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Cahier de l’ASER n°13 - 2003

Le Présent pays de
Provence
(Emmanuel Aguillon1)

Quelques extraits d’archives du XVIe siècle sont présentés et analysés dans un


esprit très militant de ‘défense et illustration de la langue provençale’...
(« Lo present pais de Provenso » était la formule utilisée par nos vaillants
devanciers pour désigner ce pays — le leur, le nôtre —, avant qu’il ne soit affublé
de l’infantile et ridicule sigle PACA... )

1.
« ENTRE ICI... JEAN RAYMONENC ! »
(Comme dans un moulin !)

A) ODE AU MOULIN À AUBE Ô Moulin ! Tends l’oreille !


( En guise d’introduction plaisante Ô moulin !
et/ou de résumé21) Et l’ois-tu ?
Cette rumeur qui enfle ?
Ô Moulin ! Sacré lieu ! L’ois-tu, cette clameur honnie ?
Lieu magique ! Vital ! Cette clabauderie ?
Géométrique lieu Ô Moulin !
des espoirs du paysan J’entre ici !
Vers où converge au jour naissant, —Comme dans un moulin—
Hésitant sur le caillou perfide, Et là, qu’ois-je ? Ô Moulin ?
Le fier sabot cornu Mieux : que vois-je ?
Des mules obéissantes Un meunier malotru
Alourdies de grains blonds ! Qui te perce d’un trou ?
Ô Moulin ! Vénérable Mamelle ! Quelque insidieux pertuis
Et généreuse itou, "Qu’on y mettrait la main dedans"
Pourvoyante à foison Par où s’envole
Du lait pulvérulent Pis : se vole
—Mais non point nourrissant— Ta galactique et blanche poudre
Qui inonde à plus soif Immaculée...
Les gosiers desséchés Immaculée ?
De tes frêles enfants, Toi-même !
11
Archéo-Poterie, 83 136, La Roquebrussanne. Ah ! Scélérat Meunier !
2
Et en modeste hommage aux auteurs provençaux Tu es viré !
baroques de cette époque (Bellaud de la Bellaudière, You're fired !
Michel Tron... etc, voire Jean de Cabanne qui au XVIII
ème perpétuera cet esprit
B) PRÉSENTATION • L’emphase de l’expression qui à l’inverse,
s’efforce de dire plus pour emporter l’adhésion des
(Plus sérieusement...) auditeurs :
Depuis quelque temps, au village, les
— Qu’il y en avait presque plus d’un demi
témoignages semblaient converger : la quantité
Sivadier... ce qui au total fait... pas grand chose !
de farine qui revenait du moulin ne correspondait
(quelques centaines de grammes).
pas tout à fait à celle du blé qui y entrait. Une
inspection a donc été organisée par les autorités • Le rythme et la musicalit²²²²²é du discours
et la commission qui en était chargée, vient faire qui, bien que spécifiques à la langue provençale
son rapport devant le Conseil de Ville. Nous et pratiqués d’instinct et (apparemment) sans
sommes le 27 décembre 1534... artifice par le récitant, n’en rappellent pas moins
Dans cette nouvelle "affaire de moulin", la clarté et la vigueur des textes antiques. Nous
citerons deux exemples :
extraite comme la première des archives de la
- La surprenante égalité métrique des deux
Roquebrussanne (voir les cahiers de l’A.S.E.R.
formules : "Et puis vous ne devez pas... Et puis
N° 12, "lo pos dal molin"), ce n’est pas d’un
problème simplement matériel (d’étanchéité) vous nous devez de..." qui joue sur la
qu’il est question, mais de fraude ! Autant dire ressemblance (qui ne fait pas sens mais rythme) entre
que les passions vont s’y exprimer au plus vif. "non" et "nous" :
—"Item non deves tenir gualinos !"
Nous avons opté pour une présentation très —"Item nos deves tenir un guat !"
découpée du texte, afin de souligner les - L’emploi en toute dernière conclusion du
exceptionnelles qualités rythmiques et musicales mot estagno : « Qu’il n’y "estag’ne"(reste)
de cette langue provençale du XVIe siècle. plus ! », la sonorité "g’n" étant plus propice à
Nous rappelons qu’en provençal, le "o" se transcrire le mépris du locuteur que tous autres
prononce en général [ou] dans le corps des mots "resto" ou "demore" logiquement attendus...
et [œ] en finale ; que le "e", jamais muet se lit • Enfin, une remarquable construction de
[é] ou [è] et que le "r" (notamment au XVIème l’argumentation :
s.) était roulé, comme en italien ou en espagnol.1 — Un début minimal qui va permettre la
montée progressive de l’émotion :
- Au moulin, il y a "quelque chose mal faite".
C) "ARCHEOLOGIE DU TEXTE" — Suivi d’une présentation des témoins. (Et
Au-delà du pittoresque de l’histoire, il nous leur nombre veut éliminer d’entrée toute
paraît important d’attirer l’attention sur quelques contestation ultérieure.)
uns des éléments qui nous permettent de — L’accumulation de détails qui donne à la
considérer ce modeste extrait d’archives comme découverte du forfait un effet crescendo :
un authentique modèle d’art oratoire. - un trou...
• La justesse de l’observation qui, laissant - une poignée chaque fois...
transparaître l’émotion du récitant, lui permet de - Et il y en avait plus d’un demi Sivadier...
dire plus qu’il ne dit réellement : - Et elle tombait toute chaude...
— Un cros que metian la man dedins... (un - Et aussi le tamis creusé...
trou... qu’on y mettait la main dedans), et l’on - Et le "canon" de la farine décloué...
devine qu’après la main, c’est le bras, voire le — Jusqu’au point où l’évidence du délit permet
corps entier qui pourrait y passer... au Syndic, tout en élargissant le cadre de ses
— E (la farino) tombavo apres tota caudo... reproches, de s’adresser directement au meunier :
Une farine qui à être ′toute chaude′ en devient "d’autre part, vous ne respectez jamais la loi2 !"
vivante... et son vol, pourquoi pas, assimilable à - De plus vous ne devez pas...
quelque meurtre ! - De plus vous nous devez....
- Et aussi vous ne respectez pas les pactes2...

1 2
Pour plus de précisions sur la prononciation, et "Los patis dal molin" (Les pactes du moulin), tout un
l’évolution du provençal, voir dans le N° 12 de l’A.S.E.R. ensemble de règlements, que le rentier et le meunier ont
l’article déjà cité. accepté de respecter lors de leur prise de fonction.
— L’orateur garde pour la fin la preuve redevient sur le champ (ne perdons pas la tête)
suprême. Une preuve dont l’importance est d’ordre pratique, comptable : la farine volée sera
proportionnelle à l’effort qu’elle suppose : évaluée quantitativement et remboursée ! Peu
Après, on lui a fait soulever la pierre ! importe d’ailleurs qui, du meunier ou du rentier,
Pensez donc : une pierre de moulin ! Et c’est le la remboursera : tous sont suspets ! (Le Conseil de
meunier lui-même qui en est chargé ! Ville ne saurait se rabaisser à faire le tri de cette
— La conclusion pourra alors claquer engeance !)
comme un coup de fouet : Notons pour finir que le l’ouvrier indélicat,
...Et l’on a compris que ce trou a été fait déjà "bandit" d’autres moulins, et convaincu de
"VESSIHOSAMENT"! (vicieusement).Un mot vol est affublé pour l’occasion du prénom
à bien articuler : [Vé - ssi - ou - za - mènt] ! français (et donc vaguement étranger) de Jaco ;
La juxtaposition de tous ces petits faits la forme bien provençale, bien ‘roquière’ que
matériels débouche ainsi sur une constatation nous retrouvons dans la liste des inspecteurs,
morale... Après une semblable plaidoirie, le étant Jaume...
Conseil ne pourra guère à opter que pour une
condamnation. Mais une condamnation qui

—————————
D) LE TEXTE

1534 e 27 de desenbre Le 27 décembre 1534

Aquestos jos passas, los Sendegues son Ces jours derniers, les Syndics ont été
avertis par Louis Chabert et ses frères que
estas avertis per Loys Chabert e sos
frayres, que au moulin
Hal molin, il y a quelque chose
ha calque causo qui ne va pas !
mal facho ! Et qu’il fallait y aller pour se rendre compte.
Que y s’i vaguo per o veser.
Per lur reqesesion, y sen annas : A leur réquisition, y sommes allés :
Monsieur le Bailli2;
Mosen lo Baile ;
André Roubaud;
e Andrieu Robaut ; Jean Thomas;
e Juan Thomas ; Louis Chabert ;
e Loys Chabert ; Gaspart Chabert ;
Gaspart Chabert ; et moi, Jean Raymonenc, Syndic.
e Ieu, Juan Raymonenc1, Sendegue.
Donc, nous sommes allé au moulin
Sen annas hal molin, avec le Sieur Nicolas Roquier,
anbe Sen Micolau Roquier, notre rentier3,
en compagnie de Balthazar Bret
nostre rendier,
e de "Jaume" Fournier.
en conpanhio de Baltesar Bret
e de Jaume Fornier.
2
Le Bailli représente l’autorité du Seigneur au village.
3
Le rentier est l’exploitant financier du moulin : il a acheté
lors d’enchères publiques (los encans dal molin) la rente
de cette exploitation pour un ans à la Communauté et il
1
Le secrétaire (ou "l’escrivan") retranscrit mot à mot emploie un meunier qui fait le travail, lequel meunier
l’intervention du Syndic Juan Raymonenc. engage à son tour des ouvriers (varlets).
E haven hatrobat Et nous avons trouvé
hal molin, au moulin,
entre la farniero e lo liech, entre la hanche et le lit5,
ung cros... un trou...
que metian la man dedins ! qu’on y passait la main dedans !

E hadusia1 uno poyhado2 de farino ...Et qui emportait une poignée de farine
ha cado cop ! à chaque fois !...
Que avio sirco may
...Q ...Et il y en avait presque plus
miech Sivadier d’un demi Sivadier6,
cant fon curat ! quand on a curé !
E tonbavo apres tota3 caudo !
...E ... Et elle tombait là, toute chaude !
Et aussi, on a trouvé
E aussi, an trobat le cerceau (du tamis) creusé
la plecho cavado ! Et le "canon" de la farine décloué !
E lo canon de la farino desclavelat !

—IItem lo Mounier deu tenir bons —De plus, le Meunier doit avoir de bons
mounies per carguar e descarguar. ouvriers pour charger et décharger.
—"Item non deves tenir gualinos !" — De plus, vous ne devez pas avoir de poules !
—"Item nos deves tenir un guat !" — De plus, vous (nous) devez (d’)avoir un chat !7
—"E autroment, nos deves auservar los —Et en général, vous devez respecter le
patis, e non ho fes !" contrat, et ne le faites pas !

I tem en apres aisso, —Item après cela,


li avian far4 levar la peyro; nous lui avons fait lever la pierre
e aven trobat que haquesto farniero et nous avons constaté que cette ouverture a
ES ESTAT FACH VESSIHOSAMENT ! bien été faite intentionnellement 8
que es en grant daumage e enteres au grand dommage et préjudice
de la Villo. de la Ville.

Per so, Mesenhos, Voilà pourquoi Messieurs


aissi ses congreguas ; vous êtes réunis ici
avisas que entendes que en deven far. considérez ce qu’à votre avis il y a lieu de faire.

Entendudo l’esposesion subre dicho, Entendue l’exposition susdite, aucun d’eux


degun d’ellos non discrepant en deguno ne se dissociant en aucune manière, ils ont
maniero que sia, an hordenat e hordenon : ordonné et ordonnent :

Que si prenon las enformasions Que soient prises des informations


1
Hadusia : apportait (de ‘adurre’). Prononcer "adusia" ? plus
bas nous avons pour l’imparfait, avio. La prononciation de so que haquesto cauvo
moderne est [adusié] et [avié], sans doute sous l’influence de
5
l’imparfait français (avait). La meule du moulin inférieure qui reste immobile.
2 6
Pour "ponhado", poignée, prononcer : "pougnadœ". ½ Civadier = 1 picotin = ¼ de Boisseau = 2,5 Litres.
3 7
Noter la finale "a" (et non "o"), persistance de Puisque les poules du meunier s’engraissent du blé
l’ancienne forme féminine. apporté au moulin... de même que les souris et les rats, s’il
4
Far (faire) pour fach (fait) : erreur à porter au compte n’y a pas de chat pour les chasser !...
8
d’une prononciation affaiblie des consonnes finales. Littéral. : "vicieusement"
—videlicet2 cros— sur ce que cette chose
poyrio rendre3 de farino tos los jos ; —c’est à dire ce trou—
que l’ayo ha paguar ! pouvait prendre de farine chaque jour
ho los rendies ! et que [le meunier] la rembourse !
...Ou les rentiers !
Item pareilhoment, hero stat defendut
ha Peyre Massis, Mounier, Idem, pareillement, il avait été interdit
que non n’optenguessa haquest "Jaco"4, au meunier Pierre Massis
de prendrer ce Jacques
varlet
comme ouvrier,
car es stat bandit5 d’autres molins !
Car il avait été expulsé d’autres moulins !
E mantenent,
...E
... Si bien que maintenant,
troban lo mestre suspet. nous trouvons le maître suspect !...
Per so, que sia mudat Pour tout cela, il sera remplacé
per ung autre mounier, par un autre meunier.
Car non entenden Car nous comptons bien
que y estagno plus. qu’il n’y reste plus !

2
Videlicet (latin) : "il est clair que", employé ici avec le
sens de "c’est à dire", "autrement dit".
3
Rendre : au sens de "rapporter" —au meunier malhonnête.
4
Cet exemple quasi unique pour l’époque de la forme
française "Jaco" (Jacques) semble appuyer un ton
méprisant : "aquest Jaco" , ce Jacques.
5
Où l’on retrouve le sens premier de "Bandit": banni,
rejeté. Nous avons pu voir dans d’autres textes :
"forebandit", rejeté à l’extérieur, expulsé.
2. LOS PORCS
(Les porcs)

A) PRESENTATION
Nota : "Los Capitos* del porquier"(Les
Pour les sceptiques qui persisteraient à Chapitres du porcher), sont la règlementation
considérer le provençal comme un patois (et non précisée point par point du métier de gardien
comme une noble langue à part entière !), nous communal de cochons, comme l’étaient
présentons ce texte où il est question de garder précédemment les "Patis (ou les Capitos) del
les cochons : une dizaine de lignes... mais onze moulin", de celui de meunier.
temps de conjugaisons différents !
* Prononcer : [louss capitouss].

B) LE TEXTE
Lo 7 d’autobre 1538 Le 7 octobre 1538

... Nos aven fach 1 cridar2 qui vorio 3 ... Nous avons fait publier que celui qui
esse2 porquier anbe los Capitos que voudrait être porcher selon les règlements,
venguo 4 atrobar 2 los Sendegues. vienne trouver les Syndics.

Honorat Chaudouin s’es presentat5 de Honnoré Chaudoin s’est proposé de les


los guardar2; et per so que non si poguet6 garder ; et parce qu’il ne fut pas possible de
tirar2 lo Conseil, non poguin5 asegurar2 réunir le Conseil, nous ne pûmes confirmer
Chaudouin ; e li aven dich1 que Chaudoin ; et nous lui avons dit qu’il
guardesso7 los pors et interin si tirario3 gardât les pôrcs, et qu’entre temps se
Conseil. Et si hero8 cas que non fosso6 réunirait le Conseil ; et dans le cas où il ne
porquier que li paguarian3 sas jornados. serait pas (retenu) porcher, nous lui
Aissi sen9. Avisas10 y. payerions ses journées. Ici en sommes
nous. Veuillez y aviser.
Chaudouin dis9 que guardara11 per Chaudoin dit qu’il gardera pour (un
bestio, 1 pan la semano d’aissi ha Calenos salaire de) un pain par semaine et par bête
e de Calenos a Sant Miqel, la mitat en pan de maintenant à la Noël, et de la Noël à la
e l’autro en blat. Saint Michel, la moitié en pain et le reste en
blé. 12

12
Comparaison avec le provençal contemporain :
1
Passé composé. - Aven fach : identique
2
Infinitif. - Cridar : identique (le "r" de l’infinitif étant muet).
3
Conditionnel présent. - Vorio esse : vo(u)drié estre ; tirario : tirarié
4
Subjonctif présent. - Venguo : vengue
5
Participe passé (passé composé). - S’es presentat : identique (le "t" étant muet).
6
Passé simple. - Poguet : posquet ; poguin : posquerian
7
Subjonctif imparfait. - Guardesso : gardesse ; fosso : fuguesse, sichesse
8
Imparfait. - Hero : identique (ero)
9
Indicatif présent. - Sen : sian ; dis : identique
10
Impératif. - Avisas : identique
11
Futur. - Guardara : identique (gardara).
3. LE PONT

A) PRESENTATION — Le fantasme d’apocalypse (l’homme, le


blé, et la farine qui tombent...)
Mais revenons à nos moulins... Nous — La dramatique réalité (Car c’est la
illustrerons pour terminer les aptitudes du vérité...)
provençal à véhiculer un Verbe directement — Et pour conclure, l’héroïsme flamboyant
créateur par ce petit texte, d’une densité peu de l’homo-provençalicus qui, se redressant face à
commune, puisqu’y sont concentrés : tant d’adversité, ordonne en un rustique écho au
— La fragilité de la condition humaine (On biblique « fiat lux », un magistral « Qu’on
passe sur une planche...) construise un pont ! »
— La puissance des éléments (l’eau est (Il suffisait d’y penser.)
grosse)
— Le suspense (en grand péril et danger de
tomber)
_____________

B) LE TEXTE

1539 e 1o 3 de Julhet Le 3 Juillet 1539

Vesen que al molin de la Reguan Nous voyons qu’au moulin de la Regan3,


non a pont... il n’y a pas de pont !
Hon passa subre uno planco Et l’on y passe sur une planche...
Et lorsque l’eau est grosse,
e cant l’ayguo es grossa1 on passe
hon passa en grand péril et danger de tomber :
a grant peril e dangiet de tonbar et l’homme et le blé !...
e l’ome e lo blat !... ou la farine...
ho la farino... Car c’est la vérité
Como es la veritat que d’autres y sont tombés
que autres y son tonbas au péril de se noyer !...
e(n) peril de neguar ! Pour cela, il serait bon d’y faire
Per so, serio ben fach de y far un pont...
ung pont...

Entendudo l’esposesion subre dicho an Entendue l’exposition susdite, ils ont


hordenat2 : ordonné :
— Que si fasso ! — Qu’on le fasse !4

1 3
Ayguo, grossa : hésitation entre "a" et "o" pour noter la La Reganh : rivière de la Roquebrussanne, aujourd’hui le
finale féminine. Cette fluctuation graphique ne trouble en Régayé (?).
4
rien la clarté du texte, grâce par ailleurs à l’emploi des "r" La tournure impersonnelle provençale est pronominale
et "t" des infinitifs et des participes. ("Qu’il se fasse"). L’ordre est donc en quelque sorte
2
Sujet : les membres du Conseil. donné au pont, de se faire de lui-même...

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