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Le dimanche 22 mai 2011 à 17h

en l’église d’Haselbourg.

CORELLI Concerto grosso de Noël op.6/8

BACH Concerto Brandebourgeois N°5

VIVALDI Concerto grosso


for 2 violins in A min RV 522

BACH Concerto for Clavecin,


flute, and violin BWV 1044

Direction musicale : Gabriel Mattei


PROGRAMME MUSICAL

CORELLI Concerto grosso de Noël op.6/8


BACH Concerto Brandebourgeois N°5 BWV 1050
VIVALDI Concerto grosso for 2 violins in A min RV 522
BACH Concerto for Clavecin, flute, and violin BWV 1044

Solistes : Suzanne Da Costa-Kunz & Delphine Gros , violons


Marie Puzzuoli , Flûte
Pablo Lascano, Clavecin

LE KAMMERENSEMBLE KEHL - STRASBOURG (KKS)

Depuis sa création en 1999 par des musiciens des deux côtés du Rhin, le
Kammerensemble Kehl-Strasbourg «Au pont de l’Europe» (KKS) est un
orchestre-relais entre deux pays et deux pratiques musicales : un relais culturel
transfrontalier entre la France et l’Allemagne de par l’origine de ses membres
qui l’inscrivent intrinsèquement et historiquement dans l’Eurodistrict
Strasbourg-Ortenau et un relais entre deux pratiques musicales car son mode
de fonctionnement permet au Kammerensemble Kehl-Strasbourg d’être un trait
d’union pour les jeunes futurs professionnels entre la pratique « amateur » et la
vie professionnelle.

A partir de janvier 2012, et sous la direction du chef d’orchestre Gabriel Mattei,


le Kammerensemble Kehl-Strasbourg de l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau
deviendra l’outil binational d’aide à la professionnalisation des jeunes musiciens
formés dans l’espace du Rhin supérieur.
Par cette action, il constituera alors un nouveau réseau de jeunes musiciens
professionnels vivant dans cet espace européen.

Être au cœur d’un processus pilote et permettre aux différents acteurs artistiques de
se rencontrer autour d’un travail commun, fédérateur et ancré dans l’Eurodistrict
Strasbourg-Ortenau, tels sont les objectifs du Kammerensemble Kehl-Strasbourg.
LES OEUVRES

Corelli Concerto grosso de Noël op.6/8

Les Concertos grossos (ou concerti grossi) op. 6 sont une série de douze concertos
grossos écrits par Arcangelo Corelli et publiés en 1714.
Le concerto grosso de Corelli oppose un groupe de trois solistes, le concertino,
composé de deux violons et un violoncelle, au reste de l’orchestre, appelé Concerto
grosso ou Ripieno.
La date précise de leur composition reste incertaine, la publication étant posthume.
Georg Muffat en a entendu des extraits dès 1681 et était particulièrement frappé
par le nombre d’instrumentistes. Corelli en achevait le recueil vers 1711. Il s’agit
d’ailleurs de sa dernière œuvre.

L’orchestre, qui avait tant impressionné Muffat, devait comporter entre 30 et 40


exécutants d’après les registres de paye de l’époque. Le gros des musiciens était les
violons qui occupaient plus de la moitié des effectifs, les autres étant répartis entre
les alti, les violoncelles, les contrebasses et le continuo. Certaines représentations
ont cependant concerné plus de 100 musiciens, d’autres un orchestre de chambre
beaucoup plus réduit.

Ils peuvent être divisés en deux séries, les huit premiers étant appelés Concerto
da chiesa (concerto d’église), les quatre derniers étant des Concerto da camera
(concerto de chambre) comprenant plusieurs mouvements de danse issus de la
suite (Allemande, courante, gavotte…).

Chaque concerto comporte plusieurs mouvements et leur durée d’exécution ne


dépasse pas une dizaine de minutes chacun.

Concerto n° 8 en sol mineur (Fatto per la notte di natale/fait pour la nuit de Noël)
1. Vivace – Grave
2. Allegro
3. Adagio – Allegro – Adagio
4. Vivace – Allegro – Largo (pastorale)

Bach Concerto Brandebourgeois N°5 BWV 1050
Bach Concerto for Clavecin, flute, and violin BWV 1044

Concertos brandebourgeois

Les concertos brandebourgeois sont un ensemble de six concertos de Johann


Sebastian Bach (BWV 1046 à 1051), qui comptent parmi les plus renommés qu’il
ait composés.
Le qualificatif de brandebourgeois est dû à Philipp Spitta qui, suivant l’usage
germanique, fait référence au dédicataire, le margrave Christian Ludwig de
Brandebourg.

L’époque est alors au conflit entre style italien, concerto italien et suite française.
En dehors de la France, les compositeurs ne font pas de manières et s’illustrent
avec un talent égal dans les deux styles.

Jusque dans la variété de la forme, de l’ensemble instrumental et du style qui


sont à chaque fois différents, ces œuvres constituent un groupe unitaire. Elles
forment une sorte de petite encyclopédie, qui démontre les possibilités ouverts
au genre du concerto, dans son acception pour ainsi dire globale et universelle.
Des styles et des modes s’y côtoient qui, souvent, contrastent les uns avec les
autres et tirent leur origine tantôt du style italien, tantôt du style français, tantôt
du style allemand.

Ainsi, les concerti 2 à 6 respectent-ils le schéma typique du concerto italien —


vif-lent-vif ; les instruments à archet tiennent une place prépondérante, autant
dans le ripieno que dans le concertino ; l’écriture est toujours virtuose — pensez
à la place de la trompette dans le deuxième, ou à la redoutable partie de clavecin
du cinquième.

Bach, toutefois, reste le maître du contrepoint — et on est tenté d’imaginer que


son ami Telemann pensait notamment à lui lorsqu’il parlait de ces collègues « qui
contrepointent à tire-larigot ». Ainsi, au contraire d’un Vivaldi dont on critiquait
la faiblesse de l’écriture contrapuntique, il s’attache à proposer une texture
complexe et foisonnante.
Vivaldi Concerto grosso for 2 violins in A min RV 522

Vivaldi a été l’un des virtuoses du violon les plus admirés de son temps. Il est
également reconnu comme l’un des plus importants compositeurs de la période
baroque, en tant qu’initiateur principal du concerto de soliste.

Son influence, en Italie comme dans toute l’Europe, a été considérable, et peut
se mesurer au fait que Bach a adapté et transcrit plus d’œuvres de Vivaldi que de
n’importe quel autre musicien. Son activité s’est exercée dans les domaines de la
musique instrumentale, particulièrement au violon, et de celui de la musique
lyrique, et elle a donné lieu à la création d’un nombre considérable de concertos,
sonates, opéras, pièces religieuses: il se targuait de pouvoir composer un concerto
plus vite que le copiste ne pouvait le transcrire.

Comme ce fut le cas pour de nombreux compositeurs du XVIIIe siècle, sa musique,


de même que son nom, fut vite oubliée après sa mort. Elle ne devait retrouver un
certain intérêt auprès des érudits qu’au XIXe siècle, à la faveur de la redécouverte
de Jean-Sébastien Bach ; cependant sa véritable reconnaissance a eu lieu pendant
la première moitié du XXe siècle, grâce aux travaux d’érudits ou musicologues
tels Arnold Schering ou Alberto Gentili, à l’implication de musiciens tels Marc
Pincherle, Olga Rudge, Angelo Ephrikian ou Alfredo Casella, à l’enthousiasme
d’amateurs éclairés comme Ezra Pound.
DIRECTION MUSICALE

Gabriel MATTEI a été directeur musical de l’Orchestre Universitaire de Strasbourg


de 2002 à 2006, et dirige le Kammerensemble Kehl-Strassburg depuis 2004 ainsi
que l’Ortenau Orchester d’Offenburg depuis 2009.
Chef de choeur, il a dirigé le choeur Mulhousien « La Saltarelle » de 2004 à 2008.
Co-directeur de la Compagnie l’ « Elan Lyrique », il dirige l’Histoire du Soldat
de Stravinsky et Ramuz en 2004/2005 et, en 2006, une nouvelle production de
l’opéra « Le pauvre Matelot » de Milhaud ainsi que « Le Gendarme incompris »
de Poulenc.
En novembre 2006, Gabriel MATTEI crée un nouvel orchestre à géométrie
variable l’Orchestre m avec lequel il se consacre à la musique du XXème siècle, et
plus particulièrement aux compositeurs français de cette période.
Chef invité, il a dirigé l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo, l’Orchestre
Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre Symphonique Libertador San Martín
de Buenos Aires, l’Ensemble du Nouveau Siècle et l’Orchestre du Festival de
Neuf-Brisach…

Né en 1975, Gabriel MATTEI commence sa formation musicale auprès du


compositeur Alain LANGREE avant d’entrer au conservatoire de Mulhouse,
où Claude BRENDEL l’initie à la direction d’orchestre. Il y reste 2 ans avant de
poursuivre une formation musicale complète à Paris.
Il suit notamment l’enseignement en privé d’Alain BERNAUD (Grand Prix de
Rome) pour l’harmonie, le contrepoint et l’orchestration, et travaille la direction
d’orchestre dans la classe de Scott SANDMEIER au conservatoire du XVème
arrondissement de Paris. Parallèlement il participe à des masterclass de direction
d’orchestre auprès de Laurent PETITGIRARD, de Sébastien BEREAU, d’Antony
ROS-MARBA et Bernard TETU.

Après l’obtention du Prix d’analyse de la ville de Paris, et de Diplômes de Fin


d’étude en Histoire de la musique et en Formation musicale au CNR de Saint-
Maur, il part pour la capitale autrichienne où il est auditeur à l’Université d’Art et
de Musique de Vienne dans la classe de Léopold HAGER.
Il profite de cette année pour se familiariser avec le grand répertoire lyrique et
symphonique en assistant aux répétitions des meilleurs orchestres de passage
à Vienne obtenant ainsi les conseils de Tom KOOPMAN, Sakari ORAMO,
Dietfried BERNET et d’Ivan FISCHER. Ce dernier lui donne la possibilité de
travailler avec le Budapest Festival Orchestra.

De retour à Strasbourg depuis septembre 2002, Gabriel MATTEI reçoit les


conseils de Théodor GUSCHLBAUER.
CONTACT

Président du Kammerensemble Kehl-Strasbourg

Monsieur Kristian KUNZ


Breitstrasse 9A
D-77694 KEHL-KORK
Tel : 06 32 64 21 66
Email: KunzKidney@aol.com

Directeur musical

Monsieur Gabriel MATTEI


45, rue de Mulhouse
67100 STRASBOURG
Tel: 03 88 222 979
Email : contact@gabrielmattei.eu

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