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ACTIVITE : LECTURE
DEFINITIONS
La prose est une forme ordinaire du discours oral ou écrit. C’est une manière de s’exprimer
qui n’est pas soumise aux règles de la versification, de la musicalité et du rythme qui sont
propres à la poésie. Elle doit néanmoins respecter les règles de la grammaire et peut présenter
une grande gamme de qualité stylistique et de nuances prosodiques selon les efforts ou la
culture de l’auteur ou du locuteur.
Le genre littéraire est une catégorie qui permet de rassembler les textes par « familles ». Tout
texte peut donc être affilié à un genre qui met le lecteur en pays de connaissance (chaque
genre a ses règles habituelles de fonctionnement).
2. LA POESIE
La poésie est un art du langage, une façon de « sculpter » les phrases et les
mots pour leur faire dire plus qu'ils ne disent habituellement. Par la richesse
des images poétiques, l'artiste donne à voir sa propre vision du monde.
3. LE THEATRE
1. L’intrigue
Le mot intrigue désigne traditionnellement, au théâtre et dans un récit, l'ensemble
des éléments agencés pour composer l'histoire. L'intrigue est donc un synonyme
de la structure dramatique.
2. Le schéma narratif
En règle générale, un récit est structuré en différentes étapes : c'est ce que l'on
appelle le schéma narratif.
Au début d'un récit, les personnages sont dans une situation stable (c'est
la situation initiale).
Cette situation est bouleversée par un événement perturbateur qui vient
modifier le cours du récit et qui marque le début des aventures des personnages
(les péripéties).
Le dénouement est l'étape du récit où les problèmes des personnages sont
résolus et les obstacles surmontés.
À l'issue du dénouement, l'équilibre est rétabli, quoique légèrement modifié par
rapport à la situation initiale : c'est la situation finale.
3. Le schéma actantiel
Outil d'élaboration de plan d'un récit, le schéma actantiel porte sur les
personnages et les relations qui existent entre eux.
Les Fenêtres
Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui
regarde une fenêtre fermée. Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux,
plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle. Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins
intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie,
souffre la vie.
Par-delà des vagues de toits, j’aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque
chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j’ai
refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en
pleurant.
Si c’eût été un pauvre vieux homme, j’aurais refait la sienne tout aussi aisément.
Peut-être me direz-vous : « Es-tu sûr que cette légende soit la vraie ? » Qu’importe ce que peut être la réalité
placée hors de moi, si elle m’a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis ?