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• Donc mon intervention articulera autour deux parties : la première c’est d’évoquer
les Contraintes de nature stratégique et managériale alors que la deuxième va présenter
Les entraves de la gestion financière de ces établissements et ses entreprises de l’Etat
Intro
Toutefois, depuis le début de la décennie 2010, le secteur a commencé à manifester des signes
d’essoufflement comme en témoignent le tassement des investissements, l’envolée de
l’endettement en devises et la forte augmentation des transferts des ressources publiques vers
les EEP.
Je commencerai mon intervention par une question qui mérite d’être souligné
En fait, L’objectif de cette deuxième section, c’est de savoir
Pourquoi ces entreprise n’arrive pas à être performantes, ,la majorité de ces établissement et
entreprises sont déficitaires : pas de compétitivité, pas de rendement, pas d’optimisation de leur
résultat, y a pas de maitrise des risques financiers
On va essayer de voir ensemble pourquoi il y a cette dépendance, ces entreprises n’arrivent même
pas à s’auto financer ( c-à-d couvrir ses projets ses dépenses ) ils ont tjr besoin d’aide de L’Etat
Le rôle de l’Etat-actionnaire n’est pas encore identifié et suffisamment visible. L’Etat ne s’est pas
encore doté d’une structure de veille et de pilotage dédiée au portefeuille public.
Comme résultat, des pertes d’énergies et de ressources publiques avec une efficacité incertaine.
Passant aux
Les agrégats retenus dans le rapport (chiffre d’affaires, valeur ajoutée, EBE ...) ne peuvent refléter
la réalité des performances du secteur
La valeur des agrégats, calculés par voie de sommation des données quantitatives communiquées
par les EEP, ne sont pas homogènes et manque parfois de pertinence en l’absence de normes
comptables cohérentes appliquées par l’ensemble des entreprises composant le portefeuille public.
D’après ce que nous avons vu, Il n’est pas possible de connaître aujourd’hui la valeur du
portefeuille public, ni d’apprécier le niveau de son rendement et de sa rentabilité. Parce que même
Les notions de gestion et de performance restent insuffisamment définies ;
Après avoir exposer les contraintes…. nous allons aborder le volet relatif aux entraves de la gestion
financière
Crédit de tva
j’ai abordé ce point parce que lorsqu’on parle de crédit TVA ( le crédit de TVA c’est une dette de l’Etat vis-
à-vis l’entreprise ) ( c’est une créance de l’entreprise ) donc, ca fait partie ( des relations entre l’Etat et les
EEP.
En effet, ?? la gestion de la TVA est un sujet qui présente aujourd’hui un risque, non plus potentiel,
mais réel pour les entreprises, du fait de l’impact négatif de cet impôt sur la trésorerie des entreprises.
En l’absence d’un dispositif efficace de remboursement de crédits TVA,
Sans remboursement effectif, le crédit de TVA devient une taxe sur le chiffre d’affaires,
cette situation plombe la performance des EEP concernés en raison des difficultés de trésorerie
et des charges financières supplémentaires qu’elle engendre
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Les chiffres que vous voyez, c’est de 2015 ( j’ai pas trouvé des chiffres actualisé mais on peut
tirer des renseignement )
Du fait de l’importance des investissements effectués par les entreprises de l’Etat, il s’en est suivi
une accumulation considérable de ce crédit qui parfois date de plusieurs années.
-comme le montre ce graphe
A fin 2015, le cumul du crédit de TVA figurant dans les comptes des EEP comme créances sur
l’Etat, s’élève à environ 25,2 MM DH représentant 47,8% des recettes de TVA revenant au
budget de l’Etat pendant cet exercice. ( exercice 2015 )
L’essentiel de ce stock des arriérés de TVA est détenu par OCP et ses filiales. Avec un montant de 12
MM DH (donc presque la moitié) puis nous avons ADM avec presque 5 MM DH, ensuite la CDG avec
2 MM DH ( l’ONNE 1,5 MM DH et la RAM avec 1 MM DH ) sont des quelques chiffres pour avoir une
idée.
Vu son ampleur et la menace qu’il fait peser sur la solvabilité de certaines entreprises publiques,
notamment CGG, ADM, OCP, RAM, ONEE (et vous savez que La solvabilité et la crédibilité des
établissements et entreprises de l’Etat devraient constituer une préoccupation essentielle et
constante dans la surveillance du portefeuille étatique. )
Ces entreprises Par ailleurs, il serait nécessaire d’apurer les arriérés de paiement des entreprises
publiques vis-à-vis du secteur privé car ils mettent en péril la survie du tissu économique national,
essentiellement formé de PME et de TPE.
Je sais que j’ai éloigné un peu de notre sujet, mais c’est une problématique qui mérite d’etre souligné
-Pourquoi j’ai évoqué ici les arriérés de paiement envers leurs fournisseur ( imaginez avec moi )
L’Etat n’a pas pu s’acquitter de ses obligations vers ses EEP parce que l’Etat n’avait pas les moyens et
au fur et à mesure les entreprises publiques qui ne sont pas payées ne payent pas leurs fournisseurs
et nous sommes retrouvé dans un cercle vicieux, donc l’impact de ces arriérés de paiement retombe
évidement sur les PME et TPE
et donc nous avons un problème de finance publique qui est devenu un problème du secteur privé
et en fait les entreprises ni du secteur privé ni de l’Etat ne sont pas là pour être le banquier de l’Etat
( vous voyez ce je veux dire )
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Deuxième chose me parait très importante,
L’endettement EEP
L’endettement est un levier important sur lequel reposent les EEP pour réaliser leurs programmes
d’investissement. Ainsi, l’augmentation de la dette des EEP est la conséquence directe de la
politique adoptée au niveau du secteur pour réaliser les infrastructures de développement du pays.
Ces (EEP) traînaient à fin 2018 plus de 258 milliards de DH de dettes de financement. Ce qui
représente plus de 24% du PIB
(ce montant de 258 comprend les dettes EEP marchands avec 240 MMDH et 18 MMDH pour les
EEP non marchand ( hors les dettes sociales ) et y compris les dettes des institutions financières
de l’Etat
??Les dettes de financement des EEP Marchands ( comme vous le voyez sur le graphe que je
vous présente ) ont atteint 240 MM DH en 2018. Près de 95% de ces dettes sont le fait de
l'ONEE, des Groupes OCP, ONCF, ADM, TMSA et RAM, ainsi que des Régies de Distribution.
• Groupe OCP : avec 50.864 MDH ; • Groupe ONCF : avec 38.002 MDH ; • MASEN : 20.415 MDH ;
donc ces trois entités représentes presque la moitié de la dette
Concernant la structure des dettes de financement des EEP, il importe de souligner que la part de
la dette extérieure totalise 180 MM DH, soit 62,2% du total endettement du secteur, et représente
16% du PIB. Sur ce stock, et presque les 2 tiers de la dette extérieurs sont garantis par l’Etat c-à-d
en cas de défaut de payement l’Etat qui va supporter leur charge
Comparativement à son poids dans l’économie nationale, le secteur des EEP est manifestement
surendetté à l’extérieur
Il est vrai que (l’essentiel de l’investissement est réalisé par les EEP marchands ) et donc qui
ont le plus besoin de recourir à l’emprunt. Mais la situation financière de ces entreprises
s’est tellement dégradée qu’elle présente un risque important pour l'Etat et qu’elle bride
leur capacité d'investissement. ( EEP marchands )
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Maintenant quelles conséquences de cet endettement
Cette croissance fulgurante de leur endettement pourrait hypothéquer leurs
performances à l’avenir.
cette situation plombe la performance des EEP concernés en raison des difficultés de trésorerie
et des charges financières supplémentaires qu’elle engendre.
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-cette situation présente, outre les risques liés à l’équilibre financier fragile que connaissent
certains EEP, un risque de change pouvant impacter substantiellement les résultats de ceux
qui ne réalisent pas de chiffre d’affaires en devises.
Et en fin
L’augmentation continue de la part de la dette en devises est porteuse de risques pour les finances
publiques, car toute défaillance des organismes débiteurs dans le règlement de leurs dettes
garanties, entrainera leur prise en charge par le budget général de l’Etat. )
Maintenant, Qu’est qu’il peut être fait pour relancer un peu la machine c’est ce
qu’on va voir avec Mouad
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La conclusion
Les établissements publics prennent la relève en concentrant l’essentiel des investissements
publics presque 100 MM DH et nous n’avons aucune prise de contrôle et de transparence sur ces
formes ni la programmation nous ne savons pas comment s’est programmées, ni l’exécution nous
n’avons aucune idée de suivi de l’exécution, Autrement dit on laisse les choses importantes
gérées ailleurs
Les taxes parafiscales n’obéissent pas au principe de l’unité budgétaire et par conséquent
elles s’échappent du pouvoir législative, le parlement ne peuvent ni les débattre, ni les
discuter et ni les contrôler. De plus, nous avons aucune étude d’impact économique des
impôts, on ne sait pas à quoi s’attendre, sachant que les rôles principaux de l’impôt c’est la
correction des externalités et l’effet redistributif.
Maintenant, Qu’est qu’il peut etre fait pour relancer un peu la machine c’est ce
qu’on va voir avec Mouad