maternage des enfants, autour de la prise en charge des malades,
enfin, de l’ensevelissement des morts.
La femme, par « vocation naturelle », accompagne ainsi les autres de leur naissance à leur mort.
Elle a en elle les qualités dites « innées » qui en font la parfaite soignante : dévouement, sollicitude,
bonté, douceur, délicatesse, minutie, goût inné de l’ordre et de la propreté. Elle accomplit ces soins
d’abord dans le cadre de la sphère privée, associés aux tâches domestiques. Il ne s’agit pas d’un
travail, mais bien plutôt d’un acte d’amour envers ses proches, qui « n’a pas de prix, car il trouve en
lui-même sa récompense »5.
Les infirmières hospitalières forment le noyau dur du secteur soignant, par leur nombre, mais
également par le rôle marquant qu’elles ont joué dans l’évolution de la profession. Elles sont tributaires
de ce lourd héritage qui fait aussi bien appel au sacerdoce, à la vocation, qu’à la soumission de
la femme dans notre société, soumission multiforme, au médical, au politique, au « masculin » en
général6 : l’art de soigner est donc sexuellement défini.
Dès le haut Moyen-Âge, les soins sont confisqués par l’Église au profit des congrégations
religieuses, soumises spirituellement et moralement à son autorité. Ces communautés vont devenir
principalement féminines à partir du XIVe siècle et intégrer la clôture à la Contre-Réforme. La femme
consacrée va secourir les pauvres, racheter le corps malade du pécheur et ainsi se sauver elle-
même.

Anciennes salles des malades de l’hôpital Saint-


Jean à Bruges, Jan Beerblock, 1778
Huile sur toile, 82x153
© Lukas - Art in Flanders VZW
En plus des qualités féminines, la religieuse hospitalière va développer celles propres à son état :
vocation, abnégation, humilité, charité, bienveillance, qualité de cœur, zèle religieux, obéissance,
pauvreté, chasteté.
Les contextes politique, législatif, économique, éducatif ont influencé la professionnalisation de la
figure « infirmière ». 1789 est le point de départ des changements politique et législatif pour l’hôpital
même si le champ médical n’évoluera que plus tardivement. La sécularisation des soins à la
Révolution française est de courte durée. Rapidement les congrégations religieuses réinvestissent
l’hôpital et en reprennent les leviers de commande, jusqu’au milieu du XXe siècle. Leurs fonctions
séculaires de soignantes sont peu remises en question. Dans quelques grands hôpitaux, une
direction laïque est instaurée au milieu du XIXe siècle, pour satisfaire aux critiques les plus virulentes
des anticléricaux.
Au XIXe siècle, les congrégations hospitalières restent l’ossature de l’hôpital : ce sont elles qui
s’occupent des corps, mais aussi des âmes : elles apportent à la fois la tisane et la prière. La
communauté s’occupe de la bonne gestion de l’économat et des soins. En salle, le rôle des sœurs
est, à la fin du siècle, celui de chefs de salle : elles distribuent et supervisent le travail des servants
« infirmiers » et « infirmières », accompagnent le tour de salle du médecin, prennent les températures,
surveillent particulièrement la distribution des repas et des médicaments.
Femme asexuée, la religieuse est la sœur, la mère.
C’est au fil des siècles que la sœur a acquis, d’une manière empirique, son savoir, mais les tâches
auxquelles elle se livre sont surtout d’ordre domestique. L’essentiel de son apostolat est ailleurs,
dans les soins spirituels.
Au cours du XIXe siècle, la religieuse est de plus en plus souvent aidée par un personnel servant,
parfois appelé « infirmier » et « infirmière », qui la décharge des principales tâches domestiques et
des soins de base. Mais ces servants sont, aux dires des contemporains, pour la plupart ignorants
et sans moralité.
Ce personnel est fruste, sans éducation. Il est souvent confondu avec la domesticité avec qui il
partage tâches, dortoirs, nourriture et gages. Ces personnes passent d’une catégorie à l’autre
uniquement en fonction des besoins du service et non pas de leur qualification.
Ils sont le rebut de la domesticité en raison même de leur travail pénible. Les infirmiers et infirmières
sont souvent illettrés, ignorant tout du domaine médical et des soins à dispenser. Leur tâche est
harassante et leur journée de travail dure de 12 à 14 heures. Tous les travaux lourds leur sont
confiés : nettoyage de la salle, allumage des feux, vidange des pots de chambre et des latrines,
toilette des malades et réfection des lits, distribution des repas, transport des malades…
Instables, ivrognes, souillons, brutaux, vénaux, de moralité douteuse, ils ont des gages dérisoires,
ils vivent dans la promiscuité sans loisirs et vie privée sous la surveillance incessante des sœurs.
Telle est la situation du personnel servant-infirmier jusqu’à la Première Guerre Mondiale.
Cette période coïncide avec le début d’une lente déchristianisation de la population qui va de pair
avec une relative laïcisation des institutions : la mainmise des catholiques sur les écoles et les
hôpitaux est dénoncée par les libéraux et les socialistes.
Plus le conflit clérico-libéral s’approfondit en politique – guerres scolaires en 1850 et surtout en
1880 –, plus les critiques envers les religieuses hospitalières sont virulentes.
La seconde moitié du XIXe siècle voit s’affirmer les idées d’émancipation de la femme : accès à
l’instruction (écoles moyennes, universités), droit au travail. Mais toutes les féministes, catholiques,
libérales, socialistes ne prônent pas les mêmes discours. L’idéal catholique doit rester l’épouse-
mère au foyer, la célibataire ou veuve peut travailler, surtout dans l’épanouissement du don de soi.
Pour les socialistes, une femme ne doit pas prétendre à un emploi qu’un homme, responsable d’un
ménage, pourrait occuper.
Des métiers féminins, décents, non revendiqués par les hommes, vont donc se développer :
enseignante, demoiselle de magasin, infirmière.
Parallèlement, l’évolution des sciences va permettre une révolution médicale et le développement
d’une technologie spécifique. Les méthodes d’investigation se multiplient – thermomètre, rayons
X…  – et les techniques de diagnostic se complexifient. L’anesthésie va entrer dans les salles
d’opération. Mais c’est surtout la découverte des microbes pathogènes et de leur rôle, par Louis
Pasteur (1854-1905), qui permet aux chirurgiens, vers 1880, de pratiquer l’antisepsie puis l’asepsie
et de tenter des opérations impossibles auparavant au vu des risques d’infection et de septicémie.
Ce qui implique l’introduction d’instruments plus sophistiqués, faciles à stériliser et l’application de
procédures de désinfection pour tous locaux et tous les acteurs hospitaliers.
L’hôpital va être revisité en fonction des principes d’hygiène publique et les nouvelles constructions
sont repensées en ce sens : ensemble pavillonnaire, isolement pour les contagieux, ventilation et
lumière, désinfection.
Dès lors se pose le problème de la qualité des traitements et des services.
Les libéraux et socialistes veulent la laïcisation de l’hôpital et de son personnel soignant. Ils estiment
insupportable la mainmise de l’Église sur les structures de soins ainsi que le prosélytisme des sœurs,
tant envers les malades que le personnel servant. Ils vont y être aidés par la révolution médicale
et pasteurienne qui remet en cause la pérennité des soins prodigués par les religieuses. Le petit
personnel, tant masculin que féminin, est de plus en plus nombreux à mesure que l’industrialisation
s’accélère et que, de ce fait, la capacité hospitalière augmente. Ces soignants sont décriés de toute
part. Mais devant l’immobilisme des congrégations, ce sont ces « infirmiers et infirmières » que les
laïques veulent prioritairement former.
Les médecins souhaitent un personnel auxiliaire instruit et spécialement formé, obéissant et
soumis, prêt à les seconder efficacement, sans prendre d’initiatives intempestives. Outre les tâches
domestiques, il doit connaître les actes techniques qui vont lui être peu à peu délégués : prise de
température, pansement, bandage, piqure, prise de sang.
L’infirmière auxiliaire est née. Elle est femme, elle en a donc les qualités innées. Elle travaille
généralement de concert avec la religieuse, elle doit par conséquent développer les mêmes aptitudes,
en plus de celles requises par le médecin : vocation, dévouement, altruisme, oubli de soi, moralité
irréprochable, sincérité, bonté, patience, tact, discrétion, collaboratrice efficiente, obéissance stricte
et intelligente, emprise sur soi, habilité manuelle, bon sens, loyauté.
Médecins et politiques se tournent vers les expériences étrangères de formation des soignants dont
celle de Florence Nightingale (1820-1910).
Dans sa conception des soins infirmiers, Florence Nightingale établit des liens entre quatre concepts :
le soin, la personne, la santé et l’environnement. Les soins infirmiers sont basés sur l’observation,
sur la compassion, sur des connaissances d’hygiène et de gestion. Elle
montre que les soins ne relèvent pas de l’idéologie de charité, ni de la
philanthropie, mais qu’ils sont basés sur des connaissances. Déjà elle
distingue deux types de soins : ceux qui réparent en réponse à la maladie,
ceux liés à la personne et à son environnement. Avec Florence Nightingale,
les soins infirmiers sont nés. Elle en a établi, au fil des années, le premier
modèle théorique.
Mais la mise en place d’un véritable nursing par Florence Nightingale semble
une pratique peu transposable dans notre pays pour les responsables
laïcs, tandis que l’organisation préconisée par le Dr Bourneville à Paris
est beaucoup plus proche de leurs conceptions : avoir un personnel laïc
compétent et docile, parfait auxiliaire des médecins7.
Les premières écoles de gardes-malades, à Liège et à Anvers, dans les
Fl. Nighingale à la fin de sa vie
années 1880, sont des tentatives avortées  ; elles s’inscrivent dans un
contexte prématuré.
Il faut attendre le début du XXe siècle pour que le projet mûrisse et se concrétise par l’ouverture de
plusieurs écoles : celles du Stuyvenberg à Anvers et de l’hôpital Saint-Jean à Bruxelles, destinées
prioritairement au personnel laïc, qui accueillent aussi des religieuses. Mais ces formations restent
minimalistes.
Le Dr Antoine Depage, peu satisfait de ces réalisations, ouvre, en 1907, une école et une clinique
qui s’inspirent du modèle prôné par Florence Nightingale. Sa femme, Marie Depage-Picard s’occupe
de l’administration et Édith Cavell est engagée pour diriger la formation des élèves. Antoine Depage
peut être considéré comme le précurseur d’un véritable nursing d’avant-garde en Belgique.
Les catholiques réagissent rapidement sous la direction de la comtesse van den Steen et fondent une
première école à Bruxelles, l’École Saint-Camille où se retrouvent des membres des congrégations
hospitalières mais aussi des jeunes filles catholiques.
Les premières réglementations voient le jour en 1908 et 1913. Malheureusement, elles entérinent
une formation restreinte, sans stage, sans surveillance et n’envisagent même pas la création
d’écoles spécifiques. Le consensus se fait pourtant autour de la nécessité d’une formation, même
minimaliste, tant pour les congréganistes que pour les laïques.
La guerre 14-18 va mettre en exergue l’efficacité du nursing anglais  : études scientifiques
approfondies, discipline militaire, soumission au règlement, féminisation de la profession. Son utilité
sociale est enfin reconnue et l’infirmière laïque acceptée aux côtés des religieuses.
L’identité professionnelle de l’infirmière se structure d’abord autour de la formation et de l’acquisition
d’un diplôme. Cela permet rapidement de dénoncer la confusion entre servante et infirmière8. De
minimaliste, le cursus s’étoffe après la Grande Guerre, puis se spécialise. Cet enseignement est
presqu’exclusivement réservé aux femmes.
D’autre part, la profession naissante accepte de se laisser instruire par le corps médical et se met
par conséquent sous sa tutelle pour la prescription du rôle et de la mission de l’infirmière. Cela induit
également que l’infirmière, femme, accepte le processus de domination de l’autre sexe, exercé par
le médecin, homme9.
Les premières associations professionnelles sont créées et œuvrent principalement pour la
reconnaissance du titre d’infirmière.
Quant aux salaires, ils restent bas et les conditions de travail ne sont guère améliorées, ce qui
rebute quantité de candidates. L’infirmière reste tributaire de ses origines congréganistes et de son
statut féminin. Cela implique célibat, internat, abnégation, dévouement.
Il faut aussi tenir compte de la place qu’occupent, jusqu’après la Seconde Guerre mondiale, les
religieuses au sein de l’hôpital. Elles sont les représentantes toute puissantes de l’ordre moral
qui imprègne cet espace clos. Le soin y est sacralisé, le travail n’est que vocation. Sur ce point,
toutes les grandes figures du nursing laïc ne disent pas autre chose : l’infirmière doit renoncer à
la vie ordinaire, à tout projet familial pour se donner uniquement à sa profession. Elle sera femme
célibataire, « enfermée » sur le lieu de son dévouement.
Cette prise de position a une autre conséquence  : l’infirmière est au service des autres, elle
n’accomplit pas un travail qui mériterait un juste salaire et une protection sociale10. L’art de soigner
est aussi économiquement déterminé.
Enfermées dans ce carcan de « vocation féminine », les infirmières laïques sont trop peu nombreuses
pour insuffler le dynamisme indispensable à l’évolution de la profession11.
Après 1945, le statut de la femme se modifie dans la société : elle prend conscience de son identité
d’être humain et de citoyenne à part entière. La féminisation massive du salariat permet enfin aux
infirmières de rompre leur isolement professionnel et de revendiquer une identité propre.
L’instauration de la Sécurité sociale va modifier le visage de l’hôpital. Le titre d’infirmière est enfin
protégé, mais non sa fonction.
Les études suivent l’évolution médicale et offrent de plus en plus de spécialisations.
Il faut attendre la fin des années 1970 et les décennies suivantes pour voir s’élaborer de nouvelles
lois qui redéfinissent les normes infirmières et le «  prendre soin  », la recherche s’organise et la
spécificité du rôle infirmier se dessine, lentement12. L’infirmière entre alors dans une nouvelle ère.
La recherche en soins infirmiers va permettre à la profession de se structurer, mais également
autoriser une analyse économique des tâches infirmières. Les infirmières mettent en avant leurs
compétences, la recherche de conditions de travail où puissent se conjuguer plaisir et efficacité13
ainsi que les revendications salariales qui accompagnent le mouvement ascendant de la profession
infirmière, tant dans son niveau de formation que de compétences requises.
Notes
1
KNIBIEHLER, Y. (Dir.), Cornettes et blouses blanches…, p. 7.
2
KERGOAT (Dir.), Les infirmières et leur coordination…
3
FERONI, I., Les infirmières hospitalières…, p. V.
4
COLLIÈRE, M.-F., « Identité infirmière… mythe… rêve ou réalité ? …».
5
LEROUX-HUGON, V., Des saintes laïques…, p. 7.
6
NADOT, M., Des médiologues de santé à Fribourg…, p. 15.
7
Évoquer les précurseurs de différents pays occidentaux permet de mieux comprendre la profession et le rôle de
l’infirmière qui se définissent, aujourd’hui, dans le cadre européen.
8
PIETTE, V., « Des “infirmières”… », pp. 39-40 ; Het Sint-Elisabethziekenhuis te Antwerpen…, p. 146.
9
VINCENT-DIEZ, Ch., Florence Nightingale, Léonie Chaptal…, pp. 114-115.
10
COLLIÈRE, M.-F., « Les débuts de la période moderne… », dans Soins, n°3, p. 42 ; JACQUES, C., « Les infirmières
dans l’entre-deux guerres… », p. 118.
11
COLLIÈRE, M.-F., « Les débuts de la période moderne… », dans Soins, n°3, p. 44.
12
COLLIÈRE, M.-F., Promouvoir la vie…, p. 14.
13
LE DOARÉ, H., La coordination infirmière…, p. 2 ; PERROT, M., Les femmes…, p. 205.

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