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Fragments
Amoureux
AVANT PROPOS
Pourquoi ? Assurément c’est le premier mot qui vous vient à l’esprit à la lecture du titre de
mon ouvrage ou pas… LOL1 ! À vrai dire, moi-même je ne serais réellement vous répondre si
ce n’est qu’entre deux ou trois réflexions ; j’ai cherché le mot ou groupe de mot le mieux
adapté afin qu’au premier carrefour de cette rue vivante, sur l’étagère de cet échoppe une
poussée de convivialité vous saisisse et que de mon œuvre vous soyez fortement épris. Mais
maintenant avec un peu de recul… j’en doute. Car pareil chose me semble plus utopique
qu’autre chose.
J’aurais aimé commencer cet œuvre avec désinvolture et désintéressement à la manière d’un
Camus dans l’Etranger ; entamer avec insouciance un récit qui ne laisse personne indifférent.
Cependant, dans un coin de ma tête, je me rappelle : « qu’à vingt-deux ans, sauf génie, on sait
à peine écrire ».
1
AMOUR RIDICULE
Vois-tu,
J’irai par la vallée, traverserai l’étang,
Grimperai la colline, m’étendrai sur son lit vert,
Nuages dans les yeux, regard dans les cieux ; je braverai les temps,
Qu’il fasse chaud ou froid : l’été comme l’hiver.
Vois-tu,
Je n’offrirai plus d’importance à ces mains invisibles qui me caressent la joue.
Je brulerai ce tableau qui reflète toute
La tristesse de mon âme à cœur ouvert.
Sur ton sentier, je cueillerai quelques houx verts
La nuit effraie, l’air est frais, le lit est fait, mais pas d’hiver.
Vient donc regarder avec moi les étoiles et cessons ces balivernes.
Navré, je ne le puis, tu regarderas seule les étoiles ce soir.
Car, le temps est tellement avancé qu’on ne peut regarder derrière soi.
Ce que je ne puis te montrer avec mes yeux,
Je te le dirai avec mes lèvres.
Ce que je ne puis te dire avec mes lèvres,
Je te l’écrierai sur du papier.
Bref, je suis désolé d’être un pauvre con qui ne sait ce qu’il perd. Je ne veux point être le
contraire de tes désirs mais l’objet de ces derniers.
Je ne veux point que le soleil consume nos ailes, que la pluie fouette nos corps, la transperce
puis perce nos cœurs et que la nuit couvre la lueur de nos yeux. Je ne veux plus te voir à
contre-jour mais de face pour que la lueur de tes yeux réchauffe mon cœur engourdi. Ne sois
plus mon ennemie mais l’amie de mon cœur, pour que l’amour brule et que le refus ne nous
consume pas de tel sorte que ce qu’il en reste ne soit qu’amertume et que nos cœurs le fument.
Oh ! Que je hais se sentiment qui nous fais croire que l’on se hait.
Je t’en prie oublie ! De la part d’un homme qui …
La suite je ne saurais l’écrire car tu l’as connaît.
Ma tendre douleur