Prenez conscience des facteurs de

perte de temps

Mieux gérer son temps ne signifie pas forcément agir plus vite ; en
revanche, cela suppose de ne pas le perdre inutilement. Or, il existe
pleins de situations où nous perdons notre temps sans même en
avoir conscience. Aussi, connaître et identifier les facteurs qui
favorisent ces pertes de temps est précieux pour nous éviter de
tomber dans leur piège…

6 grands facteurs de perte de temps

1. La loi de Parkinson
Plus on a de temps pour réaliser un travail donné, plus ce travail prendra de temps : le travail se dilate jusqu’à
occuper la totalité du temps disponible.
On perd en efficacité dès que l’on n’estime pas à l’avance le temps qu’il est raisonnable de consacrer à une tâche
donnée

2. La loi de Murphy
Toute chose prend plus de temps que prévu, et rien n’est jamais aussi simple qu’on l’imagine au départ.
On sous-évalue généralement le temps nécessaire à la réalisation d’un travail, et l’on risque de ne pas finir ce que
l’on a commencé.

3. La loi d’Illich
Au-delà d’un certain nombre d’heures, l’efficacité décroît et la concentration est plus difficile. Chacun a son seuil
de résistance, et l’on pourrait dire que chacun de nous a son nombre d’heure de travail quotidien idéal. L’important,
c’est de se connaître soi-même, et de ne pas confondre quantité et qualité de travail. En effet, à force de vouloir
trop en faire on finit par mal faire…

4. La loi de Carlson
Faire un travail de façon continue prend moins de temps que de le faire en plusieurs fois. Tout travail interrompu
est donc moins efficace. Lorsque l’on travaille dans un environnement propice aux interruptions, on risque donc de
s’habituer aux travaux en miettes et de se droguer aux interruptions.

5. La loi de Fraisse
Le temps est subjectif : ce qui nous plaît passe plus vite. Il ne faut pas considérer comme secondaire ce qui nous
déplaît, et il faut lutter contre notre tendance à le reporter indéfiniment.

6. La loi de Pareto
20 % de nos activités produisent 80 % de nos résultats. Donc l’essentiel prend 20 %… et l’accessoire 80 !
A force de consacrer l’essentiel de son énergie et de son temps à des tâches secondaires, on néglige l’essentiel et
on confond trop souvent ce qui est urgent avec ce qui est important. .

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