Thème
Etude d’un réservoir surélevé et
Optimisation de la forme de son fut
Promotion : 2017/2018
Remerciements
Toute notre gratitude, grâce et remerciements vont à DIEU le tout puissant qui nous a
donné la force, la patience, le courage et la volonté pour donner terme à ce modeste travail.
En préambule à ce mémoire, nous souhaitons adresser nos remerciements les plus sincères
aux personnes qui ont contribué à l'élaboration de ce mémoire.
Nous tenons aussi à remercier les membres du jury, pour l’honneur qu’ils nous ont
fait en acceptant de juger ce travail.
Nous tenons à remercier toutes nos familles et tous nos amis (es) pour leur soutien
et leurs encouragements.
Que tous ceux que nous n’avons pas cités trouvent également l’expression de notre
profonde gratitude.
Dédicaces
Yanis
Dédicaces
Je tiens à dédier ce modeste travail à :
Mes chers parents qui m’ont donnés leurs encouragements et conseils.
A mes chers frères : Aghiles et Jugurtha
A ma fiancée Souhila et sa famille.
A mon très cher ami Yanis et à tous mes amis.
A toute la promotion CHA 2018.
A toute ma famille.
Massi
Tables des matières
Le travail faisant l’objet de notre projet porte sur l’étude d’un réservoir surélevé (château
d’eau), et l’optimisation de la forme géométrique de support qui est l’originalité de notre travail.
Nous abordons la question autrement que la manière classique de l’ingénieur.
L’idée est d’aller vers une solution cherchant à optimiser la forme de support de telle manière
à contenir les contraintes dans une plage.
Comme exemple nous prenons le réservoir de capacité 1000 m3 situé à BOUMERDES et
nous suivrons une autre piste que la piste classique. Pour étudier ce projet nous avons repartis
le manuscrit comme suit :
- Le premier chapitre, concerne la présentation de l’ouvrage et les caractéristiques des
matériaux utilisés notamment, le béton utilisé pour la cuve et le fut, ainsi que les aciers à haute
adhérence.
- Le troisième chapitre sera dédié au ferraillage des éléments de la cuve en passant par le
calcul des charges et sollicitations sur chaque élément, tout en respectant les règles du BAEL
ainsi que le RPA.
- Le cinquième chapitre, présente l’étude du fut où nous cherchons à avoir une même
contrainte le long du fut et trouver l’équation de sa forme.
- Enfin, dans le sixième et dernier chapitre nous terminons notre projet d’étude par le calcul
de la fondation avec un ferraillage adapté, afin d’assurer la rigidité de la fondation et assurer la
stabilité de notre château d’eau.
Enfin une conclusion générale qui relatera les principaux résultats de notre travaille.
Chapitre 1 :
Caractéristique des
matériaux
Chapitre 1 : Caractéristiques des matériaux
1. Introduction
Ce premier chapitre consiste à présenter les composants de l’ouvrage faisant l’objet de notre
étude, à savoir le réservoir surélevé (sur fût), implanté à Boudouaou, wilaya de Boumerdés,
ainsi que les caractéristiques mécaniques des matériaux utilisés (béton et acier). L’étude génie
civil, se fera conformément aux règles de calcul des ouvrages en béton armé aux états limites
(BAEL, 91), et aux règles parasismiques algériennes (RPA, 99 modifie en 2003).
1
Chapitre 1 : Caractéristiques des matériaux
Durabilité
Le château d’eau doit pouvoir rester fonctionnel pendant toute sa durée de vie, le béton
doit conserver ses propriétés intactes après le contact prolongé avec l’eau.
2
Chapitre 1 : Caractéristiques des matériaux
Eij 32164,195MPa
Et pour une charge de longue durée le module de déformation longitudinal différé tiendra
compte du fluage et est donné par la formule :
1
Evj Eij 3700 3 f cj (1.6)
3
Evj 10818,866MPa
3
Chapitre 1 : Caractéristiques des matériaux
a/a
= (1.7)
L/L
0 pour le calcul de sollicitations a I’ELU et à L’ELS.
=
0,2 Pour le calcul des déformations à L’ELS (béton non fissuré).
4
Chapitre 1 : Caractéristiques des matériaux
14,17MPa en SAD
Pour notre cas: θ = 1 fbu=
18,48MPa en SA
bc 0,6 f c 28 (1.9)
bc 15MPa
Contrainte limite au cisaillement
Pour les armatures droites ( 90 ) nous avons :
Fissuration préjudiciables et très préjudiciables (FP et FTP) :
0,15 f cj
p min( ,5MPa ) (1.10)
b
fcj = 28MPa p 2,5MPa
Fissurations peu nuisibles (FPN)
0,2 f cj
u min( ,4MPa ) (1.11)
b
fcj = 28MPa u 3,33MPa
bc
fbu
5
Chapitre 1 : Caractéristiques des matériaux
bc (Mpa)
bc
Eb bc (‰)
Figure 4. Diagramme contraintes- déformations à L’ELS
6
Chapitre 1 : Caractéristiques des matériaux
s (MPa)
fe
S
Es
𝒇𝒆
ϒ𝒔.𝑬𝒔
10 ‰ s (‰)
Figure 5. Diagramme contraintes- déformations à L’ELU
400Mpa en ST
.
2
s = min 0,8 (( 𝑓𝑒 ; max ( 0,5. 𝑓𝑒, 110 f t 28 ) ) (1.14)
3
7
Chapitre 1 : Caractéristiques des matériaux
Avec :
ftj : résistance caractéristique à la traction du béton au jème jour en MPa.
1 pour les aciers RL (Ronds lisses)
η : coefficient de fissuration =
1,6 pour les aciers HA (Haute adhérence)
6. Ferraillage minimum
f t2 8
Amin 0,23.b0.d. f e (1.17)
N compression
ft2 8 e - 0,45d
Amin 0,23.b0.d. f e . ( e -0,185d ) (1.18)
N traction
ft2 8 e 0,45d
Amin 0,23.b0.d. f e . ( e 0,185d ) (1.19)
Avec:
e : L’excentricité maximale.
On doit vérifier que: As ≥ Amin
As: étant la section d'acier déterminée
8
Chapitre 1 : Caractéristiques des matériaux
7. Actions – sollicitations
On distingue trois types d’actions :
- Action permanentes : notées G dont l’intensité est constante ou très peu variable dans
le temps: le poids propre, les revêtements…
- Actions variables : notées Q dont l’intensité varie d’une manière importante dans le
temps .On distingue:
Surcharges d’exploitation.
Surcharges climatiques : neige, vent, effets de la température.
Influence du retrait et du fluage.
- Actions accidentelles : notées SA : ce sont des actions rares et de courte durée tel que :
le séisme, les explosions, les incendies…
8. Conclusion
En conclusion de de ce premier chapitre, et pour les besoins de calcul, nous retenons les
caractéristiques suivantes :
9
Chapitre 2 :
Pré dimensionnement
Chapitre 2 pré dimensionnement
1. Introduction
L’objectif de ce chapitre est de calculer le poids de l’ouvrage. Ainsi, nous procédons au pré-
dimensionnement de la structure et au calcul du volume d’eau dans la cuve. Les formules
utilisées sont données par Folnadosa (Guerrin, 1972).
11
Chapitre 2 pré dimensionnement
𝐻𝑒 𝐻𝑒
On a tan 45° = x=
𝑥 𝑡𝑔45
D1 = 20,2m.
Avec:
D1 : diamètre intérieur, supérieur de la cuve.
D2 : diamètre inférieur, intérieur de la cuve.
Dmoy : diamètre moyen, intérieur de la cuve.
12
Chapitre 2 pré dimensionnement
2 +⨍2
𝑟𝑠𝑢𝑝 𝑠𝑢𝑝
Rsup = (2.6)
2⨍𝑠𝑢𝑝
Avec :
rsup : rayon intérieur de la cuve tronconique en m,
Rsup : Le rayon de courbure supérieure en m.
10,1²+2,2²
Rsup = = 28,02 m
2∗2,2
Avec :
Dint : Diamètre intérieure de fond de cuve en m
finf : La flèche de la coupole inferieure en m.
Ce qui donne :
⨍inf = 0,104*6,8=0,71m
On prend ⨍inf = 0,8m
13
Chapitre 2 pré dimensionnement
𝑟′2𝑖𝑛𝑓 +𝑓𝑖𝑛𝑓
2
Rinf = (2.8)
2𝑓𝑖𝑛𝑓
Avec :
r’inf: rayon intérieur de fond de cuve, en m.
Rinf : Le rayon de courbure inferieure, en m.
3,52 +0,8²
Rinf = = 8,06 𝑚
2∗0,8
14
Chapitre 2 pré dimensionnement
calcul de l’épaisseur maximal de la paroi de la cuve à la base
emax = 0,207.Dmoy = 0,207 ×14,50² = 43,52 cm ….…………... (A. GUERRIN ET R.C.LAVEUR).
On a encore :
𝐻𝑐.𝐷𝑖
e≥ ………………………………………………………………. (PIERRE CHARON).
4
On prend le diamètre (D) en mètre et l’épaisseur (e) en centimètre.
14,5∗6,7
e≥ = 24cm
4
On prend e = 30cm
Et pour des raisons que nous contractive et de résistance expliquer dans la partie
(Ceinture inférieure) nous optèrent pour un angle d’inclinaison de 45°.
H : Hauteur du tronc du cône.
Di : Diamètre du tronc du cône.
e : épaisseur du bas de la paroi de la cuve.
𝐃𝐢𝐚𝐦è𝐭𝐫𝐞 ∶ 𝟔, 𝟖𝟎 𝐦
𝐄𝐩𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫 ∶ 𝟎, 𝟐𝟓 𝐦
Coupole inferieure………..{
𝐋𝐚 𝐟𝐥è𝐜𝐡𝐞 ∶ 𝟎, 𝟖𝟎 𝐦
𝐑𝐚𝐲𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐛𝐮𝐫𝐞 ∶ 𝟕, 𝟔𝟑𝐦
𝐃𝐢𝐚𝐦è𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐱𝐭é𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫 ∶ 𝟐, 𝟒𝟎 𝐦
Cheminé……………….......{ 𝐇𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫 ∶ 𝟓, 𝟗𝟎𝐦
𝐄𝐩𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫 ∶ 𝟎, 𝟐𝟎 𝐦
15
Chapitre 2 pré dimensionnement
16
Chapitre 2 pré dimensionnement
r(x) = α.x+b
R1−R2
α= 𝐻
𝐻
V1 (x) =𝜋 ∫0 (α. x + R2)². dx
𝜋
V1 (x) = 3.𝛼 [(α. x + R2)3 ] 𝐻0
𝜋.𝐻 𝑅1−𝑅2
V1 = [( . 𝐻 + 𝑅2)3 − 𝑅23 ]
3(𝑅1−𝑅2) 𝐻
𝜋.𝐻
V1 =3(𝑅1−𝑅2) [𝑅13 − 𝑅23 ]
Enfin :
3
𝜋 𝑅1 −𝑅23 𝜋 10,13 −3,43
V1 =3 ∗H [ ] = = 3 6, 5 [ (10,1−3,4) ] = 1037, 77 m3
(𝑅1−𝑅2
𝜋 𝜋
V2 = 3 ∗ 𝑓² ∗ (3𝑅2 − 𝐻3) = ∗ 0,82 ∗ (3 ∗ 3,4 − 0,8) = 6,30 m3.
3
𝜋∗𝐷32 𝜋
V3 = ∗ 𝐻2 = 3 ∗ 22 ∗ 5,90 = 17, 91 m3.
3
17
Chapitre 2 pré dimensionnement
D
Voile cylindrique
0,1 m
H=1,6 m Dext
2 D2
2,89
Dext=2,4m P2 = int ×h × γb
4
Dint=2,2m
Total P = P 1 + P 2 - P3 3,23
𝑓𝑠2 +𝑅²
Rs = = 28,02 m
2.𝑓𝑠
18
Chapitre 2 pré dimensionnement
Épaisseur : e = 0,15m
Poids volumique du béton γb = 2,5 t/m3
La coupole pleine
Rs = 28,02 m
e = 0,15m P1= (2.π.Rs.fs.e).γb 145,27 t
fs = 2.2 m
19
Chapitre 2 pré dimensionnement
Ouverture de la cheminée
d = 2,00 m P2= (π.d²/4).e.γb 0,785 t
e = 0,20 m
Etanchéité
Rinf = 7,63 m
f = 0,8m 𝝅.𝒅² 2,46 t
P3= (2π.Rinf.finf – ( ) ).γet
d = 2,00 m 𝟒
γet = 0,07 t/m2
Total P = P1 – P2 + P3 25,63t
20
Chapitre 2 pré dimensionnement
ℎ
D’après le RPA 99 version 2003 : 𝑏 ≥ 4.0𝑚
r0 = 10,1 m
r1 = 10,6 m
21
Chapitre 2 pré dimensionnement
4.5 Poids de la ceinture inférieure
γb = 2,5 t/m²
Etanchéité + enduit
γet = 0,07 t /m²
R1 = 3,4 m
R2 = 4,05 m
Pet R22 R12 . et 1,06
22
Chapitre 2 pré dimensionnement
23
Chapitre 2 pré dimensionnement
h =7,5m
D=2,40m
d=2,00m
𝜋
P1 = 4 γb. h. (D2 − d2 )
𝜋
P1 = 4 *2,5*6,8*(2,4²-2,00²) = 27,30 t
𝜋
P2 = 4 ∗ 2,5 ∗ 0,2 ∗ (4, 42 − 2, 42 ) = 𝟓, 𝟑𝟒𝒕
Poids de l’étanchéité
24
Chapitre 2 pré dimensionnement
5. Conclusion
En conclusion, les résultats du pré-dimensionnement des différents éléments de notre
ouvrage sont présentés dans ce tableau récapitulatif (tableau 10).
25
Chapitre 3 :
Ferraillage de la cuve
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
1. Introduction
Nous procédons, dans ce chapitre, au ferraillage de chaque élément de la cuve à savoir (le
lanterneau, la dalle circulaire de couverture, le support de la dalle (voile cylindrique), la coupole
de couverture, la ceinture supérieure, la paroi de la cuve, la cheminée, la coupole inférieure et
enfin la ceinture inférieure).
2. Etude du lanterneau
Le lanterneau est constitué d’une dalle de couverture circulaire de faible épaisseur et d’un
voile cylindrique sur lequel repose la dalle. Ce dernier comporte six fenêtres pour permettre
l’éclairage et l’aération de la partie supérieure du château d’eau et une porte pour accéder à la
coupole supérieure.
29
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Mr =
pa ²
16
(1 3 ). ² (1 3 ). 2 2.(1 ) 4(1 ). ² ln (3.1)
Avec :
= b/a ; = r / a
= coefficient de poisson égal à 0 pour le calcul des sollicitations à l’ELU et à L’ELS.
a = 1,15m ; b=1,40m =1,22
30
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
à l’ELS :
31
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
M ru
bu = (3.6)
b0 .d r2 . f bu
= 1, 25 (1- 1 2 bu ) (3.7)
M ru fe
Aruinf (s10 = =347, 83 MPa); (fe =400 MPa; s = 1, 15) (3.8)
z s10 s
à L’ELS :
Mrser = 0,080.10−2 MN. m/ml
2
s min( fe,110 ft 28 )…. (FP) (ft28 =0, 6 +0, 06 fc28=2,1MPa) (3.9)
3
15 bc r r
r = = 0,5274 ; RB = 1 3 =0,2173
15 bc s 2
Mrb = rb.b0.dr2.
bc = 0,0188MN.m /ml ; Mrb Mser A’rser =0
Z = dr (1- r ) =0,0626m
3
Mrser
Finalement : Ainf se r= Ainf rser = 0,640 cm²/ml
zr s
Amin =0,92cm²/ml
Conclusion :
Asup r = max (A supru ; Asupser ; Amin) =0,92cm²/ml
Soit : 2T8 /ml (1,01cm²/ml)
Escapement:
St Min (2h, 25cm) h=10 cm st 20 cm
2T8 donne st = 50 > 20
Remarque:
Donc on adopte un ferraillage de 5T8 (2,51 cm²) avec st = 20 cm
b. Armatures supérieures
à L’ELU :
Mru = -0,033. 10−2 MN/ml
Mr u
bu = = -0,00402 (fbu = 14,17 MPa)
b0 .d r2 . fbu
bu ab =0,186 pivot A…..A’ru =0
Mru
Finalement : Asup ru= Asup ru = 0,421cm²/ml
z.s10
à L’ELS:
M ser = 0,0237. 10−2MN/ml
15 bc r r
r = = 0,527 ; rb = 1 3 =0,217
15 bc s 2
33
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
D’où:
Mtu
Finalement : Atu = = 0,978cm²/m
z.s10
à L’ELS :
Le moment maximum est : Mtser = 0,080. 10−2MN.m.
15 bc r
r = = 0,527 ; RB = 1 r =0,217
15 bc s 2 3
r
Z = dt (1- ) =0,056 m.
3
Mrser
Finalement : A tser = = 0,710cm²/ml
zr s
34
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
35
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
dalle
2
2,8²
Q : charge d’exploitation : Q = q. S dalle = q. = 0,1. = 0,62t
4 4
36
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Calcul de l’élancement
Par définition, l’élancement est la susceptibilité de l’élément poteau au flambement. Il est égal
au rapport de la longueur de flambement If au rayon de giration minimal i de la section droite
du béton seul :
Lf I
= i : rayon de giration i= (3.15)
i B
I: moment d’inertie de la section du béton par rapport à l’axe
Passant par le c. d. g. et perpendiculaire au plan de flambement.
I= (D4 –d4) (3.16)
64
I= (2,44 –2,24) 0,48 m4
64
B : la section du béton
2 2
B= (D –d ) (3.17)
4
B= (2,42 –2,22) 0,72 m2
4
0,48
i = √0,72 =0,81 m
=3,93 70 Donc le calcul au flambement est inutile. La théorie de la compression centrée est
applicable.
37
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
0,85
Comme 50 alors = 𝜆 = 0,85
1+0,2( )²
35
Br : la section réduite du béton qui tient compte des infections de réalisation, obtenue en
retranchant 1cm sur toute la périphérie du voile : Br =
4
( D 0,02) 2
(d 0,02) 2 = 0,72 m²
Br . f c 28 fe
Pour que Nu équilibre Nres il faut que : Nu Nres Nu AS .
0,9.b s
s Nu Brfc28
As ≥ .
0,9.b
(3.18)
fe
fc28 = 25 MPa ; Br = 0,72 m² ; fe = 400Mpa ; Nu = 0,07 MN
s = 1,15; = 0,85; b = 1,5
As 0,21 cm² Le BAEL prévoit une section minimale telle que :
B
Amin = max 4U ; (3.19)
1000
Avec :
U : périmètre moyen du voile en (m)
B : section totale du béton en (m²)
U = .Dmoy (3.20)
Dd
Dmoy = (3.21)
2
Dmoy = 2,3m U = 7,23m 4U= 28,90m
B= ( D ² d ²) (3.22)
4
B
B = 0,723 m² = 7,23 cm²
1000
A min = Max (28,90 ; 7,23) =28,90cm² As = Amin = 28,90cm².
Soit : 36T10 (28.28cm²) espacées de 20 cm.
l
t t 4mm
3 t = 8mm ; (3.23)
6mm t 10mm
Donc on prévoit des T8 sous forme de Cerces.
38
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Espacement transversal :
Il est donné par :
St Min (15lmin; a+10cm; 40cm) (3.24)
a = 10 cm : épaisseur du voile ; lmin = 10mm
St Min (15cm; 20cm; 40cm)
St 15cm. Soit: St = 15cm
h 2d 155
= = 10,33
st 15
Donc on dispose de 10 cerces 8, espacées de 15cm.
39
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
L’état de contrainte est défini par un tenseur symétrique de second ordre dont les
composantes sont : N , N et qui sont déterminées par l’équilibre statique :
N : effort normal de compression par unité de longueur suivant les méridiens.
N : effort normal de traction ou de compression par unité de longueur suivant les
parallèles.
: Effort de cisaillement par unité de longueur qui s’exerce sur les parallèles et les
méridiens.
Dans notre cas l’effort de cisaillement est nul suivant les parallèles et les méridiens car la
surface de révolution est chargée symétriquement.
40
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
r0
0 = arc sin (3.26)
R
0,4
0 = arc sin = 0,9 °
25,33
41
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
r
1 = arc sin 1 (3.27)
R
1,15
1 = arc sin 1 = 2,6°
25,33
r
= arc sin (3.28)
R
156,45
P= = 0,45t/m².
346,98
Poids de lanterneau : PL
Poids du lanterneau + étanchéité : Plant = 3,23 t.
Périmètre moyen du lanterneau : Pmoy = 2.π.r1 = 2 x π x 1,15 = 7,23 m.
D’où le poids de lanterneau par unité de circonférence :
𝑃𝐿
P0= (3.31)
𝑃𝑚𝑜𝑦
3,23
P0 = = 0,45 t/ml
7,23
42
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
cos 0 cos
N2 = P.RSUP cos (3.33)
sin ²
sin 0
N3 = PL (3.34)
sin ²
D’où: N = - (N1+N3)
N = N1+N2
43
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Remarque : Selon la convention RDM le signe (-) indique une compression, et le signe (+)
indique une traction.
44
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Remarque : Selon la convention RDM le signe (+) indique une compression, et le signe (-)
indique une traction.
45
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
bo=1m
s N Br . f c 28
max
As (3.36)
fe 0,9.b
Avec :
= 1 pour une coque
(fc28 = 25 MPa; s =1, 15; fe = 400 MPa; b = 1.5)
Br = (b0 - 0, 02). (h - 0, 02) = 0,13 m²
As 0 : le béton seul peut reprendre l’effort normal de compression suivant les méridiens.
On adopte un ferraillage minimum.
On a f=2,2 m et a/2 = r = 10,1m
a/2 f la coupole est surbaissée donc on peut l’assimilée a une dalle de 15cm
d’épaisseur.
Section d’acier minimale
4U 9,2cm ² / ml
A min = max B 4U=9,2 ;B/1000=0,15*10^-3
10 4 cm ² / ml
1000
U : périmètre de la section du béton U =2,3m.
B : la section du béton B = 0.15m²
D’où : As = 8,8 cm²/ml soit 7T10 = 10, 77cm²/ml espacées de 15 cm
Nous adoptons pour un 7T14 avec As = 10.77 cm².
As s N
max Br . f c 28
fe 0,9.b
2
AS ≥ 1.15 1,67 10 130(25) =-67,83cm² ;Br=0,13
400 1 0.9(1.5)
47
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Récapitulatif
48
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Schéma statique
49
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Composante horizontale
Composante tangentielle
P 'cs
T1 = (3.40)
sin
1,318
T1 = 1,86t / ml
sin 45
T1 = 1.86 t/ml
T1u = 1,35 x 1,86 x 10-2 = 2,52.10-2 MN
T1ser = 1,86 x 10-2 = 1,86 x 10-2 MN
50
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Composante horizontale
N2 = N3+N4
N4
Cos = N4 = N .Cos (3.42)
N
sin
N2 = N cos (3.43)
tg
y y
tg = N3 = (3.44)
N3 tg
L’ELU :
Nϕu = 7,65 t/ml
N2u= 10,06 t/ml
L’ELS :
Nϕs = 5,52 t/ml
N2s = 7,26 t/ml
Composante tangentielle
y y
sin = T2 = (3.45)
T2 sin
T2 = N . sin (3.46)
sin
L’ELU :
sin 23,5
T2u = 7,65 3,55t / ml
sin 45
T2u = 3,55 t/ml
L’ELS :
sin 23,5
T2ser = 5,52 2,56t / ml
sin 45
T2s = 2,56 t/ml.
s = 161,307MPa
90,09 10 2
Aser ≥ = 55,85 cm².
161,307
52
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Conclusion
As = Max (Aser ; ACNF) = Max (55.86; 26.25 ) As =55.86 cm²/ml soit : 20T20 (62,8
cm²/ml).
Espacement des armatures :
Espacement horizontal : eh = (b-2d-(4*ϕ))/3 = (50-6-(4*2))/3= 12cm
Espacement vertical : ev = (b-2d-(4*ϕ))/3 = (100-6-(5*2))/4= 21cm
Armatures transversales
D’après le BAEL91 ; On prend des armatures de diamètre 8 espacée de st =20.
53
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
6,7
1= arctg 1 = 45°
10,1 3,4
H
tg = (3.54)
Rr
6,7
= actg =45°
10,25 3,55
H
tg 2 = (3.55)
R2 r2
6,7
2 = arctg 2 = 45°
10,4 3.7
5.1.1. Détermination des rayons moyens (Rmi)
H yi
tg = (3.56)
Rmi r
1
Rmi = (H-yi) +r (3.57)
tg
Exemple de calcul pour la première tranche :
1
Rm1 = (6,7 − 0,7) + 3,40 = 9,40m.
𝑡𝑔45
55
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
𝟏
ΔL = 𝒔𝒊𝒏𝜶 (3.59)
𝟏
ΔL = 𝒔𝒊𝒏𝟒𝟓 = 1,41 m
Suivant l’horizontal
𝑝𝑖 𝑝𝑖
Tgα2 = => Ni = (t / ml) (3.60)
𝑁𝑖 𝑡𝑔𝛼2
Suivant la génératrice
𝑝𝑖 𝑝𝑖
Sinα2 = => Ti = (t / ml) (3.61)
𝑇𝑖 𝑠𝑖𝑛𝛼2
Les résultats de calcul pour toutes les tranches sont rapportés sur le tableau suivant :
Tableau 5. Caractéristiques des tranches de la cuve.
N°de la
tranche Zi(m) emi(m) Dli(m) Pi(t/ml) Ni(t/ml) Ti(t/ml)
1 0,7 0,30 0,707 0,530 0,530 0,750
2 1,7 0,30 1,414 1,061 1,061 1,500
3 2,7 0,30 1,414 1,061 1,061 1,500
4 3,7 0,30 1,414 1,061 1,061 1,500
5 4,7 0,30 1,414 1,061 1,061 1,500
6 5,7 0,30 1,414 1,061 1,061 1,500
7 6,7 0,30 1,414 1,061 1,061 1,500
Suivant la génératrice
𝑝𝑒 𝑝𝑖𝑒
tgα = => Tie = (3.65)
𝑇𝑒 𝑡𝑔𝛼2
les résultats de calcul sont figurés dans le tableau suivant :
Tableau.7. Caractéristiques des tranches de la cuve.
N°de la
tranche Zi(m) emi(m) Dli(m) Pi e (t/ml) Ni e (t/ml) Ti e (t/ml)
1 0,7 0,30 0,707 0,495 0,700 0,495
2 1,7 0,30 1,414 2,404 3,400 2,404
3 2,7 0,30 1,414 3,818 5,400 3,818
4 3,7 0,30 1,414 5,233 7,400 5,233
5 4,7 0,30 1,414 6,647 9,400 6,647
6 5,7 0,30 1,414 8,061 11,400 8,061
7 6,7 0,30 1,414 9,475 13,400 9,475
57
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Cuve pleine
À L’ELU :
N’ui = 1,35(Ni + Net i) + 1,5Nei
T’ui = 1,35(Ti + Tet i) + 1,5Tei
58
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Cuve vide
Te = Ne =0
A L’ELS :
Tableau 10. Sollicitations à l’ELS “cuve vide”
Tsi Ts
N'ser Ns i =T'si*2pi*Rmi (cumulé)
N°de la tranche Rmi(m) i(t/ml) =N'si*Rmi(t) T'si (t/ml) (t) (t)
strctr suprieur 10,10 287,60
1,00 9,40 0,58 5,45 0,82 48,43 336,03
2,00 8,40 1,16 9,74 1,64 86,56 422,58
3,00 7,40 1,16 8,58 1,64 76,25 498,84
4,00 6,40 1,16 7,42 1,64 65,95 564,79
5,00 5,40 1,16 6,26 1,64 55,64 620,43
6,00 4,40 1,16 5,10 1,64 45,34 665,77
7,00 3,40 1,16 3,94 1,64 35,04 700,80
Cuve pleine
À L’ELS :
N’seri = Ni + Net i + Nei
T’seri = Ti + Tet i + Tei
Tableau 11. Sollicitations à l’ELS “cuve pleine”
Tsi
N'ser Ns i =T'si*2pi*Rmi Ts (cumulé)
N°de la tranche Rmi(m) i(t/ml) =N'si*Rmi(t) T'si (t/ml) (t) (t)
strctr supérieure 10,10 287,60
1,00 9,40 1,28 12,03 1,31 77,66 365,26
2,00 8,40 4,56 38,30 4,04 213,45 578,71
3,00 7,40 6,56 48,54 5,46 253,79 832,50
4,00 6,40 8,56 54,78 6,87 276,36 1108,86
5,00 5,40 10,56 57,02 8,29 281,16 1390,03
6,00 4,40 12,56 55,26 9,70 268,19 1658,22
7,00 3,40 14,56 49,50 11,12 237,45 1895,67
59
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Le béton est en contact permanent avec l’eau, les sollicitations sont plus importantes dans
le cas de la cuve pleine.
La fissuration est très préjudiciable donc le calcul se fera à l’ELS seulement.
5.4.1. Ferraillage transversale (cerces)
Les contraintes limites de traction du béton et de l’acier sont :
s = 161,307MPa
Nser
La section d’acier est donnée par : As
s
Exemple de calcul pour la 1ere tranche : Nser = 12,03 t.
Nser 0,1203
As As = 7,46 cm².
s 161,307
Condition de non fragilité :
Bft 28
Amin = = 11,14 cm² avec : B = L .em = 0,707 x 0.30 = 0.21 m²
fe
As = Max (Aser, Amin) = Max (7,70 ; 11,14) = 11,14 cm²
Soit : 6T16 (12.06cm²)
Vérification des contraintes limites dans le béton et l’acier :
Nser
bt = bt (3.68)
15 Aser B
12,03 10 2
bt = = 0,53 MPa 2.31MPa
15 11,14.10 4 0.21
s = Nser s (3.69)
Aser
12,41 10 2
s = . = 108,02 MPa 164.973 MPa
11,14.10 4
Donc les contraintes sont vérifiées pour la 1ère tranche
60
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Le calcul pour les autres tranches est résumé dans le tableau suivant :
Tableau 12. Valeurs des sections d’aciers pour les tranches de la cuve.
N°de la σsbarre As calculé As choisis σbt
tranche Ns (MN) (Mpa) (cm²) B (m²) Amin (cm²) (cm²) nbr de barres (Mpa)
1 0,120 161,31 7,46 0,212 11,137 15,400 10T14 0,511
2 0,383 161,31 23,74 0,424 22,274 36,200 18T16 0,800
3 0,485 161,31 30,09 0,424 22,274 36,200 18T16 1,014
4 0,548 161,31 33,96 0,424 22,274 36,200 18T16 1,145
5 0,570 161,31 35,35 0,424 22,274 36,200 18T16 1,192
6 0,553 161,31 34,26 0,424 22,274 36,200 18T16 1,155
7 0,495 161,31 30,69 0,424 22,274 36,200 18T16 1,034
62
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Les valeurs des coefficients : k, k0, k’ et k1 sont déduites soit a partir des abaques (pages229,
e
230, 231,232) dans l’ouvrage de GUERRIN en fonction de h et , soit par les formules
e'
exposées dans le même ouvrage.
M0 =K. w. H3
K est donné par l’abaque (page 229) : K= 0.0038 M0 = 1,14 t.m/ml
* X0 = K0. H
K0 est déterminé par la formule :
0 Arctg 2 K ( H )²
K0 = = (3.75)
.H H
K0 = 0.064
X0 = K0.H = 0.426 m
* X1= K1.H
K1 est déterminé par la formule :
K1 = +K0 (3.76)
4H
K1 = 0.146
X1= K1.H = 0.976 m
*M’= - K’.w. H3
K’ est déterminé par la formule :
1
K’ = -K e-x1 cos x1 sin x1 (3.77)
2k ( H )²
K’ = -0.0009
M’ = -0,27 t.m/ml
63
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
h bo =1m
= 0.05 m
6
h
e0 Le centre de pression se trouve dans le noyau central
6
La section du béton est donc entièrement comprimée (SEC)
Calcul des contraintes dans le béton
bc (+
h
)= bcmax (3.82)
2
bc(-
h
)= bcmin (3.83)
2
64
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Les contraintes de compression sont vérifiée donc le béton seul peut reprendre les efforts de
compression largement sans risque de dépassement de contrainte, on adopte néanmoins un
ferraillage minimum défini par :
B
Amin = Max (4U ; )= Max (10,4 ; 3 )= 10,4 cm²
1000
On choisit 12T12 /ml (13,58cm²) disposée en deux nappes de 6T12 espacées de
St = 18cm chacune.
65
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
66
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Pe = .H. (3.84)
Pe = 1 6,7 = 6,7 t/m²
N = Pe x Rext (3.85)
N = 6,7 x 1,2 = 8,04 t/ml
2,81.
H 2,81 6,7 18,8.
e
0,8
e'
K=coefficient en fonction de (e/e’) et ( /H).
Il est donné par les abaques de « HANGAN-SOARE » voir (GUERRIN tome 6).
M 0 K . .H 3
L‘abaque N°1donne: K = K = 0,0013
M0 = 0,0013 1 (6,7)3
M0 =0,39 t.m/ml.
Abscisse du moment ne fléchissant nul X0 :
X0 = K0.H
K0 = 0,040
X0 = 0,040 6,7 = 0,265 m.
M’ = K’. .H3.
M’= moment fléchissant négatif.
K’ = -0,00027 M’ = -0 ,08 t.m /ml.
Abscisse du moment fléchissant maximum :
X1=K1.H avec K1=0,081 X1=0,081 6,7 = 0,531 m.
67
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
X (m)
X1
X0
M (t.m/ml)
6.4. Ferraillage
6.4.1. Ferraillage transversal (cerces)
La cheminée est soumise à un effort horizontal de compression, le calcul se fera à l’ELU
sur une bande de 1m de largeur et de hauteur h=0,25m. La section d’acier est donnée par la
formule :
Nu = 1,5 x N = 1,5 x 8,04 = 12,06 t/ml
0,85.𝑓𝑐28 𝛾
As ≥(𝑁𝑢 − . 𝐵𝑟) . 𝑓𝑠 (3.87)
𝛾𝑏 𝑒
Br = (0,25-0,02)(1-0,02)=0,2254m2.
Nu =1,5 8,04 = 12,36 t/ml.
0,85.25 1,15
As ≥ (12,06 − 1,5
. 0,2254) . 400
As ≥ -91,68 cm².
Donc le béton seul peut reprendre l’effort de compression alors on dispose un ferraillage
minimum.
4U 4 21 0,25 10cm 2 .
Amin=Max 0.2 B Avec :(U = 2.5m, B = 0.25m²)
5cm 2
100
Amin= 10 Cm²
Soit : 12T12/ml (As =13,58 cm2/ml) qu’on disposera en deux nappes chaque une de
6T12/ml (6,79Cm²/ml) avec un espacement de e=20cm.
6.4.2. Ferraillage longitudinal :
La section la plus sollicitée est la base de la cheminée, elle est soumise à :
-un effort de compression N du au poids de la cheminée G=36,71 t.
68
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Avec : G=36,71 t Q = 0.1.S =0.138 t et S ( D² ext D² int ) 1.38m²
4
Q 0.138
q= 0,02t / ml.
2 Rm 2 1.1
15 bc
rb 0,582
(15 bc s )
rb rb
rb .(1 ) 0,235
2 3
rb
Zrb d .(1 ) 0,14m.
3
69
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
0.0063
As= 2,85Cm² / ml
0.14.161,31
Condition de non fragilité :
Amin = 0,23.b0.d.ft28/fe
Amin = 0,23.1.0,17.2,1/400 = 2,0528 cm²/ml < As (vérifié)
Choix des armatures :
Soit As = 12T10/ml As = 9,42 cm2/ml.
Disposée en deux nappe de 6T10/ ml d'où un espacement st = 20 cm.
70
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
𝑟 3,4
𝜑 = arc sin = arc sin = 26,48° (3.91)
𝑅 7,63
71
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
P= 0,88 t/m²
b) Poids de la cheminée P0
ds=-R x d 𝜑
Peau =𝜔eau x Z = 𝜔eau x (H Rcos ) (3.96)
72
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Cos0 Cos
N PC R Cos (3.98)
Sin ²
Cos0 Cos
N PC R (3.99)
Sin ²
Sous l’effet du poids propre de la cheminée (P’Ch)
Sin
N P 1 (3.100)
Ch Sin²
N N (3.101)
Ne F H
2Rinf sin 2 R
1
cos 2 0 cos 2 cos 3 0 cos 3 . (3.102)
2
3
Ne - gRinf 2
H
1
cos 2 0 cos 2 / sin 2 cos 3 0 cos 3 / sin 2 (3.103)
2R 3
Ne - gRinf 2
H
1
1 sin 2 1 sin 2 / sin 2 cos 3 0 cos 3 / sin 2
2R 3
Le tableau suivant donne les efforts suivants les parallèles N et N les méridiens
73
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
7.5. Ferraillage
7.5.1 Ferraillage suivant les méridiens
La section la plus sollicitée est à la base de la coupole,
La fissuration est très préjudiciable car l’eau est en contact avec la coupole, donc le calcul
se fait à l’ELS :
Suivant les méridiens:
Le calcul se fera pour une section (1X0.25) m²
M0 = 0.0039 MN.m/ml. Encastrement coupole de fond
Nser = 31,60 t/ml
74
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
M0 0.391
e0 0.0124m.
N ser 31,6
h 0,25
0,04
6 6
h
e0 Section entièremen t comprimée (S E C)
6
La contrainte dans le béton est :
N N0
bc .V
B I
B b.h 1 0,25 0,25m 2 .
1
V h 0,125m
Avec
2
b.h 3 1 0.253
I 1.30.10 3 m 4 .
12 12
N ser M ser
bc. max .V (3.106)
Bh Ih
75
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
B b0 .h 1 0,3 0,3m 2
N M ser .V V 1 h 0,3m.
bc . Avec
2
B I
b.h 3
I 2,25.10 3 m 4 .
12
76
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
77
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
78
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Effort tranchant T0 du à l’encastrement paroi de la cuve – cône du fond est déterminée par
la méthode de « HANGAN –SOARE» exposée dans l’ouvrage de GUERRIN (tome 6)
H
est : T0 M 0 . (3.107)
2
79
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
Aser ≥ Nser
s
(fe = 400 MPa; = 1,6, ft28 = 2,1MPa)
2 1
FTP s = min0,8. ( fe ;max ( )⨍e,110 f t 28 ) = 161,307MPa
3 2
95,44 10 2
Aser ≥ = 59,16 cm².
161,307
Condition de non fragilité :
ft 28
ACNF B
fe
2 .1
Avec B = 0,65 x 0,8= 0.52m² ACNF 0.52 = 27,3 cm²
400
ACNF 27,3 cm²
Conclusion
As = Max (Aser ; ACNF) = Max (59,16 ; 27,3 ) As =59,16 cm²/ml soit : 20T20 (62,8
cm²/ml).
Espacement des armatures :
Espacement horizontal : eh = (b-2d-(4*ϕ))/3 = (65-6-(4*2))/3= 17cm
Espacement vertical : ev = (b-2d-(4*ϕ))/3 = (80-6-(5*2))/4= 16cm
80
Chapitre 3 ferraillage des éléments de la cuve
9. Conclusion
Les résultats obtenus dans ce chapitre sont récapitulé dans le tableau suivant :
Dans ce chapitre, les éléments de la cuve ont été ferraillés. Le ferraillage du fût et de la
fondation fera l’objet des chapitres suivants.
81
Chapitre 4 :
Etude au séisme
Chapitre 4 Etude au séisme
1. Introduction
Dans ce chapitre, nous procédons à la vérification du château d’eau au séisme, et ce dans
deux cas.
À vide, en utilisant la méthode de RAYLEIGH dite méthode de CONSOLE, qui permet le
calcul de la période propre de vibration de l’ouvrage.
En charge, (hydrodynamique), en utilisant la méthode de HOUSNER.
Sa
Fki i Wk aik (4.1)
g
i : indice désignant le numéro du mode propre.
k: indice désignant le numéro de masse.
Coefficient de distribution:
(4.2)
83
Chapitre 4 Etude au séisme
T Q
1.25 A1 2.5 1 0 T T1 1
T1 R
Q
2.5 1.25 A T1 T T2 2
Sa
R (4.3)
2/3
g Q T2
2.5 1.25 A T2 T 3.0 s 3
R T
2/3 5/3
2.5 1.25 A T2 3 Q T 3.0 s 4
3 T R
7 2 0.7 (4.4)
Q=1+ P
1
q (4.7)
Pq : est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q " est satisfait ou non". Sa valeur est
donnée par :
6
P
q 1
q 0,1 Q =1,1 (4.8)
Fv
Mv
2.1. Cas de la cuve vide
L’effort sismique horizontal est :
EI
84
Chapitre 4 Etude au séisme
Sa
FV MV
g (4.9)
Poids de la cuve Vide: MV =PV .g = 593,71.10.103 = 593,71.104 N
La période de vibration sera déterminée par une méthode d’approche basée sur les hypothèses
de simplification.
La période d’oscillation par la méthode de console
Pour le calcul de la période de vibration, cette méthode assimile l’ouvrage à une masse
concentrée (cuve) reposant sur un support de masse non négligeable (tour) grâce à la formule :
P' Z 3
T = 2π (4.10)
3 gEI
I = ( Dext 4 – D int4) section circulaire (4.12)
64
∑24
0 𝐼 6410,28
I= = =163,7 m4
𝑁 24
Calcul de poids du support par unité de longueur
( Dext ² Dint ²) b
P1 = 4 (4.13)
∑24
0 𝑃 449
P1 = = = 18,71 t/ml
𝑁 24
Calcul de Z et P
Zi = centre de gravité de l’élément "i" considéré
Pi = poids de l’élément "i"
33
Avec : P’ = P + P1Z (4.14)
140
85
Chapitre 4 Etude au séisme
P : Poids de la masse concentrée t/ml.
P1 : Poids de support (fût) par unité de longueur t/ml.
. i i
Zg = 1
8
(4.15)
1
i
∑ 𝑝𝑖 . 𝑍𝑖 = 18069,14 t.m
Pv = ∑ 𝒑𝒊 = 594,91 t
D’où : Zgv = 30,37m
33 33
P’ = Pv+ P1Z = 594,91+ . 18,71 . 30,37 = 1735,61 t
140 140
Finalement :
1735,61.30,37 3
T = 2π = 0,23 s.
3.9,81.3216419,5.163,7
Q
2.5 1.25 A
Sa
T1 T T2 2
g R
Sa 1,1
2,5(0,764).(1,25.0,3)( ) 0,394 T1 0,15s TV 0,18s T2 0,5s
g 2
Sa
Fv M V 0,394 593,71 = 233,89 t.
g
Avec :
Mv : poids de la cuve vide.
Principe de modélisation
Le château d’eau est modélisé en une console encastrée à sa base, et à son extrémité une masse
concentrée (la cuve), la force sismique est donc appliquée au niveau du centre de gravité de la
cuve.
Calcul de la hauteur
Hgv = hfut+he/2 = 24+6,7/2 = 27,35m
Fv=233,89 t
hGV = 27,35m
Cuve vide
87
Chapitre 4 Etude au séisme
V : effort tranchant à la base
Ft : force concentrée au sommet de la structure. Elle doit être déterminée par la formule :
Ft = 0,07 TV (4.18)
h 24 24
24
88
Chapitre 4 Etude au séisme
F(0) = 0 t/ml
Pour : Z= h = 24m
F(24) = 4,86 t/ml.
2.1.3. Calcul des réactions à l'encastrement
En appliquant la Méthode de la RDM :
FZ = 4,86(t/ml)
MA FG=175,61 t
24m
RA 27,35m
1 2
∑M/A= 0 M A = 4,86 24 24 175,61 27,35 5735,38t m
2 3
89
Chapitre 4 Etude au séisme
2.1.4. Calcul des Moments de Flexion et des efforts tranchants
0 ≤ Z ≤ 24m
F ( Z ).Z
T(Z) = R A - (4.20)
2
q( z ) F max
tg = q( z ) 0,20Z (4.21)
Z h
T(z) = 233,89 – 0,10.Z2
Z Z
M(z)= -M A R A .Z - q(z) .
2 3
1
M(z)= 5735,38 233,89Z 0,20Z 3
6
24 m ≤ Z ≤ 27,35m
1 max
T(Z) = R A - F .h (4.22)
2
1
T(Z) = 233,89 - .4,86 24
2
T(Z) = 175,61t
1 2
M(z)= -M A R A .Z - F max h(Z - h)
2 3
2
M(z)= -5735,38 233,89Z - 58,27 x(Z - 24)
3
Z = 24m M(24) = - 588,31 t.m
Z = 27,35m M (27,35) = 0 t
90
Chapitre 4 Etude au séisme
.
M (t. m)
T(t)
5735,38 233,89
588,31 175,61
24 27,35 24 27,35
L'étude hydrodynamique nous permet de calculer les efforts exercés sur les parois de la
cuve dus aux poussées des eaux et les moments crées par les efforts ainsi que les hauteurs des
vagues sur les parois.
Lorsqu'un réservoir est partiellement rempli, lors d'une excitation une partie de l'eau sera en
mouvement ce qui conduit à la formation des vagues en surface pouvant nuire la couverture de
l'ouvrage.
Lorsqu'un réservoir est totalement plein l'ensemble eau - réservoir constitue une masse unique
de point de vue dynamique donc pas de mouvement relatif du fluide par rapport au réservoir.
Pour l’étude de ce phénomène nous utiliserons la méthode de « HOUSNER »qui est une
méthode approchée et dont les hypothèses sont :
1. La dissipation d’énergie due à la viscosité du fluide dans le réservoir sera négligée.
2. Le fluide dans le réservoir sera considéré comme incompressible.
3. Le réservoir est rigidement lié au sol de la fondation afin d’avoir l’accélération de ce
dernier.
91
Chapitre 4 Etude au séisme
Selon «HOUSNER» l'action de l'eau est décomposée en :
Action passive : Elle est due à la masse passive provoquant des efforts d'impulsion.
Action active : Elle est due à la masse active du fluide en mouvement d'oscillation
provoquant des efforts d'oscillation.
Les efforts d’impulsion proviennent du fait qu’une partie de liquide réagit par inertie à la
translation des parois du réservoir ; le système équivalent mécanique est modélisé par une masse
(Mi) liée rigidement au réservoir à une hauteur (hi) telle qu’elle exerce sur les parois, les mêmes
efforts horizontaux que la masse d’eau équivalente.
Les efforts d’oscillation proviennent du fait qu’une partie de la masse du fluide dite masse
active se propage en surface en forme d’oscillation sous l’effet du séisme ; Le système
mécanique équivalent est modélisé par une masse (M 0 ) liée au réservoir par deux ressorts de
constante de raideur chacun (K 1 /2) appliquée à une hauteur (ho) à partir de la base du réservoir.
Les paramètres M 0 , Mi, h 0 , hi, ne dépendent que de la géométrie de la cuve, et peuvent être
calculés en considérant la cuve réelle qui est tronconique comme cuve cylindrique de rayon
équivalent R et ayant le même volume, pour simplifier les calculs.
92
Chapitre 4 Etude au séisme
2.2.1. Calcul du rayon de la cuve cylindrique
Vr
R= (4.23)
he
Vr = volume d'eau dans la cuve Vr = 1012,93 m3
He = hauteur d’eau dans la cuve he= 6,7m
R = 6,94m
2.2.2. Calcul du taux de remplissage (h/R)
La méthode de HOUSNER n’est applicable que pour les réservoirs peu profonds, on doit
vérifier que:
he
<1,5 (4.24)
R
he 6,7
Dans notre cas = 0.97 ≤ 1,5 cuve peu profonde. La méthode est applicable.
R 6,94
2.2.3. Calcul des poids des masses (M0) et (Mi)
M1 = Mi + Mc
(4.25)
93
Chapitre 4 Etude au séisme
6,94
th 3
M i 1012,93.10
4 6,7
= 534,39.104 N.
6,94
3
6,7
poids de la masse active Mo
R 1.84h
Mo = Me .0.318 . th
h R
3
hi he = 2,51 m.
8
(4.26)
6,7 5
α = 6,94 √2 = 1,53
𝟏 𝟏
h0 = 6,7 . (𝟏 − 𝟏,𝟓𝟑.𝒕𝒉(𝟏,𝟓𝟑) + 𝟏,𝟓𝟑.𝒔𝒉(𝟏,𝟓𝟑)) = 3,88 m.
g h 10 6,7
02 1,84th1,84 = 1,84th1,84 = 2,45.
R R 6,94 6,94
0 = 1,57 rd/s
Mo 3,15.10 6
K1 = m1. 02 Avec m1 = 3,15.10 5 Kg
g 10
K1=0,77.106 N/m
94
Chapitre 4 Etude au séisme
P
Calcul de la raideur du support K0 p
L
3
P' L EI
T = 2π (4.27)
3g.E.I
33
Avec: P' p Mfut
140
Figure 5. Modèle de calcul
P'L3 2 17,12.10 6 24 3
T = 2π
3gEI 3 10 3,221010 163,7
T = 0.24 s
4 2
2
0 (4.28)
T2
K0
02 (4.29)
M
3gEI K 3MEI
3
o Ko (4.30)
P' L M P' L3
95
Chapitre 4 Etude au séisme
En résumé
K1=0, 77.106 N/m
K0 = 1072,031.106 N/m
M0 =3, 15.105 N
M1 = 5,34.106 N
K 00 K 01
La matrice de rigidité K=
(4.31)
K10 K11
1072,80 0 , 77
K = 106
0,77 0 , 77
.106
m0 0 0,53 0
6
0 mi 0 , 32
La matrice de masse M = = 10
0
Avec:
Mi 5,34.10 6
m0 = = =0, 53.10 6Kg
g 10
M 0 3,15.10 6
m1 = = = 0, 32.10 6Kg
g 10
En appliquant le principe fondamental de la dynamique, on aboutira à l’équation
caractéristique :
96
Chapitre 4 Etude au séisme
(K- .M).X=0
2
∆ = K M . 2 = 0
1 K 00 K 11 K 01K 10
2
K 00 K 11
=
2
. 4 .
2 m0
1 2
m1 m0 m1 m0 m1
2
T1 = 4, 01 s
1
ω22=2007,52 ω2 = 44,81 rad / s
2
T2 = 0,14 s2
2
O1 O2
Calcul des taux d’amplitude et
iO 1
K 00 ² M 0
i1 ai 0 (4.32)
K 01
Mode I
ФI0 = 1
K 01 0,77
m0 0,53
Ø I 1= = = 0,00072
K 00 1072,80
1 2,45
2
m0 0,53
97
Chapitre 4 Etude au séisme
Mode II
ØII 0 = 1
K 01 0,77
m0 0,53
ØII 1= = = -817,51
K 00 1072,80
2 2007,42
2
m0 0,53
.
1er mode 2eme mode
Figure 6. Calcul des forces horizontales
98
Chapitre 4 Etude au séisme
2.2.6. Calcul des déplacements horizontaux
Mode I
Coefficient de distribution
= -0,0036
Forces sismiques
T Q
1.25 A1 2.5 1 0 T2' T1 1
Sa T1 R
(4.33)
g 5/3
T2 3 Q
2/3
2.5 1.25 A 3 T ' R T '1 3s 4
1
T’1 = 4,01 s.
2/3
0,5
5/3
3 1,1
a1 2,5(0,764)1.25 0,3
S
0,0735 T '1 3s 4
g 3 4,01 2
Sa1 = 0,721 m/s².
T ' 2 0,14s
Mode I
SI
X 0 I I .g 0,3m
I ²
1I
X 1I X 0 I . 0,2.10 3 m
0 I
99
Chapitre 4 Etude au séisme
Mode II
SII
X 0 II II .g 0,07.10 4 m
II ²
1II
X 1II X 0 II . 0,006m
0 II
D’où on tire
X0I - X1I = 0,294m.
X0II - X1II = - 0,006m.
Mode I
S a1
Pour M0 F0 I I M 0 aI 0 0,735.(1).3,15.106.1 = 23,18.104 N.
g
S a1
Pour M1 F1I I M 1 aI 1 0,735.(1).5,34.106.0,72.103 =283,65N
g
Mode II
Pour M0 :
Sa 2
F0 II II M 0 aII 0 0,389(0,0036)3,15.106.1 = -0,44 .104 N.
g
Pour M1 :
Sa2
F1II II M 1 a II 1 0,389(0,0036).5,34.10 6.(817,51) = 615,52.104 N .
g
Evaluation de la sollicitation maximale résultante
La force sismique résultante au niveau de la masse Mk est donnée par la moyenne quadratique:
100
Chapitre 4 Etude au séisme
F2 M1 F2
n
Fk F
i 1
ki ²
(4.34) 1,37
F1 F1
M0
24,31m
F1 F0 I ² F0 II ² (23,18.104 )² (0,44.104 )²
F1 23,19.104 N
F2 615,52.104 N
La combinaison des deux modes est obtenue par superposition quadratique des efforts
tranchants F1, F2 ce qui donnent l’effort tranchant maximum.
T = (23,19.104 )² (615,52.10 4 )²
T = 615,96.104 N
L’effort tranchant régularisé est:
1
Tr = T = T = 307,98 t
2
1
= : facteur de comportement de la structure (cas d’un pendule inversé RPA99 Mod2003)
2
M
A =0
MA = 24,31 F2 + 25,68 F1
MA = 16 914,53 t.m
D’où le moment réglementaire
24,31m 1,37m
101
Chapitre 4 Etude au séisme
1
Mr = MA = MA
2
Mr = 8457,27 t.m
Calcul des sollicitations
F1
F1r = = 11,60 t
2
F2
F2r = = 307,76 t
2
Pour: 0 ≤ x ≤ 24,31m
T(x) = F2r = 304,89 t
M(x) = 304,89 X – 8381,06 24,31m 1,37
Pour: 24,31m ≤ x ≤ 25,68m m
T(x) = F1r = 11,60 t
M(x) = 11,60 (25,68 - X)
102
Chapitre 4 Etude au séisme
Mode I
1 1,53
X 11 X 01.th1,84 h
R
R
Mode II
2 1,53
X 12 X 02th1,84 h
R
R
0.204m
-0,11m
1 d max, 2
2 2
dmax = d max, dmax = 0,23m
Remarque
La hauteur de la vague du 1er mode est plus importante que celle du 2eme mode.
Les parois tronconiques de la cuve ont l’avantage de diminuer les vagues.
les vagues ne risquent pas d’atteindre la coupole du réservoir, car la hauteur de sécurité est
supérieure à dmax.
103
Chapitre 4 Etude au séisme
(4.37)
Avec :
Mri : moment de renversement d’impulsion [Kn.m].
Ri : rayon intérieur du réservoir [m]
He : hauteur d’eau utile dans le réservoir [m]
Action d’oscillation
Le moment de renversement d’ensemble sous l’action d’oscillation, est exprimée par :
Mr0 = P0 . h0* = 1231,48 × 5,33 = 6568 Kn. m.
Le niveau d’application h0 *, des pressions d’oscillation incluant l’effet de la pression sur
la base est tel que :
(4.38)
332,93 ≤ 2055,64
Il n’y a pas de glissement, la force stabilisatrice est plus grande que la force de glissement.
4. Conclusion
Les résultats obtenus par cette étude sont :
Dans le cas cuve vide :
Moment fléchissant a l’encastrement : 5735,38 t.m
Effort tranchant a l’encastrement : 233,89 t.
Dans le cas de la cuve pleine :
Moment fléchissant a l’encastrement : 8457,27 t.m
Effort tranchant a l’encastrement : 307,76 t.
Forces horizontale < masse de réservoir donc l’ouvrage est stable au glissement.
105
Chapitre 5 :
Etude du fut
Chapitre 5 Etude du fut
1. Introduction
Dans les calculs traditionnels menés par les ingénieurs civils, le fut est dimensionné en
considérant une section constante. Cette manière de faire conduit à un surdimensionnement du
support, car les contraintes à la base sont nettement supérieures à celles régnant à la tête.
Il serait plus judicieux de trouver un compromis entre la forme géométrique du fut et les
contraintes. L’idée est de faire régner une même contrainte le long du support en faisant varier
la forme. Nous développerons dans cette section l’équation de la forme géométrique du support.
107
Chapitre 5 Etude du fut
3. Caractéristiques du fut
Etant donné la méconnaissance de la forme géométrique du support, nous procédons à un
calcul classique (section cylindrique). Pour voir au mieux la variation des contraintes qui
règnent sur la hauteur du support, nous divisons la hauteur du fut en bandes de 1m. .Connaissant
le diamètre de la ceinture inférieure, nous pouvons calculer les contraintes sur chaque bande de
fut.
Ri
R
108
Chapitre 5 Etude du fut
Avec :
R(z) : rayon extérieur du support,
Ri(z) : rayon intérieur du support.
Avec :
Nc : le poids de la cuve plein (déterminée dans le chapitre pré dimensionnement).
109
Chapitre 5 Etude du fut
hi : niveau d’application des pressions induite par la masse d’impulsion par rapport au fond de
la cuve.
N.B :
h0 et hi sont déterminées au chapitre 4 (étude au séisme).
Nous avons :
F0 = 23,179 .104 N.
F1 = 609,782. 104 N. (Voir chapitre 4).
h0 = 3,88m.
hi =2,51 m.
N ( z) M ( z) 𝑡
min (Z)= v( z ) ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 (5.7)
S ( z) I ( z)
Avec :
𝑡
𝜎𝑎𝑑𝑚 : la contrainte admissible du béton à la traction.
𝑡
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 1,1.θ.⨍t28 = 2,31 Mpa.
En remplaçant les paramètres par leur fonction la relation (5.7) devient :
𝑁𝑐 + 𝜋.(𝑅 2 (z) –𝑅𝑖2 (z)) .𝛾𝑏 .(𝐻𝑠𝑢𝑝𝑝 –z) 𝐹0 .( 𝐻𝑠𝑢𝑝𝑝 + ℎ0 − z) + 𝐹1 .( 𝐻𝑠𝑢𝑝𝑝 +ℎ𝑖 – z)
min (Z)= - 𝜋 4 .R(z)
𝜋.(𝑅 2 (z) –𝑅𝑖2 (z)) .(𝑅 (z) –𝑅𝑖4 (z))
4
110
Chapitre 5 Etude du fut
Nous remarquons que les contraintes de compression sont vérifiées et que les contraintes de
traction qui règnent le long du support dépassent la contrainte admissible.
111
Chapitre 5 Etude du fut
Méthode de calcul
𝑁𝑐 + 𝜋.(𝑅 2 (z) –𝑅𝑖2 (z)) .𝛾𝑏 .(𝐻𝑠𝑢𝑝𝑝 –z) 𝐹0 .( 𝐻𝑠𝑢𝑝𝑝 + ℎ0 − z) + 𝐹1 .( 𝐻𝑠𝑢𝑝𝑝 +ℎ𝑖 – z)
+ 𝜋 .R(z) = 𝜎max (24) =2,8 Mpa.
𝜋.(𝑅 2 (z) –𝑅𝑖2 (z)) .(𝑅 4 (z) –𝑅𝑖4 (z))
4
1- On se fixe la valeur de la contrainte trouvée sur la dernière bande, soit 2,8 Mpa.
2- Avec l’analyse des scenarios et la valeur cible, on cherche le rayon Ri sur une bande
donnée.
3- Le processus est répété pour toutes les bandes, à différentes hauteurs Z, pour déterminer
les rayons correspondants aux différentes bandes. Une macros est enregistré à cet effet.
La procédure est illustrée sur les figures 3 et 4.
112
Chapitre 5 Etude du fut
Nous constatons que les contraintes sont largement vérifiées avec une épaisseur de 40 cm et
la forme géométrique qui varie (section variable), mais le poids du support est devenu plus
important qui est 1025,79 t. à cet effet, et pour réduire ce poids nous proposons de réduire
l’épaisseur du fut. Différentes épaisseurs sont testées et au final, nous avons adopté une valeur
de 20cm qui vérifie les contraintes et réduit le poids.
Du moment que la section n’est plus constante la relation de poids (5.4) n’est plus applicable,
pour calculer le poids dans ce cas-là nous avons passé par le calcul du poids de chaque bande
(poids partiel), puis après nous les accumulons comme montres les relations suivantes :
113
Chapitre 5 Etude du fut
Poids partiel
Pp (z) = 𝜋. (𝑅 2 (𝑧) − 𝑅𝑖2 (𝑧)) . 𝛾𝑏 (5.8)
Avec :
𝛾𝑏 : Poids volumique du béton qui est 2,5 t/m3.
Poids cumulé
Pc (z) = Pc (z-1) + Pp (z) (5.9)
Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau 3:
114
Chapitre 5 Etude du fut
Apres avoir diminué l’épaisseur du support de 0,4 à 0,2 m, nous remarquons que les
contraintes sont augmentées mais toujours vérifiées et le poids a baissé de 1025,79 t à 483,39t.
Finalement nous avons abouti à une forme géométrique optimale (parabolique) et économique
dont l’équation est :
R(Z) = -0,0033z2 - 0,1167z + 8,2481.
9,00 R (m)
8,50
8,00
7,50 erreur
7,00
6,50
6,00
5,50
5,00 R(z) = -0,0033z2 - 0,1167z + 8,2481
4,50 R² = 0,999
4,00
3,50
3,00
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
- Z (m)
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
Cette solution est une solution comprenne une marge d’erreur parce que en point de vue
mathématique le terme α qui est -0,0033, négligeable devant le terme ẞ qui est -0,1167.Ce qui
nous mènent à assimiler la courbe parabolique a une droite ceci dite la forme sera tronconique.
115
Chapitre 5 Etude du fut
dv = π.R (z).dz
𝑍
V(z)=∫𝑍−1 π. 𝑅 2 (z). dz
R(z) = α.z+b
à R = z-1 nous avons : R(z-1) = Rz-1 = b
à R = Z nous avons : R(z) = Rz = α.z+Rz-1
Ce qui nous donne :
𝑅𝑧 −𝑅𝑧−1
α=
𝑍
𝑧
V (z) =𝜋. ∫𝑧−1(α. z + 𝑅𝑧−1 )². dz
𝜋 𝑧
V (z) = 3.𝛼 [(α. z + 𝑅𝑧−1 )3 ] 𝑧−1
𝜋.𝑍 𝑅𝑧−𝑅𝑧−1
V= [( . 𝑧 + 𝑅𝑧−1 )3 − 𝑅𝑧−1 3 ]
3(𝑅𝑧 −𝑅𝑧−1 ) 𝑧
𝜋.𝑍
V= [𝑅𝑧 3 − 𝑅𝑧−1 3 ]
3(𝑅𝑧 −𝑅𝑧−1 )
Enfin :
𝜋 𝑅𝑧 3 −𝑅𝑧−1 3
V =3 ∗Z. [ ] …………(1)
(𝑅𝑧 −𝑅𝑧−1 )
Nous avons :
Pp = (Vext – Vint ). 𝛾𝑏 ……………....(2)
En remplaçant 1 dans 2 nous obtenons la relation de poids (3) comme suit :
3
𝜋 𝑅3 (𝑧)−𝑅(𝑧−1) 𝑅 3 (𝑧)−𝑅 3 (𝑧−1)
Pp = ∗Z.𝛾𝑏 . [[ ] − [ (𝑅𝑖 (𝑧)−𝑅𝑖(𝑧−1)) ] ] (5.10)
3 (𝑅(𝑧)−𝑅 (𝑧−1)) 𝑖 𝑖
116
Chapitre 5 Etude du fut
(3,4−8,31)
α= = -0,2046
24
D’où l’équation de la droite devient :
117
Chapitre 5 Etude du fut
18 5,12 5,32 6,56 14,85 79,47 66,42 54,18 4,83 16,86 - 1,10 2,31 6,8 15
19 4,89 5,09 6,26 14,21 64,62 58,16 47,85 4,62 16,71 - 0,86 2,31 6,7 15
20 4,63 4,83 5,95 13,57 50,41 50,62 41,52 4,42 16,57 - 0,57 2,31 6,7 15
21 4,37 4,57 5,61 12,92 36,84 43,77 35,19 4,21 16,43 - 0,21 2,31 6,6 15
22 4,08 4,28 5,25 12,28 23,92 37,56 28,86 4,01 16,31 0,24 2,31 6,4 15
23 3,76 3,96 4,85 11,64 11,64 31,97 22,53 3,80 16,18 0,79 2,31 6,2 15
24 3,40 3,60 4,40 - - 26,96 16,20 3,60 16,07 1,49 2,31 5,8 15
9,00 R (m)
8,50
8,00
7,50
7,00
6,50
6,00
5,50
5,00 R(z) = -0,2046z + 8,31
4,50
R² = 1
4,00
3,50
3,00
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
z (m)
-
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
118
Chapitre 5 Etude du fut
7. Combinaison de calcul
Nous adoptons les combinaisons recommandées par le BAEL 91.
A L’ELU : 1.35G+1.5Q
A L’ELS : G+Q
La surface de la coupole :
A L’ELU:
Nu = (1, 35 x 1231,37) + (1, 5 x 38,74) = 1720,46t
A L’ELS :
Ns = 38,74 + 1231,37 = 1270,11
A L’ELU:
Mu = 1, 2(F. ZGV) (5.10)
A L’ELS:
Ms = (F. ZGV) (5.11)
Fh = 233,89 t
ZGV = 27,35 m
Avec :
Fh : force sismique .
ZGV : bras de levier de la force sismique.
Mu = 7676,12 (t. m)
Ms = 6396,76 (t. m)
119
Chapitre 5 Etude du fut
17,20 76,76
max 8,62 2,66MPa Le béton travaille en compression.
13,34 481,59
17,20 76,76
min 8,62 0,08MPa Le béton travaille en traction.
13,34 481,59
A L’ELS :
12,70 63,96
max 8,62 2,1MPa Le béton travaille en compression.
13,34 481,59
12,70 63,96
min 8,62 0,19MPa Le béton travaille en traction.
13,34 481,59
min
-
+
max
120
Chapitre 5 Etude du fut
Mu = 25,55 (MN. m)
A L’ELS:
Ms = (F1 x.Z1) + (F2 x.Z2)
Ms = 23,18 x 24,31 + 60,98 x 25,68
Ms = 21,29 (MN. m)
A L’ELU :
32,4 25,79
max 8,62 2,89MPa. Le béton travaille en compression.
13,34 481,59
32,4 25,79
min 8,62 1,97 MPa. Le béton travaille en compression.
13,34 481,59
A L’ELS :
22,83 21,5
max 8,62 2,09MPa. Le béton travaille en compression.
13,34 481,59
22,83 21,5
min 8,62 1,33MPa. Le béton travaille en compression.
13,34 481,59
Le béton seul peut reprendre les sollicitations (N) et (M) agissant sur une partie du fut.
121
Chapitre 5 Etude du fut
8. Ferraillage du fut
0,25m
Amin = 18,56Cm²
Le RPA nous exige que la section d’armatures soit au moins égale à 0,5% de la section du
béton :
A = 18,56 Cm²
Choix des armatures
Sens transversal
Dans ce calcul on doit vérifier la section d’encastrement vis avis de l’effort tranchant qui produit
des contraintes tangentielles, la section est soumise au cisaillement.
122
Chapitre 5 Etude du fut
D’après le BAEL 91, pour les pièces dont toutes les sections droites sont entièrement
comprimées, la limite réglementaire est :
u
V
u (Le BAEL 91) (5.14)
bd
0,15
u min fc 28 ;4Mpa 2,5MPa (5.15)
b
La fissuration étant préjudiciable et b =1,15(SA) ; fc28 =25MPa
123
Chapitre 5 Etude du fut
100 24,12.10 4
t 0,85%
0,28
100
st .1,53 176,97 MPa Sol 400MPa
0,85
D’où : La contrainte dans les cerces est vérifiée.
Remarque
La partie enterrée du fut à l’état statique est soumise à un effort de compression égal à :
Nu = 1,35P+1,5Peau (5.18)
Avec :
P : poids de l’ouvrage P = 1231,37 t
Peau: poids de l’eau. Peau = 1012,93 t
Nu = 3181,75 t
La section d’acier est donnée par la formule suivante :
s N u Br . f c 28
As (5.19)
fe 0,9. b
Avec :
Br (17,24 0,02)² (16,74 0,02)² 13,33m²
4 4
= 1; fc28 = 25MPa; fe = 400MPa; s = 1, 15; b = 1, 5
B
Amin = max 4U ;
1000
(5.20)
Avec :
U : périmètre moyen du voile en (m)
124
Chapitre 5 Etude du fut
B ( Dext ² Dint ²) 13,34m² B
= 113,4 cm²
4 1000
As = max (213,5 ; 113,4) = 213,5 cm². (Pour toutes la surface du fut)
Le ferraillage obtenu à l’état statique est inférieur à celui calculé sous l’effet sismique, On
adopte donc le ferraillage maximum :
9. Conclusion
Dans ce chapitre, qui est l’originalité de notre travail nous avons trouvé dans un premier
temps une équation polynomiale d’ordre 2 de la courbe qui est (R(z) = -0,0033z2 - 0,1167z +
8,2481), ceci dit la forme de fut est parabolique. Dans un deuxième temps nous avons procéder
à la linéarisation de la courbe pour sa difficulté de réalisation, cela nous a conduit à une équation
qui est R(z) = -0,2046z + 8,31.
7T14/ml
St = 15Cm
7T14/ml
St = 15Cm
2x6T16/ml
125
Chapitre 5 Etude du fut
7T14/ml/nappe
7T14/ml/nappe
7T14/ml/napp
e
126
Chapitre 6 :
Etude de la fondation
Chapitre 6 Etude de la fondation
1. Introduction
La principale fonction de la fondation est de transmettre au sol les charges et les surcharges
dues à la superstructure, ainsi que d’assurer la stabilité de l’ouvrage lorsqu’il est sollicité par
des efforts extérieurs tel que le séisme. Donc la fondation est un élément essentiel de l’ouvrage
qui doit être suffisamment rigide.
3. Dimensionnement du radier
17,02m
2.2m
16,62m
1,50m
ht
DR=24m
128
Chapitre 6 Etude de la fondation
Le radier doit être dimensionné de telle sorte qu’il soit suffisamment grand et rigide pour
pouvoir bien transmettre les charges de la structure au sol sans provoquer la rupture de ce
dernier.
ℎ𝑅 ℎ𝑅
Uc =𝜋.( + 2. 𝑟𝑚𝑜𝑦 + ) = 𝜋. (2𝑟.𝑚𝑜𝑦 + ℎ𝑅 ) (6.3)
2 2
𝛾𝑏.𝑁𝑢
Hr =
0,045.25.3,14(16,82+ℎ𝑟)
hr 1,27m
Donc on choisit: hr 1,50m
129
Chapitre 6 Etude de la fondation
I I : inertie du radier I 64 Dr ²
W
Y Y Dr
2
N' M
0 N .DR 8.M (6.6)
.Dr .Dr3
2
4 32
Calcul du poids du radier Nr
2
𝜋𝐷𝑅
Nr = [ ∗ 1,5] 𝛾𝑏 (6.7)
4
Nr =2, 95.Dr²
Avec :
𝛾 : Poids volumique des terres qui est 1,76 t/m 3.
Nt = 3,04𝑫𝟐𝒓 – 860,35
Le poids de la structure
130
Chapitre 6 Etude de la fondation
Dr = 22,25m
On prend Dr = 24m
Nt (24² 16,82²) * 2,2 1,76 890,69(t )
4
Poids de la structure
G =2055,64 t
Q = 38,74 + 1012,93 = 1051,67 t
48,78 168,13
min 12 0,10MPa
452,39 16286,02
132
Chapitre 6 Etude de la fondation
A L’ELU
MS = NU. Rr = 809,28 MN.m
Mr = Mu = 169,42 MN.m
M S 809,28
4,78 1,5
M r 169,42
A L’ELS
MS= NS. Rr = 536,66 MN.m
Mr = Ms = 168,13 MN.m
M S 536,66
3,19 1,5
M r 168,13
La condition de non soulèvement de l’ouvrage est vérifiée.
133
Chapitre 6 Etude de la fondation
σ min
σ max
Mr q
a²
3 ² (1 3 ) ² 2(1 ) 4(1 ) ².ln (6.13)
16
M q
a²
1 3 ( ² ²) 2(1 ) 4(1 ) ².ln (6.14)
16
134
Chapitre 6 Etude de la fondation
Pour : a ≤ r ≤ b
Mr q
a²
3 ² 2(1 ) 4(1 ) ².ln (3 ) ² 2(1 ) ² 4( ) ² ln
16 ² (6.15)
a² ²
M q
16
2(1 ) (1 5 ) ² 4(1 ) ² ln (1 3 ) ² 2(1 ) 4(1 ) ² ln
² (6.16)
Calcul à l’état limite de service (E.L.S)
qser(t/m²)
GQ
qser
Sr (6.17) a
qser 0,18MPa b
b 12
1,43 Figure 3. Schéma statique du radier.
a 8,41
r
a
Les résultats des moments radiaux et tangentiels sont représentées dans le tableau suivant :
Mr M𝝋
2,05 2,05
0,6 0,6
-0,84 -0,84
135
Chapitre 6 Etude de la fondation
Mr M𝝋
1,63 1,63
0,82 0,82
1,1 1,1
Figure 5. Diagramme de moments Mr et Mφ a L’ELU
calcul a L’ELU
C
γb = 1,5 (situation durable ou transitoire)
h =1,5m
fbu = 14,17 Mpa
Mru = 1,63 MN.m/ml
h =1, 5m; b0 = 1m
d = h-c = 1, 5 – 0, 05 = 1, 45 m
b0=1m
𝑀𝑟𝑢
𝜇𝑏𝑢 = = 0, 05
𝑏0 𝑑 2 .⨍𝑏𝑢
Z d (1 0,4 ) 1,41m
𝑀𝑟𝑢 𝑓 400
Aru = = 33,22 cm² avec σ10 =𝛾𝑒 = 1,15 = 347,83 𝑀𝑝𝑎
𝑍.𝜎𝑠10 𝑠
136
Chapitre 6 Etude de la fondation
calcul a L’ELS
Mser = 2,05 Mpa
15 bc
r = = 0,58
15 bc s
Avec :
2 1
s 0,8. min( fe; max( fe,110 ft 28 ))(FTP) (6.18)
3 2
(ft28 =0,6+0,06 fc28=2,1MPa) s =161,31 MPa
r
Z d (1 ) 1,17m
3
r
rb 1 r 0,235
2 3
M rb = rb.b 0 .d 2 . bc = 7,4 MN.m /ml
137
Chapitre 6 Etude de la fondation
Z d (1 0,4 ) 1,42m
𝑀𝑟𝑢
Aru = = 22,24 cm².
𝑍.𝜎𝑠10
A L’ELS
Mser = 0, 84 MN.m/ml.
15 bc
r = = 0,58
15 bc s
r
Z d (1 ) 1,17m
3
r
rb 1 r 0,235
2 3
138
Chapitre 6 Etude de la fondation
139
Chapitre 6 Etude de la fondation
2T20 / 15 cm
1T14 /15 cm
7. Conclusion
Les conclusions essentielles que nous tirons dans ce chapitre sont :
- Diamètre de radier Dr = 24m.
- Hauteur de radier hr = 1,5m.
- la condition de non soulèvement est vérifiée, ainsi que la rigidité.
140
Conclusion générale
L’étude génie civil a été menée conformément au règlement en vigueur, principalement (RPA
99) et (BAEL 99).
Les conclusions importantes qui ce dégage de cette étude peuvent se résumer comme suit :
En ce qui concerne l’étude de fut, qui est l’originalité de notre travail nous avons trouvé dans
un premier temps une équation polynomiale d’ordre 2 de la courbe qui est (R(z) = -0,0033z2 -
0,1167z + 8,2481), ceci dit la forme de fut est parabolique. Dans un deuxième temps nous avons
procéder à la linéarisation de la courbe pour sa difficulté de réalisation, cela nous a conduit à
une équation qui est R(z) = -0,2046z + 8,31.
- Cette manière de faire nous a conduits à contrôler les contraintes le long de fut sous
séisme, alors qu’on a vu dans le calcul classique tel qu’il est réalisé mis en service que
les contraintes ne sont pas contrôlées.
- L’étude au séisme a été effectuée avec succès et les résultats ont montré que l’ouvrage
est bien stable vis-à-vis de renversement avec un coefficient de sécurité Fs = 13,52, Alors
que ce coefficient calculé pour une section constante est 2,85, ce qui signifié que notre
ouvrage est plus stable par rapport à l’ancien modèle.
- D’un point de vue économique, nous avons un gain de poids par rapport au calcul
classique, ceci dit un gain d’argent.
Enfin pour l’étude de la fondation, nous avons adopté un radier circulaire en fonction de la
charge de la superstructure de dimensions suivantes :
- Dr = 24 m.
- Hr =1,5 m.
Bibliographie