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han
Chapitre
Calcul différentiel
md
Ce chapitre contient :
1. Dérivée selon un vecteur, dérivées partielles . . . . . . . . . . . . . . . . 134
1.1 Dérivée de l’application f au point a selon le vecteur v . . . . . . 134
2.
1.2
Ro
Dérivées partielles selon une base . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
Différentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
2.1
2.2
Application différentiable au point a . . . . . . . . . . . . . . . . 135
Application différentiable sur un ouvert Ω - Différentielle sur Ω . 135
2.3 Lien entre la différentielle et les dérivées partielles . . . . . . . . . 135
2.4 Matrice de df (a) dans un couple de bases - Matrice jacobienne . 136
2.5 Cas des fonctions d’une variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
en
3. Opérations sur les applications différentiables . . . . . . . . . . . . . . . 137
3.1 Différentielle d’une combinaison linéaire d’applications différentiables137
3.2 différentielle de B(f, g) où B est bilinéaire et f, g différentiables . 137
3.3 Différentielle d’une composée d’applications différentiables . . . . 138
iB
133
134 Chapitre 6. Calcul différentiel
e
han
1.1 Dérivée de l’application f au point a selon le vecteur v
Définition 6.1
Soit f une application de E dans F définie sur un ouvert Ω et a un point de Ω.
Soit v un vecteur non nul de E et t un réel tel que a + tv ∈ Ω. On dit que f admet
une dérivée selon le vecteur v au point a, si l’application t 7→ f (a + tv) est
dérivable en 0. Le vecteur dérivé correspondant est appelé dérivée de f suivant
md
le vecteur v et noté Dv f (a)
f (a + tv) − f (a)
Dv f (a) = lim .
t→0 t
∂f f (a + tei ) − f (a)
∀i ∈ �1, n�, ∂i f (a) = (a) = lim .
iB
∂xi t→0 t
Application 1.
Soient f : R2 → R2 , (x, y) 7→ (x + y, xy), v = (1, 2) et a = (α, β) ∈ R2 .
Calculer Dv f (a).
Sam
Application 2.
√ ∂f ∂f
Soit f : R × R+ → R, (x1 , x2 ) 7→ x21 x2 . Calculer (a1 , a2 ) et (a1 , a2 ) pour tout
∂x1 ∂x2
(a1 , a2 ) ∈ R × R+ .
Application 3.
Soit f : R2 → R définie par
xy
si (x, y) ̸= (0, 0)
f (x, y) = |x| + |y|
Mr
.
0 sinon
Mr Ben Romdhane
2.Différentielle 135
2. Différentielle
2.1 Application différentiable au point a
e
Définition 6.3
han
Soit E et F deux espaces vectoriels normés réels de dimension finie et f une applica-
tion définie sur un ouvert Ω de E à valeurs dans F . On dit que f est différentiable
en un point a de Ω, s’il existe φa ∈ L(E, F ) telle que
md
L’image d’un vecteur v par df (a) est notée df (a) · v. Pour tout h tel que a + h ∈ Ω,
Remarques 6.1
Ro
• Une application différentiable en a est continue en a.
sur Ω
Définition 6.4
On dit que l’application f est différentiable sur l’ouvert Ω, si elle est différentiable
en tout point de Ω. On appelle alors différentielle de f sur Ω, l’application df de
Sam
Dv f (a) = df (a) · v.
Remarque 6.2
La réciproque est fausse : une application peut admettre en un point une dérivée
selon tout vecteur sans pour autant être différentiable, ni même continue en ce
xy
point. L’application f : (x, y) 7→ si (x, y) ̸= (0, 0) et prolongeable par 0 en
+ y2 x2
(0, 0) est un exemple de telle situation.
e
han
Proposition 6.6
Soit f une application de E dans F définie sur un ouvert Ω et a un point de Ω. Si
f est différentiable en a, pour toute base (e1 , . . . , en ) de E, f admet des dérivées
partielles.
n
∑
De plus, pour tout vecteur v = vi ei de E, la dérivée de f selon v est donnée par
i=1
md
n
∑ ∂f
Dv f (a) = vi (a).
i=1 ∂xi
Exemple 6.3
Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension finie. Si f est une application
Ro
linéaire de E dans F , alors f est différentable sur E, et sa différentielle en chaque
point est l’application linéaire elle-même : ∀a ∈ E, df (a) = f .
Application 4.
xy
Soit la fonction f de R2 dans R définie par : f (x, y) = √ si (x, y) ̸= (0, 0), et
en
+ y2 x2
f (0, 0) = 0. Montrer que f est continue et admet des dérivées partielles en (0, 0), mais f
n’est pas différentiable en (0, 0).
iB
Application 5.
Soit f définie sur Mn (R) par f (M ) = M 2 . Montrer que f est différentiable en tout
M ∈ Mn (R) et déterminer df (M ).
Application 6.
Sam
Proposition 6.7
Soit f une application de E dans F , différentiable sur un ouvert Ω de E. Soit
B = (e1 , · · · , ep() une base
)
de E et B
(
′
= (e′1 , ·)· · , e′n ) une base de F . Si f = (fi )i∈�1,n� ,
p
∑ n
∑ p
∑
c’est-à-dire, f xi e i = fj xi ei e′j , la matrice dans les bases B, B ′ de
i=1 j=1 i=1
Mr Ben Romdhane
3.Opérations sur les applications différentiables 137
e
1 ∂xp
Jf (a) = .. ..
. .
han
,
∂fn ∂fn
(a) · · · (a)
∂x1 ∂xp
Application 7.
md
Soit f : R3 → R3 , a = (x, y, z) 7→ (yz, zx, xy). Montrer que la matrice jacobienne de
f en a est donnée par :
0 z y
Jf (a) = z 0 x
y x 0
et en déduire df (a).
Application 8.
Ro
Soit φ : R2 → R2 , (r, θ) 7→ (r cos θ, r sin θ). Trouver la matrice jacobienne de φ en un
point (r, θ) de R2 .
en
2.5 Cas des fonctions d’une variable
Si Ω est un intervalle ouvert de R, la différentiabilité de f en a est équivaut à la
dérivabilité de f en a et df (a) est l’application h 7→ f ′ (a)h.
iB
Proposition 6.8
Soit f et g deux applications de E dans F , différentiables sur un ouvert Ω de E,
et α, β deux réels. L’application αf + βg est différentiable sur U et
tiables
Proposition 6.9
Soit f et g deux applications de E dans F , différentiables sur un ouvert Ω de E
et B une application bilinéaire de F 2 dans F . La fonction B(f, g) est différentiable
sur Ω et
d(B(f, g)) = B(f, dg) + B(df, g).
e
han
3.3 Différentielle d’une composée d’applications différentiables
Proposition 6.10
Soit E, F, G trois espaces vectoriels normés réels de dimension finie, f une fonction
de E dans F différentiable sur un ouvert U de E et g une fonction de F dans G
différentiable sur un ouvert G de F tel que f (U ) ⊂ V . La fonction g ◦ f est
md
différentiable sur u et, pour tout a ∈ U
Exemple 6.4
Soit f l’application de R2 dans R donnée par f (u, v) = u2 + 3v 2 et g l’application
Ro
de R2 dans lui même donnée (par g(x, y) = (ex cos y, e)x sin y). Alors, pour tout
a = (x, y) ∈ R2 , Jf ◦g (a) = 2e2x 1 + 2 sin2 y 2 sin y cos y .
Remarque 6.5
Sam
Proposition 6.12
Soit (m, n, p) ∈ N , φ une application différentiable d’un ouvert U de Rm dans
∗3
Mr Ben Romdhane
4.Cas des applications numériques 139
∑p
∂F ∂f ∂xk
(a) = (b) (a).
e
∀j ∈ �1, m�,
∂uj k=1 ∂xk ∂uj
han
Cette égalité s’appelle la règle de la chaîne.
Exemple 6.6
En utilisant la proposition 6.21, on prouve que les applications
md
sont différentiables. Ainsi, l’application h = g ◦ f est différentiable et, par la règle
de la chaîne, pour tout (x, y) ∈ R2 :
∂h ∂g ∂u ∂g ∂v ∂g ∂w
(x, y) = (f (x, y)) (x, y) + (f (x, y)) (x, y) + (f (x, y)) (x, y)
∂x ∂u ∂x ∂v ∂x ∂w ∂x
= 6x2 y 6 + 4x3 − 4xy − 3.
Application 9.
Soit f : R2 → R différentiable. On pose g : R → R définie par g(t) = f (2t, 1 + t2 ).
Exprimer g ′ (t) en fonction des dérivées partielles de f .
Sam
Application 10.
Soit f : R2 → R différentiable telle que
Montrer que
∂f ∂f
x (x, y) + y (x, y) = 0.
∂x ∂y
Mr
e
han
Proposition 6.14
Pour toute forme linéaire f ∈ E ∗ , il existe un vecteur y unique tel que
4.2 Gradient
md
Définition 6.15
Soit f une application différentiable sur un ouvert Ω de E, à valeurs réelles et
a ∈ Ω. On appelle gradient de f en a, l’unique vecteur de E, noté ∇f (a), tel que
Remarques 6.7
Ro
• Le développement limité d’ordre 1 de f en a s’écrit alors
∑ ∂f
• Dans une base orthonormale B = (e1 , . . . , en ) de E, ∇f (a) = ei .
i=1 ∂xi
Définition 6.16
Soit f une application définie sur un ouvert Ω de E à valeurs réelles. On dit que f
présente un maximum local (respectivement minimum local) en un point a de
Ω, s’il existe un voisinage V de a tel que
Proposition 6.17
Si une application différentiable sur un ouvert Ω de E, à valeurs réelles, présente
un extremum local en un point a de Ω, alors la différentielle de f en a est nulle :
df (a) = 0. La réciproque est fausse : df (a) peut s’annuler en un point a sans que
ce soit un extremum local.
Mr Ben Romdhane
5.Vecteurs tangents à une partie d’un espace normé de dimension finie 141
Remarques 6.8
• Un point a où df (a) = 0 est appelé point critique.
e
critiques sont ceux où le vecteur gradient s’annule.
han
Application 11. Recherche d’extremums globaux
Soit f l’application C = [−1, 1] × [−1, 1] dans R définie par f (x, y) = xy − y 2 .
2. Montrer que f admet un unique point critique et montrer qu’il ne s’agit pas d’un
md
extremum local de f .
5. Ro
Vecteurs tangents à une partie d’un espace normé
de dimension finie
Définition 6.18
Soit X une partie non vide de l’espace vectoriel normé E de dimension finie et x
un point de X. Un vecteur v de E est dit tangent à X en x, s’il existe ϵ > 0 et
en
un arc γ défini sur ] − ϵ, ϵ[, dérivable en 0, à valeurs dans X, tels que γ(0) = x et
γ ′ (0) = v.
Proposition 6.19
iB
∂x ∂y
Application 12.
Soit f : (x, y) 7→ x2 y + xy 2 l’application de R2 à valeurs réelles. Soit X la surface de
3
R d’équation z = f (x, y) et m = (1, 1, 2). Montrer que le plan tangent à X en m a pour
équation cartésienne : 3x + 3y − z = 4.
Remarque 6.9
Mr
En un point critique de la fonction f , le plan tangent est engendré par les vecteurs
(1, 0, 0) et (0, 1, 0), il est horizontal.
Si γ est un arc de classe C 1 de I dans U , la fonction f ◦ γ est dérivable sur I et
Si le support de γ est une ligne de niveau de f , c’est-à-dire une courbe sur laquelle
f est constante, alors, pour tout t ∈ I, (f ◦γ)′ (t) = 0 et, par conséquent, le gradient
de f est, en tout point de γ, orthogonal au vecteur γ ′ (t), c’est-à-dire, si ce vecteur
e
est non nul, à la tangente à γ.
han
50
45
40
md
35
30
25
20
15
10
5
0
-4
-2
0
Ro 2
4
-4
-2
0
2
4
6. Applications de classe C 1
iB
Proposition 6.21
Soit B une base de E. Une application f est de classe C 1 sur Ω si et seulement si
elle admet en tout point de U des dérivées partielles relativement à la base B et si
ces dérivées partielles sont toutes continues sur Ω.
Application 13.
Mr
Mr Ben Romdhane
7.Applications de classe C k 143
e
• Toute combinaison linéaire de fonction de classe C 1 sur U à valeurs dans F
han
est de classe C 1 sur Ω.
md
est de classe C 1 sur Ω.
Proposition 6.24
en
Soit U un ouvert connexe par arcs de classe C 1 de E. Une application de classe C 1
sur U à valeurs dans F est constante si et seulement si sa différentielle sur U est
nulle.
iB
7. Applications de classe C k
7.1 Dérivées partielles d’ordre k
Sam
Définition 6.25
SoitE et F deux espaces vectoriels normés de dimension finie et f une application
définie sur un ouvert Ω de E à valeurs dans F . E est rapporté à une base B =
∂f
(ei )i∈�1,p� . On suppose que f possède une i-ième dérivée ∂i f ou . Cette dernière
∂xi
peut elle-même posséder une j-ième dérivée partielle
( )
∂ 2f ∂ ∂f
∂j ∂i f = ∂j (∂i f ) ou = ,
∂xj ∂xi ∂xj ∂xi
Mr
Exemple 6.10
e
Soit f l’application de R3 dans R définie par f (x) = x2 sin(x1 x3 ). Alors ∂13 f (x) =
−x1 x2 x3 sin(x1 x3 ) et ∂23 f (x) = x1 cos(x1 x3 ).
han
Définition 6.26
Une application est dite de classe C k sur Ω si toutes ses dérivées de classe C k
existent et sont continues sur Ω.
Application 14.
md
Montrer que la fonction numérique f définie sur R2 par
x2 − y 2
xy si (x, y) ̸= (0, 0)
f (x, y) = x2 + y 2
0 si (x, y) = (0, 0)
Théorème 6.27
Soit f une application de E dans F admettant sur un ouvert Ω de E des dérivées
∂ 2f ∂ 2f
en
partielles secondes et . En tout point a de Ω où ces deux applications
∂xj ∂xi ∂xi ∂xj
sont continues, elles prennent la même valeur
∂ 2f ∂ 2f
(a) = (a).
iB
Application 15.
Soit f : R2 → R la fonction définie par
Sam
xy 3
f (x, y) = si (x, y) ̸= (0, 0) et f (0, 0) = 0 .
x2 + y 2
Proposition 6.28
Soit E, F et G trois espaces normés de dimension finie et U un ouvert de E.
Mr Ben Romdhane
7.Applications de classe C k 145
e
• Si f est une application de classe C k sur U et g une application de classe C k
han
sur un ouvert V de F tel que f (Ω) ⊂ V , à valeurs dans G, l’application g ◦ f
est de classe C k sur Ω.
md
Exemple 6.11 : Équation aux dérivées partielles du premier ordre
Cherchons l’ensemble des fonctions f de classe C 1 de R2 dans R telles que
∂f ∂f
− = a.
∂x ∂y
(
∂f ∂f
,
)
=
(
Ro
Par un changement de variables u = x + y et v = x − y on a f (x, y) = F (u, v).
Ainsi
∂F ∂F
,
)(
1 1
1 −1
)
∂x ∂y ∂u ∂v
∂f ∂F ∂F ∂f ∂F ∂F
D’où (x, y) = (u, v) + (u, v) et (x, y) = (u, v) − (u, v), ce qui
∂x ∂u ∂v ∂y ∂u ∂v
en
donne
∂f ∂f ∂F
(x, y) − (x, y) = 2 (u, v).
∂x ∂y ∂v
∂F a a
L’équation étudiée équivaut donc à (u, v) = . On en déduit F (u, v) = v +
iB
∂v 2 2
g(u), c’est-à-dire
a
f (x, y) = (x − y) + g(x + y)
2
où g est une fonction quelconque de classe C 1 de R dans R.
Sam
e
v)
∂x 2 ∂u 2 ∂u∂v ∂v 2
∂ 2f ∂ 2F ∂ 2F ∂ 2F .
(x, y) = (u, 2 (u, v) + (u, v)
han
v) −
∂y 2 ∂u2 ∂u∂v ∂v 2
D’où
∂ 2f ∂ 2f ∂ 2F
− = 4 .
∂x2 ∂y 2 ∂u∂v
L’équation étudiée s’écrit donc
md
∂ 2F 1
(u, v) = uv.
∂u∂v 4
Intégrons une fois par rapport à la variable u, on obtient
∂F 1
(u, v) = u2 v + C(v).
8
La condition
∂f
∂x
(x, −x) =
∂f
∂y
∂v
Ro
où C est une fonction de classe C 1 d’une seule variable.
(x, −x) implique
∂F
∂v
(0, v) = 0, d’où C(v) = 0 pour
tout v ∈ R. Intégrons une deuxième fois par rapport à la variable v, on aura
1 2 2
F (u, v) = u v + K(u).
en
16
où K est une fonction de classe C 1 d’une seule variable.
La condition f (x, x) = 0 implique F (u, 0) = 0, d’où K(u) = 0 pour tout u ∈ R.
Finalement, l’unique solution est
iB
1 2 2 1 2
F (u, v) = uv , c’est-à-dire f (x, y) = (x − y 2 )2 .
16 16
Sam
Mr
Mr Ben Romdhane
8.Pour s’exercer davantage 147
e
Soit f : Mn (R) → Mn (R) définie par f (M ) = M 3 .
Justifier que f est différentiable et déterminer la différentielle de f en tout M ∈ Mn (R).
han
Exercice 2.
Soit f : Mn (R) → R définie par f (M ) = tr(M 2 ).
Justifier que f est différentiable et calculer la différentielle de f et tout M ∈ Mn (R).
Exercice 3.
Soit f : Mn (R) → Mn (R) définie par f (M ) = exp(M ).
md
Déterminer la différentielle de f en 0.
Exercice 4.
Pour chacune des fonctions f suivantes, définies sur R2 et prolongées par 0 à l’origine,
déterminer si f est continue, différentiable, de classe C 1 en (0, 0) ?
xy x2 y 2
1. f (x, y) = 2
2. f (x, y) =
x + y2
.
xy
|x| + |y|
.
Ro 4. f (x, y) =
x2 + y 2
5. f (x, y) =
.
x3 y
.
x4 + y 2
( )
x2 y 1
3. f (x, y) = 2 . 6. f (x, y) = xy sin 2 .
en
x + y2 x + y2
Exercice 5.
Soient f : Rn → Rp et α : Rn → R deux fonctions différentiables. Prouver que la
iB
Exercice 7.
Soit f : R2 → R une fonction de classe C 1 . On définit
Mr
∫ x2
F (x) = f (x, t)dt .
2x
Exercice 8.
Montrer que l’application ∫ 1
P 7→ P 2 (t)dt
e
0
définie sur Rn [X] est différentiable et exprimer sa différentielle.
han
Exercice 9.
Soit E un espace euclidien.
1. En quels points l’application x 7→ ∥x∥ est-elle différentiable ? Préciser en ces points
le vecteur gradient.
2. Soient u un endomorphisme symétrique d’un espace euclidien E et x0 un vecteur
md
de E. On définit la fonction f : E → R par :
1
f (x) = ⟨u(x), x⟩ + ⟨x0 , x⟩ .
2
(a) Montrer que f est différentiable et exprimer sa différentielle.
(b) Calculer le gradient de f en tout point de E.
Exercice 10.
Ro
Résoudre sur R2 l’équation aux dérivées partielles
∂f ∂f
(x, y) − 3 (x, y) = 0
∂x ∂y
en
via le changement de variables (u, v) = (2x + y, 3x + y).
Exercice 11.
En passant en coordonnées polaires, déterminer les fonctions f : R+∗ × R → R de
iB
Exercice 12.
Sam
Exercice 13.
Soit f : GLn (R) → GLn (R), M 7→ M −1 .
1. Montrer que f est différentiable en In et calculer sa différentielle en ce point.
Mr
Mr Ben Romdhane
8.Pour s’exercer davantage 149
Exercice 14.
Soit f : R2 → R, (x, y) 7→ x2 + xy + y 2 − 3x − 6y.
1. Montrer que (0, 3) est l’unique point critique de f .
e
2. À l’aide de changement de variables u = x et v = y − 3, montrer que (0, 3) est un
han
minimum global de f .
Exercice 15.
Soit f (x, y) = x2 − x2 y + y 2 et D = {(x, y) ∈ R2 ; x2 − 1 ≤ y ≤ 1 − x2 }.
1. Représenter D et trouver une paramétrisation de Γ, le bord de D.
2. Justifier que f admet un maximum et un minimum sur D.
md
3. Déterminer les points critiques de f .
4. Déterminer le minimum et le maximum de f sur Γ.
5. En déduire le minimum et le maximum de f sur D.
Exercice 16. Ro
Soit f une application de classe C 1 de R2 dans R et r ∈ R. On dit que f est homogène
de degré r
∀(x, y) ∈ R2 , ∀t > 0, f (tx, ty) = tr f (x, y).
1. Montrer que si f est homogène de degré r, alors ses dérivées partielles sont homo-
en
gènes de degré r − 1.
2. Montrer que si f est homogène de degré r si et seulement si
∂f ∂f
∀(x, y) ∈ R2 , x (x, y) + y (x, y) = rf (x, y).
iB
∂x ∂y
Exercice 17.
Soit M ∈ Mn (R) symétrique tel que pour tout X ∈ Mn,1 \ {0} on a tX M X > 0.
Soient C ∈ Mn,1 (R) et l’Application f définie sur Mn,1 (R) par f (X) = tX M X +2⟨X, C⟩.
1. Montrer l’existence d’une matrice P ∈ On (R) et λ1 , . . . , λn des réels strictement
positifs tel que P −1 M P = D = diag(λ1 , . . . , λn ).
2. On pose Y = P −1 X et B = P −1 C et g(Y ) = f (X).
(a) Exprimer g(Y ) en fonction des composantes de Y et de B.
Mr
Exercice 18.
Soit φ une fonction de classe C 2 sur R ; on définit la fonction g sur R∗ × R par
( )
e
y
g(x, y) = φ .
x
han
1. (a) Justifier que g est de classe C 2 sur R∗ × R et calculer ses dérivées partielles
premières en fonction de φ′ .
∂ 2g ∂ 2g
(b) Calculer les dérivées partielles secondes et en fonction de φ′ et φ′′ .
∂x2 ∂y 2
2. Déterminer les solutions sur R de l’équation différentielle
md
(1) (1 + t2 )x′′ + 2tx′ = t.
3. On veut déterminer les fonctions φ pour lesquelles g vérifie l’équation aux dérivées
partielles
∂ 2g ∂ 2g y
(2) (x, + (x, y) = 3 , (x, y) ∈ R∗ × R.
∂x 2
y)
Ro
∂y 2 x
(a) Montrer que, si g vérifie (2), alors φ vérifie l’équation différentielle (1).
(b) En déduire l’expression de φ, puis celle de g.
(c) Vérifier que les fonctions trouvées ci-dessus sont effectivement des solutions de
(2).
en
Exercice 19.
On note S = {x ∈ Rn | ∥x∥ = 1} la sphère unité de Rn . Soit f : Rn → R une fonction
différentiable telle que la restriction de f à S soit constante. Montrer qu’il existe x0 ∈ Rn ,
iB
Mr Ben Romdhane