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TP réseaux

Séance 9 – Routage dynamique RIPv2

simulation avec GNS3
– Formulaire de réponse aux questions à la toute fin du document –

Au lieu d'entrer manuellement les routes, on peut utiliser un protocole de routage comme le protocole
RIP présenté en cours. Cela va permettre d'échanger automatiquement les routes entre différents
routeurs.
Le complément à la fin du document rappelle les caractéristiques du protocole RIP.

Le simulateur GNS3
Pour ce TP vous allez travailler sur le simulateur de réseau GNS3 sous Windows. Dans ce simulateur, il est
possible d’interconnecter des switches, des routeurs et des machines virtuelles. Il est aussi possible de lancer des
captures à l'aide de Wireshark sur des interfaces réseau présentes dans le réseau simulé.
Lancez GNS3. Si le logiciel vous demande de choisir un « server type», choisissez « legacy IOS »
• Si le logiciel vous propose un écran de « Setup », cliquez sur « Cancel ».
• Choisissez ensuite le titre de votre projet GNS3. Si GNS3 affiche un message d’erreur informant qu’il
n’arrive pas à se connecter à 127.0.0.1:3080 :
▪ stopez GNS3
▪ vérifiez avec netstat -a que plus aucun processus ne tourne sur le port 3080. Au besoin arrêtez
les (avec le gestionnaire des tâches sous Windows ou la commande kill sous Linux), et revérifiez
avec netstat !
▪ relancez GNS3.
Dynamips est un émulateur pour les images de routeurs. L’image que l’on va utiliser se trouve sur moodle et porte le
nom de c7200-a3jk9s-mz.124-25g.bin. Sauvegarder la sur votre machine.
Dans « Edit / Preferences / Dynamips  / IOS Routers » ; cliquez sur « New ». Choisissez « New Image » puis
« browse » pour retrouver l’image téléchargée.
Cliquer sur Next (2x) et ajouter une interface PA-GE dans le slot 1 (et non dans le slot 0) ;
Cliquer sur Next plusieurs fois jusqu’à l’écran « Idle-PC » et cliquer sur « Idle-PC finder » (patience, cette action
prend du temps...). Cliquer sur Finish.

Premier réseau
Schéma physique
La réalisation d’un schéma se fait en frag & drop avec la barre d’outil suivante :

ajouter ajouter ajouter relier

un routeur un switch un PC les machines
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Réaliser le schéma suivant :

Cliquer sur View→ show/hide interface label pour visualiser les noms des interfaces.
Cliquer-droit sur les routeurs puis « start ».
Cliquer-droit sur les routeurs puis «  console ». 

Schéma IP correspondant

192.168.1.0/24 192.168.2.0/24
192.168.2.3

192.168.1.2
192.168.1.1

R1 192.168.2.2 R3

R2

Dans la console de R2 tapez ceci (tapez plusieurs fois sur la touche « Entrée » de façon à voir le prompt.
Configuration de R2
R2# enable
R2# conf t
R2(config)# interface fastEthernet 0/0
R2(config-if)# ip address 192.168.1.2 255.255.255.0
R2(config-if)# no shutdown
R2(config-if)# exit
R2(config)# interface gigabitEthernet 1/0
R2(config-if)# ip address 192.168.2.2 255.255.255.0
R2(config-if)# no shutdown
R2(config-if)# exit
R2(config)# exit
R2# show run // permet de vérifier la configuration du routeur (appuyer sur espace pour faire défiler )
Pour invalider une commande que vous auriez entrée par erreur, placez vous dans le bon mode (config, config-if…) et
rechercher la commande dans l’historique et insérer au début de la commande «  no  ».

Configurer R1 et R3.

Testez la configuration de R2 pinguant R1 et R3 avec R2 :

R2# ping 192.168.2.3
Type escape sequence to abort.
Sending 5, 100-byte ICMP Echos to 192.168.2.3, timeout is 2 seconds:
.!!!!

En utilisant la commande route dont la syntaxe est la suivante, pinguer R3 avec R1.
Rx(config)# ip route @reseau netmask @ip_de_la_passerelle

Quelles commandes avez-vous tapées ?

On peut aussi capturer les trames qui circulent sur le réseau en lançant wireshark. Pour cela cliquer-
droit sur une interface d’un switch (rond vert) et cliquer sur « start capture ».
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Deuxième réseau.
Complétez votre schéma pour obtenir celui de la figure ci-dessous :

Voici un exemple de configuration de R5, avec sa configuration RIPv2.

R5(config)# interface GigabitEthernet 1/0

R5(config-if)# ip address 192.168.5.5 255.255.255.0
R5(config-if)# no shutdown
R5(config-if)# exit
R5(config)# interface fastEthernet 0/0
R5(config-if)# ip address 192.168.4.5 255.255.255.0
R5(config-if)# no shutdown
R5(config-if)# exit
R5(config)# router rip // active RIP
R5(config-router)# network 192.168.5.0 // échange les tables de routage sur le réseau 192.168.5.0
R5(config-router)# network 192.168.4.0 // échange les tables de routage sur le réseau 192.168.4.0
R5(config-router)# version 2 // active RIPv2
R5(config-router)# exit
R5(config)# exit
R5# show ip rip data // affiche les informations de routage collectées

Activer RIP sur les autres routeurs et essayez de pinger tous les routeurs à partir de routeur 5

 Avec quelles adresses IP les messages RIP sont-ils échangés ?

 Quelles adresses MAC sont associées à ces @ IP ?

 Quel protocole transporte le protocole RIP ? numéro de port associé à RIP ?
 Avec quelle périodicité une machine envoie-t-elle des informations RIP ?
 A quoi sert le champ « Metric de la trame RIP »
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Complément - Le Protocole RIP de routage dynamique

Un des premiers protocoles de routage interne (IGP – interior gateway protocol) à être apparu en masse dans les
réseaux IP est RIP (Routing Information Protocol), et sa version améliorée RIPv2. RIP fait partie de la catégorie des
protocoles de routages dits "distance-vector", à opposer à la catégorie des "link-state" dont fait partie notamment
OSPF (Open shortest path first). Ces derniers sont plus modernes et plus efficaces puisqu'ils tiennent comptent non
pas du nombre de routeurs traversés, mais de l'état des liens empruntés (débit, congestion, temps de latence...).

Avec RIP, chaque routeur annonce les préfixes IP qu'il est capable de joindre, avec une métrique égale au
nombre de routeurs à traverser pour joindre ces préfixes (15 au max). Si un message est reçu d'un routeur
annonçant une route plus courte pour joindre un préfixe dont on a déjà trace dans la table de routage, on remplace
cette entrée par la nouvelle, symbolisant le nouveau plus court chemin pour joindre la destination.

A intervalles réguliers, chaque routeur envoie à ses voisins sa table de routage complète afin de s'assurer que les
informations sont cohérentes dans le réseau.
Lorsqu'un événement particulier dans le réseau provoque un changement dans la table de routage d'un
routeur, celui-ci envoie un message de mise à jour à ses voisins concernant le préfixe impacté (injoignable,
changement de métrique, etc.). Si le comportement de routage de ceux-ci est également impacté, ils devront
eux-même propager l'information. Afin d'éviter de trop fréquentes mises à jour, une temporisation est
nécessaire afin de stabiliser le réseau.
La plupart des routeurs comme les routeurs Cisco envoie des informations de mise à jour toutes les 30 secondes.
Si un routeur ne reçoit pas de publicité concernant une route pendant 180s il marque la route inutilisable
(métrique=16). Si au bout de 240 s il n'a toujours pas d'information, il l'enlève de la table de routage.
Le "Split-Horizon" consiste à ne pas ré-annoncer à un routeur une route que l'on a apprise par lui. Car même
si la route ainsi renvoyée ne peut être immédiatement celle de plus court chemin (+2 à la métrique à cause de
l'aller-retour sur le lien), il se peut qu'en cas de rupture d'un lien amont sur le routeur d'origine, celui-ci puisse croire
que la route optimale passe par le routeur qui lui a ré-annoncé sa propre route. L'autre possibilité est d'activer le
mode « poison reverse». Le routeur ré-annonce à un voisin une route apprise par lui, mais cette route est affecté
du coût maximal, c'est à dire 16. Le mode par défaut est « split-horizon ».
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Séance 10 – Simulateur réseau (GNS3)

DHCP, NAT/PAT
– Questionnaire sur Moodle à rendre à la fin de la séance –

Exercice préliminaire
On considère le réseau représenté dans la figure 1. Le routeur est configuré pour faire du NAT (Network Address
Translation). L'interface 0/1 est déclarée en  « NAT outside » et l'interface 0/0 en « NAT inside ». PC3 est un
serveur web et PC1 et PC2 envoient leurs requêtes HTTP à PC3 en envoyant des paquets ayant un TTL de 127.
Les PC1 et PC2 envoient chacun une requête HTTP vers PC3 avec un port source de 2000.

Routeur
Switch1 Switch2
0/0 0/1

PC1
PC3
PC2
Figure 1 : Schéma physique d'un réseau.

1) Donnez des adresses IP aux différents PC et au routeur à choisir dans le réseau 172.24.0.0/12

2) Vues de PC2, quelles seront les valeurs des champs de ces 2 requêtes :
1. adresse MAC destination
2. adresse MAC source
3. adresse IP destination
4. adresse IP source
5. TTL
6. port source
7. port destination

3) Même question mais vu de PC3

Introduction
Pour ce TP vous allez travailler sur le simulateur de réseau GNS3 et l’outil de virtualisation d'Oracle VirtualBox.
L’mage d'un système Linux basique pour les PC virtuels vous est fournie sur la plateforme moodle.
Le but de ce TP est de découvrir l'outil GNS3 et de mettre en pratique le protocole DHCP et la translation
d'adresses.

Configuration de Virtualbox

UTILISER WINDOWS
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Avant de pouvoir travailler avec GNS3, vous devez importer des machines virtuelles dans le logiciel VirtualBox ,
puis vous configurerez GNS3 pour qu'il reconnaisse ces machines. Elles vous permettront de lancer des PC Linux
au sein du simulateur. Pour des raisons de stabilité de GNS3, ce TP se déroulera dans votre session Windows.

1.1 Créez un dossier « C:\tmp\<votre_identifiant> ».

Lancez VirtualBox, dans « Fichier > Paramètres » réglez « C:\tmp\<votre_identifiant> » comme « Dossier par
défaut des machines » (une machine occupera environ 200 Mo d'espace disque, il est préférable de la loger hors
de votre dossier personnel).
Ensuite, dans « Fichier > Importez un appareil virtuel », importez la machine virtuelle qui se trouve sur
moodle : slitaz4_2019.ova. Puis cliquez plusieurs fois suivant en laissant les choix par défaut.
Après l'importation, faites un clic-droit sur la machine, allez dans « Configuration » puis « Réseau ». Dans le
mode d'accès réseau, choisissez « Aucune Connexion » à la place de « NAT ».
1.2 Vous aurez besoin au maximum de 3 PC pour ce TP. Créez pour cela deux nouvelles machines par clonage
intégral de celle que vous venez d'importer (clic droit sur la machine).
Attention  : Lorsque vous clonez une machine, pensez à cocher la case demandant la réinitialisation des
adaptateurs réseau. Faute de quoi tous vos hôtes auront la même adresse mac, ce qui sera problématique. Pour
des raisons de commodité, choisissez la méthode « Clone intégral ».
Les login et mot de passe des machines slitaz est root/root.
1.3 Démarrez GNS3.
• Si le logiciel vous demande de choisir un « server type», choisissez « legacy IOS »
• Si le logiciel vous propose un écran de « Setup », cliquez sur « Cancel ».
• Choisissez ensuite le titre de votre projet GNS3.
Si GNS3 affiche un message d’erreur informant qu’il n’arrive pas à se connecter à 127.0.0.1:3080 :
▪ stopez GNS3
▪ vérifiez avec netstat -a que plus aucun processus ne tourne sur le port 3080. Au besoin arrêtez
les (avec le gestionnaire des tâches sous Windows ou la commande kill sous Linux) , et
revérifiez avec netstat !
▪ relancez GNS3.
Allez dans les préférences de GNS3 (« Edit / Preferences / VirtualBox / VirtualBox VMs »), appuyez sur le bouton
« New » et ajoutez les 3 machines créées précédemment.
Pour chaque machine, en cliquant sur « Edit » puis l'onglet « Network », changez la carte réseau en « PCNet-
FAST III (Am79C973) ».

DHCP et routage simple

On s'intéresse au réseau dont le schéma vous est donné dans la figure 2, page suivante.
Dans un premier temps créez un réseau rudimentaire composé de PC1 et Routeur1, reliés par un switch.
PC1 recevra son adresse par le serveur DHCP configuré sur Routeur1.
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1. Démarrez le routeur avec clic droit → démarrer.

2. Accédez à la console du routeur avec clic droit → console. Les consoles des PC sont déjà ouvertes en arrière
plan. Dans le cas contraire, démarrez les dans Virtualbox.
3. Routeur1 aura la dernière adresse disponible du réseau 193.55.128.0/24. Quelle est cette adresse ?
Configurez l'interface de Routeur1 connectée à ce réseau en vous aidant des commandes ci-dessous.

Configuration des interfaces d'un routeur (en italique souligné à remplacer par vos valeurs)
Router>enable // passe en mode privilégié
Router#conf t // passe en mode de configuration
Router(config)#no ip domain-lookup // évite au routeur d'interroger le DNS
Router(config)#interface FastEthernet 0/0
Router(config-if)#ip address @IP masque_réseau
Router(config-if)#no shutdown
Router(config-if)#exit
Router#show running-config // Affiche la configution courante
Router#exit

Figure 2 : Schéma logique du réseau à construire.

4. On veut configurer Routeur1 pour qu'il soit serveur dhcp sur le sous-réseau de gauche. Pour cela, vous devez
vous aider de l'encadré qui suit. La passerelle par défaut sera Routeur1 et le bail sera de 23h59min.

Configuration d'un routeur en serveur DHCP

Les routeurs Cisco peuvent servir de serveur DHCP. Pour cela, après avoir assigné une adresse IP statique à une
interface du routeur, voici la démarche à suivre pour activer le serveur DHCP (en gras souligné ce qui doit être
adapté à votre configuration) :
Router(config)# no ip dhcp conflict logging // Pas de log des conflits
Router(config)# ip dhcp pool 1 // Mode configuration du pool d’adresses allouables
Router(dhcp-config)# network X.Y.Z.T 255.255.255.0 // Définition du réseau où choisir les adresses IP.
Router(dhcp-config)# default-router A.B.C.D // Routeur par défaut des futurs clients
Router(dhcp-config)# lease j h m // Durée de bail offerte (jours heures minutes)

5. Lancez une capture avec Wireshark sur l'interface connectée de Routeur1. On ne peut lancer des captures
que sur les switches avec « clic-droit→ capture ». Sur PC1, lancez la commande :
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root@slitaz# udhcpc -i eth0 // Lance une requête DHCP sur eth0
Par quel protocole est transporté DHCP ? Sur quels ports ? Décrivez le fonctionnement de DHCP.

Complétez le schéma en y insérant PC2, PC3 et routeur2.

6. Configurez l'interface de gauche de Routeur2 pour qu'elle obtienne automatiquement son adresse IP grâce à
Routeur1 (cf. instructions de l'encadré ci-après en songeant à vérifier que l'interface est « no shutdown »).
Quelle est l'adresse IP qui a été attribuée ? Pour combien de temps ? Complétez le schéma de la figure 2
avec les adresses IP connues.

Configuration d'un routeur en client DHCP

Les routeurs Cisco peuvent auto-configurer leurs adresses IP via un serveur DHCP. Pour cela on utilise la
commande suivante (à la place de la configuration d’une adresse IP statique) :

Router(config-if)# ip address dhcp

Il est possible de consulter les informations concernant le « bail DHCP » (lease) via la commande :

Router# show dhcp lease

Choisissez une classe d'adresses privées pour le réseau de droite. Configurez maintenant Routeur2 pour qu'il serve
des adresses IP sur le réseau de droite. La passerelle par défaut pour ce réseau sera Routeur2 avec comme adresse
IP celle de son interface reliée à ce réseau.

7. Lancez la commande
root@slitaz# udhcpc -i eth0
sur les 3 PC. Quelles sont les adresses IP de PC1, PC2 et PC3 ?

8. Quelles sont les routes par défaut sur ces PC ? (commande route -n).

9. Essayez de « pinguer  » PC1 depuis PC2. Lancez une capture : « clic droit→ start capture » dans GNS3 sur
l'interface réseau du switch du réseau de gauche reliée à PC1. Qu'observez vous ? Expliquez l'échec du ping.

Vous pouvez remédier au problème précédent en ajoutant une route sur PC1 :
root@slitaz# route add -net @réseau_de_droite netmask netmask gateway
@IP_routeur2

10. Vérifiez que le ping fonctionne tout en observant les trames capturées sur PC1.

Une autre solution sera mise en place dans la partie qui suit. Aussi, supprimez la route que vous avez ajoutée sur
PC1 par la commande ci-dessous :
root@slitaz# route del -net @réseau_de_droite netmask netmask

Mise en œuvre du NAT

Le mode Network Address Translation, ou traduction d’adresses réseau, permet par exemple dans la version PAT
(prise en compte des ports) le partage d’une connexion internet unique (une seule IP) par plusieurs machines.
Cette partie vise à mettre en évidence les bases du fonctionnement de ce protocole. Pour plus de détails, voir la
RFC 1631. Dans notre cas, c'est Routeur2 qui offrira à PC2 et PC3 une connectivité avec le réseau « de gauche »
(figure 2), qui joue ici le rôle de réseau « public », le réseau de droite jouant le rôle de réseau « privé ».

Configurons donc Routeur2 en tant que serveur NAT.

Router(config-if)# ip nat inside // Sur l'interface connectée au réseau privé

...
Router(config-if)# ip nat outside // Sur l'interface connectée au réseau public

Il faut ensuite définir la liste des machines autorisées à utiliser cette fonctionnalité. Par défaut, toutes sont
refusées. Voici les commandes qui autorisent les machines dans le réseau 192.168.X.0/24 à être « nattées ».
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Router(config)# access-list 1 permit 192.168.X.0 0.0.0.255

// adaptez cette commande à votre adresse de réseau privé

Router(config)# ip nat inside source list 1 interface fastEthernet0/0 overload

// adaptez si nécessaire cette commande si l'interface reliée au réseau public est
// FastEthernet0/1

Attention, le masque est écrit à l’inverse d’un masque de réseau (bits à 0 pour le NetID et à 1 pour le n° de
machine).

11. « Pinguez » PC1 depuis PC2. A l'aide de captures faites sur PC1 et PC2, relevez les adresse IP et MAC des
paquets ICMP émis et reçus (avant/après Routeur2).

12. Quelle est la différence entre ce que vous observez ici et le ping réalisé précédemment, avant la mise en
œuvre du NAT (avec ajout d'une route sur PC1) ?

13. Lancez simultanément un ping depuis PC2 et PC3 à destination de PC1. Comment le routeur responsable du
NAT va-t-il savoir à qui sont destinés les paquets « Echo Reply » ?

Filtrage et NAT entrant

Nous allons maintenant autoriser le PC public (lui et lui seul) à se connecter à un service du PC privé. Le service
sera simplement netcat. Lancez « nc -l 2000» (attention c’est un L minuscule et non un 1 juste après le tiret)
sur le PC du réseau privé. Modifiez la configuration du routeur pour que le PC du réseau public puisse atteindre ce
serveur par la commande telnet @ip_routeur 8080 .

Cherchez sur le web afin de configurer correctement votre routeur et le NAT entrant.
Vous aurez besoin d’une commande ressemblant à :
ip nat inside source static tcp ad_interne port_interne ad externe port_externe

14. Quelles commandes avez-vous utilisé?

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Séance 11 – IPv6

Introduction
Dans ce TP nous utiliserons les images cisco-c7200, que vous avez déjà utilisé dans les TP précédents.
Le but de ce TP est de se familiariser avec la configuration IPv6, puis nous étudierons la configuration du NAT64.

Configuration pure ipv6

Réalisez le schéma suivant puis configurez le matériel de cette manière, en vous aidant des commandes ci-après :

Configuration du routeur R1
Démarrer le routeur R1 puis attribuer une adresse ipv6 globale à l’interface g1/0
R1> enable
R1# config t
R1(config)# interface gigabitEthernet 1/0
R1(config-if)# ipv6 address FC00:2::1/64
R1(config-if)# ipv6 enable
R1(config-if)# no shutdown
R1(config-if)# exit

Activer le routage ipv6 + le serveur d’autoconfig

R1(config)# ipv6 unicast-routing
R1(config)# exit

visualiser l’état des interfaces

R1# show ipv6 interface

Rappelez-vous que :
– exit permet de sortir d’un mode affiché par le prompt
– tabulation permet de compléter les commandes.
– pour invalider une commande erronée il suffit de retaper la commande erronée précédée de no

Configuration de PC2-1
Si PC2-1 était allumé, éteignez le. Puis lancer wireshark sur l’interface e0 du switch2. Démarrer le PC2-1, et en
vous aidant de wireshark répondez aux questions suivantes. Vous pouvez taper ifconfig sur PC2-1 pour
visualiser son @MAC ainsi que son adresse ipv6 obtenue par le processus d’autoconfiguration d’IPv6.

1. A quoi sert l’adresse FF02::1

2. A quoi sert l’adresse FF02::2
3. Pourquoi le PC2-1 a-t-il une adresse avec le préfixe FE80 ?
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4. A quoi sert la trame Neighbor solicitation
5. A quoi sert la trame Router Sollicitation
6. A quoi sert la trame Router advertisement
7. A quoi sert la deuxième trame de Neighbor solicitation

Faites un ping de pc2-1 vers R1 et capturez l’échange.

8. Par quoi est remplacé le protocole ARP ?
9. Quelle est la taille de la partie ICMP de la trame ?
10. Quelle est la taille de la partie ipv6 de la trame ?
11. Par quel champ est remplacé le champ TTL de IPv4 ?

Configurez le reste des machines de cette manière :

@IP R1 :
interface f0/0 : FC00:1::1/64
interface g1/0 : FC00:2::1/64

@IP PC1-1
FC00:1::10/64

@IP PC2-1
en autoconfig

Configuration des PC « slitaz »

Pour visualiser les adresses des interfaces d’une machine Linux :
# /sbin/ifconfig
Vérifiez avec ifconfig que PC2-1 a bien récupéré une adresse automatiquement grâce à l’autoconfig. En effet,
l’autoconfig est activée par défaut sur les machines slitaz.

Pour configurer une interface Linux avec une adresse statique

# /bin/ip -6 addr add <ipv6address>/<prefixlength> dev <interface>
Example:
# /bin/ip -6 addr add 2001:0db8:0:f101::1/64 dev eth0

Pour configurer une route par default sur une machine linux :
# route -A inet6 add default gw <@IP passerelle>

Pour visualiser la table de routage ipv6 sur Linux :

# route -A inet6

Faites un ping de PC2-1 à PC1, puis capturez les trames de ping.

12. Quelle est l’adresse de la machine PC2-1 ?

Routage statique
Réalisez le schéma suivant  avec les contraintes suivantes :
@IP PC1-1
FC00:1::10/64
@IP PC2-1
en autoconfig sur FC00:2::/64
@IP PC3-1
FC00:3::30/64
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Attribuez des adresses à R2, compatibles avec les adresses de PC2-1 et PC3-1.

Vérifiez que PC3-1 peut pinguer R2, mais qu’il ne peut pas pinguer PC1-1, puisqu’il manque des informations
dans les les tables de routage de R1 et R2.

4. PC3-1 peut-il pinguer PC2-1 ? Pourquoi ?

Pour configurer une route vers un autre réseau

R1(config)# ipv6 route <@ réseau à atteindre/netmask> <@IP passerelle>
Exemple :
R1(config)# ipv6 route FC00:3::/64 FC00:2::2

5. Quelles commandes avez-vous utilisé pour configurer le routage de R1 et R2 ?

Remarque  : L’autoconfig c’est pratique, mais cette technologie ne peut pas fournir au PC l’adresse du
DNS. Du coup dans un réseau Ipv6 réel, on ne peut faire l’économie d’un serveur DHCPv6.

NAT64
Reprendre le schéma précédent, mais :
PC3 sera dans un réseau Ipv4 et aura l’adresse 8.0.0.30/24
et l’interface g1/0 de R2 aura l’adresse 8.0.0.2/24

Nous nous retrouvons dans la situation suivante :

ipv4
ipv6 ipv6 8.0.0.0/24
FC00:1::0 FC00:2::0
R1 R2

Il s’agit donc de faire communiquer certaines machines ipv4 avec certaines machines ipv6. Pour cela nous
utiliserons les règles suivantes :
R2 translatera tout ce qui sortira à destination de FC00:3::30 vers 8.0.0.30.
R2 translatera tout ce qui sortira à destination de 192.168.1.10 vers FC00:1::10/64
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TP réseaux
Cette translation se fera au moyen NAT/PAT par les commandes suivantes :
Activer NAT au niveau de l’interface IPv4  et de l’interface IPv6
R2(config-if)# ipv6 nat

Et configurer NAT64  :
R2(config)# ipv6 nat v4v6 source 8.0.0.30 FC00:3::30
R2(config)# ipv6 nat v6v4 source FC00:1::10 192.168.1.10
R2(config)# ipv6 nat prefix FC00:3::/96
La dernière commande précise que tout ce qui correspond au préfixe FC00:3::/96 est « naté ».

6. Vérifier par 2 ping que le NAT fonctionne. Quel ping avez-vous fait?
7. Où se situe le réseau 192.168.1.0 ?
8. Où se situe le réseau FC00:3::  ?
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Page vide.
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TP réseaux

Questionnaire séance 9 : RIP

A rendre à la fin de la séance

Nom, prénom
Nom, prénom
1. En utilisant la commande route pinguer R3 avec R1.
Quelles commandes avez-vous tapées ?

2. Avec quelles adresses IP les messages RIP sont-ils échangés ?

3. Quelles adresses MAC sont associées à ces @ IP ?

4. Quel protocole transporte le protocole RIP ? numéro de port associé à RIP ?

5. Avec quelle périodicité une machine envoie-t-elle des informations RIP ?

6. A quoi sert le champ « Metric de la trame RIP »

7. Combien vaut le champs TTL d’un message arrivant sur R4 et partant de R1 ?

8. Au dos de cette feuille dessinez le schéma IP du deuxième réseau.

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TP réseaux
Schéma IP du deuxième réseau :