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INTRODUCTION
En intro, il a y a lieu de justifier les termes que l’on va utiliser. En effet, la
clarification des termes s’avère nécessaire et utile car parler du Droit
Sociale revient à parler (étudier) le droit du travail dans la mesure où le
droit social et le droit du travail ne sont que l’ensemble des législations et
des règlementations relatives au travail. En un mot, on l’appelait, autrefois,
la législation industrielle (historique ou origine)
Mais compte tenu de l’évolution de la société où le Droit évolue également,
la doctrine emploie actuellement l’expression Droit du travail ou, au sens
large, Droit Social.
*Doctrine : ensemble des travaux des auteurs qui étudient la loi
Entre les deux termes, il y a peu de différences. Le Droit du travail
règlemente uniquement les relations entre employeurs et employés, tandis
que le Droit Social régie, outre les relations entre employeurs et employés,
la solidarité professionnelle relative à la législation sur la sécurité sociale.
En un mot, le Droit Social recouvre aussi bien le Droit du Travail en tant
que tel et le Droit de la sécurité sociale qui se définit comme étant
l’ensemble des règles concernant la sécurité des employés et les
garantissant contre les risques sociaux. Ce qui nous amène au 2 grandes
parties de notre cours : droits et rapports de travail et la prévoyance
sociale.
2
I. Définition
D’une manière générale, le droit est l’ensemble des règles qui régie la vie
des hommes, les rapports humains, les rapports économiques, les rapports
sociaux, rapports financiers, des individus avec l’Etat, des Etas avec leurs
démembrement (CTD et établissements publiques). Seulement, du
moment que la société évolue, le Droit évolue également, le Droit est un
phénomène vivant. En effet, les règles naissent, vivent, évoluent, et
meurent parce que la société et les hommes qui la compose évoluent
également. C’est dans cette évolution qu’est apparue la distinction du Droit
public et Droit privé.
Parmi les matières du Droit privé, outre le Droit civil, le Droit commercial, le
Droit rural, le Droit judiciaire privé, se trouve le Droit du Travail ou social,
objet de notre cours. Plusieurs définitions ont été données pour le Droit du
Travail mais retenons seulement celles qui ont été données par le Prof
RAHARINARIVONIRINA Alisaona et Alexandre BERTONE. En effet, ils ont
défini le Droit du travail comme étant l’ensemble des règles régissant les
rapports de travail.
Comment se présente dès lors ces rapports de travail ?
exécutif en vertu des pouvoir propres qui lui son conféré par la
constitution.
o Le règlement d’exécution qui est une règle édictée par le
pouvoir exécutif ayant pour but de pourvoir à l’exécution d’une
loi votée par le parlement, on parlera dès lors d’un décret
d’application.
b) Les sources extra-légales
Elles sont au nombre de 4 :
- La jurisprudence
D’une manière générale, la jurisprudence c’est l’ensemble des
décisions rendues par les tribunauxque les diverses matières
relevant de leur compétence.
- Les usages
Il s’agit des pratiques ayant valeur de droit mais ne tirant pas
nécessairement leur originedes civilisation traditionnelles ou
coutumes ancestrales.
- Le règlement intérieur
D’une manière générale, le règlement intérieur c’est l’ensemble des
prescriptions générales, permanentes édictées par l’employer et
applicable au personnel de l’entreprise.
- La convention collective
Selon le code du travail, la convention collective est un contrat écrit,
relatif aux conditions du travail, conclu entre d’une part une ou
plusieurs organisations syndicales des salariés reconnues
représentative et d’autre part une ou plusieurs organisations
d’employeurs pris individuellement.
Internes Jurisprudence
Sources
Usages
Sources
extra-légales Règlement
intérieur
Conventions
Convention
Internationales
Collective
Traités bilatéraux et
multilatéraux
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code :
- Partie 1 : prestation familiale
- Partie 2 : accidents de travail et maladies professionnelles
- Partie 3 : le régime de retraite
A. L’allocation prénatale
C’est une allocation due, à l’occasion de chaque grossesse médicalement
constatée, à l’allocataire (ou à son conjoint), à l’étudiant universitaire ou à
l’étudiant de l’enseignement technique ou à son conjoint.
Elle est accordée sur demande adressée
23 à la CNAPS un mois avant la
date d’accouchement et comportant le visage de l’employeur demande
avec :
- Justification d’emploi (certificat de travail).
- Attestation d’examen obstétrical et général au 3 e et au 4e mois de
grossesse.
- Pièce justificative de mariage pour le conjoint de l’allocataire.
Pour l’étudiant outre la demande, elle doit produire le certificat de scolarité
et d’assiduité au cours. Actuellement, le montant de l’allocation prénatale
correspond à 9 mensualités de prestation familiales (soit 2 100 Fmg x 9 ou
18 900 Fmg). Ce montant est réduit de moitié ou 9 450 Fmg si l’examen
médical obstétrical est tardif ou si la demande ne parvient pas à la CNAPS
dans les 30 jours suivant l’établissement de l’attestation de grossesse.
Dans la pratique, la CNAPS refuse de payer si une telle demande lui
parvient après l’accouchement. Dès la réception de la demande, la CNAPS
délivre à la future mère « un carnet de maternité à double feuillet (feuillet n°
1 et n°2) »
B. L’allocation de maternité
Elle est due à l’allocataire ou son conjoint de la naissance de l’enfant né
viable et inscrit à l’état civil.
Elle est accordée à la mère ou à la personne qui prend en charge l’enfant
né, en cas de décès de la mère. Son montant est égal à 12 mensualités
d’allocation ou 2 100 Fmg x 12 ou 25 200 Fmg. Pratiquement, la CNAPS
paie en 2 tranches :
- De 13 100 Fmg dès la réception de la demande et du feuillet n° 1
accompagné du bulletin de naissance de l’enfant et du certificat
médical d’accouchement.
- De 13 100 Fmg dès la réception du feuillet n° 2 dument certifié par le
médecin après la consultation post-natale ou 5 e, 6e et 7e mois suivant
l’accouchement.
Le droit à l’allocation de maternité est24réduit de moitié :
- Si l’accouchement n’est pas fait sous contrôle médical.
- Si la visite post-natale n’est pas faite dans le délai exigé.
C. L’allocation familiale
« C’est une prestation due à l’allocataire pour chaque enfant vivant à sa
charge depuis le 1erjour suivant le mois de la naissance jusqu’à l’âge de 21
ans inclus ». Le problème est de savoir ce que l’on entend par enfant à
charge.
On entend par enfant à charge :
- L’enfant issu du mariage légitime
- L’enfant de l’épouse légitime
- L’enfant de reconnu
- L’enfant adopté judiciairement
- L’enfant sous tutelle légale
- Les orphelins auxquels l’allocataire doit des aliments
L’allocation familiale est payée à la mère ou la personne qui a la charge et
la garde effective des enfants et qui a déposé à la CNAPS un dossier
complet de la demande.
Aussi, l’allocataire doit produire annuellement à la CNAPS :
- Un certificat médical annuel (CMA) pour les enfants âgés de moins
de 6 ans
- Un certificat de scolarité (CS) ou un certificat de vie (CN) pour les
enfants de 6 à 21 ans
- Un certificat d’apprentissage pour les jeunes apprentis jusqu’à l’âge
de 18 ans.
- Un certificat médical pour les jeunes enfants de moins de 21 ans qui
sont infirmes ou atteints de maladies incurables.
- Une déclaration sur l’honneur pour
25 la fille non mariée de plus de 15
ans et l’occupant exclusivement de l’éducation de ses cadets sous le
toit de l’allocataire
Le montant du droit est échelonné ainsi :
- Premier enfant 4000 Fmg
- 2e enfant 3000 Fmg
- 3e enfant 2000 Fmg
- 4e enfant 1000 Fmg
- Et 5e enfant 500 Fmg
D. L’indemnité de demi-salaire
Cette indemnité est attribuée à la femme salariée en couche pendant son
congé de maternité lorsqu’elle a rempli les conditions d’octroi des
prestations familiales.
Cette période dure 14 semaines réparties ainsi :
- 6 semaines avant l’accouchement (42 jours)
- 8 semaines après l’accouchement (56 jours)
- 3 semaines après en cas de prolongations (21 jours)
Elle est accordée sur demande établie sur imprimé délivré par la CNAPS,
demande accompagnée du dernier bulletin de paie.
C’est une indemnité journalière correspondant à la moitié du salaire
journalier indiqué par le dernier bulletin de paie. Elle est due pour tous les
jours ouvrables ou non.
pendant toute la durée des soins. Cette carte visée par l’employeur
sera retournée à la CNAPS dès la reprise du travail par le salarié.
Notons qu’en cas d’accident du travail, le règlement amiable ne peut se
faire sans l’avis préalable de la CNAPS et que la CNAPS peut suspendre
ou diminuer les prestations données si la victime refuse de se soumettre
aux enquêtes ou aux expertises médicales nécessaires.
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Table des matières
INTRODUCTION............................................................................................................................................. 1
1èrePARTIE : DROITS ET RAPPORTS DE TRAVAIL................................................................................ 2
I. Définition............................................................................................................................................. 2
II. Rapport de travail............................................................................................................................. 2
III. Les traits caractéristiques du droit du travail........................................................................3
IV. Les sources du droit du travail.................................................................................................. 5
A. Les sources internes....................................................................................................................... 5
B. Les sources internationales............................................................................................................ 6
TITRE 1 : LES LIENS DU TRAVAIL SALARIE.......................................................................................... 9
Chapitre 1 : Le contrat de travail........................................................................................................... 9
Section 1 : Définition du contrat du travail.....................................................................................9
Section 2 : Les traits caractéristiques du contrat de travail.....................................................10
Section 3 : La formation du contrat de travail..............................................................................11
Section 4 : Les sanctions d’inobservation des conditions de formation de validité d’un
contrat................................................................................................................................................... 14
2ème PARTIE : LA PREVOYANCE SOCIALE........................................................................................... 16
A. Définition de l’employeur cotisant.............................................................................................. 17
B. Définition du travailleur cotisant................................................................................................. 18
Chapitre 1 : les prestations familiales................................................................................................ 20
Section 1 : Les différentes conditions d’octroi de droit.............................................................20
Section 2 : Les différentes catégories de prestations familiales et leurs régimes..............22
A. L’allocation prénatale.................................................................................................................... 22
B. L’allocation de maternité............................................................................................................... 23
C. L’allocation familiale...................................................................................................................... 24
D. L’indemnité de demi-salaire......................................................................................................... 25
E. Remboursement des frais d’accouchement...............................................................................25
Chapitre 2 : le régime des accidents du travail et des maladies professionnelles..................26
Section 1 : Les conditions d’ouverture des droits......................................................................27
Table des matières.............................................................................................................................................. 29