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Explicite/implicite Syntagmatique Hyperonymie Un sens semiologique du

personnage

1. L’ART DU CONTE CHEZ MICHEL TOURNIER. MEMOIRE DE MASTER 1 DE LETTRES MODERNES.


UNIVERSITE DE NICE SOPHIA ANTIPOLIS. U.F.R DE LETTRES, ART ET SCIENCES HUMAINES.
DEPARTEMENT DE LETTRES MODERNES. PRESENTE PAR SAWSSEN BRAHAM SOUS LA
DIRECTION DE MONSIEUR ALAIN TASSEL. ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012

ENTRETIEN AVEC MICHEL TOURNIER/EMISSION RADIOPHONIQUE LITTERAIRE INTERSIGNES DE


M. HABIB SALHA. JEUDI 14 AVRIL 1999. RADIO TUNIS CHAINE INTERNATIONALE.

Vendredi ou les limbes du Pacifique : j’ai ecrit mon premier roman avec l’idee de cacher la
philosophie sous la table… Or, si vous lisez Vendredi ou les limbes du Pacifique, vous verrez que
la philosophie est partout…je n’ecris pas pour les enfants, j’ecris de mon mieux avec un ideal de
clarte, de limpidite, de brievete, tres difficile a approcher ; mais quand j’arrive a cet ideal, c’est
que les enfants peuvent me lire aussi. Ca n’a pas été ecrit pour eux… Mais l’hypothese de
Robinson Crusoe, c’est qu’il ne meurt pas, c’est qu’il se tire d’affaire et c’est le sujet de Daniel
Defoe, Les Aventures de Robinson Crusoe et du roman de Michel Tournier, Vendredi ou Les
Limbes du Pacifique.

Je refuse absolument le roman autobiographique. Michel Tournier n’est nulle part dans mes
romans.

C’est de l’oral et quand c’est ecrit, ca devient mauvais. Je soupconne Les Mille et une nuits d’etre
de l’oral qui a été violente par une transcription ecrite.

Abel Tiffauges = … je prefere une vie longue et parcimonieuse a cette espece de meteore eclatant
qui eblouit tout le monde et puis ensuite ca disparait.

p.59 Les Meteores ce sont des amours de couple et pas des amours solitaires.

J’ai l’impression en meme temps, que ce serait dangereux, car le bonheur n’est pas l’ideal.

Tradition fantastique des romans de Tournier = mythes

Mythe=Conte

INTERFERENCES, INTERTEXTUALITE ET LE JEU D’ECHOS – nous nous demanderons si l’ecriture


tournerienne ne se caracterise pas par la predominance de l’intertextualite et du jeu d’echos.

p.4 – « Peut-etre le comble de l’art, consiste-t-il a creer du nouveau en lui pretant un air de deja
vu qui rassure et lui donne un retentissement lointain dans le passe du lecteur » (VP, p.205). Par
ces propos Michel Tournier, qui fut l’eleve de l’ethnologue Claude Levi-Strauss au Musee de
l’Homme, montre que le lecteur, en lisant ses livres, se trouve comme rassure, ou entraine sur un
terrain familier. C’est le langage concret du ythe qui permet, aux dires de Tournier, de susciter
cette impression et de passer de la philosophie a la litterature. Parce qu’il est un edifice a
plusieurs etages dont « le rez-de-chaussee » (VP, p.188) est enfantin, tandis que « son sommet »
est metaphysique, le mythe offre differents niveaux de lecture, ce qui explique que l’oeuvre de
Tournier paraisse savante, par certains aspects, tout en parlant aux enfaants et en s’addressant a
un large publique.
p.5 - ...dans les romans, le mythe donne pleine valeur a des constellations philosophiques et
symboliques qui enrichissent le recit de multiples resonances et qui offrent de vastes
perspectives a des chercheurs qui veulent illustrer une certaine demarche critique. Par contre,
dans les recits brefs, la dimension philosophique et mythique est comme sapee, retranchee, sans
etre completement perdue. Elle est recuperee, voire suggeree par une sorte de stratageme
textuel qui investit la narration d’une enigmatique simplicite, semblable au discours parabolique
ou allegorique que favorise le genre du conte, faisant de sorte que le rei=cit bref devient une
epure de ce traitement du mythe et de la philosophie que l’on retrouve dans les romans.

[mythe avec ses reprises, ses inversions et ses symetries]

[un danger nous guette inevitablement...attreant...suuite aux moyens deployes...flgrant


очевидный…cerner les specificites… (du conte)…productions romanesques]

1. LE RECIT BREF, LA BRIEVETE


p. 9 - Selon Jean-Francois Massol, le recit court peut reveler une subjectivite et offre peut-etre
quelques garanties de sincerite. Il pourrait, de ce fait, etre considere comme un genre moins
objectif et moins intellectuel que le roman (Massol (I-F), « La nouvelle et le roman – fleuve. »
Poetique n.81, Fevrier 1980, pp. 63-75
p.10 – L’ecrivain, de ce point de vue, s’oriente pplutot vers des textes courts parce qu’ils lui
paraissent beaucoup plus percutants, c’est-a-dire, plus que les autres, susceptibles de jeter le
doute dans les esprits.
p.13 – Dans le recit bref, la retention de l’information que favorise le titre est probablement la
principale technique de production d’interet.
p.14 – L’etude semique des titres nous montre, d’une part, que le titre realise le texte en
accomplissant ses differentes fonctions (determinative, parodique, poetique et enigmatique) et
cela, loin d’avoir un lien arbitraire avec le texte, il constitue, comme le fait remarquer Barthes,
« une nebuleuse de signifies »... Le titre se presente, chez Michel Tournier, comme une enigme a
dechiffrer, un ensemble de signes a interpreter, au moment de la lecture.
POUR TOURNIER, LE RECIT BREF EST UN IDEAL PAR RAPPORT A UN ROMAN. P.17 – Simplement
le recit court agit de maniere plus essentiellement mythique et plus symbolique, et cela grace a
la sobriete de son style qui provient de plusieurs remaniements techniques que necessite ce
travail de reecriture...Nous pouvons noter que le roman Vendredi ou les limbes du Pacifique a
subi un double abregement : d’une part, l’auteur allege des elements diegetiques, d’autre part, il
elimine une grande partie de l’accessoire descriptif pour ne retenir que l’essentiel.
p.20 – Ainsi, le processus de l’ecriture chez Tournier a subi une epure, voire une cristallisation qui
revele une dimension mythique plus concentree et une « epaisseur glauque » (Tournier
« Epaisseur glauque », Le Monde le 19 mars 1979) qui, selon l’auteur, distingue le conte des
autres types d’histoires courtes. L’evolution de l’esthetique romanesque de Tournier s’explique
ainsi, par son inclination pour le conte, qui est, pour lui, « le genre supreme » dont toute oeuvre
constitue une veritable « apologie ».

2. Conte et Nouvelle
p.21 – Le conte se distingue ainsi du roman, en tant qu’il est un recit court, assez simple au
niveau du langage utilize, et aussi au niveau des personages souvent nit res nombreux nit res
complexes, contrairement au roman. Mais ce trait de distinction...ne constitue en fait, qu’une
source d’amalgame, d’incertitude, car il ne fait que rapprocher...les deux formes..., a savoir le
conte et la nouvelle.
LES TRAITS COMMUNS :
1. EMPLOI D’UN MATERIEL PREEXISTANT
- P.22 - On essaye de presenter au lecteur les elements qu’il connait deja. Les procedes
capables de jouer ce role, changent d’une forme a l’autre. En effet, les personnages des
contes...sont...des stereotypes purement fonctionnels, des archetypes portant des signes
qui font que le recit refere a une image legendaire connue par tout lecteur....Il [le heros du
conte] appartient plutot a un registre symbolique tout en abandonnant les caracterisations
individuelles. Dans la nouvelle, on trouvera, par contre, un immense panorama des roles
sociaux, souvent meconnus par les litteratures precedentes : proscrits, parias et marginaux y
recevront la consecration de la litterature.
2. P.23 – Outre la ressemblance au niveau des procedes de la brievete, le conte et la nouvelle
presentent une fiction a dominante narrative. Ils designent la mise en oeuvre d’une histoire.
Un evenement est relate et il revient a un narrateur d’en rendre compte. Mais, en tant que
pratique du recit, le conte appartient a la fois a la litterature ecrite et orale...le texte du
conte ecrit, c’est une histoire reacontee, ce recit est relativement court ou compose d’une
serie d’episodes courts, mins ouvert que lorsqu’il s’agit d’une nouvelle...Mais, le conte ecrit
est un recit qui n’inscrit pas toujours les circonstances d’enonciation, ni les elements dont
dispose le conteur : gestes, mimique et intonation.
3. P.24 – Le conte ignore en effet les motivations psychologiques : les aventures du heros se
deroulent sans que rien ne soit dit des raisons personnelles qui le poussent a agir...Grace a
cette absence de motivation, qu’en revanche la nouvelle propose parfis, le conte offre un
large champ de significations potentielles au lecteur.
4. NOTION DE CONCENTRATION (terme de l’art dramatique) - ...son action simple et breve
centree sur un seul evenement autour duquel s’organise la narration...[le lecteur participe
« a cette aventure creative, un veritable sentiment de satisfaction personnelle »].
Baudelaire « Notes nouvelles sur Edgar Poe », Nouvelles Histoires extraordinaires, Paris,
Garnier Flammarion, 1965, p.38 « ...la Nouvelle...Elle a, sur le roman a vastes proportions,
cet immense avantage que sa brievete ajoute a l’intensite de l’effet ».
p.25 – Les nouvelles de Tournier sont en cela fideles au conteur americain, car elles
respectent ce principe d’unite qui preside a l’ecriture d’un texte construit autour d’un
renversement final induisant un effet de surprise...Cette brievete impose une economie en
ce qui concerne l’action et son orchestration...Meme les temps morts (digressions,
descriptions references de toutes sortes) y jouent un role determinant. Grojnowski D., Lire la
nouvelle, Dunod 1993 p.57 « Ce qui seduit, c’est l’apprehension d’une histoire
immediatement achevee peu de temps apres qu’on la commence...Le recit bref forme lui-
meme un univers clos, autonome, un microcosme evenementiel ». – « nouvelle-instant »
designe par R. Godenne...Cette brievete textuelle impose...des techniques narratives
particulieres dans le traitement du sujet : temps condense, rythme accelere et
concentration des evenements, reduits au minimum.
TRAITS DISTINCTIFS
Maintenant un seul domaine du recit court (conte, nouvelle) par opposition au roman.
p.30 Ainsi, la classification des types de recit qui composent le livre [Les Amants taciturnes],
divise en contes et nouvelles, introduit la question des genres litteraires, dans un essai de
definition de ces deux formes de la brievete : le conte, atemporel, magique et traditionnel
s’opposerait, d’apres cette classification, a la nouvelle, temporelle, realiste et actuelle.
p.31 – En effet, c’est pour ce qui est des strategies d’ecriture de l’enonciation, les deux
genres sont assez voisins, mais ils se differencient par le caractere objectif, impersonnel, par
la cloture et le merveilleuxx du conte face au caractere personnel, individuel, a l’ouverture
et au realisme de la nouvelle.
p.32 – Du point de vue de la temporalite, la nouvelle s’inscrit dans une perspective lineaire
et ouverte. Le terme meme de « nouvelle » impose un lien de type etymologique avec
l’actualite...Son ancrage historique et geographique l’enracine dans la vie sociale... Les
contes, par contre, sont toujours de « Jadis » et d’autrefois, mais ce passe est hors du
temps, sans ancrage historique precis. Ils nous engagent dans le temps archaique et cyclique
du mythe.
p.35 – Dans Le Vol du Vampire, Tournier place le cote a mi-chemin de « l’opacite brutale »
de la nouvelle et « la transparence cristalline » de la fable. Selon lui, la nouvelle est un genre
« realiste, souvent sombre, brutal, pessimiste » (Tournier « L’ecrit et l’oral », L’ecole des
Lettres 2, numero 14, 1997-1998) et dont la morale se limite a une lecon de « gris
realisme », et ne peut detenir de signification que dans la limite de cette « constatation
morose » sur la facette triste de la vie. Contrairement a la nouvelle, la fable est une histoire
dont la morale est explicitement evoquee par l’auteur, on la trouve souvent dans l’apologue
place soit au debut ou a la fin du recit. Entre ces deux formes qui s’opposent, se place le
conte : « (...) le conte – d’origine a la fois orientale et populaire – se presente comme un
milieu translucide, mais non transparent, comme une epaisseur glauque dans laquelle le
lecteur voit se dessiner des figures qu’il ne parvient jamais a saisir tout a fait » (Tournier VV,
p.40). Place ainsi entre la transparence et l’opacite, entre la realite et la moralite, le conte
possede une signification et une morale, mais personne ne peut le saisir tout a fait.

3. Conte et Mythe
Caractere fantomatique du conte
P. 37 Neanmoins, le conte se distingue du mythe, qui est egalement un recit structure et soumis
a des regles, par ses themes. Le mythe est une explication du monde et se donne pour parole
vraie. Il se constitue aussi en histoires fondamentales qui racontent non seulement, l’origine de
l’univers mais qui constituent les fondements meme de ce qu’on appellera par la suite, « la
societe ». Le mythe n’est pas seulement une histoire que tout le monde connait déjà, mais il est
aussi propre a une culture, a une civilisation. Cependant d’une culture a l’autre, on note des
convergences, ce que Claude Levi-Strauss appelle des « mythemes » (« Mythemes » qui veut dire
« elements de construction du discours mythique » ; « Les lecons de la linguistique » Le regard
éloigné. P158. Plon 1983). En se referant a Platon et au mythe de la Caverne, Tournier enonce
que « Le mythe, c’est tout d’abord un edifice a plusieurs etages qui reproduisent tous le meme
schema, mais a des niveaux d’abstraction croissante ». Quant au conte, il possede, aux yeux de
Tournier ce pouvoir mythique d’eveiller les souvenirs les plus enfouis, les plus lointains et de
refleter leurs images dans les textes litteraires.
Le conte est une nouvelle hantee, hantee par une signification fantomatique qui nous touche,
nous enrichit, mais ne nous eclaire pas.
La beaute des contes tient en partie dans « la couleur des sentiments » qui sont a la fois opaques
et chatoyants, qui recèlent de significations masquees sous des images seduisantes et droles.
Cette opposition entre l’opacité brutale de la nouvelle et l’épaisseur glauque du conte, Tournier
la met en scene pedagogiquement.

39 Deux genres : le critère de croyance : on croit aux mythes puisqu’ils racontent les origines de
l’humanité et du monde. Ils ont donc inévtablement, un fond de vérité. Et ce n’est certainement
pas le cas du conte qui n’a aucune portée, ni religieuse, ni véridique. Œuvre de pur
divertissement, le conte comporte des episodes ou interviennent des personnages, pour le moins
surnaturels, où s’accomplissent des actions fictives et magiques à l’aide de paroles ou d’objets
doués de puissance surhumaine, venus d’ailleurs. Le mythe met en scene l’homme qui cherche a
depasser sa condition de simple etre humain, mais dont la demesure est gravement châtiée par
les dieux… sa fin est en général tragique et il se caracterise comme la tragedie par sa teneur
sacree, alors que le conte merveilleux presente toujours une fin heureuse, d’où la célèbre
expression « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ». Mais, on ne peut certainement pas
nier que très souvent, le conte puisse intégrer le mythe comme matériau, mais il en attenue la
dimension sacrée et tragique.
p.40 Levi-Strauss note :
« Les contes sont construits sur des oppositions plus faibles que celles qu’on trouve dans les
mythes : non pas cosmologiques, métaphysiques ou naturelles comme ces derniers, mais plus
fréquemment locales, sociales ou morales ». (Anthropologie structurale 2, Paris, ed. Plon, 1973
(réédité en 1996).P 154
Grimm : contes recelent des fragments mythiques.
ATT Le vent Paraclet chapitre La dimension mythologique
p.41 – Si un hypo-texte d’origine mythologique reste present dans chacune des ouvres de
Tournier, l’emprunt s’amenuise au fil du temps : un conte de Perrault, une ballade, quelques
versets de la Bible, un mode de pensee mythologisant prend peu a peu le dessus, et de plus en
plus la communication s’opere par « la mythopoesis de l’auteur plutot que par la mythologie
empruntee. » (Bevan D-G « Michel Tournier », Rodopi, 1985, p.67)
C’est en comparant le conte a la poesie que Tournier lui-meme exprime ce qui le seduit dans le
conte : « Le conte pour moi rejoint la poesie bien que dans un domaine different car c’est de la
prose. Mais je trouve qu’un bon conte comme Le chat botte de Perrault a la meme vleur que La
Jeune Parque de Valery. Ce sont deux genres brefs qui par leur brievete, leur densite peuvent
atteindre une beaute eblouissante » (« Entretien avec Michel Tournier », Revue Europe, numero
722-723, p.151).
MYTHES / POESIE ??? – prose poetique
Chez lui, l’énonciation prend en quelque sorte le pas sur l’énoncé (dans ses contes et premieres
productions romanesques)...Alors que la parole du poete reste definitive et inchangee et que son
oeuvre demeure close, la parole du conteur, quant a elle, est marquee a jamais par son pepetuel
mouvement, son eternel renouvellement et sa longevite a toute epreuve. 42
p.43 – mythe et conte : diversite de versions, d’interpretations ; la meme elaboration linguistique
et stylistique qui recourt aux memes ressources que la poesie...La narration est faite presque
entierement d’images et de mises en scene, depourvues de motivations, de commentaires et
d’explications. En cela, le conte se rapproche aussi du reve, qui traduit, selon Freud, les
representations verbales en representations figurees, en images visuelles.
44 Cette evolution du conte vers la profondeur du reve releve d’un desir de retrouver une
veritable litterature d’initiation, car une des fonctions fondamentales du conte reste l’initiation
(...processus qui prepare a la vie adulteen interdisant tout retour en arriere).
45 Mythes et fantasmes entretiennent dans le conte des rapports fort complexes. Alors que le
mythe se caracterise par son deroulement narratif, le fantasme se dissimule sous une figuration,
une image, une scene, qi contribue a donner au recit richesse, epaisseur, couleur et obscurite
tout a la fois. C’est cette maniere singuliere dont le conte s’elabore que Tournier aimerait
qualifier de poetique ou de translucide.
p.46 – Un critique a pu ecrire sur deux ecrivains predecesseurs que Tournier reconnait comme
maitres :  « C’est le cas chez Balzac ou Zola : le recit court est ainsi une forme plus simple a
travers laquelle l’apprenti romancier peut s’essayer au recit en un projet relativement limite »
(Massol J-F, « La nouvelle et le roman fleuve : a propos de Martin du Gard », Poetique, numero
81, 1990, p.74). Mais, chez Tournier le mouvement est totalement inverse et celui-ci ne manque
jamais a le mentionner. Le conte tournerien...se construit presque toujours autour du meme
schemanarratif, retentit indefiniment d’echos, de « reminiscences » et son role didactique
represente une dimension des plus essentielles. Pourtant,... le conte renferme, le plus souvent,
d’autres sens caches, une certaine polysemie recherchee par l’auteur et cela au moyen des
termes employes. Il autorise ainsi plusieurs niveaux de lecture...

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