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J. Thovert
généraux des -
Un spectrophoto-
mètre peut être envisagé comme formé de deux parties : un ellamp
c’est-à-dire l’ensernble de deux plages contiguës
recevant des éclairements distincts, et un système spectroscopique
servant d’oculaire pour observer le champ photométrique dans les
radiations dispersées.
Dans la plupart des instruments employés actuellement, c’est la
fente collimatrice d’un spectroscope qui joue le rôle de champ pho-
tométrique ; on y détermine les régions d’éclairements distincts par
l’intervention de prismes séparateurs convenables. Pour la compa-
raison des spectres, images de ce champ, on a fait intervenir dans
certains cas des phénomènes d’interférence ; on introduit ainsi un
élément de précision dans la mesure par une utilisation de l’acuité
visuelle assez analogue à celle qu’on en fait dans les photomètres à
contraste si appréciés dans la photométrie technique. Mais la pro-
duction de ces phénomènes entraîne une complication du système
optique fort préjudiciable à la clarté ; aussi, dans les instruments
usuels, on se contente aujourd’hui de comparer des portions limitées
des spectres juxtaposés. Si l’ouverture limitant les régions spectrales
comparées est conjuguée de la fente collimatrice, et si la dispersion
est assez forte, on peut dire que le champ examiné est Il
faut ajouter que le spectroscope ainsi employé se complique d’un
système de graduation d’éclairement, généralement un ensemble de
nicols polariseur et analyseur.
Il est facile aussi d’examiner un champ photométrique quelconque,
d’un photomètre usuel Foucault ou Bunsen par exemple, en teinte
uniforme; il suffit de regarder dans un spectroscope ordinaire en
enlevant l’oculaire de la lunette et plaçant l’oeil dans le plan conjugué
delà fente du collimateur dirigé vers le champ photométrique; avec
une lentille supplémentaire on peut, dans tous les cas, amener une
qui ne diffère de celle du premier cas examiné que par le facteur -°·
CJ)
un angle f’"
1 intérieur
30.
La pratique des polarimètres montre qu’avec les éclairements
relativement faibles qui conviennent à la précision des observations
photométriques, il serait difficile de faire décroître la valeur angu-
laire du champ observé au-dessous de ce chiffre. Les deux procédés
d’observations spectrophotométriques à champ unichrome semblent
, donc à peu près équivalents au point de vue de la clarté, abstraction
faite des pertes de lumière par absorption et réflexion.
Photol1Iètre à polarisation. Pour adapter un spectroscope
-
la radiation ~,
L’inverse ex de cet éclairement fournit un nombre proportionnel au
coefficient d’utilisation qui se calcule par la formule :
FiG. 2.
plus haut.
Je pense d’ailleurs serait suffisant pour la pratique de limiter
qu’il
l’analyse spectrale à des éléments
beaucoup plus larges. Un allonge-
ment moitié moindre de l’instrument suffirait à la subdivision du
spectre en dix parties par exemple, et la clarté générale serait envi-
ron quadruplée.
Je noterai ici que, pour la simplification des calculs de sommation,
il est commode de faire les comparaisons successives d’éclairement
avec des groupes de radiations qui s’échelonnent sur toute l’étendue
conque.
FIG. 3.
et les rapports :
teur n’a qu’un minime intérêt. J’ai préféré signaler, avant même
d’apporter des chiffres, la voie expérimentale qui me paraît suscep-
tible de perfectionner la technique photométrique et solliciter des
recherches dans cette voie, toute décision quant à son utilisation
paraissant subordonnée à la discussion de résultats nombreux et
variés.